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  • Le leader d’une association LGBT britannique condamné en 2009 pour pédophilie

     

    Son nom est James Rennie. S’il avait été prêtre catholique, le monde entier se souviendrait encore des actes abjects auxquels il se prêtait avant d’être arrêté par la police avec plusieurs dizaines d’autres membres de son réseau d’homosexuels pédophiles.

    Comme il s’agissait d’un militant pour la cause du « mariage » entre personnes du même sexe et du droit à l’adoption pour ces couples, cette information n’a été publiée en France que sur quelques blogs, comme par exemple ici sur Riposte Catholique. Avant son arrestation, James Rennie, 38 ans, était le directeur de l’association LGBT Youth Scotland. En tant que tel, par ses contacts avec les parlementaires écossais et avec l’ancien Premier ministre Tony Blair, mais aussi en sa qualité de conseiller du gouvernement écossais pour les questions homosexuelles en rapport avec les enfants, il a eu une influence sur l’évolution du droit anglais et écossais vers l’autorisation de l’adoption pour les couples de personnes du même sexe.

    En 2009 James Rennie et ses complices ont été arrêtés puis condamnés pour faits de pédophilie aggravée, entre autres sur le nourrisson que James Rennie gardait régulièrement pour des gens qui se considéraient comme ses amis depuis quinze ans. Ceux-ci ont appris la chose lorsque la police, dans le cadre de son enquête, leur a fait visionner une vidéo que James Rennie avait fait circuler auprès des autres membres de son réseau, une vidéo où on le voyait violer le petit garçon en plusieurs occasions, pendant plusieurs années, le premier viol s’étant produit alors que le garçon n’était encore qu’un bébé de 3 mois…

    L’enquête de la police a été lancée sur dénonciation d’un réparateur informatique à qui un des membres du réseau d’homosexuels pédophiles avait confié son ordinateur sur lequel se trouvaient des photos compromettantes.

    Au moment de son arrestation, James Rennie avait un partenaire fixe mais se servait d’Internet pour d’autres rencontres entre gays. Il se servait aussi d’Internet pour des rencontres entre pédophiles, y compris celle de Neil Strachan, un autre homosexuel pédophile de 41 ans qui avait été condamné à 3 ans de prison en 1997 pour des actes sexuels sur un garçon entre 5 et 7 ans.

    Neil Strachan avait eu des séances de sexe avec le petit garçon confié à la garde de James Rennie alors que ce garçon avait entre 1 et 3 ans. Neil Strachan a aussi été accusé d’avoir essayé de sodomiser un enfant de 18 mois en 2005 dans son appartement d’Édimbourg.

    La liste des crimes de James Rennie et des dizaines d’autres membres du réseau, et notamment de ses sept complices condamnés en même temps que lui en octobre 2009, dépasse de loin, par leur caractère, tout ce qui a pu être révélé jusqu’ici sur les prêtes catholiques pédophiles (qui sont le plus souvent, vous l’aurez sans doute remarqué même si ce n’est jamais dit, à la fois prêtres et homosexuels puisque dans la majorité des cas les victimes des prêtres pédophiles sont des enfants ou des adolescents de sexe masculin).

    C’était il y a trois ans, mais contrairement aux affaires concernant des membres du clergé catholique, les médias français n’ont pas jugé bon d’en parler alors que l’affaire a fait la une de journaux britanniques connus, comme le Daily Mail qui a le premier révélé l’affaire (voir l’article en anglais ici: plusieurs photos de pédocriminels). Était-ce de l’autocensure ?

    Olivier Bault

    E&R

  • Un nouveau bobard du Figaro : pas de plan russo-américain sur la Syrie

     

    . « Il n’y a pas eu et il n’y a pas de tel plan, et il ne fait pas l’objet de discussions » a déclaréLa Russie a donc démenti tout accord secret avec les États-Unis sur un plan de transition politique en Syrie, prévoyant le départ de Bachar al-Assad en 2014 jeudi 27 décembre le porte parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch.

    S’il le dit, c’est sans doute vrai, le « plan » en question représentant plutôt un rapprochement des Américains de la position russe sur la Syrie. Et d’ailleurs l’émissaire de l’ONU Lakhdar Brahimi, censé avoir présenté le dit plan à Bachar al-Assad, a à son tour nié son existence. Alors, le Figaro, et singulièrement son « expert » Georges Malbrunot, nous aurait menti ? Il est vrai que ce ne serait pas la première fois, M. Malbrunot étant autant un relai du Quai d’Orsay qu’un reporter et un journaliste.

    Le Figaro jappe, la caravane russe avance à son rythme

    Mais pourquoi alors ce – gros – mensonge ? On ne peut l’expliquer que par le souci – toujours vif en milieu atlantiste – de faire accroire que la position de l’administration Poutine vis-à-vis de la Syrie et de son gouvernement peut toujours « évoluer », trouver un accord « raisonnable » avec le camp américain, avec toujours le même but ultime, le départ de Bachar al-Assad.

    Car ce départ, on va se répéter mais tant pis, serait évidemment la fin de la Syrie souveraine, et l’effondrement de son État. Et pour atteindre cet objectif fondamental, et faire « évoluer » Moscou, le camp atlantiste aurait mis un peu d’eau dans son vin, consentant donc à laisser le président – sans pouvoir – à la direction symbolique du pays jusqu’en 2014.

