http://www.dailymotion.com/video/xaojix_journal-de-bord-de-jeanmarie-le-pen_news
vidéo du 2 octobre 2009
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http://www.dailymotion.com/video/xaojix_journal-de-bord-de-jeanmarie-le-pen_news
vidéo du 2 octobre 2009
Pour contraindre le peuple irlandais à revenir sur son refus du traité de Lisbonne, tous les procédés de pression ont été utilisés : menaces, chantages, ingérences multiples, gros mensonges et demi-vérités de l’Etablissement, qui triomphe : les Irlandais se sont résignés à voter « oui ».
Leur désillusion sera grande quand ils s’apercevront que les exceptions qu’ils ont prétendument obtenues ne sont pas garanties juridiquement et que l’Union européenne, loin d’être une protection contre la crise économique, l’a suscitée et aggravée par ses politiques.
Chacun sait que si d’autres peuples étaient directement consultés, ce traité ne passerait pas. Nicolas Sarkozy l’a clairement reconnu au Parlement européen lors d’une réunion privée avec les Présidents de Groupes Parlementaires dont j’étais.
Les politiciens de tous pays et les Eurocrates de Bruxelles s’acharnent à faire passer ce texte contre la volonté des peuples, sans les consulter, ou en les harcelant : en cas de refus, on fera revoter jusqu’à épuisement. On fera miroiter des exemptions factices. On culpabilise les récalcitrants. On leur fait croire qu’ils sont seuls, jusqu’à ce qu’ils avalent le Traité.
Un traité qui reste fondamentalement la Constitution d’un super-Etat européen, centralisé, bureaucratique et incontrôlable, au sein duquel les citoyens, ayant abdiqué leurs libertés, n’auront plus voix au chapitre.
http://www.nationspresse.info/?p=59267
Signer la pétition en ligne est plus rapide et plus pratique que de l'envoyer par la poste!
Jeudi 8 octobre 2009 à 12h30
Rassemblement de protestation du Front National
contre l’illumination de la Tour Eiffel
aux couleurs de la Turquie.
Place Saint Gervais (derrière la Mairie de Paris)
dans le 4e arrondissement.
Métro Hôtel de Ville
Seront présents :
Marine LE PEN,
Vice-présidente du FN,
Marie-Christine ARNAUTU,
Tête de liste aux élections régionales en Ile de France,
Les élus, responsables et militants du FN Ile-de-France.
NPI- 03.10.09
Le très eurosceptique président tchèque, Vaclav Klaus, a refusé de se prononcer samedi à Prague sur la date où il déciderait d'apposer ou non sa signature au Traité de Lisbonne, après la victoire du "oui" au référendum irlandais (67,13%). "Ce n'est pas à l'ordre du jour et ce n'est pas non plus à mon ordre du jour de répondre à des questions de ce genre", a-t-il déclaré au cours d'un point de presse improvisé devant le Château de Prague.
"Je ne peux rien signer avant la décision de la Cour constitutionnelle", a souligné M. Klaus.
La Cour constitutionnelle tchèque a été saisie ces derniers jours par un groupe de sénateurs libéraux qui entendent faire vérifier que le traité, hérité du projet avorté en 2005 de Constitution européenne, est conforme à la loi fondamentale du pays.
Le chef de l'Etat tchèque s'exprimait en marge d'un rassemblement d'environ 300 opposants au traité de Lisbonne, organisé devant la présidence tchèque.
"Etat indépendant!", "Lisbon Treaty = sEUcide!" (EU pour European Union), "Non au diktat de Bruxelles!", "Bruxelles est notre tombe!", pouvait-on notamment lire sur des pancartes brandies par les participants de la manifestation.
De son côté, le Premier ministre tchèque, Jan Fischer, a salué samedi à Prague le "oui" au référendum irlandais comme une "bonne nouvelle pour les citoyens de tous les pays de l'UE".
"Je suis persuadé que la ratification sera bientôt achevée avec succès aussi en République tchèque", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le traité de Lisbonne doit être ratifié par les 27 Etats de l'UE pour entrer en vigueur. Deux pays, la Pologne et la République tchèque, n'ont pas encore ratifié le document.
Le président polonais Lech Kaczynski a publiquement indiqué qu'il signerait le traité "aussitôt après" la victoire du "oui" au référendum irlandais.
"Il est difficile de dire quand exactement le président Kaczynski signera le traité. Cela se fera certainement sans retard", a déclaré samedi matin Wladyslaw Stasiak, chef de la chancellerie du président polonais. Le président Kaczynski "tiendra sa parole", a-t-il ajouté.
