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  • Les trésors de la cour de Russie au XIXème siècle exposés au musée de l'Ermitage à Amsterdam

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    Une femme (voilée?) visite le nouveau bâtiment du musée - 18 juin 2009
    Le faste des tsars en plein coeur d'Amsterdam : le nouveau bâtiment de l'Ermitage, extension du musée éponyme de Saint-Pétersbourg, ouvrira vendredi avec une exposition sur la cour de Russie au XIXe siècle, en présence du président russe Dmitri Medvedev.
    L'Ermitage d'Amsterdam est désormais installé dans l'Amstelhof, un bâtiment du XVIIe siècle voisin de celui qu'il occupait depuis sa création en 2004. Sa superficie a été multipliée par dix pour atteindre près de 10.000 mètres carrés.

    "C'est un rêve qui devient réalité : la magnifique métamorphose d'un hospice en musée moderne du XXIe siècle", s'est réjouit jeudi le directeur de l'Ermitage d'Amsterdam, Ernst Veen, lors d'une conférence de presse dans le bâtiment rénové, aux lignes épurées et aux pièces spacieuses.

    Le musée, qui sera inauguré vendredi soir par le président russe Dmitri Medvedev et la reine Beatrix des Pays-Bas, répond à la volonté de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg de "rendre sa collection accessible à tous", explique à l'AFP son directeur, Michail Piotrovsky.

    "A cette fin, l'Ermitage a envoyé à l'étranger de nombreux "Spoutnik", comme des galeries et des centres de recherches, et collabore avec de nombreux musées. Mais celui d'Amsterdam est sans conteste une grande station spatiale", affirme-t-il.

    Il proposera jusqu'au 31 janvier 2010 une exposition sur les tsars, "A la cour de Russie. Palais et protocole au XIXe siècle", qui promet d'être l'une des plus grandes jamais réalisées aux Pays-Bas.

    Quelque 1.800 pièces, sélectionnées parmi les 300 millions d'objets du musée de Saint-Pétersbourg, retraceront l'histoire de "l'une des cours les plus flamboyantes de l'Europe du XIXe siècle", selon le musée, de Paul Ier à Nicolas II, exécuté par les bolcheviks en 1918.

    La vie officielle du palais et son strict protocole sont illustrés par un défilé de costumes de courtisans, alignés devant le tsar assis sur un trône d'or et de velours rouge orné d'un aigle à deux têtes, l'emblème de la dynastie des Romanov.

    Une aile du musée redonne vie aux bals fastueux qui animaient l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. D'élégantes robes de soie brodée pastel, aux longues traînes, sont présentées dans des vitrines rondes qui tournent au rythme d'un air de valse, sous les yeux des membres de la haute société dont les portraits ornent les murs.

    L'opulence des souverains russes apparaît aussi dans les toiles de maîtres hollandais, les vases de jaspe, de porphyre ou de lapis-lazuli, les tabatières et les bijoux de Fabergé, la porcelaine de Sèvres...

    L'Ermitage d'Amsterdam, qui prévoit de monter deux expositions par an, possède également une collection permanente sur l'histoire de l'Amstelhof et les relations entre les Pays-Bas et la Russie.

    "Saint-Pétersbourg a été fondée en 1703 par Pierre le Grand, sur le modèle d'Amsterdam où il avait séjourné en 1696", explique Ernst Veen. Les familles Orange-Nassau et Romanov étaient liées par le mariage du roi Guillaume II des Pays-Bas avec la fille de Paul Ier, Anne Paulowna.

    La rénovation de l'Amstelhof, entamée au printemps 2007, a coûté 40 millions d'euros, pris en charge par des partenaires publics et privés. L'ancien bâtiment, le Neerlandia, a été aménagé pour accueillir des ateliers pour enfants.

    Pour son premier week-end d'ouverture au public, l'Ermitage restera ouvert pendant 31 heures à partir de samedi 10H00 (08H00 GMT).

    AFP. 18 juin 2009

  • Des députés s'inquiètent, un peu tard, de la généralisation du port de la burqa...

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    Après Manuel Valls qui prend conscience qu’il est le seul Blanc à la brocante d’Evry, des députés s’inquiètent de la généralisation du port de la burqa dans leur circonscription...

    A Vénissieux, la troisième plus grande ville du Rhône, les niqabs, ces longs voiles noirs qui ne laissent apparaître que les yeux (comme des burqas afghanes, mais sans grillage) sont très en vogue.

    Le député (PCF) de cette circonscription, André Gerin, réclame un débat national. Et pas seulement parce qu’il s’est retrouvé incapable de marier une femme dont le futur époux refusait qu’elle dévoile son visage.

    Cinquante-sept autres députés (2 PCF, 7 PS, 43 UMP, 2 Nouveau Centre et 3 non-inscrits) ont signé la proposition de résolution qu’il vient de déposer à l’Assemblée nationale, et qui sera rendue publique demain.

    Ces politiciens , ont-ils simplement conscience qu’ils sont les premiers responsables de cette colonisation territoriale, culturelle et religieuse?
    Pour l’heure aucun d’entre eux n’a conclu qu’il fallait arrêter l’immigration. L’invasion va donc pouvoir continuer.

    Altermedia info. 17 juin 2009

     

    Le député André Gerin (PCF) a déposé une proposition de résolution afin de créer une commission d'enquête parlementaire sur le port, par certaines femmes musulmanes, de la burka ou du niqab - un voile qui les recouvre entièrement-, a-t-on appris de source parlementaire.

    Le texte, cosigné par 58 députés de toutes tendances politiques, en particulier de droite (3 PCF, 7 PS, 43 UMP, 2 NC, 3 NI), prévoit la mise en place d'une commission de 30 membres.