    Mais le Figaro et d’autres croyaient-ils infléchir ou amadouer Poutine avec cet effet d’annonce ? Évidemment, Russes et Américains restent en contact sur la Syrie, et ce sont ces discussion discrètes qui permettent à tous les Malbrunot toutes les extrapolations, diversions, manipulations. Mais pour quel résultat final ? Peut-être juste entretenir quelques jours de plus le doute, la « rumeur » de l’isolement syrien et de l’incertitude russe : ces messieurs de l’Occident atlantiste en sont là…

    Certes Moscou continue de faire pression sur Damas pour que la situation politique se débloque. Sergueï Lavrov a, ce vendredi, incité le gouvernement syrien à faire son « maximum » pour « concrétiser ses intentions de dialoguer avec l’opposition ». Et un peu avant, Lavrov avait exprimé ses doutes quant aux chances de l’ouverture d’un pareil dialogue, et sa crainte d’une spirale chaotique en Syrie.

    Mais dialoguer avec quelle opposition ? Des possibilités réelles existent avec le CCCND de Haytham Manaa, en contact permanent avec les Russes. Mais quid de l’opposition radicale à sponsor qatari, la « Coalition nationale » ? Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, vient de lancer une invitation à son président, le cheikh islamiste Moaz al-Khatib, à participer enfin à des négociations visant à « faire cesser le bain de sang« , précisant que ces négociations pourraient se tenir soit à Moscou, soit à Genève, soit au Caire.

    Et il a aussi indiqué qu’une réunion entre Russes et Américains, avec la participation de Lakhdar Brahimi, se tiendrait le mois prochain. Jeudi, Lavrov recevait le n°2 de la diplomatie syrien Fayçal Moqdad. Aujourd’hui il rencontre son homologue égyptien Mohammed Amr. Et samedi Lavrov accueillera Lakhdar Brahimi, de retour d’une nouvelle mission infructueuse en Syrie, et qui ne peut qu’appeler, une nouvelle fois, à un règlement politique urgent.

    Brahimi admet la légitimité de Bachar et de la ligne diplomatique russe

    Que retenir ou comprendre de cet intense ballet diplomatique russo-centré ? D’abord que décidément, le centre de gravité diplomatique s’est déplacé de Washington à Moscou. Ce qui veut dire qu’après 22 mois de conflit, ce sont les thèses russes sur la Syrie qui s’imposent, et non celles du Golfe et d’Hillary Clinton, et que donc la pression diplomatique ne doit pas s’exercer que sur le seul gouvernement syrien, mais aussi sur son opposition politique et militaire.

    En témoigne encore la déclaration de Brahimi niant l’existence de tout plan américain : « Placer le départ d’un président élu en pierre angulaire de tout dialogue est une violation de tous les accords obtenus à Genève » a bien pris soin de dire l’émissaire international. Brahimi donc s’aligne totalement sur la position de Moscou, qui a obtenu à Genève, le 30 juin dernier, que le départ de Bachar ne soit plus la condition sine qua non à l’ouverture d’un dialogue politique en Syrie. « Accessoirement », l’envoyé des Nations-Unies en Syie reconnait la légitimité politique de Bachar al-Assad, On peut dire qu’à travers lui, l’ONU a fait du chemin !

    Il est non moins évident que l’administration russe aimerait arriver à un apaisement aussi rapide et significatif que possible en Syrie. S’il y a malgré tout rapprochement entre Moscou et Washington – où John Kerry a remplacé la détestable Hillary C. – c’est sur la nécessité de marginaliser au maximum les bandes djihadistes. Et sur ce point, la pression diplomatique doit, à l’évidence d’abord, s’exercer sur Cheikh al-Khatib et sa coalition d’exilés Frères musulmans et pro-occidentaux, qui jusqu’à présent refusent de désavouer le Front al-Nosra et autres héritiers de Ben Laden en Syrie.

    La contradiction – majeure – est donc dans le camp d’en face, et l’on peut penser que Moscou cherche à obtenir des Américains un geste fort anti-terroriste, ou au moins une déclaration ferme. Nous ne sommes pas dans le secret des demi-dieux diplomatiques, mais si jamais une solution politique, un dialogue ont la moindre chance de voir le jour en Syrie, cela passe par la mise au ban, en attendant leur destruction, des factions combattantes salafistes. Et on a de bonnes raisons de penser que tout le monde, « de l’Atlantique à l’Oural », est d’accord sur ce point là.

    Pour le reste, les Russes peuvent bien faire pression médiatiquement sur le gouvernement syrien pour qu’il lâche on ne sait quel lest, ils ne peuvent obtenir de lui qu’il baisse la garde face à ceux qui répètent tous les jours qu’ils veulent le détruire. Et les Russes ne peuvent se permettre que ce gouvernement soit renversé. Alors beaucoup de bruits et de mouvements pour rien à Moscou ? Pas tout à fait, dans la mesure où les Russes veulent conserver la direction des opérations diplomatiques sur ce dossier – c’est déjà une victoire pour Poutine/Lavrov d’en avoir dépossédé les Occidentaux – et où leur but est certainement la marginalisation des opposants extrémistes, militaires ou politiques.

    Moscou joue serré, mais joue plutôt bien depuis des mois. Pendant ce temps, la Syrie combat, et réduit chaque jour les capacités de nuisance des anarcho-islamistes. Sa résistance a décrédibilisé dans une large mesure l’opposition radicale, dans le même temps où elle démontrait que l’insurrection était incapable de gagner sur le terrain. Et nous pensons que Poutine et Lavrov ont bien intégré ces données fondamentales.