A Prague, après l'approbation du traité par le Parlement tchèque, le processus ne dépend plus que de la décision de la Cour constitutionnelle et de Vaclav Klaus.
AFP. 03.10.09
En Autriche, deux jeunes filles de 15 ans ont tenté d'allumer le foulard de leur collègue, sans qu'il prenne feu toutefois, à l'occasion d'une sortie scolaire organisée par l'établissement basé à Graz. Les autorités de ce collège ont prétendu que cet incident n'avait pas un aspect religieux.
Elles ont par la suite refusé de présenter leurs excuses à la victime et "en l'absence manifeste de repentance il n'est resté d'autre solution que de les exclure", a précisé Evelyn Awad, la directrice de cette institution.
La Communauté musulmane d'Autriche a déploré l'incident, soulignant qu'il s'apparentait à un "signal d'alarme".
Alterinfo - 03.10.09
Pour la musique, il y a carlabruni.com. Mais pour les actions diverses et variées de Carla Bruni Sarkozy en tant que Première Dame de France, un nouveau site va être lancé, révèle samedi le site internet de L'Express.
Toujours selon L'Express, le site comprendra trois rubriques, consacrées à "sa fondation, à ses ses activités d'ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le sida et à son action en tant que Première dame".
Samedi, cependant, le site n'était pas encore accessible, a pu constater LCI.fr. Selon L'Express, il sera officiellement accessible au grand public lundi, sur carlabrunisarkozy.org.
LCI.fr - 03.10.09
Problème reconnu de santé publique, l'obésité préoccupe personnels de santé et nutritionnistes... sans que pour autant les politiques publiques et campagnes de communication à destination des parents et des enfants aient donné, jusqu'à présent, des résultats très convaincants. L'obésité frappe essentiellement les plus jeunes, adolescents, voire même enfants, et elle est de plus en plus répandue. Malgré la mise sur pied de deux Plans nationaux destinés à l'endiguer.
En France, où l'on constate une augmentation des inégalités entre les catégories sociales face à l'obésité, entre 13% et 17% de la population sont obèses. 32% de la population adulte est également en surpoids. Chez les enfants, 17% sont en surpoids, 3,5% sont obèses.
Nicolas Sarkozy a confié vendredi à Anne de Danne la présidence d'une commission pour la prévention de ce fléau, la chargeant de lui soumettre des propositions pour donner une nouvelle impulsion à la lutte, selon un communiqué de l'Elysée. Anne de Danne, qui est déléguée générale de la Fondation Wyeth pour la santé de l'enfant et de l'adolescent, aura jusqu'au 15 décembre pour remettre son rapport qui doit servir à préparer le troisième Plan national nutrition santé. Le deuxième PNSS arrive à échéance en 2010.
Outre Anne de Danne, la commission comporte quatorze membres, dont Dominique Turck, chef du service de pédiatrie du Centre Hospitalier Universitaire de Lille, Anne-Sophie Joly, présidente du Collectif National des Associations d'Obèses, Jean-Louis Nembrini, directeur général de l'Enseignement scolaire ou encore Christine Kelly, membre du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel.
LCI.fr - 03.10.09
"50 kilos, 1,20 mètres : le plus ancien squelette de la lignée des hommes, datant de 4,4 millions d'années, donne un nouvel éclairage sur les origines et l'évolution de l'homme moderne"
Tu vas en classe ? Tu vas à l'OM ! Le slogan fait fureur au lycée professionnel Mistral, à Marseille (8e). Dans cet établissement de 600 élèves, la plupart venant des quartiers Nord, formant aux métiers de l'automobile, du secrétariat et de la comptabilité, le proviseur, Pierre Glutron, a décidé de récompenser, tous les mois, la classe ayant le taux le plus faible d'absentéisme (et bientôt aussi la classe qui progresse le plus en assiduité), en donnant aux élèves concernés des places pour aller voir l'OM au Vélodrome.
Cette initiative originale fait écho à celle menée, dans la polémique, à Créteil, où le recteur expérimente l'idée d'une cagnotte de 2000 à 10000€ pour récompenser les classes les plus assidues. "La présence en classe contre des places pour l'OM, ça marche !", se réjouit M.Glutron.
Fin septembre, c'est une classe de 1ère bac carrosserie qui est arrivée en tête, avec 95% des heures de cours effectués par les 20 élèves. Juste derrière, les 15 élèves d'une classe de terminale bac commerce râlent: avec 94,5% de taux de présence, ils loupent d'un cheveu la récompense.
