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  • VIDEO Mort aux Blancs, mort aux porcs


  • Un Airbus A320 contraint d'atterrir d'urgence aux Canaries

    Un Airbus A320 avec 180 passagers norvégiens à bord a dû effectuer un atterrissage d'urgence sur l'île espagnole de Grande Canarie mercredi: un de ses réacteurs avait pris feu.

    «Peu après le décollage de l'aéroport de Las Palmas, l'avion a été contraint de rebrousser chemin en raison d'indications que tout n'était pas en ordre», a déclaré Christian Groenli, un responsable du voyagiste Ving, la compagnie qui avait affrêté l'appareil.

         Plusieurs passagers cités par les médias norvégiens ont fait état d'un réacteur en feu et de petites détonations. «C'était très effrayant. Des flammes sortaient du moteur. On a entendu plusieurs "bangs"», a déclaré l'un d'eux au site électronique du journal norvégien Verdens Gang (VG). L'incident n'a pas fait de blessé.

    L'appareil, qui devait relier Las Palmas à Oslo, est la propriété de la compagnie Iber World.

    Le parisien - 10/06/09

  • Edouard Stern, le "flibustier de la finance"

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    Édouard Stern, banquier français d'origine israélite, est né le 18 octobre 1954 à Paris (France) et mort assassiné le 28 février 2005, à Genève (Suisse).

     Édouard Stern appartenait au gotha de la finance nationale et, dans une moindre mesure, internationale. Ses parents étaient Antoine Jean Elie Stern, descendant d'une lignée de banquiers fondée au XIXe siècle à Francfort et Christiane Laroche, ex-femme de Jean-Claude Servan-Schreiber. Diplômé de l'ESSEC, il se lance à 22 ans dans les affaires. Il sera d'abord administrateur de la banque familiale, puis dirigeant de celle-ci et enfin la revendra pour une somme qui portera le patrimoine de sa famille au rang de 38e fortune française. Il devient, en 1992, associé-gérant de la banque Lazard qu'il quitte en 1997 pour se consacrer à la gestion d'un fonds d'investissement: Investment Real Returns.

    En 1983, Edouard Stern épouse Béatrice David-Weill, la fille aînée de Michel David-Weil, président de la banque Lazard. Il aura, avec elle, trois enfants et divorce en 1998.

    (Wikipédia)

  • L'assassinat du banquier Edouard Stern, un ami proche de Sarközy... Sexe, meurtres et finances...

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    Edouard Stern en 1993
    Couverture Mort d'un banquier.jpg
    A la lecture des dépêches d'agence, l'information paraîtrait presque anodine, et pourtant ...

    L'instruction sur le meurtre à Genève en 2005 du banquier français Edouard Stern a été close jeudi, ouvrant la voie pour un procès en 2009, a indiqué vendredi le Parquet de Genève.

    Le Procureur général du Canton Daniel Zapelli "doit renvoyer l'affaire pour jugement, d'ici la fin de l'année" lançant ainsi la procédure pour le procès à venir, a expliqué un membre de son cabinet.

    Mais tout n'est pas aussi simple qu'on voudrait bien nous faire croire ...

    Edouard Stern, classé au 38e rang des fortunes françaises – et ami proche de Nicolas Sarkozy, lequel a fait partie des intimes présents à son enterrement - a été tué de quatre balles le 28 février 2005 à Genève alors qu'il était revêtu d'une combinaison en latex..

    Un “scénario idéal” pour évoquer une relation sado-masochiste avec sa maîtresse, la Française Cécile Brossard, qui pourrait “arranger” beaucoup “ de beau monde” et des hommes et femmes près du pouvoir.

     L'instruction a passé au crible les relations sulfureuses des deux amants ainsi que leur personnalité respective.

    La meurtrière présumée du banquier français Edouard Stern a été entendue pour la première fois en décembre 2007 au cours d'une audience publique au Palais de justice de Genève. La Française est emprisonnée depuis mars 2005 à la prison de Champ-Dollon en Suisse, après avoir avoué le meurtre de son amant, mais tout pourrait ne pas être aussi simple ...

