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  • La tuerie de Toulouse fait la Une du monde entier

    Les médias du monde entier consacrent leurs sites à la fusillade de Toulouse qui a coûté la vie à quatre personnes, dont trois enfants.

     
     

    Un professeur d'hébreu, ses deux enfants ainsi qu'un autre enfant ont été tués et un adolescent gravement blessé, lundi matin, par un homme qui s'en est pris à un collège juif à Toulouse, avant de s'enfuir à scooter comme le tueur des parachutistes de Montauban et Toulouse. 
Cette fusillade, qualifiée de « tragédie nationale » par Nicolas Sarkozy a brutalement mis entre parenthèses la campagne pour l'élection présidentielle, François Hollande ayant aussi annoncé son déplacement dans la ville rose.

    Calibre similaire

    L'attaque est survenue vers 8h00 alors que de nombreux enfants et parents se trouvaient aux abords de l'établissement, situé 33 rue Jules-Dalou, dans un quartier pavillonnaire tranquille du nord de la ville. L'homme, arrivé sur les lieux à scooter ou à moto, a ouvert le feu sur toutes les personnes qui se trouvaient devant le collège-lycée. Il a utilisé une arme, sans doute du 9 mm, à l'extérieur du collège et cette arme s'est enrayée. A l'intérieur de l'établissement, il a eu recours à une autre arme de calibre 11,43 cette fois.
    Depuis, les médias du monde entier ont relayé l'information.

  • Dix candidats officiels à l'élection présidentielle

    PARIS (Reuters) - Dix candidats sont officiellement en lice pour le premier tour de l'élection présidentielle, le 22 avril, a annoncé lundi le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré.

    Chacun des candidats a obtenu au moins 500 parrainages d'élus émanant d'au moins 30 départements et a remis sous pli scellé une déclaration de patrimoine qui ne sera ouverte qu'en cas d'élection.

    Il s'agit, dans l'ordre, de l'écologiste Eva Joly, de la présidente du Front national Marine Le Pen, du président-candidat Nicolas Sarkozy, du candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon, de Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste), de Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), de l'économiste Jacques Cheminade, du centriste François Bayrou, du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan et du socialiste François Hollande.

    Jean-Louis Debré a expliqué que 15.047 parrainages avaient été déposés et que 257 d'entre eux avaient été écartés.

    Lors du précédent scrutin présidentiel, en 2007, 12 candidats étaient présents dans la course à l'Elysée.

    Le record de candidatures a été battu en 2002 avec 16 candidats sur la ligne de départ. Ils étaient 9 en 1995 et en 1988.

    Dix candidats étaient en lice en 1981, 12 en 1974, 7 en 1969 et 6 en 1965 pour la première élection présidentielle au suffrage universel direct.

    Au second tour de l'élection présidentielle, seuls peuvent se présenter les deux candidats arrivés en tête au premier tour.

    Entre le 10 et le 13 avril, le Conseil constitutionnel publiera pour chaque candidat 500 parrainages tirés au sort.

    Les "Sages" ont rejeté le 21 février une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par le Front national qui réclamait l'anonymat pour les parrains afin d'éviter qu'ils ne subissent des pressions.

    Emile Picy, édité par Yves Clarisse

    Yahoo! Actu - 19/03/12

  • La fin de l'Algérie française

    Le 19 mars 1962 entraient en vigueur les Accords d’Evian, mettant fin à 8 ans de guerre et à 132 ans de présence française. S'ensuit une spirale de violences et d'horreurs...

    Ayant tout perdu, les Pieds-Noirs, dont la plupart sont de condition modeste, seront souvent accueillis comme des pestiférés à Marseille.

    Ayant tout perdu, les Pieds-Noirs, dont la plupart sont de condition modeste, seront souvent accueillis comme des pestiférés à Marseille.

    Photos Pierre DOMENECH

    Installé à Marseille, l'historien Jean-Jacques Jordi décrypte les Accords d'Evian, décrit la spirale de violence qui s'ensuit et pointe la volonté d'épuration ethnique du nouvel État algérien. Les mesures de protection des Pieds-Noirs n'ont pas été respectées.

    Que prévoient les Accords d’Evian pour le million d’Européens d’Algérie ?
    - Jean-Jacques Jordi : Ils prévoient une série de mesures visant à garantir les droits des personnes et leur sécurité. Ils actent aussi que les Européens ont un rôle à jouer dans la future Algérie, et pendant 3 ans ils pourront rester Français, avoir une représentation plus forte que leur nombre dans les structures du futur État algérien... De fait, Européens d’Algérie et musulmans auraient dû se sentir protégés. Or, des membres du FLN n’entendaient pas respecter ces accords et se sont livrés à des exactions contre les Européens dès le 19 mars (vols, rançonnement, occupation de maisons, viols, assassinats, enlèvements...). De son côté, l’OAS va tenter de mobiliser la population européenne contre ces accords. La tentative de faire du quartier populaire européen de Bab el-Oued une sorte de Budapest échoue et provoque une terrible répression de l’armée française. C’est dans ce cadre que se produit le massacre de la rue d’Isly le 26 mars où 48 Français sont tués et près de 150 blessés par des éléments de l’armée, dans une manifestation arborant des drapeaux tricolores et pacifiques, contrairement à ce qu’on dit.

