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  • Sarkozy recevra le père de Gilad Shalit

    Noam Shalit, père du soldat israélien Gilad Shalit, otage du Hamas à Gaza depuis plus de trois ans, sera reçu jeudi par le président Nicolas Sarkozy.
     
    Israël a libéré le 2 octobre dix-neuf prisonnières palestiniennes en échange d'une vidéo récente montrant Gilad Shalit, apparemment en bonne santé.

    Gilad Shalit, qui a aussi la nationalité française et est aujourd'hui âgé de 23 ans, avait été capturé par un commando palestinien le 25 juin 2006 sur le territoire israélien, près de la frontière avec Gaza.
    Le Figaro - 07.10.09
    Rappelons que Gilad Shalit était tankiste de Tsahal lorsqu'il a été fait prisonnier de guerre par le Hamas

  • Ca val mal! Bruno Le Maire "interdit d'entrée" au Sommet de l'élevage

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    Le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire le 7 octobre 2009
    (Cliquez sur la photo)
    Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a dû rebrousser chemin mercredi au Sommet de l'élevage à Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme), dans la banlieue de Clermont-Ferrand, après avoir été "interdit d'entrée" par près de 500 agriculteurs en colère.
    M. Le Maire, qui devait visiter les stands et discuter avec des éleveurs, a été accueilli par ces agriculteurs en colère qui l'ont hué à l'entrée du sommet avant de se diriger vers lui dans la bousculade.

    Le ministre a dû rebrousser chemin, encadré par un important service d'ordre, et une trentaine de CRS se sont immédiatement interposés.

    Aux cris de "dehors!" et "paysans en colère!", les manifestants ont ensuite lancé des morceaux de viande en direction des forces de l'ordre.

    La plupart d'entre eux, membres de la Fédération nationale bovine (FNB/affiliée à la FNSEA), étaient vêtus de tee-shirts de couleur rouge sur lesquels était écrit "Producteurs de viande bovine en colère".

    Peu avant, le président de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer, contesté par une partie de sa base, s'était également fait huer par ces mêmes manifestants, dont certains l'ont fermement invité "à l'action".

    Cette 18e édition du Sommet de l'élevage, l'un des plus importants rendez-vous européen pour la partie viande, accueille 1.100 exposants venus de toute l'Europe, et doit recevoir jusqu'à vendredi quelque 75.000 visiteurs.

    "On n'a pas envie que le ministre visite le Sommet alors qu'on est en pleine crise, ça va très mal. On parle du lait mais notre viande se vend au même prix qu'il y a 25 ans! C'est pour ça qu'on l'a interdit d'entrée et j'en suis fier", a indiqué à l'AFP Bernard Malabicade, éleveur dans le Gers.

    "Il nous dit qu'il comprend le terrain, notre situation, mais on n'en sait rien du tout, il n'y a rien de concret", a expliqué David Dechaud, éleveur dans l'Allier.

    De son côté, le ministre qui a maintenu son discours prévu à l'occasion du sommet a condamné ces "violences" devant des journalistes et des élus, dans une annexe du sommet dont l'entrée était contrôlée par des CRS.

    "Ma pensée va à tous les éleveurs du Massif central et d'ailleurs, privés d'une rencontre avec leur ministre par la faute d'actes de violences isolés et inacceptables", a affirmé M. Le Maire, qui avait rencontré en début d'après-midi des responsables syndicaux.

    "Il n'y a pas de dialogue sans respect et pas de respect quand il n'y a pas de dialogue", a-t-il ajouté.

    Avant de développer les grands axes de sa politique, le ministre a tenu à rassurer les éleveurs: "c'est toute la France agricole qui souffre. Ma responsabilité, c'est de vous apporter des réponses immédiates pour faire face à vos problèmes de trésorerie".

    Déjà, à la mi-septembre lors du Space, le salon de l'élevage de Rennes, M. Le Maire avait été pris à partie par plusieurs centaines d'éleveurs laitiers.

    "Après 18 éditions du Sommet de l'élevage, à aucun moment nous n'avons eu une situation comme aujourd'hui", a déploré pour sa part le président du Sommet Roger Blanc.

    AFP. 07.10.09

  • Jean-Pierre Raffarin est venu défendre Villepin

    L'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, a défendu mercredi Dominique de Villepin, poursuivi pour sa gestion inhabituelle de l'affaire Clearstream, en estimant qu'une affaire si "sensible" justifiait "une procédure exceptionnelle", devant le tribunal correctionnel de Paris.

      "J'ai été informé de cette affaire au mois de juillet 2004, quelques jours avant la publication du journal Le Point", a raconté le sénateur UMP de la Vienne.

    C'est son ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, qui l'alerte de la publication imminente d'un article mettant en cause des personnalités, dont Nicolas Sarkozy, qui détiendraient des comptes occultes, a-t-il dit. Jean-Pierre Raffarin avertit alors lui-même son ministre de l'Economie du fait que son nom est cité sur les listings Clearstream.