"Jamais on a eu une telle assiduité, s'étonne M.Glutron. Ça motive les élèves qui doivent jouer collectif pour se classer premiers… C'est un peu dommage d'en arriver là, reconnaît-il, surtout que dans d'autres pays, comme au Vietnam, les enfants rêvent d'aller à l'école mais ne peuvent pas car c'est payant. Mais ce qui compte, c'est le résultat."
Pour cette opération, le foyer socio-éducatif du lycée a déboursé 1500€ pour acheter dix cartes d'abonnement à l'OM. La moitié de la classe qui vient d'être récompensée ira donc voir OM-PSG le 24 octobre et l'autre moitié OM-TFC le 31 octobre, dans le virage des Winners.
L'expérience va être menée toute l'année, avec, en plus des places pour l'OM, d'autres récompenses, comme des places pour du trial au palais des sports et des journées de ski. Profs, parents et élèves sont pour la plupart ravis.
"C'est sûr, on va venir à tous les cours maintenant", promet Kamel, en CAP carrosserie, au milieu de ses camarades Sif-Eddine, Olivier et Mathilde. "Il est plus facile de récompenser que de punir", conclut le proviseur, espérant que son lycée devienne un modèle d'assiduité.
Une semaine après l'interpellation du cinéaste Roman Polanski à Zurich, ses avocats français commencent à dévoiler leur stratégie de défense. Ces derniers jours, Mes Hervé Temime et Georges Kiejman ont minutieusement épluché la demande d'arrestation formulée le 23 septembre dernier depuis Washington. Or, plusieurs aspects de cette unique pièce de procédure leur paraissent d'ores et déjà fournir matière à contestation - tant auprès des autorités helvétiques que devant la justice américaine.
Préoccupés au premier chef par la nature des infractions qui sont aujourd'hui reprochées à Roman Polanski, Mes Temime et Kiejman ont tout d'abord trouvé dans ce document des raisons de penser que la justice américaine se cantonnera, en cas d'extradition, à un seul chef d'inculpation. Après avoir énuméré les charges qui pesaient à l'origine contre le cinéaste - «livraison de substance interdite à un mineur», «acte lascif sur un enfant», «viol avec usage de drogue», «perversion» et «sodomie» -, la demande d'arrestation rappelle en effet qu'un «deal» a été passé entre le prévenu, la victime et l'accusation le 8 août 1977. «Polanski a plaidé coupable du chef de “relations sexuelles interdites avec une femme de moins de dix-huit ans”», retrace ainsi le document en son titre II. Plus loin, il précise aussi que le réalisateur a pris la fuite. Puis il complète : «Son arrestation est aujourd'hui recherchée en vue d'obtenir son extradition pour l'unique chef d'inculpation de “ relation sexuelle illégale avec une enfant âgée de moins de 18 ans.”»
D'apparence purement technique, la précision devrait en fait avoir un impact considérable sur la lourdeur de la peine encourue par le cinéaste. Ces derniers jours, le bureau du procureur de Los Angeles a d'ailleurs laissé entendre, menaçant, que Polanski pourrait être poursuivi pour l'ensemble des faits évoqués à l'époque. «En fait, les charges les plus lourdes n'ont jamais été abandonnées dans la mesure où, le prévenu ayant pris la fuite, l'accord par lequel il s'engageait à plaider coupable n'est jamais entré en vigueur», soutient ainsi Sandi Gibbons, porte-parole du procureur Steve Cooley.
Après lecture de la demande d'arrestation, Mes Temime et Kiejman affirment, pour leur part : «L'argument selon lequel la fuite de Roman Polanski aurait rompu l'accord ne tient pas la route. Nous ne pouvons pas imaginer que les autorités américaines déjugent leurs propres écrits en élargissant les chefs d'inculpation.»
Préalablement à cette discussion, Mes Temime et Kiejman entendent contester le principe même de l'extradition - en se fondant notamment sur la Convention européenne des droits de l'homme, dont la Suisse est signataire.
Enfin, les deux avocats se sont d'ores et déjà opposés au maintien en détention du réalisateur. Entre autres moyens soulevés, ils pointent une lacune dans la rédaction de l'ordre d'arrestation qui, contrairement à ce qu'impose le traité l'extradition entre la Suisse et les États-Unis, ne mentionne pas la peine encourue par le cinéaste.
Se préparant à une âpre bataille juridique, le procureur de Los Angeles a quant à lui répondu aux nombreux partisans de Roman Polanski qui l'accusent d'acharnement. «Je ne persécute personne», a expliqué Steve Cooley, avant de préciser : «Le problème, c'est qu'un procès est encore en cours et qu'il doit se conclure.»