    Et c’est le déclenchement d’une spirale de violence inouïe...
    - JJ.J. : Les commandos du FLN et ceux de l’OAS vont entrer dans une surenchère d’assassinats qui confine à l’irréel. On tue pour le plaisir, on tue pour se venger. Plus qu’auparavant, les villes sont ségréguées et malheur à celui qui s’aventure de l’autre côté. Les trottoirs d’Alger et d’Oran se couvrent de cadavres. La terreur est omniprésente et les exactions du FLN poussent les Européens à partir en masse. Un chiffre que j’ai trouvé récemment dans un fonds d’archives : entre 10 000 et 12 000 plaintes pour diverses exactions (du vol de voiture jusqu’à l’assassinat) ont été déposées soit auprès des commissions mixtes de cessez-le-feu (mars-juillet 1962), soit auprès des commissariats et palais de justice de la nouvelle Algérie (juillet-décembre 1962). Aucune de ces plaintes n’a été instruite.

    Les Accords d’Evian avaient prévu que les Français pouvaient rester...
    - JJ.J. : Le gouvernement français a besoin d’une forte population européenne pour peser sur les Accords. Ensuite l’OAS leur a interdit de partir car elle veut s’en servir comme d’une "marée humaine jetée dans les rues" (général Salan). En revanche, le FLN - notamment Ben Bella et Boumedienne - ne souhaite pas voir une Algérie future multiculturelle et multiethnique. Ils disent que l’Algérie indépendante doit se faire sans les Européens dans lesquels ils incluent les juifs d’Algérie. Il y a une volonté d’expulsion de ceux qu’on appellera bientôt Pieds-Noirs. À ce titre, et le mot comme le concept ne doivent pas effrayer, on peut parler d’épuration ethnique. Tous les pays ayant mené des guerres de libération nationale se sont livrés à des expulsions de ceux qu’ils considéraient comme ne devant plus faire partie du pays. Prise entre deux feux, la population européenne se résoud à partir à la hâte alors que le gouvernement français a prévu un "rapatriement" de 100 000 personnes pour 1962 et autant pour chaque année jusqu’en 1965. Un chiffre illustre cette erreur de jugement : 352 000 personnes partent se réfugier en France pour le seul mois de juin 62 !

    La Provence - 19/03/12

  • La campagne entre parenthèses après la tuerie de Toulouse

    Sarkozy, Hollande et Bayrou se sont rendus à Toulouse toutes affaires cessantes. a annulé un déplacement, Jean-Luc Mélenchon s'exprimera sur le sujet cet après-midi. Quant à , candidate du , elle a demandé le report de sa prestation télévisée de ce lundi soir sur France 2.

    La chaîne a, dans la foulée, annoncé l'annulation de son émission «Spéciale présidentielle», programmée à 22h15. Après la tuerie survenue devant une école juive de Toulouse, toute la classe politique a été saisie d'effroi et la campagne présidentielle a été mise entre parenthèses ce lundi.

    Dans un communiqué, le CSA a d'ailleurs indiqué qu'«en raison des événements tragiques qui ont eu lieu à Toulouse, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a décidé de ne pas décompter les temps de parole et les temps d’antenne des candidats à l’élection présidentielle et de leurs soutiens, lorsqu’ils se rapportent à ces événements».

    Fillon a annulé l'ensemble de son déplacement prévu ce lundi

    Bouleversant immédiatement son emploi du temps de candidat, le chef de l'Etat s'est rendu dès la fin de la matinée sur les lieux du drame, le collège juif Ozar Hatorah, avec le ministre de l'Education Luc Chatel et les responsables de la communauté juive de France. «Aujourd'hui est une tragédie nationale», a déclaré Nicolas Sarkozy au terme de sa visite. Le président de la République a décrété une minute de silence mardi «dans toutes les écoles de France» en mémoire des quatre victimes, dont trois enfants. Il assistera ce lundi soir à la cérémonie de recueillement à la synagogue Nazareth en hommage aux victimes de la fusillade. Le président-candidat devait être l'invité de France Info mardi matin, mais son interview a été repoussée «en raison de l'actualité» au lundi 26 mars.

    De son côté, le Premier ministre François Fillon a annulé l'ensemble de son déplacement prévu ce lundi dans le Rhône à la suite des «événements tragiques survenus» à Toulouse. Il devait visiter une exploitation viticole et la coopérative de Bel-Air, avant de prononcer un discours à l'hôtel de ville de Villefranche-sur-Saône. Il devait ensuite animer une réunion publique de soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy à Gleizé.

