NPI - 21/05/11
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NPI - 21/05/11
Depuis les dernières vacances de février, le porc a été retiré des menus du restaurant scolaire de Séméac. La décision a été prise par la municipalité. Mme le maire s’explique.
Depuis un mois, les enfants des écoles maternelles et primaires de Séméac ne mangent plus de porc comme plat principal à la cantine. Si du côté de la FCPE on ne condamne pas cette décision, la PEEP et d’autres parents d’élèves ne cachent pas leur surprise et leur désapprobation. Peut-on transiger avec la laïcité ? Les avis divergent à Séméac. « Mon enfant adore le porc. Je ne comprends pas pour quelle raison du jour au lendemain, il a été décidé de supprimer cette viande », explique une mère de famille.
Un père de famille est désabusé devant une telle décision : « Nous sommes dans un pays laïque. L’école est laïque. Si la commune n’est plus capable de proposer deux plats comme elle le faisait jusqu’à maintenant, elle n’a pas pour autant à supprimer le porc, même s’il s’agit d’une décision provisoire. Sinon demain, il va falloir supprimer le bœuf car dix enfants n’aiment pas ce plat. »
« Nous souhaitons que le porc soit réintroduit de façon normale et le plus rapidement possible »
D’autres parents, par contre, comprennent cette décision. « Je préfère cela que d’avoir des enfants qui ne mangent pas. » Christophe Druilhet, chef de file de l’opposition au conseil municipal de Séméac, a appris cette décision un peu par hasard. « C’est une de mes patientes qui m’en a parlé. Cette parente d’élève n’était pas très contente. Son fils adore le cochon. Il ne comprend pas qu’il n’y ait plus de porc à la cantine. Elle m’a expliqué que ça commençait à faire du bruit et que des parents étaient prêts à faire une pétition. Le sujet n’a pas été discuté au conseil municipal. Je me suis renseigné et j’ai constaté qu’il a été abordé en bureau municipal où l’opposition ne siège pas. Il n’est pas question, dans ce compte-rendu, de supprimer le porc. Il faut que les enfants d’origine musulmane puissent manger mais il ne faut pas pour autant supprimer le porc pour tous les autres. Nous souhaitons que le porc soit réintroduit de façon normale et le plus rapidement possible. »
NPI - 21/05/11
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Des privés engagés par les défenseurs de DSK vont éplucher la vie de la victime supposée.
La vie de la victime présumée de Dominique Strauss-Kahn n’aura bientôt plus de mystère pour les défenseurs de l’ex-patron du FMI. Les avocats de l’ancien ministre de l’Economie ont en effet selon le New York Times sollicité Guidepost solutions, l’une des agences de détectives privés les plus performantes pour mener une contre-enquête visant, à terme, à disculper celui qui est accusé notamment d’agression sexuelle et de tentative de viol.
L’agence n’a pas été choisie par hasard. Le numéro 2 de Guidepost Solutions est un ancien de Kroll, la plus grande agence de détectives au monde. Et le fondateur, Bart Schwartz, a travaillé à la division criminelle du bureau du procureur général de New York. La société est située au 17e étage d’un immeuble située sur la très chic Madison Avenue, en plein cœur de Manhattan. Elle a également des bureaux à Washington, Dallas, Los Angeles ou encore Chicago.
Et les moyens mis à sa disposition pour notamment fouiller le passé de la femme de chambre du Sofitel, âgée de 32 ans, s’annoncent sans limite. " C’est le système américain, c’est-à-dire qu’ils feront une contre-enquête, qui va de A jusqu’à Z, à l’instar de celle qui a été faite par le procureur. En Amérique, ils fouillent tout ", assure Eric Vanlerberghe, détective privé en France. "Ils vont même jusque dans la vie privée de la victime - si victime il y a. Le magistrat qui est en charge de l’affaire va peut-être leur donner une autorisation pour travailler. S’ils interrogent des personnes, ces personnes seront alors obligées de répondre. Par contre, si l’autorisation n’est pas donnée par le magistrat, il leur est possible de ne pas répondre."