Pour sa part, le gouverneur Arnold Schwarzenegger a lâché : «Peu importe que ce soit Roman Polanski ou quelqu'un d'autre. Ce genre d'affaire doit être traité pour tous de la même façon.»
Le Figaro - 03.10.09
Le cinéaste franco-polonais Roman Polanski, incarcéré en Suisse depuis sept jours sur mandat américain, avait accepté en 1993 de verser 500.000 dollars à sa victime pour mettre fin aux poursuites, ont rapporté samedi les médias américains, citant des documents judiciaires.
En octobre 1993, soit quinze ans après avoir fui les Etats-Unis de peur d'être condamné à une longue peine de prison pour cette affaire, M. Polanski a conclu un accord avec la victime, Samantha Geimer, pour qu'elle mette un terme aux poursuites, ont rapporté le Washington Post et le Los Angeles Times.
Les termes de cet accord étaient à l'origine confidentiels, mais la somme engagée de 500.000 dollars a été révélée par la suite car le réalisateur n'a pas respecté ses engagements.
Selon le dernier document judiciaire portant sur cet accord et datant d'août 1996, le réalisateur devait à cette date 604.416 dollars avec les intérêts à Samantha Geimer.
On ignore si le cinéaste a finalement versé la somme promise, mais, indique le Los Angeles Times, l'attitude de la victime envers M. Polanski a changé à partir de 1997, suggérant que la question a été résolue.
Samantha Geimer a cessé de chercher à obtenir des fonds auprès du cinéaste et a écrit, dans une lettre datée du 28 mai 1997 adressée au juge chargé de l'affaire, qu'elle était favorable à un retour du cinéaste aux Etats-Unis, jugeant "excessif" le séjour de 42 jours qu'il avait effectué en prison dans cette affaire en 1977.
Le Figaro - 03.10.09
Le "oui" a remporté une "victoire convaincante" au deuxième référendum irlandais sur le traité européen de Lisbonne, 16 mois après un "non" retentissant, ont annoncé samedi les partisans et opposants au texte à Dublin, pour le plus grand soulagement des dirigeants de l'UE.
Les résultats définitifs étaient attendus avant 16h00 GMT.
Les Irlandais ont dit un oui "convaincant" au traité, a déclaré le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin sur la radio RTE. "Je pense que c'est bon pour l'Irlande car je crois passionnément que notre avenir se situe au sein de l'Union européenne", a ajouté le chef de la diplomatie irlandaise.
L'homme d'affaires Declan Ganley, figure de proue du camp du "non", a concédé la défaite rapidement dans la matinée. "Nous pensons qu'il s'agit d'une victoire très convaincante pour le camp du 'oui'. Les Irlandais sont terrifiés. C'est un vote basé plus sur la crainte que sur l'espoir", a déclaré M. Ganley.
Lors du premier référendum le 12 juin 2008, les Irlandais, qui représentent moins de 1% des Européens, avaient dit "non" à 53,4%, empêchant l'entrée en vigueur d'un traité jugé essentiel par l'UE pour son bon fonctionnement à 27.
L'annonce de la victoire du "oui" a fait pousser des cris de soulagement aux responsables de l'Union européenne. "Merci l'Irlande", a déclaré le président de la Commision européenne, José Manuel Barroso.
"Aujourd'hui est un bon jour pour l'Europe", a souligné le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt dont le pays assure la présidence de l'UE jusqu'au 31 décembre.
Face à la paralysie dans laquelle le "non" avait plongé l'UE en 2008, Dublin avait accepté de faire revoter la population moyennant des assurances de l'UE qu'elle ne toucherait pas aux "spécificités celtiques": l'interdiction de l'avortement, la neutralité militaire et un faible taux d'imposition. De plus, si le traité est adopté, l'Irlande continuera à disposer de "son" commissaire européen.
Le texte doit être approuvé par l'ensemble des 27 pour entrer en vigueur. Seule l'Irlande est tenue, de par sa Constitution, de se prononcer par référendum tandis que 24 capitales européennes ont déjà achevé le processus de ratification.
Le président polonais Lech Kaczynski a promis de le parapher "aussitôt après" un "oui" irlandais, mais en République tchèque, la signature reste suspendue au bon vouloir du président eurosceptique Vaclav Klaus ainsi qu'à un recours juridique.
Un retard important pris dans la ratification tchèque pourrait relancer l'ensemble du processus d'adoption du traité: l'opposition conservatrice britannique, donnée gagnante aux prochaines législatives du printemps prochain et qui compte de nombreux eurosceptiques dans ses rangs, a promis d'organiser un référendum sur Lisbonne s'il n'était pas encore ratifié au moment où les Tories arriveraient au pouvoir.