    Crime passionnel comme le décrit la défense ou assassinat prémédité selon les avocats de la famille Stern, les deux thèses s'affrontent. Comme on pouvait s'y attendre, la partie civile a tenté de noircir l'image de l'accusée et désormais ancienne maîtresse du célèbre banquier, soutenant que la 38e fortune de France a été tuée par une prédatrice et manipulatrice intéressée uniquement par l'argent.

    La défense, de son côté, a dressé un portrait sombre du financier, décrit comme un marionnettiste sans sentiment. Les avocats de Cécile Brossard ont ainsi tenté d'expliquer qu'elle a cédé à une pulsion meurtrière pour se soustraire à l'emprise d'un homme pervers et tyrannique.

    L'avocat de l'accusée, Me Pascal Maurer considère au contraire que sa cliente a été victime d'un harcèlement moral, d'une relation qui l'a conduite "jusqu'à l'anorexie, à sa dégradation morale et à sa dégradation physique".

    La défense estime que "ce qui compte, c'est le comportement d'Edouard Stern dans la relation amoureuse, et nous pensons que l'un a poussé l'autre à bout", a rétorqué le conseiller de Cécile Brossard.

    Mais, selon la Tribune de Genève de mercredi, cette affaire pourrait tourner à un "déballage" qui "fait peur à Genève et à Paris". Durant leur liaison, faite de ruptures et de réconciliations, Edouard Stern et son amie ont en effet croisé beaucoup de monde dans les deux villes, voire beaucoup de beau monde ... Des noms du monde politico-financier pourraient apparaître peu à peu. Et les proches du couple, célèbres et moins célèbres, craignent de voir leurs noms sortir dans la presse.

    Le nom du philosophe français Pascal Bruckner circule déjà. Il a en effet été appelé à témoigner lors d'auditions ultérieures à huis clos, "pour sa relation personnelle et intime" avec Cécile Brossard, a déclaré l'avocate de la famille du défunt, confirmant des informations révélées par la presse suisse.

    Avant d´être assassiné Edouard Stern se trouvait au coeur d´un imbroglio financier mettant en cause Thierry Breton, le ministre de l´Economie et des Finances d'alors : l'affaire Rhodia. Et ce n'était pas la seule affaire dans laquelle d'une manière ou d'une autre l'on pouvait retrouver son nom.

    Avec Hugues de Lasteyrie – récemment décédé dans des circonstances “particulières” - Edouard Stern reprochait à Thierry Breton, lorsqu´il était administrateur du groupe pétrochimique, d'avoir couvert une manipulation comptable. L´effondrement du titre avait éveillé les soupçons du banquier Français qui perdit près de 60 millions d´euros avec son fond (IRR) géré depuis Genève.

    Stern se disait menacé et avait même obtenu du directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, un port d´arme. Une officine, Sécurité sans frontière (SSF), proche du Ministère de la défense avait reçu un mandat pour constituer un dossier sur lui. Un rapport de douze pages relatives à ses activités financières, sa vie privée, ses amis avait bien été remis à Thierry Breton. Comme dans l'affaire Clearstream, c´est une haute figure du renseignement français qui a supervisé l´opération. Des perquisitions avaient eu lieu au sommet de l´Etat, dans les bureaux de Thierry Breton en juin 2005, au cabinet du ministre de la Défense, Michèle-Alliot-Marie en avril 2006.

    Toutes ces coïncidences n´auront sans doute pas échappé aux juges Jean-Marie d´Huy et Henry Pons, puisqu´ils ont en charge les deux dossiers. En décembre, les deux magistrats se sont rendus à Genève pour prendre connaissance des documents récupérés par leur collègue Michel-Alexandre Graber, en charge de l´enquête sur la mort d´Edouard Stern.

    Certains journalistes notent que si dans l´affaire Clearstream, c´est Nicolas Sarkozy qui est visé, dans la seconde affaire, il s'agit de l´un de ses proches, le nouveau Président n'ayant jamais caché sa proximité avec Edouard Stern.

    Contrairement à Nicolas Sarkozy, Edouard Stern avait bien des comptes enregistrés chez Clearstream. Quant aux flux financiers dégagés par la vente des Frégates de Taïwan, il était bien placé pour les voir passer, souligne le livre concernant toute l'affaire – interdit en Suisse à l'origine : Mort d'un Banquier.

