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  • Arno Klarsfeld: "Le programme du FN, c'est la réhabilitation de Pétain"

    Le programme idéologique du Front National (FN), "c'est la réhabilitation de Pétain", a affirmé lundi le président de l'Office français de l'immigration et de l'intégration, Arno Klarsfeld, prenant la défense de Claude Guéant contre le parti de Marine Le Pen.

    "Le programme politique de Marine Le Pen est "nationaliste" parce qu'il incarne le retour au nationalisme chauvin qui a vu s'ériger 37.000 monuments aux morts dans 37.000 communes de France et son programme idéologique c'est la réhabilitation de Pétain, l'abrogation des lois mémorielles et un big-bang de discours racistes, xénophobes et antisémites", écrit M. Klarsfeld dans un
    communiqué.

    TF1 News - 27/02/12

  • Sarkozy ou l'UE contre les peuples: il vient d'exclure un référendum !

    Posté par le 27 février 2012

     

    Communiqué de Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle

    En excluant ce matin un référendum sur le Traité européen de discipline budgétaire, Nicolas Sarkozy a rappelé aux Français qu’il était l’ennemi du référendum, malgré toutes les récentes promesses électoralistes.

    Il fait preuve de surcroît d’un grand mépris pour le peuple français, jugé incapable de s’exprimer sur un sujet trop « compliqué ». Rappelons-lui qu’en 2005, les Français s’étaient exprimés avec une très grande clarté contre un Traité de 448 articles.

    Nicolas Sarkozy a confirmé que sur les grands choix qui engagent le destin du pays, il fait partie de cette caste de gauche et de droite qui avance en catimini dans le dos des Français et sans aucun débat.

    Ce Traité européen mérite pourtant bien sûr un référendum, parce qu’il cadenassera pendant des années l’avenir de la France et des Français s’il est adopté.
    Si ce Traité passe, il retirera à la France sa souveraineté budgétaire et condamnera nos nations à l’austérité permanente.

    Marine Le Pen utilisera systématiquement le référendum pour trancher les grandes questions qui engagent notre avenir. Les référendums seront obligatoires en matière européenne.

  • "Aux incultes et aux ignares..."

    Posté par le 27 février 2012

     

    Jean-Marie Le Pen

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen, Président d’Honneur du Front National

    Contrairement à ce que certains journalistes en mal de polémiques ou certains opposants politiques en manque d’arguments affirment, la paternité de la devise « beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur », que j’ai citée lors de mon dernier journal de bord de vendredi dernier, n’est pas attribuable à Mussolini mais, quatre siècles plus tôt, au chevalier Georg Von Freundsberg, au service de l’Armée d’Espagne, qui la prononça lors de la bataille de Vicence en 1513.

    Que cette maxime devenue populaire depuis lors ait été reprise par Mussolini lui en donne-t-il l’exclusivité et l’empêcherait-elle d’être citée jusqu’à la fin des temps ?

    Ces réactions malhonnêtes me remémorent ces vers de Kipling :

    Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
    Travesties par des gueux pour exciter des sots,
    Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
    Sans pour autant mentir toi-même d’un seul mot ;
    (…)
    Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
    Seront à tout jamais tes esclaves soumis…

    En espérant que ce poème n’ait jamais été cité par des personnalités politiquement incorrectes…

  • "Monsieur le grand Rabbin de France, ouvrez les yeux avant qu'il ne soit trop tard..."

    Posté par le 27 février 2012

     

    Le grand Rabbin de France Gilles Bernheim

    Communiqué de Jacques Rosen, pour le bureau de l’Union des Français juifs

    Gilles Bernheim, grand Rabbin de France, vient de présenter son livre, N’oublions pas de penser la France, dans une interview à la revue Marianne du 25 février.

    Une fois de plus, Gilles Bernheim profite de cette tribune pour désigner l’ennemie principale des juifs selon lui, Marine Le Pen, qu’il enferme dans ce qu’il appelle « un mouvement ancré depuis cent ans dans la vie politique française et qui, de l’Action française au pétainisme et au lepénisme, à toujours été intrinsèquement antisémite ». Et pour bien enfoncer le clou : « Quand bien même Madame Le Pen serait une amie des juifs, ce qu’elle dit sur d’autres minorités, notamment la façon outrageante qu’elle a de traiter les musulmans de France, est incompatible avec les lois du judaïsme ».

