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  • Affaire DSK - Comment le grand-père d'Anne Sinclair a bâti sa fortune à New York

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    New York, 1941, 57e Rue

    C’est une vieille dame discrète qui ne sort que très rarement. Elégante, petite et fluette, comme la décrivent ses voisins, les cheveux gris tirés, elle occupe le sommet d’un immeuble luxueux de la 79e Rue, à l’angle de la célèbre Madison Avenue, à deux pas de Central Park. Belle-fille du marchand d’art Paul Rosenberg et tante d’Anne Sinclair, Elaine, dont l’âge avoisine les 80 ans, est la dernière représentante de cette célèbre famille à New York.

    Et, avec l’épouse de Dominique Strauss-Kahn, elle est l’une des héritières d’une fortune estimée à plusieurs dizaines de millions d’euros. « Malheureusement, elle ne peut pas vous recevoir », s’excuse un homme d’une cinquantaine d’années qui veille sur Elaine Rosenberg depuis la mort de son mari, Alexandre, en 1987. « Elle est actuellement en week-end sur la côte Est, à Rhode Island. Et de toute façon, avec les problèmes que connaît aujourd’hui Dominique Strauss-Kahn, elle ne voudra pas s’exprimer… » conclut-il dans la vaste entrée en marbre de l’immeuble. Là où, en 1953, Paul Rosenberg, le grand-père d’Anne Sinclair, a ouvert sa seconde galerie new-yorkaise et consolidé la fortune familiale.
    Immigré aux Etats-Unis en 1940 pour fuir les Nazis, ce collectionneur sexagénaire n’est encore qu’un étranger à New York. Mais en Europe, son nom s’est imposé dans le marché de l’art. Avant son exil, ce fils d’antiquaire, propriétaire d’une boutique rue La Boétie à Paris, depuis 1911, a travaillé avec Braque, Léger, Matisse. Et surtout Picasso, avec qui il a conclu un contrat d’exclusivité entre 1918 et 1939. En 1935, Paul a même ouvert une galerie à Londres.
    Celui qui deviendra l’un des plus grands marchands d’art et collectionneurs du XXe siècle jouit d’une très bonne réputation. « Quand il est arrivé à New York, il avait déjà beaucoup d’argent et ses valises n’étaient pas vides », observe le jeune propriétaire d’une galerie d’art de la 79e Rue, à deux pas de celle que les Rosenberg ont tenue jusqu’à la fin des années 1980. « Il a tenté de mettre des œuvres à l’abri en Europe, mais les Allemands en ont spolié un grand nombre pendant la guerre », poursuit le galeriste, dont les parents ont croisé la route des Rosenberg. A Manhattan, le grand-père d’Anne Sinclair commence par ouvrir une galerie dans la 57e Rue. Un emplacement où se dresse aujourd’hui un énorme bâtiment en verre noir qui abrite un magasin Nike. A la fin de la guerre, 300 toiles, en provenance d’Allemagne et d’Autriche, sont restituées à la famille. « Paul a donc peu à peu pu rebâtir son empire et sa réputation », poursuit un autre galeriste.

    En 1948, sa fille, Micheline, mariée à Jean-Robert Schwartz, donne naissance à Anne-Elise Schwartz, qui prendra le nom d’Anne Sinclair. Quand la petite fille a 5 ans, la famille Rosenberg quitte la 57e Rue pour la 79e. Autant d’échelons gagnés dans la bonne société new-yorkaise. « Tout l’immeuble leur appartient toujours, déclare un voisin. Il doit valoir dans les 50 millions de dollars, c’est un des endroits les plus chers de New York. Juste en face de la maison du maire, Michael Bloomberg. »
    a déjà hérité de la fortune que Paul Rosenberg avait léguée à sa mère, décédée en 2006. Difficile de savoir à qui reviendront les biens new-yorkais de la famille. Aux enfants d’Elaine? Les voisins disent ne les avoir jamais vus. A d’autres descendants de Paul Rosenberg? Aucun n’est identifié à ce jour. Avant que n’éclate le scandale qui concerne son mari, Anne Sinclair préparait une biographie sur son grand-père, dont la vie publique comme privée, est peu connue.
     
     
    Source Le Parisien - 29/05/11 

     

  • CHIMULUS

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  • Le général Mladic nie avoir commandité le massacre de Srebrenica

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    (Cliquez sur la photo)

    Les propos de l'ancien général serbe en Bosnie ont été rapportés par son fils. Une grande manifestation de soutien à «l'Attila serbe» est organisée dimanche soir à Belgrade.

    L'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, a assuré qu'il n'avait «rien à voir» avec le massacre de Srebrenica, un des épisodes les plus sanglants de la guerre en ex-Yougoslavie. Les propos de l'ancien militaire, arrête jeudi en Serbie et inculpé de crime contre l'humanité, ont été rapportés dimanche par son fils Drako qui venait de s'entretenir avec lui à l'unité de détention du Tribunal serbe pour les crimes de guerre.

