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  • Nouveau projet de loi pour les étrangers en situation irrégulière

    Le séjour irrégulier d'un étranger justifie-t-il son placement en garde à vue ? Ce jeudi, la Cour de cassation a répondu par la négative. Suivant l'avis de la chambre criminelle rendu il y a un mois, cette décision oblige le à créer un nouveau dispositif pour les sans-papiers soumis à une procédure d'expulsion.

     
     

    Un projet de loi pourrait être présenté au Parlement à la rentrée.

    La première chambre civile de la Cour de cassation avait été saisie de plusieurs pourvois formés par des étrangers placés en garde à vue pour le seul motif qu'ils étaient en situation irrégulière, une situation qui touche 60.000 personnes par an. Pour Me Patrice Spinosi, avocat de l'association d'aide aux étrangers Cimade, la décision rendue est considérée comme «absolument fondamentale». Selon lui, elle signifie que «le regard de l'ensemble de la société française a vocation à changer pour les sans papiers : il a été affirmé clairement qu'ils ne peuvent plus être assimilés à des délinquants».

    Procédure administrative et non plus pénale

    La pratique de la garde à vue est remise en cause par les associations de défense des étrangers, notamment depuis que la Cour de de l'Union européenne (CJUE) a rendu, en avril puis en décembre 2011, deux arrêts affirmant qu'un étranger en séjour irrégulier ne peut être emprisonné sur ce seul motif. Par ailleurs, la réforme entrée en vigueur en France au printemps 2011 limite le recours à la garde à vue aux seuls cas où une personne est soupçonnée d'une infraction punie d'une peine d'emprisonnement.

    Le précédent gouvernement avait jugé l'arrêt de la CJUE compatible avec la pratique de la garde à vue. Sur le terrain, les tribunaux rendaient des décisions contradictoires, tantôt favorables aux étrangers, tantôt non. Désormais, les personnes sans-papiers «doivent certes être raccompagnées (à la frontière) puisqu'elles ne sont pas dans une situation légale en , mais elles doivent l'être dans le cadre d'une procédure administrative et non plus pénale» et «dans le respect du droit européen», souligne Me Spinosi.

    Le gouvernement devra soumettre une nouvelle loi

    «Le Premier ministre m'a demandé de lui proposer rapidement un texte législatif pour redonner un fondement légal à notre action», a déclaré le ministre de l'Intérieur Manuel Valls jeudi soir, précisant toutefois devant les préfets réunis à Paris que «l'éloignement des étrangers en situation irrégulière doit rester la règle». Selon son entourage, un texte pourrait être présenté au Parlement «pour la rentrée».


    L'avocat de Cimade estime qu'il faudra «une nouvelle mesure de pré-rétention administrative, qui permettra d'arrêter la personne et de vérifier son identité, pendant une durée de huit à dix heures maximum», puis «le cas échéant, d'enclencher la procédure de retour». «Ce qu'on peut craindre, c'est que le législateur invente une procédure d'exception, dérogatoire au droit commun», met en garde Stéphane Maugendre, président du Groupe d'information et de soutien des travailleurs immigrés (Gisti), qui anticipe «une demande des parquets de chercher un délit connexe».

    Le FN s'insurge

    L'UMP, par la voix du Secrétaire national chargé des questions de sécurité, Bruno Beschizza, réclame pour sa part une «mesure législative rapide, qui ne laisse pas nos forces de l'ordre dans une situation d'insécurité juridique». Quant au Front national, il s'indigne contre «l'idéologie laxiste, mondialiste et ultralibérale que veut nous imposer l'oligarchie européenne» à travers sa jurisprudence.

    Le Parisien - 05/07/12

  • Le caractère antisémite de l'agression sur le Toulouse-Lyon n'est pas encore avéré


    Le caractère antisémite de l'agression sur le... par BFMTV

  • L'agression d'un jeune juif dans le train Toulouse-Lyon est-elle antisémite ?

    L'agression d'un jeune juif dans le train Toulouse-Lyon était-elle antisémite?

     

    Un élève de l'école Ozar Hatorah a été roué de coups mercredi après-midi dans un train reliant Toulouse à Lyon. Deux jeunes hommes ont été arrêtés ce jeudi. Selon une source judicaire, des témoignages contradictoires ne permettent pas d'établir le caractère antisémite de l'affaire.

    Le caractère antisémite de l'agression d'un jeune juif de 17 ans, mercredi soir dans un train entre Toulouse et Lyon, "n'est pas encore avéré", a déclaré ce jeudi soir une source judiciaire, évoquant "des témoignages contradictoires".