    E&R

  • Le silence sur la Syrie

     

    Par Jean Salvan, général de corps d’armée (2S)

    Depuis quelques jours, notre gouvernement n’ose plus pérorer au sujet de la Syrie. Peut-être a-t-il enfin compris ce qui se tramait là-bas. Car l’activisme des Etats-Unis et du Qatar au Proche-Orient finissent par ouvrir les yeux. Oui, il y a bien un complot, comme il y a en a eu en Irak pour contrôler un pays riche en pétrole, et simultanément faire plaisir à l’Arabie Saoudite et aux Sunnites, en cassant deux Etats relativement laïques et où les Chiites étaient nombreux ou majoritaires.

    La Russie détient en Europe des positions majoritaires dans le marché du gaz. On va donc s’attaquer aux exportations russes en ouvrant un gazoduc entre le Qatar, pays producteur, et des terminaux à Adana (Turquie), Tripoli (Liban), Haïfa (Israël), Lattaquié (Syrie). Ce gazoduc éviterait donc des pays « mal sentant de la foi », comme l’Iran et l’Irak. Mais surtout, son centre de répartition se trouverait à Homs en Syrie, d’où partiraient les embranchements vers les ports où chargeraient les méthaniers. Bien entendu, Bachar el-Assad n’était pas d’accord et il fallait l’éliminer. Le bloc sunnite a donc fourni aux opposants instructeurs, conseillers, armes et argent, via la Turquie.

    Les dictatures théocratiques qatari et saoudienne ont trouvé sur place et en Europe les idiots utiles pour laisser croire qu’en Syrie on se battait pour la démocratie et non pour le gaz.

    Comme je le répète depuis plus de vingt ans, il y a de nombreuses ressemblances entre les Soviétiques et les islamistes. En particulier, les Occidentaux et surtout les Européens sont toujours prêts à leur vendre la corde pour être pendu…

    Source

  • Florian Philippot sur I>TELE - 28.12.12

  • Vidéo de Noël de l’Aube dorée censurée par Youtube

     

     

    Grèce. Athènes. Le parti ultranationaliste l’Aube dorée a mis en ligne une vidéo nostalgique qui montre la ville d’Athènes autrefois et a souhaité un Joyeux Noël à tous les Grecs. La vidéo a été ensuite censurée par Youtube.

    Le parti a distribué en vue de la Noël de la nourriture et des habits aux Grecs dans le besoin. Cette distribution a été perturbée par des gauchistes. Des députés de l’Aube dorée utilisent une partie de l’argent de leur salaire afin de venir en aide à leurs compatriotes.

    source: Lionel Baland

    Lien vidéo: http://www.greektube.org/content/view/193958/2/

     

     
  • Afrique du Sud: pour Jacob Zuma, posséder un chien n'est pas dans la culture africaine

    sans-titre.png  Zuma.png

    Acheter un chien, lui faire faire sa promenade et payer des soins vétérinaires, tout cela appartient à la culture blanche. C'est ce qu'a assuré Jacob Zuma lors d'un discours tenu dans sa province d'origine, le Kwazulu Natal. Selon la presse sud-africaine, il a aussi ajouté que la possession d'un animal de compagnie faisait partie d'une tendance inquiétante des noirs à vouloir imiter les blancs. Des remarques qui ont suscité une vague de protestation, notamment sur les réseaux sociaux.

    Pour désamorcer la polémique, la présidence a très vite envoyé un communiqué, affirmant que Jacob Zuma avait tenté de décoloniser la mentalité africaine. Pour le porte-parole du gouvernement, Mac Maharaj, il s'agissait de rappeler qu'il ne faut pas mettre l'amour pour les animaux au dessus de celui porté aux autres êtres humains. Selon lui, certains Sud-Africains n'hésitent pas à laisser leur chien s'asseoir à l'avant de leur véhicule et à demander à leurs employés de voyager à l'arrière de leur pick-up, sans être protégés même quand il pleut ou qu'il fait froid.

    Source : Rfi.fr

    Pressafrik - 28/12/12

  • Rama Yade parle de son bébé comme d'un mini-Obama

    sans-titre.png Rama yade.png

    Par Ivan Valerio

    | 27/12/12 - 13:20

    D'un côté, le magazine Gala daté du 26 décembre. De l'autre, Paris-Match de la même semaine. Rama Yade bénéficie d'une double page dans chacune des deux publications.

     

    Mais le ton est différent d'un magazine à l'autre. Dans les deux cas, les journalistes lui parlent de son "nouveau bonheur à venir", à savoir sa grossesse.

     

    Dans Gala, elle souhaite qu'on "la laisse tranquille" :

    - Je ne ferai pas d'annonce !

    - Mais cela va finir par se voir !

    - On en reparlera à ce moment-là … On vit dans une période de dictature de la transparence, une période impudique.

    Mais dans Paris-Match, elle en dit beaucoup plus sur sa vie privée. Jusqu'à comparer son futur enfant avec le président des Etats-Unis :

    Quand elle réfléchit au couple qu’elle forme avec Joseph – elle, de droite, noire, musulmane, fille d’une professeure de lettres et de l’ancien secrétaire particulier de Léopold Sédar Senghor ; lui, de gauche, blanc, de confession juive, fils du chanteur et conteur yiddish Ben Zimet –, elle est fière et... impressionnée.'Ce bébé, il porte le monde en lui. Un mini-Obama.'

    L'ex-étoile montante du sarkozysme évoque sa première échographie, l'accouchement à venir, son désir de grossesse, sa relation avec son compagnon. Rama Yade se livre.