    Elle serait chargée de "définir des propositions afin de lutter contre ces méthodes qui constituent une atteinte aux libertés individuelles sur le territoire national".

    Si elle était créée, elle devrait rendre son rapport le 30 novembre au plus tard.

    "Nous sommes aujourd'hui confrontés, dans les quartiers de nos villes, au port par certaines femmes musulmanes de la burqa, voilant et enfermant intégralement le corps et la tête dans de véritables prisons ambulantes ou du niqab qui ne laisse apparaître que les yeux", écrit M. Gerin, député-maire de Vénissieux (Rhône), dans l'exposé des motifs du texte. Il juge cette "tenue vestimentaire dégradante".

    "La vision de ces femmes emprisonnées nous est déjà intolérable lorsqu'elle nous vient d'Iran, d'Afghanistan, d'Arabie Saoudite... Elle est totalement inacceptable sur le sol de la République française", considère M. Gerin.

    Outre André Gerin, le texte est signé notamment par Christian Bataille (PS), Patrick Beaudoin (UMP), Alain Benisti (UMP), Véronique Besse (NI, MPF), Jacques Desalangre (PCF), Nicolas Dupont-Aignan (NI), Jean-Pierre Kudeicha (PS), Pierre Lellouche (UMP), Maurice Leroy (NC), Lionnel Luca (UMP), Thierry Mariani (UMP), Jacques Myard (UMP).

    AFP. 17 juin 2009

    Ce qui est dégradant, c'est de laisser l'Islam envahir la France, terre chrétienne et laïque!

  • Véronique Courjault n'a que huit ans de prison pour l'assassinat de ses trois bébés, et elle pourra sortir bien plus tôt...

    Après un dernier regard à son mari et avoir touché la main d'une de ses soeurs, Véronique Courjault en larmes a quitté son box, condamnée jeudi par la cour d'assises d'Indre-et-Loire à huit ans d'emprisonnement pour des infanticides commis sur trois de ses nouveau-nés.

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    Après presque huit heures de délibéré, l'accusée, âgée de 41 ans, était restée impassible à l'énoncé du verdict, de même que son mari Jean-Louis, assis en face d'elle.

    Jugée pour "assassinats", elle encourait la réclusion criminelle à perpétuité... Mais elle pourrait sortir bien plus tôt, selon plusieurs avocats.

    "A l'évidence, c'est une décision d'espoir à partir du moment où une condamnation permet de calculer une libération en mois", a déclaré à la presse Me Marc Morin, conseil des parties civiles.

    Selon une des avocates de l'accusée, Me Hélène Delhommais, Véronique Courjault pourrait en effet être libérée assez rapidement. "Noël, c'est trop tôt, elle fera au moins un an de détention", a-t-elle dit à l'AFP.

    Au sortir de l'audience, Jean-Louis Courjault, le sourire aux lèvres, s'est réjoui d'une peine qui pour lui laisse entrevoir une prochaine sortie de prison et va "nous permettre de reconstruire, d'entrevoir le bout du tunnel".

    "Dans quelque temps, quelques mois, Véronique pourra retrouver ses enfants et ce sera le début du renouveau. Je suis sûr que ce sera de bons moments", a-t-il déclaré à la presse.

    "Je viens de l'annoncer le verdict à mes enfants et je peux vous assurer qu'il y a de la joie à la maison", a-t-il estimé.

    L'avocat général Philippe Varin avait requis la veille 10 ans de prison à l'encontre de l'accusée. "Ne diabolisez pas Véronique Courjault, mais n'en faites pas une icône non plus", avait-il demandé.

    Une seule certitude pour l'avocat général: il ne s'agissait "en aucun cas d'un déni de grossesse".

    "Cette femme a commis une faute, un crime, mais ce n'est pas un monstre", a lancé jeudi matin, la voix brisée par l'émotion, Me Henri Leclerc, l'un des défenseurs de Véronique Courjault.

    "Je voudrais qu'elle sorte, qu'est-ce que vous avez à craindre? Elle n'est pas dangereuse", a poursuivi Me Leclerc. "Il faut qu'elle se reconstruise avec ses enfants", a encore plaidé l'avocat, en faisant allusion à Jules et Nicolas, les deux fils du couple Courjault.

    "J'ai eu conscience d'être enceinte, cette conscience, je l'ai perdue à un moment. Pour moi, je n'attendais pas de bébé", a rappelé tout au long du procès Véronique Courjault.

    Elle a aussi reconnu à de nombreuses reprises que les faits étaient "monstrueux et inexplicables".

    "L'instruction m'a permis de prendre conscience de plein de choses, de me poser des question. Mais je n'ai toujours pas de réponse. J'espère en trouver", a-t-elle déclaré mardi, au septième jour d'un procès entamé le 9 juin.

    La découverte le 23 juillet 2006 par le mari de deux bébés dans le congélateur de leur maison à Séoul avait été le point de départ de ce fait divers qui a marqué les Français.

    Le couple a d'abord nié "être les parents", mais a ensuite été rapidement confondu par les tests ADN. Véronique Courjault a été incarcérée le 12 octobre 2006 à Orléans.

    Devant les enquêteurs elle a reconnu trois infanticides. Le premier sur un nouveau-né mis au monde clandestinement au cours de l'été 1999 en Charente-Maritime, les deux autres sur deux bébés nés en septembre 2002 et décembre 2003 à Séoul où son mari ingénieur travaillait pour une société américaine.

    AFP 18 juin 2009

    Une envie de vomir!

  • VIDEO Obama tue une mouche!

    http://www.dailymotion.com/video/x9ly2w_obama-tue-une-mouche_news

    Attirée par Obama, une mouche est venue l'importuner... le monde entier va-t-il admirer son sang-froid?