    Interpellés peu après 11h00 dans un bureau de recrutement de l'armée à Lyon, les deux auteurs présumés, deux hommes de 18 ans, d'origine maghrébine et sans casier judiciaire selon une source policière, sont toujours en garde à vue. Celle-ci devrait être prolongée vendredi. Pour l'instant, aucune information judiciaire n'a été ouverte, indique la même source judiciaire. "Les faits de violences sont là, par pluralité d'auteurs et dans un moyen de transport, mais il faut continuer à recueillir des témoignages, notamment des passagers de la rame, pour considérer un caractère antisémite", a encore indiqué cette source.

    Contrairement à ce qui a été dit dans un premier temps, le jeune homme, scolarisé dans l'école Ozar Hatorah, qui fut le théâtre en mars dernier de la tuerie perpétré par Mohamed Merah et qui a coûté la vie à quatre personnes, ne portait aucun signe religieux apparent. Il arborait seulement une médaille non distinctive. Il a également affirmé dans le quotidien local que "durant la bagarre, seul l'un des deux a fait référence à mon judaïsme".

    "Ils parlaient forts et je sentais une tension"

    Mercredi après-midi, un adolescent de 17 ans prend le train depuis Toulouse pour rentrer dans sa famille à Lyon pour les vacances. Il se rend d'abord sans encombre jusqu'à Montpellier, puis se retrouve après sa correspondance, dans une voiture avec deux jeunes d'une vingtaine d'années. "Ils parlaient forts et je sentais une tension", confie l'adolescent dans Le Progrès de Lyon. Mais c'est à Valence que la situation dégénère. "Peu avant 19 heures, j'appelle mon frère pour lui dire que je serai bientôt là. Mon frère a un prénom juif et, dans le wagon, je vois que mon appel fait réagir les deux jeunes. L'un d'entre eux me dit alors de fermer ma gueule et m'insulte", poursuit-il.

    L'adolescent leur demande alors en arabe, une langue qu'il parle couramment, ce qu'il a fait pour les énerver. Mais loin de calmer le jeu, les deux petites frappes s'énervent. L'un d'entre eux l'enjoint alors de les suivre sur la plate-forme des toilettes. L'adolescent, qui pensait qu'ils allaient "avoir une simple explication" les suit. Mais à peine arrivé, il se fait rouer de coups. Des passagers et des contrôleurs de la SNCF mettent rapidement un terme aux violences. Après un bref passage à l'hôpital, l'adolescent a été arrêté 8 jours.

    L'arrestation

    Les deux agresseurs présumés - âgés d'environ 18 ans - ont été interpellés peu après 11 heures et placés en garde à vue. "Ces deux jeunes venaient passer des tests pour intégrer l'armée. Ils ont été interpellés dans le centre de recrutement" du quartier général Frère, dans le 7è arrondissement de Lyon, a précisé un porte-parole de la zone de défense sud-est. L'enquête a été très rapide car l'identité des deux agresseurs était déjà connue. Ils ont, en effet, été contrôlés par la police ferroviaire à Valence, mais n'avaient pas été arrêté car l'adolescent, choqué n'avait pas fait savoir qu'il comptait porter plainte. Il l'a finalement fait tard le soir, en arrivant à Lyon. Aucun des deux agresseurs présumés n'était connu des services de police.

     L'Express

  • Paris : fin de la gratuité pour les personnes âgées et les handicapés dans les transports

     

    Les personnes âgées et handicapées vont maintenant devoir payer pour prendre les transports en commun parisiens. C’est ce qu’a annoncé jeudi Liliane Capelle, adjointe au maire de Paris chargée des seniors. Une décision critiquée par le chef de l'opposition UMP au conseil de Paris, Jean-François Lamour.

    La gratuité, c’est fini. Les personnes âgées et handicapées vont maintenant devoir payer pour prendre les transports en commun parisiens. Cette décision interviendra à l'occasion d'un projet de modernisation des cartes de transport qui sera présenté au Conseil de Paris des 9, 10 et 11 juillet prochains. Les détenteurs de la carte Emeraude, qui permet de voyager gratuitement sur les réseaux parisiens de la RATP et de la SNCF, ou de la carte Améthyste, qui donne l'accès aux réseaux franciliens des deux transporteurs, devront acquitter une participation financière à partir du 1er novembre. Celle-ci se montera à 20 euros par an pour les bénéficiaires d'un minimum social ou de la prestation Paris Solidarité, et à 40 euros par an pour ceux qui justifient d'un montant d'impôt inférieur ou égal à 2.028 euros.