    Puis, se rappelant peut-être que l’antisémitisme en France aujourd’hui est très majoritairement d’origine islamique, le grand Rabbin se lance dans une diatribe afin de rappeler à ceux d’entre les immigrés musulmans qui ne jouent pas le jeu, sans les nommer bien entendu, leurs devoirs sur le sol de France : « Pourquoi se permettrait-on sur un sol étranger, et qui plus est sur un sol d’accueil, ce qui ne serait pas toléré chez soi ? » … « Us et coutumes vécus avec tact » … « sans se comporter comme en territoire conquis, sans donner des leçons ou sans perturber les habitudes locales » … « Leurs légitimes revendications quand à la préservation de leurs « différences », ne sauraient justifier des entreprises de déstabilisation ou de véritable dissidence, en important des conflits extérieurs et des comportements non plus exotiques mais totalement déviants, ou encore en risquant de menacer l’ordre public, l’ordre juridique, ainsi que les spécificités fondamentales de civilisation de la communauté nationale ».

    Lire la suite de cet article »

  • Devise attribuée à Mussolini: Jean-Marie Le Pen se justifie

    Il voulait s'expliquer sur Robert Brasillach et a conclu en citant... Benito Mussolini. Dans son Journal de bord vidéo, mis en ligne sur le site du Front national, Jean-Marie Le Pen est revenu sur la polémique suscitée par sa citation d'un poème de l'écrivain collaborationniste Robert Brasillach, lors d'un discours à la convention présidentielle du .

      

    Et, en conclusion de son explication, déclame : «Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur.» Soit l'un des slogans de Benito Mussolini et de ceux qui cultivent la nostalgie du Duce.

    Le Pen : «Que cette maxime (...) ait été reprise par Mussolini lui en donne-t-il l'exclusivité ?»

    Dans un communiqué adressé «aux incultes et aux ignares», Jean-Marie Le Pen s'est justifié ce lundi, expliquant que «la paternité» de cette devise «n'est pas attribuable à Mussolini mais, 4 siècles plus tôt, au chevalier Georg Von Freundsberg, au service de l'Armée d'Espagne, qui la prononça lors de la bataille de Vicence en 1513». «Que cette maxime devenue populaire depuis lors ait été reprise par Mussolini lui en donne-t-il l'exclusivité et l'empêcherait-elle d'être citée jusqu'à la fin des temps ?» s'interroge le d'honneur du Front national.

    Aussitôt la vidéo mise en ligne, le Front de gauche avait réagi dénonçant, dans un communiqué : «L’infâme Le Pen fait une nouvelle fois l’apologie d’un antisémite et cite Mussolini.»

    Brasillach : Marine Le Pen a déploré des polémiques «stériles et parisiennes»

    Dans sa vidéo, le président d'honneur du Front national donne d'abord de la voix face à la polémique autour de Brasillach, «un véritable scandale». «On a fait reproche à Marine du fait que son père avait cité Brasillach, un collabo fusillé à la Libération», s'offusque-t-il, dénonçant un «raccourci absolument ignoble».

    Comme il l'a fait, ce dimanche dans l'émission Radio France politique, Jean-Marie Le Pen relit l'extrait du poème et présente l'auteur collaborationniste comme un « jeune journaliste de 34 ans fusillé à la Libération pour ses articles». Et de conclure, en citant Mussolini et en lâchant : «Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur.» «Molti nemici, molto onore», en italien.

    Concernant Brasillach, Marine Le Pen avait déploré des «polémiques complètement stériles et parisiennes». «J'ai moi-même cité Robespierre et je ne suis pas un révolutionnaire sanguinaire», avait-elle dit en rappelant que l'auteur préféré de Nicolas Sarkozy était Céline.

    LeParisien.fr - 27/02/12 

  • Un paquebot Costa à la dérive au large des Seychelles avec plus de 1000 persones à bord

    Publié le lundi 27 février 2012 à 17H05

     

    Le navire se trouve au large des Seychelles.