    Le Foll : «Il y a un événement d'actualité qui dépasse le reste»

    Le principal rival de Nicolas Sarkozy dans la course à l'Elysée, le socialiste François Hollande a lui aussi interrompu ses activités de candidat pour se rendre à Toulouse. Il a par ailleurs fait savoir, dans un communiqué, qu'il se rendra à la synagogue Nazareth à Paris, ce lundi soir à 19h15, pour assister à la cérémonie en mémoire des victimes de la fusillade. Le candidat du PS ne participera donc pas, comme cela était prévu, au Grand journal de Canal Plus.

    Le porte-parole du PS Benoît Hamon a confirmé que la campagne du candidat PS était «suspendue» pour «honorer la mémoire» des victimes. «Il y a un événement d'actualité qui dépasse le reste, a expliqué Stéphane Le Foll, responsable de l'organisation dans l'équipe Hollande. On va prendre le temps de marquer notre solidarité à tous les parents et tous les proches des enfants qui ont été assassinés ce matin.»

    Le Pen : «Dans ces moments-là, il n'y a plus de campagne.»

    François Bayrou, candidat MoDem à l'Elysée, a décidé également de se rendre à Toulouse dans l'après-midi où il assistera à une cérémonie de recueillement à la grande Synagogue. Jean-Luc Mélenchon, qui a fait part de sa «plus vive émotion», s’exprimera pour sa part sur ce drame, depuis son QG de campagne, à 17h30.

    La candidate du FN, Marine Le Pen, a, elle, demandé le report de sa prestation télévisée de ce lundi soir, dans «Mots croisés» sur France 2 par «compassion et par solidarité». Présentant ses «sincères condoléances aux familles» des victimes, elle a assuré que «dans ces moments-là, il n'y a plus de politique, il n'y a plus de campagne, il n'y a plus de droite, il n'y a plus de gauche». «De temps en temps la politique doit céder le pas, a-t-elle insisté. C'est le moment où jamais.»

    Avant que ce drame ne vienne bouleversé son déroulement, la sécurité ne constituait pas un des thèmes principaux de la campagne, largement reléguée derrière le chômage et la situation économique. La campagne présidentielle de 2002 avait été perturbée par un fait divers, nettement moins grave, l'agression d'un retraité à Orléans. Les images de son visage tuméfié à la télévision avaient bouleversé la France entière et provoqué une vague d'indignation face à la délinquance.

    LeParisien.fr

  • Marine Le Pen: "Que ce tueur soit mis hors d'état de nuire"

  • Un homme tue quatre personnes dans une école juive de Toulouse

    TOULOUSE (Reuters) - Un homme a ouvert le feu lundi devant et dans une école juive de Toulouse, tuant un professeur et trois enfants avant de s'enfuir sur un scooter, ce qui porte à sept le nombre de personnes tuées selon ce mode opératoire dans la région en une semaine.

    L'affaire fait suite aux meurtres de deux militaires jeudi dernier à Montauban, près de Toulouse, et d'un autre soldat le 12 mars à Toulouse, commis avec la même arme de poing et par un homme casqué qui avait aussi pris la fuite en scooter.

    La section antiterroriste du parquet de Paris a annoncé s'être saisie des trois enquêtes "pour des faits qualifiés d'assassinat et tentatives d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste", ce qui signifie juridiquement que la justice considère ces trois crimes liés.

    La fusillade de lundi s'est déroulée vers 08h00 au collège-lycée confessionnel Ozar Hatorah, où sont scolarisés environ 200 enfants, dans le quartier résidentiel de la Roseraie, au moment où les élèves arrivaient dans l'établissement.

    "Il a tiré sur tout ce qu'il avait en face de lui, enfants ou adultes, des enfants ont été poursuivis jusqu'à l'intérieur de l'école", a déclaré le procureur de Toulouse, Michel Valet. "Il y a à l'heure qu'il est cinq victimes, quatre personnes dont trois enfants qui ont été tuées et une cinquième victime, un adolescent de 17 ans qui est très gravement blessé."

    L'homme, qui est arrivé et reparti au guidon d'un scooter de forte cylindrée, a tué un professeur d'hébreu de 30 ans, ses deux enfants de deux et six ans, et un autre enfant de huit ans, la fille du directeur de l'école qui est morte dans les bras de ce dernier après une tentative de réanimation.

    Les enfants en bas âge qui ont été tués se trouvaient sur place afin d'être regroupés et emmenés vers une école primaire.

    Le père d'un élève de 11 ans venu récupérer son enfant à l'école a dit sa stupéfaction devant ce drame qui a incité le ministère de l'Intérieur à renforcer la surveillance autour des établissements scolaires israélites.

    "Ce sont les larmes et l'incompréhension", a-t-il dit à Reuters. "Il n'y avait jamais eu de problème d'antisémitisme aux abords de l'école.

    "DES SIMILITUDES"

    Plus de 200 enquêteurs sont mobilisés pour retrouver la piste du ou des tueurs et les recherches ont enregistré des progrès, la piste néo-nazie étant évoquée.

    La même arme de calibre 11.43 a été utilisée dans les trois épisodes et une deuxième de petit calibre a été employée lundi dans l'attaque contre l'école juive, a-t-on appris de source policière. Les enquêteurs ont aussi identifié sur les images de surveillance la plaque d'immatriculation du scooter utilisé lundi, qui a été acheté en mai, a-t-on appris de même source.

