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Source Le Parisien - 25/05/11
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Source Le Parisien - 25/05/11
Le Mrap veut citer l'élu d'opposition Patrick Bassot pour une tribune "haineuse" parue dans la revue municipale.
Photo Pascal Pochard
C'est le Mrap Vaucluse (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) qui est à l'origine de cette action en justice. Elle fait suite à la tribune politique parue dans "Carpentras magazine", journal de la ville (PS). Tribune que toute municipalité doit ouvrir à son opposition. Le Mrap doit se réunir aujourd'hui pour savoir si, oui ou non, cette action judiciaire sera effective.
Dans la tribune incriminée, l'élu frontiste ne prend pas de gants pour évoquer "Carpentras, un très bon exemple de l'implantation imposée d'immigrés qui, quotidiennement, nous empoisonnent la vie par leurs exactions". Par ailleurs, il écrit que "l'État organise une vie très agréable pour tous ceux qui nous méprisent" et conclut en décrivant "ces dernières vacances scolaires qui ont été l'occasion pour ces petits barbares de pénétrer dans les maisons, de brûler les voitures".
C'en est trop pour Bernard Senet, président du Mrap Vaucluse, qui a contacté Me Urien, du barreau de Marseille, pour une citation directe au tribunal. "Le conseil juridique du Mrap au niveau national nous conseille ce type d'actions plutôt qu'un dépôt de plainte, trop souvent classé."
Amalgame "abominable"
Dans les mois qui viennent, M.Bassot devrait peut-être s'expliquer sur la teneur de ses propos devant le tribunal. Sur le contenu du texte, Bernard Senet est catégorique : "Sur la forme, c'est abominable, sur le fond c'est dangereux car ça incite ceux qui le lisent à la violence. L'amalgame entre l'insécurité et l'immigration est abominable et sa banalisation en ce moment très inquiétant. C'est un net recul du "vivre ensemble".
La fédération de Vaucluse du PCF est le seul parti à avoir publiquement réagi. Elle condamne, par le bias de sa secrétaire départementale Fabienne Haloui, "ces propos scandaleux, donnant crédit au vieux mensonge de l'extrême droite" et se félicite que le Mrap envisage "des actions juridiques pour faire condamner les écrits inacceptables de M.Bassot".
En revanche, personne ne s'est pour l'heure publiquement étonné que la tribune de l'élu FN ait, en quelque sorte, échappé à la vigilance du maire. M.Senet, le président du MRAP, confiait hier avoir eu à plusieurs reprises au téléphone le directeur de cabinet du maire de Carpentras : "Il m'a expliqué que chaque mois, il fallait négocier pour que Patrick Bassot enlève des parties du texte les plus horribles. Mais on ne peut pas croire que Francis Adolphe (Ndlr : maire de Carpentras) n'ait pas lu les trois tribunes de l'opposition avant sa parution".
Source La Provence - 24/05/11
25/05/11
De notre envoyé spécial à New York
C’est une procédure typiquement américaine. En attendant d’avoir accès à la totalité du dossier ficelé par le District Attorney (le procureur), les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont engagé une agence de détectives privés, la Guidepost Solutions, basée à Manhattan, sur Madison Avenue. Principal objectif: décrédibiliser l’accusatrice, en l’occurrence la femme de ménage. C’est ce que les détectives d’ici appellent le «Character assassination», l’ «assassinat de personnalité.» «Nous commençons par fouiller tout son réseau sur internet. Facebook, Twitter. Une photo en train de boire une bière, un bras passé sur l’épaule de quelqu’un qui n’est pas son petit copain, tout peut servir à faire passer quelqu'un pour alcoolique ou mensonger», détaille Steven Santarpia, chief investigator à la CORP investigations, qui participe régulièrement à ce genre d’enquête. Pour compléter ce premier balayage, les détectives, qui exercent grâce à une licence [ils sont des dizaines de milliers à New York], ont accès à un fichier payant qui réunit énormément d’informations (adresse du permis de conduire, compagnie d’assurance, etc)
Surveillance et fouille du passé
Ce ratissage peut s’accompagner d’une surveillance de la personne. Les moyens sont divers: caméra planquée dans une clé de voiture posée sur une table, portable trafiqué, GPS collé sous une voiture… Une surveillance théoriquement impossible dans l’affaire DSK où la victime est totalement protégée par le procureur, «changeant régulièrement d’hôtel», selon une source citée par la presse américaine? «Money talks», «l’argent parle», répond Steven Santarpia. Pour retrouver la victime, le but est d’approcher son entourage, les faire parler en les rencontrant au détour d’un café, d’une séance à la laverie, dans un restaurant… Et pourquoi pas en glissant un billet, une méthode illégale. «Les avocats de DSK sont quand même dans une affaire où un homme très puissant affronte une femme très pauvre», poursuit le détective. Selon certaines sources à New York, les hommes de la Guidepost Solutions se sont déjà rendus en Guinée pour fouiller le passé de Nafissatou Diallo et y déterrer, si possible, quelques affaires. Les avocats peuvent aussi demander au juge de leur accorder un «subpoena», un droit de perquisition dans le disque dur ou le téléphone portable de la personne.