    "Il est évident que se pose la question de la transmission dans l'appareil d'Etat", a reconnu le locataire de Matignon entre mai 2002 et mai 2005.

    "Transmettre un dossier, c'est parfois lui donner une ampleur dont on ne sait pas s'il le mérite", a déclaré M. Raffarin, ne trouvant "pas aberrant" qu'on ne "sollicite pas sa hiérarchie sur des rumeurs", si on ne juge pas les informations "suffisamment sûres". "On commence par valider l'information".

    Selon lui, "en aucun cas, le président de la République n'a été invoqué dans cette affaire par quiconque".

    "Nous sommes là dans une situation exceptionnelle, d'une extrême sensibilité, et les comportements habituels ne sont pas systématiquement adaptés à cette situation", a plaidé le sénateur, dont le proche conseiller Dominique Ambiel figurait sur les listings. Ce qu'il n'a appris qu'en 2006.

    Jean-Pierre Raffarin a par ailleurs mis en cause les silences de l'ancienne ministre de la Défense.

    Michèle Alliot-Marie, a-t-il témoigné, ne l'a en effet "absolument pas" averti qu'elle avait, dès l'automne 2003, confié une mission sur les listings Clearstream à un conseiller spécial du ministère, le général Rondot.

    Un point supplémentaire pour Dominique de Villepin, seul membre du gouvernement poursuivi dans cette affaire pour n'avoir pas dénoncé assez vite l'affaire à la justice, alors que d'autres auraient également pu tenter de stopper la calomnie.

     

    AFP. 07.10.09
  • UE: Vaclav Klaus tient bon malgré les pressions exercées

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    Vaclav Klaus
    Les dirigeants de l'UE, appuyés par le gouvernement tchèque, ont mis la pression mercredi sur le président eurosceptique Vaclav Klaus pour qu'il ne bloque pas artificiellement le traité de Lisbonne et le valide si possible d'ici fin 2009.
    Mais l'entourage de M. Klaus a fait savoir qu'il ne se laisserait pas forcer la main.

    "Mon ambition est que le traité entre en vigueur d'ici la fin de 2009", a déclaré à la presse le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt et président en exercice de l'Union européenne, à Bruxelles, à l'issue d'un entretien par vidéo-conférence avec son homologue tchèque Jan Fischer.

    Dans le même temps, il a souligné, qu'il fallait "respecter" une procédure en cours en République tchèque devant la Cour constitutionnelle.

    M. Fischer n'avait pu se rendre comme prévu à Bruxelles pour une rencontre sur le traité de Lisbonne, en raison d'un problème mécanique sur son avion.

    Après la large victoire du "oui" lors du référendum irlandais samedi, le principal obstacle sur la voie de ce texte censé faire mieux fonctionner l'Europe a été levé.

    Mais pour entrer en vigueur, les présidents polonais Lech Kaczynski et surtout le chef de l'Etat tchèque, adversaire déclaré de ce traité, doivent encore parapher le document déjà ratifié par voie parlementaire dans leurs pays. Et le calendrier reste incertain, ce qui maintient le flou sur l'avenir institutionnel de l'Europe.

    M. Klaus argue d'un récent recours contre le traité déposé devant la Cour constitutionnelle tchèque par des sénateurs de son parti pour retarder sa décision.

    "Nous respectons pleinement l'ordre constitutionnel en République tchèque et donc nous devons attendre", a dit le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui a participé à la réunion de Bruxelles.

    "Mais une fois que ce sera fait (la décision de la Cour, ndlr), il n'y aura aucune raison pour que la ratification ne puisse aboutir", a-t-il mis en garde.

    Le chef de file des conservateurs au Parlement européen, Joseph Daul, a enfoncé le clou en demandant à Vaclav Klaus "de se conduire de manière responsable".

    La pression sur les épaules de Vaclav Klaus provient aussi de son propre gouvernement. "Tout est en place pour que la ratification soit entièrement achevée d'ici la fin de l'année", a assuré le Premier ministre tchèque, semblant convaincu que la Cour rejetterait le recours.

    "Tous les signaux que j'ai reçus indiquent qu'il n'y aura aucune raison pour le président de différer sa signature" ensuite, a-t-il ajouté, affirmant que "l'Europe n'a aucune raison d'avoir peur".

    Mais l'attitude qu'adoptera l'imprévisible Vaclav Klaus, qui compara un jour l'Union européenne à l'Union soviétique, reste incertaine. L'un de ses proches a prévenu mercredi qu'il ne se laisserait pas forcer la main.

    "Le traité de Lisbonne a pour nous le tort de transformer ce qui est aujourd'hui une organisation internationale (l'Union européenne) en une sorte d'entité supranationale", a accusé le conseiller politique du président Klaus, Ladislav Jakl, dans une interview publiée dans le quotidien français La Croix.