Toute la vie de la femme de chambrer sera en tous cas épluchée jusque dans les moindres détails. Les détectives vont agir partout où ils le peuvent : à New York, bien sûr, mais aussi à Washington et Paris, et même jusqu’en en Guinée, le pays d’origine de la victime présumée.
Source Europe 1 - 21/05/11
Sorti vendredi soir de la prison de Rikers Island, DSK a pris ses quartiers résidentiels au 71 Broadway à Manhattan dans l'attente d'un nouveau logement et de son procès le 6 juin prochain.
Matraqués par les journalistes, les habitants de cet immeuble luxueux sont loin d'être ravis de son arrivée dans le quartier.
Toute personne se dirigeant vers l'immeuble ou sortant de l'impressionnante entrée luxueuse est, en effet, désormais assaillie par les journalistes. Après sa sortie de la prison de Rikers Island vendredi quelques minutes après 23 heures (heure française), un vrai jeu de chats et de souris s'était orchestré avec les journalistes pour connaître ou cacher l'adresse exacte de cette résidence provisoire. Il est d'ailleurs difficile de vérifier si DSK se trouve vraiment à l'intérieur du 71 Broadway. « Il est ici », a toutefois confirmé un officier de police sous couvert de l'anonymat, pendant que ses confrères érigeaient des barricades métalliques afin de tenir à distance les journalistes.
Selon la presse locale encore, le logement où est arrivé vendredi soir Dominique Strauss-Kahn est un appartement de fonction de la société de surveillance Stroz Friedberg, chargée d'assurer sa mise en résidence surveillée dont les conditions sont expliquées ici.
Dans cet immeuble du sud de Manhattan, les habitants vivent dans des appartements de haut standing avec de hauts plafonds . Un toit terrasse et une salle de sport leur sont encore offerts. Mais DSK ne devrait pas y avoir droit, compte tenu des conditions de son assignation à résidence. Celles-ci, décidées jeudi par le juge de New York, lui imposent, en effet, de ne pas sortir de cette résidence à moins d'un cas de force majeure.
Ses seules sorties autorisées se feront donc dans le cadre de circonstances très précises comme pour se rendre aux audiences, rendez-vous avec ses avocats, visites chez le médecin ou déplacements à la synagogue, et devront être demandées six heures à l'avance. Un couvre-feu lui sera également imposé de 22h à 6h du matin. Dans cet appartement, des caméras de vidéosurveillance le filmeront aussi, lui et sa femme Anne Sinclair, 24h/24. Par ailleurs, il ne pourra recevoir des visites que sur demande et avec autorisation de la justice, et pas plus de quatre personnes à la fois.
Les journalistes accusés d'avoir fait rater la location avec le Bristol Plaza
Vendredi, DSK devait initialement être assigné à résidence dans un appartement de l'Upper East Side au Bristol Plaza, qu'Anne Sinclair avait prévu de louer, mais l'adresse ayant fait l'objet de fuites, l'immeuble a été assiégé par les médias. « Nous avons dû déménager parce que certains journalistes ont tenté de pénétrer dans sa résidence privée », a expliqué l'un de ses avocats, William Taylor, à la presse tandis que le New-York Post expliquait que les gérants de cet immeuble étaient tombés d'un commun accord pour ne pas l'accueillir.
Ses avocats et son épouse Anne Sinclair tentent de trouver un nouvel appartement. DSK risque 25 ans de prison pour avoir tenté de violer samedi dernier une femme de chambre d’un hôtel de Manhattan. Inculpé jeudi, son procès est prévu le 6 juin prochain.
Source France-Soir - 21/05/11
Car son contrat, en ligne sur le site du FMI, stipule en effet la notion de « separation allowance », due après un minimum de deux années de service à un patron du FMI. « Les termes de l'accord ne semblent pas prévoir le retrait de ces dispositions pour quelque raison que ce soit - y compris le fait d'être accusé ou reconnu coupable d'agression sexuelle », précise par ailleurs ABC News. Selon le contrat, en ligne sur le site du FMI, l'indemnité s'élèverait à 60% du dernier salaire annuel perçu par Dominique Strauss-Kahn, qui est de 441.980 dollars (310.000 euros) d'après le rapport 2010 de l'institution.
