Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • VIDEO Sarközy hué au Gabon...

    http://www.dailymotion.com/video/x9lktp_sarkozy-hue-aux-obseques-domar-bong_news

    Le président  Nicolas Sarközy a été hué par plusieurs dizaines de Gabonais à son arrivée au palais présidentiel de Libreville pour assister aux obsèques du chef de l'Etat gabonais Omar Bongo Ondimba. Une cinquantaine de personnes ont même pris verbalement à partie Nicolas Sarkozy, lui lançant : "On ne veut plus de vous, partez !"

    Selon le récit de l'envoyé spécial d'Europe 1, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy sont arrivés au palais présidentiel dans la même voiture. Jacques Chirac, sorti le premier de la voiture, par la portière gauche, est accueilli par quelques applaudissements timides, dont Nicolas Sarkozy, sorti quelques instants plus tard par la portière droite, n'a pas bénéficié. Pour l'actuel président, ce sont des cris et des sifflets qui sont au rendez-vous :

    Le comité d'accueil était composé d'une quinzaine de jeunes du PDG, le parti présidentiel gabonais, dont certains étaient éméchés, selon l'envoyé spécial d'Europe 1. "La France est ingrate. Bois, pétrole, manganèse, on vous a tout donné. La France, si elle est ce qu'elle est, c'est grâce au Gabon, on ne veut plus de tout ça", a expliqué, sous couvert de l'anonymat, un de ceux qui s'en sont pris à Nicolas Sarkozy.

    Nicolas Sarkozy, après la cérémonie, a cherché à minimiser l'incident, affirmant que cris et sifflets étaient "plutôt adressées aux médias", en référence aux imprécisions qui ont entouré l'annonce du décès d'Omar Bongo."Les gens sont assez remontés [...]. Vous savez les dégâts qu'a fait l'annonce prématurée du décès et un certain nombre de commentaires", a soutenu le président.

    Le président français a modérément apprécié l'accueil qui lui a été réservé. Il a décidé d'écourter sa visite à Libreville. Une fois la cérémonie religieuse terminée, il reprendra son avion sans assister au défilé militaire comme il était initialement prévu.

    Omar Bongo Ondimba, dont le décès a été officiellement annoncé le 8 juin après 41 ans passés à la tête du Gabon, était considéré comme le dernier "dinosaure" de la "Françafrique", cette relation ambiguë entre Paris et ses ex-colonies.

    Europe 1 - 16 juin 2009

  • Une vaste campagne d'intoxication menée par les réseaux américano-sionistes

    Jeune femme soutient Ahmadinejad.jpg
    Une jeune Iranienne défend le président réélu 

    Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté aujourd’hui à Téhéran en réponse aux divers rassemblements orchestrés par les réseaux de communication américains très hostiles à la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad.

     

    La presse étrangère, soupçonnée à juste titre de collaborer avec les services de renseignements américains et qui fait l’objet de nouvelles restrictions à son activité depuis aujourd’hui, n’a pas été autorisée à couvrir la manifestation.

    AMI-France - 16 juin 2009

     

     

  • L'arrogance occidentale

    Ahma Christian Bouchet edito.jpg
    L’onde de choc de la réélection de Mahmoud Ahmadinejad a été ressentie dans toute l’Europe et bien sûr aux Etats-Unis. Et pour cause !

    Le candidat qui portait les espoirs de Washington, Tel Aviv, Paris, Berlin et Londres, Mir Hossein Moussavi , a été battu à plate couture par la figure emblématique de l’axe du mal le président Mahmoud Ahmadinejad. Et c’est le cauchemar qui continue pour les pays occidentaux qui croyaient avoir trouvé le dirigeant iranien qui leur permettrait de faire rentrer ce pays dans le concert des nations asservies au Nouvel ordre mondial et de neutraliser une position géopolitique de la plus haute importance.

    Avec un score sans appel de 62,63% des suffrages exprimés Mahmoud Ahmadinejad a balayé son rival qui n’a recueilli que 33,75% des voix. La surprise a été de taille car le conditionnement médiatique était tel que la victoire de Moussavi était considérée comme quasiment acquise avant même que le peuple iranien n’aille aux urnes.

    Cela étant, il y a plusieurs choses à retenir de cette élection.

    Tout d’abord que le peuple iranien ne prête pas son oreille à ce qui se dit dans les cénacles occidentaux. Le fait est que, comme l’a relevé le chroniqueur d’al-Watan, Hassan Moali , « bon ou mauvais, populiste ou agressif, Ahmadinejad a eu largement les faveurs de son peuple qui a trouvé en lui l’homme qui entend restituer la grandeur de l’antique Perse. La vision de l’Occident selon laquelle Ahmadinejad incarnait le parfait provocateur qui s’amuse à réduire jusqu’à la caricature le fameux « holocauste » et qui s’accroche à son droit de développer l’industrie nucléaire, est perçue différemment à Téhéran. Dans son pays, et cette présidentielle l’a prouvé, Ahmadinejad est élevé au rang de héros national qui tient tête aux puissants de ce monde, même sous embargo. »

    Ensuite, il n’est pas inutile de se pencher sur le choix de l’Occident, aussi hypocrite qu’étonnant. Comme l’a soulignée Zeina el-Tibi, Présidente de l’observatoire d’études géopolitiques de Paris et codirectrice de la revue Études géopolitiques : « Moussavi n’était pas un personnage plus « recommandable » qu’Ahmadinejad. Il ne faut pas oublier qu’il a été Premier ministre sous Khomeiny et l’un des jusqu’au-boutistes de la guerre contre l’Irak. En plus, c’est sous son gouvernement que la terreur et la répression ont été les plus dures. » Cela les grands médias l’avaient soudain volontairement oublié pour lui donner l’image d’un Obama ou d’un Kennedy iranien…