AFP. 03.10.09
Mon premier n'est pas seul au monde
Mon second est un écart
Mon troisième est un flash
Mon tout est un romancier
Alexandra GUILLET - le 02/10/2009 - 06h00
Mis à jour le 02/10/2009 - 13h18
LCI.fr : Vous travaillez dans une équipe de santé spécialisée dans le traitement des délinquants sexuels à l'hôpital Van Gogh de Charleroi en Belgique. Depuis quand la castration chimique est-elle pratiquée en Belgique ?
Pierre Collart, docteur en psychologie : La question du traitement des délinquants sexuels s'est clairement posée à la suite de l'affaire Dutroux. Depuis 1998, il existe en Belgique un accord de coopération entre le ministère fédéral de la Justice et les régions. Dans ce cadre, notre unité hospitalière a été chargée de la mise en place des traitements et du suivi des auteurs d'infractions sexuelles. L'essentiel de nos patients fait l'objet d'une injonction de soins par la Justice à la suite d'une condamnation.
LCI.fr : Comment fonctionne la castration chimique ?
Pierre Collart : Il y a plusieurs types de molécules qui servent à la castration chimique. Les plus utilisées aujourd'hui sont les analogues de la GnRH, des substances qui agissent au niveau central du système nerveux et qui ont comme effet de supprimer la production de testostérone. Pour que la castration soit efficace, le patient doit recevoir une injection tous les trois mois. Ça, c'est pour l'aspect technique.
Mais il est important de savoir que la très grande majorité des délinquants sexuels que nous suivons n'ont pas besoin de ce traitement. La castration chimique n'a d'intérêt ou d'utilité que chez les patients qui ont des problèmes de compulsion. Il s'agit de personnes qui vont se faire dépasser par des pulsions. Pulsions qui vont les conduire à, par exemple, toucher le premier enfant qui passe. En 12 ans, sur environ 1000 patients qui sont venus dans notre unité de santé, à peine quelques dizaines d'entre eux ont été placés sous castration chimique.
LCI.fr : Pouvez-vous contraindre un délinquant sexuel à la castration chimique ?
P.C. : Il est hors de question de faire un traitement de castration chimique sans l'accord du patient. Je peux comprendre qu'au niveau sécuritaire ou politique, cela peut être un discours rassurant de dire que l'on va faire la castration chimique de tous les délinquants sexuels. Mais au niveau clinique, cela n'a pas d'intérêt. Comme je vous l'ai dit, cela ne sert à rien dans un grand nombre de cas.
Le délinquant sexuel, c'est Monsieur et Madame tout le monde. Les modalités de passage à l'acte sont très différentes. Ainsi, le père incestueux n'a rien à voir avec le prédateur sexuel qui va attraper une victime dans la rue. On ne les traite pas de la même façon. Ce qu'il y a de très commun par exemple, c'est d'avoir un patient déprimé et qui va commettre des agressions sexuelles dans le cadre de cette dépression. On va donc s'attaquer avant tout à la déprime de la personne, à l'aide d'anti-dépresseurs.
LCI.fr : La castration chimique n'est donc qu'un outil parmi d'autres dans la prise en charge globale du patient ?
P.C. : Exactement. Mettre un patient sous castration chimique ne résout rien. Il faut une prise en charge globale, et notamment psychologique, du patient. Ce qui est bien avec la castration chimique, c'est qu'elle permet faire tomber la pression chez un individu qui a des pulsions. On va lui permettre ainsi de respirer un peu. Une fois qu'il est plus accessible à la réflexion, on peut commencer le suivi psychologique. C'est très important de comprendre cela, car on ne peut pas placer un patient à vie sous castration chimique. Dans notre service, on a d'ailleurs eu un cas de récidive d'un patient alors qu'il était sous castration chimique. Nous avons, a contrario, d'innombrables cas de patients qui n'ont pas été sous castration chimique et qui n'ont jamais récidivé.
LCI.fr : Combien de temps doit durer le suivi d'un délinquant sexuel pour estimer qu'il est guéri ?
P.C. : C'est très variable selon les patients. Les obligations judiciaires de traitement courent généralement sur cinq ans. Libre à l'équipe soignante de mettre un terme anticipé à ce suivi si elle estime qu'il n'est plus nécessaire. Lorsque l'on arrive au terme de ces 5 ans, l'obligation judiciaire tombe. Une discussion s'engage alors entre le patient et le médecin. Si le patient souhaite continuer, on continue. S'il souhaite arrêter, il arrête. Dans les cas où l'on a une inquiétude sur l'état de guérison du patient, on le signale dans un rapport que l'on remet à la Justice et on le signale aussi au patient. On lui explique pourquoi nous avons des doutes. On voit ensuite comment continuer un peu avec lui. Généralement le contact au long terme fonctionne assez bien.