    Selon son fils, l'ancien militaire a encore déclaré avoir donné pour ordre «d'évacuer d'abord les blessés, les femmes et les enfants, puis les combattants» à Srebrenica. Il a répété «qu'il n'avait rien à faire avec (le massacre)» et ce qui a «pu être fait derrière son dos». C'est la première fois depuis son arrestation que Ratko Mladic s'exprime sur le sujet.

    La justice internationale accuse «le boucher des balkans» d'avoir organisé la plus importante campagne d'épuration ethnique en Europe depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. Il aurait commandé l'exécution, la torture et le viol de dizaines de milliers de musulmans dans les années 90. Il mène alors une véritable croisade contre l'Islam en Bosnie.

    Organisateur du siège sanglant de Sarajevo, il est soupçonné d'avoir ordonné l'exécution systématique des 8000 hommes et enfants du village de Srebenica, une petite enclave bosniaque. A l'époque, il ne considère pas ses actes comme des crimes mais estime agir pour «défendre son peuple».

    «Le général Mladic est un saint»

    Son arrestation a d'ailleurs relancé une vague de nationalisme en Serbie. Une partie du peuple serbe voue en effet un culte à l'homme longtemps considéré comme le défenseur des intérêts du pays. Son arrestation a d'ailleurs été ressentie comme une «grande tragédie» dimanche par les quelque 3.000 personnes - essentiellement d'anciens militaires serbes de Bosnie - rassemblées à Kalinovic, le village natal de leur ancien chef. «Le général Mladic est un saint. C'était un sauveur des Serbes. S'il n'avait pas été là, nous n'existerions pas aujourd'hui», a expliqué Ljubisa Mandic, un ancien militaire qui dit avoir été sur «la plupart des fronts» en Bosnie pendant le conflit intercommunautaire entre 1992 et 1995.

    Plusieurs rassemblements spontanés de soutien au général ont également eu lieu en Serbie et en Bosnie ces derniers jours. Les ultra-nationalistes serbes prévoit une première manifestation organisée dimanche soir à Belgrade pour dénoncer la «trahison» que représente pour eux cette arrestation. Le Parti Radical (SRS, opposition ultra-nationaliste) a assuré vouloir une «manifestation pacifique». Lee rassemblement présente toutefois des risques de débordements. Tout le monde se souvient des violences qui avaient éclaté le 29 juillet 2008 à Belgrade, au soir du transfèrement vers la Haye de Radovan Karadzic, l'ancien chef politique des Serbes de Bosnie.

     

     L'avocat de Mladic, Me Milos Saljic, a souligné pour sa part "la fragilité mentale" de son client. Selon lui, Ratko Mladic aurait exprimé l'intention de se rendre à pied à la Haye, où siège le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie, si on l'empêchait de se rendre sur la tombe de sa fille. L'ancien général devrait être transféré dès lundi ou mardi à la Haye, selon le président du Tribunal par intérim, le juge Mehmet Guney, cité dimanche par l'agence de presse turque Anatolie.

    Source Le Figaro - 29/05/11

  • Belgrade: appel à une manifestation pacifique en soutien à Ratko Mladic, "héros national"

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    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Déjà réunies en début de journée, des centaines de partisans ultranationalistes du Parti radical serbe (SRS) et d'autres organisations extrémistes avaient afflué ce dimanche dans la capitale serbe.

     Le rassemblement a été autorisé samedi par le ministre de l'Intérieur, Ivica Dacic. Pour ces manifestants, Ratko Mladic est un héros national. Ils entendent dénoncer la « trahison » du président serbe Boris Tadic qui depuis l'arrestation de l'ancien « boucher des Balkans » n'a cessé de répéter que son pays « ferm(ait) un chapitre » de son histoire troublée et en ouvrait un autre : l'ouverture à l'Union européenne.

    Samedi, les autorités serbes se sont, en effet, formellement engagées à trouver et poursuivre les personnes qui ont aidé « le boucher des Balkans » à se cacher durant seize ans. L'ancien chef militaires des Serbes durant les guerres en ex-Yougoslavie est inculpé depuis 1995 de génocide et de crimes de guerre par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) pour son rôle dans le génocide de Srebrenica, où 8.000 Bosniaques musulmans avaient été tués à l'été 1995, dans l'est de la Bosnie. Par ailleurs, d'autres exactions, pendant le siège de Sarajevo (1992-95), lui seraient également imputés.

     

    Eviter tout « bain de sang »

    Pour le moment, son arrestation n'avait provoqué que des rassemblements spontanés de quelques centaines de personnes. Mais celui, prévu pour 19 heures (heure locale) ce dimanche est, pour la première fois, organisée par le Parti Radical (SRS). Alors que le SRS appelle à une « manifestation pacifique », Ratko Mladic, par l'entremise de son avocat, a également lancé un appel au calme, demandant à ses partisans d'éviter tout « bain de sang » ou « émeute ».