    Il a estimé que la procédure devant la Cour devrait durer "sans doute plus de six mois".

    Et les responsables européens, sans réel levier à ce jour sur le chef d'Etat tchèque, ont reconnu mercredi qu'ils n'avaient toujours pas réussi à prendre contact directement avec lui, malgré diverses tentatives.

    AFP. 07.10.09

  • Suisse: l'affiche anti-minarets

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    (Cliquez sur l'image pour la voir en entier)

    Une affiche de la droite populiste helvétique représentant une femme voilée devant le drapeau suisse couvert de minarets "attise la haine", a dénoncé mercredi la Commission fédérale contre le racisme (CFR), un organisme public consultatif.

    L'image appelle à voter le 29 novembre prochain en faveur de l'interdiction de la construction de minarets en Suisse.

    Les villes de Bâle (nord-ouest) et Lausanne (ouest) n'avaient pas attendu l'avis de la CFR pour interdire l'affiche. Celle-ci "représente une femme en burqa au regard menaçant et des minarets aux allures de missiles qui transpercent le drapeau suisse", rouge à croix blanche, a expliqué mercredi la municipalité de Lausanne dans un communiqué.

    Au moins trois villes --Lucerne, Zurich et Winterthour-- avaient demandé l'avis de la CFR avant de prendre une décision.

    "Il y a des limites à la liberté d?opinion ; il faut les respecter si l'on veut protéger une minorité contre la discrimination et préserver la société suisse d'une agitation qui attise la haine", a jugé la Commission.

    Les affiches --déclinées en français, allemand et italien-- "suggèrent que la minorité musulmane vivant en Suisse représenterait un danger redoutable", a expliqué la CFR.

     "Le message véhiculé est qu'elle voudrait dominer la population suisse, opprimerait la femme et mépriserait les droits fondamentaux. Cela équivaut à une diffamation de la population musulmane pacifique de Suisse", a ajouté la Commission.

    Lancée en 2008, la campagne "anti-minaret" est soutenue par un groupe d'élus du parti de la droite populiste Union démocratique du centre (UDC) qui jugent que les minarets n'ont pas un caractère religieux mais représentent "le symbole apparent d'une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux".

    La Suisse compte plus de 310.000 musulmans sur une population de 7,5 millions d'habitants, faisant de l'islam la deuxième religion du pays après le christianisme.

    AFP. 07.10.09

     

  • Sans vergogne, Hortefeux tente de "récupérer" les obsèques de Marie-Christine Hodeau

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    La cérémonie des obsèques de Marie-Christine Hodeau, enlevée et tuée le 28 septembre, s'est déroulée mercredi après-midi à l'église de Milly-la-Forêt (Essonne) en présence de plusieurs centaines de personnes.
    Le cercueil de bois clair a pénétré vers 15H00 dans l'église Notre Dame de l'Assomption, au milieu d'une foule nombreuse venue lui rendre hommage, et en présence du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux.

    "Je suis venu exprimer au nom du président de la République, au nom de tout le gouvernement, l'émotion qui est la nôtre et partager la douleur avec la famille, qu'aux côtés du président de la République j'avais déjà rencontrée la semaine dernière", a déclaré le ministre à la fin du service religieux.

    "Dans des moments comme celui-ci, la solidarité nationale doit s'exprimer. C'était aussi pour moi l'occasion à titre personnel de retrouver la mère et les deux frères de la victime, qui sont légitimement choqués et très éprouvés par un chagrin qui est le plus terrible qui puisse exister", a ajouté le ministre avant de tourner les talons, sans répondre à la question d'un journaliste sur une "éventuelle récupération" de son déplacement.

    Durant la cérémonie, les commerçants de la commune, où vivait la victime qui était âgée de 42 ans, avaient baissé les rideaux de leurs magasins.

    L'homélie a été prononcée par l'évêque d'Evry Mgr Michel Dubost.

    L'inhumation devait ensuite avoir lieu dans la plus stricte intimité.

    L'homme de 47 ans, Manuel Ribeiro Da Cruz., qui a reconnu avoir enlevé et étranglé la victime partie faire son jogging, a été mis en examen mercredi dernier pour enlèvement et séquestration en état de récidive légale, et placé en détention provisoire.

    Il doit être prochainement convoqué par le juge d'instruction Michael Gihr en vue de sa mise en examen pour l'homocide de la victime.

    Le parquet a pris un réquisitoire supplétif pour assassinat, estimant que le meurtre de Mme Hodeau pourrait avoir été prémédité.

    Le suspect avait été condamné en 2002 à 11 ans de réclusion criminelle pour l'enlèvement et le viol d'une adolescente de 13 ans vivant dans son voisinage. Il est sorti en mars 2007 après avoir bénéficié d'une libération conditionnelle.