    Capture Google

    Début d'année maudit pour le groupe Costa Crociere dont un autre paquebot connaît à son tour de graves difficultés, cette fois au large des Seychelles, dans l'Océan Indien, six semaines seulement après le naufrage du Costa Concordia au cours duquel 32 personnes avaient trouvé la mort.

    Victime dans la matinée d'un incendie au niveau de la salle des machines, le Costa Allegra se trouve actuellement à la dérive, ayant perdu tous ses moyens de propulsion, avec plus de 1 000 personnes à son bord (636 passagers et 410 membres d'équipage). Selon le commandant du navire, l'incendie a été maîtrisé avec les moyens d'extinction du bord tandis que par précaution, l'ensemble des passagers étaient regroupés aux différents points de rassemblement à partir desquels peut être ordonnée une évacuation en mer. Aucun blessé ne serait pour l'heure à déplorer.

    Selon la compagnie, l'équipage tente actuellement de réparer l'avarie et de redémarrer les moteurs. S'il ne pouvait le faire dans un délai suffisamment court compte tenu de la proximité de la côte ou de la dégradation de l'état de la mer, une solution de remorquage serait alors rapidement envisagée.

    Navire relativement ancien dans la flotte Costa - il a été mis en service il y a 20 ans - l'Allegra qui mesure 187 m de long, était parti de Madagascar et se dirigeait vers les Seychelles quand s'est produit le sinistre. Plusieurs navires croisant dans les parages sont susceptibles de se dérouter afin de l'assister, en attendant que les autorités de la République des Seychelles qui sont seules compétentes pour gérer les opérations de secours compte tenu de la position géographique du paquebot, puissent organiser une opération de remorquage avec leurs moyens propres ou avec ceux que l'armateur décidera éventuellement d'affréter.

     

    La Provence

  • Discours de Marine Le Pen à Châteauroux

    26/02/12

    Un discours admirable !

  • Iran : après l'embargo pétrolier, vive menace d'embargo financier

     

    Par une dépêche de l’agence Reuters du 17 février 2012, on apprend que, vraisemblablement à la demande des Etats-Unis et de l’Union européenne, SWIFT, organisme de transactions financières transfrontalières, serait prêt à supprimer les banques iraniennes de ses circuits informatiques, ce qui signifie en clair que tout transfert d’argent vers l’Iran deviendrait impossible.

     A défaut d’une guerre, l’asphyxie économique et alimentaire est tout aussi redoutable, car elle touche l’ensemble de la population destinée à la mort lente. Cette menace découle toujours des accusations lancées contre l’Iran de poursuivre son programme nucléaire à des fins militaires. Or, selon certaines informations contraires mais confirmées, de hauts dirigeants tant israéliens qu’américains affirment qu’il n’en est rien (*). On trouvera ci-après cette dépêche in extenso.
    Polémia

    LEAD 1-Iran-La société financière Swift prête à appliquer les sanctions
    BRUXELLES, 17 février (Reuters) - La société Swift, organisme de transactions financières transfrontalières, a annoncé vendredi qu'elle était prête à mettre en œuvre les sanctions imposées contre les institutions financières iraniennes par les Etats-Unis.

    Dans un communiqué, Swift, acronyme anglais de « société pour les télécommunications financières interbancaires mondiales », ajoute qu'elle est prête à en faire de même lorsque les nouvelles sanctions décidées par l'Union européenne seront arrêtées.

    Swift, coopérative contrôlée par certaines des plus grandes banques de la planète et dont le siège est près de Bruxelles, dit avoir informé ses partenaires de sa décision.

    Dans un courriel, elle précise « se tenir prête à agir et à suspendre ses services aux institutions financières iraniennes sanctionnées dès qu'elle aura des précisions sur les mesures de l'UE actuellement en préparation ».

    La société ajoute par ailleurs suivre de près le cheminement législatif d'un projet de loi adopté par une commission du Sénat américain en vue d'isoler les institutions financières iraniennes.

    Swift, dont le rôle est essentiel dans les échanges financiers internationaux, traite en moyenne chaque jour 18 millions d'ordres de paiement entre des banques et d'autres institutions financières dans 210 pays.

    Dix-neuf banques et 25 institutions financières en Iran ont échangé environ deux millions de messages en 2010. Parmi elles figurent des banques accusées de financer le programme nucléaire iranien ou le terrorisme : Mellat, Post, Saderat et Sepah.

