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  • Jean-Marie Le Pen n'exclut pas d'être candidat dans le Vaucluse

    Le fondateur du FN pourrait se présenter aux législatives du côté de Carpentras.

    "Je n'exclus rien !", lâche Jean-Marie Le Pen à propos d'une éventuelle candidature aux législatives dans la 3e circonscription du Vaucluse. "Et croyez-moi, je suis encore vigoureux..."

    Photo Serge Guéroult

    Un Le Pen candidat aux élections législatives dans la 3e circonscription du Vaucluse ? Pour les responsables locaux du Front national, c'est une quasi-certitude et ils l'ont fait savoir publiquement ces derniers jours. Il faut comprendre par là que soit Jean-Marie Le Pen en personne, soit sa petite-fille, Marion Maréchal-Le Pen, âgée de 21 ans, viendra défendre les couleurs frontistes dans cette circonscription couvrant les cantons de Carpentras Sud, Pernes et Bédarrides. Et où l'extrême-droite s'est profondément enracinée élection après élection.

    Alors, info ou intox ? Selon Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du Front national, interrogé hier, il est trop tôt pour lever le suspense mais tout est possible.
    D'autant qu'il a indiqué cet automne, lors d'un déplacement en Vaucluse, qu'il entendait "laver l'affront fait au FN" lors de la profanation du cimetière juif de Carpentras, en 1990, suite à laquelle le Front national avait été vivement attaqué avant que l'enquête n'établisse que les responsables étaient des jeunes néonazis. Entretien express.

    - Hier encore, dans un communiqué, le secrétaire départemental du Vaucluse du FN indiquait que vous saurez "donner au sortant UMP la leçon qu'il mérite", ce qui semble clair. Alors, êtes-vous candidat dans cette circonscription ?
    Jean-Marie Le Pen :
    Écoutez, pour l'instant, nous avons la tête ailleurs et les investitures aux législatives ne sont pas bouclées. Il est encore trop tôt pour le dire mais, au mois de mars, nous ferons savoir qui est candidat dans cette circonscription.

    - Mais l'envisagez-vous pour vous-même ?
    J.-M.L.P. : Je n'exclus rien ! Je suis une machine haut le pied moi (comprendre disponible à tout instant, Ndlr). Je suis toujours prêt à partir en campagne et croyez-moi, je suis encore vigoureux...

    - Quant à l'hypothèse d'une candidature de votre petite-fille, Marion ?
    J.-M.L.P. :  Elle ferait une bonne candidate, c'est tout ce que je peux dire.

    - Lors d'un déplacement à Carpentras, c'est vous-même qui avez évoqué il y a quelques mois une "surprise" dans la 3e circonscription du Vaucluse. Pourquoi et qu'entendez-vous par-là ?
    J.-M.L.P. :  Par définition, une surprise, ça ne s'annonce pas à l'avance, vous comprendrez donc que je m'en tienne là. Quant à savoir pourquoi, il est évident que c'est en lien avec la persécution extrêmement lourde qu'a eu à subir le Front national à Carpentras au moment de la profanation du cimetière juif. On nous a fait une injure capitale dans cette ville, à laquelle s'est associée tout le gouvernement socialiste de l'époque. Mille personnes, avec François Mitterrand en tête, ont défilé derrière une énorme baudruche de moi ! Il va falloir laver cet affront.

    - Le député UMP sortant, Jean-Michel Ferrand, promet, si vous deviez bien être candidat face à lui, de faire une photo de vous "avec son pied sur votre tête". Ça vous inspire quoi ?
    J.-M.L.P. : Rien qu'un peu de mépris... Vous savez, je ne crois pas que ce monsieur ait marqué particulièrement l'histoire parlementaire de ce pays par ses fulgurances... Pour tout vous dire, c'est la première fois que j'en entends parler. Mais à l'écouter, c'est plutôt du côté de Tarascon qu'il devrait se présenter, ce Tartarin.…

    - Le Front national enregistre des scores très élevés à Carpentras. Un conseiller général FN y a même été élu lors des dernières cantonales. C'est ce qui pourrait vous décider à être candidat dans cette circonscription ?
    J.-M.L.P. :  Non. Vous savez, il y a 36 députés UMP sur les 40 que compte la région (Jean-Marie Le Pen est conseiller régional en Paca, Ndlr). Il y en a bien quelques-uns qui vont perdre leur siège... et nous pouvons bien espérer en gagner.