LCI.fr : Le taux de récidive chez les patients que vous avez suivi est-il important ?
P.C. : En Belgique on tourne autour de 12,5% de taux de récidive de façon générale. C'est un chiffre légèrement inférieur à ce que l'on constate dans les autres pays.
LCI.fr : Depuis le mois de septembre, la Sécurité sociale belge rembourse la castration chimique, c'était quelque chose d'important?
P.C. : C'est fondamental, car c'est le patient qui paie son traitement. Et le coût peut en dissuader certains. A l'heure actuelle, il coûte environ une centaine d'euros par mois.
C'est une formule inédite pour lutter contre l'absentéisme scolaire. Trois lycées professionnels de l'académie de Créteil vont tester à partir de lundi un nouveau système, révèle Le Parisien de vendredi. Si les élèves sont assidus, leur classe recevra une cagnotte pouvant atteindre 10 000 euros, qu'ils se partageront en fin d'année.
"Dans trois lycées professionnels une cagnotte de 2000 euros va être allouée à deux classes : les élèves devront s'y fixer un objectif d'assiduité. S'il est rempli, la classe pourra s'offrir en fin d'année un voyage ou le Code de la route... pour un montant de 10 000 euros maximum", détaille le quotidien. Pas question en effet pour l'administration de signer un chèque pour récompenser les élèves. La cagnotte sera distribuée sous forme de projets. "Au lycée Albert Costes de Bobigny, on proposera par exemple de payer les leçons du Code de la route", précise Le Parisien. Au lycée Lino-Ventura d'Ozoir-la-Ferrière, il s'agira d'un voyage à l'étranger. (aller simple au bled?)
L'essai durera un an et s'il s'avère concluant, l'expérience pourrait être étendue en 2010 à une trentaine d'établissements, soit la moitié des lycées professionnels de Créteil. Un système presque similaire est testé en Grande-Bretagne où depuis 2008, "les 16-18 ans issus de familles démunies sont encouragés à aller à l'école, moyennant salaire hebdomadaire et prime annuelle" précise le journal.
LCI.fr. 02.10.09
En cinq ans, quatre lois sont venues renforcer l'arsenal répressif français en matière de lutte contre la récidive. Après chaque nouveau fait divers dramatique, la polémique sur le suivi des délinquants sexuels se trouve pourtant relancée. L'assassinat de Marie-Christine Hodeau, 42 ans, enlevée lundi alors qu'elle faisait un jogging dans un bois de Milly-la-Forêt (Essonne), illustre une nouvelle fois la difficulté d'assurer une protection sans faille de la société contre les criminels dangereux.
Insistant sur «la nécessité absolue de poursuivre l'action entreprise en matière de lutte contre la récidive», Nicolas Sarkozy a demandé jeudi au ministre de l'Intérieur d'étudier les moyens de renforcer la surveillance des condamnés après leur peine. Le chef de l'État a reçu la famille de la victime à l'Élysée. Dans la matinée, Brice Hortefeux avait affirmé que la mort de Marie-Christine Hodeau «aurait pu être évitée». «Il est parfaitement inacceptable, a-t-il observé, que ce criminel sexuel ait été remis en liberté. C'est dans ces conditions qu'il a, hélas, récidivé.»
Le suspect avait été condamné en 2002 à onze ans de réclusion pour le viol et l'enlèvement d'une adolescente. Il avait bénéficié d'une libération conditionnelle, assortie de mesures de contrôle strictes, le 5 mars 2007. Sa surveillance judiciaire avait finalement été levée en novembre 2008, sa peine étant considérée par la justice comme purgée en raison des réductions prévues par la loi.
«Une vie aurait pu être épargnée si l'application de la loi avait été faite dans l'intérêt des victimes», a déploré Brice Hortefeux, critiquant la décision des juges d'application des peines qui avaient prononcé la libération conditionnelle en 2007. Ces propos ont suscité de vives réactions dans le monde judiciaire, certains syndicats de magistrats les qualifiant de «scandaleux».
«Les faits ont été commis alors que le mis en examen avait purgé la peine pour laquelle il avait été condamné», a précisé la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie. Selon le procureur de la République d'Évry, Jean-François Pascal, «rien» dans le comportement du meurtrier présumé ne laissait de toutes façons «penser qu'il pouvait recommencer».
