Vidéo France2 JT 20h - 01.10.09
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La rentrée par Anatole France
La rentrée
Je vais vous dire ce que me rappellent, tous les ans, le ciel agité de l'automne, les premiers dîners à la
lampe et les feuilles qui jaunissent dans les arbres qui frissonnent ; je vais vous dire ce que je vois
quand je traverse le Luxembourg dans les premiers jours d'octobre, alors qu'il est un peu triste et plus
beau que jamais ; car c'est le temps où les feuilles tombent une à une sur les blanches épaules des
statues. Ce que je vois alors dans ce jardin, c'est un petit bonhomme qui, les mains dans les poches et
sa gibecière au dos, s'en va au collège en sautillant comme un moineau. Ma pensée seule le voit ; car
ce petit bonhomme est une ombre ; c'est l'ombre du moi que j'étais il y a vingt-cinq ans.
Il y a vingt-cinq ans, à pareille époque, il traversait, avant huit heures, ce beau jardin pour
aller en classe. Il avait le coeur un peu serré : c'était la rentrée.
Pourtant, il trottait, ses livres sur son dos, et sa toupie dans sa poche. L'idée de revoir ses
camarades lui remettait de la joie au coeur. Il avait tant de choses à dire et à entendre! Ne lui fallait-il
pas savoir si Laboriette avait chassé pour de bon dans la forêt de l'Aigle ? Ne lui fallait-il pas
répondre qu'il avait, lui, monté à cheval dans les montagnes d'Auvergne ? Quand on fait une pareille
chose, ce n'est pas pour la tenir cachée. Et puis c'est si bon de retrouver des camarades! […] Il se
sentait tout léger, à la pensée de revoir Fontanet.
C'est ainsi qu'il traversait le Luxembourg dans l'air frais du matin. Tout ce qu'il voyait alors, je le vois
aujourd'hui.
C'est le même ciel et la même terre; les choses ont leur âme d'autrefois, leur âme qui m'égaye et
m'attriste, et me trouble ; lui seul n'est plus.
C'est pourquoi, à mesure que je vieillis, je m'intéresse de plus en plus à la rentrée des classes.
ANATOLE FRANCE - 1844-1924
Le livre de mon ami
Lauréat en 1921 du Prix Nobel de littérature
pour l'ensemble de son oeuvre.
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Le Front National lance une pétition pour demander la démission de Frédéric Mitterrand
Après le soutien apporté à Roman Polanski par le ministre de la Culture et après avoir pris connaissance des ignobles écrits de Frédéric Mitterrand dans un livre intitulé « Une mauvaise vie » publié en 2005*, le Front National lance ce jour une pétition demandant la démission du ministre de la Culture de Nicolas Sarkozy.
En effet, il n’est pas supportable qu’un ministre français fasse publiquement l’apologie de tels actes. Comment le Président de la République française a-t-il pu nommer un tel personnage à la tête d’un ministère aussi emblématique que celui de la Culture ?Au moment où le tourisme sexuel est enfin et à juste titre dénoncé en ce qu’il représente une atteinte inouïe à la jeunesse des pays pauvres et un mépris cynique du respect dû à la personne humaine, le Front National demande l’ouverture d’une enquête judiciaire afin que Frédéric Mitterrand s’explique sur ses déclarations.