Un rapport versé au dossier
Le coût d'une telle enquête est très variable mais pour deux enquêteurs mobilisés pendant six mois, l'addition peut monter jusqu'à 90.000 dollars (64.000 euros). Le rapport est ensuite remis aux avocats qui le versent au dossier. L’équipe de détectives peut également être convoquée au procès et, donc, être cuisinée par la partie adverse. «Ce n’est pas un moment facile car ils essayent alors de te décrédibiliser», conclut Steven Santarpia. C'est ce qui s'appelle un retour de bâton.
Matthieu Goar
http://www.propagandes.info/index.php
25/05/11
En septembre 2010, à l’occasion de la présence du ministre de la justice aux obsèques de Natacha Mougel, assassinée par un récidiviste condamné à 10 ans de prison, et qui avait bénéficié d’une libération conditionnelle au bout de cinq, Bruno Gollnisch avait manifesté sa vive émotion et surtout sa colère. Il avait rappelé un certain nombre de vérités.
A savoir que les assassinats commis par les auteurs récidivistes de crimes sexuels pourraient être évités en ce qu’ils sont les fruits de fautes successives du législateur, des magistrats et des psychiatres. Il rappelait que le ministère de la Justice « multiplie les circulaires incitant les juges d’application des peines à aménager les peines de prison, c’est-à-dire à remettre en liberté des délinquants et criminels avant la fin de leur peine, faute de place dans les prisons.
C’est pourquoi le dirigeant frontiste demandait que les magistrats appliquent véritablement les lois successives votées contre les récidivistes ; que « l’évaluation du risque de récidive repose non sur des critères flous et peu prédictifs (comportement en détention, expression de regrets), mais sur des critères objectifs et fiables comme le nombre de crimes et délits commis dans le passé » ; que « la condamnation à perpétuité soit réelle et sans remise de peine possible pour les crimes sexuels suivis d’assassinat. » L’exécution de la peine doit être la règle et la libération anticipée l’exception. »
A défaut, notait-il encore, « la peine de mort, tant critiquée, est alors le seul moyen de protéger des victimes innocentes. Entre la vie des assassins et celle de leurs victimes, il faut savoir choisir. »
Intervenant au Parlement européen le 6 octobre dernier, à l’occasion de la huitième édition de la « Journée mondiale contre la peine de mort », Bruno Gollnisch avait déclaré avoir « une pensée émue pour tous ceux à qui elle n’a pas été épargnées ».
« Pour les 200 000 enfants à naître innocents que l’on fait disparaître chaque année en France », « Pour les 6 à 700 innocents assassinés chaque année en France et combien de milliers d’autres en Europe et dans le monde ». « Pour Natacha Mougel, Marie-Christine Hodeau, Nelly Crémel, Anne-Lorraine Schmitt, et tant de leurs semblables dont le seul tort a été de croiser un jour la route d’un criminel que souvent la loi avait permis de libérer après un premier crime odieux. »
« Pour les victimes de tous les Dutroux, les Evrard et les Fourniret dont la vie, si elles ne l’ont pas perdue, a été saccagée .Pour les morts de Londres, de Madrid et d’ailleurs victimes du terrorisme aveugle. »
« Je pense à eux parce que pour les victimes, on n’organise pas de journée mondiale. Mais souvent les bourreaux, eux, méritent la peine de mort. « Dans un Etat de droit, et là seulement, la peine de mort n’est pas un crime d’Etat. Elle permet de protéger définitivement la société et la population contre ces criminels dont c’est aussi, parfois, la seule voie de rédemption. »
Soumettons enfin à nos législateurs cette réflexion de Maître Jacques Vergès qui conduit à nous interroger une nouvelle fois sur le climat dans lequel baignent nos « sociétés avancées ».