    Enfin, on ne peut qu’être choqué par l’arrogance occidentale dont les dirigeants qui n’ont que le mot de démocratie à la bouche, contestent le suffrage populaire dès qu’ils ne confirme pas leurs options. Quand le vice-président américain, Joe Biden, déclare « Vu la façon dont ils répriment la liberté d'expression, la façon dont ils répriment la foule, la manière dont les gens sont traités, il y a de vrais doutes sur la légitimité de la réélection du président Ahmadinejad », quand le représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan, Pierre Lellouche, exprime ses « doutes » sur la validité de la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, quand les Pays-Bas « sont certains que la présidentielle a été influencée » , etc., on ne peut que s’interroger sur ce qu’aurait pensé les opinions française ou américaine si des pays du Tiers Monde avaient émis les mêmes doutes sur l’élection de Nicolas Sarkozy ou de Barack Obama, pourtant aussi démocratiques et aussi incontestables que celle de Mahmoud Ahmadinejad.

    Mais il est vrai que comme l’écrivait Pascal : « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà »...

    Cela étant écrit, ne cachons pas notre joie. La victoire de Mahmoud Ahmadinejad, c’est aussi d’une certaine mesure notre victoire, celle des mal-pensants et celle des résistants…
    Editorial de Christian Bouchet - 15 juin 2009
    VOXNR. COM

  • "Une exécrable nouvelle"!

    Iran sarközy fraude.jpg
    Porte-parole du N.OM.

    Nicolas Sarközy a dénoncé "l'ampleur de la fraude" lors de la présidentielle en Iran et estimé proportionnelle la "violence de la réaction" lors des manifestations au cours desquelles sept civils ont été tués après la réélection de Mahmoud Ahmadinejad.

    "L'ampleur de la fraude est proportionnelle à la violence de la réaction", a déclaré M. Sarkozy à des journalistes à Libreville en marge des obsèques du président gabonais Omar Bongo Ondimba.

    "Ces élections sont une exécrable nouvelle. Le peuple iranien mérite autre chose", a-t-il poursuivi en se déclarant "préoccupé par la situation en Iran".

    Les partisans de Mir Hossein Moussavi, principal rival du président ultraconservateur, contestent la réélection de M. Ahmadinejad le 12 juin avec 63% des voix et manifestent depuis à Téhéran.

    "C'est un drame, mais ce n'est pas que négatif d'avoir "un vrai mouvement d'opinion qui essaye de se décadenasser", a encore dit le président.

    AFP. 16 juin 2009

     

  • Manifestations de deux camps à Téhéran

    Ahmamadinejad ses partisans le 16 juin O09.jpg
    Manifestation en faveur du président réélu le 16 juin 2009 à Téhéran
    Ahmadinejad le 16 juin à Ekaterinbourg.jpg
    Le président Ahmadinejad en Russie comme prévu, à Ekaterinbourg, le 16 juin 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Les partisans de Mahmoud Ahmadinejad ont manifesté mardi à Téhéran et ceux de son principal rival, Mir Hossein Moussavi, se rassemblaient de leur côté, en dépit d'un appel de leur leader à rester chez eux pour éviter toute violence après la mort la veille de sept civils.

    "La correspondante de la chaîne de télévision Homa Lezgi, qui était sur place a vu des partisans de M. Moussavi se rassembler (...) et ils se sont dirigés vers le nord en direction de la place Vanak", a rapporté le site internet de la chaîne iranienne d'Etat PressTv.

    Alors que l'Iran connaît un déferlement de colère populaire sans précédent depuis la révolution islamique de 1979, les autorités ont interdit toute couverture par la presse étrangère des événements en cours.

    Même la couverture de la manifestation du camp du président ultraconservateur était très difficile.

    Les autorités iraniennes ont interdit à compter de mardi à la presse étrangère de couvrir, outre les manifestations illégales, tout événement ne se trouvant pas au programme du ministère de la Culture et de la guidance islamique.

    La télévision d'Etat a montré les images de plusieurs milliers de personnes au moins qui défilaient dans le centre-ville à l'occasion de la manifestation présentée comme "marche d'unification".

    "Le Conseil de coordination de la propagande islamique, un organe officiel de la République islamique dépendant du guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei, lequel avait salué le résultat du scrutin présidentiel comme une "vraie fête", avait demandé "à toutes les couches de la société de participer à cette manifestation".

    Cet organe organise toute les manifestations officielles du régime islamique. En 1999, lors des émeutes étudiantes, il avait appelé à une grande manifestation qui avait mis un terme au mouvement en le réprimant violemment.

    Le camp de Mir Hossein Moussavi avait lui aussi appelé à une manifestation, une heure après celle du pouvoir, que la presse étrangère n'était pas non plus autorisée à couvrir.

    Mais Mir Hossein Moussavi, dont les partisans ont défié par centaines de milliers lundi une interdiction de défiler dans la rue, a appelé les contestataires à renoncer à y participer pour "éviter le piège des confrontations planifiées", selon son conseiller Abolfazl Fateh.

    La veille, sept civils avaient été tués, selon la radio officielle Radio Payam, après s'en être pris à une base de la milice islamique du bassidj, particulièrement haïe par certains manifestants.