    Deux chapitres du livre sont consacrés à l'affaire Clearstream. «Comme de nombreux banquiers, Édouard Stern avait un compte chez Clearstream», indique Alain Jourdan, l'un de ses deux auteurs. Selon lui, lors de la parution en 2001 du livre de Denis Robert, Révélations, qui accusait la chambre de compensation luxembourgeoise de blanchiment d'argent, «Stern fut l'un des premiers à se manifester pour savoir qui figurait sur les listes».

    “Notre ouvrage donne à la fois beaucoup de détails sur l'affaire criminelle, mais aussi sur le contexte financier et politique du moment», résume Alain Jourdan. «Nous montrons la proximité des liens qui existent entre Stern et Nicolas Sarkozy. Dans la guerre que se livrent alors le clan de Dominique de Villepin et celui de Sarkozy, Stern est clairement du côté du second. Par ailleurs, ils ont tous les deux les mêmes ennemis : certaines officines de la République critiquées par Nicolas Sarkozy sont les mêmes qui opèrent contre Édouard Stern», ajoute-t-il.

    Lors de la 1re audience sur le meurtre d'Edouard Stern, l’accusation a reproché aux autorités françaises d’avoir sali le défunt pour défendre les intérêts de l’ex-ministre des Finances Thierry Breton. "Les premiers torrents de boue venaient des officines parisiennes pas trop loin du pouvoir. Parce que Edouard Stern plaidait contre Rhodia, qui n’était pas trop loin du ministre des Finances", avait lancé l’avocat de la famille Stern.

    En clair, en donnant au banquier le rôle du manipulateur dans sa relation avec Cécile Brossard, les autorités françaises auraient tenté de salir son image pour décrédibiliser sa position dans l’affaire Rhodia.

    Edouard Stern était également l'ami de Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Hubert Védrine ou encore de l'ancien premier ministre britannique Tony Blair. Une difficulté supplémentaire pour le juge Michel-Alexandre Graber qui, dès le début de son enquête criminelle, a dû préciser qu'il n'élargirait pas ses investigations aux "affaires franco-françaises". Des sources proches de l'enquête avaient en mars 2005 relaté la découverte de documents «sensibles».

    (Source Le blogfinance - 10 juin 2009)

  • HADOPI: le Conseil constitutionnel rejette la coupure de l'accès à Internet

    La disposition la plus controversée de la loi Hadopi, le pouvoir de couper l'accès à internet en cas de téléchargements illégaux, dévolu à une autorité administrative spécialement créée, a été censurée mercredi par le Conseil constitutionnel.

      Les sages du Palais Royal ont estimé que la liberté de communication édictée par la Déclaration des droits de l'homme "implique" aujourd'hui la possibilité d'accéder aux services en ligne, vu le "développement généralisé d'internet", indiquent-ils dans un communiqué.

    En conséquence, selon eux, seul le juge peut décider d'une restriction des libertés aussi grave qu'une coupure de l'accès à internet.

    Cette position est la même que celle qu'avaient exprimée les députés européens: par 407 voix contre 57 et 10 abstentions, ils avaient estimé le 6 mai que les droits fondamentaux des internautes ne pouvaient être restreints "sans décision préalable des autorités judiciaires".

     Autre motif retenu par le Conseil constitutionnel: la loi censurée méconnaît la présomption d'innocence puisqu'elle prévoit de sanctionner le titulaire du contrat d'abonnement à internet. Il revenait à ce dernier de prouver qu'il n'était pas l'auteur des infractions (téléchargements illégaux). Ce renversement de la charge de la preuve est inconstitutionnel, a décrété le Conseil.

    Ce dernier avait été saisi le 19 mai par les députés socialistes qui lui demandaient de censurer cette loi sur la diffusion et la protection de la création sur internet, chère au président Nicolas Sarközy, qu'avait défendue la ministre de la Culture Christine Albanel.

    Adoptée le 13 mai à l'issue d'un processus parlementaire long et heurté, cette loi crée une "haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet" (Hadopi).