« Ceux qui s’opposent à la peine de mort, relevait-il, tout en étant favorable à des peines de trente années de prison incompressibles, ne sont pas guidés par le respect de la dignité humaine, mais par la peur du Sacré. La mort appartient au domaine du Sacré, pas la prison. Or, nous sommes dans une société qui s’emploie à tout désacraliser. Il est donc logique que, plutôt de répondre à la question fondamentale que lui adresse le Sacré, elle cherche à supprimer la mort ».
Blog de Bruno Gollnisch - 24/05/11
L'affaire DSK semble avoir délié les langues. Deux ex-employées municipales de Draveil, dans l'Essonne, accusent le maire UMP de la ville et actuel secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron, de «harcèlement sexuel». Les deux jeunes femmes, qui évoquent «l'emprise» exercée par leur ex-employeur, viennent de porter plainte contre lui, selon une information révélée par Le Parisien mercredi.
Dans l'après-midi, le parquet d'Evry a annoncé avoir ouvert une enquête préliminaire pour vérifier la véracité de ces accusations contre Georges Tron. «Si les faits dénoncés sont établis, ils seraient susceptibles de recevoir la qualification d'agression sexuelle et de viol», a précisé la procureure de la République, Marie-Suzanne Le Quéau, tout en ajoutant que l'ouverture d'une enquête préliminaire pour ces faits était la procédure habituelle lorsque le parquet est saisi de telles plaintes. Au terme de cette enquête, en fonction des éléments recueillis, le parquet aura le pouvoir de ne pas donner suite à la procédure, d'ouvrir une information judiciaire confiée à un juge d'instruction ou, en cas de seul délit d'agression sexuelle, renvoyer l'affaire devant un tribunal correctionnel.
L'intéressé rejette fermement les accusations des deux plaignantes et va porter plainte pour dénonciation calomnieuse, a annoncé mercredi son avocat, Me Olivier Schnerb, qui la déposera lorsqu'il aura eu accès à la plainte des accusatrices.
Les faits dénoncés par les deux jeunes femmes auraient eu lieu entre 2007 et 2010, selon le quotidien, la première ayant travaillé de janvier 2007 à mars 2009 et la seconde de septembre 2008 à septembre 2010. Elles affirment d'ailleurs qu'elles ne se connaissaient pas, s'étant seulement «croisées» à la mairie. Mais toutes deux relatent que «sous couvert de réflexologie (massage thérapeutique des pieds, ndlr), l'élu leur prodiguait des massages s'apparentant à de véritables agressions», écrit le journal. Des gestes déplacés et répétés qui les auraient conduit toutes les deux à essayer d'attenter à leurs jours.
«Une plainte a été déposée, envoyée par courrier au procureur d'Evry, indique au Parisien Me Gilbert Collard, l'avocat des plaignantes. La présomption d'innocence existe pour le mis en cause, la présomption de sincérité pour les victimes. Laissons faire la justice». La plainte viserait également une proche de Georges Tron, soupçonnée de complicité.
Dans une interview au quotidien, l'une des deux victimes présumées fait en effet allusion à la présence d'une femme lors de certaines agressions sexuelles qu'elle dénonce. «Un jour de novembre, après un repas arrosé, il m'a demandé de rester dans la salle. La femme qui l'accompagnait a fermé la porte derrière moi. Elle a commencé à me déshabiller. Georges Tron m'a donné l'ordre de fermer les yeux. Ses caresses sont devenues de plus en plus appuyées…, raconte-t-elle. J'étais tétanisée. J'entendais mon cœur battre dans mes oreilles. Je pensais mourir». Un peu plus loin, elle se souvient d'une autre scène : «A la rentrée de janvier 2010, Georges Tron m'a convoquée chez une de ses collaboratrices. Sous prétexte de me réchauffer, tous les deux ont recommencé leurs attouchements. J'étais un jouet sexuel entre leurs mains».
