20/09/11
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20/09/11
Le 23 septembre 2011
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déposé sa demande officielle de reconnaissance d’un Etat palestinien au secrétaire général de l'ONU vers 11h35 heure locale, soit 15h35 TU. Les Etats-Unis ont déjà menacé d'opposer leur veto.
16h25 TU : Mahmoud Abbas évoque la mort d'un Palestinien ce vendredi 23 septembre. Il fait référence à Yasser Arafat : « En 1974, Arafat s'est prononcé ici même. Il a demandé aux membres de l'Assemblée Générale de ne pas laisser tomber le rameau d'olivier de sa main ». La salle applaudit.
16h18 TU : « Ces politiques de colonisation sont contraires au droit international et aux résolutions des Nations Unies. Elles sont la raison principale de l'échec des négociations ».
16h12 TU : « Tous les efforts de paix sapés par le gouvernement israélien », explique Mahmoud Abbas. « Les activités de colonisation sont une politique de brutalité et de discrimination contre le peuple palestinien. Elle est la cause première de l'échec des accords d'Oslo, pour une paix juste »,poursuit-il.
16h08 TU : Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas arrive à la tribune de l'ONU sous les applaudissements. « Notre peuple poursuivra une résistance pacifique et populaire », affirme Abbas.
15h48 TU : La demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU est officiellement faite.
23/09/11
Lire l'article: http://www.leparisien.fr/affaire-karachi/en-direct-karachi-le-nom-de-sarkozy-cite-dans-une-ecoute-telephonique-23-09-2011-1621848.php
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23/09/11
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/d-ou-vient-le-riad-du-couple-dsk-sinclair_991377.html
22/09/11
NATIONS UNIES (Reuters) - Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a provoqué jeudi l'indignation des Occidentaux lors de son discours à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies qui a fait l'impasse sur le programme nucléaire controversé de Téhéran et le dossier explosif d'une candidature de la Palestine à l'Onu.
Dans son intervention, qui a duré une demi-heure, l'orateur a également passé sous silence les révoltes arabes du printemps 2011, y compris celle en cours en Syrie, pays majoritairement sunnite gouverné par une minorité chiite allié de Téhéran.
Les délégations des Etats-Unis, de la France et d'autres pays occidentaux ont boycotté le discours de Mahmoud Ahmadinejad en signe de protestation.
Les diplomates américains ont les premiers quitté ostensiblement la salle lorsque l'orateur a déclaré que les attentats du 11 septembre 2001 avaient été un "prétexte" pour les Etats-Unis pour intervenir militairement en Irak et en Afghanistan.
Leurs homologues occidentaux leur ont emboîté le pas peu après, comme ils le font depuis plusieurs années à l'Onu.
Dans son intervention, le chef de l'Etat iranien a aussi affirmé que des "puissances arrogantes" menaçaient de sanctions et de représailles militaires quiconque émettait des doutes sur la Shoah et les attentats du 11-Septembre.
Pour lui, les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux "considèrent le sionisme comme un concept et une idéologie sacrés".
"En utilisant leurs réseaux médiatiques impérialistes et sous influence du colonialisme, ils menacent de sanctions et de représailles militaires tous ceux qui émettent des doutes sur la Shoah et les événements du 11-Septembre", a-t-il dit en qualifiant ces derniers de "mystérieux".
Dans son intervention, le Premier ministre britannique, David Cameron, a pris à partie les propos tenus par le chef de l'Etat iranien.
"Il ne nous a pas rappelé qu'il est à la tête d'un pays où s'il y a des élections, enfin des élections un peu particulières, la liberté d'expression est réprimée. Le régime fait tout son possible pour éviter de devoir rendre des comptes devant des médias libres.
"Le régime (iranien) empêche par la violence toute manifestation et, oui, il arrête et torture ceux qui réclament un avenir meilleur", a ajouté le chef du gouvernement de Londres.
Mark Kornblau, porte-parole de la mission diplomatique américaine à l'Onu, a déclaré que Mahmoud Ahmadinejad avait usé à nouveau de "calomnies antisémites détestables et de théories conspirationnistes méprisables".
22/09/11
Pas un mot sur les affaires. Pas un mot sur les mises en examen de ses proches dans le dossier Karachi. Hier, le chef de l’Etat était officiellement concentré sur un autre sujet : la demande à l’ONU par Mahmoud Abbas de la reconnaissance d’un Etat palestinien. Dans son discours à la tribune des Nations unies le président français, qui veut surfer sur son succès en Libye, a proposé une solution médiane, celle d’un statut d’Etat observateur pour la Palestine assorti d’un accord définitif de paix en un an. (...)