     

  • Iran: une élection démocratique

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    MOSCOU, 17 juin - RIA Novosti. La présidentielle du 12 juin dernier en Iran remportée par le président sortant Mahmoud Ahmadinejad a été absolument démocratique, a estimé mercredi lors d'une conférence de presse à RIA Novosti Pavel Zarifoulline, rédacteur en chef du portail analytique Geopolitika (Russie).

    " A titre d'observateur, j'ai participé à bien des élections, notamment en Biélorussie et en Moldavie, mais je n'ai vu nulle part d'élections aussi démocratiques qu'en Iran", a dit l'expert qui a suivi parmi les observateurs russes la dernière élection présidentielle en Iran.

    Et d'expliquer qu'au cours de la campagne électorale en Iran, les journaux d'opposition se vendaient librement, alors que la télévision locale transmettait les meetings de contestataires du régime en place.

    Selon M.Zarifoulline, l'ampleur des heurts éclatés dans la capitale iranienne à l'annonce samedi dernier de la réélection de Mahmoud Ahmadinejad a été excessivement "exagérée" par les médias occidentaux.

    "Les troubles étaient plutôt localisés et n'avaient principalement lieu que dans deux quartiers de Téhéran, alors que le reste de la capitale continuait à vivre tranquillement", a-t-il dit.

    Le calme régnait aussi dans les provinces iraniennes, ce qui s'explique, selon l'expert, par le fait que toute la province soutient Mahmoud Ahmadinejad, et c'est seulement dans la capitale que son principal rival Mir Hossein Moussavi a des positions solides.

    "Dans les régions du pays, on ne voyait que des portraits de Mahmoud Ahmadinejad, alors que ceux de Mir Hossein Moussavi étaient arrachés à peine accrochés", a indiqué M.Zarifoulline.

    Le président sortant Mahmoud Ahmadinejad a remporté l'élection présidentielle avec 62,63% des voix au 1er tour. Son principal rival Mir Hossein Moussavi a clamé sa victoire même avant l'annonce officielle des résultats du scrutin et a crié à la fraude.

    Les sympathisants de Mir Hossein Moussavi ont contesté la victoire du président sortant et sont descendus dans la rue. Des milliers de manifestants ont participé à des accrochages avec la police, en saccageant des magasins et en se livrant à d'autres excès.

    Le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a qualifié la réélection de M.Ahmadinejad de "grande fête", a concédé ensuite qu'un recomptage partiel des résultats sujets à caution pourrait être nécessaire.

  • Etes-vous plus Français que lui?

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    L'allocution du 17 juin 1940 du maréchal Pétain

    Allocution prononcée à la radio française le 17 juin 1940.


    Français!

    A l'appel de M. le président de la République, j'assume à partir d'aujourd'hui la direction du gouvernement de la France. Sûr de l'affection de notre admirable armée, qui lutte avec un héroïsme digne de ses longues traditions militaires contre un ennemi supérieur en nombre et en armes, sûr que par sa magnifique résistance elle a rempli son devoir vis-à-vis de nos alliés, sûr de l'appui des anciens combattants que j'ai eu la fierté de commander, sûr de la confiance du peuple tout entier, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur.
    En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés, qui, dans un dénuement extrême, sillonnent nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude. C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat.
    Je me suis adressé cette nuit à l'adversaire pour lui demander s'il est prêt à rechercher avec nous, entre soldats, après la lutte et dans l'honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités.
    Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n'écouter que leur foi dans le destin de la patrie.

  • Appel aux Français du Maréchal Pétain le 17 juin 1940

    Français! J'ai demandé à nos adversaires de mettre fin aux hostilités. Le gouvernement a désigné mercredi les plénipotentiaires chargé de recueillir leurs conditions.

    J'ai pris cette décision, dure au coeur d'un soldat, parce que la situation militaire l'imposait. Nous espérions résister sur la ligne de la Somme et de l'Aisne. Le général Weygand avait regroupé nos forces. Son seul nom présageait la victoire. Pourtant la ligne a cédé et la pression ennemie a constraint nos forces à la retraite.

    Dès le 13 juin, la demande d'armistice était inévitable. Cet échec vous a surpris. Vous souvenant de 1914 et de 1918, vous en cherchez les raisons. Je vais vous les dire.

     
    Le 1er mai 1917, nous avions encore 3 280 000 hommes aux armées, malgré trois ans de combats meurtriers. A la veille de la bataille actuelle, nous en avions 500 000 de moins. En mai 1918, nous avions 85 divisions britanniques: en mai 1940, il n'y en avait que 10. En 1918, nous avions avec nous les 58 divisions italiennes et les 42 divisions américaines.

    L'infériorité de notre matériel a été plus grande encore que celles de nos effectifs. L'aviation française a livré à un contre six ses combats. Moins forts qu'il y a vingt-deux ans, nous avions aussi moins d'amis. Trop peu d'enfants, trop peu d'armes, trop peu d'alliés: voilà notre défaite.

    Le Peuple français ne conteste pas ses échecs. Tous les peuples ont connu tour à tour des succès et des revers. C'est par la manière dont ils réagissent qu'ils se montrent faibles ou grands.

     
    Nous tirerons la leçon des batailles perdues. Depuis la victoire, l'esprit de jouissance l'a emporté sur l'esprit de sacrifice. On a revendiqué plus qu'on a servi. On a voulu épargner l'effort: on rencontre aujourd'hui le malheur. J'ai été avec vous dans les jours glorieux. Chef du gouvernement, je suis et resterai avec vous dans les jours sombres. Soyez à mes côtés. Le combat reste le même. Il s'agit de la France, de son sol, de ses fils.
    (Source: partisans. ifrance)
  • Airbus A330: la thèse de la dislocation en plein vol

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    La dérive de l'appareil arrive à Recife
    (Cliquez sur la photo)

    Les autopsies montrent que les corps ont subi de multiples fractures, ce qui corroborerait, selon un expert, la thèse de la dislocation en vol.