     

    Mais elle ne se voit pas abandonner la politique pour autant. Elle s'imagine déjà jouer un rôle central en 2017, pour la prochaine élection présidentielle :

    Je n'aurai alors que 41 ans.

    Sur l'état de la droite actuellement, elle déplore le succès de la ligne Buisson. "La génération Sarkozy avait commencé avec moi, elle a fini avec Patrick Buisson, quelle dégringolade !", lâche-t-elle. Attaquant directement le meneur de la Droite forte, Guillaume Peltier :

     "Mais comment lui (Nicolas Sarkozy, ndlr), l'enfant de sang-mêlé, a-t-il pu terminer son mandat avec, à son bras gauche, Patrick Buisson, et à son bras droit, Guillaume Peltier ? Ces gens-là ne pensent rien sur rien. Ce sont des marchands de tapis. Il vaut tellement mieux qu'eux ! "

    Le Lab

  • La réquisition, remède limité au mal-logement

    Par Marie Bartnik Mis à jour le 28/12/2012 à 15:57 | publié le 28/12/2012 à 15:13


    Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro
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    FOCUS - Selon la ministre du Logement, Cécile Duflot, les réquisitions prévues n'aboutiront finalement pas avant la fin de l'hiver. Le nombre d'hébergements potentiellement créés est faible.

    Pour lutter contre le fléau du mal-logement, le gouvernement est prêt à sortir l'artillerie lourde. La ministre du Logement, Cécile Duflot, avait annoncé début décembre qu'elle procèderait à des réquisitions «dans les jours qui viennent». A Paris, 44 bâtiments vacants ont été identifiés, et des lettres recommandées envoyées le 5 décembre aux propriétaires visés. Mais jeudi, au micro d'Europe 1, la ministre concèdait que la procédure, «longue et complexe», n'aboutirait finalement pas avant la fin de l'hiver. «Aucun responsable politique n'ouvre un bâtiment au pied-de-biche. Cela s'appelle un Etat de droit», a expliqué Cécile Duflot, en réponse aux revendications de l'association Droit au Logement (DAL). Lefigaro.fr fait le point sur cette procédure lourde, à ce jour peu utilisée.

    En vertu de quoi l'État peut-il réquisitionner un logement?

    L'arsenal juridique français prévoit deux procédures de réquisition. La première, issue d'une ordonnance de 1945, a été utilisée à de multiples reprises au lendemain de la guerre pour faire face à la pénurie de logements, puis pour loger des rapatriés d'Algérie. Elle a été utilisée pour la dernière fois en 1995, à l'initiative du gouvernement Juppé. Elle permet de loger des personnes identifiées par le maire. Les logements réquisitionnés peuvent aussi bien appartenir à une personne morale (une banque par exemple) qu'à un particulier, et doivent être vacants depuis au moins six mois.

    Mais «le gouvernement Jospin a voulu accroître l'efficacité des réquisitions, et fait voter une nouvelle loi sur le sujet en 1998», explique Gilles le Chatelier, avocat associé du cabinet Adamas. Principales modifications: les propriétaires particuliers ne sont plus concernés, et les logements ne sont plus attribués à un individu identifié mais à un gestionnaire - collectivité locale, organisme HLM... -. «L'ordonnance de 1945 était faite pour remédier à une situation d'urgence. La loi de 1998 rend la procédure plus pérenne et plus efficace», estime l'avocat.

    C'est à cette dernière loi que Cécile Duflot se réfère. Au grand dam de l'association Droit au Logement (DAL) qui juge la procédure issue de l'ordonnance de 1945 plus rapide et moins contraignante.

    Quelles sont les conditions requises?

    Le bâtiment visé doit avoir été inoccupé depuis 18 mois, et même 12 mois quand la loi Duflot aura été promulguée. Avant de procéder à la réquisition, le préfet - décisionnaire - doit s'assurer par un inventaire que l'appartement est bel est bien inoccupé. «Les agents chargés de l'inventaire ont accès à la consommation d'eau, de gaz, d'électricité du bâtiment, et peuvent exiger des renseignements auprès des services fiscaux», explique Yves Claisse, avocat en droit public chez Claisse & associés. C'est à ce type d'inventaire qu'ont procédé récemment les préfectures de Paris, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côtes d'Azur. La décision de réquisition doit ensuite être notifiée au propriétaire, qui a deux mois pour y répondre. «S‘il est malin, il peut allonger ce délai en faisant valoir son intention de mettre fin à la vacance, ou en présentant un devis de travaux», précise l'avocat. Avec la loi Duflot, les travaux annoncés par le propriétaire peuvent être réalisés dans un délai de deux ans.

    • Un loyer fixé par décret

    Un décret paru ce vendredi au Journal officiel fixe le montant des loyers des logements réquisitionnés. Leur niveau est bien en-dessous des prix du marché: à Paris et dans ses communes limitrophes, le loyer est fixé à 5,96 euros le m2, soit 298 euros pour un appartement de 50 m2. Le loyer est fixé à 5,10 euros le m2 dans le reste de l'agglomération parisienne, et 4,25 euros ailleurs. Le propriétaire a droit à une indemnisation: mais au montant du loyer perçu, peuvent être déduits les sommes déboursées pour remettre le logement en l'état, ou encore des frais de gestion.

    La réquisition est-elle une procédure d'urgence?