Cela fait plusieurs jours que le président français peaufine son discours. Avant de s’envoler pour New York, il a reçu dans la plus grande discrétion Richard Prasquier, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), pour connaître son point de vue. Le patron de la cellule diplomatique de l’Elysée, Jean-David Lévitte, a été mis à contribution, tout comme la plume du président, Henri Guaino, qui a rédigé la première mouture du texte. Mais désormais l’homme fort de la diplomatie française, c’est Alain Juppé.
Nicolas Sarkozy, qui a pris un long petit déjeuner avec lui hier matin, le consulte et l’associe à toutes les décisions. Ce qui était loin d’être le cas lorsque Bernard Kouchner était au Quai d’Orsay… « Ils s’appellent sans arrêt, confirme un conseiller du chef de l’Etat. Le président a totalement confiance en lui. » Au point de songer à en faire un pilier de sa campagne pour 2012.
Source Le Parisien - 22/09/11
Les Palestiniens, sans être vraiment surpris, exprimaient jeudi leur déception et leur colère après le discours "pro-Israël" du président américain Barack Obama qui a opposé une fin de non-recevoir à un État de Palestine à l'ONU. Un millier de Palestiniens ont manifesté à Ramallah, la capitale politique de la Cisjordanie occupée, pour dénoncer Barack Obama, accusé d'avoir trahi leur cause à l'ONU. Rassemblés près de la Mouqata'a, le siège de la présidence de l'Autorité palestinienne, les manifestants ont arboré des banderoles sur lesquelles était écrit : "Honte à ceux qui se prétendent démocratiques" ou "L'Amérique est la tête du serpent". Une manifestation de protestation a également eu lieu à Naplouse (nord de la Cisjordanie) et, à Gaza, environ 300 femmes ont scandé des slogans anti-Obama devant le QG de l'ONU.
Dans son discours mercredi à la tribune de l'ONU, Barack Obama, déjà largement déconsidéré aux yeux des Palestiniens, a repoussé la demande d'adhésion pleine et entière d'un État de Palestine à l'ONU. "Quand Obama est entré à la Maison-Blanche, ses idées et ses aspirations nous ont donné de l'espoir. Mais il a montré hier au monde entier que l'Amérique sera toujours aux côtés d'Israël et qu'il n'est pas différent de ses prédécesseurs", a estimé Mohammed Zidane, directeur d'école à Ramallah. La centrale syndicale palestinienne a appelé à des manifestations de protestation vendredi partout dans le monde arabe devant les ambassades des États-Unis.
De "sinistres paroles" (quotidien palestinien)
Un responsable du ministère palestinien de l'Information Moutawakil Taha a accusé Obama de se conduire "comme un colon israélien". "Quarante-deux veto américains à l'ONU ont permis à Israël de continuer à imposer l'apartheid dans la région. Le discours d'Obama a démasqué l'Amérique qui prétend soutenir les révolutions arabes", a-t-il commenté. Les trois principaux quotidiens palestiniens de Cisjordanie ont exprimé la même amertume et désillusion, notant que le président américain n'avait fait aucune référence à la colonisation ou aux frontières de juin 1967. "Ses paroles étaient sinistres, plus sombres que du goudron, pour le peuple palestinien, parce que sa priorité est de s'assurer du vote juif et du soutien de l'AIPAC", le principal lobby pro-Israël aux États-Unis, a estimé Adel Abdoul Rahmane, dans Al-Hayat Al-Jadida.
Au Liban, le débat à l'ONU ne suscite que peu d'espoir chez les réfugiés palestiniens, confinés dans des îlots de misère. "Un État palestinien, ça changera quoi pour nous ?" lance Mahmoud Nadwé, réfugié de 17 ans dans les camps de Sabra et Chatila à Beyrouth. "Une reconnaissance de l'État de Palestine, c'est très positif, mais, pour nous, le plus important, c'est le droit au retour", affirme Abou Maher, un des responsables de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) qui chapeaute le Fatah, mouvement du président palestinien Mahmoud Abbas.