    L'enquête sur la disparition du vol AF 447 progresse. Les premiers résultats d'autopsie des corps repêchés montrent ainsi que les victimes présentent de multiples fractures aux jambes, aux hanches et aux bras. Selon un expert médico-légal brésilien, cité mercredi soir par Associated Press, ce constat appuie la thèse de la dislocation de l'appareil en vol. En effet, si l'appareil s'était désintégré seulement au contact de l'eau, les corps et les débris seraient plus gravement fragmentés. En octobre 1999, ­lorsqu'un Boeing d'Egypt Air s'était abîmé dans l'Atlantique (217 morts), les débris de l'appareil et les corps avaient été retrouvés brisés en mille morceaux. Dans le cas du vol AF 447, de larges morceaux de l'Airbus ont été récupérés en mer.

    L'absence de vêtements sur les victimes renforce également la thèse d'une dislocation en vol, puisque dans un tel cas de figure les vêtements sont arrachés par la violence du tourbillon.

    Curieusement, ces informations n'ont pas été communiquées mercedi par les autorités françaises qui ont affirmé que leur médecin, spécialiste des catastrophes aériennes, n'avait pas participé aux autopsies conduites à Recife. Mercredi matin, avant les révélations brésiliennes sur l'état des corps, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a en effet regretté de ne pas avoir été associé aux expertises. «Je ne suis pas content, expliquait Paul-Louis Arslanian, le directeur du BEA. J'espère que j'aurai une explication.» Quelques heures plus tard, un porte-parole du secrétariat à la Sécurité publique à Recife a répondu que les autorités locales n'avaient pas été informées de l'envoi par le BEA d'un expert.

    Malgré ce couac, la mobilisation franco-brésilienne est inédite : 1,2 million de km² ont été ratissés par six bateaux et dix avions brésiliens, deux navires et deux avions français. Dix-sept jours après le drame, l'ensemble des forces militaires présentes sur place ont récupéré en tout 50 corps et 400 pièces de l'Airbus.

    Le BEA a également été plus mesuré qu'Air France et Airbus au sujet des sondes Pitot de mesure de la vitesse de l'avion. Les deux groupes expliquent en effet d'une seule voix que rien ne permet aujourd'hui de lier la catastrophe à une défaillance de ces sondes. «Les derniers messages automatiques de défaillance envoyés aux systèmes de maintenance par l'avion sont pour l'essentiel liés à un tel problème», rappelle pour sa part Paul-Louis Arslanian.

     

    «Fleuron du CAC 40»

     

    Difficile d'interpréter le faible niveau d'information divulguée aujourd'hui par les autorités françaises. S'agit-il d'une réserve nécessaire au bon déroulement de l'enquête, ou d'un réel manque de preuve et de piste ? Il interpelle en tout cas les familles des victimes qui dénoncent un manque d'«humanité».

    De son côté, le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) en appelle à la transparence. «Toutes les causes doivent être établies, commente l'un de ses porte-parole. Nous sommes face à un fleuron du CAC 40 et un fleuron de l'industrie européenne. Il est certain que la notoriété des deux entreprises a un impact sur le fonctionnement du BEA, mais nous mettrons toute notre énergie pour connaître la vérité.»

    Le Figaro 18 juin 2009

  • Don Floriano Abrahamowitz donne une conférence à la Main d'Or

    Conférence-débat au Théâtre de la Main d'Or:

    "Croyants unis dans l'antisionisme"

    avec Don Floriano Abrahamowitz et d'autres personnalités

    jeudi 18 juin 2009 à 17h

    13 passage de la Main d'Or, Paris 75011

    métro Ledru-Rollin

     

     

    Réservation obligatoire

    plumenclume@orange.fr

    ou 06 83 35 54 35


  • Accord de défense "nucléarisé" avec les Emirats: Paris au premier rang en cas de conflit avec l'Iran

    Abu Dhabi sarközy accord de défense nucléarisé.jpg
    A Abu Dhabi le 26 mai 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en intégralité)

    Le Figaro révèle le contenu du nouvel accord de défense signé par Nicolas Sarközy avec les Émirats arabes unis. Un accord qui place Paris au premier rang en cas de conflit avec l'Iran.

    Le containment (l'«encerclement») de l'Iran a commencé. Alors que Téhéran n'a pas donné suite aux propositions de négociations faites par Washington, les grandes capitales se préparent désormais à tous les scénarios. À Tel Aviv, les pilotes de chasse de Tsahal participent depuis un an et demi à des entraînements simulant des frappes contre les installations nucléaires iraniennes. Les États-Unis consolident la ceinture dissuasive formée autour de l'Iran par leurs bases militaires dans la région : Qatar, Irak, Afghanistan, Koweït… Quant à la France, en inaugurant une nouvelle base militaire à Abu Dhabi le mois dernier, puis en signant un nouvel accord de défense avec les Émirats arabes unis, Nicolas Sarkozy l'a placée au premier rang d'un éventuel conflit avec l'Iran.

    Selon les clauses secrètes de l'accord renégocié entre Paris et Abu Dhabi, la France s'engage à utiliser tous les moyens militaires dont elle dispose pour défendre les Émirats arabes unis s'ils venaient à être agressés. Tous les moyens militaires, c'est-à-dire également l'arme nucléaire, s'il le faut.