    La Provence - 24/02/12

  • Marine Le Pen contrainte d'annuler des meetings, dont celui de Clermont-Ferrand, par manque d'argent

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    Selon le Front National, les organismes bancaires ne veulent pas prêter davantage d'argent à la candidate par peur qu'elle n'obtienne pas ses parrainages.

    " La campagne de Marine Le Pen est en stand-by". Les mots sont d'Erik Faurot, responsable du Front National en Auvergne. Officiellement en cause : le manque d'argent.

    Selon lui, les organismes bancaires ne veulent pas "aller plus loin" avec la candidate car ils craignent qu'elle ne puisse pas se présenter à l'élection présidentielle. Et donc qu'elle ne puisse pas les rembourser.

    Toujours selon Erik Faurot, le FN n'aurait récolté que 420 promesses de parrainage à ce jour (430, selon la candidate elle-même, citée par l'AFP).

    " On va essayer de rattraper le coup "

    D'où quelques sacrifices : après avoir annulé un meeting à la Martinique, Marine Le Pen a aussi décidé d'annuler la réunion publique qu'elle devait tenir à Clermont-Ferrand le 25 mars prochain, au Polydôme. Le déplacement sur ces terres où le FN ne perce pas réellement devait coûter environ 100.000 euros.

    " Nous sommes extrêmement déçus mais on va essayer de rattraper le coup " commente Erik Faurot qui espère que sa favorite obtienne toutes ses signatures.

    Thibaut SOLANO
    La Montagne - 23/02/12
  • Pas d'étiquetage ni de transparence obligatoires pour le halal !

     

    Jeudi 23 février, les Artisans bouchers de l’Ile de France ont demandé, par le biais d’un communiqué, que soit mis en place un étiquetage obligatoire indiquant le mode d’abattage de la viande afin que les clients et consommateurs puissent connaître en toute transparence la façon dont a été tué l’animal.

    Pour les Artisans bouchers de l’Ile de France, le mode d’abattage sans étourdissement n’est pas sans conséquence. Ce mode d’abattage peut augmenter le risque de voir la panse se rompre et souiller la carcasse de l’animal.

    Pour le Parlement européen, l’étiquetage du mode d’abattage n’est pas une obligation et le Gouvernement français s’oppose à l’étiquetage obligatoire pour la raison hallucinante « qu’il stigmatiserait les communautés » !

    Ainsi, le consommateur n’a, selon le Gouvernement français, pas besoin de savoir que la bête a souffert horriblement pendant 20 minutes avant de mourir. Le consommateur n’a pas le droit de choisir sa viande selon le critère du mode l’abattage de l’animal !

    Finalement, si les Français ne souhaitent pas manger une viande issue d’un animal tué dans d’horribles conditions, il leur reste le choix de ne manger que du porc.

  • Bilan Sarkozy: une croissance 100 % chômage

     

    Le bilan du gouvernement Sarkozy / Fillon ne cesse de s’étoffer puisqu’on apprend ce soir que les demandeurs d’emploi enregistrent une nouvelle progression. Sur un an, le chômage croît fortement pour atteindre 6,2 %.

    Ce sont 4.525.900 personnes (Métropole + Outre-mer) qui se retrouvent sans emploi.

    Les plans sociaux sont au chaud dans les tiroirs pour l’après-présidentielle, d’après le site internet de Challenges : Présidentielle 2012 : des plans sociaux mijotent à la FNAC, Areva, PSA et Renault

  • Flambée du chômage: le prix de la soumission à la mondialisation sauvage

     

    Communiqué de Florian Philippot, Directeur stratégique et porte-parole de la campagne de Marine Le Pen

    La soumission du gouvernement Sarkozy à la mondialisation sauvage explique la nouvelle hausse du chômage en janvier 2012.

    Par dogmatisme, le gouvernement refuse de changer de cap, et s’entête dans l’ouverture totale des frontières, cause principale de la désindustrialisation de la France.

    La bataille du chômage doit être livrée pour être gagnée.

    Elle le sera si on met en place les conditions du rebond économique de la France : lutte contre la concurrence internationale déloyale et soutien appuyé aux PME.