4,3 millions de réfugiés
Dossier le plus sensible du conflit israélo-palestinien, le droit au retour est revendiqué par les Palestiniens qui ont été poussés à l'exode après la création de l'État d'Israël en 1948. Il est garanti par la résolution 194 des Nations unies, et non par le Conseil de sécurité, sans aucune valeur coercitive pour l'État hébreu. Les réfugiés palestiniens seraient aujourd'hui au nombre de 4,3 millions, répartis entre la Jordanie, le Liban, la Syrie, la bande de Gaza et la Cisjordanie, selon l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Dans les douze camps palestiniens du Liban, le quotidien des habitants se vit dans des dédales de ruelles poussiéreuses où s'élèvent des logements anarchiques collés les uns aux autres, du chômage, et un sentiment d'être réfugié à jamais. "Je sais au fond de moi-même que je ne vivrai jamais en Palestine", lance Mahmoud Hachem, 44 ans. Pourtant, dans chacun des camps, la mobilisation en faveur de l'initiative de Mahmoud Abbas reste de mise. Sur de grandes affiches apparaissent l'immeuble de l'ONU à New York, la photo du président Abbas et celui du leader historique des Palestiniens Yasser Arafat : "Septembre : un droit, une échéance" ou encore "l'État palestinien est un droit auquel nous ne renoncerons pas", lit-on.
Le rapporteur de l'ONU s'insurge
Jeudi, près de 200 Palestiniens ont manifesté devant le siège de la délégation européenne à Beyrouth pour appeler l'UE à soutenir le projet d'adhésion. "Je veux retourner en Palestine, même pour vivre sous une tente. 60 ans, ça suffit !" lance Hoda al-Asmar, mère de quatre enfants. À 17 ans, Mahmoud, né à Sabra et Chatila, n'a déjà plus d'illusions. Sauf peut-être une seule. "J'aimerais quand même avoir un passeport palestinien. On ne me taxera plus d'être un réfugié." À New York, le rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens, Richard Falk, a appelé, jeudi, les États membres des Nations unies à reconnaître la Palestine et a exhorté Israël à "écouter la volonté du peuple palestinien".
"Le prochain débat sur l'initiative de la Palestine auprès des Nations unies fournit une occasion importante pour la communauté internationale de répondre à une profonde injustice", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Depuis plus de 44 ans, les Palestiniens de Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, et de la bande de Gaza souffrent de l'oppression d'Israël", a-t-il dit, avant de conclure : "Près de 20 ans de négociations directes ont effectivement donné le temps à Israël de saper la solution de deux États."
Le Point - 22/09/11
Les Palestiniens, sans être vraiment surpris, exprimaient jeudi leur déception et leur colère après le discours "pro-israélien" du président américain Barack Obama qui a opposé une fin de non recevoir à un Etat de Palestine à l’ONU.
Un millier de Palestiniens ont manifesté à Ramallah, la capitale politique de la Cisjordanie occupée, pour dénoncer M. Obama accusé d’avoir trahi leur cause à l’ONU.
Rassemblés près de la Mouqataa, le siège de la présidence de l’Autorité palestinienne, les manifestants ont arboré des banderoles sur lesquelles était écrit : "Honte à ceux qui se prétendent démocratiques" ou "L’Amérique est la tête du serpent".
Une manifestation de protestation a également eu lieu à Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, où les fonctionnaires ont observé une heure de grève.
Dans son discours mercredi à la tribune de l’ONU, unanimement jugé "pro-israélien" dans les Territoires palestiniens comme en Israël, M. Obama a rejeté la demande d’adhésion pleine et entière d’un Etat de Palestine à l’ONU.
"Ce n’est pas une surprise, franchement, Israël et l’Amérique ne font qu’un, et il n’y a aucun doute qu’Obama soutiendra Israël contre les Palestiniens s’il est réélu en 2012", a déclaré Shadi Elias, un jeune habitant de Jérusalem-Est.
Le principal syndicat palestinien a appelé à des manifestations de protestation vendredi partout dans le monde arabe devant les ambassades des Etats-Unis.
Un responsable du ministère palestinien de l’Information, Moutawakil Taha, a accusé M. Obama de se conduire "comme un colon israélien".
"Quarante-deux veto américains à l’ONU ont permis à Israël de continuer à imposer l’apartheid dans la région. Le discours d’Obama a démasqué l’Amérique qui prétend soutenir les révolutions arabes", a-t-il déclaré.
Les trois principaux quotidiens palestiniens de Cisjordanie ont exprimé la même amertume et désillusion.