    Créée en 1973, la carte Emeraude concerne actuellement les Parisiens de plus de 65 ans, ou de plus de 60 ans s’ils sont retraités, et les personnes en situation de handicap, justifiant d'un impôt sur le revenu inférieur ou égal à 2.028 euros

    "Le maire (Bertrand Delanoë) est en train de faire payer aux personnes âgées ses faiblesses en matière de dépense", s'est indigné le chef de l'opposition UMP au conseil de Paris, Jean-François Lamour. Pour Jean-François Legaret (UMP), président de la commission des finances de la Ville, avec cette réforme, "c'est la liberté de se déplacer des personnes âgées qui est en jeu".

     

    Le JDD - 05/07/12

  • Après cinquante ans d'indépendance de l'Algérie, à quand l'indépendance de la France ?

    Après 50 ans d'indépendance de l'Algérie, à quand l'indépendance de la France ?

    05/07/2012 — 17h00
    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) —
    Le 5 juillet 1962, l’Algérie célébrait son indépendance accordée par la France. Depuis les accords d’Evian, en mars 1962, la France avait décidé de livrer l’Algérie au FLN, alors que celui‑ci était vaincu militairement sur le terrain.

    L’indépendance de l’Algérie débuta dans le sang !

    Dès avril 1962, le FLN organisa une politique de terreur, visant à faire fuir les Européens d’Algérie. Des centaines de personnes sont enlevées, exécutées et torturées. Aujourd’hui encore, 1700 Européens sont toujours portés disparus.

    Cette politique culmine le 5 juillet, à Oran. Une manifestation se transforme en chasse à l’Européen. Durant plusieurs heures, 700 Européens furent enlevés et massacrés atrocement, sous les yeux de l’Armée française, qui avait ordre de ne pas intervenir.

    Enfin, près de 80.000 harkis, ces supplétifs de l’armée française, seront assassinés par le FLN, après avoir été désarmés et abandonnés par la France…

    C’est dans ces conditions que près d’un million d’Européens épouvantés fuiront vers la métropole.

    A quand l’indépendance de la France vis‑à‑vis de l’Algérie ?

    Actuellement en Algérie des dizaines d’années de socialisme et de corruption ont entraîné la destruction d’une l’agriculture prospère. Autrefois exportatrice, l’Algérie importe 80 % de sa consommation. Le seul secteur florissant est celui des hydrocarbures, grâce au Sahara donné par la France, qui fournit à l’Etat l’essentiel de ses ressources. Elle permet ainsi au régime autoritaire de se maintenir.

    Mais la pire conséquence de cette indépendance ratée est surtout l’immigration de masse. Elle est à l’origine de la présence de près de cinq millions d’Algériens en France, dont l’incompatibilité socio‑culturelle est historiquement à l’origine du problème des banlieues. A quand l’indépendance de la France vis‑à‑vis de l’Algérie ?

    Photo : manifestation d’Algériens à Paris en 2008. Crédit : looking4poetry, via Flickr, licence CC.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.novopress.info/]

  • Israël va reprendre la construction du mur de séparation en Cisjordanie - 05/07/2012

     
    Israël va reprendre la construction du mur de séparation en Cisjordanie



    L'armée israélienne va reprendre dans les prochaines semaines les travaux de construction de la clôture de séparation en Cisjordanie interrompue depuis cinq ans, a indiqué jeudi la radio publique en citant les déclarations d'un officier.

    Dans un premier temps, les travaux vont reprendre autour des colonies regroupées dans le secteur de Gush Etzion près de Bethléem. L'an prochain, la construction sera étendue autour de Maale Adoumim, une des plus importantes implantations de Cisjordanie située à l'est de Jérusalem, a précisé le colonel Ofer Hindi.

    Cet officier responsable de la construction de la clôture a donné ces précisions lors d'une audience devant la Cour suprême, la plus haute instance judiciaire israélienne, qui a ordonné à plusieurs reprises dans le passé de modifier le tracé de la clôture à la suite d'appels présentés par des Palestiniens.

    Selon la radio, les travaux ont été arrêtés depuis cinq ans à la suite de "problèmes budgétaires" et de la multiplication des appels présentés par les Palestiniens. Le quotidien Yédiot Aharonot souligne pour sa part que ce gel était également dû aux pressions de la communauté internationale et que les responsables israéliens s'attendent à des critiques dans le monde après la relance du projet.    

