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  • La révolution, c'est plus facile avec Twitter!

    Depuis cinq jours, le site de microblogging Twitter est devenu le porte-voix d’une partie de la jeunesse iranienne.

     Mardi, par exemple, le candidat réformateur Mir Hossein Moussavi appelle ses soutiens à ne pas manifester à Téhéran. Trop dangereux, alors que les partisans de Mahmoud Ahmadinejad prévoient de se réunir au même endroit. Mais toute la journée, un appel à maintenir le défilé circule sur Twitter. Quand la télé officielle retransmet la marche pro-Ahmadinejad, le site relaye celle des pro-Moussavi, plus rapidement que les agences de presse. C’est aussi sur cette plateforme que tournent photos et vidéos témoignant de la violence de la répression.

    Accessible. Dans la guerre de l’information qui se joue en Iran, Twitter est un acteur clé. A tel point que des opérations de maintenance du site prévues mardi (à 09 h 15, heure iranienne) ont été reportées par l’entreprise, après une discrète intervention des autorités américaines. Les quatre-vingt-dix minutes de coupure ont finalement lieu en pleine nuit, un «moment moins critique», selon le fournisseur. Quand les autorités iraniennes censurent les journaux, bloquent les sites des opposants, Twitter fonctionne toujours. Accessible par différents canaux (Internet, téléphones portables), la plateforme de microblogging est très difficile à faire taire. Depuis dimanche, l’occurrence «Iran election» représente jusqu’à 2 % du trafic total de Twitter.

    Face aux difficultés rencontrées par les journalistes sur place, le site est devenu une des sources privilégiée des médias occidentaux. Les blogs et les vidéos des internautes iraniens sont repris par les sites d’information partout dans le monde, au risque parfois de propager de fausses nouvelles. Une vidéo montrant la police tirant sur une petite fille a circulé ce week-end, avant que les internautes ne découvrent qu’elle datait en réalité de 2007 (sic). Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la cyber-mobilisation iranienne va au-delà des milieux étudiants et intellectuels de Téhéran. Selon Julien Pain, responsable du site participatif des observateurs sur France 24, «l’Iran est un des pays les plus connectés dans la région. Il y a près de 21 millions d’internautes pour 72 millions d’habitants». Avec des infrastructures de bonne qualité, des fournisseurs d’accès privés et un bon niveau d’éducation, l’Iran a vu se développer une blogosphère très active.

    Anglais. L’utopie d’une «révolution Twitter» doit cependant être tempérée. Le soutien des internautes à travers le monde a certes renforcé l’influence du site, mais seules quelques centaines de personnes twittent directement en Iran, dont une petite trentaine en anglais. Comme le souligne Julien Pain, «il faut relativiser l’impact d’Internet».

     Libération - 18 juin 2009

  • Une prison 4 étoiles à New York...

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    Rabbin Leib Glanz
    Le responsable de la sécurité dans les prisons new-yorkaises a présenté sa démission cette semaine après les révélations impensables du New York Post

    Un détenu, Tuvia Stern, condamné en 2008 pour le vol de 1,7 million de dollars, a organisé la bar-mitzvah de son fils dans le gymnase d’une prison située au sud de Manhattan.

     Un traiteur, un chanteur et un groupe de musique ont été engagé pour l’occasion et 60 personnes conviées. Durant la fête, l’homme a pu porter la tenue qu’il désirait, les invités ont pu garder sur eux leurs téléphones portables.

     Plus incroyable encore, les convives ont pu déguster le festin kasher grâce aux couteaux et fourchettes métalliques que le traiteur a pu introduire au mépris de toutes les règles les plus élémentaires de sécurité dans le gymnase du pénitencier transformé pour l’occasion en salle de réception.

    En décembre dernier, quatre mois après cette fête, le condamné a récidivé en organisant à nouveau avec 10 membres de sa famille, toujours dans le même gymnase, des fiançailles.

    Ces cérémonies n’auraient pu être possibles sans l’aide du rabbin Leib Glanz officiant à temps partiel dans la prison et suspendu pour l’heure. Le religieux avait indiqué aux gardiens que des fêtes religieuses juives auraient lieu et avait donné la liste des invités. Quatre autres personnes dont un gardien de la prison et encore plus surprenant un imam, se sont vu sanctionner pour ces événements. Ils ont vu leurs vacances supprimées…

    Altermedia.info - 19 juin 2009

  • Téhéran durcit le ton contre la Grande-Bretagne

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    Le président Ahmadinejad le 19 juin à Téhéran

    Téhéran a durci le ton dimanche contre la Grande-Bretagne, accusée d'avoir voulu saboter le scrutin présidentiel en Iran, où au moins dix personnes ont péri samedi lors des manifestations contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad.

     Alors que la crise la plus grave depuis la fondation de la République islamique en 1979 est entrée dans sa deuxième semaine, le président réélu a demandé dimanche à Londres, mais aussi à Washington, de cesser leurs "ingérences" dans les affaires iraniennes.

    En début de soirée, les rues du centre de Téhéran étaient calmes, ont rapporté des témoins à l'AFP, tranchant avec la violence des confrontations de la veille entre forces de l'ordre et manifestants.

    La télévision d'Etat a affirmé que 10 personnes avaient été tuées et plus de 100 blessées samedi, mettant en cause des "agents terroristes" munis d'armes à feu et d'explosifs, qu'elle n'a pas identifiés. La chaîne de télévision publique en anglais Press-TV a fait état de 13 morts.

    Ces décès sont les premiers depuis ceux de sept manifestants lundi.

    Dimanche, les autorités ont attaqué avec virulence certains pays occidentaux, au premier rang desquels la Grande-Bretagne.