    Lors du premier meurtre de Toulouse, la victime a été attirée dans un piège avec un rendez-vous pour la vente d'une moto. A Montauban, l'assassin a ouvert le feu sur un groupe de militaires regroupés autour d'un distributeur de billets.

    Le président Nicolas Sarkozy, qui s'est rendu sur place, en compagnie de Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France, a demandé une minute de silence dans toutes les écoles de France mardi.

    "Nous sommes interpellés par la similitude du mode opératoire dans le drame d'aujourd'hui et dans ceux de la semaine dernière, même s'il faut attendre d'avoir des éléments plus précis de la police scientifique pour confirmer cette hypothèse", a déclaré le chef de l'Etat.

    LA COMMUNAUTÉ JUIVE SOUS LE CHOC

    Il a fait remarquer qu'un des militaires tués était antillais, les autres étant d'origine maghrébine.

    Le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, s'est lui aussi rendu sur le lieu de la fusillade, qui a mis la campagne électorale entre parenthèses.

    "Cet acte, dont le caractère antisémite est aussi évident qu'abject, frappe des familles dans ce qu'elles ont de plus cher, leurs enfants, et endeuille toute la Nation", a-t-il dit.

    La candidate du Front national, Marine Le Pen, a présenté dans un communiqué ses condoléances aux familles des victimes et estimé qu'il semblait "que le mode opératoire soit le même que celui utilisé à Montauban à l'encontre de nos militaires".

    "Je suis bouleversé", a déclaré à Reuters Moshe Lewin, porte-parole du Grand Rabbin de France. "(La communauté juive) est sous le choc, elle ne réalise pas encore. Toute la communauté juive est en deuil."

    L'Union des étudiants juifs de France s'est dite "choquée et consternée". Elle souligne que "pour la première fois depuis plus de 50 ans, on assiste au meurtre d'enfants juifs".

    A Jérusalem, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a dit son émotion, ajoutant qu'Israël faisait "confiance aux autorités françaises pour résoudre ce crime et traduire les responsables en justice".

    Avec Thierry Lévêque et Chine Labbé à Paris, édité par Yves Clarisse et Gilles Trequesser

    Yahoo Actu - 19/03/12

  • Jean-Marie Le Pen: " Nicolas Sarkozy sera battu"

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    (Cliquez sur la photo)

    Le fondateur — aujourd’hui d’honneur — du , Jean-Marie Le Pen, juge le bilan du président sortant « globalement négatif ».

    a finalement eu ses signatures. Cela a été si difficile?
    JEAN-MARIE LE PEN.
    Oui, ça a été très dur, car le nombre de maires qui acceptent de parrainer diminue.

     

    Les élus qui ont signé sont l’objet de persécutions, d’insultes, de menaces. Tous ceux qui en doutent n’avaient qu’à venir au Carré (NDLR : le siège du FN) pour le constater. Les gens n’auraient pas passé leurs samedis après-midi à téléphoner à des maires si on avait eu les signatures. J’en ai moi-même eu un qui m’a dit : « Monsieur, je reconnais que je suis un lâche : je voterai pour Marine Le Pen, mais je ne peux pas signer pour elle car j’ai une subvention à conserver pour mon chemin vicinal. » La première usine qu’il faut faire en France, c’est une usine à couilles!

    La tentative de dédiabolisation du FN n’aura donc servi à rien?
    Ce n’est pas le problème. Villepin n’a pas réussi à réunir 500 signatures et il n’est pas Le Pen. Lui, c’est un ancien Premier ministre! C’est difficile pour tout le monde.
    Nicolas Sarkozy promet de changer le système avec des parrainages de citoyens s’il est réélu…
    Ce que dit M. Sarkozy n’a aucune importance puisqu’il ne tient aucune de ses promesses. Quand un pays est décadent, il l’est dans toutes ses structures.

    Pensez-vous qu’il puisse l’emporter?
    Je pense que Nicolas Sarkozy sera battu. Par un candidat de remplacement, car le vrai candidat du PS, c’était Strauss-Kahn. Mais Hollande se révèle être un candidat très convenable. C’est un bon orateur. Il s’est pris un petit peu au jeu, et, bon… il fait des propositions de gauche, c’est normal.

    Mélenchon remplit les salles. Pourquoi séduit-il autant?
    La cour le pousse parce qu’il est d’une gauche comme elle les aime. Ce n’est pas le bourgeois gentilhomme, c’est le bourgeois méchant homme, mais c’est un bourgeois. Après avoir été un élu assez effacé, il a brusquement le démon de midi. Il se révèle en leader révolutionnaire… de façade! Il a été sénateur pendant vingt ans et n’a pas fait trembler le Sénat par ses éclats révolutionnaires. Et puis, Hollande fait une campagne sociale-démocrate. Du coup, Mélenchon est le seul à pouvoir tonitruer à gauche. C’est le cache-sexe du Parti communiste. Je l’appelle merluchon, un petit merlu, qui est le chef de l’équipe des requins qui suivent derrière.