    La loi Hadopi comporte un pouvoir d'avertissement des auteurs de téléchargements illégaux, qui est préservé par le Conseil constitutionnel, et un pouvoir de sanction, qui lui a été jugé inconstitutionnel par les Sages.

    AFP. 10/06/09

  • Cohn-Bendit veut changer la politique en France

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    Après son succès aux européennes, où il s’est imposé comme le troisième homme du paysage politique, jusqu’où ira Daniel Cohn-Bendit ? L’ancien leader de Mai 68 ne s’était jamais retiré de la scène...

     
    1. Et si Cohn-Bendit visait la présidentielle de 2012 ? Impossible a priori puisqu’il est allemand et que la candidature est réservée aux citoyens français. Mais justement, il ne cache pas son désir d’acquérir la nationalité française. « C’est mon fils qui me le demande », explique-t-il. Rien à voir, jure-t-il, avec une ambition élyséenne : « La présidentielle est un virus qui rend malade, rien ne me poussera à me sacrifier », confie-t-il.

    2. Veut-il rassembler toute la gauche ? Avec les Verts, il a de grands projets salaire minimum européen, emplois verts, etc. et entend ancrer Europe Ecologie sur l’échiquier politique. Pour cela il compte discuter avec le MoDem, le PS et l’extrême gauche pour bâtir une majorité alternative à Sarközy. Problème, Cohn-Bendit devra d’abord consolider son rassemblement hétéroclite d’écolos. Et le PS, même affaibli, n’est pas près de renoncer à son rôle de leader. Premier test : les régionales de 2010.

    3. Va-t-il se concentrer sur l’Europarlement ? C’est ce que prétend Cohn-Bendit, dont l’objectif n°1 est d’empêcher la reconduction du libéral José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne. Mais avec 51 eurodéputés verts à Strasbourg, l’appoint du PSE (les sociaux-démocrates d’Europe) ne devrait pas permettre de gagner ce pari.

    4. Sarközy peut-il le nommer ministre ? « Le président apprécie cette personnalité intéressante, dit un proche du chef de l’Etat. Ils ont parfois des rapports durs, comme à Strasbourg à propos des JO de Pékin, mais il aime débattre avec lui. » Cohn-Bendit est invité d’ici à la semaine prochaine à l’Elysée en tant que chef de file européen. Pour Sarközy, ce serait une prise d’ouverture de premier choix. L’intéressé rétorque qu’il n’a « pas envie de se suicider en plein vol ».

    Le Parisien- 09/06/09

     

  • "Elle rigole et elle est championne du gratin aux fraises"

    Dans la salle d'audience pleine à craquer, cette petite femme brune qui symbolise aujourd'hui le mystère du déni de grossesse échange des regards de soutien avec son mari Jean-Louis Courjault, assis juste en face d'elle sur le banc des parties civiles et avec sa famille.

    Le mari a décidé de se porter partie civile pour pouvoir assister aux audiences et peser sur les débats en faveur de son épouse.

    "Je soutiens plus que jamais la femme que j'aime, la mère de mes enfants", a-t-il dit en montant les marches du palais.

    "Jean-Louis Courjault voit en l'accusée une bonne épouse, une bonne mère", affirme Me Marc Morin, son conseil, avant d'ajouter: "les mères qui tuent les nouveau-nés ne sont pas des tueuses d'enfants."

    A l'issue des débats, l'avocate des deux garçons du couple, âgés de 12 et 14 ans, Me Pascale Brémant, a affirmé avoir découvert, lors de cette première journée, une femme sans rapport avec la personne qui lui avait été décrite, la qualifiant d'"excellente mère".

    "On me disait que cette femme était effacée, réservée, sans initiative personnelle. Et je découvre une mère capable de faire une activité par jour, qui rigole, championne du gratin aux fraises et qui organise des cours de théâtre pour les enfants", a-t-elle relevé.

    La découverte le 23 juillet 2006 par le mari de deux bébés dans le congélateur de leur maison à Séoul a été le point de départ de l'affaire. Lors de sa garde à vue, en octobre 2006, la femme reconnaissait les deux infanticides de nouveau-nés et en avouait un troisième commis en 1999 en France.