    Swift, fondée en 1973, n'a jamais exclu un pays de son réseau jusqu'ici.

    Sous le coup des sanctions financières, l'Iran a commencé à proposer des paiements en or ou des accords de troc - pétrole contre nourriture - pour se procurer des denrées.

    Les nouvelles sanctions imposées par les Etats-Unis et l'Union européenne pour punir la poursuite par l'Iran d'activités nucléaires qu'ils jugent suspectes n'interdisent pas la vente de produits alimentaires à l'Iran mais compliquent les transactions financières internationales qui l'accompagnent.

    L'effondrement du rial, la monnaie iranienne, face au dollar en conséquence du renforcement des sanctions, a provoqué une flambée du prix de denrées comme le riz, le pain ou la viande qui a doublé ces derniers mois.

    Les Occidentaux accusent Téhéran de chercher à se doter de l'arme nucléaire, des soupçons renforcés par un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en novembre. L'Iran affirme poursuivre uniquement un programme d'énergie nucléaire civile. (Philip Blenkinsop, Henri-Pierre André et Guy Kerivel pour le service français, Reuters 17/02/2011)

    Polémia
    26/02/2012

    Note de la rédaction :

    (*) L'annonce pourrait écarter tout risque de guerre contre l'Iran. « La République islamique ne cherche pas la bombe atomique. » Ce n'est pas Téhéran, mais les services secrets américains qui l'affirment. Selon le Los Angeles Times, le dernier rapport hautement secret de 16 agences du renseignement américain, divulgué en 2011 auprès des décideurs du pays, est formel. Si Téhéran poursuit bien des recherches pouvant aboutir à la capacité de fabriquer une arme atomique, il ne souhaite plus s'en doter depuis 2003. En d'autres termes, si l'Iran continue l'enrichissement d'uranium à faible niveau, ce que lui autorise le Traité de non-prolifération (TNP) nucléaire, dont il est signataire - à l'inverse d'Israël, de l'Inde et du Pakistan -, aucune preuve significative n'indique qu'il cherche la bombe. (Le Point.fr 24/02/2012)

    Image : SWIFT

     

    Polémia (reprise Reuters)

  • La tromperie d'un art qui n'en fut jamais un

     

    Polémia revient sur cette incroyable entreprise de démolition de tous nos arts qu’est l’art dit « contemporain ».

    Tout change, tout doit changer, « tout est à réinventer… », c'est du moins ce que vient de rappeler le président de la République, lors de son discours à Annecy le 6 février 2012. Les arts, dans ce changement obsessionnel, n'ont pas été épargnés.

     

    Ce qu’on appelle « l’art contemporain » n’a jamais été artistique : venu de New York et détrônant Paris de sa couronne de capitale des arts, il n’avait rien à voir avec le gagne-pain des rapins.

    « Celui qui a l’or fera la loi », dit un proverbe bien connu des financiers. La capitale de la finance étant indiscutablement New York, si l’entreprise de l’art contemporain a pu prospérer jusqu’à envahir Versailles, la Côte d’Azur et quelques lieux de culte, c’est que ceux qui tiennent le haut du pavé à Wall Street le voulaient ainsi. Devant ces œuvres perverses dont la statue devant l’aéroport de Nice (*) n’est qu’un exemple, la majorité de nos concitoyens, peu versés sur ce genre de production, préfèrent dire leur méconnaissance du sujet, à moins que la stupéfaction ne leur ait coupé la parole. Cette population se souvient certainement de ce qu’on a pu dire sur l’impressionnisme, mal accueilli à ses débuts. Alors, elle est tentée par l’abstentionnisme. D’ailleurs, avec la crise et les difficultés actuelles, elle a autre chose en tête.

    Les autoproclamés spécialistes de ces étranges productions vous diront aussi que l’art classique avait produit toute la substance qu’il pouvait donner et que les artistes se répétaient et tournaient en rond. Alors, si des spécialistes le disent…

    Nous avons pu cependant apprécier la pertinence du jugement de ces gens en recevant une lettre du critique d’art du Figaro, Michel Nuridsany, qui avait bien voulu répondre à une demande d’explications où l’auteur de ces lignes s’étonnait un peu que la simple pose de rayures de 8,7 cm sur une œuvre puisse apporter à celle-ci un supplément d’intérêt. Et dans cette lettre à la dactylographie approximative, Nuridsany relevait notre erreur : les rayures ne faisaient pas 8,7 cm mais 7,8 cm et cela, bien sûr, faisait toute la différence. Buren s’était lancé à l’époque dans des lames de parquet de bois différent et une photo du Figaro montrait des tulipes en rangs d’oignons qui respectaient bien l’écartement souhaité : 7,8 cm.