"Le discours d’Obama fut une déception pour ceux qui attendaient quelque chose de nouveau de lui. Il suscite l’écoeurement et la colère", écrit dans un éditorial Al-Ayyam. Obama, selon le journal, "a accentué les préjugés en faveur des arguments, des positions et de la politique d’Israël".
Une caricature montre une étoile de David sortant de la bouche de M. Obama à la tribune onusienne.
Ce dernier, déjà largement déconsidéré aux yeux des Palestiniens, a affirmé qu’il n’existait pas de "raccourci" pour parvenir à la paix au Proche-Orient, rejetant devant l’Assemblée générale de l’ONU la démarche des Palestiniens pour y obtenir la reconnaissance de leur Etat.
A Gaza, le groupe islamiste Hamas, qui désapprouve la démarche du président Mahmoud Abbas prévue vendredi à l’ONU, a jugé que "le discours d’Obama reflète le parti pris américain en faveur de l’occupation israélienne et prouve que les Arabes et les Palestiniens ont tort de continuer à parier sur les Américains".
"Face à cette arrogance américano-israélienne, nous appelons à l’adoption d’une stratégie nationale palestinienne basée sur l’indépendance et le monde arabo-musulman", a déclaré le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri.
En Israël aussi, les commentateurs soulignaient la teneur "pro-Israël" du discours de Barack Obama, et "la grande joie" de la délégation israélienne à l’ONU.
"Obama a fait siens tous les arguments israéliens contre l’adhésion d’un Etat palestinien à l’ONU, et a aussi adopté le ’récit narratif’ d’Israël, un petit peuple menacé dans son existence par ses voisins, qui porte les souffrances de milliers d’années d’exil et de la Shoah", écrit le journal Yediot Aharonot.
Al-Oufok - 22/09/11
22/09/11
Dans tous les cas de figure (Hollande, Aubry ou Royal), Marine Le Pen augmente, en effet, son capital d’intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle.
Placée à 15 % il y a un mois, la présidente du FN se situe, aujourd’hui, dans une fourchette allant de 18 % à 20 %.
NPI - 22/09/11
Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
L’affaire Karachi est en passe de devenir l’un des plus gros scandales de la Cinquième République. Elle s’ajoute à d’innombrables autres affaires qui montrent que le quinquennat de Nicolas Sarkozy aura profondément affaibli la morale publique. On est aujourd’hui de toute évidence à mille lieues de la République irréprochable promise en 2007. C’est une nouvelle trahison des promesses de campagne, et pas des moindres.
Cette affaire pose des questions très graves. Y a-t-il eu un financement illégal de la campagne d’Édouard Balladur ? Y a-t-il un lien avec l’attentat qui a coûté la vie à 11 de nos compatriotes ? Les Français ont droit à des réponses précises à ces questions. Il ne s’agit pas que d’argent sale, il s’agit peut-être de valises de billets tachés de sang.
La mise en examen de M. Bazire témoigne de ce que le cœur de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur est désormais touché par les soupçons de la justice. Chacun sait les liens unissant les différents protagonistes de l’époque, et chacun voit aujourd’hui que l’affaire se rapproche de Nicolas Sarkozy, qu’elle s’immisce dans le cercle des plus intimes.
Les démentis de la présidence de la République quant à l’implication de Nicolas Sarkozy dans ce scandale ne suffisent pas. Les Français ne peuvent se satisfaire de dénégations aussi désinvoltes et imprécises.
Marine Le Pen, Présidente du Front National, demande que le chef de l’État s’explique au plus vite au sujet de ses responsabilités exactes dans la campagne d’Édouard Balladur. Le chef de l’État doit accepter d’être entendu par la justice. Cette dernière doit pouvoir faire son travail en toute transparence, dans l’intérêt de la vérité, mais aussi en mémoire de nos compatriotes morts dans l’attentat de Karachi.
22/09/11
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À l'époque, le drame avait déclenché trois jours d'émeutes. Un policier a été renvoyé jeudi en correctionnelle pour homicide involontaire après l'accident survenu le 25 novembre 2007 à Villiers-Le-Bel (Val-d'Oise) entre un véhicule de police et une mini-moto, dans lequel deux jeunes avaient trouvé la mort.
Après quatre ans d'attente pour les familles de Moushin et Lakamy, le procès du policier qui conduisait le véhicule entré en collision avec la moto des deux adolescents se tiendra finalement devant le tribunal correctionnel de Pontoise, à une date qui n'a pas encore été fixée.