  • OUI ! la France

    untitled.bmp OUI la France affiche.jpg

    (Cliquez sur l'affiche)

  • Tuberculose en France: 50% sont des migrants

    Le bulletin de l’Institut National de veille sanitaire consacre un chapitre aux trois pathologies dont souffrent principalement les migrants : le VIH, l’hépatite B et la tuberculose – en 2009, 50 % des personnes infectées par le bacille de Koch étaient issues de ces populations. Or la tuberculose, qui avait disparu en France, est une maladie caractéristique des périodes où la misère refait son apparition.

    Si le législateur veut continuer de se regarder dans un miroir, il serait bien avisé de tout faire pour que ces populations soient prises en charge dès leur arrivée, d’autant qu’il s’agit d’une pathologie relativement facile à guérir.

    Source : Assemblée Nationale, Merci à Jojo

    Défrancisation - 23/02/12

  • François Hollande à Evry : "Vous les habitants de cités, vous êtes l'avenir de la France !"

    Damien le 23 février 2012 à 13:45
     

     

    François Hollande à Evry

     « Ici, c’est la France qui entreprend, qui émerge, qui s’engage », a-t-il proclamé dans la salle archi-comble des Arènes de l’Agora, à Evry, sous les acclamations d’un public très jeune (4.000 personnes, selon les organisateurs).

     
    Est-il normal que ce soient toujours les mêmes jeunes qui se fassent interpeller, suspecter ?
    François Hollande

    « Vous les habitants des cités, vous êtes l’avenir de la France, vous êtes la génération montante, vous affrontez durement la réalité, je n’ignore rien de la difficulté d’accéder au logement », « au travail (…) Je sais aussi que l’insécurité est toujours là », a-t-il lancé.

    « Je veux m’appuyer sur ses quartiers populaires (…) J’aime la... Lire la suite…

    Défrancisation

  • Négationnisme: la condamnationde l'évêque Williamson annulée ?

    La justice allemande a annulé mercredi 22 février 2012 la condamnation pour négationnisme de l'évêque traditionaliste britannique Richard Williamson, en invoquant des erreurs de procédure.

    « l'évêque catholique avait nié l'existence des chambres à gaz et contesté le nombre de juifs morts »

    Le parquet allemand a cependant indiqué qu'il allait déposer rapidement une nouvelle plainte contre Mgr Williamson, pour les mêmes faits, comme l'autorise une décision de la cour d'appel de Nuremberg annoncée le même jour dans un communiqué. Le tribunal de grande instance de Ratisbonne avait condamné, le 11 juillet 2011, en appel, l'évêque catholique à une amende de 6500 euros pour avoir nié l'existence des chambres à gaz et contesté le nombre de juifs morts dans les camps de concentration. En avril 2010, Mgr Williamson avait été condamné en première instance à une amende plus lourde, soit 10000 euros pour "incitation à la haine raciale".

  • Education - Plongés dans les camps

    untitled.bmp Auschwitz collégiens.jpg

    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir - Les collégiens sont à gauche de l'écran)

    Des collégiens des Alpes-Maritimes ont découvert l'horreur d'Auschwitz cette semaine

    A peine descendue de l'autocar, Salomé se dirige vers les rails, caméra au poing. Ces rails qui s'enfoncent dans le camp de Birkenau. Avec près de 200 collégiens des Alpes-Maritimes, cette Cannoise de 3e affrontait l'horreur des camps de la mort, ce mardi, à Auschwitz, dans le froid glacial de la Pologne. Les pieds dans la neige, par groupe de 15, les jeunes découvrent le quotidien des déportés par le régime nazi durant la seconde Guerre Mondiale. Les dortoirs en bois, gelés en hiver, les rangées de latrines, simples trous dans un long bloc de béton. Et des chambres à gaz, où « jusqu'à 2 000 personnes étaient obligées de s'entasser dans 200m² avant de mourir », détaille la guide que suit Salomé. Ce qui la marque le plus ? « L'immensité » des 175 hectares du camp. Ces dizaines de baraquements séparés par un kilomètre de rails, qui permettaient aux trains de déverser leur flot de déportés. « Il y a une tension indescriptible dans l'air. », glisse l'élève.