Son contrat, pour l'indemnité de départ comme pour la pension de retraite, ne prévoit aucun cas de confiscation ou de suspension. Ni en cas de condamnation, ni en cas d'inculpation. Placé en résidence surveillée provisoire au 71 Broadway près de Ground Zero vendredi soir à sa sortie de prison, DSK risque 25 ans de prison. Inculpé jeudi, son procès aura lieu le 6 juin prochain
Source France-Soir - 21/05/11
(Cliquez sur la photo)
Mignonne, allons voir si la rose
A Cassandre
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.
Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.
Nous nous sommes procuré une copie de l'acte d'accusation de Dominique Strauss Kahn, par le tribunal de New York. En voici les éléments essentiels :
L'accusé est poursuivi pour avoir contraint par la force la plaignante à lui faire une fellation, puis de l'avoir sodomisée. Il est poursuivi pour avoir eu des relations sexuelles par la force. Il lui est reproché d'avoir séquestré la plaignante. Il a contraint ula plaignante à se livrer à des activités sexuelles sans son consentement, et il lui est donc reproché d'avoir touché les parties sexuelles et intimes de la plaignante dans un but dégradant et avilissant, et afin de satisfaire ses propres désirs sexuels...
Les faits reprochés se sont produits dans les circonstances suivantes :
1) l'accusé a fermé la porte de la pièce et a empêché la victime de quitter la chambre.
2) l'accusé a attrapé la poitrine de la victime sans son consentement.
3) l'accusé à tenté de retirer les sous vêtements de la victime et a atteint ses parties vaginales.
4) l'accusé a forcé par deux fois la victime a prendre son pénis dans sa bouche.
5) l'accusé a pu commettre ces actions par la force.
Source La Dépêche.fr - 18/05/11
Mercredi, un 58e soldat français a trouvé la mort en Afghanistan et quatre autres ont été blessés dans l’explosion « accidentelle » d’une munition. Le décédé est le 1re classe Cyril Louaisil. Il n’avait que 24 ans.
La principale victime appartenait au 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) de Champagné près du Mans dans la Sarthe, de même que les quatre militaires blessés. L’explosion aurait eu lieu au moment d’embarquer à bord d’un véhicule blindé.
Les blessés ont été évacués vers l’hôpital militaire de Kaboul. Leurs jours ne semblent pas en danger selon des sources proches du ministère de la Défense.
Un drame qui intervient au moment où Nicolas Sarkozy envoie des renforts dans ce pays en guerre depuis trente ans.
En effet, une centaine de militaires français, dont des cadres du 1er régiment de tirailleurs d’Epinal (Vosges), sont encore arrivés le 4 mai pour participer à la formation de l’armée nationale afghane dans le cadre d’un programme géré par les Américains.
Qu’il repose en paix.
Le Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen n°230 par polecom
20.05.11
Jamal Dati, frère de l’eurodéputée (PPE) et ancienne Garde des Sceaux Rachida Dati, a été placé en garde à vue ce matin, suspecté d’agressions sexuelles, violences aggravées et vol sur son ex-compagne, a-t-on appris de sources judiciaires.
Il est interrogé depuis mercredi, 9h, par les policiers du commissariat de Verdun (Meuse), après le dépôt d’une plainte par son ex-concubine en début de semaine, a expliqué une source proche du dossier. Le parquet de Verdun devrait communiquer dans la soirée.
Jamal Dati, 38 ans, avait déjà été condamné en août 2007 à douze mois de prison par la Lire la suite…
Nouvelles de France - 18/05/11
20/05/2011 – 12h40
TEL AVIV (NOVOpress) – Pourtant salué par de nombreux pays du monde, de la Jordanie à l’Allemagne, l’appel du président américain Barack Obama pour la création d’un Etat palestinien démilitarisé s’étendant sur les Territoires palestiniens occupés par Israël depuis juin 1967 a été rejeté en bloc par l’Etat hébreu.
Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a immédiatement exclut tout « retour aux lignes de 1967″. Même s’il ne souhaite pas s’opposer frontalement au président Obama avant de le rencontrer à Washington, le premier ministre israélien n’a laissé plané aucun doute quand à l’issue négative de la proposition américaine.