«C'est une décision qui va dans le sens de la paix et de la réconciliation», a réagi l'un des avocats des familles, Me Jean-Pierre Mignard, tout en déplorant «une gestion calamiteuse» de cette affaire par les pouvoirs publics qui ont, selon lui, «embrasé la cité» en tardant à désigner un juge d'instruction.
L'ouverture d'une information judiciaire avait été annoncée par Nicolas Sarkozy fin novembre 2007, quatre jours après l'accident qui avait été suivi d'une flambée de violence, au cours de laquelle une centaine de policiers avaient été blessés par des tirs d'armes à feu.
«Nous sommes convaincus que si un juge avait été désigné tout de suite, les violences auraient pu être évitées, les policiers qui ont été blessés (lors des émeutes) ne l'auraient pas été», a affirmé Me Mignard. Revenant aussi sur le non-lieu accordé en avril aux policiers au terme de l'enquête sur la mort de deux adolescents à Clichy-sous-Bois en 2005, Me Mignard a estimé que ces deux affaires posaient «la responsabilité de la gestion de l'ordre public dans les cités sous le règne de Nicolas Sarkozy».
L'enquête sur la collision mortelle à Villiers-le-Bel menée par le parquet de Pontoise avait dans un premier temps semblé écarter toute responsabilité des policiers. Une ordonnance de non-lieu avait ainsi été rendue par un juge d'instruction de Pontoise le 23 octobre 2009. Les familles avaient alors décidé de faire appel.
En avril 2010, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles avait infirmé ce non-lieu et ordonné un supplément d'information mené par le président de cette même chambre. Une décision qualifiée à l'époque de «rarissime» par Me Mignard. C'est dans le cadre de cette procédure que le policier, conducteur du véhicule en cause, a été mis en examen en octobre 2010.
S'appuyant sur le rapport d'expertise, l'avocat a souligné qu'au moment de l'accident, le véhicule policier se trouvait au niveau du carrefour en «phase d'accélération et roulait à 64 km/h, sans gyrophare, ni avertisseur», ajoutant que «le gardien de la paix n'a pas demandé de contre-expertise».
Concernant les tirs par armes à feu lors des émeutes qui ont suivi, quatre jeunes ont été condamnés en juin 2010 à des peines de 3 à 15 ans de prison par la cour d'assises de Pontoise. Pour trois d'entre eux, qui ont fait appel, un nouveau procès se tiendra du 4 au 21 octobre à Nanterre. Deux hommes accusés de complicité dans l'incendie de la bibliothèque du quartier ont par ailleurs été relaxés en octobre 2010.
Des peines de prison de un à trois ans fermes avaient également été prononcées en première instance pour dix jeunes accusés de jets de projectiles sur la police. Deux d'entre eux ont vu leur peine allégée en appel. Les agresseurs du commissaire, passé à tabac, n'ont quant à eux jamais été interpellés.
22/09/11
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22/09/11
Un jeune garçon a découvert quatre doigts humains dans un pot de confiture, lundi après-midi devant une école de Chilly-Mazarin (Essonne), vient-on d'apprendre aujourd'hui.
La provenance de ces doigts humains découpés était encore inconnue mardi en fin de journée, et leur identification était en cours, a indiqué cette source confirmant une information du parisien.fr.
Selon le site internet, "les doigts n'étaient pas nécrosés et auraient donc été récemment enfermés dans ce bocal".L'enquête a été confiée au commissariat de Longjumeau (Essonne).
21/09/11
NPI - 21/09/11
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C’est la première fois qu’elle en parle. Tristane Banon, la journaliste et romancière qui accuse DSK d’avoir tenté de la violer le 11 février 2003 à Paris, faits qualifiés d’« imaginaires » par ce dernier, révèle avoir été contactée par d’autres victimes présumées de DSK, depuis son dépôt de plainte début juillet.