    Evoquant la guerre d’Algérie, Mélenchon a dit que vous aviez du sang jusqu’aux coudes…
    Par retour du courrier, il a eu une assignation en diffamation. Raide comme balle. Et il sera condamné bien sûr.

    Demain, c’est le cinquantenaire du cessez-le-feu en Algérie. La France doit-elle faire un geste vis-à-vis des Algériens?
    On leur a déjà donné beaucoup. Et puis reconnaître quoi? C’est un pays qui s’est séparé de nous dans des conditions qui, de notre part, ont été abjectes contre les harkis et les pieds-noirs. Le fait d’avoir livré les harkis après les avoir désarmés est une des félonies rarissimes dans l’histoire du monde.

    Marine Le Pen doit-elle s’appuyer davantage sur les fondamentaux du FN, comme l’immigration, l’insécurité?
    L’immigration est un phénomène principal. C’est la tare de la Ve République, gauche et droite confondues. Avoir permis l’immigration de 12 millions d’étrangers dans notre pays et la continuation de ce flux à la cadence de 300 000 nouveaux immigrants par an modifie en profondeur la France et son identité.

    Sarkozy veut réduire de moitié l’immigration légale et renégocier les accords de Schengen…
    Il dit ça au bout de dix ans de pouvoir… C’est du bidon pour les gogos. Aujourd’hui, on sort les drapeaux tricolores, tout le monde chante « la Marseillaise », même Mélenchon! Le FN a fait école. Mais comment M. Sarkozy pourrait-il garder les frontières européennes alors qu’il est incapable de garder les frontières françaises?

    Comment jugez-vous son bilan?
    Il a ouvert les frontières comme jamais, il a été le champion du chômage et du déficit dans tous les domaines. Comme disait Georges (Marchais), c’est un bilan globalement négatif.

    Quel rôle jouez-vous dans la campagne de votre fille?
    Je suis parti par la porte, ce n’est pas pour entrer par la fenêtre. Marine mène sa campagne comme elle le souhaite. Moi, je fais des meetings, je donne mon avis… je suis un militant d’élite!

    Vous serez candidat aux législatives?
    Qui peut le dire? Je n’en ai pas l’envie.. Mais si la nécessité s’en faisait sentir, je le ferais… De toute façon, je n’ai jamais eu la notion de retraite. Je mourrai sans doute à la tâche. Si toutefois Dieu me garde ma faculté de m’exprimer, de penser, de me déplacer…

    Vous redoutez la mort?
    Personne n’y échappe. Ni César, ni Jean-Paul II, ni Staline, ni Hitler! J’espère y passer le plus tard possible. Moi, je me suis battu en défensif tout le temps. Toutes les guerres que j’ai faites, c’était en repli. Ce n’est pas la position la plus facile.

    Vous êtes pessimiste sur l’état du pays?
    Non, je suis réaliste. Si on analyse objectivement, il y a quelques raisons d’être pessimiste, comme l’émigration de nos élites ou la dette. Ce que nous avons fait, c’est la honte de notre génération. Nous avons vécu par l’emprunt, avec de l’argent qu’on sera incapables de rendre. Mais je suis d’un tempérament heureux, et puis je vais vous dire une chose très égoïste : il y a au moins 83 ans qu’ils n’auront pas. Mes enfants, mes petits-enfants ne peuvent pas en dire autant. Mais je ne suis pas insensible. Je ressens des solidarités concentriques. Moi, je n’aime pas le monde entier, encore que je puisse être ému par un petit nègre qui pleure ou un petit Chinois qui meurt de faim. Mais je n’éprouve aucun mépris parce que j’ai été camarade de combat de gens de races et de couleurs différentes. L’autre jour à la télévision, un Noir disait : « La race, ça n’existe pas. » Mais il y a bien quelque chose pour nommer ce qui nous différencie, non? On veut supprimer le mot de la Constitution? Alors là, ça arrête tout, parce que s’il n’y a plus de race, il n’y a plus de racisme (il rit).

    Quelle est votre position sur les événements actuels en Syrie?
    Je suis choqué par le parti pris des médias français. Il semble que les troupes de Bachar al-Assad tuent femmes et enfants alors que les troupes rebelles ne tueraient jamais personne. C’est extraordinaire, non? C’est une guerre civile. Le pouvoir réprime car s’il ne réprime pas il laissera la place aux rebelles. Or ces derniers prouvent-ils qu’ils sont légitimes? Non. Et quand ils le prouvent, comme en Libye, ça aboutit à la torture, au massacre des vaincus et à la charia…

     

    Le Parisien - 18/03/12

     

     

  • Celui qui peut vitrifier l'Iran...

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    Le président américain, Barack Obama, célèbre la Saint-Patrick avec une pinte de Guinness, dans un pub irlandais de Washington, le 17 mars 2012.