    Mais le spectre des manifestations du 29 juillet 2008, lors du transfèrement vers La Haye de l'ancien chef politique des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, n'est pas loin. Des violences avaient, en effet, éclaté à Belgrade, où des centaines de jeunes gens avaient affronté les forces de l'ordre, à l'issue d'une manifestation qui avait rassemblé près de 15.000 personnes. Un manifestant avait été tué.

    Par ailleurs, pour la première fois ce même jour, l'ancien général serbe, Ratko Mladic, s'est exprimé sur les accusations qui lui sont imputées. Il a assuré qu'il n'avait « rien à voir » avec le massacre de Srebrenica, des propos rapportés par son fils Drako dimanche à la suite d'un entretien avec son père en détention au Tribunal serbe pour les crimes de guerre. Selon Ratko Mladic, le massacre a « pu être fait derrière son dos ».

    Source France-Soir - 29/05/11 

  • Qui est-ce? N° 14

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  • UMP, PS: ils craignent "une opération mains propres"

     

    Passage issu d’un article du JDD.

    Réflexion hallucinante d’un conseiller de l’UMP : « Si on se lance dans une opération mains propres, autant donner tout de suite les clés à Marine Le Pen ! »

    Où l’on voit comment la Caste se serre les coudes pour éviter que la vérité, pointée du doigt par Marine Le Pen, n’éclate…

    « Les scandales sexuels ont, en tout cas, engendré une nouvelle inquiétude, palpable samedi dans les rangs de l’UMP. « On va entrer dans une période compliquée à gérer », observe Bruno Beschizza, conseiller régional en Seine-Saint-Denis.

    Cet ancien syndicaliste policier en veut pour preuve l’article paru cette semaine dans Le Monde, qui fait état d’un rapport policier sur les activités sexuelles tarifées de DSK à Paris : « On voit bien que l’on va commencer à entrer dans les chambres à coucher ». « Sexe, argent et pouvoir, de toutes manières, on n’y peut rien, la machine à fantasmes est enclenchée », soupire une députée.

    Un conseiller s’inquiète : « Si on se lance dans une opération mains propres, autant donner tout de suite les clés à Marine Le Pen ! »

    Lire l’article

     

    NPI  - 29/05/11

  • Serge Moati dixit: "Il faut faire gaffe"

     

    Dans une interview de Romain Schue de l’agence de presse GHM, parue dans l’Est-éclair et Libération-Champagne du 28 mai, Serge Moati (qu’on a vu le 1er mai Place des Pyramides à Paris lors du défilé du Front National), réalisateur de films et ancien conseiller de François Mitterrand répond à une question au sujet d’un éventuel « nouveau 21 avril » lors de l’élection présidentielle de 2012.

    « Bien sûr ! J’observe et je filme tous les jours.

    On voit la popularité de Marine Le Pen. Elle s’est débarrassée de certains oripeaux de son père.

    C’est une jeune femme intelligente, séductrice et elle parle bien. Son père avait un côté Mitterrand en fédérant la droite extrême et sa fille a reçu cet héritage. Ses discours, ça a de la gueule.

    Il y a une telle désespérance et la gauche a été tellement absente des derniers combats sociaux qu’il faut faire gaffe ».

    Nations Presse Info - 29/05/11

  • Georges Tron a démissionné dimanche du gouvernement

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    Georges Tron a démissionné dimanche du gouvernement. L'annonce a été faite par Matignon, dans un communiqué du Premier ministre. M. Tron, visé par une enquête judiciaire après des accusations d'agression sexuelle, «a informé ce jour le Premier ministre de sa démission du gouvernement», écrit ce dernier.

    «Le Premier ministre, en accord avec le président de la République, prend acte de cette décision qui ne préjuge en rien des suites qui seront données par la justice aux plaintes déposées contre Georges Tron et dont il conteste le bien-fondé», poursuit le texte. «François Fillon salue le courage et le sens des responsabilités de Georges Tron, qui a ainsi fait prévaloir l’intérêt général. Cette décision lui permettra d’assurer désormais sa défense en toute liberté», conclut-il.

    17h30. L'avocat réfute un quelconque «harcèlement» sur l'ex-commissaire de Draveil. Interrogé sur d'éventuels éléments à charge dont la menace a été brandie par Me Collard, l'avocat de Georges Tron Me Schnerb évoque le départ subit de la commissaire de Draveil en décembre 2010. Il ne nie pas un conflit mais l'explique par des problèmes de collaboration et réfute tout «harcèlement».

    17h20. Plaidoyer pour les médecines douces. Dans une interview, Me Schnerb défend l'attrait de son client pour la réflexologie qui le conduirait à proposer des massages des pieds : «Il est de notoriété publique que le maire encourage les médecines douces et la réflexologie. C'est insolite, inhabituel. Mais si vous saviez le nombre de hobbies surprenants dans nos mairies françaises, vous seriez stupéfaits...».