        
    L'édification de la barrière israélienne, qui empiète sur la Cisjordanie, a commencé en 2002 à la suite d'une vague d'attentats palestiniens.

    Plus de 400 des quelque 760 km prévus de barrière --constituée alternativement de barbelés, de fossés, de clôtures électroniques équipées de capteurs ou de murs de béton-- ont été achevés.

    Dans un avis du 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé sa construction illégale et exigé son démantèlement, de même que l'Assemblée générale de l'ONU.

     

    http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/766938/Israel_va_reprendre_la_construction_du_mur_de_separation_en_Cisjordanie.html http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/766938/Israel_va_reprendre_la_construction_du_mur_de_separation_en_Cisjordanie.html

  • Il y a cinquante ans : le massacre d’Oran, avec la complicité de De Gaulle

     

    Cette ordure de général Katz, aux ordres d'une autre ordure

    Ce 5 juillet à Oran, alors que le soi-disant « cessez-le-feu » était en vigueur depuis 3 mois, suite à la trahison gaulliste, se déroule une chasse aux Blancs visant les malheureux qui n’avaient pas encore eu le temps de quitter les lieux.

    « On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait.
    On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépecer des vivants avec les dents. »

    Bilan : 3 000 morts et disparus.

    Le pire, dans cette histoire, est que 18 000 soldats français étaient stationnés à Oran. Ils reçurent l’ordre de l’infâme général Katz de rester cantonnés dans leurs casernes, sans intervenir.
    Katz téléphona à De Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’Etat répondit « ne bougez pas ».

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    Contre-info.com

  • Pau : l'ornithologue qui avait soigné deux merles condamné pour non tenue d'un registre de la détention...

     

    La Cour d'appel le dispense de peine à condition qu'il indemnise la Ligue de protection des oiseaux de 100 euros de dommages et intérêts.

    Christian Berit-Debat et son avocat Me Corno le 15 mars dernier

    Christian Berit-Debat et son avocat Me Corno le 15 mars dernier (Thierry Suire)



    Jugé en appel pour avoir recueilli deux merles blessés et deux œufs de pinsons abandonnés, l'ornithologue amateur Christian Berit-Debat a été relaxé de la plupart des poursuites, sauf le non respect de la tenue d'un registre.

    La cour souhaite le dispenser de peine à condition qu'il indemnise la LPO (Ligue de protection des oiseaux) à hauteur de 100 euros de dommages et intérêts. Il a jusqu'au 15 novembre pour s'acquitter de cette somme.

    En première instance, Christian Bérit-Debat avait été relaxé par le tribunal correctionnel de Pau. Les juges avaient en effet retenu l'état de nécessité. Le procureur avait fait appel. Lors du procès le 15 mars, l'avocat général avait requis une amende avec sursis et la LPO, partie civile, 1500 euros de dommages et intérêts. L'affaire avait grand bruit dans le Béarn.

    Passionné depuis 48 ans par les oiseaux, M. Berit-Debat a reçu 30 titres de champion de France, quatre titres de champion d'Europe et sept titres de champion du monde. Tous obtenus dans sa discipline : les concours d'ornithologie, lors desquels ses rossignols du Japon font admirer leur plumage jaune fluo, orange vif ou encore vert mousse.

    Sud-Ouest - 05/07/12

  • Etats-Unis: 162 ans de prison pour son premier délit

     

    Par , publié le 05/07/2012 à 11:31, mis à jour à 18:42

    Etats-Unis: 162 ans de prison pour son premier délit

    ETATS-UNIS - Quartavious Davis, 162 ans de prison pour une série de sept vols à main armée.

     

    Quartavious Davis avait à peine dix-huit ans quand il a été arrêté pour une série de vols à main armée. La première fois qu'il avait affaire à la justice - qui l'a pourtant condamné à 162 ans de prison.

    Comme l'écrit Tom Brown, le journaliste de l'agence Reuters qui l'a popularisée lundi dernier, l'histoire de Quartavious Davis n'avait aucune raison de faire la Une des journaux, moins encore de figurer dans les annales du crime. Une demi-douzaine d'attaques à main armée en trois mois, aucun blessé, un seul coup de revolver en direction d'un chien qui les poursuivait, lui et ses complices - sans même toucher l'animal: Davis est un petit malfaiteur noir comme les geôles américaines en comptent tant.