    Le mot «nucléaire» en lui-même n'apparaît pas, bien sûr, dans le texte. «Ce serait contraire à la philosophie de la dissuasion, qui consiste à en dire le moins possible sur la doctrine d'emploi», explique au Figaro un diplomate qui a pu consulter l'accord. Mais les moyens militaires, s'ils sont déclenchés, devront être définis en commun par la France et les Émirats. Extrêmement contraignant, plus encore, selon ceux qui l'ont lu, que l'article 5 du traité de l'Atlantique Nord, qui engage les membres de l'Otan à se porter au secours - y compris par la force armée - d'un autre membre qui aurait été attaqué, le nouvel accord de défense n'offre pas une garantie nucléaire sans limite aux Émirats. Juste un petit parapluie, dont le manche, bien sûr, reste dans les mains françaises. Mais il fait franchir à la France un pas supplémentaire dans son alliance avec un petit pays qui se situe au cœur du nouvel arc stratégique définit par le livre blanc sur la défense en mai 2008.

    Mise à disposition de «notre dissuasion nucléaire»

    L'ancien accord, qui avait été signé en 1995 et devait bientôt expirer, évoquait lui aussi un engagement français au spectre très large en cas d'attaque contre les Émirats arabes unis. Mais le vieux texte, entièrement secret car relevant de la législature précédente, maintenait, selon le diplomate, la décision d'intervenir dans «une ambiguïté et une incertitude». Ce qui a changé depuis le 25 mai 2009, c'est que l'installation d'une base française à Abu Dhabi augmente de manière considérable le déclenchement automatique de l'accord bilatéral, puisqu'une attaque de l'Iran pourrait être considérée comme portant atteinte aux intérêts vitaux de Paris. Lesquels sont déterminés par le président de la République.

    Quelle différence, alors, avec les accords de défense qui lient Paris à de nombreux États africains, qui hébergent eux aussi des bases militaires françaises ? «En Afrique, nous ne sommes pas dans un environnement nucléarisé», commente le député Pierre Lellouche, représentant de la France en Afghanistan. «Les implications stratégiques de cet accord sont énormes. Cela veut dire qu'on met notre dissuasion nucléaire à la disposition des Émirats», affirme un officier proche du dossier.

    La base d'Abu Dhabi en elle-même n'est pas «nucléarisée». Mais la dissuasion française, toujours basée sur deux composantes, garde à sa disposition des SNLE, sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, qui patrouillent en permanence au fond des mers, ainsi que des avions de chasse pouvant se poser sur le porte-avions Charles-de-Gaulle avec des bombes nucléaires.

    Dans la région du Golfe, la perspective d'avoir un jour pour voisin un Iran nucléaire est considérée comme l'une des principales menaces. Pour y faire face, les Émirats arabes unis ont renforcé leur outil de dissuasion conventionnelle, afin de se doter d'une capacité de frappe en profondeur. En demandant à Nicolas Sarközy d'installer une base française à Abu Dhabi, ils cherchent également à diversifier leurs alliances, afin de ne plus dépendre uniquement de leur allié américain.

    Le Figaro - 16 juin 2009

  • Ahmadinejad accueilli chaleureusement en Russie

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    Le 16 juin 2009 à Ekaterinbourg

    Le président Mahmoud Ahmadinejad a été accueilli chaleureusement par son homologue russe Dmitri Medvedev à son arrivée au sommet de l'Organisation de Coopération de Shanghaï à Ekaterinbourg, en Russie.

     
    Le président iranien est arrivé mardi 16 juin dans la ville russe d'Ekaterinbourg (Oural) pour assister au sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

    Dimitri Medvedev a également félicité Mahmoud Ahmadinejad pour sa réélection et souhaité de nombreux autres succès à la nation iranienne.

    Le président russe a également espéré que les deux états renforceraient leurs relations bilatérales au cours du deuxième mandat du président iranien. Mahmoud Ahmadinejad devrait aborder les questions internationales et régionales aussi bien que les coopérations avec des membres de l'Organisation de Coopération de Shanghaï.

    L'Organisation de coopération de Shanghai est une organisation régionale qui comprend la Russie, la Chine, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizstan. L'Iran est présent en qualité d'observateur.

    Alter Info - 17 juin 2009

  • Iran: le président Obama se démarque de Sarközy

    Obama voit peu de différences entre Ahmadinejad et Moussavi.

    «Il est important de comprendre que la différence en terme de politique réelle entre les deux hommes n'est peut-être pas aussi grande qu'on l'a dit», a confié Barack Obama dans une interview à la chaîne CNBC. Quel que soit le dénouement de la crise, «nous allons avoir à traiter en Iran avec un régime qui, historiquement, est hostile aux Etats-Unis», a rappelé le président américain. Les Etats-Unis doivent empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique et «cela serait vrai avec quiconque sortirait vainqueur de cette élection», souligne Barack Obama qui, quelle que soit l'issue de la crise, tentera de renouer un dialogue direct et de mener une «diplomatie ferme» avec Téhéran.

      «C'est aux Iraniens qu'il appartient de décider. Nous n'allons pas nous en mêler. Mon approche c'est: attendons de voir», a conclu Barack Obama pour expliquer sa retenue à l'égard du mouvement de protestation de l'opposition iranienne. Cette position tranche avec celle exprimée mardi par Nicolas Sarközy.

     Sarközy avait estimé que «l'ampleur de la fraude» lors de la présidentielle en Iran était «proportionnelle à la violence de la réaction» lors des manifestations. «Ces élections sont une exécrable nouvelle. Le peuple iranien mérite autre chose», a-t-il poursuivi en se déclarant «préoccupé par la situation en Iran».

    Le Figaro - 17 juin 2009

  • Marc Machin rattrapé par ses "pulsions"...