    16h40. «Une sage décision». Ancien porte-parole de l'UMP, devenu vice-président du parti radical de Jean-Louis Borloo, Dominique Paillé juge «sage» la décision de Georges Tron, «pour lui-même» et «pour le gouvernement». qui était «entravé dans son action» par cette affaire.

    16h30. Marine Le Pen «à demi satisfaite». Pour la présidente du FN, mis en cause par Georges Tron dès mercredi, cette démission est rien de moins que «normale». «En matière politique, l'éthique nécessite, quand on est accusé de faits aussi graves, de démissionner», a-t-elle déclaré à I>Télé, mais elle estime que Tron doit également démissionner de la mairie de Draveil, pour ne pas être tenté d'orienter d'éventuels témoignages.

    16h20. L'écologiste et ancienne magistrate Eva Joly
    trouve normal que le secrétaire d'Etat à la Fonction publique quitte ses fonctions. «On a vu qu'il y a un regain de sexisme dans notre pays  et donc il me paraît normal, quand on est accusé de harcèlement sexuel comme Georges Tron, qu'on en tire les conséquences pendant l'enquête».

    16h20. Les syndicats de fonctionnaires unanimes. D'Anne Balthazar (FO) à (FSU), en passant par Brigitte Jumel (CFDT), les représentantes des fonctionnaires sont soit surprises soit ne veulent pas évoquer l'affaire. Mais elles estiment que Georges Tron appliquait «une mauvaise politique» à l'égard des fonctionnaires, que François Baroin poursuivra. Seule Anne Balthazar ajoute que le secrétaire d'Etat «avait une vraie écoute et il connaissait parfaitement la fonction publique. Il y a longtemps qu'on n'avait pas eu un aussi bon ministre», a-t-elle déclaré.

    16 heures. A peine démissionné, déjà effacé. Le nom de Georges Tron n'apparaît plus dans l'organigramme du gouvernement tel qu'il figure sur le site internet de Matignon. Il faut aller dans la rubrique des communiqués de presse du Premier ministre pour trouver trace de sa démission.

    15 heures. «Je pense qu'il a pris la bonne décision», a réagi Alain Juppé. Interrogé sur la chaîne Canal+ quelques minutes après l'annonce de la démission du secrétaire d'Etat, le ministre des Affaires étrangères (UMP) l'avait, un peu plus tôt, implicitement invité à quitter le gouvernement. «Pour l'instant, il est présumé innocent. Pour le reste, c'est une question d'éthique personnelle. Je n'ai pas de leçon à donner, mais il y a des moments où il faut savoir prendre ses responsabilités», avait expliqué le ministre. 

    14h46. Avant sa démission, Georges Tron est le secrétaire d'Etat qui a mis en pratique à la Fonction publique ce qu'il avait été l'un des premiers à promouvoir, le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, et il a obtenu un accord avec les syndicats sur la précarité.

    14h40. Georges Tron publie sa lettre à l'Elysée. Immédiatement après sa démission, le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron, a, lui, affirmé dans une lettre adressée dimanche au président de la République : «En ma qualité de simple citoyen, je ferai une affaire personnelle de faire reconnaître mon innocence en combattant les accusations vindicatives de deux anciennes collaboratrices, dont l'une a été licenciée pour avoir détourné les deniers publics qui lui étaient confiés et l'autre a quitté ses fonctions en raison d'un comportement indigne.» «Si une faute, aussi minime soit-elle, avait entaché ma vie de citoyen, d'édile ou de député, je n'aurais jamais accepté les hautes fonctions ministérielles que vous avez bien voulu me confier», écrit M. Tron dans sa lettre au chef de l'Etat.



    14h38. La riposte judiciaire de Georges Tron se dessine. Accusation de «manipulation» médiatique, défense de la réflexologie, mise en cause des plaignantes: Me Olivier Schnerb dessine la riposte judiciaire de Georges Tron.

    14h29.  François Baroin, ministre du budget et ministre de tutelle de Georges Tron, reprend les attributions du secrétaire d'Etat à la Fonction publique qui a démissionné dimanche, a annoncé l'Elysée.*
     
     
    Source Le Parisien - 29/05/11

  • La Fête des mères a 70 ans

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    Il faut attendre le 20 avril 1926, pour que la première  "journée des mères" nationale ait lieu. Il s'agissait alors d'honorer les mères de familles nombreuses, avec remise de "Médailles de la Famille française".