    L'enlèvement et le meurtre de Marie-Christine Hodeau a relancé une nouvelle fois le débat sur la récidive et sur la castration chimique.

    On ignore toujours pour l'heure si la victime a subi des violences sexuelles.

    AFP. 07.10.09

     

  • Le neveu de Mitterand estime que c'est un honneur d'être "traîné dans la boue" par le FN

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    A la sortie du Conseil des ministres le 7 octobre 2009
    (Cliquez sur la photo)

    Quatre ans après la publication d'un livre relatant des expériences du tourisme sexuel, la polémique a rattrapé le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, cible d'une violente campagne lancée par l'extrême droite, qui suscite un certain embarras dans la classe politique.

    Frédéric Mitterrand a dénoncé mercredi les propos du porte-parole du PS Benoît Hamon à son encontre, estimant que c'était "une honte" de le "traîner dans la boue".

    "C'est bien dommage de pouvoir imaginer que des élus de gauche aillent rejoindre le Front national. Je dois dire que les bras m'en tombent", a-t-il déclaré à quelques journalistes à l'issue d'une audition devant la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale.

    "Si le Front national me traîne dans la boue, c'est un honneur. Si un député de gauche me traîne dans la boue, c'est une honte pour lui", a-t-il ajouté.

    M. Hamon a qualifié mercredi de "choquant" le livre publié en 2005 par Frédéric Mitterrand qui raconte des épisodes de tourisme sexuel, dénonçant un "ministre consommateur".

     De son coté, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a trouvé "choquant" que Benoît Hamon, "se situe sur le terrain" du Front national.

    "Je dénonce les propos tenus par Benoît Hamon et le FN. De la part du FN, cela nous surprend moins. De la part de Benoît Hamon, c'est beaucoup plus surprenant et tout aussi choquant", a déclaré M. Bertrand à la presse dans les couloirs de l'Assemblée nationale.

    "Quand je vois le Parti socialiste, par la voix de son porte-parole, se situer aujourd'hui sur le terrain de l'extrême droite, franchement où va-t-on?", a poursuivi M. Bertrand. "On n'a aucun intérêt, aucune vocation, aucun honneur à se situer sur le terrain de l'extrême droite".

    "Se servir de la "vie privée" des gens pour en faire des attaques politiques ou politiciennes, cela me rappelle les pires heures de l'histoire", selon le responsable UMP.

    "Cela n'a pas de nom. C'est une véritable honte. Le FN ne fait pas cela pas hasard. Je suis choqué que des mouvements comme le PS soit dans ce registre-là aussi", a-t-il insisté.

    Le FN a exigé mardi de Nicolas Sarkozy le renvoi de son ministre de la Culture, en raison de ses écrits sur le tourisme sexuel.

    Dans une motion de son bureau politique, le parti de Jean-Marie Le Pen réclame au président de la République, "par respect de la morale et des principes républicains, de prendre ses responsabilités en demandant à son ministre de démissionner".

    Selon la vice-présidente du parti, Marine Le Pen, l'ouvrage de M. Mitterrand "pose une tache indélébile sur l'ensemble du gouvernement".

    AFP. 07.10.09

     

  • Tourisme sexuel: Benoît Hamon (PS) choqué par le ministre "consommateur"

    Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a qualifié mercredi de "choquant" le livre publié en 2005 par Frédéric Mitterrand qui raconte des épisodes de tourisme sexuel, dénonçant un "ministre consommateur".

     
    "Je trouve choquant qu'un homme puisse justifier, à l'abri d'un récit littéraire, le tourisme sexuel", a déclaré M. Hamon, interrogé par l'AFP, à propos de cet ouvrage, "La mauvaise vie", dans lequel M. Mitterrand confesse son penchant pour les "jeunes garçons" durant ses voyages.

    "Au moment où la France s'est engagée avec la Thaïlande pour lutter contre ce fléau qu'est le tourisme sexuel, voilà un ministre du gouvernement qui explique qu'il est lui-même consommateur", s'indigne M. Hamon, qui refuse qu'on puisse "tout relativiser, même ce qui est incontestablement choquant".

    Le porte-parole du PS dénonce également le soutien apporté par le ministre au cinéaste franco-polonais Roman Polanski, arrêté le 26 septembre en Suisse, sur mandat américain, pour une affaire d'abus sexuels sur mineure.

    "M. Mitterrand, qui n'a démontré pour l'instant aucune qualité comme ministre de la Culture, s'est illustré sur un terrain qui n'est ni à l'honneur du gouvernement, ni au sien", affirme le responsable socialiste.
    AFP. 07.10.09
  • Paris Foot Gay: Rama Yade est scandalisée!