    M. Moussavi avait été le premier à contester les résultats le créditant de seulement 34%, malgré une participation historique de 85% des électeurs censée lui bénéficier, et à saisir le Conseil des gardiens de la Constitution.

    Ce Conseil, dont les membres sont nommés directement et indirectement par le guide suprême, et qui est chargé de valider le résultat des élections et d'examiner les plaintes, s'est dit prêt à recompter les "bulletins de vote dans les urnes sujettes à contestation de la part des candidats".

    "S'il s'avère que des irrégularités comme l'achat de voix ou l'utilisation de fausses cartes d'électeurs ont été commises, le Conseil des gardiens de la Constitution ordonnera un nouveau décompte des voix", a dit son porte-parole Abbas Ali Kadkhodaï.

    La contestation, très forte à Téhéran, théâtre d'émeutes samedi et de manifestations violentes dimanche, a aussi gagné des villes de province, en particulier Machhad, Ispahan, Shiraz, selon des témoins et des médias.

    Deux importants responsables réformateurs proches de l'ancien président Mohammad Khatami, Saïd Hajarian et Mohammad Ali Abtahi, ont par ailleurs été arrêtés dans la nuit de lundi à mardi, selon un responsable réformateur.

    L'ampleur de la mobilisation contre la réélection de M. Ahmadinejad, et les violences qui l'ont suivie, commencent à fissurer l'unité du pouvoir.

    Mardi matin, le président du Parlement Ali Larijani, un personnage des plus influents du camp conservateur, a tenu le ministre de l'Intérieur Sadegh Mahsouli pour responsable d'attaques contre des étudiants et des habitants d'une cité du nord de Téhéran dimanche.

    En visite en Russie, le président Ahmadinejad n'a pas soufflé mot sur la crise en Iran tandis que de nombreuses voix à l'étranger se sont élevées contre les violences.

    Rome a évoqué des "morts inacceptables", Bruxelles s'est dit "très préoccupée" alors que Londres a appelé Téhéran à la retenue.

    Le chargé d'affaires tchèque a été convoqué mardi au ministère iranien des Affaires étrangères qui a protesté contre la réaction de l'Union européenne aux violences post-électorales qui se poursuivent depuis samedi à Téhéran, a rapporté la télévision d'Etat.

    "Ni l'Union européenne ni aucun autre pays n'est en position d'avoir le droit de s'ingérer et de faire des remarques grossières à l'encontre de l'Iran, particulièrement à propos de notre élection glorieuse", a dit le ministère des Affaires étrangères à Josef Havlas.

    AFP. 16 juin 2009

  • Iran: un sondage pré-électoral montrait un fort soutien...

    Une enquête réalisée par des ONG américaines aurait prédit la victoire de Mahmoud Ahmadinejad.

     Trois semaines avant l'élection présidentielle du 12 juin, cette étude révélait que 34 % des Iraniens se disaient prêts à voter pour Mahmoud Ahmadinejad tandis que 14 % soutenaient la candidature de son rival, Mir Hossein Moussavi.

    Le Monde - 15 juin 2009

  • Le président du Sénat Gérard Larcher accusé de concussion

    larcher_gerard86034e.jpg
    Franc-Maçon
    Le président du Sénat et maire de Rambouillet, Gérard Larcher (UMP), a-t-il fauté ? C'est ce qu'affirme son principal opposant à Rambouillet, le conseiller municipal de gauche Jean-Luc Trotignon, qui a déposé plainte pour «concussion», lundi 15 juin au matin, devant le procureur de Versailles.
     L'élu local reproche au deuxième personnage de l'Etat de ne pas avoir plafonné ses indemnités de maire et de sénateur réunies, comme l'impose une loi de 1992 sur le cumul des mandats.
     
    Selon les calculs du conseiller, Gérard Larcher a indûment perçu près de 13.000 euros d'indemnités entre octobre 2007 et décembre dernier.
    Le président du Sénat avait été élu à la tête de la Haute Assemblée sur un programme de transparence et de moralité républicaine.
    Source: Mediapart - 15 juin 2009

     

     

  • Ce qu'écrit le site Mediapart sur l'affaire du cap Nègre

    En août 2008, Nicolas Sarközy s'était invité à une AG des copropriétaires du cap Nègre (Var) pour appuyer la position de sa belle-famille, les Bruni-Tedeschi, lesquels possèdent une splendide résidence dans cette commune du Lavandou.

    Requis par le président pour s'occuper de cette affaire du plus haut intérêt, le préfet du Var avait soutenu mordicus l'intervention des Bruni-Tedeschi.

    Mais, presque un an plus tard, ce dossier de tout-à-l'égout n'est toujours pas réglé. Et le préfet en question, Jacques Laisné, vient d'être muté par un décret signé Nicolas Sarkozy. Sans autre raison apparente et sans nouvelle affectation.

    Mediapart - 15 juin 2009

    Un "fantasme", vraiment? Disons une curieuse coïncidence...

  • Le tout-à-l'égout des Bruni-Tedeschi et la mutation du préfet du Var...

    Cap Nègre, maison des Bruni-Tedeschi.jpg
    Le Cap Nègre et la propriété des Bruni-Tedeschi
    (Cliquez sur la photo pour la voir en intégralité)

    Le ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a assuré lundi que la mutation du préfet du Var n'était "en rien une sanction", qualifiant de "fantasmes" les affirmations du site Mediapart selon lesquelles son départ était lié au problème de tout-à-l'égout de la belle-famille de Nicolas Sarközy au Cap Nègre.