De son côté, le leader palestinien Mahmoud Abbas a appelé Israël à « donner au processus de paix la chance qu’il mérite », convoquant la direction palestinienne pour « une réunion d’urgence ».
Barack Obama s’est prononcé pour la première fois hier en faveur d’un Etat palestinien sur la base des lignes de juin 1967, c’est-à-dire la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est.
Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Les discussions qui s’engagent sur le nom et la nationalité du successeur de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI n’ont aucun intérêt.
La seule question qui vaille est celle de l’avenir de l’institution FMI. Devenu une machine infernale au service de l’idéologie ultralibérale, le FMI dans sa forme actuelle est une institution extrêmement néfaste.
Les plans d’ajustement structurel qu’il impose aux pays où il intervient se traduisent systématiquement par la privatisation des services publics, le démantèlement de l’Etat, la chute des salaires et des pensions et la suppression des protections aux frontières.
Comme en Argentine en 2001, en Grèce aujourd’hui, les peuples sont toujours les premières victimes du FMI. Sur le fond, ses résultats sont catastrophiques : montée de l’endettement et accélération du rythme des crises financières depuis deux décennies.
Le FMI a fait trop de mal aux peuples et n’a pas rempli ses missions : il doit donc être supprimé.
Perverties par l’idéologie des grandes banques, les vieilles institutions OMC, Banque Mondiale et FMI sont périmées. Il est temps de tourner la page d’un vieux système, qui s’est mis au service d’une caste financière déconnectée des peuples.
Dans cet objectif, il faut revenir à l’esprit originel de la solidarité internationale : des institutions rénovées, plus performantes, moins dogmatiques et respectueuses de la souveraineté des nations. Seul l’intérêt des peuples doit guider leur action.
Marine Le Pen, Présidente du Front National, juge sans intérêt les discussions de couloir sur le nom du futur directeur du FMI. Ce nom ne changera rien au fond du problème.
Il est temps d’élever le débat au niveau où il doit se trouver : doit-on continuer avec le FMI ? Comment libérer les institutions internationales de l’emprise de la finance ? Qui veut la continuité et qui s’engage à réformer le système financier et monétaire international, pour le mettre au service des peuples ?
Marine Le Pen propose aux autres partis politiques d’engager ce débat fondamental.
D'après Le Figaro, et selon la presse britannique , Kristin Davis, entremetteuse des banquiers d'affaires, qui dirigeait un réseau de prostitution de luxe à New York, affirme dans la presse anglo-saxonne que Dominique Strauss-Kahn a été client de sa société en 2006. Époque à laquelle le socialiste n’était pas encore à la tête du FMI.
"En janvier 2006, une des filles l'avait trouvé brusque et en colère, et avait refusé de le revoir" a-t-elle rapporté au Telegraph. En septembre 2006, une autre prostituée d'origine brésilienne s'est aussi plaint d'avoir été malmenée.
Dans le Daily Telegraph, Kristin Davis, surnommée "Manhattan Madam", raconte que DSK l'aurait appelé directement sur son portable, et aurait payé 1200 dollars pour des séances de deux heures dans des chambres d'hôtel, alors qu'il était candidat à la tête du PS. "Quand un homme agresse une femme, je ne protège plus son anonymat" a-t-elle justifié en révélant le nom de son ancien client.
Selon le Figaro, les avocats de DSK n'ont pas réagit à ses déclarations. Kristin Davis, 35 ans, avait été emprisonné en 2008 pour proxénétisme.
Source Le Midi libre - 19/05/11
Anne Sinclair et Camille Strauss-Kahn arrivent au tribunal - (Cliquez sur la photo pour l'agrandir deux fois)
Le témoignage de la fille cadette de DSK sera primordial pour la défense de son père.
Camille Strauss-Kahn, au cœur de la tempête. La fille cadette de Dominique Strauss-Kahn se retrouve propulsée au cœur de l’affaire qui touche l’ancien patron du FMI. C’est elle qui pourra apporter un témoignage primordial pour la défense, car son père affirme avoir déjeuné avec elle le samedi 14 mai, à 12h 45, juste après avoir quitté l’hôtel Sofitel.