    AFP. 09/06/09

  • Comment juger les monstres?

    Des mots mêmes du procureur de la République de Tours, Philippe Varin, c’est le procès d’une « histoire exceptionnelle » qui s’ouvre ce matin devant la cour d’assises d’Indre-et-Loire.

    Véronique Courjault, 41 ans, comparaît pour l’assassinat de ses trois nouveau-nés entre 1999 et 2003. Les corps des deux derniers, nés viables lorsque la famille était expatriée en Corée du Sud, avaient été découverts par hasard en juillet 2006 par Jean-Louis Courjault dans le congélateur de son appartement de Séoul.

     
    Video : L'émotion de son mari
     
     
     

    Poursuivi pour complicité d’assassinats, car « il ne pouvait pas ne pas savoir » avait jugé Philippe Varin, cet ingénieur de 42 ans a bénéficié d’un non-lieu.

     

    Elle risque la perpétuité

    Son épouse répondra donc seule de ces infanticides. Après plus de deux mois de dénégations en dépit des conclusions des tests génétiques, Véronique Courjault avait fini par reconnaître avoir à trois reprises donné la vie, puis la mort, l’instant suivant. Personne n’en a jamais rien su. Les psychiatres qui ont examiné cette femme réservée ne croient pas au déni de grossesse, soulignant son « pouvoir de dissimulation extrêmement fort ». « Le dossier ne se résume pas à cette notion de déni de grossesse, assure Me Hélène Delhommais, l’un de ses défenseurs. D’autres éléments apparaîtront à l’audience. La personnalité de Mme Courjault est fragile. Elle a des choses à dire, elle parvient un peu plus à verbaliser mais je ne sais pas si elle arrivera à s’exprimer en raison de la pression qui entoure ce procès et du harcèlement médiatique dont sa famille est victime. »


    La principale préoccupation de Véronique Courjault, ce sont ses fils, âgés de 12 et 14 ans, qui la visitent régulièrement en prison avec leur père. Jean-Louis Courjault n’a jamais cessé de soutenir et d’aimer sa femme. Une solidarité affichée par toute la famille, malgré l’incompréhension, afin que « Véronique retrouve au plus vite ses enfants ». « Elle n’est pas une criminelle », plaide le clan. Elle encourt pourtant la perpétuité.

    Le parisien- 09/06/09

  • Infanticides dans le congélateur familial

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    Jean-Louis et Véronique Courjeault
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    En 2006, deux jours avant son incarcération
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    La France a découvert son visage à la fin de l’été 2006. Ses yeux clairs, emplis de lassitude et de tristesse, imploraient de la croire quand elle et son mari disaient leur incompréhension après la découverte des corps de deux nouveau-nés dans le congélateur de l’appartement familial à Séoul. « Je ne suis pas le père de ces enfants et ma femme n’a pas accouché de ces enfants », clamait Jean-Louis Courjault tandis que son épouse, Véronique, disait vivre en plein « cauchemar ».

     

    « La solution la plus simple pour les dissimuler »

    Pendant plus de sept ans, Véronique Courjault, 41 ans, s’est jouée de tout son monde, affichant une maîtrise absolue de la dissimulation. Elle est ainsi parvenue à cacher trois grossesses à son mari, ses enfants, sa belle-soeur médecin, ses parents, ses amies… Cette fille de modestes viticulteurs du Maine-et-Loire, sixième d’une fratrie de sept, a toujours donné l’image d’une femme timide, mère attentionnée auprès de ses deux fils, nés en mars 1995 et septembre 1996. Elle n’avait que 19 ans quand elle a rencontré Jean-Louis Courjault en 1986 alors qu’ils étaient tous deux étudiants à Tours (Indre-et-Loire). Ils se sont mariés en 1994, quand Véronique a su qu’elle était enceinte. Elle s’est présentée à la cérémonie vêtue de noir, histoire de dissimuler ses rondeurs hors mariage. Elle a attendu plus de cinq mois avant d’annoncer sa deuxième grossesse à son mari.