    Un criminel banal, mais désormais détenteur d'un bien triste record: la justice de Miami l'a condamné il y a deux mois à 1941 mois d'emprisonnement - 162 années! - alors qu'il avait dix-huit ans au moment des faits et commettait là ses premiers délits. La faute à une pratique courante dans les tribunaux de Floride, le "stacking", l'empilage, qui permet à un juge de distinguer les différents éléments d'un même acte d'accusation, chacun d'eux étant dès lors considéré comme un crime à part entière. De primo-délinquant, Quartavious Davis est ainsi devenu multirécidiviste, notamment accusé de sept détentions d'armes en vue de commettre des actes violents - autant que le nombre de braquages qu'il aurait commis.

    Alors que la Cour suprême a déclaré il y a une semaine que la perpétuité appliquée aux mineurs, y compris en cas de meurtre, relevait d'un "traitement cruel et inhabituel", l'avocat de Davis, tout juste majeur quand il a été arrêté, a beau jeu aujourd'hui de mettre en avant la "cruauté" et "l'extrémisme" de la très lourde peine infligée à son client, adolescent qui n'a pas de sang sur les mains et n'avait jamais eu affaire à la justice. Il rappelle également que ses cinq complices, qui l'ont lourdement chargé, qui ont plaidé coupable et négocié avec les autorités, ont écopé, eux, de peines allant de... 9 à 22 ans d'emprisonnement!

    Quartavious Davis va maintenant faire appel. En cas d'échec, il portera l'affaire devant la Cour suprême. Il refuse d'abdiquer et ne veut pas mourir en prison. "Je n'accepterai jamais ce qui m'est arrivé, se défend-il. Ils savent que ce qu'ils ont fait est injuste."

    L'Express

  • La catastrophe du Rio-Paris imputé aux pilotes et à la technique

    LE BOURGET, Seine-Saint-Denis (Reuters) - Le rapport d'enquête administrative final sur la catastrophe du vol d'Air France Rio-Paris qui a fait 228 morts le 1er juin 2009 conclut à des causes humaines et techniques ainsi qu'à des problèmes de formation et de prévention.

    Le rapport du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) présenté jeudi formule 25 recommandations pour améliorer la sécurité, notamment concernant la formation des pilotes à Air France et l'ergonomie des avions Airbus.

    L'Airbus 330 assurant le vol AF447 s'était abîmé dans l'Atlantique en pleine nuit, ce qui constitue une des plus graves catastrophes de l'histoire d'Air France et un choc pour Airbus, en rude compétition avec Boeing sur le marché mondial de l'aéronautique.

    Le président du BEA, Jean-Paul Troadec, a souligné dans sa conclusion devant la presse que l'équipage de l'avion avait "perdu le contrôle de la situation" car il ne s'était pas même rendu compte que l'avion tombait, mais il a souligné les problèmes posés par l'avion.

    "Si le BEA pensait que l'accident était dû uniquement à cet équipage particulier, il n'y aurait pas de recommandation sur l'avion et la formation. Cet accident aurait pu arriver à d'autres équipages", a dit Jean-Paul Troadec.

    Il a expliqué que les mauvaises manoeuvres des pilotes résultaient d'une panne initiale d'une sonde de mesure de vitesse "Pitot", ainsi que de mauvaises informations données aux pilotes par l'informatique de bord, leur ayant ordonné à tort de cabrer l'appareil.

    L'analyse des "boîtes noires" de l'Airbus 330 retrouvées au fond de l'Atlantique en mai 2011 a montré que l'accident était parti d'un gel amenant une défaillance des sondes de mesure de vitesse "Pitot", fabriquées par le français Thales, qui avait entrainé le désengagement du pilote automatique.

    Ce problème était connu de longue date mais ce n'est qu'après l'accident qu'Air France a changé les sondes sur toute sa flotte pour des Goodrich, un équipement qui s'est avéré être de meilleure qualité, dit Jean-Paul Troadec.

    Le commandant de bord étant alors en repos, les deux co-pilotes ont cabré l'avion. Trop penché vers l'arrière, il a ensuite chuté comme une pierre pendant trois minutes et trente secondes, une situation que les pilotes ne sont pas parvenus à rattraper, jusqu'à ce que l'appareil heurte l'océan à 200 km/h.

    ORDRE ERRONÉ DE L'INFORMATIQUE

    Le rapport du BEA relève à ce moment des "actions inappropriées sur les commandes déstabilisant la trajectoire", mais, élément nouveau, il est apparu que le pilote a cabré l'avion en raison d'un ordre erroné d'un équipement informatique de bord appelé "directeur de vol".

    Le rapport recense quatre autres facteurs imputables à l'équipage, mais les explique par des problèmes de consignes et de formation.