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    Marc Machin sort de prison avec son avocat le 7 octobre 2008
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
     Libre et en attente de la révision de sa peine pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot, il doit être déféré mercredi au parquet de Paris pour avoir abusé d'une jeune femme dans le XXème arrondissement. «Une pulsion».
    C'est ainsi que Marc Machin, 27 ans, explique son geste. Il a reconnu mardi au cours de sa garde de vue l'agression sexuelle d'une jeune femme, le 5 juin 2009. Une pulsion étroitement liée, selon lui, à ses six années passées en prison, pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Il doit être déféré mercredi dans l'après-midi au parquet de Paris.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, Marc Machin aurait repéré la jeune femme, âgée d'une trentaine d'années, à une sortie de métro. Il l'aurait alors suivi -de « manière insistante » selon la victime- jusqu'à son hall d'immeuble, situé dans le XXème arrondissement de Paris. Là, il aurait tenté de filmer sa culotte avec son téléphone portable. Il l'aurait ensuite frappée plusieurs coups de poing au visage- lui cassant une dent, avant de commettre sur elle des attouchements sexuels. Alertés par les cris de la victime, des voisins mettent en déroute l'agresseur.

    Identifié par les caméras de la RATP

    Marc Machin se serait ensuite dirigé vers le métro Gambetta, où il a été filmé par les caméras de la RATP. Il est interpellé lundi vers les 15h30, non loin de son domicile du XVIIIème arrondissement. Au cours d'une perquisition dans son appartement, les policiers ont trouvé un pantalon avec des traces de sang. Des analyses sont actuellement en cours. Les examens médicaux pratiqués sur la jeune femme confirment qu'elle a subi des violences.

    «Maintenant, il n'y a plus qu'à rendre des comptes à la justice et à se faire soigner», a réagi mardi sur Europe 1 son père, qui se prénomme lui aussi Marc. «Mais je sais très bien qu'il ne se fera pas soigner puisqu'il ne l'a jamais été depuis sept ou huit ans». Le père a toutefois relevé qu'il ne fallait «pas faire la comparaison entre un homicide et de la prison pour rien et une agression sexuelle». «Ce sont des affaires complètement différentes», a-t-il mis en garde. Et ce dernier de préciser que son fils avait déjà commis deux agressions avant d'être incarcéré pour l'homicide du Pont de Neuilly, dont la révision du procès doit se tenir le 24 juin prochain.

    Le 7 octobre 2008, Marc Machin avait été libéré après les aveux de David Sagno, un SDF, qui affirmait avoir tué Marie-Agnès Bedot ainsi qu'une seconde femme sur le Pont de Neuilly-sur-Seine à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Un double homicide confirmé par la découverte de son ADN sur les deux scènes de crime.

    Le Figaro - 17 juin 2009

    Les expertises ADN sont-elles fiables?

  • VIDEO Vol AF 447 : le BEA ne peut donner encore aucune explication au crash

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafMBIk.html

    L'enquête sur les causes du crash de l'Airbus A330 entre Rio et Paris, le 1er juin, avance pas à pas. Ce mercredi, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a estimé qu'il se rapprochait «du but» mais n'a pas donné d'éléments concrets qui auraient pu permettre de comprendre les raisons du crash .

    «Compte tenu de tout le travail qui a été fait et de tout ce qu'on a, je pense que on se rapproche peut-être effectivement un peu du but», a confirmé Paul-Louis Arslanian, le directeur du BEA, chargé de l'enquête technique sur le crash de l'AF447, lors d'une conférence de presse à son siège au Bourget (Seine-Saint-Denis). «Le but c'est de comprendre ce qui s'est passé», a-t-il ajouté.

    17 juin 2009

     

     

  • Rama Yade en fait trop pour ses maîtres...

    Ambaade de france à Téhéran 15 juin 09.jpg
    L'ambassade de France le 15 juin 2009
    (Cliquez sur la photo)
    La secrétaire d'État chargée des droits de l'homme Rama Yade fait part de son inquiétude. "Nous sommes très préoccupés par la situation sur le terrain" face au "sentiment d'une peur qui saisit le régime", a-t-elle souligné, mercredi 17 juin, sur France Info.

    Pour illustrer sa préoccupation, Rama Yade a annoncé que l'ambassade de France à Téhéran avait même été "attaquée de l'extérieur par des manifestants". Contactée par lepoint.fr, l'ambassade de France précise : "La ministre a deux jours de retard ! Lundi, en début d'après-midi, 30 à 40 Iraniens ont juste lancé des oeufs et des tomates contre les murs ! Les Iraniens ne sont pas méchants." Aucun sentiment de peur ne semble régner au sein du personnel. La manifestation de lundi devant l'ambassade a été organisée pour protester contre les prises de position de la France. Dans la foulée, l'ambassadeur iranien à Paris a été convoqué au ministère des Affaires étrangères...
    Le Point - 17 juin 2009

  • L'Iran accuse les responsables et médias occidentaux d'être les porte-parole des émeutiers

    Le ministère iranien des Affaires étrangères a accusé mercredi des responsables et des médias occidentaux d'être les porte-parole des "émeutiers" et a averti que ces "ennemis" seraient mis "échec et mat", selon un communiqué cité par l'agence de presse Isna.

      Ce communiqué vient "en réaction aux commentaires d'ingérence de certains responsables et médias occidentaux", selon son titre.

    "Certains pays, dans une réaction déplacée, hâtive et inconvenante envers les manifestations illégales, ont soutenu ces dernières contrairement aux principes et règles démocratiques et sont devenus les porte-parole du mouvement des émeutiers, et ternissent ainsi l'image lumineuse de la République islamique", dit le texte.

    Des pays occidentaux, dont notamment la France et la Grande-Bretagne, ont mis en cause la régularité du scrutin du 12 juin qui a vu la réélection avec un score important du président Mahmoud Ahmadinejad. Ce résultat a été dénoncé par ses adversaires et a entraîné des manifestations massives.

