Chantal Crabère, ancienne professeur d’éducation physique, faisait part de son indignation devant la capitulation occidentale face à ce qu’elle appelait le tchador sportif. J’imagine que la cérémonie d’inauguration des JO de Londres, suivie du défilé des athlètes, a dû lui confirmer l’ampleur du désastre. Ainsi, hier, nous avons des voiles islamiques dans les délégations des pays suivants : Palestine, Erythrée, Qatar, Somalie, Bruneï, Djibouti, Sultanat d’Oman, Timor, Egypte, Iran, Yemen, Soudan, Lybie, Arabie Saoudite (qui en plus ont dû venir avec un accompagnant). Il y a quatre ans, à Pekin, nous avions vu une sprinteuse du Barhein, couverte de partout, arriver en demi-finale du 200 mètres. Cette année, une judoka d’Arabie saoudite veut combattre voilée. Combien d’autres provocations, et recherche d’épreuves de forces, allons-nous constater ? Des féministes réclamaient, à juste titre, des délégations mixtes, pour les JO : elles ont obtenues l’introduction du voile !
Les pétrodollars et l’argent-roi font donc la loi aux Jeux Olympiques, comme l’a montré, symboliquement, le fait qu’on a laissé Lakshmi, Mittal, PDG milliardaire d’Arcelor-Mittal porter la flamme olympique ! Bien évidemment, qui dit pétrodollars dit islam, et qui dit islam dit charia, donc voile islamique. Certes, l’article 51 de la charte olympique précise : qu’ »aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique« . Nul n’a oublié qu’au nom de ce principe, les athlètes noirs américains Tommy Smith et John Carlos, qui avaient levé le poing, sur le podium, en 1968, à Mexico, avaient été déclassés, et chassés du village olympique.Mais le poids économique des émirats du Golfe, ajouté à la dhimmitude des instances internationales sportives (n’oublions pas que la Fédération internationale de football a autorisé le voile dans les compétitions internationales) font qu’on remplace le mot religieux par le mot culturel, et que l’affaire est réglée. Tant pis pour les femmes qui, au prix de leur vie, se battent, dans les théocraties musulmanes, pour ne pas porter ce marqueur sexiste que les islamistes, dès qu’ils arrivent au pouvoir, comme en Iran, s’empressent d’imposer à la moitié de leur population.
Bien évidemment, dans ce contexte, hors de question, comme il avait été envisagé, de rendre hommage aux athlètes israéliens assassinés par un commando pro-palestinien, il y a 20 ans, à Munich. Les islamo-collabos du CIO, descendants de ceux qui ont viré les athlètes noirs américains et imposé le boycott de l’Afrique du Sud, des années durant, tolèrent aujourd’hui l’Arabie saoudite sexiste et les autres théocraties islamistes. Ils vous diront, la bouche en cul de poule, qu’il ne faut pas confondre sport et politique.
La France – dont le défilé des athlètes, hier, a été pour le moins confus, voire bordélique – échappera-t-elle à ces volontés militantes d’imposer l’islam sexiste dans le sport ? Chantal Crabère tient à l’œil Myriam Soumaré, la sprinteuse française, qui garde son voile sur la tête le plus longtemps possible. Quant à Paul Le Poulpe, il vous a déjà parlé des exploits de l’athlète-boxeur musulman Mahiédine Mekhissi, qui, il y a 4 ans, à Pekin, après sa médaille d’argent au 3000 mètres steeple, avait fait sa prière, sur la piste, confondant le drapeau français avec un tapis musulman.
L’islamisation de ces Jeux Olympiques est d’un tel niveau que même des toilettes, au stade olympique, ont été spécialement construites pour être islamo-compatibles, c’est-à-dire non tournées vers La Mecque, comme le rappelait, dès 2008, notre ami Docdory.
On se souvient que c’est en 2005 que Londres a été préféré à Paris, pour l’organisation de ces jeux. On n’a pas oublié, outre le fait qu’une bombe islamiste a dévasté le métro londonien quelques jours après, que le maire de Paris avait été très atteint par cette défaite, et avait remis en cause la manière dont les Anglais avaient remporté la victoire. Mais face à Ken Livingstone, surnommé Ken le Rouge, qui se distingua, entre autres, en accueillant Youssouf al Qaradawi dans sa ville, et qui avait promis de transformer Londres en phare de la parole de Mahomet, le lèche-babouche Bertrand, malgré toutes ses dhimmitudes, ne faisait vraiment pas le poids…
Ces Jeux Olympiques se déroulent donc en plein ramadan. Il sera donc curieux d’observer que nombre d’athlètes musulmans s’exonéreront de ce rituel stupide et moyenâgeux, pour essayer de rapporter des médailles à leur pays. Cela pourrait donner des idées à des employeurs, voire à des législateurs : si on peut trouver des combines avec le ramadan pour le sport, à Londres, on doit pouvoir en trouver à l’école et au travail en France, non ?
Par ailleurs, dans le contexte actuel de dhimmitude généralisée, ces JO sont arrivés trop tôt, malgré tout. Dans dix ans, ils se seraient déroulés entre le coucher du soleil et le lever du soleil, donc de nuit, pour ne pas léser les athlètes qui souhaiteraient pratiquer non pas un rituel religieux, mais culturel…
Dans dix ans, ce sera le Qatar, ses voilées et ses pétro-dollars, qui organiseront la Coupe du monde.
RIPOSTE LAÏQUE