    L'équipage n'a pas adopté la bonne procédure, ne comprenant pas que l'avion "décrochait". Il n'a pas pris en compte l'alarme sonore de décrochage, qui a retenti pendant toute la chute, sans doute car avec le stress, ils ne l'ont pas entendu. Le rapport recommande donc d'installer une alarme de décrochage visuelle.

    LE BEA souligne que les équipages n'étaient pas correctement formés pour répondre aux problèmes de givrage des sondes et d'anomalies de vitesse, ni entraînés pour un pilotage manuel en haute altitude.

    Les 25 recommandations portent sur "la formation et l'entraînement des équipages, l'ergonomie de l'avion, les processus de retour d'expérience, la surveillance de l'exploitant, le déclenchement des secours".

    Il faudra notamment "parfaire les connaissances des systèmes avions et la modification de leurs caractéristiques en cas de situation inhabituelle", modifier les simulateurs de vol pour reproduire les situations de risque, dit le BEA.

    Un avocat des familles de victimes, Me Olivier Morice, a critiqué ce rapport. "Nier comme le fait le BEA l'influence extrêmement importante des défaillances techniques, c'est être dans le déni de la réalité de cet accident. Les familles des victimes ne peuvent pas l'accepter", a-t-il dit.

    L'enquête judiciaire, qui a pour but de mettre au jour des responsabilités pénales éventuelles, va se poursuivre avec se propre logique, même si le rapport du BEA sera versé à la procédure. Pour l'instant, Air France et Airbus sont toutes deux mises en examen pour "homicides involontaires" depuis mars 2011.

    Edité par Patrick Vignal

    Yahoo!Actualités - 05/07/12

  • Jérôme Cahuzac, ministre du budget, dit non à la redevance TV pour les ordinateurs


    Jérôme Cahuzac, ministre du Budget : "Pas... par rtl-fr

     

  • Un jeune juif agressé dans un train entre Toulouse et Lyon

    L’agression s’est déroulée, mercredi soir dans la Drôme, dans un train effectuant la liaison entre Toulouse et Lyon. Un élève de l’école toulousaine Ozar Hatorah, où Mohamed Merah avait tué le 19 mars trois élèves et un père de famille, rentrait dans sa famille à Villeurbanne. Le jeune homme âgé de 17 ans aurait été pris à partie par deux voyageurs qui jugeaient sa conversation téléphonique trop bruyante.

    L’adolescent aurait ensuite été roué de coups au niveau de la plate-forme des toilettes par ces deux mêmes individus. Au cours de l’agression, l'un des deux hommes aurait alors proféré à son encontre des injures à caractère antisémite.

    Arrivé à Lyon, l’adolescent s’est rendu au commissariat pour déposer plainte. Ses deux agresseurs présumés avaient été identifiés par les agents de sûreté de la SNCF. Originaires du sud de la France, ils ont finalement été interpellés, ce vendredi vers 11 heures, dans un bureau de recrutement de l’armée et placés en garde à vue.

    Cette affaire intervient dans un contexte très sensible, trois mois après la tuerie de Toulouse et quelques semaines après l’attaque contre de jeunes Juifs à Villeurbanne. Le ministère de l’Intérieur a rapidement condamné «de manière la plus ferme» une agression «antisémite». Manuel Valls a par ailleurs rappelé «la mobilisation totale des pouvoirs publics afin de combattre toutes les résurgences de ce mal profond qu’est l’antisémitisme».

  • Affaire Karachi: un témoin suisse embarasse Balladur

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    Chargé du volet de l’affaire Karachi, le juge Van Ruymbeke vient de recueillir, en Suisse, un témoignage qui conforte les suspicions entourant le de la campagne d’Edouard Balladur, en 1995. Pendant deux heures, Mustapha El Jundi, aujourd’hui âgé de 70 ans, a confirmé au magistrat français avoir retiré de la banque SCS Alliance, en avril 1995, à la demande de son ami l’intermédiaire Abdul Rahman El Assir, la somme de 13 millions de francs en liquide.

     

    Selon El Jundi, les liasses, composées de billets de 500 francs neufs, ont été ensuite directement remises à Ziad Takieddine, autre intermédiaire des contrats d’armement passés en 1994 par la France avec le Pakistan (Agosta) et l’Arabie Saoudite (Sawari II). «Je n’ai pas posé de questions sur la destination des fonds», aurait indiqué El Jundi au magistrat français, qui suspecte qu’une partie de ces sommes a pu servir, à l’époque, à financer la campagne du candidat Balladur à la présidentielle.