    Malgré leur intimité, cet ingénieur a tout ignoré de la troisième grossesse de son épouse. Véronique Courjault a accouché seule au printemps 1999 avant d’étrangler et incinérer le bébé dans la cheminée de la maison de Charente-Maritime où la famille vivait alors. Un quatrième enfant est né à l’automne 2002, peu après l’expatriation des Courjault en Corée du Sud. Puis un dernier en décembre 2003. Deux garçons qu’elle a étouffés et rangés dans un tiroir du congélateur familial, « solution la plus simple pour les dissimuler ». Elle a expliqué qu’elle « n’y pensait pas chaque fois » qu’elle « ouvrait le congélateur ». Car, « pour moi, ça n’a jamais été des bébés comme Paul* et Alexandre*, ce n’était pas des êtres à part entière », a-t-elle expliqué aux experts psychiatres.

    « Cet enfant était de moi : je m’accordais tous les droits »

    Véronique Courjault ne sentait pas le « courage » d’élever d’autres enfants. « Puisque cet enfant était de moi, je m’accordais tous les droits sur lui, même celui, extrême, de lui donner la mort », a-t-elle dit pour justifier ses crimes. Le premier collège de psychiatres qui l’a examinée souligne son extrême détachement affectif envers ces bébés, « rejetés comme un objet impur, sans aucun état d’âme ». Pour les docteurs Masson et Puel-Metivier, il ne saurait s’agir d’un déni de grossesse. L’ex-analyste programmeuse a « toujours été parfaitement consciente de ses grossesses ». Et d’évoquer « l’hypothèse » d’un « plaisir secret du pouvoir à donner la vie et la mort ».


    Jean-Louis Courjault, qui rêvait d’une famille nombreuse, n’a jamais abandonné sa femme. Après les aveux de Véronique, ils sont tombés en larmes dans les bras. « Ils s’aiment », s’est ému un enquêteur. « Ils forment plus que jamais un couple, malgré la séparation », assure M e Marc Morin, le défenseur du père de famille. Jean-Louis est devenu le meilleur avocat de sa femme : « Les grossesses qui se passent mal, c’est une réalité. Il faut que la société avance. Son jugement sur ces femmes-là doit changer », plaidait-il le jour de son non-lieu. Une union sacrée qui marque, selon les psychiatres, « l’aveuglement et la naïveté » de Jean-Louis Courjault. Il devrait demander à prendre la parole à l’ouverture du procès.

    * Les prénoms ont été modifiés

    Le parisien - 09/06/09

  • USA: le scandale des abattoirs cachers

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    Les abattoirs d’Agriprocessor situés à Postville dans l’Etat de l’Iowa

  • Cimetières militaires allemands en Normandie

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    Cimetière militaire allemand d'Orglandes (Manche)
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    Cimetière militaire allemand de La Cambe (Calvados)
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
     
     Ils reposent ici dans l'honneur
    Cérémonie de commémoration le 5 juin

  • Un historien russe accuse la Pologne d'avoir poussé les Nazis à la guerre

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    Chars allemands entrant en territoire polonais le 6 septembre 1939
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Le ministère russe de la Défense s'est attiré une volée de critiques après la publication sur son site d'un article accusant Varsovie d'avoir provoqué la Seconde guerre mondiale en ne cédant pas aux demandes "modérées" des Nazis.

    "Toute personne qui a étudié de manière impartiale l'histoire de la Seconde guerre mondiale sait qu'elle a commencé en raison du refus de la Pologne de céder aux revendications allemandes", écrit le colonel Sergueï Kovalev dans ce texte, publié sur le site dans la section "Histoire: contre les mensonges et les falsifications".

    Ces demandes nazies "étaient tout à fait modérées", juge M. Kovalev, chef du service de recherche scientifique sur l'Histoire militaire du nord-ouest de la Russie auprès du ministère de la Défense.

    D'après lui, la Pologne n'aurait pas dû refuser de rendre aux Allemands la ville libre de Dantzig (l'actuelle Gdansk), et la construction de routes via le corridor de Dantzig pour relier Königsberg (Prusse orientale) au reste de l'Allemagne.