    Le prochain départ de Jacques Laisné, dont le remplaçant a été annoncé au conseil des ministres du 3 juin, "n'est en rien une sanction", a affirmé le ministre sur France Info.

    "M. Laisné retourne dans son corps d'origine, c'est-à-dire à la Cour des Comptes, après avoir exercé plusieurs postes préfectoraux. Et je crois savoir que de là, son corps d'origine le destine à un autre poste", a-t-elle assuré.

    Quant aux affirmations de Mediapart, "c'est du fantasme", a ajouté Mme Alliot-Marie.

    Le site écrit que le dossier de tout-à-l'égout dans la propriété du Lavandou des Bruni-Tedeschi "n'est toujours pas réglé" et que M. Laisné "vient d'être muté par un décret signé Nicolas Sarkozy. Sans autre raison apparente et sans nouvelle affectation".

    Interrogé par l'AFP, le service de communication de la préfecture du Var a indiqué que l'ancien préfet ne souhaitait pas s'exprimer sur sa mutation.

     "Nous avons travaillé ensemble, la mairie, les services de l'Etat et l'association des copropriétaires pour essayer de trouver une solution à la réalisation du tout-à-l'égout au Cap Nègre", a par ailleurs affirmé la préfecture du Var.
    AFP. 15 juin 2009
  • Sarközy et Kouchner veulent " toute la lumière" sur les résultats...

    Le président Nicolas Sarközy s'est déclaré lundi "profondément préoccupé" par la situation politique en Iran, condamnant les "violences contre les manifestants" et appelant à faire "toute la lumière" sur les résultats de la présidentielle.

    M. Sarközy "condamne les violences contre les manifestants, les arrestations d'opposants et de personnalités politiques, les restrictions aux libertés publiques", selon un communiqué de la présidence française.

    Le président de la République a également condamné les restrictions à "la liberté d'expression et de communication, les entraves mises à l'action des journalistes, iraniens ou étrangers".

    Soulignant que "plusieurs candidats de l'opposition ont contesté la validité du scrutin", M. Sarközy évoque des "manipulations".

    "Il serait inacceptable que des manipulations aient faussé le résultat du vote, contre la volonté démocratiquement exprimée par le peuple iranien. Toute la lumière doit donc être faite sur cette situation", affirme-t-il.

    De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a dit espérer "que la répression cessera au plus vite", en parlant "d'expression de révolte démocratique", lors d'une conférence de presse commune avec le ministre de la Guerre israélien, Ehud Barak, à Paris.

    "Nous sommes très respectueux de la manière dont les Iraniens se livrent à ces démonstrations qui tendent vers la démocratie", a ajouté M. Kouchner, à l'issue d'un entretien avec M. Barak notamment sur l'Iran, accusé par Israël de vouloir se doter de l'arme nucléaire.

    Selon lui "les arguments de l'opposition, de ceux qui se sont présentés et qui dénoncent le trucage de ces élections, doivent être écoutés avec respect car ils risquent beaucoup" dans un pays où la situation est très tendue.

    Plus tôt lundi, le ministère français des Affaires étrangères avait annoncé la convocation de l'ambassadeur d'Iran à Paris pour lui demander d'apporter "des explications au sujet des événements en Iran" et de répondre "aux doutes exprimés sur la régularité du scrutin".

    Des violences ont éclaté depuis l'annonce de la réélection dès le premier tour vendredi du président  Mahmoud Ahmadinejad. Mir Hossein Moussavi, candidat malheureux, conteste notamment cette victoire et juge que le scrutin a été truqué.

    AFP. 15 juin 2009

  • Les partisans de Moussavi se déchaînent à Téhéran, soutenus par la communauté internationale

    Iran manif Moussavi 15 juin 2009.jpg
    Mir Hossein Moussavi avec son épouse au cours d'une manifestation le 15 juin 2009 - Ancien Premier ministre de la République islamique de 1981 à 1989, Moussavi n'exerçait plus de fonction politique depuis vingt ans. En 2009, il décide de se présenter aux élections présidentielles.
    (Cliquez sur la photo pour la voir en intégralité)

    Un manifestant a été tué par balles et plusieurs autres ont été blessés lundi à Téhéran lors d'un rassemblement de centaines de milliers de partisans de Mir Hossein Moussavi, candidat malheureux à la présidentielle, qui contestaient la réélection de Mahmoud Ahmadinejad.

    Un photographe iranien, qui a refusé de donner son nom, a déclaré à l'AFP avoir vu le corps d'un homme tué d'une balle dans le front, devant une base de la milice islamique du bassidj, laquelle était en feu.
    AFP. 15 juin 2009
  • Le Pen accuse Sarközy d'agir contre les intérêts de la France

    Jean-Marie Le Pen, qui juge contraire aux intérêts français l'installation d'une base à Abou Dhabi face à l'Iran, a accusé dimanche Nicolas Sarközy de ravaler les armées françaises à "des forces supplétives des Anglo-saxons".

      Parlant à Villepreux (Yvelines) devant le Cercle national des combattants (CNC), organisation d'anciens combattants proche du mouvement d'extrême droite, M. Le Pen a parlé de "l'alignement" et de "l'indexation" du président de la République "sur les positions d'Israël et des Etats-Unis", ce qui est une solidarité "provocante" pour le régime iranien et par laquelle la France "se place dans le cadre d'un conflit de civilisation".

    Cette base militaire "n'est pas conforme aux intérêts de la France", a-t-il dit, estimant que "Sarközy ravale nos armées à des forces supplétives des Anglo-saxons".