    Pour Yves Klein, cela relevait un peu du même procédé, sauf que lui repeignait en bleu tout ce qui lui tombait sous la main, une nuance de bleu qui lui avait tapé dans l’œil. Qu’un autre crée une œuvre et lui se chargerait du badigeon final. Son rêve aurait été de peindre la Vénus de Milo avec ce bleu incomparable. Hélas, ce ne fut pas possible et, très déprimé, le pauvre Klein finit par mettre fin à ses jours.

    Nous avons cité ces deux éminents artistes parce que nos « critiques d’art » ne trouvaient pas (ne trouvent toujours pas aujourd’hui) de termes assez élogieux pour les qualifier. A propos de ces critiques d’art, peut-être serait-il bon de rappeler quelques petites choses :

    Leur (auto)création est récente. Avant eux, il n’y avait rien et le milieu artistique, comme aujourd’hui celui de l’artisanat d’art (joailliers, couturiers, denteliers, etc.), s’en passait fort bien. Comme disait Degas : « Avez-vous besoin d’un critique pour savoir si la soupe est bonne ? » Et le même ajoutait, méprisant : « Critique d’art, critique d’art, est-ce que c’est un métier, ça ? Et dire qu’il y a des artistes assez bêtes pour se soucier de leurs avis. »

    Picasso avait une opinion à peu près similaire : « Lorsque je peins un tableau, je ne me soucie pas de donner la moindre explication. Je sais bien qu’il y aura toujours quelqu’un pour le commenter et expliquer aux badauds ce que je voulais dire. » Et si Picasso n’avait dit que cela !

    Aujourd’hui, on écrit beaucoup sur l’art. Et même quelques artistes s’en mêlent. En général, ce ne sont pas les meilleurs : ceux-là se contentent de créer ; mais d’autres, dont la veine créatrice est en général un peu tarie, aimeraient bien donner de savantes théories. Comme disent (à peu près) les Anglais : « Celui qui peut faire quelque chose, le fait. Celui qui ne peut pas, donne des conseils. » Tous ces bavardages inutiles énervaient passablement Braque qui professait que devant une œuvre il fallait se couper la langue et laisser le tableau parler pour le peintre.

    Pour reprendre ce que nous disions plus haut, l’excuse, donnée par certains comme justification de l’ « art contemporain », à savoir que nos artistes n’avaient plus rien à dire et tournaient en rond, est un culotté mensonge ! Voyons d’un peu plus près :

    Les œuvres de Leonor Fini ressemblaient-elles à celles de Rouault ? Celles de Dali à celles de Hilaire ou de Cassigneul ? Bellmer copiait-il Utrillo, Max Ernst et Balthus ? Verlinde se souciait-il de Derain et Carzou d’Yves Brayer ? En quoi Matisse faisait-il de l’ombre à Buffet ou Magritte à Michel Ciry ? Des noms comme ceux-là, on pourrait en aligner des dizaines et encore en oublier beaucoup, car c’est volontairement que nous avons laissé dans l’ombre des noms comme Picasso, Braque ou Matisse. Et que Magritte veuille bien nous pardonner. Non, Paris n’avait jamais déchu ! Et dire que les artistes qui y travaillaient n’avaient plus rien à dire et répétaient les mêmes productions relève du plus pur mensonge.

    Nous proposons de remplacer les trois mots de notre devise républicaine, qui n’ont jamais eu la moindre répercussion dans la vie des Français, par une autre, moins ambitieuse certes, mais combien plus proche de la réalité : « Ne croyons rien de ce qu’on nous dit et pas la moitié de ce qu’on nous montre. »

    Léon Arnoux
    20/02/2012

    Note : (*) Voir : Icônes de la barbarie ou de la nouvelle religion ?