«J'apprends cette affaire avec stupéfaction dans la presse», a vivement réagi auprès de l'Agence France Presse Georges Tron, ajoutant avoir «découvert dans le Parisien le nom de deux personnes que j'identifie parfaitement et qui ont, dans des situations différentes, eu maille à partir avec la collectivité qui les employait». «Elles ont quitté Draveil il y a un et deux ans», a-t-il précisé, dénonçant une vengeance personnelle. Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique déplore également «une façon caricaturale de présenter les choses». «Je pratique la réflexologie, j'ai créé une association de médecine alternative et j'ai organisé des colloques», se défend-il, ajoutant qu'une des deux plaignantes «était elle-même praticienne».
«J'observe que cela vient de Me Gilbert Collard, qui est un proche de Marine Le Pen, avec laquelle je suis en conflit depuis des mois», a encore déclaré Georges Tron, alors que plusieurs contentieux l'opposent à la famille Le Pen à Draveil, dont celui d'un important projet immobilier copiloté par la mairie. Me Gilbert Collard a toutefois nié tout amalgame avec la plainte de ses clientes.
«Je ne suis pas naïf, on cherche à faire écho à une affaire qui se passe de l'autre côté de l'Atlantique...», a poursuivi le maire UMP, en faisant référence aux accusations de viol d'une employée d'hôtel qui pèsent contre Dominique Strauss-Kahn aux Etats-Unis. Georges Tron a ajouté avoir confié ce dossier à son conseil, Me Olivier Schnerb. Ce dernier dénonce des «balivernes».
Source Le Figaro - 25/05/11
(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
(Photo Gaëlle Mann)
Mars 2011
(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
Les Lecques - 23 mai 2011
( Photo EB )
24/05/11
Information révélée par Le Parisien, qui reprend un article du Monde de ce jour. Accablant pour Sarkozy, qui a sciemment joué avec l’image de la France :
L’Elysée en savait long sur DSK. Selon Le Monde, daté de mercredi 25 mai, « des proches de Nicolas Sarkozy avaient pris soin de laisser « fuiter » auprès du Monde, ces derniers mois, l’existence d’une note, rédigée peu avant la présidentielle de 2007, par un policier de la base. Quelques lignes signalant la présence de M. Strauss-Kahn, surpris en fâcheuse posture dans une voiture, à l’ouest de Paris, dans un haut lieu des rencontres tarifées, à l’occasion d’un banal contrôle. »
Si la Préfecture de police et le ministère de l’Intérieur n’ont pas souhaité confirmer l’information, trois sources différentes l’ont fait, assurant également que Nicolas Sarkozy était au courant, avant la nomination de DSK au FMI. « Ces derniers mois, au fur et à mesure de la progression de DSK dans les sondages, des hommes de confiance de M.Sarkozy se sont vantés devant des journalistes de « tenir » le patron du FMI, dont ils menaçaient de révéler les frasques. C’est ainsi que cette note a refait providentiellement surface », explique le quotidien.
NPI - 24/05/11
De la fumée s'élève au-dessus de bâtiments de Tripoli, tôt dans la journée de mardi. L'aviation de l'Otan a procédé tôt mardi à une série de raids nocturnes parmi les plus violents depuis le début, à la mi-mars, des opérations militaires en Libye et une douzaine d'explosions ont retenti dans la capitale aux premières heures de la journée. (Reuters/Louafi Larbi)
Une douzaine d'explosions ont retenti dans la capitale aux premières heures de la journée.
Moussa Ibrahim, porte-parole du gouvernement libyen, a fait état mardi soir de 19 morts. Le précédent bilan était de trois morts et de 150 blessés.
Les raids visaient la caserne de la Garde populaire, le bâtiment était vide et les blessés sont des personnes habitant à proximité, a-t-il déclaré.
L'agence de presse officielle libyenne Jana rapporte que la mosquée Nouri Bani de Tripoli a été touchée mais cela n'a pu être confirmé de source indépendante.
L'onde de choc déclenchée par les frappes a été si puissante que du plâtre est tombé des plafonds de l'hôtel où résident les correspondants étrangers à Tripoli, à environ deux kilomètres du quartier général de Mouammar Kadhafi.
"C'est certainement, en ce qui concerne une cible unique, l'attaque la plus importante et la plus concentrée que nous avons effectuée à ce jour", a déclaré un responsable de l'Otan à Bruxelles.
Selon l'Otan, engagée depuis deux mois aux côtés des rebelles, c'est un dépôt de véhicules proche du siège du gouvernement qui a été pris pour cible.