    Cécile Duflot l'a reconnu au micro d'Europe 1: la réquisition est «une procédure longue». Outre le délai incompressible de deux mois après la notification au propriétaire, le gestionnaire doit souvent, une fois les bâtiments réquisitionnés, réaliser des travaux pour les rendre propres à l'habitation. S'il s'agit de créer des hébergements collectifs, il faudra par exemple installer des équipements sanitaires en conséquence, s'il s'agit de bureaux, les transformer... Puis sélectionner les futurs habitants. Autant d'étapes qui prennent du temps. «Les bâtiments réquisitionnés actuellement ne seront pas habitables cet hiver», estime Yves Claisse.

    Cette mesure est-elle efficace contre le mal-logement?

    Les associations qui luttent contre le mal-logement réclament pour la plupart une réquisition des logements vacants. C'est le cas des collectifs Droit au Logement (DAL) et Jeudi Noir, ou encore de la fondation Abbé Pierre. Ces associations mettent en évidence que des logements manquent alors que d'autres sont inoccupés. «Il faut faire feu de tout bois», justifie Patrick Doutreligne, directeur général de la Fondation Abbé Pierre. Pour l'association, qui prône avant tout des mesures plus structurelles, il s'agit d'un «outil qui peut contribuer, dans un temps limité, à lutter contre le mal-logement en offrant un nombre de logements limité. Quelques dizaines ou quelques centaines tout au plus. Mais ce n'est pas une politique du logement». Un avis partagé par Julien Damon, professeur à Sciences Po et auteur de «La Question SDF» aux Presses Universitaires de France. «C'est une mesure essentiellement symbolique», estime-t-il. De surcroît «rarement efficace», car les logements vacants ne sont pas forcément situés dans les zones où le logement manque, et la procédure coûte cher. «L'Etat doit avant tout mettre à disposition son patrimoine», juge Julien Damon.

    Le Figaro

  • Mariage gay: l'enseignement catholique s'empare du débat

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    INTERVIEW - Éric Delabarre, secrétaire général de l'enseignement catholique, a adressé une lettre à ses 8500 chefs d'établissements privés, expliquant son opposition au projet de loi sur le mariage gay.

    Éric Delabarre, le secrétaire général de l'Enseignement catholique invite les chefs d'établissement à s'emparer du débat «en conscience et avec clairvoyance» à travers «les initiatives» leur paraissant «localement les plus adaptés pour permettre à chacun l'exercice d'une liberté éclairée à l'égard des choix aujourd'hui envisagés par les pouvoirs publics.»

    Certains y voient un appel déguisé à participer à la manifestation contre le mariage gay, programmée le 13 janvier prochain à l'initiative de Frigide Barjot. Voire une prise en otage des 2 millions d'élèves de l'enseignement catholique et de leurs familles, ainsi que de quelque 210.000 personnels, enseignants et autres. Immanquablement, ce sujet qui touche aux établissements sous contrats, dont les rapports avec l'État sont définis dans la loi Debré de 1959, fait polémique

    LE FIGARO.- Pourquoi avoir a choisi de prendre position a sur le mariage homosexuel à travers ce courrier aux chefs d'établissements privés catholiques?

    Éric DELABARRE -Je suis étonné que cette lettre, adressée il y a 15 jours aux chefs d'établissement, et dont je n'avais reçu aucun écho, fasse autant de bruit aujourd'hui.

    Nous n'avons pas eu de demande ou de pression de qui que ce soit pour prendre position. Mais, dans la perspective de la présentation du projet de loi devant le Parlement fin janvier, il était nécessaire de dire, en tant qu'éducateur, notre point de vue, comme bien d'autres l'ont fait.

    On nous annonce quand même une «réforme de société et de civilisation», selon les mots du gouvernement. Il est donc nécessaire que l'ensemble des Français comprenne ce qui est en jeu.

    Par ailleurs, en interne, les chefs d'établissement nous ont fait part des difficultés auxquelles ils étaient confrontés face à des initiatives de parents, professeurs, associations ou élèves sur le sujet.

    Le débat doit avoir lieu. Il ne peut se réduire à des slogans et invectives telles que «le mariage pour tous est une fuite en avant» ou encore «l'opposition à ce mariage est un combat d'arrière garde».

    S'agit-il, comme certains le dénoncent, d'un appel déguisé à participer à la manifestation du 13 janvier prochain?

    Ces personnes nous prêtent des intentions qui se reflètent absolument pas les textes que nous avons diffusés.

    Je n'organise rien. Nous n'avons pas programmé de réunions d'information pour préparer telle ou telle initiative. Nous avons indiqué que les uns et les autres pouvaient prendre les initiatives appropriées, et ce, dans le respect absolu des personnes et des consciences.

    Que répondez-vous à ceux qui vous accuse de ne pas respecter de la liberté de conscience, inscrite dans la loi Debré?

    Je leur réponds qu'organiser le débat, ce n'est pas violer la liberté de conscience. Au nom de quoi pourrait-on nous interdire d'exprimer une opinion divergente ou dissidente? Le propre des écoles catholiques, c'est leur autonomie relative. C'est d'ailleurs ce qui fait leur force.

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  • Étudiante tuée : le chauffard mis en examen et incarcéré

     

    Par lefigaro.fr Mis à jour le 25/12/2012 à 11:33                    

    Le propriétaire de la voiture qui a percuté mortellement une jeune étudiante à Montpellier samedi a été mis en examen lundi. Il continue toutefois d'affirmer qu'il n'était pas au volant de son véhicule.

    L'homme soupçonné d'être le chauffard qui a percuté mortellement une jeune fille de 18 ans, samedi à Montpellier, a été mis en examen lundi. Une information judiciaire a été ouverte pour «homicide involontaire avec plusieurs circonstances aggravantes» (alcoolémie, vitesse excessive, délit de fuite et conduite sans permis), a précisé le procureur de la République de Montpellier, Brice Robin. L'homme, qui n'avait plus de point sur son permis depuis octobre 2010, a été écroué en fin d'après-midi, comme l'avait requis le parquet.