    Le président du Front National a comparé "la défense nationale à l'arlésienne, dont personne ne parle comme si le monde avait cessé d'être dangereux". Il a dénoncé un effort insuffisant en manière de défense, au-dessous de celui du Royaume Uni. "Il y a un manque de volonté politique", selon l'eurodéputé, alors même que "l'immigration nous coûte 70 milliards par an".

     
    Drapeau tricolore.jpg
    Pour M. Le Pen, la "dénationalisation" de la défense "qui se déroule en deux étapes" dans l'Union européenne et dans l'Otan, "hypothéquera incontestablement ce qui reste d'indépendance nationale".

    "Sans nation, les peuples se décomposent, prêts à l'esclavage économique et politique", a-t-il dit.

    Saluant "les anciens combattants français, quelles que soient leur race et leur religion", le premier vice-président du FN, Roger Holeindre, avait jugé qu'"il n'y a pas plus de racisme au FN que dans la droite molle". "Nous combattons contre l'invasion de la France", a-t-il ajouté, avant d'attaquer violemment la mémoire du général De Gaulle pour sa politique en faveur de l'indépendance algérienne.

    Il s'en est pris à Daniel Cohn-Bendit et aux Verts, "ces loulous qui se sont propulsés au pouvoir grâce au film d'Arthus-Bertrand", largement diffusé avant les européennes.

    AFP. 14 juin 2009

     

  • Ahmadinejad: après Joe Biden qui a de "vrais doutes", c'est Henri Guaino qui s'en mêle...

    Henri Guaino.jpg
    Henri Guaino à l'écoute du N.O.M...

    Henri Guaino, conseiller spécial de l'Elysée, a jugé ce matin que la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad n'était "une bonne nouvelle pour personne".
    Lors de l'émission le grand rendez-vous (Europe 1-Le Parisien/Aujourd'hui en France), Il a observé à propos du succès du président sortant : "ce n'est une bonne nouvelle pour personne, ni pour les Iraniens, ni pour la stabilité et la paix du monde".

    Le Figaro - 14 juin 2009

    Et pourquoi donc?

  • Vol AF 447: l'hypothèse d'une chute soudaine

    Débris de l'Airbus exposés à Recife.jpg
    Les débris exposés dans un hangar de l'aéroport de Recife - la mallette orange intacte à droite 
    (Cliquez sur la photo pour la voir en intégralité)
    Airbus sièges d'équipage repliés.jpg
    Débris de paroi avec sièges d'équipage repliés - photo du 13 juin 2009

    Ce sont des experts brésiliens qui le disent. Les premiers débris de l'Aibus d'Air France repêchés en plein Atlantique semblent indiquer que sa chute a été soudaine et qu'il n'a pas explosé en vol. Une semaine et demi après la disparition en mer de l'avion dans la nuit du 31 mai au 1er juin, avec 228 personnes à bord, pour des raisons encore inexpliquées, des dizaines de débris, récupérés par la Marine brésilienne, ont été exposés dans un hangar de l'aéroport de Recife.

    L'ancien pilote Ari Germano, auteur d'un livre sur les accidents aériens, s'est déclaré "impressionné par au moins une des photos" diffusées vendredi par les forces aériennes brésiliennes, a-t-il dit au quotidien O Globo de samedi. D'après lui, l'image semble indiquer que les passagers de l'Airbus ont été pris de surprise et que la tragédie s'est déroulée si vite que l'équipage n'a pas eu le temps de réagir.

    "J'ai vu la paroi qui sépare l'endroit où se trouve l'équipage pour préparer les repas et le compartiment des passagers. Des fauteuils y étaient fixés. Ce qui est curieux, c'est que ces fauteuils doubles, utilisés exclusivement par l'équipage étaient repliés. Ils sont bien plus fins que ceux des passagers et sur les photos, on voit les ceintures de sécurité qui pendent. Cela suggère que l'équipage circulait dans les couloirs de l'avion. En cas de signal d'alerte ou de l'imminence d'un risque quelconque, l'équipage serait resté assis à sa place", a déclaré Ari Germano. "Ils n'ont eu le temps de rien faire", a souligné l'ex-pilote qui a aussi reconnu une mallette orange intacte de kit de premiers secours.

    "Aucune trace de feu"

    Le commandant de bord Ronaldo Jenkins, consultant en sécurité du Syndicat national des entreprises aériennes, a dit quant à lui à Globo qu'il avait pu identifier un gilet de sauvetage et également une partie du revêtement intérieur de l'avion et qu'il n'y avait aucune trace de feu ou de fumée, ce qui écarterait l'hypothèse d'une explosion. "Sur les photos publiées au cours des jours précédents, où il est possible de voir la dérive de l'avion et une porte de toilettes, aucune trace de feu n'est visible" non plus, a-t-il ajouté.

    Vendredi, un navire français a repêché six nouveaux corps, portant le total à 50 sur les 228 victimes du vol Rio-Paris. Ces nouveaux corps ont été récupérés par le Mistral, qui participe aux recherches de corps et de débris de l'Airbus.  Selon un porte-parole militaire brésilien, les recherches ne s'arrêteront que "lorsqu'il n'y aura plus aucune possibilité de repêcher des corps ou des débris" de l'avion. "Cela ne va pas s'arrêter le 19 juin", a-t-il ajouté, soulignant qu'à partir
    de cette date, une évaluation sera faite tous les deux jours sur la poursuite de cette opération.

    LCI.fr - 14 juin 2009

    Sans attendre les boîtes noires, les enquêteurs français devaient tirer de premiers enseignements des débris rassemblés dans un vaste hangar à Recife, sur la côte Nord-Est.