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* « J’ai pris le pli de payer pour des garçons [...] Évidemment, j’ai lu ce qu’on a pu écrire sur le commerce des garçons d’ici .[...] Je sais ce qu’il y a de vrai. La misère ambiante, le maquereautage généralisé, les montagnes de dollars que ça rapporte quand les gosses n’en retirent que des miettes, la drogue qui fait des ravages, les maladies, les détails sordides de tout ce trafic. Mais cela ne m’empêche pas d’y retourner. Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m’excitent énormément […] On ne pourrait juger qu’un tel spectacle abominable d’un point de vue moral, mais il me plaît au-delà du raisonnable […] La profusion de jeunes garçons très attrayants et immédiatement disponibles me met dans un état de désir que je n’ai plus besoin de réfréner ou d’occulter. L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système, celui qui fonctionne enfin car je sais qu’on ne me refusera pas »
NPI - 01.10.09
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Le meurtre de Marie-Christine Hodeau relance le débat sur les aménagements de peines
L'enlèvement de Marie-Christine Hodeau, 42 ans, a trouvé un épilogue tragique avec la découverte de son corps mercredi sur les indications du meurtrier présumé, condamné en 2002 pour viol et enlèvement, relançant une nouvelle fois le débat sur l'aménagement des peines.
Brice Hortefeux a estimé jeudi que "l'assassinat de Mme Hodeau aurait pu être évité". Le ministre de l'Intérieur a mis en cause l'application de la loi et les juges d'application des peines qui avaient remis en liberté conditionnelle Manuel R. Des propos jugés "scandaleux" par les syndicats de magistrats.Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP a quant à lui préconisé la "castration chimique" des délinquants sexuels, ce que son homologue du PS Benoît Hamon a jugé "déplorable" et "indécent".
On ignore pour l'heure si la victime a subi des violences sexuelles et si le suspect a agi avec préméditation.
Interrogé par l'AFP, Me Laurent Caruso, le défenseur du meurtrier présumé, a déploré que "le gouvernement continue sa guerre anti-juges". "Plutôt que de critiquer, ils feraient mieux d'aller voir le travail des juges et de leur donner les moyens d'assurer leurs missions", a-t-il ajouté.
Le suspect, père de quatre enfants, mis en examen mercredi pour enlèvement et séquestration et incarcéré à Fleury-Mérogis (Essonne), est visé par un réquisitoire supplétif pour "assassinat", a annoncé jeudi le procureur d'Evry, Jean-François Pascal.Son passé pousse aussi les enquêteurs à travailler sur des "rapprochements" avec des affaires non élucidées, comme celle d'une autre joggeuse, âgée de 45 ans, retrouvée étranglée en 2008 dans une rivière à Olivet (Loiret).
La justice va donc aussi enquêter pour savoir si Manuel R. avait bien respecté les conditions de son contrôle judiciaire, qui a expiré en novembre 2008.
Ce gardien d'une propriété d'Echilleuses (Loiret) a avoué mercredi soir dans le bureau du juge avoir étranglé l'assistante maternelle à la "vie bien rangée" qui vivait seule avec sa mère à Milly-la-Forêt (Essonne) et "qui pour son malheur avait l'habitude de faire son jogging deux à trois fois par semaine", a raconté M. Pascal.
Le corps entièrement dénudé de Marie-Christine Hodeau a été retrouvé mercredi vers 20H30 près de Boissy-aux-Cailles (Seine-et-Marne), à quelques kilomètres du lieu de son enlèvement.
Le récit de l'enlèvement et du meurtre de Mme Hodeau fourni par Manuel R. n'a pas semblé convaincre les enquêteurs. Il l'aurait enlevée, attachée à un arbre avec du fil électrique, serait reparti, revenu, l'aurait "croisée" sur la route, "remise de force dans la voiture" avant de l'étrangler: "ce scénario est pour le moins inhabituel", a souligné le procureur.
Le suspect n'a pas donné d'explication aux motivations de son geste.
Condamné en 2002 à onze ans de prison pour le viol et l'enlèvement d'une adolescente de 13 ans d'Echilleuses, commis en 2000, cet homme avait bénéficié d'une libération conditionnelle en mars 2007, assortie de l'interdiction de rencontrer sa victime, de paraître à Echilleuses et de l'obligation de se soigner. La cour d'assises n'avait pas assorti cette peine d'un suivi socio-judiciaire, selon une source judiciaire.