    « Ne pas oublier »
    L'après-midi ne sera pas moins oppressant. Non loin, dans le camp de concentration d'Auschwitz-I, les collégiens découvrent des lieux de torture, comme ces « cellules de la famine », où des prisonniers étaient laissés « sans boire ni manger à agoniser jusqu'à la mort », explique leur guide. Au sein du musée installé le long des bâtiments de briques, le calme de ces gamins de 14 ans est étonnant. Gaël est frappé par « les milliers de lunettes » ayant appartenues aux victimes, exposés derrière une vitre. « Avant d'arriver, on ne se sent pas forcément concerné, avoue-t-il. Mais quand on se dit que tout ça a appartenu à des gens, ce n'est plus pareil. » Les tas de cheveux coupés et stockés par les bourreaux, les clichés de déportés faméliques... « C'est choquant de voir ça, juge Tom. Mais 23 kilos, ce n'est que des chiffres, et on ne se rend pas compte avant d'avoir vu ces photos ».

    Salomé a tout mis en boîte. Elle compte réaliser un court-métrage pour ses camarades restés en France. « Nous avons eu plus de 100 volontaires, confie son prof, Jean-Marie De Tremeuge. Alors pour choisir les 15 qui devaient partir nous leur avons demandé de présenter un projet motivé qui raconte aux autres ce voyage ». Même si « collégien ou pas, tout le monde devrait venir ici pour ne pas oublier », répète Salomé.

    J. C. Magnenet
    Devoir de mémoire

    Depuis 2004, le conseil général des Alpes-Maritimes organise pour ses collégiens des « voyages de la mémoire » à Auschwitz, qui durent une journée. Dix mille élèves ont ainsi vécu cette « rencontre avec le passé ». Plusieurs départements mènent la même démarche, mais « nous sommes celui qui envoie le plus d'élèves » là-bas, assurent les services du CG06. Cette année, 45 collèges auront participé aux 4 voyages programmés. Des élèves scolarisés à Nice, Grasse, et Cannes ont fait le déplacement en Pologne ce mardi.

    20minutes.fr - 23/02/12

  • Meurtres sauvages du Pont-de-Neuilly: David Sagno prend 30 ans

     

    David Sagno

    La sentence est tombée pour David Sagno. David Sagno a été condamné jeudi par la cour d’assises des Hauts-de-Seine à une peine de 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de deux femmes au pont de Neuilly dont un avait entraîné la condamnation de Marc Machin, ensuite libéré.

    La condamnation a été assortie d’une période de sûreté représentant les deux tiers de la peine. (…) Dans la nuit du 3 au 4 mars 2008, David Sagno s’était rendu au commissariat de La Défense (Hauts-de-Seine) pour s’accuser des meurtres de Marie-Agnès Bedot, le 1er mai décembre 2001, et de Maria-Judith Araujo, le 22 mai 2002, commis au Pont de Neuilly.

    Défrancisation

  • Russie: nombreux cas de maladies infectieuses parmi les migrants

     

    Russie : nombreux cas de maladies infectieuses parmi les migrants
     
     
     

    23/02/11 – 15h00
    MOSCOU (NOVOpress)
    - Contrairement à l’inconscience repeinte en « humanisme » de plusieurs pays occidentaux, au premier rang desquels la France, la Russie impose des contrôles sanitaires et des tests de dépistage aux immigrants venant travailler sur son sol.

    Ce principe de précaution et de protection de la population locale a permis de dépister plus de 1.200 séropositifs en 2011, selon les chiffres révélés par le directeur du Service fédéral russe de contrôle sanitaire, Guennadi Onichtchenko.

    Selon nos données, 38.000 migrants atteints de maladies infectieuses ont été signalés en 2011, ils sont passibles d’expulsion. A notre avis, une telle mesure est justifiée. Sur la période comprise entre janvier et décembre 2011, plus de 6.000 personnes atteintes de maladies dangereuses et transmissibles, dont 1.200 séropositifs et plus de 2.000 tuberculeux, ont été dépistées“, a-t-il déclaré lors d’une réunion du Service fédéral russe des migrations.