    (Cliquez sur la photo)

  • Supprimer le mot "race" de la Constitution: une démarche parfaitement orwellienne

     

    Dans 1984, le ministère de la Vérité a pris le contrôle du vocabulaire. Voici comment George Orwell décrit la situation : « D’innombrables mots comme : honneur, justice, moralité, démocratie, science, religion, avaient simplement cessé d’exister. Quelques mots-couvertures les englobaient et, en les englobant, les supprimaient. » C’est clairement dans cette même démarche totalitaire que s’inscrit François Hollande en proposant de supprimer le mot « race » de la Constitution. Pour faire plaisir à Alain Jacubowicz, le patron de la LICRA. Pour distraire nos lecteurs, voici une réaction pleine d’humour de Bernard Antony.

    Polémia.

    Après que sa proposition fiscale sur le barème des 75% eut fait justement reprendre par François Bayrou une expression de Michel Audiard sur « le déconomètre fonctionnant à pleins tubes », François Hollande a sans doute encore voulu prouver qu’il était vraiment un très grand dans l’ordre de la connerie idéologique.

    Hollande, un très grand dans l’ordre de la connerie idéologique !

    Il a donc prévu, s’il était élu, de supprimer le mot « race » de l’article premier de la Constitution. Sans doute pense-t-il ainsi, dans une sorte de confuse crédulité kabbaliste abracadabrantesque (abracadabra signifie en araméen : « Il a créé comme il a parlé »), que si l’on peut créer en prononçant un mot, on peut décréer en le supprimant !

    Ainsi, plus de mot, plus de race ! Et le tour est joué.

    L’argument socialiste en faveur de cette éradication tient au fait qu’au nom de la race on aurait fait bien des mauvaises actions. Mais n’en a-t-on pas fait d’aussi vilaines au nom de la classe, de la nation, de la religion, et même au nom de la liberté et au nom de l’égalité aussi ?

    Bigre, que de mots alors à supprimer ! Mais si plus de race, alors plus de racisme, ni d’antiracisme, et comment alors parler de métissage (entre quoi ?) et de diversité ?

    La race, un déterminant parmi d’autres de la réalité humaine

    Comme si le mot de race ne recouvrait pas simplement un déterminant parmi d’autres de la réalité humaine et justement de l’heureuse diversité de la nature humaine ?

    Alors va-t-il falloir, dans la logique hollandiste, expurger aussi le mot « race » de la Bible et du Talmud, des œuvres de Voltaire et de Montesquieu, de Rousseau, de Taine et de Renan, de Marx et d’Engels, de Ferry, de Jaurès, de Clemenceau et de Blum, de Senghor et de Mandela.

    Du travail en perspective d'abord pour les penseurs de gauche qui devront montrer l’exemple de la vigilance idéologique politiquement correcte !

    Ensuite, dans la foulée, il faudra, bien sûr, expurger pour le moins cinq cent mille penseurs et écrivains de tous pays et de toutes races ! Car tant que demeurera le mot dans quelque livre de quelque recoin de bibliothèque, le danger de réapparition de la réalité subsistera. Du travail donc, pour les manieurs de ciseaux de l’intelligentsia de la gauche hollandiste.

    Epurateurs de bibliothèques et surveillants de la pensée

    A vrai dire résidait là un des secrets de Hollande, celui de la création nécessaire de cent mille postes d’épurateurs de bibliothèques et d’un million de surveillants de la pensée correcte. Même le président Mao, « ce phare de la pensée universelle » selon M. Giscard d’Estaing, n’aurait pas imaginé cela !

    Mais que faire aussi pour le prochain Salon de l’agriculture où l’on exalte, entre autres, les diverses races bovines, porcines, ovines, chevalines ? Désormais, seul sera accepté le mot déjà assez usité de « filière » !

    La filière de la connerie se porte bien

    Et comme on ne saurait, selon l’idéologie correcte, conserver plus longtemps la discrimination entre un pseudo- « règne humain » et les autres règnes animaux, ne faudra-t-il pas appliquer également à l’animal « homme » ce vocable de « filière », peu discriminant ?

    On parlera ainsi de « filière latine » ou de « filières nordiques », voire, aux limites de la sécurité idéologique, de filières blanches, jaunes ou noires. Pour l’instant, avec le camarade Hollande, la filière de la connerie se porte bien !

    Bernard Antony
    15/03/2012

    Voir aussi :

    La Novlangue de l'Union européenne (première partie)
    Langage politique et corruption de la pensée
    Dictionnaire de la réinformation - Cinq cents mots pour la dissidence (septième section N-O-P)

    La version papier du Dictionnaire de la réinformation et celle de la 2e édition du Dictionnaire de novlangue peuvent être commandés à Polémia, 60 ter rue Jean-Jacques Rousseau 92500 Rueil-Malmaison, au prix de 15 euros franco de port chacune des brochures

    Correspondance Polémia – 17/03/2012

     

  • Ils ont déshonoré les prix littéraires: le prix Goncourt doit changer de nom !

    Publié le 18 mars 2012 à 18:30

     

    Le Journal (1) des frères Goncourt fait partie de ces livres que tout le monde connaît, dont tout le monde a lu quelques pages, mais que peu de gens lisent en son complet. On a tort de s’en tenir aux morceaux choisis. Car la longue période du Journal − quarante-cinq ans, de 1851 à 1896 − n’est pas son moindre intérêt.