     Elle n'a jamais eu grand succès jusqu'à ce que  le Maréchal Pétain institue la Fête des mères le 25 mai 1941. Pour Pétain, la famille est une valeur essentielle pour la France. Il a souhaité officialiser cette fête pour attirer l’attention sur le rôle de la femme au foyer. Son discours est réputé pour la polémique qu’il a entraînée. Certains lui ont reproché sa vision de "femme-objet".  La grande "invention" de Vichy, ce fut d'honorer toutes les mères, d'en faire une fête familiale et d'en laisser la prise en charge aux enfants eux-mêmes, tout en faisant encadrer ces activités par les maîtres d'école. Bref, le collier de nouilles, c'est depuis Pétain !

     
    En 1950, cette fête très populaire est officiellement fixée au 4ème dimanche de mai.

  • Nîmes: jugés pour 50.000 € de fraude aux allocations familiales

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    La Maison Carrée - (Cliquez sur la photo)

    En tout, la fraude aux organismes sociaux s’élève à 50 000 €. La caisse d’allocations familiales (Caf) est la principale victime de ces prestations frauduleuses. La méthode de l’embrouille ? Un enfant faussement reconnu par un ressortissant français d’origine marocaine. Ce qui a permis à cette femme de nationalité marocaine de toucher les allocs’et accessoirement d’obtenir un titre de séjour.

    Un complice se trouvait avec elle, hier, à la barre du tribunal correctionnel de Nîmes, poursuivi également pour "perceptions frauduleuse de prestations au titre de l’aide sociale". Confrontés au feu nourri des questions du président Bruno Lavielle, les prévenus ont indiqué qu’ils regrettaient leur attitude. Parfois des larmes (de crocodile ?) ont ponctué les débats et souvent la présentation des faits (2007 à 2010) paraissait désagréable. Le représentant de la Caf a pris aussi la parole. Il n’a pas caché son irritation face à ce genre de comportement qui nuit fortement à la collectivité. Le remboursement des sommes a été réclamé.

    Au terme de l’instruction du dossier et de la prise de parole des parties civiles (le Département du Gard était présent aux côtés de l’organisme social), le substitut du procureur de la République, Eric Emmanuelidis, a pris la parole pour fustiger le comportement de cette mère (il est vrai impécunieuse), mais dont le comportement indigne faisait porter un fardeau bien lourd à cet enfant "qui possède une identité qui n’est pas la sienne et un père qui n’est pas le sien". L’accusation, solennelle et irritée, souligne que "ce comportement fait le lit du pire". Quatre mois de prison et 1 000 € d’amende sont requis contre Rachida Benaliliche, la jeune femme et 3 000 € d’amende contre Khalid Mohssine qui était coprévenu. Pour la défense Me Jean-Pierre Cabanes, a estimé qu’il n’était pas opportun d’ouvrir "le vaste débat de l’immigration" dans le prétoire.

    L’avocat a tracé - schématiquement - la typologie des immigrés venant s’installer dans le Gard. Pour lui, quelques Algériens, quelques Tunisiens et principalement des migrants Marocains. Selon lui, cette immigration est répartie à Nîmes "avec une partie à la Zup nord, une partie à la Zup sud, le reste à la maison d’arrêt".

    Le bâtonnier Cabanes a ensuite contesté avec force l’attitude de la Caf dans sa démarche. Selon l’avocat, malgré ses errements, la jeune femme a nourri ses trois enfants avec l’argent perçu. Le jugement a été mis en délibéré au 14 juin.

    Source Midi Libre - 28/05/11

  • Affaire Tron - "Il faut briser cette omerta"

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    Laura* a travaillé à la mairie de Draveil de septembre 2008 à septembre 2010. « Un enfer », dit-elle. Après une tentative de suicide, cette jeune mère de famille est aujourd’hui sans emploi. Avec son ancienne collègue Eloïse*, elle a décidé de porter plainte pour « harcèlement sexuel » à l’encontre du maire, Georges Tron.