    Samedi matin, aux alentours de 5h45, une étudiante en pharmacie qui sortait de discothèque et qui regagnait la cité universitaire où elle logeait a été fauchée par une voiture roulant à au moins 100 km/h, en faisant du «rodéo» sur l'avenue, selon des témoins. La jeune femme a été violemment projetée à 7 mètres du lieu de l'impact. Admise dans le coma au CHU, elle est décédée une heure après son arrivée.

    Un alibi non confirmé par ses amis

    L'automobiliste avait pris la fuite, mais, grâce au système de vidéosurveillance, le véhicule avait été localisé 2 km plus loin, stationné au pied de l'immeuble où réside le suspect. Le pare-brise était «explosé» et l'avant sérieusement endommagé, selon une source policière.

    Interpellé dans la foulée, le propriétaire de la voiture, qui présentait un taux d'alcoolémie de 1 g/l, a répété qu'il n'était pas au volant de son véhicule, qu'il l'avait prêté à un tiers pour aller acheter des croissants dans une boulangerie et qu'il a refusé de dénoncer. Lors de sa garde à vue, ce chômeur de 33 ans a expliqué avoir passé la nuit à jouer au poker avec des amis et qu'ils jouaient encore à 5h45, samedi, quand l'étudiante a été fauchée. Toutefois, ses amis n'ont pas confirmé l'alibi de la partie de poker.

    Un détail laissait pourtant les policiers perplexes lundi: lors de son interpellation, neuf heures après le violent choc, le propriétaire du véhicule ne présentait aucune blessure, même minime - telle une coupure consécutive au bris du pare-brise -, et pas un morceau de verre n'a été récupéré dans ses vêtements, ni dans ses cheveux. Quant aux images des caméras de la vidéosurveillance, elles sont trop floues pour identifier formellement son conducteur.

  • Grèce: victime d'une tentative de viol et brûlée vive

    Une Grecque de 32 ans a été brûlée vive par des inconnus qui avaient tenté de la violer dans la ville de Xanthi, dans le nord-est du pays, a annoncé jeudi la police locale. La victime a été agressée en rentrant chez elle, tôt jeudi matin. Deux ou trois inconnus, selon le médecin légiste, l'ont attaquée pour la violer à l'entrée de son immeuble, dans le centre de la ville, où elle habite avec sa famille.

    Ils l'ont ensuite aspergée d'essence et l'ont brûlée avant de prendre la fuite. La police est à la recherche des criminels.

    L'affaire intervient une dizaine de jours après le viol collectif d'une étudiante à New Dehli qui a ému l'Inde tout entière. De nombreuses manifestations, parfois extrêmement violentes, ont eu lieu dans ce pays depuis les faits. La victime, abusée dans un bus avant d'être jetée du véhicule et laissée pour morte est toujours hospitalisée dans un hôpital de Singapour. Son état reste critique.

    LeParisien.fr - 27.12.12

  • EN IMAGES - Hollande à Rungis ce matin

    http://www.leparisien.fr/politique/en-images-hollande-a-rungis-tripes-fromage-et-politique-27-12-2012-2437331.php?pic=3#infoBulles1

  • Dégradations anticatholiques dans la Sarthe

     

    L’enclos du Saint-Sépulcre de la basilique Notre-Dame-du-Chêne, haut lieu de pèlerinage marial en Sarthe, a été vandalisé deux fois : la nuit du réveillon et celle de Noël.

    Le père Ghislain de Fleurieu, recteur au sanctuaire de la basilique Notre-Dame-du-Chêne à Vion, trop occupé par les célébrations de Noël n’a prévenu la gendarmerie qu’hier matin. Mais c’est mardi matin, en ouvrant les portes du sanctuaire, que Jean-Luc Favoinet, trésorier de l’association des amis de Notre-Dame-du-Chêne, a découvert les premières dégradations.

    La cible des vandales : la statue du Christ ressuscité, à l’entrée du parc Saint-Sépulcre, réalisée par une artiste en art sacré, Patrica Menouha d’Asnières-sur-Vègre. « J’ai tout de suite vu qu’il s’était passé quelque chose. Les bornes du carrefour et de l’entrée du parc étaient arrachées. Ils s’en sont probablement servis pour casser. C’est au moins la cinquième fois que nous subissons des dégradations », se désole le trésorier. « Les profanations ont été commises après la messe de minuit dans la nuit de lundi à mardi », ajoute le père Ghislain.

    Dégradations le 24... et le 25 décembre

    La basilique, elle, n’a jamais été visitée, c’est l’enclos du Saint Sépulcre qui, à chaque fois, est visé. Et pour cause, la basilique est rarement vide. Les frères Jean prient à toutes les heures. Et le 24, pour la messe de minuit, elle était bondée. « Je ne sais pas si la date choisie est un symbole mais je constate que ça se passe souvent pendant les vacances scolaires », livre le père Ghislain au gendarme venu constater les faits.