    "Au nom de la vérité historique, il faut dire qu'une partie importante de l'échec des tentatives de créer un contrepoids à l'agression fasciste repose sur les "petits pays d'Europe", écrit encore le colonel Kovalev.

    Il explique notamment l'absence en 1939 d'un pacte d'assistance mutuelle entre l'URSS, la France et la Grande-Bretagne contre l'Allemagne par le refus polonais de laisser passer sur son territoire des troupes soviétiques en cas d'agression nazie.

    Dès lors, selon l'article, le Kremlin, pour retarder son entrée en guerre, se devait de signer un traité de non-agression avec Hitler. Ce document prévoyait aussi le partage de la Pologne entre les signataires et l'occupation soviétique des pays baltes.

    Le ministère polonais des Affaires étrangères a demandé des explications à l'ambassadeur de Russie à Varsovie.

    Selon le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères, Piotr Paszkowski, le ministère russe a peu après assuré Varsovie que les thèses du texte controversé "ne reflètent aucunement la position de la Fédération de Russie".

    Jeudi soir, l'article était retiré du site du ministère, a constaté l'AFP.

    Le ministère de la Défense a tenté de désamorcer la controverse en se distançant du texte, sans pour autant aller jusqu'à en dénoncer le contenu.

    Ceci pourrait bien ne pas satisfaire la Pologne, alors que Varsovie n'apprécie déjà guère le refus de la justice russe de réouvrir l'enquête sur le massacre de 22.000 officiers polonais par la police secrète soviétique en 1940 à Katyn.

    AFP. 08/06/09

  • AIRBUS A330: Corps et débris rendus par l'océan

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    Morceau du fuselage de l'Airbus

    Le stabilisateur de vol de l'Airbus A330 Rio-Paris a notamment été récupéré, selon l'armée brésilienne. 16 corps ont été retrouvés.


    Les recherches se poursuivent, ce lundi, au large de Recife, au Brésil, après le crash de l'A330 Rio-Paris d'Air France dans la nuit de dimanche 31 mai au lundi 1er juin.

    "En plus des 17 corps et de nombreux objets annoncés dimanche soir, d'autres corps ont été aperçus et de nombreux objets retrouvés" nous dit ce lundi le journaliste Richard Place, depuis l'archipel Fernando de Noronha, pour France Info.

    16 corps et non 17 ont en fait été retrouvés, rectifie l'armée brésilienne ce lundi après-midi lors d'une conférence de presse à Recife.

    Lors de cette conférence de presse toujours, le stabilisateur de vol de l'Airbus A330 Rio-Paris a été récupéré: c'est ce qu'a aussi annoncé un porte-parole militaire en montrant à la presse plusieurs photos de la pièce aux couleurs d'Air France.
    Le Post - 8 juin 2009
  • Liste anti-sioniste: résultats détaillés

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    La liste anti-sioniste de l'humoriste Dieudonné a réalisé hier un score de 1,30% en Ile-de-France, seule circonscription où elle se présentait pour les élections européennes.

    En Seine Saint-Denis, la liste a réalisé son meilleur score avec 2,83%. Suivent le Val d'Oise avec 1,60%, le Val de Marne (1,47%) les Hauts-de-Seine (1,37%), l'Essonne (1,03%), la Seine-et-Marne (0,97%), les Yvelines (0,88%). Dans Paris intramuros, son score atteint 1,02 %.


    Elle déclarait lutter contre tous les communautarismes et accusait le sionisme de "coloniser" la France et d'étouffer la voix des minorités.

    L'humoriste d'origine bretonne et camerounaise fait depuis jeudi l'objet d'une enquête préliminaire pour injure antisémite suite à une vidéo postée sur internet.

    Le Figaro - 8 juin 2009

     A noter que Dieudonné est catholique et qu'il il a fait baptiser ses enfants...

  • Sarközy "totalement d'accord" avec Obama: bientôt le voile à l'école?

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    Musulmanes portant le niqab
    Modèles de voiles islamiques dans une vitrine.jpg
    Le hijab ou "foulard" islamique
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
    Se disant "totalement d'accord" avec le président Barack Obama sur la question du voile islamique, Nicolas Sarközy a affirmé samedi qu'"en France, toute jeune fille qui veut porter le voile peut le faire" hors des guichets de l'administration et si c'est "son choix", omettant toutefois de citer l'interdiction de tout signe religieux ostensible à l'école publique.