    "Ce n'est pas en tenant des propos hâtifs que vous entrerez dans le cercle des amis de la nation iranienne", a déclaré Mahmoud Ahmadinejad sur son site internet en s'adressant à Londres et Washington. "Pour cette raison, je vous demande de cesser vos ingérences."

    Peu auparavant, son ministre des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a accusé Londres de complot contre l'Iran, affirmant que "des "éléments liés aux services secrets britanniques" avaient afflué en Iran avant l'élection.

    "La Grande-Bretagne a comploté contre l'élection présidentielle depuis plus de deux ans", a déclaré le ministre cité par Press TV.

    "Je rejette catégoriquement l'idée que les manifestants en Iran sont manipulés ou motivés par des pays étrangers", a déclaré le secrétaire britannique au Foreign office, David Miliband.

    De même, à Washington, la démocrate Dianne Feinstein, qui dirige la commission du Renseignement au Sénat, a déclaré que "les services de renseignement américains n'avaient que peu de prise sur ce qui se passe en Iran".

    Au-delà des simples déclarations, les autorités iraniennes ont aussi décidé d'expulser le correspondant permanent de la BBC à Téhéran, Jon Leyne, sommé de quitter le pays sous 24 heures pour avoir "soutenu" les émeutiers, selon l'agence Fars, proche du gouvernement.

    Le ministère iranien de la Culture a en outre menacé les médias britanniques de "mesures de rétorsion" s'ils continuaient "d'interférer dans les affaires intérieures de notre pays en diffusant des informations mensongères ou inexactes de l'Iran".

    Selon l'organisation Reporters sans frontières, trois journalistes iraniens ont été arrêtés et incarcérés depuis samedi, portant à 33 le nombre de journalistes et cyberdissidents iraniens derrière les barreaux.

    De son côté, la chaîne de télévision d'informations en continu à capitaux saoudiens, Al-Arabiya, a annoncé que la fermeture de son bureau de Téhéran, en vigueur depuis le 14 juin, avait été prolongée "jusqu'à nouvel ordre".

    Et le gouvernement iranien a convoqué les ambassadeurs et représentants des 27 pays européens en poste à Téhéran, selon le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Kohout, dont le pays assure la présidence de l'Union européenne.

    La manifestation de samedi représentait un défi au guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui avait averti la veille qu'il ne "cèderait pas à la rue", tout comme la charge sans précédent contre le guide suprême de Mir Hossein Moussavi, principal rival de M. Ahmadinejad à l'élection du 12 juin.

    Dans une lettre au peuple iranien, il l'avait accusé, sans le nommer, d'avoir mis en danger le caractère républicain de la République islamique en validant la réélection de M. Ahmadinejad.

    A Berlin, la chancelière allemande Angela Merkel a appelé "fermement" Téhéran à procéder à un nouveau décompte du scrutin, Rome a demandé à l'Iran de "favoriser la fin des violences", Paris a condamné la "répression brutale" des manifestations tandis que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a salué "les actes de courage incroyables" des manifestants.

    AFP. 21 juin 2009

  • Iran: la fille de l'ancien président Rafsandjani a été arrêtée

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    Akbar Hachémi Rafsandjani, président de la République du 3 août 1989 au 2 août 1997

    La fille de l'ancien président iranien Hachémi Rafsandjani a été arrêtée hier soir avec quatre membres de sa famille pour avoir participé à des manifestations interdites par le régime, a annoncé dimanche la télévision d'Etat. La chaîne officielle en langue anglaise n'identifie pas les proches de Faezeh Hachémi interpellés avec elle.
    La télévision iranienne avait diffusé des images de Faezeh Hachémi s'adressant ces derniers jours à des centaines de manifestants pro-Moussavi à Téhéran. La fille de l'ex-président Rafsandjani n'a jamais caché son opposition au président Mahmoud Ahmadinejad, dont la réélection le 12 juin est contestée par son rival, l'opposant Mir Hossein Moussavi.

    Mahmoud Ahmadinejad avait quant à lui accusé la famille Rafsandjani de corruption.

    Le Figaro - 21 juin 2009

  • Le solstice d'été à Stonehenge

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    Au solstice d'été, les premiers rayons de soleil traversent le cercle et viennent frapper la Heel Stone
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
    Une foule record de plus de 35.000 païens, fêtards, touristes et curieux s'est rassemblée dimanche sur le célèbre site archéologique de Stonehenge, dans le sud de l'Angleterre, pour saluer le solstice d'été au cours d'un rituel annuel autour des mystérieuses pierres préhistoriques dressées en cercle.

    Chaque année, pour fêter l'arrivée de l'été, des milliers de personnes, notamment des druides, se rendent en pèlerinage à Stonehenge, site situé à 130 km au sud-ouest de Londres, dans la plaine de Salisbury, et y passent la nuit du 20 au 21 juin, la plus courte de l'année, au cours d'une fête aux allures païennes mêlant danses et percussions.

    Cette année, l'événement tombait un week-end et, une météo clémente aidant, le nombre de participants a atteint un niveau record. Malgré les craintes d'incidents liées à la présence de cette foule imposante, la police ne faisait état d'aucun trouble notable.

    "C'est l'endroit le plus magique de la planète", s'extasiait Frank Somers, un vendeur d'antiquités, âgé de 43 ans, vêtu d'une tunique de druide, la foi dont il se réclame. "A l'intérieur, quand on touche les pierres, on ressent une chaleur, comme si on touchait un arbre, pas une pierre. Il y a un amour authentique, vous vous sentez appelé vers elle."