    Or il se trouve, dans ce Journal, une constante, de son début jusqu’à sa fin, quand il est écrit à deux mains, celles de Jules et d’Edmond, les dix-neuf premières années, aussi bien qu’à partir du moment où Edmond tient seul la plume : c’est l’antisémitisme. Les Goncourt sont des conservateurs, des hommes de droite, résolument antirépublicains. L’antisémitisme est alors très répandu dans le monde littéraire, et il le sera au siècle suivant. On le trouve parfois là où l’on ne l’attend pas, et on ne le trouve pas toujours là où l’on pourrait l’attendre. Dans tout le Journal de Claudel, mystique échevelé, on chercherait en vain le moindre trait antisémite. Et de même dans les Carnets du très réactionnaire Montherlant. En revanche, on peut lire, dans le Journal de Gide, figure du progressisme et de l’intelligence sceptique, des pages franchement antisémites. Et Romain Rolland, qui sera très à l’honneur dans la IIIe République, pouvait écrire à Lucien Herr, en 1897, pour justifier son refus de s’engager en faveur de Dreyfus, qu’il était simplement antisémite.

    Au reste, on ne pourrait aujourd’hui publier le Journal des Goncourt. Qu’on en juge ! « Je n’aime pas les juifs. C’est un sacrifice pour moi que d’en saluer un. » Ou bien encore : « Je ne cache pas que je suis l’ennemi théorique de la race juive. » (24 juin 1891). On verra d’ailleurs que cette hostilité n’est pas seulement théorique.
    On ne saurait recopier ici toutes les citations antisémites, tant elles sont nombreuses et développées. Nous en donnerons à lire quelques-unes, rassemblées autour des principaux thèmes de l’antisémitisme. L’antisémitisme des Goncourt n’est pas le fait des circonstances, occasionnel ; il n’est pas matière à plaisanterie, fût-ce de mauvais goût ; il est permanent, constant et virulent, et sérieux, très sérieux. C’est comme une obsession.

    [...]

     

    Cet article est paru dans Causeur magazine n°44 – février 2012

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    1. Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 2 septembre 1866, tome 2, p. 34. Nous citons le Journal dans l’édition Robert Laffont, collection Bouquins, en trois volumes, Paris, 1989.
  • Tunisie: " Pas de constitution sans la charia "

     

    Tunisie : « Pas de constitution sans la charia »
     
     
     

    17/03/2012 – 08h00
    TUNIS (NOVOpress) –
    La loi islamique (charia) étend son ombre en Tunisie. Plusieurs milliers de manifestants ont manifesté hier devant le siège de l’Assemblée nationale constituante à Tunis afin de réclamer l’application de la charia dans la future constitution du pays. « Le peuple veut l’application de la charia de Dieu ! », scandaient les manifestants. Ou encore : « Pas de constitution sans la charia » et « Ni laïque ni scientifique, la Tunisie est un Etat islamique ».

    Ces appels au totalitarisme islamique ont lieu alors que l’Assemblée nationale constituante, sous domination du parti islamiste Ennahda, planche sur un projet de référence à la charia comme « source principale de la législation ». Un nouvel épisode peu reluisant du « printemps arabe », encensé par la presse occidentale l’année dernière.

    Crédit photo : Amine Ghrabi, via Flickr, licence CC.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • Le 21ème siècle sera celui de l'identité - Fabrice Robert aux Assises "La France en danger" (vidéo)

    Fabrice Robert a 40 ans. Marié et père de trois enfants, il réside dans une petite bourgade des Alpes. Après une maîtrise de sciences politiques et un diplôme de troisième cycle dans le domaine de l’information stratégique, il est maintenant consultant en communication. Il est une figure majeure du mouvement identitaire depuis plus de dix ans. Il a fondé le Bloc Identitaire, un mouvement souvent présenté par les politologues comme un aiguillon idéologique et un laboratoire d’idées.
    Il est particulièrement attaché au combat culturel et aux méthodes modernes d’influence.


    Assises "La France en danger" — Fabrice Robert par Agence2Presse

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  • Montauban: un témoin a vu le tatouage du tueur de parachutistes

    Une semaine après le d'un militaire à Toulouse (Haute-Garonne) et trois jours après la de deux parachutistes à Montauban (Lot-et-Garonne) et les graves blessures subies par un troisième, les enquêteurs sont à la poursuite du tueur.



    Ils disposent notamment du témoignage d'une habitante de Montauban qui a croisé le regard de celui qui a froidement et méthodiquement criblé de balles trois militaires du 17e RGP de Montauban devant des passants médusés. Cette Montalbanaise décrit «un homme de taille moyenne assez corpulent». «Le tueur m'a bousculée, il s'est retourné et dans le mouvement, la visière de son casque s'est relevée de quelques centimètres, j'ai alors aperçu un tatouage ou une cicatrice au niveau de sa joue gauche. J'ai aussi entrevu ses yeux à travers la visière. Il avait un regard froid d'une lucidité effrayante. Un regard que l'on n'oublie pas», a-t-elle confié à La Dépêche du Midi et à RTL.