    "En France, toute jeune fille qui veut porter le voile peut le faire", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse commune avec Barack Obama à Caen, fixant toutefois "deux limites, parce que nous sommes un Etat laïc".

    Il a d'abord évoqué l'interdiction "aux guichets des administrations". "Les fonctionnaires ne doivent pas avoir de signe visible de leur appartenance religieuse", a-t-il affirmé.

    Deuxièmement, le port du voile pour les femmes musulmanes doit relever de "leur choix et pas d'une obligation qui leur soit faite par leur famille ou par leur entourage". "On respecte la femme et on respecte son autonomie".

    Le président français n'a ainsi pas évoqué l'interdiction du voile et, plus généralement, de signe religieux distinctif à l'école publique prévue par la loi sur la laïcité de 2004.

    Lors de son discours au Caire jeudi, Barack Obama s'était prononcé en faveur de la pratique libre de leur religion pour les musulmans du monde entier, y compris dans leur tenue vestimentaire.

    Samedi, Nicolas Sarközy, qui a créé le Conseil français du culte musulman (CFCM) quand il était ministre de l'Intérieur, s'est dit "totalement d'accord avec le discours du président Obama, y compris sur la question du voile". "J'ai trouvé que le discours du président Obama était remarquable", a-t-il affirmé. AP

    Yahoo! France - 06/06/09

  • Les espions

    Un ancien fonctionnaire du département d'Etat américain et sa femme ont été arrêtés pour avoir espionné au profit de Cuba pendant près de trente ans, en utilisant des méthodes dignes de polars pour transmettre leurs informations, comme l'échange de caddies de supermarchés.

      Walter Kendall Myers, 72 ans, alias "agent 202", et sa femme Gwendolyn Steingraber Myers, 71 ans, alias "agent 123", ont été interpellés jeudi par la police fédérale et convoqués devant la justice, a annoncé vendredi le ministère de la Justice américain.

    Le FBI est parvenu à les confondre en faisant passer l'un de ses agents pour un espion cubain.

    M. Myers, embauché au département d'Etat en 1977, a travaillé périodiquement pour le bureau du renseignement et de recherche (INR) du ministère de 1988 à 1999, avant d'y être employé à plein temps de 2000 à 2007 en tant qu'analyste.

    A ce titre, il a accédé à des informations classées top secret à partir de 1985, avant de bénéficier à partir de 1999 d'un accès encore supérieur à des documents confidentiels.

    Le couple résidant à Washington aurait accepté d'espionner pour le compte du gouvernement cubain six mois après un séjour de M. Myers sur l'île en décembre 1978.

    Le mari subtilisait des informations du département d'Etat en les mémorisant ou en prenant des notes. "J'étais toujours prudent. Normalement je ne sortais pas de documents" du bâtiment, a-t-il confié à l'agent du FBI chargé de le démasquer.

    Selon les aveux du couple, La Havane les contactait souvent par le biais de messages radio codés via des ondes courtes, qu'ils décryptaient ensuite à l'aide d'un programme fourni par les services de renseignement cubains.

    La femme de M. Myers a confessé que leur technique favorite pour passer des informations aux agents du régime communiste consistait à échanger des caddies dans les supermarchés, car c'était "assez facile à faire".

    M. Myers a assuré avoir reçu "plein de médailles" de la part du gouvernement cubain et que sa femme et lui avaient passé une soirée avec le leader cubain Fidel Castro en 1995.

    "L'activité clandestine présentée dans les documents d'inculpation, qui a duré pendant près de trois décennies, est extrêmement grave", a déclaré le ministre adjoint de la Justice chargé des questions de sécurité nationale, David Kris.

    Le couple risque une peine maximale de 20 ans de prison pour avoir dissimulé ses activités illégales et ainsi indûment touché un salaire de la part du département d'Etat, 10 ans pour avoir servi d'agents à la solde d'un gouvernement étranger et 5 ans pour conspiration.

    AFP. 06/06/09