    Correspondance Polémia – 24/02/2012

    Image :Anthropométrie de l'Époque bleue (2'26) Yves Klein
    9 mars 1960
    Galerie internationale d'art contemporain
    253, rue Saint Honoré, Paris, France

  • Robert Brasillach - Poèmes de Fresnes

    CHANT POUR ANDRÉ CHÉNIER (1774-1944)

    Debout sur le lourd tombereau,
    A travers Paris surchauffé,
    Au front la pâleur des cachots,
    Au coeur le dernier chant d'Orphée,
    Tu t'en allais vers l'échafaud,
    O mon frère au col dégrafé!

    Dans la prison où les eaux suintent
    Près de toi, les héros légers
    Qui furent Tircis ou Aminte,
    Riaient de ceux qui les jugeaient,
    Refusaient le cri et la plainte,
    Et souriaient aux noirs dangers.

    La chandelle jetait aux murs
    Leurs ombres comme à la dérive.
    Les cartes et les jeux impurs
    Animaient les jours qui se suivent,
    Toi, tu rêvais d'un sort moins dur
    Et chantais les jeunes captives.

    Le soleil des îles de Grèce
    Rayonnait au ciel pluvieux.
    Perçait les fenêtres épaisses,
    Et les filles aux beaux cheveux
    Nageaient autour de toi sans cesse
    Sur les vagues, avec les dieux.

    Tu souhaitais dans les nuits noires
    Une aube encor pour t'éclairer,
    Pour pouvoir attendrir l'histoire
    Sur tant de justes massacrés,
    Pour embarquer sur ta mémoire
    Tant de trésors prêts à sombrer.

    Avec les flots de l'aventure,
    A travers les jours variés,
    Les heures vives ou obscures,
    Un siècle et demi a passé.
    La saison est encore moins sûre,
    Voici le temps d'André Chénier.

    Sur la prison fermée et pleine
    Un monde encore a disparu.
    O soleil noir de notre peine,
    Une autre foule est dans la rue,
    Comme dans la vieille semaine
    Demandant toujours que l'on tue.

    Dans la cellule où l'eau suinte
    Un autre que toi reste assis,
    Dédaigneux des cris et des plaintes,
    Evoquant les bonheurs enfuis,
    Et ranimant dans son enceinte,
    Comme toi, les mers de jadis.

    Au revers de quelque rempart,
    Au fond des faubourgs de nos villes,
    Près des murs dressés quelque part,
    Les fusils des gardes mobiles
    Abattent au jeu du hasard
    Nos frères des guerres civiles.

    J'entends dans les noirs corridors
    Résonner des pas biens pareils
    A ceux que tu entends encor
    Jusque dans ton pâle sommeil,
    Et comme toi le soir je dors
    Avec en moi mon vrai soleil.


    Près de nous tous, ressuscité,
    Le coeur plein de justes colères,
    Dans la nuit on t'entend monter,
    Du fond de l'ombre froide et claire,
    O frère des sanglants étés,
    O sang trop pur des vieilles guerres

    Et ceux que l'on mène au poteau,
    Dans le petit matin glacé,
    Au front la pâleur des cachots,
    Au coeur le dernier chant d'Orphée,
    Tu leur tends la main sans un mot,
    O mon frère au col dégrafé...


    15 novembre 1944.

    Poèmes de Fresnes

    Robert Brasillach

     

  • Marseille: un blessé par balle dans l'attaque d'une bijouterie - L'insécurité en progession constante dans la ville

    Publié le dimanche 26 février 2012 à 14H38

     

    C'est dans la rue d'Aix, dans le centre-ville de Marseille, que la tentative de braquage s'est déroulée.

    Photo archives Guillaume Ruoppolo

    Un homme a été blessé par balle à un pied ce matin lors du braquage avorté de la bijouterie "Le Palais d'or", rue d'Aix, à Marseille (1er). Le fils du bijoutier a d'abord été enlevé à proximité du métro Dromel par quatre malfaiteurs. Menotté, il a été jeté dans le coffre d'une voiture et conduit à la bijouterie. Devant la boutique, l'homme a réussi à fausser compagnie à ses agresseurs et à se réfugier dans un snack.