« Oui, j’ai été contactée par ces femmes, mais elles ont peur, nous confie Tristane Banon. Je ne peux que les comprendre. Elles ont vu ma vie virer au cauchemar et n’ont pas envie du même sort. Certaines ont dû faire un long chemin pour refaire leur vie. Si nous parvenons à une avancée judiciaire, je pense que d’autres parleront. » La plaignante précise ne pas avoir rencontré ces femmes. « C’est à la justice qu’elles auront à parler le moment venu, si la justice permet que ce moment vienne. »
En revanche, Tristane Banon indique avoir échangé avec elles, « notamment par e-mail » et leur avoir « évidemment conseillé de porter plainte », bien que consciente des difficultés d’une telle démarche. « J’ai compris qu’elles ne le fassent pas, eu égard à la personnalité de Dominique Strauss-Kahn. J’ai attendu huit ans et demi pour porter plainte, je serais bien mal placée de leur en vouloir. Mais si l’on se tait toutes, alors c’est accepter qu’il existe en France deux justices : une pour les puissants, une autre pour les citoyens », ajoute la jeune femme, déterminée à aller jusqu’au bout.
La romancière aurait aimé qu’une confrontation avec DSK soit organisée, ce que le parquet de Paris, en charge de l’enquête préliminaire, n’a pas souhaité. En cas de classement sans suite, Tristane Banon se constituera « immédiatement » partie civile. Un juge d’instruction pourrait, alors, organiser une confrontation. « Je ne l’attends pas comme on souhaite qu’arrive un moment agréable, confie Tristane Banon.
Si cette confrontation arrive enfin, je ne dormirai sans doute pas la veille, j’aurais sans doute terriblement peur du face-à-face. Je voudrais pourtant que Dominique Strauss-Kahn me regarde dans les yeux et me dise que je mens. » Elle ajoute : « J’ai pour moi le grand confort de la vérité et je garde l’illusion qu’il ne doit pas être si simple de mentir frontalement à sa victime en la regardant en face. » Revenant sur les faits dénoncés, Tristane Banon rappelle que, le 11 février 2003, DSK, qu’elle voyait pour un complément d’interview, lui a donné rendez-vous dans une garçonnière.
« C’est admis et reconnu, insiste-t-elle. J’ai entendu que je savais où j’allais, que je n’aurais pas dû me rendre à ce rendez-vous. Remettons les pendules à l’heure. Je n’ai jamais eu la moindre raison de penser qu’il s’agissait d’autre chose que de l’adresse de l’une de ses permanences, comme il me l’avait dit lui-même au téléphone la veille. J’allais donc dans une des permanences de M. Strauss-Kahn en toute confiance. »
Défendue par Me David Koubbi, son combatif avocat, la romancière dit recevoir « par e-mail, sur Facebook et par courrier » beaucoup de témoignages de soutien et d’encouragements. Il arrive qu’on l’arrête dans la rue pour lui dire de « tenir bon ». « C’est terriblement important car pour être honnête, je suis épuisée, ce combat est épuisant », confie Tristane Banon. A nouveau, elle tient à préciser les choses. « Certains ont vu dans mon action une occasion de se faire une notoriété éclair. Je ne souhaite à personne cette notoriété-là. Je n’avais rien à gagner, tout à perdre. » Celle qui souligne « le travail exceptionnel » des policiers déclare : « J’y crois encore et je rêve toujours du moment où celui que j’accuse sera condamné parce que je n’ai pas menti. » Par ailleurs, Tristane Banon justifie son appel à manifester samedi à 14 heures devant le Palais de justice de Paris. « En France, les violences faites aux femmes ne sont pas prises au sérieux, ça tend à progresser, mais c’est lent. J’espère qu’il y aura du monde pour faire bouger les choses, améliorer les lois. »
Source Le Parisien- 21/09/11
La plus grande association néonazie d'Allemagne, qui apporte un soutien aux prisonniers proches de ce courant, a été interdite mercredi par le ministère allemand de l'Intérieur.
Affirmant apporter un soutien caritatif, "l'organisation d'aide aux prisonniers politiques nationaux et leurs proches" (HNG) renforce en réalité les détenus dans leur conviction néonazie et les motive pour poursuivre leur combat contre le système, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Parallèlement à l'interdiction prononcée et effective dès mercredi, des perquisitions ont eu lieu chez les cadres dirigeants de HNG dans les régions de Bavière (sud), Basse-Saxe (nord), Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest) et Rhénanie-Palatinat (ouest). Selon les services secrets allemands, HNG, créée en 1979, compte environ 600 membres.
"Il n'est plus tolérable que des extrémistes de droite emprisonnés soient renforcés par HNG dans leur attitude agressive vis à vis de la démocratie", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Hans-Peter Friedrich, cité dans le communiqué.(belga)
7SUR7 - 21/09/11