    Toute la nuit, les flashes ont crépité sur les étranges mégalithes dressés en cercle dans la plaine. Puis, à 4h58 du matin (3h58 GMT), une faible clameur s'est élevée de la foule lorsque les premiers rayons du soleil ont percé les nuages épars pour venir frapper la Heel Stone ("pierre talon"), un pilier grêlé situé en bordure du cercle, aligné sur le lever du soleil.

    "Il y avait une superbe atmosphère. Où d'autre aimeriez-vous vous trouver pour la Saint-Jean?", interrogeait Peter Carson, membre du Patrimoine anglais, organisme chargé de la gestion du site de Stonehenge.

    Les participants semblaient satisfaits de leur pèlerinage. "On sent l'énergie partir des pieds et remonter tout le corps", confiait Diane Manuel, 50 ans, directrice d'une entreprise de distribution de Middlesbrough, dans le nord de l'Angleterre. "C'est comme avoir des palpitations cardiaques."

    Le site de Stonehenge est l'une des attractions touristiques les plus populaires de Grande-Bretagne, avec plus de 750.000 visiteurs par an. Il a été érigé en trois phases entre 3000 avant JC et 1600 avant JC.

    La finalité originelle du monument reste un mystère. Certains experts le considèrent comme un ancien site tombal en raison de la présence de quelque 350 monticules funéraires autour de la structure. D'autres pensent que les anciens pèlerins attribuaient des vertus de guérison à ces pierres. D'autres encore y voient une forme ancienne de calendrier astronomique. AP

    Nouvel OBS - 21 juin 2009

  • Fabius s'emburqague!

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    Laurent Fabius est le fils d’André Fabius (décédé en 1984), antiquaire, d'une famille d'origine juive ashkénaze, et de Louise Mortimer, américaine. (Wikipédia)

    Le socialiste Laurent Fabius a mis en garde dimanche contre le risque d'une "mise en cause de la religion" musulmane à travers le débat sur le port du voile intégral, burqa ou niqab, qu'il réprouve toutefois au nom de "l'égalité des sexes".
    "Il faut faire attention de ne pas passer de la burqa -c'est contraire à l'égalité des sexes- à une mise en cause de la religion qui serait complètement autre chose", a déclaré l'ancien Premier ministre PS lors du "Forum" Radio J.

    "Ma réprobation (du port du voile intégral, ndlr) est absolue: d'abord parce que c'est une soumission de la femme", mais il ne faut "pas non plus se saisir de ce problème pour faire l'amalgame, ce qui serait absurde, vis-à-vis de telle ou telle religion, en l'occurence la religion musulmane", a-t-il insisté.

    Il a jugé "bon" de faire le point de la situation, par le biais d'une mission d'information parlementaire, comme le préconise le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, ou d'une commission d'enquête parlementaire comme demandée par des députés de tous bords.

    Mais pour lui, "au delà de sa signification religieuse, la burqa est une soumission de la femme absolument incompatible avec ce que sont nos valeurs républicaines", à savoir "l'égalité des sexes".

    Il a rappelé plusieurs décisions prises pour "interdire la burqa dans certaines circonstances", citant une du Conseil d'Etat de 2008 selon laquelle "on pouvait refuser la nationalité française à une Marocaine qui se prévalait du port de la burqa, car au-delà de la pratique religieuse, c'est un comportement contraire aux valeurs essentielles de la République, l'égalité des sexes".

    Il a cité également une décision de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) interdisant le voile intégral durant des cours d'alphabétisation.

    "Il faut mesurer l'extension du phénomène et regarder tout une série de circonstances où à l'évidence l'interdiction de la burqa s'applique", a-t-il dit.

    M. Fabius a donné comme exemples le milieu du travail lorsqu'il y a relations avec le public, et les lieux "où l'identité de la personne doit pouvoir être contrôlée". AFP 21 juin 2009

    Nous sommes pour le port de la burqa, du niqab, du voile, et de tout costume ou signe religieux, qui permet une meilleure "lisibilité" du paysage urbain

  • L'attentat de Karachi revient en France comme un boomerang!

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    En 2002
    L'enquête sur l'attentat de Karachi en 2002 contre des salariés des arsenaux d'Etat DCN, dans lequel onze ingénieurs français sont morts, s'oriente, selon l'avocat de sept familles de victimes, vers une "affaire d'Etats" et non plus vers Al-Qaïda. Le dossier serait lié à un contrat d'armement négocié en 1994, sous le gouvernement Balladur dont Nicolas Sarkozy était le lieutenant.

  • "Honte à toi, Khameini!" - A Villepinte, les Moudjahidine du Peuple...

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    Maryam Radjani à Villepinte le 20 juin 2009
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    "Honte à toi, Khamenei, abandonne ton règne": des milliers de partisans des Moudjahidine du Peuple iraniens réunis samedi à Villepinte, au nord de Paris, ont clamé leur opposition au régime de Téhéran et leur soutien au mouvement de contestation dans le pays.Evènement

    En face d'elle, une foule en liesse applaudit, agitant drapeaux jaunes, arborant des casquettes et des gilets à sa gloire.

    Venant de toute l'Europe, du Canada, des Etats-Unis, en autobus, en avion ou en voiture, ils sont chaque année plusieurs dizaines de milliers, selon les organisateurs, à assister à ce rassemblement régulier depuis 2003.

    Le rendez-vous, qui se tenait samedi dans un immense hall des expositions, avait cette année une dimension particulière en raison de la contestation de la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

    "Le régime des mollahs est plus affaibli, la résistance va continuer", a assuré Mme Radjavi.

    "Les véritables vainqueurs de l'élection que le régime a organisée, c'est nous, nous le peuple iranien, nous les Iraniens assoiffés de liberté, dans le monde et à Achraf", a-t-elle poursuivi, en référence au camp d'Achraf, qui abrite 3.500 Moudjahidine iraniens en Irak. Selon l'OMPI, le gouvernement irakien menace de fermer le camp et de les chasser du pays.