    Nouvelle dégradation, le 25 décembre. Cette fois-ci, l’objectif des auteurs, le Saint Sépulcre au fond du parc. Porte en bois défoncée, tag « Smoke weed everyday » (N.D.L.R. Fumer de la « drogue » tous les jours) et panneau incendié. « Quand les dégradations ont lieu sur une synagogue ou une mosquée, tout le monde en parle. Quand c’est une église, tout le monde s’en fout », regrette le recteur en rappelant l’exemple de la profanation de la chapelle de l’Arsenal de Toulon, le 8 décembre dernier. « Ni les autorités militaires, ni l’État, ne se sont déplacés, personne n’en a parlé. Les fonts baptismaux, l’ambon et l’autel ont été totalement détruits. Trois emblèmes forts, le jour de la nativité de Marie », narre le père Ghislain contrarié.

    Comme l’association des amis de Notre-Dame-du-Chêne, Michel Picard, maire de Vion, va lui aussi aller porter plainte à la gendarmerie de Sablé. Du mobilier urbain a été également endommagé sur la commune. « Des poteaux essentiellement. C’est de plus en plus fréquent. La dernière fois, ils ont mis le feu dans une haie dans le jardin public. Ces actes gratuits commencent à coûter cher », avoue un Michel Picard ennuyé.

    En attendant, la gendarmerie de Sablé mène l’enquête. Des empreintes ont été relevées et les tags photographiés. Le père Ghislain n’exprime pas de colère mais il est consterné. « Oui, bien sûr, je pardonne, mais c’est tellement stupide. Et les tags indiquent qu’ils investissent les lieux pour fumer de la drogue. »

    Murielle Desmoulins (Ouest-France)

    E&R

     

  • Un jeune adjoint de sécurité lynché à Nice

     

    Un adjoint de sécurité de 24 ans a été hospitalisé à la suite d’une sauvage agression survenue mardi vers 5 heures, alors qu’il venait de quitter son travail dans une station-service de Nice. Une ville dont le maire UMP a toujours montré de l’hostilité envers le Front National.

    Pour un motif encore indéterminé, ce jeune policier a été pris à partie et roué de coups par une dizaine d’individus. Il souffre de multiples contusions et d’une fracture du nez. « J’étais au mauvais endroit au mauvais moment. Ils me sont tombés dessus sans motif valable », a-t-il expliqué à Nice-Matin.

    Cinq suspects ont été interpellés. Ils étaient toujours entendus, mardi, en garde à vue. Selon les informations de Nice-Matin, il a préalablement indiqué être de la police, et son scooter a en outre été volé.

     

    Pour ce jeune policier, l’agression dont il a été victime est un acte de « violence pure et simple sur la base de l’ivresse publique ». Il a été abordé par quatre jeunes » plus ou moins gentiment au début ». Puis le ton est monté, l’un des jeunes lui a porté un coup, puis voyant qu’il se défendait avec du gaz lacrymogène (malheureusement « un homme ivre ne craint pas le gaz lacrymogène »), ils s’y sont mis à quatre, l’ont plaqué au sol, et lui ont porté de nombreux coups, avant qu’un autre groupe de cinq individus vienne prendre part au pugilat, « sans motif valable ».

    Au moment où il a déclaré être de la police, la violence des agresseurs a redoublé : « C’était pire. Ils aiment ça. Ça ne calme plus, ça les excite même ! Ça les incite à être encore plus violents ».

  • Voitures brûlées: Valls donnera le chiffre

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    Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a assuré que le nombre de voitures brûlées le 31 décembre serait rendu public, une transparence qui tranche avec ses prédécesseurs, écrit jeudi Le Parisien.

    "Outre le nombre d'interpellations, je donnerai aussi le chiffre des voitures brûlées deux ou trois jours après", a indiqué le ministre au journal.

    Les ministres de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux ou Claude Guéant, avaient décidé de ne pas donner de chiffres afin d'éviter tout effet d'émulation entre quartiers difficiles.

    Manuel Valls a indiqué hier à Strasbourg, une ville qui souffre particulièrement du vandalisme, que les forces de l'ordre feraient preuve de fermeté par rapport au phénomène des voitures brûlées.

    Malgré une régression du nombre de sinistres depuis dix ans, la dernière nuit de l'année reste agitée dans certains des quartiers périphériques de la capitale alsacienne.
    Quelque 577 voitures ont brûlé dans la Communauté urbaine de Strasbourg sur l'ensemble de l'année 2011 contre 1.389 en 2001.

    Le Figaro

    NdB: Le vrai chiffre? Chiche!

  • Augmentation du chômage : pas de trêve des confiseurs pour les Français

     

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    L’annonce en fin de journée des chiffres du chômage pour le mois de novembre (+29.300) est la confirmation du désastre social produit par la politique du gouvernement socialiste, conforme en tout point à celle de l’UMP.

    Ces chiffres sont la conséquence évidente de la politique de désindustrialisation et de délocalisation massives dont les socialistes hier complices sont à présent coupables, dans le cadre d’une Union européenne qui étouffe la croissance.

    Aucune surprise donc, à l’heure où les délocalisations sont encouragées et financées par la gouvernement lui même, signataire par exemple, il y a quelques jours, d’un prêt de 100 millions d’euros pour le développement de centres d’appels… au Maroc !

    Les Français, ce mois-ci comme ceux qui suivront, sont les martyrs de l’idéologie mondialiste, ultra-libérale et antisociale à laquelle adhère la grande majorité de la classe politique française.

    L’abandon des PME/PMI, principales créatrices d’emplois dans notre pays et pourtant accablées par une fiscalité injuste, apparaît comme une aberration économique et sociale.

    Ce chômage de masse consacre la victoire par abandon de la grande finance sur François Hollande, lequel s’est couché sans broncher devant ses maîtres.