     Les autorités recommandent à ces pays et médias occidentaux "de changer leur approche incorrecte envers les événements iraniens parce que les joueurs d'échec surveilleront leur comportement et au moment approprié, et sans aucun doute, les ennemis de l'unité nationale iranienne seront mis échec et mat".
    AFP. 17 juin 2009
  • Michelin supprime 1093 postes en France et ferme une usine dans le nord

    Carte usines Michelin France.jpg
    Entrée du groupe Michelin Clermont-ferrand.jpg
    Entrée du siège à Clermond-Ferrand
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Le groupe de pneumatiques Michelin a annoncé mercredi à Clermont-Ferrand un plan de réorganisation prévoyant 1.093 suppressions de postes dès 2010 et la fermeture d'une usine près de Lille, promettant toutefois qu'il n'y aurait "aucun licenciement", ce dont doutent les syndicats.

    Les salariés de trois sites sont concernés par ces suppressions de postes : Tours (340 postes sur 1.300), Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire, 477 postes sur 1.400) et Noyelles-les-Seclin (Nord, 276 postes), près de Lille, qui va fermer, a précisé à l'AFP une porte-parole du groupe.

    Parmi les salariés concernés, 495 bénéficieront de mesures de retraite anticipée et 598 d'une "mobilité facilitée à l'intérieur du groupe", selon la direction.

    A Noyelles-les-Seclin, seulement 12 personnes se verront proposer un départ à la retraite, les autres étant invitées à occuper un poste sur le site des Gravanches à Clermont-Ferrand, où sera "regroupée l'activité des pneus très haut de gamme", a déclaré à l'AFP le directeur industriel Europe, Thierry Chiche.

     

    "Nous sommes dans une logique de renforcement en France et nous voulons continuer à produire face à une concurrence très agressive", a ajouté ce responsable, précisant que le plan visait à spécialiser les sites de Montceau (génie civil) où Michelin investit 50 M d'euros et Tours (poids lourds) où il investit 15 M d'euros.

    Cette réorganisation se fera "avec zéro licenciement", a martelé la direction.

    Les suppressions de poste ne concernent pas Clermont-Ferrand, siège du groupe, où travaillent 11.800 personnes sur 25.000 en France.

    Michelin a également fait état d'un projet d'investissements de "plus de 100 millions d'euros" dans son centre mondial de recherches et développement, situé dans la capitale auvergnate.

    Le groupe prévoit parallèlement un "plan de départs volontaires dans toute la France sur trois ans pour 1.800 salariés", tout en envisageant "d'embaucher environ 500 personnes par an dans les trois années à venir".

    La fermeture de l'usine près de Lille est programmée pour mi-2010 selon la CGT, qui craint des licenciements malgré les promesses du groupe.

    "A chaque fois qu'il y a eu des plans sociaux chez Michelin, il y a toujours eu des licenciements à la clé", a souligné Michel Chevalier, délégué syndical central CGT (1er syndicat), jugeant "peu probable que tous les gens du Nord viennent travailler à Clermont".

    Au sujet du plan de départs volontaires, M. Chevalier a estimé que "les gens seraient déçus car beaucoup attendent des mesures de retraite anticipée et ce sera en fait du temps partiel".

    La CFDT (2e syndicat) a pour sa part assuré que la fermeture de Lille constituait "une grosse surprise", se disant particulièrement "inquiète" pour les salariés de ce "bassin d'emploi délicat".

    Pour Sud, "Michelin n'arrête pas de souffler le chaud et le froid et doit arrêter de jouer avec l'angoisse des salariés".

    "Michel Rollier (patron du groupe) nous avait promis encore mi-mai qu'il n'y avait pas de plan social prévu et nous annonce un mois plus tard la fermeture d'une usine", a fustigé Zakir Ali Manjee, responsable de Sud.

    "L'entreprise fait des bénéfices de trois milliards d'euros en cinq ans, c'est de la démesure totale, les salariés, a-t-il ajouté, n'ont pas à payer", a-t-il ajouté.

    AFP. 17 juin 2009

     

  • Véronique Courjault: "j'ai tué mes enfants"

    L'avocat général de la cour d'assises d'Indre-et-Loire a requis mercredi une peine de dix ans d'emprisonnement pour Véronique Courjault, accusée de trois infanticides. Véronique Courjault, 41 ans, est jugée depuis le 9 juin pour "assassinats", après avoir avoué les infanticides de deux bébés nés en 2002 et 2003 alors qu'elle et son mari Jean-Louis vivaient à Séoul, et celui d'un nouveau-né mis au monde clandestinement à l'été 1999 à Villeneuve-la-Comtesse, en Charente-Maritime.

    RTL.fr - 17 juin 2009

    "J'ai tué mes enfants", a lâché, des larmes dans la voix, Véronique Courjault mercredi, au septième et avant-dernier jour de son procès devant les assises d'Indre-et-Loire où elle est jugée pour trois infanticides.

      "L'instruction m'a permis de prendre conscience de plein de choses, de me poser des questions. Mais je n'ai toujours pas de réponse. J'espère en trouver", a déclaré à la cour l'accusée, une nouvelle fois interrogée par le président Georges Domergue.

    Répondant à une question d'un de ses conseils, Me Nathalie Senyk, sur le regard qu'elle porte aujourd'hui sur les faits, l'accusée réfléchit et lance, la voix brisée par l'émotion: "J'ai tué mes enfants".

    Le président lui demande alors si elle aurait pu commettre d'autres infanticides si elle n'avait pas subi une hystérectomie en 2003, après la cinquième grossesse. Véronique Courjault répond: "Oui, c'est possible".

    C'est en regardant une émission sur le déni de grossesse et le témoignage d'une mère tenant dans ses bras l'enfant dont elle avait essayé de se débarrasser que l'accusée dit avoir pris conscience de ce qu'elle avait fait, que ces bébés "auraient pu grandir".