    "Dans le régime du Guide suprême (Ali Khamenei), il n'existe aucune autre solution pour l'Iran et son peuple en colère, si ce n'est un changement démocratique et des élections libres sous l'égide de l'ONU", a-t-elle ajouté.

    "Nous sommes entièrement d'accord avec la demande d'annulation de la farce électorale, que nous avons appelé à boycotter dès le début", a-t-elle dit, affirmant que le chiffre de participation de 40 millions d'électeurs était "truqué".

    Le CNRI est considéré comme la principale force d'opposition extérieure au régime de Téhéran.

    Les Moudjahidine, qui avaient participé en 1979 à la révolution contre le Shah avant de rompre un peu plus tard avec le régime de la République islamique, figurent sur la liste des organisations terroristes du gouvernement américain. Mais ils ont été retirés de celle de l'Union européenne le 26 janvier dernier.

    A Villepinte, Massoumeh Taheri, assise à côté de sa fille en poussette, est venue avec ses enfants et son mari de la région milanaise où elle s'est exilée depuis 30 ans.

    "Nous ne voulons pas Moussavi, pas Ahmadinejad. Moussavi fait partie de ce régime, ce régime doit partir", explique-t-elle. Mir Hossein Moussavi était le principal concurrent de M. Ahmadinejad lors de l'élection présidentielle.

    "Nous ne devons pas être silencieux, nous devons parler pour notre peuple qui ne le peut pas. Nous combattons pour les libertés", affirme-t-elle.

    Un peu plus loin, Marie-Laurette Guilloux, un canotier sur la tête appelant au "soutien du peuple iranien", est une habituée du rendez-vous. Elle est une voisine de Maryam Radjavi à Auvers-sur-Oise, la commune de la région parisienne où le CNRI s'est établi. "C'est un réseau de résistance qu'il faut soutenir", dit-elle.

    AFP. 20 juin 2009

  • Téhéran: Moussavi provoque Khameini et lance ses émeutiers dans les rues

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     Membres de la police anti-émeute le 20 juin 2009
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    Des partisans de Moussavi affrontent la police à Téhéran -20 juin 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

    Le chef de l'opposition Mir Hossein Moussavi a lancé samedi une critique sans précédent contre le guide suprême d'Iran Ali Khamenei, alors que de violents heurts ont opposé la police à des milliers de manifestants protestant à Téhéran contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad.

    Au 8e jour de la pire crise en Iran depuis la révolution islamique de 1979, la police anti-émeute a tiré des balles et des gaz lacrymogènes et eu recours aux canons à eau et matraques pour disperser les manifestants qui ont défié l'appel de M. Khamenei à cesser la contestation dans la rue, selon des témoins.

    Face à cette escalade, le président américain Barack Obama, haussant le ton par rapport à ses précédentes déclarations, a appelé le gouvernement iranien "à mettre fin à tous les actes de violence et d'injustice contre sa propre population".

    Alors qu'aucun personnage politique iranien n'avait osé émettre une critique envers le guide suprême, M. Moussavi, qui réclame l'annulation des résultats du scrutin, a dénoncé ses propos vendredi sur la validation de la réélection de M. Ahmadinejad, selon une déclaration publiée par son site internet.

    M. Moussavi, principal candidat malheureux à la présidentielle du 12 juin, a accusé, sans le nommer, le numéro un du régime de menacer le caractère républicain de la République islamique et de viser l'imposition d'un nouveau système politique.

    Il a dénoncé "un projet qui va au delà de l'imposition au peuple d'un gouvernement non voulu, l'imposition d'une nouvelle vie politique au pays".

    Evoquant l'argument de M. Khamenei selon lequel aucune fraude ne pouvait expliquer une aussi large victoire de M. Ahmadinejad (62,63% des voix), il a rétorqué: "si cette énorme taille de la fraude est présentée comme la preuve d'une absence de fraude, alors l'aspect républicain du système sera massacré et cela prouverait que l'islam est incompatible avec la République".

    Depuis l'annonce le 13 juin de la victoire d'Ahmadinejad, Moussavi, un conservateur modéré soutenu par les réformateurs, n'a cessé de prendre à contre-pied le guide suprême, en défiant à chaque fois ses injonctions.

    Le Conseil des Gardiens, qui s'est dit prêt à un recomptage de 10% des urnes, choisies au hasard, rendra sa décision d'ici mercredi.

    Bravant l'interdiction de protester contre la réélection de M. Ahmadinejad, des milliers de manifestants sont descendus dans le centre de Téhéran malgré l'avertissement du chef de la police Ahmadi Moghadam de les "réprimer fermement".

    "La police a interdit aux gens d'approcher" de la place Enqelab et "bloqué les gens sur les trottoirs, les poussant sur la chaussée et les frappant", a dit un témoin. Devant l'Université de Téhéran, la police a utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour disperser un à deux milliers de manifestants, a indiqué un autre témoin.

    Selon un troisième témoin, des milliers de manifestants se sont rassemblés près de la place Azadi. Ils se rassemblaient en groupes généralement silencieux. Mais on entendait des slogans comme "Mort au dictateur", en référence à M. Ahmadinejad.

    Au moins un homme a été blessé par balle, selon un autre témoin.

    Un manifestant a raconté à l'AFP que la police et la milice islamiste des bassidjis avaient lancé une attaque "brutale" contre un rassemblement pacifique. "Ma tête est encore pleine des cris des femmes", a-t-il dit.

    L'ensemble des médias étrangers ne sont pas autorisés à couvrir les manifestations interdites.