    Comment s’est passée votre première rencontre avec Georges Tron?
    LAURA.
    Après avoir milité pour la liste qu’il parrainait, je me suis retrouvée sans travail. Une amie m’a conseillé d’aller le voir à sa permanence pour lui demander de l’aide. C’est ce que j’ai fait. Quand il a su que je pratiquais l’acupressing (NDLR : une technique de massage par pressions), il s’est levé, s’est assis à côté de moi, m’a ôté ma bottine et m’a touché le pied en me disant qu’il était un spécialiste la réflexologie. Il a souhaité qu’on déjeune très vite ensemble. Après m’avoir demandé d’enfiler des mi-bas, il a fallu que je passe tout le repas les pieds sur ses jambes.
    Cela ne vous a pas gênée?
    Si. « Il est tactile, il fait ça avec tout le monde, ne t’en fais pas », m’a dit l’une de ses collaboratrices. Dans la foulée, Georges Tron m’a embauchée à l’accueil de son cabinet.
    A-t-il recommencé?
    Oui. Le jour même de mon embauche, alors que nous déjeunions autour d’une table ronde en présence de l’une de ses collaboratrices et d’une autre femme, il a attrapé mes jambes et s’est remis à me tripoter les pieds. J’essayais de relativiser. Je me disais que ce n’était pas si grave que ça, que j’étais peut-être un peu trop coincée.
    Jusqu’où est-il allé?
    Très loin. Un jour de novembre, après un repas arrosé, il m’a demandé de rester dans la salle. La femme qui l’accompagnait a fermé la porte derrière moi. Elle a commencé à me déshabiller. Georges Tron m’a donné l’ordre de fermer les yeux. Ses caresses sont devenues de plus en plus appuyées… J’étais tétanisée. J’entendais mon cœur battre dans mes oreilles. Je pensais mourir.
    En avez-vous parlé à quelqu’un?
    Non. Ce soir-là, en rentrant chez moi, j’ai pris un bain et je me suis frottée jusqu’au sang avec une brosse à ongles. Mais je n’ai osé en parler à personne. J’avais trop honte.
    Vous avez revu votre agresseur?
    Dès le lendemain. Il m’a fait la bise comme si de rien n’était. Moi, j’étais terrifiée. En voiture, à table, dans son bureau, à tout moment, sous n’importe quel prétexte, il saisissait mes pieds et les caressait. Je vivais dans la peur. C’était un cauchemar. J’ai envisagé de démissionner mais, n’ayant pas eu le courage d’en parler, personne autour de moi ne comprenait.
    Finalement, vous avez démissionné?
    A la rentrée de janvier 2010, Georges Tron m’a convoquée chez une de ses collaboratrices. Sous prétexte de me réchauffer, tous les deux ont recommencé leurs attouchements. J’étais un jouet sexuel entre leurs mains. De retour chez moi, anéantie, j’ai donné ma démission. Georges Tron l’a refusée. J’allais de plus en plus mal. Je buvais, je prenais des anxiolytiques. En avril, j’ai voulu en finir. J’ai avalé tous les médicaments de ma pharmacie et suis tombée dans le coma. J’ai demandé que mon contrat ne soit pas renouvelé en septembre. Puis j’ai pris contact avec une association d’aide aux victimes grâce à laquelle j’ai réussi à en parler à ma mère, mon mari, mes enfants.
    Pourquoi déposer cette plainte, maintenant?
    Quand je vois qu’une petite femme de ménage est capable de s’attaquer à Dominique Strauss-Kahn, je me dis que je n’ai pas le droit de me taire. D’autres femmes subissent peut-être ce que j’ai subi. Je dois les aider. Il faut briser cette omerta.


    * Le prénom a été changé.
    Source: Le Parisien

    ALTERMEDIA INFO - 28/05/11

     

  • Le général Mladic aux policiers venus le chercher: " Bravo les gars!"

    La presse serbe raconte samedi comment l'arrestation du «boucher des Balkans» s'est déroulée. L'ancien chef militaire a notamment proposé du jambon, du fromage et de l'eau-de-vie à l'équipe d'intervention.

    C'est une arrestation plutôt surréaliste que relate samedi la presse serbe. Celle de Ratko Mladic, interpellé jeudi à l'aube dans une demeure de Lazarevo, dans le nord-est du pays. L'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, inculpé de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, était en cavale depuis plus de quinze ans.

    «Bravo les gars, vous avez trouvé celui que vous cherchiez» ont été les premiers mots prononcés par Ratko Mladic à l'arrivée de l'équipe des policiers et des Services de renseignement serbe (BIA) dans sa cache. «C'est terminé. Branko (un cousin de Ratko Mladic chez lequel il résidait), donne à boire et à manger. Voici ma carte d'identité et mon livret militaire», a ajouté l'ancien militaire. Du jambon, du fromage et de la «rakia», une eau-de-vie de prune très prisée en Serbie, ont été proposés à l'équipe d'intervention.

    «Voici mes deux pistolets»

    Selon le quotidien serbe Blic, c'est une bague qui a permis aux enquêteurs de formellement identifier Ratko Mladic. Les policiers, qui surveillaient l'homme depuis plusieurs jours, attendaient d'être sûrs qu'il s'agissait de la bonne personne avant de procéder à l'interpellation. Ratko Mladic a enlevé cette bague lors de son arrestation et l'a remise à un policier, demandant à ce qu'elle «soit donnée à sa famille».

    Toujours selon Blic, les policiers ont demandé à Ratko Mladic, 69 ans, s'il était armé. L'ancien militaire aurait alors répondu: «Quelle sorte de général serais-je si je n'étais pas armé ? Voici mes deux pistolets», leur a-t-il dit, joignant le geste à la parole.

    Appel au calme

    Ratko Mladic est actuellement en instance de transfèrement vers le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie, à la Haye, où il est inculpé pour génocide pour son rôle pendant la guerre de Bosnie (1992-1995). Surnommé le «boucher des Balkans», le général est notamment accusé d'être responsable du massacre de Srebrenica, où plus de 8000 musulmans ont été assassinés.