    Vendredi, la justice a opéré la jonction entre le meurtre de Toulouse et le double-assassinat de Montauban, regroupant les dossiers entre les mains du parquet de Haute-Garonne. Les motivations du tueur demeurent une énigme et les enquêteurs ne privilégient aucune piste. Malgré l'absence d'une garde à vue ou d'interpellation, «l'enquête se poursuit», se borne à déclarer un enquêteur.


    LeParisien.fr

  • L'opération patates pas chères en Grèce


    Opération patates pas chères en Grèce par ITELE

    Le peuple grec réduit à la misère, soumis à la faim par l'Union européenne, le FMI, la Finance apatride. Le Plan de destruction des nations est en marche, impitoyablement. Et la  Grèce nous renvoie aujourd'hui l'image de ce que nous deviendrons demain.  

     

     

     

  • Mélenchon, la nouvelle coqueluche de Sarkozy !

    Nathalie Schuck | Publié le 18.03.2012, 15h33

    PARIS (XIXe), HIER. Le candidat du Front de gauche est crédité de 10 % d’intentions de vote dans plusieurs sondages, un « seuil de crédibilité », selon lui.

    PARIS (XIXe), HIER. Le candidat du Front de gauche est crédité de 10 % d’intentions de vote dans plusieurs sondages, un « seuil de crédibilité », selon lui.
       (lp/JEAN-BAPTISTE QUENTIN.)

     

    Mélenchon, nouvelle coqueluche de Sarkozy ? Depuis quelques jours, le sortant multiplie les clins d’œil et les mots doux à l’égard du candidat du Front de gauche, dont il a même repris la proposition de taxer les exilés fiscaux. « C’est un homme de tempérament et qui a une forme de talent », a-t-il vanté cette semaine.
     

     

    Dur sur le bilan, Mélenchon n’est pas en reste sur les qualités de son adversaire, un « guerrier » dont il salue la « victoire culturelle éblouissante de 2007 ». « C’est la révélation de la campagne », juge l’Elysée, qui l’oppose à un « inodore ».

    Faire monter l’extrême gauche pour fragiliser le PS

    Pour le candidat UMP, qui vise la pole position au premier tour, l’ancien sénateur , désormais crédité d’un score à deux chiffres, est un allié objectif. Le faire monter, c’est affaiblir Hollande. Certains à l’UMP spéculent sur le fait qu’il pourrait doubler François Bayrou dans les sondages. « Je ne comprends pas que Bayrou soit à 12%. Il n’a rien à dire. Il est sec », lâche un ami du président. D’autres parient que la proposition de Hollande de taxer à 75% les millionnaires profitera à Mélenchon. « Les gens préféreront l’original à la copie », juge-t-on à l’UMP, en paraphrasant un vieux refrain de Le Pen.

    L’autre mérite de Mélenchon, aux yeux de Sarkozy, c’est justement qu’il capte une partie du vote ouvrier et affaiblit la candidate FN. Consigne a donc été passée : on ne tape pas sur Mélenchon!

    Faire monter l’extrême gauche pour fragiliser le PS, Sarkozy l’a théorisé depuis longtemps. En juin 2008, dans un avion qui les ramenait du Liban, il avait lancé à Hollande, alors patron du PS : « On va vous faire avec Besancenot ce que vous nous avez fait avec Le Pen pendant des années. » Le facteur de la LCR en retrait, Mélenchon a pris la relève.

    Mais l’objectif de Sarkozy n’est pas seulement de gêner Hollande. En picorant dans le programme du Front de gauche, il cherche à casser le clivage gauche-droite pour élargir sa base électorale et reconquérir les catégories populaires. « Un jour on dit que je suis d’extrême droite, un jour d’extrême gauche, tout va bien! » ironise-t-il. « Il y a une certaine gourmandise à casser les codes. Cela fait des mois que les commentateurs disaient qu’il se droitise », décrypte Guillaume Peltier, son porte-parole adjoint. Mais la tactique n’est pas sans risque : car faire progresser Mélenchon, c’est aussi préparer une réserve de voix au second tour pour Hollande.

    Le Parisien

  • L'aveu de NKM, la porte-parole de Sarkozy: l'UMP choisira la gauche !

    Posté par le 18 mars 2012

     

    Communiqué de Florian Philippot, Directeur stratégique et porte-parole de la campagne de Marine Le Pen

    Par la voix de sa porte-parole Nathalie Kosciusko-Morizet, Nicolas Sarkozy vient de confirmer la collusion parfaite qui existe entre l’UMP et le PS.

    Nathalie Kosciusko-Morizet a en effet précisé ce midi sur France 3 qu’elle appellerait à voter sans hésitation Hollande en cas de second tour opposant Marine Le Pen à François Hollande.

    Nous en avons aujourd’hui la confirmation : l’UMP choisira toujours la gauche.