    Ziad Takieddine, interrogé à de multiples reprises, a toujours nié en bloc l’existence de telles remises. Son ancien partenaire et ami, Abdul Rahman El Assir, lui, les confirme. Le juge Renaud Van Ruymbeke a prévu d’entendre ce témoin-clé en septembre. Egalement domicilié en Suisse, El Assir est actuellement mis en examen pour «recel d’abus de biens sociaux» et «blanchiment aggravé». Un homme «discret», indique son avocat Me Pascal Maurer. «Il ne comprend pas la position et l’attitude de Ziad Takieddine, précise-t-il. Ce n’est pas la personne qu’il avait connue».

     

    LeParisien.fr - 05/07/12 

  • Montpellier: agressé pour un collier en or, un octogénaire est entre la vie et la mort

    Il a voulu s'interposer pour empêcher le du collier en or de son épouse. Un octogénaire est entre la vie et la après le malaise cardiaque qui a suivi son agression mercredi après-midi à Montpellier. Son pronostic vital est réservé.

    Selon le ministère de l'Intérieur, en début d'après-midi, «deux individus ont agressé un couple d'octogénaires afin de dérober un bijou que la femme portait à son cou».                                 



    Son mari, en tentant de s'interposer, a été violemment projeté au sol puis victime d'un arrêt cardiaque. L'homme est âgé de 83 ans.

    Les deux agresseurs âgés de 15 et 16 ans interpellés

    Après cette agression survenue en pleine rue, le duo fuit les lieux à scooter, selon cette source. Peu après, une femme se fait elle aussi arracher son collier en or à proximité. Mais elle parvient à donner un signalement de ses agresseurs.

    Repérés non loin de là, deux adolescents de 15 et 16 ans, tentent de se débarrasser d'un collier et sont interpellés. Un troisième adolescent de 15 ans sera arrêté peu après au guidon du scooter utilisé lors de la première agression.

    Les vols d'or avec violence en forte augmentation

    Relevant «la recrudescence des vols avec violence de bijoux en or», le ministère annonce qu'il réunira «dans les prochains jours (...) les professionnels de ce secteur afin de mettre en oeuvre le plus rapidement possible des mesures indispensables pour lutter contre ce nouveau fléau».

    Les vols à l'arraché de colliers explosent depuis plusieurs semaines, les élevés de l'or y étant pour beaucoup, à près de 1600 dollars l'once (31g). A Paris et dans sa proche banlieue par exemple, entre le mois d'avril et le mois de mai 2012, ces vols ont augmenté de près de 260%, passant de 154 à 400.

    Les victimes sont, la plupart du temps, des femmes ou des personnes âgées.

    LeParisien.fr - 05/07/12

  • Rapport sur la torture des enfants palestiniens dans les prisons israéliennes

     

    Rapport sur la torture des enfants palestiniens, dans les prisons israéliennes!
     
    IRIB- Une dispute diplomatique majeure a éclaté, après que les Israéliens eurent été dénoncés ...

    ...pour leur traitement des enfants palestiniens, dans un rapport réalisé par des avocats et révélant des pratiques inadmissibles, tels que l'imposition de capuchons et l'utilisation de fers aux pieds.

    Dans ce qui est une première enquête du genre, une équipe de neuf personnalités juridiques a examiné comment de jeunes Palestiniens, âgés de seulement 12 ans, sont traités lors de leur arrestation. Le rapport titré : «Les enfants en détention militaire», indique avec des détails comment les jeunes garçons sont tirés de leurs lits au milieu de la nuit, les poignets liés derrière le dos, les yeux bandés et forcés de s'agenouiller ou de se coucher face contre le sol dans les véhicules militaires.

    Le Foreign Office en Grande-Bretagne a déclaré la nuit dernière qu'il soulèverait la question avec Israël.

    Les enfants de Cisjordanie sont détenus dans des conditions qui peuvent s'apparenter à de la torture, comme la pratique de l'isolement, et avec peu ou pas du tout d'accès à leurs parents. Ils peuvent être contraints de rester éveillés, avant d'être à la fois verbalement et physiquement maltraités, puis forcés à signer des aveux qu'ils ne savent pas lire.

    L'équipe - dirigée par Sir Stephen Sedley, un ancien juge du tribunal d'appel - a entendu dire que «chaque enfant palestinien est traité comme un terroriste potentiel». Dans une conclusion accablante, le rapport souligne les violations répétées de la Convention des Nations Unies sur les droits de l'enfant, qui interdit les traitements cruels, inhumains et dégradants.