    Les quatre braqueurs ont alors tiré des coups de feu, blessant au pied un passant. Ils n'ont pas réussi à entrer dans le magasin, grâce à un performant système de sécurité. Ils ont pris la fuite sans butin apparent.

    Les jours de la victime ne sont pas en danger

    Le blessé, en état de choc, a été hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger. L'épisode confirme une montée du banditisme dans la ville, avec une vingtaine d'homicides en 2011 dans des différends entre gangs, l'utilisation plus fréquente d'armes lourdes et des techniques de plus en plus violentes.

    L'enquête a été confiée à la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire. La rue d'Aix rassemble une quinzaine de bijoutiers qui sont depuis plusieurs mois la cible régulière de malfaiteurs. Ces derniers utilisent régulièrement cette technique d'enlèvement pour contourner les systèmes de sécurité des magasins.

    La Provence

  • Le commandant Guillaume, un Français comme notre époque n'en fait plus

    Personnage exceptionnel et fort regretté, le commandant Pierre Guillaume, alias le « Crabe-Tambour », a marqué ceux qui l’ont approché mais aussi ceux qui l’ont écouté fidèlement lors de son émission hebdomadaire sur Radio Courtoisie.

    Né en 1925 et décédé en 2002, ce marin breton, officier à la bravoure et au panache remarquables, aventurier, fidèle militant nationaliste, chrétien convaincu, a connu une vie hors du commun, toujours guidée par l’honneur.

    Son destin le mena notamment de l’Indochine en guerre au putsch d’Alger et à l’OAS puis la prison, en passant par l’Arabie et l’Afrique où il fut prisonnier d’une tribu primitive et où il revint avec Bob Denard.

    La Librairie française propose actuellement les mémoires du Commandant Guillaume – Mon âme à Dieu, mon corps à la patrie, mon honneur à moi – à moitié prix. Elle dispose aussi de sa biographie, par Georges Fleury.

    Survol de sa vie :

    « Fils d’un général de division, Pierre Guillaume sort de l’École navale en 1948.
    Lors de la guerre d’Indochine, il est officier de marine dans une division navale d’assaut. Après les accords de Genève, en 1954, il termine la guerre avec le grade de lieutenant de vaisseau.
    Désobéissant au haut commandement, il sauve alors, en embarquant dans les navires sous ses ordres, 1600 Vietnamiens catholiques voulant fuir le communisme (chiffres avancés par les survivants eux-mêmes). Puis il tente de rejoindre la France seul à bord d’une jonque mais s’échoue finalement sur les côtes somaliennes, le 13 novembre 1956.

    Il est alors recueilli par une tribu locale, assez fascinée par ce prisonnier aux cheveux roux, au point qu’il ne sait pas très bien si elle le considère comme un prisonnier ou comme un dieu.

    Fin 1956, il rentre à Paris et apprend que son frère Jean-Marie, officier parachutiste est tombé à la tête de son commando en Algérie. Il demande immédiatement et obtient d’être muté dans l’armée de Terre, afin de succéder à son frère à la tête du commando.
    Promesse avait été faite que ce commando porterait le nom du premier de ses membres qui serait tué au combat, le commando prend alors le nom de Guillaume.
    Pierre Guillaume le commande du 14 juillet 1957 au 12 mars 1958.

    Pendant le putsch d’Alger, il est adjoint marine du général Challe, l’un des quatre organisateurs ; à l’issue du putsch, il est condamné à 4 ans de prison avec sursis.
    Pas refroidi pour autant, il s’engage alors dans la clandestinité, aux côtés de l’OAS avec les généraux Raoul Salan et Edmond Jouhaud.
    Arrêté en mai 1962, Pierre Guillaume est condamné à huit ans de détention et emprisonné, pendant quatre ans, à la prison de Tulle.

    Il travaille ensuite comme conseiller à la sécurité maritime en Arabie saoudite, et participe à des opérations de Bob Denard aux Comores.
    Avec plusieurs anciens militaires, il s’engage également dans la défense du peuple karen en Birmanie.

    Il vivait à bord de son voilier, l’Agathe, dans le port de Saint-Malo.

    Pierre Guillaume anima un Libre Journal hebdomadaire de 1h30 sur Radio Courtoisie, quasiment jusqu’à son décès.