    Samedi, Ratko Mladic a appelé ses sympathisants «au calme» en indiquant qu'il ne voulait «pas de bain de sang» ni «d'émeutes», a indiqué son avocat. Des déclarations qui interviennent à la veille d'un rassemblement organisé par le Parti radical (ultra-nationaliste) dans le centre de Belgrade pour protester contre son arrestation.

    «Il est conscient qu'il va aller à La Haye (siège TPI), il ne sait pas quand mais il veut du repos jusqu'à ce moment-là», a fait savoir son avocat.

    Source Le Figaro -  28/05/11

     

  • Le gay savoir: la théorie du "gender" au programme des lycées

     

     « La théorie du gender dans les manuels des lycéens à la rentrée », titre Généthique, la synthèse de presse de la Fondation Jérôme Lejeune. L’Homme Nouveau quant à lui a récemment publié une Une ironique : « Le genre a mauvais genre ». Plus qu’un jeu de mot, un signal d’alarme.

    La théorie du gender, une idéologie, rappelle « Généthique » dans cette analyse, qui nie la différence des sexes et la complémentarité naturelle entre l’homme et la femme, fera partie de l’enseignement obligatoire des lycéens français à partir de la rentrée 2011. Le ministère de l’Éducation nationale l’a officiellement inscrite dans les programmes des cours de Sciences de la Vie et de la Terre de toutes les classes de premières, dans le module « féminin/masculin », et plus particulièrement dans les nouveaux chapitres « Devenir homme ou femme » et « Vivre sa sexualité », juste après la partie consacrée à la « maîtrise de la procréation ».

    « D’une manière générale, note Pierre-Olivier Arduin, responsable de la commission bioéthique et vie humaine du diocèse de Fréjus-Toulon, les chapitres en question sont une attaque en règle contre la loi morale naturelle, rejetant toute signification anthropologique et éthique à la différence naturelle des sexes ». Ils reprennent très largement les thèses de la théorie du gender selon lesquelles « l’homme et la femme n’ont pas de dynamisme naturel qui les pousserait l’un vers l’autre, seuls les conditionnements sociaux rendraient compte de cette soi-disant inclination ».

    Les éditions Nathan, Bordas et Belin ont déjà publié leurs manuels conformément aux nouveaux programmes. Tous trois affirment que la prédominance de l’hétérosexualité est uniquement due au contexte culturel et social dans lequel nous baignons. « Si dans un groupe social, il existe une très forte valorisation du couple hétérosexuel et une forte homophobie, la probabilité est grande que la majorité des jeunes apprennent des scénarios hétérosexuels », affirme le manuel Bordas.

    La théorie du gender affirme encore que chez l’homme, la sexualité s’est libérée, au cours de l’évolution, des contraintes hormonales pour dépendre majoritairement de l’influence de la cognition et du système de récompense cérébrale. La conséquence en est que les activités sexuelles peuvent s’exercer dans de nombreuses situations qui n’ont plus de rapport avec la reproduction. L’orientation sexuelle est donc déconnectée de l’identité sexuelle, « l’homosexualité ou la transsexualité relevant de la liberté souveraine des individus ». « Je peux être un homme et être attiré par les femmes. Mais je peux aussi me sentir 100 % un homme viril et être attiré par les hommes. Et je peux être une femme attirée par les hommes ou une femme attirée par les femmes », explique le manuel édité par Belin.

    Dans cette perspective, les droits à la contraception, à l’avortement et à la procréation artificielle sont pour les individus les moyens effectifs de dissocier sexualité et procréation et de remettre en cause les « valeurs traditionnelles » relatives à la sexualité, la procréation et la différence homme-femme. Les trois manuels insistent d’ailleurs sur l’importance de l’IVG médicamenteuse et de la contraception d’urgence (pilule du lendemain) pour permettre de contrôler chimiquement la fonction de reproduction.

    Finalement, conclut Pierre-Olivier Arduin, c’est toute la sexualité humaine qui est « totalement désacralisée au fil des pages ». Selon le manuel de Belin, la masturbation, délivrée de la mauvaise conscience chrétienne, est une « activité sexuelle normale », indicateur qu’une maturité sexuelle est atteinte.

    A l’occasion de la conférence de Pékin, qui a fait connaître la théorie du gender de manière internationale, l’Église catholique, par la voix du cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, avait rappelé que « le masculin et le féminin se révèlent comme faisant ontologiquement partie de la création » et qu’il existe « des valeurs masculines et un génie féminin » sur lequel il faut se reposer pour construire « la civilisation de l’amour ».

    En Espagne, le gouvernement Zapatero a déjà rendu obligatoires les cours sur le gender. Des dizaines de milliers de familles, avec le concours de juristes compétents, se sont déjà organisées pour contester ces cours obligatoires et ont retiré leurs enfants des écoles appliquant les programmes d’Etat, manifestant ainsi leur objection de conscience.