    La secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade a estimé que le communautarisme n'avait pas sa place dans le sport, en réaction au refus d'une équipe de Créteil composée de musulmans de jouer contre un club portant le nom de "Paris Foot Gay". "Mais où va-t-on là ? s'est exclamée Rama Yade, interrogée par des journalistes. Si ça continue, on va refuser de jouer contre des noirs, des juifs. Le communautarisme n'a pas sa place dans le sport."

    Les dirigeants du Créteil Bébel ont envoyé samedi un courriel à ceux du Paris Foot Gay pour annuler en ces termes une rencontre prévue : "Désolé, mais par rapport au nom de votre équipe et conformément aux principes de notre équipe, qui est une équipe de musulmans pratiquants, nous ne pouvons jouer contre vous". "

    Ce n'est pas une attitude républicaine de refuser de jouer pour des motifs de religion", a dit Rama Yade. "Le sport, c'est la fraternité, et j'ai été très choquée."

    Le Figaro - 06.10.09

  • Le juge van Ruymbeke passé sur le gril

    Le juge Renaud van Ruymbeke, poursuivi devant le Conseil de la magistrature pour sa gestion de l'affaire Clearstream, a été mis sur le gril, mardi devant le tribunal correctionnel de Paris, où il n'intervenait pourtant qu'en tant que témoin.

     
    "Je suis totalement étranger à l'affaire Clearstream", a martelé quatre heures durant le magistrat, fines lunettes et cravate bleu ciel.

    "A l'époque, j'étais dans le brouillard. C'est facile de refaire l'histoire des années après. Je travaillais sur l'affaire des frégates, le reste je n'avais pas à m'y intéresser. Je n'en étais pas saisi", a encore témoigné ce moustachu de 57 ans devenu une figure emblématique de la justice financière en instruisant notamment l'affaire des frégates de Taïwan, où il s'est heurté à de nombreuses reprises au secret-défense.

    C'est dans le cadre de cette affaire qu'il a été contacté par Jean-Louis Gergorin en avril 2004, par l'intermédiaire de l'avocat Thibault de Montbrial.

    Alors vice-président d'EADS et aujourd'hui co-prévenu au procès Clearstream, Gergorin se dit menacé de mort : il a des révélations à faire sur l'existence d'un réseau de corruption, étayées, selon lui, par des listings bancaires issus de la chambre de compensation Clearstream, sur lesquels figurent des noms de personnalités qui y détiendraient des comptes occultes.

    Intrigué, le magistrat rencontre alors à deux reprises au domicile de l'avocat, Jean-Louis Gergorin, un homme "très brillant, convaincu et convaincant", qui lui semble "de bonne foi".

    Problème, le responsable d'EADS refuse de témoigner sous X, craignant pour sa sécurité. "J'étais bloqué", témoigne le magistrat. "C'est vrai qu'à un moment donné, M. Gergorin me dit: "comment est-ce qu'on fait ?" Je lui réponds: "Ca ne me concerne pas, vous voyez avec votre avocat". Je prends à part Me Montbrial : "vous faites ce que vous voulez, ce n'est pas mon problème".

    Quelques jours plus tard, le 3 mai, il reçoit un premier courrier anonyme. L'affaire de dénonciation calomnieuse est lancée.

    Trois courriers suivront : l'un, le 14 juin, concerne des "centaines de noms qui n'ont rien à voir avec les frégates", dont celui de Nicolas Sarkozy. Le juge les verse au dossier des frégates, les rendant ainsi accessibles à "Thales et à ses avocats".

    Or à l'époque, Me Thierry Herzog, aujourd'hui avocat de Nicolas Sarkozy, est conseil de Thales. A ce titre, certains avocats des prévenus ont suggéré mardi, à demi-mots et sans jamais citer son nom, qu'il en avait profité pour avertir Nicolas Sarkozy qu'il figurait dans les listings.

    Des insinuations qui ont provoqué une vive querelle parmi les avocats, bagarre soldée par une rapide intervention du bâtonnier élu.

    Autre zone d'ombre abordée mardi : le silence de Philippe Marland, directeur de cabinet du ministre de la Défense, et de Michèle Alliot-Marie.

    Tenus régulièrement informés par le général Rondot de son enquête sur les listings Clearstream, ils n'ont en effet jamais pris la moindre initiative pour stopper la machination.

    M. van Ruymbeke a confirmé mardi que ni M. Marland ni son ministre ne l'avaient jamais appelé pour l'avertir de cette enquête parallèle.

    Ce n'est qu'en 2005 que les résultats des commissions rogatoires internationales lancées par le juge l'ont amené à douter de la véracité des listings. Mais il taira l'identité du "corbeau" Gergorin jusqu'en mai 2006.

    Un silence, ajouté aux rencontres hors procédure avec Gergorin, qui ont entraîné son renvoi devant le CSM.

    "Je n'ai jamais convenu avec Jean-Louis Gergorin de procéder par courriers anonymes", c'est lui qui a choisi d'agir ainsi, s'est défendu mardi M. van Rumbeke, certain d'avoir fait son travail "le plus sérieusement possible".