    Crédit photo : Gates Foundation via Flickr (cc)

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • "Eloge de la trahison" de Jacques Aboucaya

    Le 12 janvier dernier, Le Point consacrait trois pages virulentes à « La trahison de Viktor Orban ». Pourquoi un réquisitoire aussi violent dans l’hebdomadaire appartenant au milliardaire François Pinault et dont Bernard-Henri Lévy (1) est l’éditorialiste vedette ? Il paraît qu’avec ses amendements du 1er janvier à la constitution magyare (où la Hongrie, qui n’est plus une République mais un Etat – comme Israël du reste – se voit explicitement rappeler ses « racines chrétiennes » depuis le règne de saint Etienne), l’homme fort de Budapest a « trahi » non pas son peuple mais, ce qui est bien pis, l’idéal démocratique de 1989 ! « Comment croire qu’en deux décennies, s’interroge Le Point, le briseur de tabous plein de panache se soit mué en un premier ministre toujours plus autoritaire que l’Union européenne doit rappeler à ses devoirs démocratiques ? » Et BHL de stigmatiser lui aussi le dirigeant de ce « pays qui renoue avec le chauvinisme le plus obtus, le populisme le plus éculé, la haine des Tziganes et des juifs mués, de plus en plus ouvertement, comme aux heures les plus sombres de l'Histoire du continent, en boucs émissaires de tout ce qui ne va pas », ce « pays où l'on est en train d'adopter, au nom d'un principe d'appartenance qu'il faut bien qualifier d'ethnique ou de racial, un régime électoral que l'on croyait mort avec le nazisme ».

    Par l’une de ces coïncidences dont l’actualité est coutumière paraissait la même semaine de janvier un pénétrant essai intitulé Eloge de la trahison. Titre d’ailleurs trompeur mais imposé par le nom de la collection, « Eloge de… », dirigée par François Cérésa. « Tous traîtres » eût en effet mieux convenu, qui résume la thèse de l’auteur, Jacques Aboucaya, autrement dit P.-L. Moudenc, jusqu’à ces derniers mois critique littéraire de l’hebdomadaire Rivarol où le grand critique Robert Poulet, le « découvreur » de Michel Tournier, d’Albert Cohen, de Pierre Gripari et de tant d’autres, l’avait imposé en 1985 comme son successeur.

    Pour Jacques Aboucaya, célinien averti et biographe du polémiste Albert Paraz (2), la trahison est rarement affaire de tempérament mais bien plutôt d’époque. « Tel est traître aujourd’hui qui sera héros demain. » Ce fut le cas du maréchal Ney, « le brave des braves, qui finit sous le feu du peloton après avoir servi successivement la république, l’empire et la royauté. Comment lui en vouloir ? Il fut simplement moins chanceux que d’autres » ; moins chanceux que Bernadotte, par exemple, traître à l’Empereur et donc à la France napoléonienne, mais révéré en Suède où il fonda l’actuelle dynastie.

    L’auteur n’est pas le premier à pourfendre une idée reçue. Dans son ouvrage Tradition de la trahison chez les maréchaux (de Murat à un certain Philippe-Omer Pétain), Galtier-Boissière, fondateur du Crapouillot, avait déjà établi que le « traître » est avant tout victime des circonstances. De même, dans son Essai sur les trahisons (éd. Calmann-Lévy), André Thérive estimait-il qu’ «en politique, il n’y a pas de traîtres, il n’y a que des perdants ». Aussi Jacques Aboucaya peut-il écrire à bon droit : « Si les Allemands l’avaient emporté en 1940 ou en 1941 – ce qui était dans l’ordre des choses possibles, voire probables, à un moment du moins –, qui eût été alors taxé de trahison ? »

    Et il est dans le vrai aussi quand il affirme qu’il y existe « des centaines » de raisons de trahir : « L’intérêt et l’esprit de lucre. L’ambition. Le ressentiment. L’opportunisme. L’absence de tout principe moral. La faiblesse. Le désir charnel. Ou, à l’inverse, l’abnégation. L’altruisme. Le sens du sacrifice. Le culte des plus hautes valeurs. Et même, tenez, la loyauté. »

    Sans parler d’une ultime raison : la fidélité à soi-même, à l’héritage reçu et à celui qu’on a reçu mission de transmettre. Comme l’a écrit Paul Léautaud, « la trahison peut être le fait d’une intelligence supérieure, affranchie des idéologies civiques ». Ceux qui s’opposent aujourd’hui à la dissolution de leur peuple et de leur nation dans le grand magma mondialiste et métisseur auquel la Ve République, si riche en renégats de toute sorte, participe avec tant d’enthousiasme, sont-ils des résistants ou des traîtres ? Or, c’est dans cette dernière catégorie que les rangent les fossoyeurs des identités nationales, ainsi que Viktor Orban vient de l’apprendre à ses dépens.