    NPI - 28/05/11

  • L'affaire Tron embarrasse l'UMP

    28/05/11

  • Une marche homosexuelle durement réprimée à Moscou

    gay pride moscou.jpg

    (Cliquez sur la photo)

    http://www.lefigaro.fr/international/2011/05/28/01003-20110528ARTFIG00475-une-marche-homosexuelle-durement-reprimee-en-russie.php

    28/05/11

  • L'immense fortune du couple Strauss-Kahn - Anne Sinclair

    Vu de France, le luxe ostentatoire de la nouvelles résidence a du mal à passer, notamment au Parti socialiste. Mais aux Etats-Unis, ses nouveaux voisins ne sont pas vraiment surpris. C’est tout le système judiciaire américain qui repose sur le financement de la défense et de la liberté conditionnelle de l’accusé. La caution, de 1 M$ (700 000 €) en cash et plus de 5 M$ (3,5M €) de garantie, fixée par le juge, n’a rien de surprenant.

    Leur résidence de Washington mise en gage

    Le montant de la caution est établi en fonction des revenus de l’accusé. DSK percevait un salaire annuel au FMI de 350000 €. Et avec Anne Sinclair, ils possèdent plusieurs biens immobiliers.

     Dont deux appartements à Paris, un riad à Marrakech et leur résidence principale de Washington, achetée en 2007 lorsque DSK a été nommé directeur général du FMI, mise en gage pour sa libération sous caution, la propriété ayant été achetée 4 M$.

    Dans les faits, c’est la fortune personnelle d’Anne Sinclair, estimée à plusieurs dizaines de millions d’euros, qui couvre les frais. L’épouse de DSK est la petite-fille de Paul Rosenberg, l’un des plus grands marchands d’art français du XXe siècle. L’ancienne journaliste, qui préparait d’ailleurs une biographie de son grand-père, reste très discrète sur la valeur de son héritage.

     En 1940, le collectionneur d’origine slovaque se réfugie avec sa famille dans la région bordelaise. Il abandonne ainsi près de 250 toiles lorsqu’il quitte Bordeaux en bateau pour les Etats-Unis, le 15 juin 1940. Depuis la mort de sa mère en 2006, Anne Sinclair est la détentrice directe d’une partie de la collection.

    Ces dernières années, la vente aux enchères de quelques tableaux lui a rapporté plusieurs millions d’euros. En novembre 2003, « la Femme en rouge et vert » de Fernand Léger est adjugée 16 M€ chez Christie’s à New York. En novembre 2007, c’est « l’Odalisque harmonie bleue » de Matisse qui est vendu pour plus de 33 M$.

    Dans son journal, Jean Cocteau raconte une scène avec Paul Rosenberg :

    « Le jour de la mort de Renoir, je rencontre Paul Rosenberg. Il me dit : “Je suis marchand de tableaux, que voulez-vous, et je donne de petites sommes à la domestique de Renoir pour qu'elle m'annonce sa mort avant les autres. Elle me téléphone ce matin.”
    Un monsieur arrive rue La Boétie et je devine tout de suite “qu'il sait” et qu'il imagine “que je ne sais pas”. Bref, il veut “acheter vivant” et moi je fais semblant de vendre vivant et je “vends mort”. Vous suivez ? Le monsieur croit qu'il me roule. Paul Rosenberg commence alors à se rendre compte, d'après ma tête, que son histoire est sordide. Et il ajoute : “Il y a quelqu'un qui a dû bien rire là-haut. C'est le père Renoir.”
    “Croyez-vous qu'il y ait des gens ignobles, des gens qui profitent de tout et même des morts ?” »

    — Jean Cocteau, Le Passé défini, Gallimard, 1954, Tome III.

     

     

    (Source Wikipédia)

     

  • Etat palestinien: Medvedev soutient Obama

    La Russie soutient le président américain Barack Obama dans son idée de créer un Etat palestinien dans les frontières de 1967, a déclaré vendredi le président russe Dmitri Medvedev.

    "Nous sommes d'accord que de nouvelles approches s'imposent pour régler ce problème. J'ai dit hier à mon collègue Barack Obama que je partageais sa position, à savoir, que la situation actuelle résulte de l'attitude des deux parties, tant les Israéliens que les Palestiniens (…). L'Etat de Palestine doit se construire dans les frontières de 1967. On doit évidemment tenir compte des réalités actuelles, mais c'est la seule base pour créer un Etat", a souligné M.Medvedev lors d'une conférence de presse à l'issue du G8 à Deauville, en France.

    Par ailleurs, le président russe a ajouté que la question de la reconnaissance de la Palestine ne se posait pas pour la Russie.

    "Nous avons reconnu l'Etat palestinien depuis longtemps", a-t-il rappelé.

    RIA Novosti - 27/05/11

  • Qui est-ce? n°13

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