    AFP. 06.10.09

     

  • Football et homosexualité

    Les dirigeants du Paris Foot Gay ont demandé à leur ligue, la Commission Football loisirs (CFL), de sanctionner un club amateur de Créteil qu'ils accusent d'homophobie après le refus de cette équipe de jouer contre eux, des incriminations rejetées par le Créteil Bébel.

     

    Le Paris Foot Gay, qui dénonce une décision homophobe du club de Créteil, envisage de porter plainte si celui-ci continue "dans ce sens là", a indiqué mardi à l'AFP le président et cofondateur de l'association Paris Foot Gay, Pascal Brethes, confirmant une information de France Bleu Ile-de-France.

    Le PFG devait disputer dimanche un match contre le Créteil Bébel. Mais, la veille, il a reçu un courriel de l'équipe adverse en ces termes : "Désolé, mais par rapport au nom de votre équipe et conformément aux principes de notre équipe, qui est une équipe de musulmans pratiquants, nous ne pouvons jouer contre vous, nos convictions sont de loin plus importantes qu'un simple match de foot, encore une fois excusez-nous de vous avoir prévenu si tard".

    Pour Pascal Brethes, qui souhaite des sanctions, ce message "très choquant" tombe sous le coup des lois interdisant le racisme et l'homophobie.

     Se défendant de toute homophobie et voyant dans la médiatisation de cette affaire un "sacré tremplin" pour le PFG, le dirigeant du Créteil Bébel, Zahir Belgharbi, a de son côté expliqué à l'AFP que pour lui, c'est "le nom" du PFG qui posait problème et pas que l'équipe compte des homosexuels dans ses rangs.

    "Je ne suis pas homophobe, je ne suis pas intégriste, ça ne me dérange pas de jouer avec des gays, mais pas avec un club" portant un tel nom, a déclaré M. Belgharbi.

    "Nous, on a fait des efforts pour rester neutres - on ne s'appelle pas le football club islamique par exemple - pourquoi d'autres" veulent-ils s'afficher "comme les porte-drapeau d'une idéologie", a-t-il poursuivi, ajoutant : "Moi, tout ce que je veux, c'est jouer au football".

    Le Paris Foot Gay n'est "pas un club communautariste, c'est d'abord une association qui lutte contre l'homophobie dans le football", ouverte aux "hétéros et aux homos", a précisé Pascal Brethes. "Nous travaillons avec des clubs professionnels, comme le PSG, pour faire évoluer" les choses.

    Quant à l'équipe elle-même, elle comporte "des noirs, des blancs, des beurs, toutes religions confondues", a-t-il ajouté.

    "Tout ça est navrant à notre époque, mais en même temps, ça va faire réagir", a estimé l'ancien milieu de terrain du PSG Vikash Dhorasoo, parrain du PFG depuis 2006. "Les ligues et les fédérations font semblant de lutter contre les discriminations et le racisme", a ajouté l'ex-international français.

    Selon le président de la CFL, Jacques Stouvenel, une réunion du comité directeur, prévue le 13 octobre, statuera sur les suites à donner à cette affaire, "avertissement ou exclusion".

    "Nous avons huit équipes gay dans le championnat et nous n'avons jamais eu de problème. On joue tous en bonne intelligence", a-t-il ajouté.

    SOS Racisme a manifesté son "indignation". Quant à la Ville de Paris, elle a apporté son soutien au PFG "dans sa lutte contre l'homophobie et pour le dépassement des préjugés".

    AFP. 06.10.09

  • Pédophilie, tourisme sexuel: le FN veut le renvoi de Mitterrand

    Le Front national (FN) a poursuivi  sa campagne contre Frédéric Mitterrand, en exigeant de Nicolas Sarkozy le renvoi de son ministre de la Culture, en raison de ses écrits sur le tourisme sexuel.

    Dans une motion de son bureau politique, le parti de Jean-Marie Le Pen réclame au président de la République, "par respect de la morale et des principes républicains, de prendre ses responsabilités en demandant à son ministre de démissionner".

    A l'origine de cette indignation, le livre "La mauvaise vie", ouvrage à succès publié en 2005 par M. Mitterrand, dans lequel ce dernier raconte des épisodes vécus de tourisme sexuel, ce que le parti qualifie d'"ignobles écrits".

    Selon la vice-présidente du parti, Marine Le Pen, cet ouvrage "pose une tache indélébile sur l'ensemble du gouvernement". "Qu'est-ce qu'on peut dire aux délinquants sexuels quand Frédéric Mitterrand est encore ministre de la Culture ? ", a-t-elle lancé, après avoir lu un large extrait du livre incriminé, lors de l'émission Mots Croisés sur France 2 lundi soir.