    La télévision d'Etat a diffusé des images sur les émeutiers, où l'on voit des civils sur un trottoir frappés à coups de matraques par des policiers et un manifestant embarqué dans un véhicule.

    Entretemps, un terroriste s'est tué en faisant détoner sa veste explosive au mausolée de l'imam Khomeiny, père de la révolution islamique, à Téhéran, blessant jusqu'à trois pèlerins, selon des médias.

    Depuis le 13 juin, les partisans de M. Moussavi organisent des manifestations quasi quotidiennes à Téhéran, dont l'une a dégénéré lundi avec la mort, selon une radio officielle, de sept manifestants.

    AFP. 20 juin 2009

    Contestation permanente, provocation/répression, "mort au dictateur", manipulation de l'opinion internationale... ou comment ON fomente une révolution pour installer une démocratie à la solde des Américano-sionistes de Washington

  • VIDEOS Le N.O.M. - Les Etats-Unis à la conquête de l'Est

     A voir absolument:

    1- http://www.youtube.com/watch?v=RJV1NzgHuPM

    2- http://www.youtube.com/watch?v=2dSfJ6V8OWg

    4- http://www.youtube.com/watch?v=kgHKm174f8I

    Dans ce documentaire tourné en 2005, Manon Loizeau dévoile ceux qui financent et fomentent les révolutions dans les pays de l’Est traditionnellement favorables à la Russie.

    Très utile pour comprendre la situation iranienne actuelle et les promoteurs du mouvement…

    http://fr.altermedia.info/general/comment-se-preparent-les-revolutions-colorees_24128.html#more-24128

  • Tiphaine, 5 ans, reste introuvable

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    Tiphaine Taton, 5 ans

    Les recherches se poursuivaient, hier soir, à Maubeuge (Nord) après la disparition, jeudi après-midi, d’une petite fille de 5 ans. Anne-Sophie, 23 ans, sa mère a expliqué avoir perdu la trace de son enfant, prénommée Tiphaine, vers 16 heures, alors qu’elles se promenaient dans le centre-ville.
    Les policiers de la PJ de Lille n’écartent aucune hypothèse : accident, enlèvement ou piste familiale.

    « Malheureusement, nous ne savons pas où se trouve Tiphaine, a expliqué hier après-midi le procureur d’Avesnes-sur-Helpe, Bernard Beffy. Nous ne pouvons pas affirmer si elle est toujours en vie ou déjà morte. » Jeudi vers 16 heures, l’enfant a échappé à la vigilance de sa mère qui se trouvait en centre-ville de Maubeuge avec également une autre de ses filles en poussette. La mère a expliqué que la fillette était derrière elle. Quand Anne-Sophie s’est retournée, la petite aux cheveux châtains, aux yeux bleus et qui portait un pull rose Dora, avait subitement disparu. D’importants moyens ont été déployés dans le secteur, proche des rives de la Sambre. Des plongeurs ont sondé la rivière. En vain.

    Deux témoins ont expliqué avoir aperçu vers 17 heures une petite fille en pleurs correspondant au signalement de Tiphaine déambulant dans le secteur. « Ces témoignages sont à prendre avec prudence, tempère une source proche de l’affaire. Des vérifications sont en cours. »
    « C’est une petite fille dynamique, éveillée, qui sait se débrouiller. Les heures passent, c’est très inquiétant. On espère qu’elle est vivante quelque part », a confié la grand-mère paternelle, Marie-Josée Taton.
    Hier, dans la matinée, la maman de la petite disparue et son compagnon qui n’est pas le père de Tiphaine ont été placés en garde à vue au commissariat. « Il s’agissait de vérifier plusieurs incohérences dans leurs déclarations, a souligné un enquêteur. C’est une famille un peu compliquée. » Anne Sophie avait la garde « de fait » de Tiphaine depuis janvier. Les parents s’étaient mis d’accord à l’amiable. François, le père, qui vit dans la banlieue lilloise, assure qu’il ne l’a pas revue depuis. « On ne comprend pas ce qui s’est passé, on n’a pas de nouvelles » témoignait-il hier, impuissant.

     

    "Nous pensions qu’elle était chez son papa"

    Les policiers de la PJ ont perquisitionné le domicile de la mère et du concubin à Aulnoye-Aymeries, près de Maubeuge. Ils se sont attardés sur une voiture stationnée sur le trottoir.

    Le couple avait plutôt bonne réputation, mais certains riverains s’étonnent de n’avoir jamais vu Tiphaine, contrairement aux deux autres filles. « Nous pensions qu’elle était chez son papa, on ne se posait pas de questions. C’est un foyer sans histoires, ils s’occupaient bien de leurs enfants, mais on ne parlait jamais de Tiphaine », explique Julie, la boulangère. Tiphaine n’avait pas été rescolarisée depuis qu’elle était arrivée dans la région de l’Avesnois. Le concubin, pompier volontaire, est décrit comme un « homme sans histoire ». Anne Sophie, la mère, ne travaillait plus depuis sa dernière grossesse il y a un an.


    Ce couple a été interrogé jusqu’en fin de soirée. Un enquêteur laissait entendre que la fillette pourrait avoir disparu depuis plus longtemps : « Il n’y a pas eu de témoignages vraiment concordants sur Maubeuge. »

     Dans la journée, un appel avait été reçu à la rédaction de France 3 Nord-Pas-de-Calais et à la mairie de Maubeuge pour signaler que la fillette avait été retrouvée noyée. Selon la police, cette piste qui a été exploitée n’a rien donné. Il s’agissait d’une personne qui pensait avoir une bonne information et qui n’avait aucun lien avec l’affaire.


    De nombreuses questions restent en suspens alors que Tiphaine demeure introuvable. La garde à vue de la mère ainsi que celle de son compagnon ont été levées hier soir vers 22 h 30.