"Avec les réductions de peine, sa peine était considérée comme purgée en novembre 2008. Après cette date, il n'y avait plus de moyen de lui imposer quoi que ce soit", a précisé à l'AFP une source judiciaire.
C'est après cette date donc que Manuel R. s'est réinstallé dans ce village, suscitant la colère des parents de la jeune fille et la terreur de cette dernière.
M. Hortefeux est vivement monté au créneau, estimant "parfaitement inacceptable que ce criminel sexuel ait été remis en liberté".
La famille de Mme Hodeau doit être reçue jeudi après-midi à l'Elysée par le président Nicolas Sarkozy.
AFP. 01.10.09
Condamné à onze de prison, Manuel R. n'en avait fait que cinq!
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Rafale: le corps du pilote disparu repéré dans son appareil par 700m de fond
Le corps du pilote porté disparu après le crash de deux Rafale le 24 septembre a été repéré prisonnier de son appareil dans la nuit de mercredi à jeudi, à 35 km au large de Perpignan et par 700 mètres de fond, a indiqué jeudi la Marine nationale.
Le corps de François Duflot "a été repéré à bord de son Rafale, à 35 kilomètres à l'est du Cap Béar", selon un communiqué."L'avion, localisé par les moyens de la Cellule de Plongée Humaine et d'Intervention sous la Mer (CEPHISMER) de la Marine nationale, se trouve à environ 700 mètres de profondeur sur un sol vaseux et en forte pente", est-il précisé.
Selon le capitaine de vaisseau Hugues du Plessis d'Argentré, commandant du Service d'information et de relations publiques de la marine (Sirpa-Marine), il faudra de "une à trois semaines" pour remonter le corps, les condition météo s'annonçant "très mauvaises à partir de demain".
"Il va falloir descendre des câbles à 700 mètres de profondeur et les nouer autour des morceaux de l'avion", a-t-il expliqué jeudi lors du point de presse hebdomadaire du ministère de la Défense, ajoutant être "certain qu'il y a eu collision" entre les deux appareils.
Une seule des deux épaves a été localisée, a-t-il précisé, celle du pilote disparu, "différenciée par l'analyse des trajectoires". Les recherches se poursuivant pour localiser la seconde.La Marine avait annoncé dimanche soir l'arrêt des recherches du pilote disparu, l'espoir de le retrouver vivant étant quasi nul, mais avait poursuivi la quête des épaves, soupçonnant que le disparu se trouvait toujours à bord de l'une d'elles.
En dernier lieu, un Aviso de la Marine nationale, le Commandant Ducuing, un bâtiment de soutien, d?assistance et de dépollution, l'Ailette, ainsi que deux vedettes de la gendarmerie et des douanes participaient à ces opérations.
François Duflot, pilote chevronné ayant à son actif près de 5.000 heures de vol, avait été porté disparu peu après l'accident survenu alors que les Rafale s'apprêtaient à rejoindre le porte-avions Charles-de-Gaulle à l'issue d'un vol d'entraînement et d'un essai de catapultage à masse maximale.
Un hommage solennel lui sera rendu vendredi sur la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhône) en présence du ministre de la Défense Hervé Morin.
L'autre pilote avait été rapidement récupéré après avoir réussi à s'éjecter de son appareil avant que celui-ci ne s'abîme en mer.
Selon les premiers éléments recueillis auprès de ce dernier, les deux Rafale se sont heurtés en vol alors qu'ils effectuaient un virage, celui du pilote survivant partant en vrille sur le dos, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
Trois enquêtes ont été ouvertes pour déterminer les circonstances précises de l'accident, l'une conduite par le Bureau enquêtes accidents défense (BEAD), la seconde par la justice et la troisième en interne.
Selon Hervé Morin, en "l'état actuel, aucun élément n'est imputable à l'avion", construit par Dassault Aviation.
L'accident s'est produit alors que le Rafale, qui n'a jamais été vendu à l'étranger, fait actuellement figure de favori pour un contrat portant sur la livraison de 36 avions de combat au Brésil.