    Marine Le Pen et le Front National continueront de soutenir le peuple dans ces heures difficiles et d’exiger l’application d’un véritable patriotisme économique et d’un protectionnisme intelligent. Il est temps que la politique économique française fasse sa révolution copernicienne : le peuple au centre et non les puissances d’argent !

  • Noël : dans l’école de mon fils, on a fait chanter l’hymne national marocain

     

    Je pensais avoir déjà tout vu, tout lu, de la faillite de notre système éducatif. C’était sans compter l’amère expérience que j’ai vécue aujourd’hui.

    En effet, nous étions conviés dans l’école primaire publique de mon fils à la traditionnelle fête de fin d’année (on ne dira pas de Noël, ce qui froisserait certains) et c’est avec une joyeuse et naïve humeur festive que je m’y suis rendue. Les enfants devaient présenter plusieurs chants de Noël. Outre les traditionnels « Vive le vent » assez neutres pour faire l’affaire, et autres chants en allemand (nous sommes en Lorraine), nous avons eu droit à 3 chants marocains dans le texte produit par un petit groupe d’élèves, dont l’hymne national marocain. Un des élèves tenait même le drapeau du Maroc dans ses mains.

    La rage au coeur, j’ai failli entonner la Marseillaise pour voir qui me suivrait. Sans doute pas grand monde, et puis n’est-ce pas un chant guerrier, une honte finalement pour notre pays. Le Grand Remplacement ? Une théorie farfelue qui n’a aucun fondement bien sûr ! La haine de soi ? Mais non, c’est de l’amour de l’Autre !

    Au moment où tous les indicateurs sont au rouge sur le sujet de l’intégration, où les Malika Sorel et autres Finkielkraut tirent la sonnette d’alarme et dénoncent les dangers du multiculturalisme, fossoyeur de notre civilisation, les enseignants osent l’impensable…

    Or j’accuse bon nombre d’enseignants de participer au Grand Remplacement, à la diffusion de la haine du pays d’accueil, lit fécond d’où surgit les Mohamed Merah au grand étonnement de ceux-là même qui ont couvé le monstre. Je les accuse de participer à la destruction de notre pays, de son passé, de son Histoire, et de ses traditions. Pas étonnant dans ce contexte qu’un enseignant ait proposé récemment une dissertation à ses élèves en imaginant leur propre suicide, sur la haine d’eux-mêmes qu’ils s’inspiraient…

    L’année prochaine, dans une atmosphère tout aussi « bon enfant », je m’attends à écouter des fillettes voilées chanter dans leur langue maternelle. Elles seraient si mignonnes ! Il faut bien être moderne.

    Françoise Mary

    RIPOSTE LAÏQUE

  • Hollande salue l’Aïd-el-Fitr et oublie… Noël !

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    Marie
    Delarue

    Ecrivain, musicienne, sculpteur.

    Dans la chaleur estivale du mois d’août, notre Président normal prit la peine d’abandonner un instant sa Valérie en bikini sur la plage de Brégançon pour aller poster sur le site de l’Élysée un message à l’attention des musulmans de France.

    Saluant la fin du mois de Ramadan, il leur disait :

    A l’occasion de l’Aïd-el-Fitr, j’adresse tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite aux musulmans de France.
    Je souhaite que cette fête du pardon, du partage et du souci de l’autre, contribue à la concorde, dont notre Nation a tant besoin.

    Je tiens à réaffirmer mon attachement à l’égalité républicaine, qui protège tous ses citoyens et résidents, sans discrimination. La laïcité, qui assure la liberté de conscience comme elle garantit la liberté religieuse, demeurera indéfectiblement la règle de notre République.

    Sans doute distrait par une nuit de réveillon laïc et républicain chez sa nouvelle belle-mère, à Angers, François Hollande n’a pas songé à adresser ses vœux de Joyeux Noël aux chrétiens de France.

    Derrière l’attitude volontairement grossière et ouvertement discriminatoire, pour le coup, on rappellera à François Hollande qu’il n’a pas seulement un physique à porter la bure pour vendre du fromage ou de la bière à la télé, mais bien des titres qui, attachés à sa fonction de président de la République, marquent les liens historiquement indéfectibles qui unissent la France et l’Église.

    En effet, et l’on ne sache pas qu’il y ait renoncé, François Hollande est aujourd’hui :

    premier et unique chanoine honoraire de l’archibasilique majeure de Saint-Jean-de-Latran, à Rome

    chanoine de l’abbaye de Beauchêne, à Cerizay (Deux-Sèvres)

    – proto-chanoine de la cathédrale d’Embrun (Hautes-Alpes)

    – proto-chanoine de la basilique Notre-Dame de Cléry (Loiret).

    – et enfin chanoine honoraire de la cathédrale de Saint-Jean-de-Maurienne, de Saint-Hilaire de Poitiers, Saint-Julien du Mans, Saint-Martin de Tours, Saint-Maurice d’Angers, Saint-Jean de Lyon, Saint-Étienne de Châlons et Saint-Germain-des-Prés, à Paris.

     

    A ce jour, il n’est ni mufti honoraire de la Grande mosquée de Paris, ni rabbin de cérémonie à la Grande synagogue. Peut-être le regrette-t-il mais c’est ainsi, même s’il se fend d’un message officiel pour saluer la fin du Ramadan ou s’il coiffe la kippa une fois par an pour se rendre avec tout son gouvernement au déjeuner du CRIF.

    La France a une histoire dont tout président de la République est l’héritier, même socialiste et bouffeur de curés.

    François Hollande s’honorerait en ne l’oubliant pas.

    Marie Delarue, le 26 décembre 2012
     
    Boulevard Voltaire