Face à la déferlante médiatique suscitée par l’affaire, la jeune femme, de 26 ans, a pris la décision, dès l’annonce de l’arrestation de son père, de fermer son compte Twitter, mais aussi sa page sur le site de l'université Columbia.
Née en 1985 d'un second mariage de DSK avec Brigitte Guillemette, Camille Strauss-Kahn est la benjamine des quatre enfants de l'ancien directeur du FMI. Proche de son père, qui vient souvent la voir à New York, elle était présente à l’audience de jeudi au cours de laquelle DSK a obtenu une libération sous caution. Assise au premier rang dans la salle 51 du palais de justice de New York, elle n’a pas lâché une seconde la main d’Anne Sinclair, la troisième épouse de son père, qui avait pris place à ses côtés.
Les deux femmes sont d’ailleurs arrivées et reparties ensemble du tribunal. Camille accrochée au bras de sa belle-mère.
Etudiante en Sciences politique à la célèbre université de Columbia, où elle prépare un PHD, l’équivalent du doctorat, Camille est donc la première personne à avoir croisé son père après son départ du Sofitel, au cours d’un déjeuner dans un restaurant. Les enquêteurs l’ont déjà longuement entendue à ce sujet. Son témoignage permettra d’apporter des éléments sur le comportement de son père après avoir quitté l’hôtel, à savoir s’il était dans un état d’énervement et de stress ou tout à fait comme d’habitude.
Lors de l'audience de jeudi, les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont mis en avant l’ancrage de l’ancien patron du FMI à New York, soulignant ses liens avec sa femme, mais aussi sa fille Camille qui réside de "façon permanente" dans l'Upper West Side à Manhattan.
Source Europe 1 - 20/05/11
L’ex-patron du FMI va quitter vendredi la prison de Rikers Island pour une liberté très surveillée.
La liberté que Dominique Strauss-Kahn va recouvrer vendredi après quatre nuits dans la prison de Rikers Island sera toute relative. Pour convaincre le juge de libérer l’ex-directeur général du FMI, accusé d’agression sexuelle et de tentative de viol par une employée du Sofitel de New York, ses défenseurs ont en effet dû sortir l’artillerie lourde en termes de garanties. Car comme sa consoeur Melissa Jackson lundi, le juge Michael Obus n’a pas caché ses craintes de voir l’accusé fuir le pays. Il a donc, sur la base des propositions des avocats de la défense, imposé des conditions pour le moins drastiques.
D’abord, pour pouvoir sortir de prison, Dominique Strauss-Kahn devra verser une caution d’un million de dollars, en cash, mais aussi déposer une garantie de 5 millions de dollars, probablement gagés sur la maison que possède son épouse Anne Sinclair à Washington. Il devra, aussi, confier tous ses documents de voyage à la justice américaine. Son passeport lui avait déjà été confisqué.
Une fois libéré, DSK sera placé en résidence surveillée, dans un appartement loué par Anne Sinclair, dont on sait seulement qu’il est situé dans le quartier de Manhattan. Il ne devrait pas loger au Bristol Plaza, selon les informations révélées vendredi par le New York Post. Le tabloïd affirme que l'hôtel dans lequel Anne Sinclair souhaitait installer son mari jusqu'au procès refuse de lui louer un appartement. Une responsable de l'immeuble a simplement indiqué de pas avoir de "locataires à ces noms".
L’ancien ministre socialiste aura interdiction de quitter son logement. Il pourra certes recevoir de la visite, mais pas plus de quatre personnes en même temps. Pour l’heure, on ne sait pas si son épouse, voire sa fille, auront l’autorisation d’habiter avec lui.
L'appartement devrait lui coûter 10.000 dollars par mois soit un peu plus de 7.000 euros, selon les informations de l'Expansion.
200.000 dollars par mois à la charge de DSK
Par ailleurs, l’ancien directeur général du FMI sera contraint de porter, 24 heures sur 24, un bracelet électronique. Un système de vidéosurveillance sera également installé, et un garde armé sera présent en permanence à ses côtés. Toutes ces prestations seront fournies par Stroz Friedberg, une société privée proposée par la défense. Ces mesures devraient coûter, selon le procureur John McConnell, quelque 200.000 dollars (140.000 euros) par mois. A la charge, entièrement, de l’accusé.