Dans une interview au quotidien Le Parisien publiée ce jeudi, M. Morin indique avoir promis à son homologue brésilien, Nelson Jobim, que "la totalité des éléments de l'enquête lui seront communiqués".
Le 25 septembre, le commandement de l'armée de l'Air brésilienne avait demandé aux autorités françaises d'avoir accès à l'enquête sur l'accident.
AFP. 01.10.09
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"Ma fille vit dans la peur"
(Propos recueillis auprès de François, 47 ans, père de l'adolescente de 13 ans violée en 2000 par l'assassin de Marie-Christine Hodeau)
Dans sa coquette maison d’Echilleuses (Loiret), située à une rue de celle où vit le violeur de sa fille, soupçonné de l’enlèvement de Marie-Christine Hodeau, François exprime sa colère.
Comment vivez-vous l’arrestation du violeur de votre fille ?
François. Je m’y attendais.Lorsque j’ai vu les hélicoptères de la gendarmerie tourner dans le secteur hier (NDLR : lundi), j’ai tout de suite compris que c’était pour lui. Ça me rend fou qu’un homme aussi dangereux, qui a fait vivre un calvaire de près de dix heures à ma fille, ait pu être libéré. On est très inquiet pour cette femme qui a été enlevée.
Votre fille est-elle au courant ?
Elle est à la fac de Tours et je viens de l’appeler. Elle a fondu en larmes. Elle est bouleversée par ce qui est arrivé à cette femme parce qu’elle était persuadée que cet homme recommencerait. Elle pensait même ne pas être sa première victime. Depuis qu’il a été libéré, elle vit dans la peur. Il lui avait promis la mort pour l’avoir dénoncé.Avait-elle revu cet homme, qui vit à 200 m de votre domicile ?
Oui, l’an passé, elle l’avait croisé à une fête de village. Elle avait vomi en le voyant. On ne donne aucun droit aux victimes. Il aurait fallu que ce soit nous qui déménagions? Il viole ma fille et revient vivre après au même endroit. C’est indécent.Pensez-vous que toutes les précautions n’ont pas été prises ?
Au moment du procès, les experts psychiatres avaient indiqué que le violeur de ma fille n’avait "pas pris conscience de ses actes". On libère des gens dangereux qui brisent des vies. Ma fille souffrira toujours. Et nous avec.Le parisien - 30.09.09 - 07h00
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Les aveux de Manuel R.
Après quarante-huit heures de dénégations obstinées et de déclarations fantaisistes lors de sa garde à vue devant les gendarmes, l'ex-violeur est passé aux aveux et a conduit les enquêteurs jusqu'au corps de sa victime présumée, mercredi soir, à proximité de Boissy-aux-Cailles, en Seine-et-Marne. Lors de son premier interrogatoire mercredi après-midi, dans le bureau d'un magistrat instructeur d'Évry, Manuel R., récidiviste de 47 ans dont le contrôle judiciaire avait été levé en novembre dernier, a reconnu avoir enlevé et étranglé Marie-Christine Hodeau, la joggeuse disparue lundi matin dans un bois de Milly-la-Forêt. « Il a fini par dire ce que tout le monde attendait », a déclaré l'avocat du suspect, Me Laurent Caruso.
Au cours de cet entretien, le suspect a décrit son scénario de l'enlèvement. Il prétend ainsi avoir enlevé la victime, sans motivation, ni connotation sexuelle. Toujours selon ses dires, il aurait attaché Marie-Christine Hodeau à un arbre, à l'aide d'un câble, tout en la laissant habillée. Une fois de retour chez lui, et pour une raison incompréhensible pour l'instant, il affirme avoir décidé de revenir sur les lieux de l'enlèvement. Sur le chemin du retour, il dit avoir croisé sa victime, qui aurait donc réussi à se détacher, pendant ce laps de temps. Pris de panique, il affirme l'avoir de nouveau enlevée pour cette fois l'entraîner dans un bois voisin et l'étrangler. Manuel R. raconte ensuite avoir pris les «affaires» que la joggeuse avait sur elle, pour les jeter dans une rivière.