    «Nous étions assis dans la cour [de justice] et j'ai vu une partie d'une audience préliminaire, quand un enfant très jeune a été amené, un garçon, portant un uniforme brun avec des fers aux pieds. Nous avons été choqués de voir cela. C'était une situation où nous avons été invités par de hauts magistrats à entrer dans les tribunaux militaires pour des séances d'information», a expliqué Greg Davies, l'un des auteurs du rapport, et avocats spécialisés dans les droits humains.

    «Tenir des enfants systématiquement et pendant de longues périodes en isolement devrait, si cela se produisait, s'apparenter à de la torture», indique le rapport.

    Hier soir, le Foreign Office, qui a soutenu le rapport, a déclaré qu'il transmettra les réclamations auprès des autorités israéliennes.

    «Le gouvernement britannique est depuis longtemps préoccupé au sujet du traitement infligé aux enfants palestiniens dans les prisons israéliennes, et a, par conséquent, décidé de financer ce rapport indépendant. Tout en reconnaissant que certaines mesures positives ont été prises récemment par les autorités israéliennes [ ?], nous partageons bon nombre des préoccupations du rapport, et nous continuerons à faire pression pour de nouvelles améliorations».

    Hier soir, Amir Ofek, le porte-parole de l'ambassade [de l'entité sioniste] a déclaré que son pays a apprécié les efforts de la délégation, mais il a blâmé les Palestiniens qui «glorifient le terrorisme».

    Source : "The Independent"

    29/06/12

  • Milan: un curé interdit sa paroisse aux Roms "pour cause de vols répétés"

    04/07/2012 — 12h30
    MILAN (NOVOpress) — « Pour cause de vols répétés, les tsiganes n’entrent pas » : telle est l’affiche qu’a récemment apposée l’abbé Alberto Sacco, 76 ans, à l’entrée de sa paroisse de San Silvestro, dans la banlieue de Milan. Les Roms sont quand même libres d’entrer dans l’église pour prier mais tous les bâtiments paroissiaux leur sont interdits.

    Les Roms sont nombreux dans la zone, dans des campements sauvages. Pendant plus d’un an, ils ont pris pour cible favorite la piste cyclable sur la route devant l’église, agressant et dépouillant les passants et les cyclistes. Les carabiniers, à la fin de février dernier, se sont décidés à intervenir et en ont arrêté quatre.

    Les Roms ont depuis déplacé leurs activités de l’autre côté de la route, aux dépens des maisons, des magasins et aussi de la paroisse. Des voitures ont été vandalisées et dévalisées à plusieurs reprises. Les Roms viennent en outre régulièrement faire leur choix dans les vêtements usagés que recueille et trie la paroisse, volant ce qui leur plaît et laissant tout le reste par terre, dans le plus grand désordre. « Parfois, raconte le curé, ils emportent des sacs entiers de vêtements, que nous avons l’habitude de distribuer le samedi. Mais, là-dessus, nous avons toujours fermé les yeux ».

    La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est quand les Roms ont commencé à s’en prendre aux enfants du patronage. Mi-juin, deux femmes tsiganes sont entrées dans le préau et ont volé deux sacs à dos des enfants. Des adultes de la paroisse, qui les ont vues s’enfuir avec leur butin, les ont poursuivies et ont pu récupérer les sacs, qui ne contenaient du reste que des livres de classe. À la demande du curé, plainte n’a pas été déposée contre les voleuses, mais l’épisode a eu raison de sa patience et il s’est décidé à mettre son affiche. « Je dois veiller sur les enfants et les jeunes qui me sont confiés, en les protégeant ainsi que leurs effets personnels », se justifie-t-il.

    L’affaire a fait du bruit dans la presse locale. Certains journalistes ont donné au curé des leçons de christianisme, lui rappelant que « l’accueil des étrangers non-européens est un des principes fondamentaux de la religion chrétienne », ou lui reprochant carrément d’avoir oublié l’Évangile, où le Christ est mis en croix entre deux larrons et déclare : « Aujourd’hui, tu seras avec moi au paradis ». Les journalistes semblent avoir oublié, de leur côté, que ces paroles ne s’adressent pas aux deux larrons mais seulement au bon, lequel s’était repenti…

    Les jeunes du patronage, en tout cas, ont beaucoup apprécié la décision de leur curé, même s’ils doivent encore faire attention à la sortie, où des bandes de Roms les attendent dans la rue pour demander l’aumône et « emprunter » des téléphones portables.

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