    On l’a compris : sous son ton ironique et volontiers provocateur, cet essai est un précieux outil de réinformation et, ce qui ne gâte rien, de déculpabilisation.

    Claude Lorne
    19/02/2012

    Notes :

    (1) Sur Pinault et BHL, voir Les médias en servitude, Fondation Polémia, accessible sur polemia.fr en PDF, et/ou à commander à Polémia, 60ter rue Jean-Jacques Rousseau, 92500 Rueil-Malmaison, (15 € franco de port)
    (2) Paraz le Rebelle, éditions L'Age d'homme, 2002.

    Jacques Aboucaya, Eloge de la trahison, Editions du Rocher, 12 janvier 2012, 135 pages, 12,50 €

    Correspondance Polémia – 21/02/2011

    Image : 1re de couverture

  • Le sieur Mélenchon continue à injurier Marine Le Pen et promet d'autres insultes !

     
     
    23/02/12

  • Gard: un colloque de la Fédération de France du FLN, subventionné par le contribuable, cherche à salir les patriotes de l'Algérie française

     

    Programmé dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance algérienne (ce qu’à Alger on nomme une « révolution »), un colloque de la Fédération de France FLN entend réhabiliter le terrorisme des fellaghas et décrédibiliser l’action des patriotes français de toutes origines qui se sont opposés à la politique gaulliste d’abandon d’une partie du territoire national. Cette manifestation est subventionnée par le contribuable.

    C’est le département du Gard, avec l’argent du contribuable français, que la Fédération de France du FLN a choisi pour un colloque qui devrait avoir lieu les 10 et 11 mars dans le cadre du cinquantenaire de l’Indépendance. Organisé par un collectif réunissant tout ce qui peut compter comme organisations gauchistes, subversives et/ou antinationales, comme l’Association des Algériens du Languedoc-Roussillon et de l’Aveyron, France-El-Djazaïr, France-Palestine Solidarité, la CGT du Gard, le Mouvement de la paix de Nîmes ou Solidaires 30, cette manifestation bénéficie de l’appui du Conseil général du Gard.

    De son côté, l’Union syndicale de défense des intérêts des Français rapatriés d’Algérie (Usdifra), créée en 1965, a écrit à l’Élysée, au ministère de l’Intérieur, au préfet du Gard et à des élus afin de réclamer l’interdiction de cet événement subventionné par le département, la Région et le ministère de la Culture de Frédéric Mitterrand.

    Cette véritable provocation mobilise dores et déjà les organisations de rapatriés et les élus patriotes, comme Alain Jamet, conseiller régional honoraire du Languedoc-Roussillon, ancien patron du Front National dans la région et ancien appelé en Algérie.

    Avec la participation, entre autres, de personnalités liées au FLN, comme Mustapha Boudina et Ali Haroun, ce colloque entend bien présenter l’histoire de la Guerre d’Algérie de façon pour le moins partisane, assimilant les Européens d’Algérie à des nazis et les assassins du FLN à d’authentiques héros de la Liberté, ce qu’ils n’ont jamais été. D’ailleurs, les organisateurs parlent d’eux-mêmes : l’ancien député communiste Bernard Deschamps,  l’Amicale des Algériens en Europe (branche européenne du FLN), et notamment Abdallah Zekri son président, un individu au passé trouble, ex-UMP (re)devenu socialiste, président de l’Observatoire contre l’islamophobie, une structure rattachée au Conseil français du culte musulman (CFCM).

    La semaine dernière, le Front National, par la voix d’Alain Jamet, conseiller politique de Marine Le Pen aux Anciens combattants et à la Mémoire nationale, avait condamné l’organisation de cette provocation : « Ils ont osé subventionner une manifestation à la gloire du FLN à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie ». Pour le moment, il ne semble pas avoir été entendu. Mais, en Sarkhollandie, est-ce bien étonnant ?