    Le parisien.fr - 20 juin 2009
     

  • Vol AF 447: des témoignages troublants

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    A Brasilia

    Les enquêteurs français ont déjà recensé une dizaine d'avions susceptibles de fournir des indications sur les causes du crash.

    Parallèlement aux recherches mises en œuvre pour retrouver les débris de l'Airbus A 330 d'Air France et, si possible, ses deux boîtes noires, les gendarmes français sont désormais en quête de témoins susceptibles de décrire les conditions météo sur la route empruntée par l'AF 447.

    Au lendemain du crash, des passagers d'un autre vol Paris-Rio avaient en effet spontanément confié avoir traversé des turbulences « étranges » au milieu de l'océan Atlantique, quelques heures avant le passage de l'A 330.

    Un couple, présent à bord d'un Airbus de la compagnie portugaise TAP, a de son côté raconté au journal O Globo : « Toutes les lumières se sont éteintes à bord durant une heure à une heure et demie. L'avion semblait en panne. »

    Soucieux de recueillir le plus de précisions possible, les enquêteurs souhaitent donc interroger les équipages des avions qui ont traversé, dans la nuit de dimanche à lundi, la région dans laquelle le vol AF 447 a disparu, lundi vers 2 h 14 GMT. Pour ce faire, ils ont entrepris un recensement qui pourrait déboucher, « au cours des prochaines semaines », sur la mise en œuvre d'investigations judiciaires auprès des compagnies concernées.

    « À ce stade, les enquêteurs ont recensé une petite dizaine d'avions qui, affrétés par diverses compagnies, ont traversé cette nuit-là une zone de référence située sur la route du vol AF 447 et marquée par de violentes turbulences, précise une source proche du dossier, qui ajoute : Pour mettre toutes les chances de leur côté, ils travaillent sur une période de temps large, qui s'étend entre 23 heures et 03 h 30 GMT. »

    Témoignages troublants

    Cette démarche, qui pourrait nécessiter la délivrance de commissions rogatoires internationales, permettra notamment de vérifier certains témoignages troublants qui ont été rendus publics depuis la catastrophe. Jeudi, le quotidien El Mundo a notamment fait état du rapport adressé par un pilote de la compagnie Air Comet à l'agence de sécurité aérienne espagnole.

    Ce commandant de bord, qui effectuait un vol Lima-Madrid et se trouvait apparemment au nord de la route empruntée par l'AF 447, écrit : « Soudain, nous avons observé au loin un éclat fort et intense de lumière blanche, qui a suivi une trajectoire descendante et verticale, et qui a disparu en six secondes. » Selon le directeur d'Air Comet, ce rapport aurait été aussitôt transmis à Air France et à Airbus. Toutefois, cette observation pourrait n'avoir aucun lien avec la disparition de l'Airbus A 330 dans la mesure où l'avion d'Air Comet se trouvait, selon plusieurs pilotes et experts interrogés jeudi, à une très grande distance de l'Airbus d'Air France.

    Jeudi, enfin, la compagnie allemande Lufthansa a fait savoir que les trois pilotes du vol Sao Paulo- Francfort, qui a traversé la zone concernée une demi-heure avant la disparition de l'A 330, « n'ont rien remarqué d'anormal » dans les conditions météorologiques de ce trajet.

    Le Figaro - 05 juin 2009

  • Vol AF 447: un tir de missile US? Témoignage d'un pilote espagnol

    LE VOL AF 447 A -T- IL PU ÊTRE VICTIME D’UN TIR DE MISSILE US?
    jeudi 4 juin 2009 (16h00)

    "Vol Rio-Paris : les interrogations s’amplifient "

    «Un éclat fort et intense»

    Ce jeudi, le témoignage d’un commandant de bord de la compagnie espagnole Air Comet nouveau semer le trouble. Alors qu’il volait dans une zone proche de l’accident, le pilote affirme avoir « observé au loin un éclat fort et intense de lumière blanche, qui a suivi une trajectoire descendante et verticale et qui s’est dissipée en six secondes», selon des propos rapportés par El Mundo. Le quotidien espagnol affirme que le copilote et une passagère ont également vu cette scène. Le pilote a transmis son rapport à la direction de sa compagnie, laquelle a transmis l’information à Air France, Airbus et à la Direction générale de l’aviation civile espagnole."

    et:

    "VOL AF 447, les brésiliens parlent d’un essai de missile...INFO OU INTOX ???"

    "Il semblerait qu’un sous-marin US croisait au nord-est du Brésil et aurait procédé a des essais de missiles antiaériens cette nuit là."

    (Sources: Bellaciao et le Post)

  • Un peu d'humour!

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    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

  • Au nom du N.O.M. Barack Obama "met en garde" l'Iran

    Le président américain Barack Obama a averti l'Iran aujourd'hui que "le monde observe" son comportement dans la crise consécutive à l'élection présidentielle, quelques heures après l'intervention du Guide suprême Ali Khamenei qui a exigé la fin des manifestations"
    "Au vu de la teneur et du ton de certaines déclarations qui ont été faites, il me semble très important que le gouvernement iranien se rende compte que le monde l'observe", a déclaré M. Obama dans une interview accordée à la chaîne de télévision CBS News.

    "La façon dont ils (les dirigeants iraniens) traiteront des gens qui tentent d'être entendus par des moyens pacifiques donnera, je pense, à la communauté internationale une bonne idée de ce qu'est ou n'est pas l'Iran", a ajouté le président.