"Cette installation est connue pour avoir été utilisée au début de la répression à l'encontre de la population, en février 2011, et qui a continué à l'être ensuite (pour) le réapprovisionnement des forces fidèles au régime qui s'en prennent à des civils innocents", assure l'état-major de l'Alliance dans un communiqué.
Des journalistes, dont les mouvements sont étroitement contrôlés par les autorités, ont été conduits après les raids à l'hôpital central de Tripoli, où les corps de trois hommes touchés à la tête leur ont été présentés.
Un autre homme prénommé Hatim, blessé aux bras et aux jambes, leur a raconté que le toit de sa maison, proche des installations militaires, s'était effondré sur lui et les siens pendant le bombardement.
Emmenées par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, les forces de l'Otan procèdent à des frappes aériennes depuis l'adoption en mars de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'Onu qui autorise le recours à la force pour protéger les civils de la répression.
"Nous sommes réticents à utiliser la force mais lorsque nos intérêts et nos valeurs se rencontrent, nous savons que nous avons la responsabilité d'agir", écrivent le président américain, Barack Obama, et le Premier ministre britannique, David Cameron, dans une tribune publiée mardi par le Times.
"C'est pour cette raison que nous avons mobilisé la communauté internationale pour protéger le peuple libyen du régime du colonel Kadhafi."
"Nous avons dégradé sa machine de guerre et empêché une catastrophe humanitaire. Et nous continuerons à faire respecter les résolutions de l'Onu avec nos alliés jusqu'à ce qu'elles soient complètement appliquées", ajoutent-ils.
La France a quant à elle décidé d'intensifier son intervention en engageant des hélicoptères d'attaque dans les opérations de combat. "Les Britanniques, qui ont des moyens comparables aux nôtres, vont faire la même chose que nous", a assuré le ministre de la Défense, Gérard Longuet.
Aucune décision n'a encore été prise à ce propos, a toutefois déclaré mardi le secrétaire d'Etat britannique aux Forces armées, Nick Harvey.
"Nous pensons que le temps travaille contre Kadhafi, qu'il ne peut reprendre le contrôle du pays", a commenté lundi Hillary Clinton, jugeant légitime et crédible le conseil de transition mis sur pied à Benghazi par les opposants du dirigeant libyen.
"Leurs capacités militaires s'améliorent et quand, inévitablement, Kadhafi partira, une Libye nouvelle sera prête à aller de l'avant. Nous avons pleinement confiance dans le fruit de nos efforts conjoints", a poursuivi la secrétaire d'Etat lors d'une conférence de presse à Londres.
24/05/11
Récit de François Vial
Elle était sortie quelques minutes du logement familial pour aller chercher un kebab : une fillette de 10 ans est aujourd’hui à l’hôpital d’Evry, après avoir dû subir une intervention chirurgicale consécutive à un viol.
Son agresseur « présumé », Amar Tabbakhe, présente le profil-type des hommes en cause dans ce genre d’affaires : délinquant multirécidiviste, il a déjà été condamné en… 2010, pour une agression sexuelle sur une jeune femme. La peine prononcée avait alors été minimale : 2 ans de prison ferme, soit jusqu’en 2012. Malgré cela, il était dehors depuis de longues semaines : peut-être les juges chargés de l’application des peines lui ont-ils trouvé une conduite « exemplaire » durant sa courte incarcération ?
Non content d’avoir enlevé et violé une enfant de 10 ans, son agresseur l’a si fortement frappée que la malheureuse petite porte des bleus et traces de coups sur les bras, le cou et le visage ! Quel besoin avait-il de faire subir un tel martyre à la fillette, puisqu’elle n’avait aucune chance de lui résister physiquement ? Peut-être était-il initialement décidé à lui infliger un autre sort, comme le laissent envisager les traces sur le cou… Même si le violeur pédophile est arrêté, même s’il est cette fois plus lourdement condamné, les habituelles réductions de peine lui permettront de sortir de prison « frais et dispos »… et de reprendre son activité de prédateur.
Tous les pères et mères de famille ne peuvent aujourd’hui qu’avoir une pensée pour les parents de cette enfant, et surtout pour elle : parviendra-t-elle un jour à reprendre une vie normale ? Le traumatisme la poursuivra-t-elle tout au long de sa future vie de jeune fille puis de femme ? Elle ne dormira quoi qu’il en soit plus jamais tranquille, et encore moins lorsque son bourreau sera sorti de prison, ayant « payé sa dette ». Comme si une telle dette pouvait être effacée !