    Ces débris semblaient indiquer que la chute de l'avion a été soudaine et qu'il n'a pas explosé en vol, selon des experts brésiliens cités par la presse. Ceux-ci s'appuient notamment sur une photo montrant des sièges de l'équipage, repliés, ce qui suggère que celui-ci circulait et a été pris par surprise.

    AFP. 14 juin 2009

  • L'"Air Force One" de Sarközy a déjà été contrôlé

    Le chef de cabinet de Nicolas Sarközy à l’Elysée, Cédric Goubet, a fait vérifier il y a quelques jours que les trois sondes Pitot de mesure de vitesse qui équipent le futur avion du président ont bien été changées. C’est chose faite : la compagnie Air Caraïbes, ancienne propriétaire de l’appareil acheté d’occasion par l’Etat, s’était déjà chargée de modifier ces capteurs.

    Une compagnie qui avait elle-même connu deux incidents mettant en cause ces mêmes sondes en août et septembre 2008, sur des vols à destination des Antilles opérés par des Airbus A-330.


    Le futur « Air Force One » de Sarközy, en cours d’aménagement chez Sabena Technics à Mérignac (Gironde), est lui aussi un long-courrier A-330-200, soit le même modèle que celui de l’AF 447. Il sera équipé d’un bureau, d’une salle de réunion d’une dizaine de places et d’une chambre avec salle de bains à l’avant, avec une soixantaine de places à l’arrière. Il sera livré à l’automne 2010 et remplacera les deux moyen-courriers A-319 de l’Etat, achetés du temps de la dernière cohabitation et d’ailleurs surnommés… « Chirac » et « Jospin ».

    Le parisien.fr - 14 juin 2009


     

  • Netanyahu accepte un Etat palestinien démilitarisé: une réserve d'esclaves?

    Etat palestinien - Netanyahu.jpg
    Netanyahu pendant son discours - 14 juin 2009
     Deux raids aériens dans le sude de gaza 4 morts.jpg
    Deux raids aériens dans le sud de Gaza (13 au 14 juin 2009): 4 blessés palestiniens
    (Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, soumis à de fortes pressions internationales, a accepté dimanche le principe d'un Etat palestinien tout en posant des conditions qui ont été immédiatement rejetées par les Palestiniens.

    Dans le même temps, M. Netanyahu s'est refusé à un gel de la colonisation juive, comme le réclame la communauté internationale, le président américain Barack Obama en tête, qui estime que la construction en Cisjordanie mine la perspective d'un Etat palestinien.

    Les deux conditions posées par le Premier ministre portent sur la démilitarisation du futur Etat palestinien et la reconnaissance par la direction palestinienne d'Israël comme Etat du peuple juif.

    "Si nous recevons ces garanties sur la démilitarisation et si les Palestiniens reconnaissent Israël comme l'Etat du peuple juif, alors nous parviendrons à une solution basée sur un Etat palestinien démilitarisé au côté d'Israël", a déclaré M. Netanyahu lors de son premier discours de politique étrangère depuis l'élection de février à l'université Bar Ilan, près de Tel Aviv.

    "A chacun son drapeau, à chacun son hymne. Le territoire alloué aux Palestiniens sera sans armée, sans contrôle de l'espace aérien, sans entrée d'armes, sans la possibilité de nouer des alliances avec l'Iran ou le Hezbollah" libanais, a-t-il ajouté.

    M. Netanyahu s'est permis d'avancer cette idée qu'il refusait il y a encore trois mois, alors qu'il ne se sent pas menacé au sein de sa coalition dominée par la droite.

    Ses principaux partenaires sont d'accord avec la formule d'un Etat palestinien démilitarisé, sans croire que cela soit réalisable.

    Concernant le dossier crucial de la colonisation, il a affirmé ne pas souhaiter "faire construire de nouvelles colonies ou confisquer de terres au profit d'implantations existantes, mais il faut permettre aux habitants des implantations de vivre normalement", une référence à l'accroissement démographique.

    L'Autorité palestinienne a aussitot accusé M. Netanyahu de "torpiller" les efforts de paix.

    "Ce discours torpille toutes les initiatives de paix dans la région", a déclaré à l'AFP Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas.

    "Il entrave les efforts visant à sauver le processus de paix dans un clair défi à l'administration américaine", a-t-il ajouté.

    Le porte-parole du Hamas islamiste, Fawzi Barhoum, a pour sa part estimé que "ce discours reflète l'idéologie raciste et extrémiste de Netanyahu et fait fi de tous les droits du peuple palestinien".

    M. Obama a pressé l'Etat hébreu, lors de son discours de réconciliation avec le monde musulman le 4 juin au Caire, d'endosser le principe de "deux Etats pour deux peuples" et appelé à un gel total de la construction dans les colonies de Cisjordanie où vivent plus de 280.000 Israéliens.

    M. Netanyahu a également exclu un retour de réfugiés palestiniens en Israël.

    "Le problème des réfugiés doit être réglé hors des frontières d'Israël", a-t-il dit. "Leur retour va l'encontre du maintien d'Israël comme Etat juif."

    Sur le dossier iranien, au lendemain de l'annonce de la victoire électorale pour un second mandat de Mahmoud Ahmadinejad, M. Netanyahu a estimé que "la plus grande menace pour Israël, le Proche-Orient et le monde entier, c'est la rencontre entre l'arme nucléaire et l'islam radical".