Alors qu'il était ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy a lui aussi mis en cause des magistrats à la suite d'une affaire similaire. En juin 2005, après la remise en liberté conditionnelle du meurtrier présumé de Nelly Crémel, une jeune femme assassinée près de Meaux, il avait ainsi demandé que le magistrat «paye» pour sa «faute».
Depuis l'instauration du suivi sociojudiciaire en 1998, les lois de mars 2004 (Perben II), décembre 2005 (placement sous bracelet électronique mobile), août 2007 (instauration des peines planchers) et février 2008 (sur la rétention de sûreté) sont tour à tour venues renforcer l'arsenal répressif, sans apporter de réponse infaillible au problème.
Jeudi, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a demandé que la question de l'obligation de soins soit abordée. «Qu'on ne me dise pas que cela ne marche pas. Au Canada, il y a des résultats», a-t-il fait valoir, estimant que la remise en liberté conditionnelle de Manuel Da Cruz était un «pur scandale».
Porte-parole du parti, Frédéric Lefebvre a, lui, prôné un recours à la «castration chimique pour ce type d'individus». Le député UMP Yves Nicolin a annoncé jeudi qu'il entendait déposer dans les prochains jours une proposition de loi visant à instaurer la castration chimique pour tout violeur d'un mineur de moins de 13 ans.
Le Figaro - 02.10.09
Un diagnostic médical contestable et un semblant de valse-hésitation judiciaire ont émaillé le dossier de Manuel Ribeiro Da Cruz, criminel récidiviste mis en examen et écroué pour l'assassinat de Marie-Christine Hodeau, kidnappée lundi dernier alors qu'elle faisait son jogging dans un bois près de Milly-la-Forêt (Essonne). Âgé aujourd'hui de 47 ans, marié et père de quatre enfants dont l'un est engagé dans les forces françaises en Afghanistan, il avait été condamné le 18 juin 2002 à onze années de réclusion criminelle pour l'enlèvement, la séquestration et le viol le 1er octobre 2000 d'une fillette de 13 ans qui était sa voisine à Échilleuses, village de 300 habitants du Loiret. Déjà à l'époque, il avait fait usage d'un couteau et fait monter de force sa victime dans sa voiture avant d'abuser d'elle. Le collège de trois médecins qui ont examiné Manuel Ribeiro Da Cruz, jusque-là inconnu de la justice, ne remarque «aucune anomalie mentale ou psychique de dimension psychiatrique aliénante». En revanche, les experts avaient noté une «dépendance à l'alcool» entraînant un «penchant sexuel agressif inapproprié».
En d'autres termes, sa criminelle perversion ne serait consécutive qu'à l'abus de la bouteille... «Si la psychiatrie était une science exacte, cet homme serait évidemment resté derrière les barreaux», concédait jeudi un magistrat, précisant que «Manuel n'avait pas bu le moindre verre avant d'agresser mortellement Marie-Christine Hodeau». C'est donc sous les traits d'un repenti de la bouteille, bon père de famille disposant de garanties de représentation que Manuel formule une première demande de libération conditionnelle, rejetée le 30 septembre 2005 par le tribunal d'application des peines de Melun.
Mais, le 5 janvier 2006, la cour d'appel de Paris fait droit au pourvoi en appel du violeur : ce dernier est relâché une première fois à condition qu'il se soumette à des obligations de soins chez un alcoologue, qu'il ait un emploi et, surtout, qu'il ne rentre pas en contact avec sa victime ou ne fréquente le village d'Échilleuses. Sa liberté de mouvement est de courte durée. Cinq mois après, le juge d'application des peines lui retire le bénéfice de sa conditionnelle considérant qu'il ne travaille plus et qu'il a quitté son domicile de Paris pour s'installer à moins de vingt kilomètres du domicile de son ex-victime.
Persévérant, le violeur reformule une nouvelle demande, acceptée en février avec un effet à compter du 5 mars 2007. À partir de cette date et jusqu'à la fin de sa peine le 21 novembre dernier, Manuel Ribeiro Da Cruz devait pointer chez les Alcooliques anonymes. «Ses obligations de soins, son domicile ainsi que son travail étaient surveillés mensuellement par le service de probation et d'insertion», précise le procureur adjoint d'Évry, Michel Lernoult. Un rapport était transmis tous les trois mois au juge d'application des peines qui avait convoqué Manuel Ribeiro Da Cruz en mai puis octobre 2007 après avoir pris connaissance de rumeurs selon lesquels ce dernier rôdait à Échilleuses. Après ces rappels à la loi, le récidiviste a attendu d'avoir purgé sa peine pour revenir s'établir à côté du domicile de la fillette agressée.