    Le Figaro - 06.10.09

  • Le ministère suisse de la Justice contre une libération provisoire de Polanski

    Le ministère suisse de la Justice, opposé à une libération provisoire de Roman Polanski, a recommandé au Tribunal pénal fédéral de Bellinzone (sud) de rejeter le recours du cinéaste détenu en Suisse depuis plus d'une semaine, a annoncé le ministère mardi à l'AFP.

      "Nous avons demandé hier (lundi) au Tribunal pénal fédéral de Bellinzone de rejeter le recours de M. Polanski", a expliqué un porte-parole du ministère, M. Folco Galli.

    "L'argument principal est que nous sommes persuadés qu'il existe un grand danger de fuite" en dehors du territoire suisse, a-t-il ajouté, précisant que le ministère avait décidé quant à lui de ne pas prendre en considération le deuxième recours déposé par les avocats du cinéaste franco-polonais.

    Les avocats de Roman Polanski, arrêté le 26 septembre à son arrivée en Suisse sur mandat d'arrêt américain, avaient déposé le 29 septembre des demandes de mise en liberté en même temps que deux recours auprès du ministère de la Justice et du Tribunal de Bellinzone (sud).

    AFP. 06.10.09

  • Trois prix Nobel de physique

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    Le prix Nobel de physique 2009 a été décerné mardi à trois "maîtres de la lumière" anglo-saxons, le pionnier de la fibre optique Charles Kao et le duo George Smith et Willard Boyle qui a révolutionné l'image numérique.

    Charles Kao, Américain et Britannique né en Chine il y a 75 ans, a déterminé il y a plus de 40 ans comment transmettre la lumière sur des grandes distances via la fibre optique, a indiqué le comité Nobel.

    Cette découverte est à la base d'une majeure partie des transmissions téléphoniques et informatiques actuellement réalisées dans le monde à la vitesse de la lumière.

    Willard Boyle, 85 ans, de double nationalité canadienne et américaine et l'Américain George Smith, 79 ans, ont eux été récompensés pour leur mise au point en 1969 du capteur d'image numérique CCD ("dispositif à couplage de charge"), considéré comme l'oeil électronique des appareils photos et vidéo numériques.

    Le capteur "a révolutionné la photographie, la lumière pouvant être capturée électroniquement à la place du film", souligne le comité Nobel.

    Le comité qualifie les trois scientifiques, tous à la retraite, de "maîtres de la lumière", car leurs travaux ont permis "la création de nombreuses innovations pratiques pour la vie de tous les jours et apporté de nouveaux outils pour l'exploration scientifique".

    Willard Boyle a souligné que cette invention du CCD est à l'origine de la mise au point des centaines de millions d'appareils numériques vendus ces dernières années à travers le monde.

    "Je me vois tous les jours quand je me promène, je vois tous ces gens utiliser ces petits appareils photos numériques", a-t-il expliqué dans une communication au comité Nobel juste après l'annonce.

    "Même si ce ne sont pas exactement nos CCD, ils en sont à l'origine, donc nous sommes ceux, je suppose, qui avons été à la source de cette profusion de petits appareils utilisés à travers le monde", a-t-il dit.

    La plupart des appareils photos numériques actuels utilisent un capteur CMOS plus efficace, même si le CCD est toujours utilisé dans la haute technologie.

    Le capteur a également eu des applications médicales, avec la prise de vues d'images de l'intérieur du corps humain et de photographies extrêmement nettes de lieux lointains dans l'espace ou au fond des océans.

    "La part la plus importante de notre invention, qui m'a touché personnellement, c'est lorsque la mission sur Mars est arrivée à la surface de Mars et qu'elle a utilisé un appareil photo comme le nôtre et que nous avons vu la première fois la surface" de la planète rouge, a-t-il expliqué.

    Quant à Charles Kao, ses découvertes "ont ouvert la voie à la technologie de la fibre optique qui est aujourd'hui utilisée dans quasiment toutes les communications téléphoniques et de données", note le comité Nobel.

    Quatre ans après ses calculs, la première fibre optique a été fabriquée en 1970.

    Aujourd'hui, "si nous devions déployer toutes les fibres optiques du globe, nous aurions un seul fil de plus d'un milliard de kilomètres -de quoi faire plus de 25.000 fois le tour de la planète- et cela augmente de milliers de kilomètres chaque heure", souligne le comité Nobel.

    Dans chaque catégorie, le prix Nobel est accompagné d'une récompense de 10 millions de couronnes suédoises (980.000 euros) à partager entre les lauréats.

    AFP. 06.10.09

  • Clearstream: le témoignage du juge van Ruymbeke

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    Le juge Renaud van Ruymbeke le 6 octobre 2009
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    Le juge d'instruction Renaud van Ruymbeke a témoigné mardi au procès Clearstream que Jean-Louis Gergorin lui était "apparu totalement de bonne foi" lorsqu'il l'avait approché et lui avait remis anonymement les faux listings bancaires au printemps 2004.