    Le Figaro 19 juin 2009

  • Traité de Lisbonne: un 2ème référendum pour les Irlandais

    Angela Merkel et sarközy au smt eur. de Brux le 19 juin 09.jpg
    Pauvre France! Pauvre Allemagne! (sommet de Bruxelles le 19 juin 2009)
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    Pauvre Irlande! (Brian Cowen, le Premier ministre irlandais au sommet de Bruxelles le 19 juin 2009)
    (Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

    Les dirigeants de l'Union européenne (UE) ont levé vendredi le dernier obstacle à la tenue sans doute début octobre d'un nouveau référendum en Irlande sur le traité de Lisbonne, avec l'espoir d'en finir avec des années d'incertitude institutionnelle.

    Lors du sommet à Bruxelles, les 27 dirigeants ont aussi dénoncé l'attitude du régime iranien qui exige la fin des manifestations contre les résultats de l'élection présidentielle. Mais avec prudence pour ne pas envenimer une situation qui pourrait se retourner contre les opposants.

    Pour permettre à l'Irlande d'organiser un nouveau référendum, les dirigeants de l'UE ont entériné des garanties censées dissiper les inquiétudes de sa population qui avait rejeté le texte lors d'un premier référendum en juin 2008.

    "Je suis très satisfait que nous soyons parvenus à adopter les garanties irlandaises, cela me rend très optimiste sur le fait que nous obtiendrons un "oui" au référendum", a déclaré le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

    "Nous avons eu ce que nous voulions", s'est réjoui le Premier ministre irlandais Brian Cowen. "Je crois que nous avons maintenant une base solide pour demander à nouveau aux Irlandais de ratifier le traité".

    M. Cowen a ajouté que son gouvernement pourrait "organiser un référendum début octobre".

    Le contenu même des garanties ne faisait guère débat: il s'agissait d'assurer aux Irlandais que le traité n'affecterait ni la neutralité militaire de l'Irlande, ni son interdiction de l'avortement, ni sa fiscalité. Et que chaque pays garderait "son" commissaire à Bruxelles.

    Autant de points qui avaient nourri le camp du "non" il y a un an, lorsque le traité avait été rejeté par 53,4% des voix.

    Mais il restait à déterminer la forme juridique de ces garanties.

    M. Cowen est arrivé au sommet en demandant que ses 26 partenaires s'engagent à renforcer la valeur juridique de ces garanties, une fois que le traité de Lisbonne sera en vigueur, condition pour lui d'obtenir un "oui" lors du prochain référendum.

    Son objectif: transformer une "décision" en "protocole", afin de lui donner valeur de traité, ce qui implique de le faire ratifier partout.

    Les autres dirigeants, le Britannique Gordon Brown en tête, refusaient initialement d'aller jusque là, de peur de rouvrir un débat risqué sur la ratification du traité de Lisbonne.

    Les conservateurs de David Cameron, donnés gagnants aux prochaines législatives en Grande-Bretagne, ont en effet agité la menace de soumettre le traité de Lisbonne, pourtant déjà ratifié par le pays, à un référendum.

    Au final, les Irlandais ont bien obtenu l'engagement écrit des 27 que les garanties deviendront un protocole "lors de la conclusion du prochain traité d'adhésion" d'un pays à l'UE - soit probablement lorsque le bloc des 27 accueillera la Croatie ou l'Islande, en 2011 au plus tôt.

    Pour éviter toute difficulté en Grande-Bretagne - ou encore en République tchèque et en Pologne, deux pays où la ratification reste inachevée - le texte final souligne cependant que le protocole "ne changera ni le contenu ni l'application du traité de Lisbonne". Et que les garanties "ne nécessiteront pas de nouvelle ratification du traité".

    Rédigé après l'échec du projet de Constitution européenne en 2005, le traité de Lisbonne, censé rendre l'UE plus efficace et plus influente dans le monde, n'entrera en vigueur que s'il est ratifié par les 27 pays de l'UE.

    Les dirigeants ont aussi soutenu M. Barroso pour un second mandat à la tête de la Commission européenne.

    Le conservateur portugais n'est néanmoins pas au bout de ses peines. Il devra encore passer sous les fourches caudines du nouveau Parlement européen, où il a de nombreux ennemis.

    AFP. 19 juin 2009

     

  • Pas de burqa pour Fadela?

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    Niqab (burqa sans grillage devant les yeux)

    AFP. 19/06/09. La secrétaire d'Etat à la Ville Fadela (Fatiha) Amara s'est dite favorable à une loi contre le port de la burqa, dans un entretien au Parisien vendredi.

      "Il faut que le débat actuel débouche sur une loi qui protège les femmes", a déclaré Mme Amara, qui avait approuvé jeudi la proposition faite par le député André Gerin (PCF, Rhône) de créer une commission d'enquête sur le port du voile intégral.

    "Je suis favorable à l'interdiction totale de la burqa dans notre pays", a ajouté la secrétaire d'Etat, qualifiant le voile intégral de "cercueil qui tue les libertés fondamentales".

    Une soixantaine de députés, emmenés par le député PCF de Vénissieux (Rhône) André Gerin, ont demandé la création d'une commission d'enquête parlementaire sur le port en France de la burqa ou du niqab.

    Le type même du  faux problème posé par les pro-immigrationnistes: il ne s'agit pas de légiférer sur le port de la burka, du niqab ou du voile, mais d'INTERDIRE l'immigration maghrébine en France

    Les Français n'ont pas vocation à "protéger" les femmes musulmanes des coutumes de leur pays, religion, etc...

  • Une fillette de 5 ans a disparu jeudi à Maubeuge

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    Tiphaine Taton, 5 ans

    Une disparition de plus en plus inquiétante. Les policiers ne savent pas ce qui est arrivé à Tiphaine, 5 ans, portée disparue depuis jeudi en milieu d'après-midi à Maubeuge. L'alerte a été donnée peu après 16H30 par la mère de la fillette. Selon elle, Tiphaine a disparu «en l'espace de cinq secondes», à un croisement, dans le centre-ville, non loin des rives de la Sambre, alors qu'elle accompagnait sa mère qui faisait ses courses.