Dominique Strauss-Kahn devra en outre se montrer particulièrement prudent. "Au moindre souci, vous retournez en prison", a en effet prévenu le juge Obus avant d’accepter de le libérer. A partir de vendredi, DSK ne devrait donc pas sortir de sa résidence surveillée avant le 6 juin. Il se rendra alors au tribunal pour une nouvelle audience, au cours de laquelle il indiquera s’il plaide coupable ou, plus probablement, non-coupable.
En ce qui concerne les honoraires des avocats, ils pourraient avoisiner les 1.000 dollars de l’heure soit 706 euros de l’heure, précise également l'Expansion.
Source Europe 1 - 20/05/11
DSK jeudi au tribual
Il a été inculpé jeudi pour sept chefs d'accusation, dont l'acte sexuel criminel au 1er degré.
C'est un tournant dans l’affaire DSK : l’ex-directeur général du FMI a été inculpé jeudi par la chambre d’accusation de la cour pénale de Manhattan, mais il pourra être libéré vendredi, après le versement d’une caution d’un million de dollars.
Dominique Strauss-Kahn a été formellement inculpé par une chambre d'accusation pour les sept chefs d’accusation dont il fait l’objet depuis le début de l'affaire. Mercredi, "une chambre d'accusation a étudié les preuves fournies par le parquet et a décidé qu'elles étaient suffisantes pour l'inculpation et l'organisation d'un procès", a déclaré le procureur Cyrus Vance après l’audience.
Les sept chefs d’accusation comprennent notamment l'acte sexuel criminel au premier degré, la tentative de viol au premier degré, l'agression sexuelle au premier degré, l'emprisonnement illégal au second degré et les attouchements non-consentis. S'il était condamné pour tous ces chefs d'accusation, il risquerait jusqu'à 74 ans de prison.
Lors de l'audience, les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont demandé une remise en liberté de leur client, proposant, outre le versement d’une caution d’un million de dollars, le port d'un bracelet électronique, une assignation à résidence et des gardiens prêts à le surveiller en attendant l'arrivée du système électronique.
Dans un premier temps, le procureur a considéré qu’il n’y avait "aucune raison de le libérer", pointant du doigt "un homme puissant et influent qui a voulu fuir". Le parquet a même dit que l’offre d'un million de dollars de caution n'avait "aucun sens".
Mais finalement, le juge Michael Obus a accepté la libération provisoire, avec de nombreuses conditions : DSK paiera une caution d'un million de dollars assortie d'un dépôt de garantie de cinq millions, et serait assigné à résidence à Manhattan sous surveillance vidéo 24 heures sur 24 et suivi par un gardien armé. Il devra en outre porter un bracelet électronique.
Avant cette libération, Dominique Strauss-Kahn passera néanmoins une dernière nuit dans la prison de Rikers Island, où il a été incarcéré depuis lundi.
L’ex-directeur général du FMI comparaîtra à nouveau devant la justice à New York le 6 juin. Lors de cette audience, il peut encore plaider coupable des accusations qui pèsent contre lui, ce qui éviterait le procès mais permettrait de négocier une peine avec la justice américaine. S’il continue de plaider non-coupable, un procès sera alors organisé.
Source Europe 1 - 20/05/11
• Quelles sont les conditions de la remise en liberté de DSK?
Dominique Strauss-Kahn est assigné à résidence 24 heures sur 24 dans un appartement de Manhattan, qui sera équipé de plusieurs caméras vidéo. La surveillance sera aussi humaine : le socialiste sera observé constamment par au moins un garde armé d'une compagnie de sécurité privée, qui pourra utiliser la force si DSK tente de sortir du périmètre de sa résidence. L'ancien patron du FMI portera à la cheville un bracelet électronique muni d'un GPS, qui enverra un signal d'alerte à la compagnie de sécurité privée et au commissariat de police s'il quitte l'appartement new-yorkais.