    Un député du Likoud, le parti du Premier ministre, Dani Danon a qualifié le discours de "brillant". "Mais il comportait juste une phrase misérable qui va conduire à la pose de la première pierre d'un Etat palestinien".

    AFP. 14 juin 2009
  • Un premier examen des corps accrédite la thèse de la dislocation en vol

    Airbus prermiers corps repêchés.jpg

    Le directeur général d’Air France avait annoncé à demi-mot pour la semaine à venir les premiers résultats des autopsies des corps de 16 passagers du vol AF 447. Il a été pris de vitesse par la presse brésilienne.
    L’« Estadao de São Paulo » vient de révéler des éléments à même d’orienter l’enquête sur le crash, en l’absence des boîtes noires de l’appareil, toujours introuvables.

    Selon ce quotidien brésilien de référence, aucun des corps examinés ne porte de traces de brûlures, ce qui contredit l’hypothèse d’un incendie ou d’une explosion. L’examen par rayons X, en mettant en évidence l’absence d’objets « incrustés » dans ces mêmes corps, devrait permettre d’abandonner la piste d’un éventuel attentat.
    Pour le professeur Didier Gosset, président de la Société française de médecine légale, le fait que les cadavres aient été retrouvés d’un seul tenant « écarte la probabilité d’une explosion ».

    « En cas de déflagration, les corps sont rarement entiers », précise ce spécialiste. Par ailleurs, l’absence d’eau dans les poumons indique que les victimes ne se sont pas noyées, et que leur décès serait intervenu dans les airs ou au moment de percuter la surface de l’eau. La majorité souffre de fractures multiples, notamment de la hanche ou des jambes.

    Enfin, d’après les enquêteurs brésiliens, la plupart des corps ont été retrouvés nus ou sommairement vêtus. « Cela s’explique par la violence du contact avec l’eau qui fait éclater les vêtements », décrypte un spécialiste français.
    « C’est quelque chose qu’on retrouve dans d’autres catastrophes.»
    Alors qu’Airbus et Air France démentaient fermement la thèse d’une dislocation en vol de l’appareil, ces premiers éléments d’autopsie pourraient la remettre sur le devant de la scène. Car sur les 50 corps de passagers retrouvés, les militaires ont identifié deux groupes distincts, à environ 85 km les uns des autres. Une distance qui ne peut s’expliquer par la seule force des courants marins, lesquels évoluent à environ 1,1 km/h dans cette zone.

    « C’est difficile à concevoir, mais on peut imaginer que l’appareil se soit brisé en vol en morceaux, analyse le même expert. Il s’agit de savoir où étaient placés ces passagers, ce qui donnerait des indications sur la manière dont la structure aurait pu se désagréger. » Dans l’ère du transport aérien moderne, ce scénario serait une première. Reste à en connaître l’origine : en trompant le pilote sur sa vitesse, les sondes Pitot auraient pu l’amener à accélérer au-delà du « domaine de vol » de l’avion, entraînant des dommages irréversibles.

     La violence de la tempête traversée a dû concourir à l’issue du drame. L’analyse de la dérive arrière par les hommes du BEA sera essentielle.
    Mais que l’avion se soit « ouvert » en altitude ou qu’il ait frappé l’océan à pleine vitesse, « la mort des passagers a été instantanée ou quasi instantanée », avance le professeur Didier Gosset. Dans le premier cas, « le froid et l’absence d’oxygène entraînent une sidération des centres nerveux et l’asphyxie », détaille le médecin.
    Dans le second, le choc à plusieurs centaines de kilomètres/heure ne laisse aucune chance.

    Le parisien.fr - 14 juin 2009
     

  • Ahmadinejad défend sa victoire face à la fronde de son rival et aux attaques du N.O.M.

    Ahmadinejad en blanc sur fond drapeau iran 14 juin.jpg
    Le président de l'Iran le 14 juin 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a défendu dimanche la légitimité de sa réélection devant une foule de partisans enthousiastes réunis au centre de Téhéran tandis que son principal rival réclamait l'annulation du résultat pour irrégularités. Evènement

    "Les élections en Iran sont les plus propres" du monde, a dit M. Ahmadinejad, assurant que le résultat du scrutin de vendredi n'avait pas été faussé.

    Malgré de nouvelles manifestations de l'opposition et les doutes exprimés par les Etats-Unis sur la légitimité de sa victoire, M. Ahmadinejad a assuré la foule qu'"il n'y avait eu aucune irrégularité" dans l'élection.

    Son principal rival, Mir Hossein Moussavi, crédité officiellement de seulement 34% des voix contre 63% à M. Ahmadinejad, a demandé à l'instance compétente, le Conseil des gardiens de la Constitution, d'annuler les résultats.

    Le candidat réformateur Mehdi Karoubi, laminé au scrutin, a affirmé pour sa part qu'il "ne reconnaissait pas M. Ahmadinejad comme président du pays".

    Le président Ahmadinejad a accusé ses adversaires de liens avec l'étranger et les médias étrangers de se livrer à une "guerre psychologique" contre son gouvernement.

    Les chances d'annulation du résultat sont a priori infimes. Les membres du Conseil des gardiens sont nommés directement et indirectement par le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui s'est félicité samedi de la réélection du président Ahmadinejad.

    Des affrontements se sont poursuivis dimanche entre partisans de M. Moussavi et la police, mais avec une ampleur bien moindre que la veille.

    La police a annoncé avoir procédé à 170 arrestations dans le cadre des émeutes de samedi, dont au moins 70 "organisateurs".