Dans une société réellement civilisée, décidée à défendre ses citoyens et leurs enfants, le nécessaire serait fait pour que la liste de victimes de l’agresseur s’arrête au cas de cette petite fille.
Les moyens à mettre en œuvre ? Chacun les connaît. Qui osera les appliquer, hormis le Front National ?
Révélations sur la ligne de défense de DSK par BFMTV
C'est la femme de chambre qui va être accusée!
24.05/11
Anne Sinclair entre au 71 Broadway
Pendant que Dominique Strauss-Kahn, 62 ans, écrit à ses anciens collègues du FMI pour proclamer son innocence et attend de trouver un appartement pour y déménager le temps de son placement sous contrôle judiciaire, les services de police criminelle de New York, eux, continuent leurs investigations discrètement. DSK est accusé d’avoir violé, agressé sexuellement et séquestré une femme de chambre dans la suite 2806 qu’il occupait à l’hôtel Sofitel de New York.
C’est justement cet établissement cossu que les policiers ont notamment ciblé depuis une semaine pour y réaliser une enquête d’environnement. Ils y ont entendu chaque membre du personnel présent le jour de l’agression de Nafissatou Diallo, la femme de chambre victime présumée de DSK, mais aussi tous ceux qui ont pu être en contact de près ou de loin avec l’ancien directeur du FMI durant son séjour. Et le témoignage d’une autre jeune employée de l’établissement a retenu toute leur attention. Elle a d’ailleurs été à nouveau sollicitée par les services de police, confirme le bureau du procureur de New York, qui refuse d’en dire plus sur elle.
Son portable personnel ne prend plus les messages. Son poste en ligne directe au Sofitel ne décroche plus. Une voix d’homme répond désormais à sa place. La réception s’étonne. La direction fait mine de ne pas la connaître et assure toujours « coopérer pleinement avec la police » et renvoie à une société de communication avant de couper court. La direction du Sofitel est désormais sous pression.
Mais le témoignage de cette employée illustre pour l’accusation, portée par les services du procureur de New York, « le comportement outrageant » de l’ancien ministre. Une « attitude pour le moins déplacée » qui aurait été réitérée à deux reprises par DSK lors de son séjour au Sofitel à l’encontre de ce témoin. Une première fois le vendredi, jour de son arrivée, puis le lendemain matin.
Selon le quotidien « New York Post » dans son édition de dimanche, l’ancien ministre aurait invité l’employée à prendre un verre dans sa suite, plus précisément une flûte de champagne Dom Pérignon après son travail. Une bouteille offerte par la direction à son invité de marque qu’elle avait surclassé dans une suite à son arrivée. Une pratique habituelle dans les établissements de ce niveau. La femme a refusé l’invitation selon son témoignage décrivant aux enquêteurs le comportement de l’ancien ministre comme « inapproprié ».
La police de New York a recueilli d’autres informations lors de ces auditions en série menées avec tact mais fermeté auprès des témoins. Elle s’intéresse aussi aux allées et venues régulières de jeunes femmes dans les couloirs de l’hôtel.
Les résultats des analyses de l’ADN prélevé sur DSK, sur sa victime présumée, et dans la suite de l’hôtel Sofitel où les faits se seraient passés, étaient attendus en début de semaine. Mais « rien ne sera révélé avant le procès », indiquait hier une porte-parole du tribunal.
24/05/11
Il s’est livré de lui même à la gendarmerie de Compiègne (Oise), ce mardi , vers 15 h 30. Amar, 33 ans, suspecté d’avoir enlevé, frappé et violé une fillette de 10 ans samedi à Viry-Châtillon (Essonne) était depuis recherché par toutes les polices. Ce matin, les enquêteurs avaient failli l’interpeller à Epinay-sur-Orge (Essonne).
Dominique Strauss-Kahn, accusé notamment d'agression sexuelle, séquestration et tentative de viol, devra forcément passer par la case procès. Quoique. Un arrangement à l'amiable est toujours envisageable et tout porte à croire que l'ancien directeur du Fonds monétaire international aimerait bien se passer du jugement populaire.
Selon le New York Post, des proches de DSK auraient, en ce sens, tenté de contacter la famille de la victime présumée. Leur objectif ? Leur offrir de l'argent afin que le dossier soit classé.