Le passeport du socialiste a été confisqué lors de son arrestation samedi et il va remettre son laissez-passer diplomatique de l'ONU. Il a en outre signé une «extradition waiver», par laquelle il renonce à demander l'extradition. Il est très probable que les Etats-Unis ne le laissent pas quitter le pays tant que la procédure judiciaire ne sera terminée.
Sur le plan financier, Dominique Strauss-Kahn doit verser une caution d'un million de dollars, assortie d'une garantie de cinq millions de dollars prise sur les propriétés américaines du couple Sinclair-Strauss-Kahn, comme leur demeure de Georgetown, près de Washington. Cette somme sera saisie par la justice en cas de violation des conditions de libération. Dominique Strauss-Kahn ne devait être physiquement libre que ce vendredi, le temps que la justice vérifie l'origine de l'argent de la caution.
• Comment vont être déterminées les conditions de l'assignation à résidence?
Ce sont DSK et ses avocats, eux-mêmes, qui ont proposé la caution d'un million de dollars et une assignation à résidence à Manhattan lors de sa deuxième demande de remise en liberté, déposée mercredi. La défense de Dominique Strauss-Kahn a engagé une compagnie de sécurité privée, Stroz Friedberg, qui leur a été recommandée par la partie adverse, le bureau du premier adjoint du procureur. «On ne pourra pas faire plus restrictif que ce que l'on vous propose», a souligné la défense de DSK. Cependant, le juge Michael Obus a encore renforcé cette «formule» en rajoutant le dépôt de garantie de cinq millions.
Selon le New York Times, le juge laisse Stroz Friedberg décider du nombre de gardes armés qui surveilleront Dominique Strauss-Kahn, et du nombre de visites auxquelles l'ex chef du FMI aura le droit. Stroz Friedberg tranchera également sur les circonstances exceptionnelles - médicales, religieuses… - lors desquelles DSK sera autorisé à quitter son domicile. On ne sait pas encore si l'accès au téléphone ou à Internet du socialiste sera également limité.
• Où va habiter Dominique Strauss-Kahn?
Plusieurs médias pensaient que le ténor du PS vivrait chez sa fille Camille, doctorante à l'université Columbia, qui réside dans l'Upper West Side. Mais un de ses avocats, William Taylor, a révélé que DSK sera confiné dans un appartement, loué par Anne Sinclair. L'habitation, où résidera le couple, a été inspectée et validée par Stroz Friedberg. Selon une chaîne de télévision new-yorkaise, elle se situerait sur la 65e rue, dans le quartier cossu de l'Upper East Side.
• Qui va payer les frais de surveillance?
Ils sont à la charge de l'accusé. Selon sa défense, l'ancien maire de Sarcelles déboursera 200.000 dollars par mois. Mais d'après un directeur d'une firme de sécurité privée interrogée par 20 Minutes, la facture moyenne de ce type de service tourne plutôt autour de 80.000 dollars. Un garde armé, souvent des policiers à la retraite, est payé entre 60 et 80 dollars de l'heure.
• Les conditions de la résidence surveillée peuvent-elles être modifiées?
«J'attends de vous que vous soyez présent à l'audience devant la cour criminelle. J'attends que vous respectiez toutes les garanties auxquelles vous vous êtes engagés » a mis en garde le juge Michael Obus. Le magistrat a promis, à la moindre incartade, de réviser les termes de l'accord, voire de renvoyer DSK en prison.
• Placer un accusé en résidence surveillée est-il fréquent?
C'est souvent la solution retenue lorsque l'accusé est une personnalité importante, comme ce fut le cas pour Bernard Madoff en attendant la tenue de son procès. La justice avait imposé à l'homme d'affaires un bracelet électronique et un couvre-feu nocturne. Dans un second temps, les conditions avaient été durcies. Madoff avait été assigné dans sa résidence de Manhattan sous surveillance des gardes de Stroz Friedberg. Ces derniers avaient rédigé des rapports toutes les heures sur les faits et gestes du financier, fouillé ses visiteurs et tenu des fiches sur eux. Ils avaient aussi inspecté le courrier du financier, condamné depuis à 150 ans de prison et incarcéré, et fait un inventaire des objets précieux présents dans l'appartement pour être sûrs que rien ne serait subtilisé.
Source Le Figaro - 20/05/11