    Dans ses mémoires, il donne des détails sur l’engagement des officiers de marine pour l’Algérie française et raconte ses tentatives d’évasion. » (source wikipedia)

    Pour l’anecdote, le commandant Guillaume a inspiré à Pierre Schoendoerffer un roman : Le Crabe-tambour, paru en 1976 et ayant reçu le Grand Prix du roman de l’Académie française la même année. L’auteur a adapté son roman en 1977 dans son film Le Crabe-tambour.

     

    Contre-info.com - 26.02/12

  • Claude Guéant s'en prend au FN sur Radio J

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    PARIS (Reuters) - Le ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant, a estimé dimanche que le Front national n'était pas un parti républicain mais un parti "nationaliste et socialiste" en soulignant ses affinités avec les thèses extrémistes et racistes, voire néo-nazies.

    Ce proche de Nicolas Sarkozy est accusé par la gauche de se rapprocher lui-même de certains thèmes du FN sur l'immigration et l'insécurité pour tenter de capter les voix du parti d'extrême-droite et répéter ainsi ce qui fut la clé du succès de l'UMP en 2007.

    Sur Radio J, Claude Guéant a employé un ton très vif sur le FN, notamment à propos de l'exaltation par Marine Le Pen et son père Jean-Marie de l'écrivain Robert Brasillach, fusillé à la Libération pour collaboration avec l'occupant nazi.

    "Le masque tombe, Marine Le Pen a essayé de donner des nouvelles couleurs au Front national (...) mais de temps à autre on sent que l'armure se fend et que le naturel revient", a-t-il dit, rappelant que Marine Le Pen s'était rendue dernièrement à un bal fréquenté par des néo-nazis à Vienne.

    Il remarque que la candidate d'extrême-droite manie par ailleurs des thèmes à ses yeux socialistes sur les sujets sociaux. "Ce n'est pas un parti républicain de mon point de vue, c'est un parti qui est nationaliste et socialiste", a-t-il dit.

    Il a toutefois estimé que l'éventuelle exclusion de l'élection de Marine Le Pen, si elle n'obtenait pas les 500 parrainages d'élus nécessaires, serait une "anomalie".

    Le FN a réagi dans la soirée en demandant la démission de Claude Guéant pour avoir, selon lui, "insulté des millions de patriotes attachés à la Nation et à la République".

    "Afin de faire oublier son bilan calamiteux en matière d'insécurité et d'immigration ainsi que ses saillies verbales provocatrices, monsieur Guéant vient d'insulter le FN en le qualifiant de parti nationaliste et socialiste", lit-on dans un communiqué de Louis Aliot, vice-président du FN.

    "En utilisant le vocabulaire d'habitude utilisé par les associations antiracistes antidémocratiques, le ministre de l'Intérieur vient d'insulter plus de 20% de Françaises et de Français qui s'apprêtent à voter pour Marine Le Pen", ajoute-t-il.

    Thierry Lévêque, édité par Jean-Loup Fiévet

    Yahoo! Actu - 26/02/12

  • Guéant démission !

    Posté par le 26 février 2012

     

    Communiqué de Louis Aliot, vice-président du Front National, Directeur opérationnel de la campagne de Marine Le Pen

    Afin de faire oublier son bilan calamiteux en matière d’insécurité et d’immigration ainsi que ses saillies verbales provocatrices, Monsieur Guéant vient d’insulter le FN en le qualifiant de « parti nationaliste et socialiste ».

    Non content de cela, le ministre de l’Intérieur a dérapé gravement en disant que le FN n’était pas républicain et qu’il défendait des idées néo-nazies. En plus de ces propos diffamatoires, le premier flic de France a menti en disant que Marine Le Pen avait exalté l’écrivain Robert Brasillach, ce qui est une manipulation extrêmement grave pour le ministre qui a en charge l’ordre républicain.

    En utilisant le vocabulaire d’habitude utilisé par les associations antiracistes antidémocratiques, le ministre de l’Intérieur vient d’insulter plus de 20 % de Françaises et de Français qui s’apprêtent à voter pour Marine Le Pen.

    Nous demandons à Monsieur Guéant de démissionner de son poste car il ne peut être à la fois le ministre chargé des élections et celui qui insulte des millions de patriotes attachés à la Nation et à la République.