    Les enquêteurs n'écartent pas l'hypothèse de la noyade mais semblent privilégier la piste d'un différend familial. « Il y avait beaucoup de monde sur les rives de la Sambre, il faisait beau. On n'imagine pas qu'elle puisse être tombée à l'eau sans que quelqu'un s'en aperçoive», avance-t-on de source policière. La mère de Tiphaine et son compagnon, qui n'est pas le père de l'enfant, ont été placés en garde à vue vendredi pour «éclaircir les circonstances de la disparition de l'enfant». Les enquêteurs, qui n'ont «pas d'éléments contre la mère» cherchent à vérifier s'il n'y avait pas de problème de couple qui pourrait expliquer la disparition de l'enfant.

    Les parents de Tiphaine sont séparés eux depuis quatre ans et demi et entretiennent une relation difficile. Selon la Voix du Nord, Tiphaine a été élevée par sa grand-mère et par son père à Faches-Thumesnil. Mais depuis un an, Tiphaine vivait avec sa mère, selon un accord tacite entre les parents, explique-t-on de source policière. La mère de la fillette avait déjà la garde de l'aîné et a un troisième enfant avec son nouveau concubin.

    D'importants moyens ont été immédiatement mis en œuvre pour retrouver Tiphaine. Un portrait de la fillette a été diffusé localement, des équipes cynophiles ont ratissé le centre de Maubeuge et des plongeurs ont sondé la Sambre, en vain. Les recherches, suspendues au milieu de la nuit, ont repris au lever du jour pour s'achever vers midi.

    Tiphaine a les cheveux châtains coupés au carré et mesure 1,10 cm. Elle était habillée au moment de sa disparition d'un tee-shirt rose et chaussée de baskets rouges.

    Le Figaro - 19 juin 2009

  • Le Guide suprême de l'Iran Ali Khameini demande l'arrêt des manifestations

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    Une jeune Iranienne avec le portrait d'Ali Khamenei lors d'une manifestation pro-gouvernementale à l'université de Téhéran - 19 juin 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Le Guide suprême de l'Iran Ali Khamenei a réclamé vendredi la fin de manifestations sans précédent en 30 ans de République islamique, apportant son soutien à la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad.

    "Le bras de fer dans la rue est une erreur, je veux qu'il y soit mis fin", a dit le Guide, la plus haute autorité de l'Etat, avertissant qu'il "ne céderait pas à la rue".

    Dans sa première apparition en public après une semaine de colère populaire depuis la présidentielle du 12 juin, l'ayatollah Khamenei a exclu que toute fraude à grande échelle ait pu fausser le scrutin et a mis en garde l'opposition menée par le principal rival de M. Ahmadinejad, Mir Hossein Moussavi, contre l'"extrémisme" débouchant sur la violence.

    "Le peuple a choisi celui qu'il voulait", "le président a été élu par 24 millions de voix", a-t-il lancé, confirmant les résultats officiels du scrutin. Celui-ci est contesté par les trois candidats rivaux de M. Ahmadinejad qui ont parlé d'"irrégularités" et réclament une nouvelle élection.

    Pour lui, "l'élection a témoigné de la confiance du peuple dans le régime" islamique grâce à une participation exceptionnelle de 85%.

    Il a seulement réaffirmé que "tout doute sur les résultats devait être examiné par des moyens légaux". Le Conseil des gardiens de la Constitution doit rendre au plus tard dimanche un avis sur un possible nouveau comptage partiel.

    L'opposition n'avait pas immédiatement réagi au discours de l'ayatollah Khamenei.

    Les partisans de M. Moussavi avaient annulé pour la première fois depuis le début de leur mouvement une manifestation prévue vendredi à l'Université où l'ayatollah Ali Khamenei s'exprimait.

    Ils avaient prévu de descendre de nouveau samedi dans la rue, mais les autorités ont interdit ce nouveau rassemblement.

    "Aucune autorisation n'a été délivrée (...) J'espère que (...) que cette manifestation n'aura pas lieu", a déclaré le gouverneur de Téhéran Morteza Tamadone.

    A Bruxelles, les dirigeants de l'UE ont appelé Téhéran à laisser le peuple "se rassembler et s'exprimer pacifiquement et à s'abstenir d'utiliser la force contre les manifestations pacifiques", alors que le président Nicolas Sarközy appelait les dirigeants iraniens à "ne pas commettre l'irréparable".

    Depuis l'annonce samedi des résultats de la victoire du président Ahmadinejad, les partisans de M. Moussavi ont organisé d'imposantes manifestations quotidiennes dont l'une avait dégénéré lundi avec la mort de sept manifestants.

    Face à la colère, le pouvoir a multiplié les arrestations au sein du camp réformateur qui soutient M. Moussavi.

    Il a également limité le travail de la presse étrangère, lui interdisant notamment depuis mardi la couverture des manifestations "illégales" et d'autres événements. Vendredi, le discours de l'ayatollah Khamenei a été ouvert à la presse étrangère.

    Dans son long prêche devant des milliers de fidèles rassemblés à l'Université de Téhéran, dont M. Ahmadinejad, le guide suprême a aussi dénoncé les critiques des Occidentaux sur la victoire de cet ultraconservateur au premier tour (62,63%) face à M. Moussavi (33,75%), un conservateur modéré.

    Les pays occidentaux "ont montré leur vrai visage, en premier lieu le gouvernement britannique", a-t-il lancé, alors que la foule criait "A bas la Grande-Bretagne".

    AFP. 19 juin 2009