«Geler la scène»
Ce n'est qu'en début de soirée que ce père de quatre enfants a consenti à donner des indications sur l'endroit où reposait le corps sans vie de sa victime. Peu avant 20 heures, un convoi l'a escorté en direction de la commune de Malesherbes, en Seine-et-Marne. Une demi-heure plus tard, les enquêteurs ont annoncé avoir retrouvé le cadavre dénudé de la joggeuse, dissimulé «dans un trou sous des branchages», dans une zone boisée à proximité de Boissy-aux-Cailles.
La police technique et scientifique devait rapidement se rendre sur place pour «geler la scène» et commencer à procéder à l'autopsie du corps. Le juge d'instruction Mickaël Ghir, rattaché au tribunal de grande d'instance d'Evry, s'est lui aussi déplacé sur les lieux.
Mis en examen et écroué pour « enlèvement et séquestration en état de récidive légale », l'ex-violeur devait être placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne). Ses lourds antécédents judiciaires ainsi qu'un faisceau d'indices concordants l'accablaient. Il a surtout été trahi par une preuve matérielle a priori irréfutable : une trace ADN de la quadragénaire disparue a en effet été révélée grâce à la technique dite du « tamponnoir » sur le plat de sa main gauche. L'assassin présumé de la joggeuse avait par ailleurs été repéré vers 8 h 30 au volant de la Peugeot de couleur grise immatriculée à Paris décrite quarante minutes plus tard par la victime quand celle-ci était encore enfermée dans le coffre du véhicule. Grâce à son téléphone mobile, elle avait pu alerter les gendarmes de la plate-forme d'appels d'Évry avant que l'appel ne soit basculé vers la brigade de Milly-la-Forêt. Comme en témoigne la bande enregistrée, la conversation a duré 2 minutes et 17 secondes au terme desquelles les enquêteurs ont entendu la voiture s'arrêter, le coffre-fort s'ouvrir, avant qu'un silence pesant ne se fasse soudain.
Localisée par un hélicoptère de la gendarmerie
Filmée par la caméra de vidéosurveillance non loin du parking d'un magasin Intermarché d'Oncy-sur-École (Essonne), commune voisine de Milly-la-Forêt, la Peugeot avait été localisée par un hélicoptère de la gendarmerie dans la cour d'une longère d'Échilleuses (Loiret) où l'assassin présumé de Marie-Christine Hodeau était employé comme gardien, tout comme sa compagne. Voyant la voiture vide et son moteur encore chaud, les militaires avaient cassé la vitre dans l'espoir de retrouver la disparue. En vain. Joint par sa femme sur l'injonction des gendarmes, le suspect était revenu de son plein gré dans la propriété une heure plus tard, au volant d'une BMW cabriolet acquise dans des conditions encore obscures. « Il a ensuite réfuté les évidences et s'est tu comme on apprend à le faire en prison… », remarquait hier un officier de gendarmerie.
En 2002, il avait été condamné à onze années de réclusion criminelle pour le viol, l'enlèvement et la séquestration d'une fillette de 13 ans à Échilleuses. Après sept années de détention, il avait bénéficié d'une libération conditionnelle pour bonne conduite. « Sa peine s'est achevée en novembre 2008 sans qu'aucun incident n'ait été signalé », précise-t-on de source judiciaire. Rien n'interdisait alors à cet homme de revenir à Échilleuses, où il s'est installé à quelques centaines de mètres du domicile de son ancienne victime. Mercredi, le père de la petite victime redoutait que l'homme confondu cette fois pour le kidnapping et le meurtre de Marie-Christine Hodeau ne soit l'auteur d'autres crimes.
Le Figaro - 30.08.09 - 22h17