    Selon un journaliste de l'AFP, les policiers ont tiré en l'air à plusieurs reprises pour repousser des manifestations, rue Motahari. Il n'a pas fait état de victimes.

    Les heurts s'étaient poursuivis dans la nuit de samedi à dimanche, avant que le calme ne revienne vers 02H00 du matin, après le déploiement des forces de l'ordre, d'agents en civils et de bassidjis (milice islamique).

    La capitale n'avait pas connu de telles violences depuis les émeutes estudiantines de juillet 1999.

    Le réseau de téléphonie mobile, coupé samedi soir, a été rétabli dimanche.

    Des journalistes étrangers envoyés couvrir les élections ont été priés de quitter le pays, dont deux journalistes de la télévision publique néerlandaise.

    Dimanche, le bureau de la chaîne de télévision satellitaire Al-Arabiya a été fermé pour une semaine et la BBC a indiqué que les satellites diffusant ses programmes au Proche-Orient et en Europe étaient la cible d'un brouillage important "en provenance d'Iran".

    La tension politique s'est accrue dimanche matin avec l'interpellation d'au moins neuf responsables réformateurs, dont deux anciens vice-ministres, partisans de Mir Hossein Moussavi. Certains d'entre eux ont ensuite été libérés.

    Dans une conférence de presse dimanche M. Ahmadinejad a assimilé ces personnes, ainsi que M. Moussavi, a "des supporteurs de match de football dont l'équipe a perdu".

    M. Moussavi a appelé dimanche ses partisans à maintenir "pacifiquement" leur "opposition" aux résultats du scrutin.

    La veille il avait dénoncé "vigoureusement les irrégularités visibles et nombreuses" du scrutin, avertissant que cela ne pouvait qu'instaurer "la tyrannie".

    Le vice-président américain Joe Biden a estimé que "vu la façon dont ils répriment la liberté d'expression, la façon dont ils répriment la foule, la manière dont les gens sont traités, il y a de vrais doutes" sur la légitimité de la réélection du président Ahmadinejad.

    Ce dernier a pour sa part qualifié le scrutin de "camouflet" pour les "oppresseurs" du monde.

    Il a répété que le dossier du nucléaire iranien, un point central du contentieux avec les Etats-Unis et d'autres pays, appartenait "au passé".

    AFP. 14 juin 2009

  • Joey Starr condamné à 2 ans de prison dont 6 mois ferme

    bio_joeystarr-300x225.jpg
    Joey Starr a été condamné, vendredi 12 juin, par le tribunal correctionnel de Paris à deux ans d’emprisonnement dont 6 mois ferme. Il a été immédiatement placé sous mandat de dépôt. Le chanteur, de son vrai nom Didier Morville, a comparu devant la 23e chambre correctionnelle du TGI pour “violences volontaires avec menace d’une arme et destruction de bien privé”.


    Début juin ( voir notre précédent article ici) il s’en était pris à cinq personnes au petit matin, à proximité d’une boîte de nuit du quartier de la Bastille, frappant leur voiture à coups de hachoir avant de prendre la fuite. Selon son avocat, Joey Starr dit avoir été insulté. Il serait alors monté chez lui, à deux pas, se serait saisi d’un hachoir de cuisine et serait revenu frapper sur le véhicule dans lequel s’étaient installés les membres du groupe. A l’audience, le rappeur a déclaré qu’il avait été injurié par ces personnes et qu’il avait voulu les “impressionner”.

    Il reconnaît toutefois avoir été alors sous l’emprise de stupéfiants, ce qui explique “sa réaction disproportionnée” et qu’il ait ensuite été hospitalisé, a ajouté l’avocat. Il s’agit de la 14ème condamnation pour Joey Starr, la cinquième pour violences. Le 13 février, il avait été condamné à 3 mois de prison ferme et 2 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris pour des coups portés à son ancienne compagne. Il a également été condamné pour avoir agressé une hôtesse de l’air ou encore pour avoir violemment frappé un singe devant les caméras de M6.

    Source: NPI - 13 juin 2009

  • La Pietà de Michel-Ange

    Pietà Michelangelo%27s_Pieta_5450_cropncleaned.jpg
    La Pietà à la basilique Saint-Pierre au Vatican (1498-1499)
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Michel-Ange (1475-1564)
    Michel-Ange avait 23 ans lorsqu'il réalisa cette sculpture

    Michel-Ange créa une sorte de contraste entre la Vierge et le Christ : le corps du Christ est très fluide et poli, contrairement au manteau de la Vierge qui contient des plis profonds.

    La sculpture est en ronde bosse, c'est-à-dire que toutes les différentes parties ont tous leurs contours.

    La Pietà est la seule œuvre signée par l'artiste (Signature MICHAL.AGELUS BONAROTUS FLORENT.FACIEBAT située sur le bandeau de la Vierge).

    La Pietà a été sculptée par l'artiste dans un seul bloc de marbre, ce qui souligne bien l'immense talent de Michel-Ange car les erreurs étaient alors impossibles à corriger...

    Le 21 mai 1972, jour de la Pentecôte, un déséquilibré de nationalité hongroise, Lazio Toth, a mutilé la sculpture en la frappant de quinze coups de marteau, et a notamment brisé le nez de la Vierge. L'œuvre d'art a depuis été restaurée et est à présent protégée derrière une vitre blindée.

    Les travaux de restauration de cet acte de vandalisme ont fait apparaître sur la main gauche de la Vierge le monogramme de Michel-Ange resté caché pendant près de 500 ans : un M. dessiné sur la paume avec les lignes de la main.

    (Wikipédia)