Le tabloïd new-yorkais tient son information d'une femme d'affaire française, proche de Dominique Strauss-Kahn et de sa famille. « Ils (les proches de DSK) ont déjà parlé à la famille (de la victime), aurait-elle dit selon le Post. (…) Il va s'en sortir et rentrer en France. Il ne fera pas de prison. La femme va recevoir beaucoup d'argent. » La famille, contactée semble-t-il par téléphone, vit en Guinée. Le tabloïd rappelle que le salaire moyen dans ce pays est de 45$ par mois et « certains membres de la famille n'ont pas de quoi s'offrir des chaussures ».
On ignore pour l'heure le montant de cette somme soi-disant offerte à la famille de la victime présumée mais le New York Post évoque « une somme à sept chiffres ». Dominique Strauss-Kahn serait donc prêt, si l'on en croit le tabloïd américain, à verser un ou plusieurs millions de dollars à la femme de ménage et à sa famille pour éviter tout procès.
Cette hypothèse est plausible. Cela s'est déjà vu aux États-Unis et cela se verra à nouveau. En 1994, par exemple, Michael Jackson avait conclu un accord avec la famille avec la famille de Jordan Chandler, qui accusait le King of Pop d'attouchements sexuels sur le jeune garçon de 13 ans. Le montant versé est resté secret mais a évité un procès à la star.
Source France-Soir - 24/05/11
Communiqué de Jean-Marie Le Pen, Président d’Honneur du Front National
Alors que la France est embourbée en Afghanistan où 58 de nos soldats ont déjà trouvé la mort dans une guerre qui n’est pas la nôtre, le gouvernement français a décidé l’envoi d’hélicoptères de combat en Libye pour attaquer les forces gouvernementales, seules forces légitimes, qu’on s’en désole ou qu’on s’en réjouisse…
Le mandat accordé par l’ONU pour l’intervention armée avait comme seul but de protéger la population civile. Or, depuis le début des opérations militaires en Libye, il y a plus de deux mois, le seul objectif poursuivi a été de soutenir les insurgés qui comptent dans leurs rangs nombre de fanatiques islamistes, au prix de victimes civiles innocentes, telles que trois des petits-enfants de Kadhafi, âgés de quatre mois à deux ans !
Ce crime n’a pas élevé la moindre indignation dans le monde politique français, pourtant si prompt a s’ériger en défenseur des Droits de l’homme…
Jean-Marie Le Pen condamne avec la plus grande fermeté l’escalade criminelle, voulue par Sarkozy dans un but purement électoraliste, qui aura pour conséquence de risquer la vie de soldats français dans une guerre de plus en plus sale : on n’impose pas la démocratie à coups de missiles !
Nations Presse Info
Le 19 mai au tribunal
(Cliquez sur les photos)
«Sais-tu qui je suis? Sais-tu qui je suis?» C’est ce qu’aurait déclaré Dominique Strauss-Kahn à la femme de chambre qui ne savait pas qui se trouvait dans la suite 2806, selon Fox News, qui s’appuie sur une source judiciaire.
Sorti nu de sa salle de bains, Strauss-Kahn aurait commencé l'agression en touchant les seins de la femme de ménage. Toujours selon la chaîne d’information américaine, la femme aurait tenté de l’arrêter en apitoyant l'homme politique. «S’il vous plaît, non, aurait-elle dit à DSK. Je ne peux pas perdre mon travail, j’en ai besoin. Je vais le perdre, s’il vous plaît.» DSK lui aurait alors répondu: «Ne t’inquiète pas bébé, tu ne vas pas perdre ton travail. Ne t'inquiète pas. Sais-tu qui je suis? Sais-tu qui je suis»
Elle tombe en s'enfuyant
Ensuite, la femme de ménage a voulu effrayer Strauss-Kahn en prétendant que son manager était dans le couloir. Fox News affirme que DSK continuait alors à la presser dans le corridor de la suite. La femme de ménage aurait alors tenté de s’enfuir avant de glisser sur un journal et de tomber à genoux.
C’est à ce moment-là que DSK l’aurait forcé à lui faire une fellation. Elle l'aurait alors repoussé contre une armoire. Le Français porterait une marque dans le dos, selon le site d’information. C’est à ce moment-là, que la jeune femme serait sortie et se serait réfugiée auprès de collègues en pleurant et crachant.