La famille de cette dernière redoutait que le prédateur ne repasse à l'action. Jeudi, gendarmes et policiers commençaient un minutieux travail de rapprochements entre l'assassinat de Marie-Christine Hodeau et d'autres affaires non résolues. La plus intéressante concerne Caroline Marcel, 45 ans, partie elle aussi faire son jogging avant d'être découverte, le 23 juin 2008, étranglée dans une rivière à Olivet (Loiret). À cette époque, Manuel Ribeiro Da Cruz achevait sa seconde libération conditionnelle.
Le Figaro - 02.10.09
La presse américaine, qu'elle soit libérale ou conservatrice, reste incrédule face au soutien apporté en Europe à Roman Polanski après son arrestation en Suisse pour une affaire de moeurs, et espère que le cinéaste sera extradé aux Etats-Unis pour répondre de ses actes.
"Mais quelle injustice y a-t-il à présenter devant la justice quelqu'un qui a plaidé coupable dans une affaire de viol avant de s'enfuir, indépendamment du talent qu'il pourrait avoir ?", demande le quotidien.
Le cinéaste franco-polonais s'était enfui des Etats-Unis en 1978, après avoir été condamné pour "relations sexuelles illégales" avec une mineure de 13 ans en 1977. Il n'a jamais remis les pieds aux Etats-Unis depuis.
En Europe, une pétition pour demander la libération de Roman Polanski a déjà réuni plus de cent signataires du Septième Art, parmi lesquels les plus grands noms du cinéma européen, et même quelques cinéastes américains -- Woody Allen, Martin Scorsese ou David Lynch.
Si le monde du cinéma, à quelques exceptions près, fait bloc derrière Roman Polanski, le monde politique se montre plus divisé, notamment en France, où le soutien officiel du gouvernement n'a pas suscité l'adhésion des partis, partagés entre hostilité et embarras.
Aux Etats-unis, le monde politique est resté silencieux sur le sujet, à commencer par le département d'Etat, qui doit transmettre à la Suisse la demande d'extradition de Roman Polanski, et qui se refuse à tout commentaire.
Sur la côte ouest, le Los Angeles Times, connu pour ses positions libérales, n'est pas tendre non plus avec le cinéaste et ses soutiens. L'un de ses éditorialistes, Steve Lopez, affirme sans ambages: "Les défenseurs de Polanski ont perdu de vue la vraie victime".
"J'aimerais leur demander, si la victime était leur fille, s'ils seraient toujours aussi arrogants" à propos d'une affaire dans laquelle le cinéaste était poursuivi à l'origine "pour sodomie et viol", écrit-il.
"Il a pu y avoir des irrégularités judiciaires", reconnaît l'éditorialiste, évoquant le profil contesté du juge en charge de l'affaire à l'époque.
"Mais aucune irrégularité n'est plus grande que celle de n'avoir retenu contre Polanski (à l'époque) que l'accusation la moins grave", estime-t-il. "Il a été favorisé. Et il est incroyable, vraiment, que ses stupides défenseurs réclament qu'il le soit une nouvelle fois".
A l'autre bout du spectre politique, le tabloïd New York Daily News estime que "le tollé" provoqué par les soutiens de Roman Polanski est "pervers".
"Et leurs tentatives d'excuser Polanski -- sa mère est morte en déportation! Sa femme a été assassinée par la famille Manson! La fille (de 13 ans) n'était pas vierge! -- sont à vous retourner l'estomac", ajoute l'éditorial.
Pour le quotidien, il n'y pas d'autre solution pour Polanski que de "passer en jugement et affronter le poids de la justice".
AFP.02.10.09
La reine souhaite faire disparaître la favorite du roi.
Profitant de ce que cette dernière, malade, doit prendre chaque jour des pilules curatives, la reine fait appel à une empoisonneuse à qui elle remet les douze boîtes de pilules de sa rivale pour les remplacer par des pilules d'arsenic.
Mais la vieille sorcière meurt avant d'avoir accompli sa funeste mission, n'ayant eu le temps de remplacer par du poison que les pilules d'une seule boîte.
La reine sait qu'une pilule d'arsenic pèse 1mg de moins qu'une pilule curative, qui pèse 10mg, et que chaque boîte contient 12 pilules.
Il faut faire vite... Comment la reine peut-elle, à l'aide d'une balance et avec une seule pesée, retrouver la boîte de pilules "trafiquée" par la sorcière?