    "J'ai eu conscience d'être enceinte, cette conscience je l'ai perdue à un moment. Pour moi, je n'attendais pas de bébés", a rappelé l'accusée.

    Puis elle se tourne vers sa mère qui lui a toujours reproché de "trop s'écouter" et dit: "Je pense que je ne me suis pas écoutée". Un peu plus tard, elle ajoute: "Le problème de la parole, c'est important. Si nous avions parlé plus de tout ensemble (avec son mari, NDLR), ça ne serait peut-être pas arrivé".

    Pour Jean-Louis Courjault, qui se dit toujours amoureux de sa femme, "il est évident que les gestes de Véronique ne sont absolument pas calculés". Il parle d'une "grande détresse ne pouvant s'exprimer".

    "Pour moi, il s'agit d'une maladie. Véronique a de gros problèmes. On va les résoudre. Je n'ai aucun doute sur son potentiel en tant qu'épouse, que mère. Il faut libérer ce potentiel". "Sinon, ce serait faire une croix sur les 20 ans passés ensemble", dit-il en regardant son épouse dans le box qui lui renvoie son sourire.

    Les débats se poursuivaient avec les plaidoiries des parties civiles, puis le réquisitoire de l'avocat général. Jugée pour "assassinats", Véronique Courjault encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu jeudi en soirée.

    AFP. 17 juin 2009

     

  • "On a vécu une vraie histoire d'amour avec la famille Cohn-Bendit"

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    Roger et Camille Kauffmann à Moissac

    Erich COHN-BENDIT, avocat de gauche juif et antinazi, fuit l’Allemagne avec son épouse Herta, alors étudiante en droit, en 1933, au lendemain de l’incendie du Reichstag. Le couple quitte Berlin et s’installe à Paris, où naîtra Jean-Gabriel, surnommé Gaby ou Gabriel, en 1936. Mais au début de la guerre, Erich, qui fréquente les milieux intellectuels de gauche parisiens, est placé dans un camp de prisonniers politiques en Bretagne.

    Il s’en échappe et rejoint à pied Montauban, où sa femme et son fils se sont réfugiés en 1940. Dans le sud-ouest de la France, où est né Daniel en 1945, « le Parisien » et « Aujourd’hui en France » ont retrouvé les témoins de l’époque, la famille qui a hébergé les Cohn-Bendit et le prêtre qui délivrait aux juifs des certificats de catholicisme.

    En 1941, dans la petite ville de Moissac (Tarn-et-Garonne), les destins des Cohn-Bendit et des Kauffmann se sont mêlés. Camille Kauffmann, née Lassence, avait tout juste 20 ans, et c’est dans sa famille que les parents de Dany le Rouge ont trouvé refuge.
    Aujourd’hui âgée de 88 ans, Camille Kauffmann, derrière des lunettes en verre fumé, se souvient de cette époque avec émotion. « On a vécu une vraie histoire d’amour avec la famille Cohn-Bendit », lâche-t-elle. Tout commence par une proposition du réseau des Eclaireurs israélites de France faite à ses parents. « Monsieur Simon, le directeur du centre, a dit à ma mère : Voulez-vous garder un petit garçon de 5 ans ?

     

    Elle a répondu sans hésiter : Oui, c’est d’accord . » L’enfant et ses parents arrivent quelques jours plus tard. « Je les ai vus la première fois au siège des Eclaireurs israélites de France. La dame était blonde, de taille moyenne, et parlait bien le français. On l’appelait Tricotie, car elle avait toujours un tricot dans son sac. Le papa, plus discret, fatigué, s’exprimait en allemand. » Le petit Gaby Cohn-Bendit s’installe donc dans la famille de Camille, sous le faux nom de Jean Collet. « Quand j’allais le chercher à la sortie de l’école, je disais que c’était mon neveu », raconte la vieille femme qui se remémore aussi des risques qu’ils prenaient. « Comme il était blond, Gaby passait pour un petit aryen, on l’envoyait jouer aux billes devant la Kommandantur, à Moissac, et au retour, avec sa maîtrise de la langue allemande, il nous traduisait ce qu’ils avaient dit! »

    « Dany, le portrait de Tricotie, sa maman »

    Les parents Cohn-Bendit emménagent sous le nom de Delpioux dans la grande maison de trois étages au 18, quai du Port, sur les bords du Tarn. La bâtisse appartient alors aux Eclaireurs israélites de France. « Dans la journée, la maman exerçait la profession d’intendante auprès des autres réfugiés. Elle réglait les problèmes pratiques des uns et des autres », se souvient Roger Kauffmann, le mari de Camille, lui aussi résistant à Moissac. « Le papa, Erich, ne disait presque rien. Il préférait rester dans son coin, tout seul, comme s’il ne se remettait pas des épreuves », ajoute Camille.


    Dany naîtra quelques années plus tard, le 4 avril 1945, dans la ville voisine de Montauban, mais l’histoire des Kauffmann l’a lui aussi profondément marqué. « Ces gens ont été d’un courage extraordinaire, nous a-t-il confié. Ils ont sauvé mes parents et mon frère au péril de leur vie. » Camille, entre deux bouffées de cigarette, se souvient d’ailleurs du jour où Dany est venu leur rendre visite, en 1999 : « C’était pour une précédente élection européenne. Il était venu à Moissac pour rencontrer les agriculteurs. Lorsque je l’ai eu en face de moi, blond et vif d’esprit, j’ai vu ressurgir le portrait tout craché de sa maman Tricotie. » La vieille femme n’a pas oublié les mots prononcés ce jour-là par Daniel Cohn-Bendit : « On ne vous a jamais oubliés, vous êtes irremplaçables dans mon coeur. »

    Le parisien - 16 juin 2009