    "M. Gergorin m'est apparu totalement de bonne foi. Il y a deux éléments objectifs qui confortent sa bonne foi: c'est lui qui a exigé de me rencontrer (avant de transmettre les listings, ndlr), je ne peux pas penser une seconde qu'il se tire une balle dans le pied", affirme le magistrat.

    En transmettant des courriers anonymes avec "des numéros de comptes, il me donne les moyens de vérifier qu'ils sont vrais ou faux", ajoute-t-il.

    Tout commence fin avril 2004 quand un avocat, Me Thibault de Montbrial, vient trouver le juge d'instruction alors empêtré dans une enquête sur des commissions versées en marge de la vente de frégates à Taïwan.

     "Il me dit, voilà, je connais un haut dirigeant d'une des principales sociétés d'armement qui connaît les comptes que vous cherchez dans le dossier des frégates. Ca passe par Clearstream. Ce monsieur veut absolument vous rencontrer", sans apparaître "pour des raisons de confidentialité et surtout de sécurité", raconte le juge van Ruymbeke.

    Intrigué, le magistrat rencontre alors à deux reprises au domicile de l'avocat, Jean-Louis Gergorin, vice-président d'EADS, un homme "très brillant, convaincu manifestement de ce qu'il dit".

    M. Gergorin lui décrit alors un système de comptes occultes utilisés par des oligarques russes pour recevoir des commissions dans l'affaire des frégates.

    "J'ai eu l'impression qu'il était sincère et croyait en ce qu'il disait", juge M. van Rumbeke.

    Problème, le responsable d'EADS refuse de témoigner sous X, craignant pour sa sécurité.

    "J'étais bloqué. C'est vrai qu'à un moment donné, M. Gergorin me dit "comment est-ce qu'on fait?" Je lui réponds "Ca ne me concerne pas, vous voyez avec votre avocat". Je prends à part Me Montbrial: "vous faites ce que vous voulez, ce n'est pas mon problème"".

    Quelques jours plus tard, le 3 mai, il reçoit un premier courrier anonyme. L'affaire de dénonciation calomnieuse est lancée.

    Suit un deuxième courrier le 14 juin qui concerne des "centaines de noms qui n'ont rien à voir avec les frégates".

    "Je le verse au dossier (des frégates, ndlr), tout le monde y a accès", notamment "Thales et ses avocats", glisse-t-il à plusieurs reprises, évoquant sans le nommer Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy au procès Clearstream.

    Ce courrier mentionne les noms de Jean-Pierre Chevènement, Alain Madelin et Dominique Strauss-Kahn, trois hommes politiques qui ont pris contact avec lui.

    "Il y avait un quatrième homme politique que je n'avais pas vu", car il s'agissait des noms "Nagy et Bocsa". "Un enquêteur m'a dit que cela correspondait à l'identité" de Nicolas Sarkozy "ou de son père. Il ne s'est jamais manifesté".

    Nicolas Sarkzoy a expliqué en octobre 2006 avoir été à tort mis en cause "sur la base du mensonge d'un corbeau qui s'était allié avec un juge".

    Le juge van Ruymbeke, qui a martelé mardi être "étranger à l'affaire Clearstream" et estime n'avoir fait que son travail de juge, a été renvoyé devant le Conseil supérieur de la magistrature pour répondre de son attitude dans ce dossier.

    Le CSM se prononcera sur une éventuelle sanction à la fin de la procédure de dénonciation calomnieuse.

    AFP. 06.10.09

     

  • Une jeune femme violée dans le Marseille-Vintimille

    Une étudiante italienne de 23 ans qui avait pris place dimanche matin dans le TER -Vintimille a été victime d'un dans les toilettes du train et un suspect interpellé aux Arcs () a été placé en garde à vue, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

    La jeune fille, domiciliée à Riese Pio X , province de Trévise, dans le nord-est de l'Italie, a été violée à plusieurs reprises par un individu qui a pris la fuite, après lui avoir volé son téléphone portable et son argent, selon la même source.

     Entre la gare de Carnoules et Les Arcs (Var), la victime est parvenue à alerter un contrôleur qui n'a pas pu intercepter l'agresseur, ce dernier réussissant à quitter le train en gare des Arcs. Mais il a été rattrapé un peu plus tard.

    C'est grâce à une sacoche qu'il aurait perdu dans sa fuite que les gendarmes ont finalement pu l'interpeller, à la gare où il était venu réclamer l'objet perdu. Le suspect a été placé en garde à vue sur instruction du parquet de Draguignan dans l'attente des investigations en cours.

    Ses photos ont été transmises aux policiers italiens pour être soumise à la victime. La même démarche a été entreprise auprès des personnels en service dimanche dans le train Marseille-Vintimille.

    Le parisien - 05.10.09