NOUVELLES DE FRANCE - 13/10/13
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NOUVELLES DE FRANCE - 13/10/13
© Photo : www.vesti.ru
Les assaillants ont enfoncé les portes du centre commercial Biriouza, dans le district de Biriouliovo (sud de la capitale russe), tabassé ses gardiens et brisé plusieurs vitres et devantures, avant de tenter d'incendier le bâtiment, selon la même source.
Selon des témoins, des nationalistes radicaux figurent parmi les émeutiers, a ajouté la radio.
Environ 200 personnes s'étaient rassemblées près du centre Biriouza pour protester contre le meurtre d'Egor Chtcherbakov, 25 ans, un habitant qui avait été poignardé jeudi sous les yeux de sa fiancée.
Le meurtrier, qui a réussi à s'enfuir, serait un homme originaire d'Asie centrale ou du Caucase, selon des images d'une caméra de vidéosurveillance.
Les habitants se disent convaincus qu'il s'agit d'un immigré illégal et appellent les autorités à renforcer la lutte contre l'immigration clandestine à Moscou, rapporte l'AFP.
http://french.ruvr.ru/news/2013_10_13/Russie-emeutes-a-Moscou-apres-un-meurtre-dun-jeune-par-un-non-slave-4647/
La compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, rencontrera lundi en Afrique du Sud un couple de lesbiennes, lors de la visite d'Etat du président français.
Après un déjeuner à Johannesburg avec des représentants d'associations de femmes et de défense des droits LGBT (Lesbiennes, gays, bi et trans), la première dame aura une rencontre privée avec un couple de lesbiennes. Elle sera accompagnée, a précisé son entourage, de la ministre de la Justice Christiane Taubira qui avait porté la loi ouvrant le droit au mariage aux homosexuels en France votée en mai dernier par le Parlement.
Auparavant, lundi matin, Mme Trierweiler aura un entretien avec une épouse du président Jacob Zuma et visitera un service hospitalier dédié à la prise en charge de difficultés psychologiques et mentales d'enfants et d'adolescents, ainsi qu'une unité d'accompagnement des victimes de violences.
Mardi, elle se rendra dans l'orphelinat Sky, à Kliptown, avant de rejoindre M. Hollande pour la visite de l'ancienne maison de Nelson Mandela à Soweto. Mme Trierweiler devrait par ailleurs rencontrer l'épouse de l'ex-président sud-africain, Graça Machel.
Les droits des homosexuels sont garantis par la loi en Afrique du Sud. Mais, dans la pratique, de nombreuses lesbiennes des townships sont victimes de graves discriminations et de viols "pour les guérir".
En Afrique, l'homosexualité est souvent réprimée.
LE FIGARO - 13/10/13
http://www.bfmtv.com/politique/fn-tente-prendre-racine-a-lecole-622406.html
12/10/13
Jean-Marc Ducos | Publié le 12 oct. 2013, 07h00
En l’espace de vingt-cinq ans, la moitié des abeilles ont disparu. Leur extinction, qui semble inéluctable, pourrait être évitée grâce à un produit “miracle” développé par l’entreprise Beeologics, filiale israélienne du groupe américain Monsanto.
Les raisons du déclin des abeilles sont nombreuses. A commencer par un modèle agricole dominant de monoculture et l’utilisation massive de pesticides.
Mais les abeilles ont un ennemi bien plus petit, mais virulent : le varroa, un acarien d’un millimètre capable de décimer des ruches entières.
Des abeilles génétiquement modifiées
Apparu en France dans les années 80, le varroa a multiplié par six la mortalité des abeilles. Avec Remembee, Monsanto entend lutter contre les virus transmis par le parasite. Une petite révolution dans le milieu apicole. Lorsque la multinationale rachète Beeologics en 2011, les écologistes jugent peu crédibles les arguments avancés par la firme. A savoir que la recherche apicole, une niche pourtant essentielle pour l’agriculture, “ne reçoit pas l’attention qu’elle mérite”. Les détracteurs du géant de la biotechnologie s’inquiètent, persuadés que le dessein secret de Monsanto est de tuer dans l’œuf les recherches de Beeologics.
Mais la filiale continue ses travaux et s’intéresse à l’ARN des abeilles, un “cousin” de l’ADN. Pour faire simple, c’est le messager du gène qui contrôle la fabrication d’une protéine. Beeologics a ainsi mis au point une solution sucrée qui contient des molécules d’ARN protégeant les abeilles contre les virus transmis par le varroa, en “empêchant” la fabrication des protéines sensibles au parasite.
Quels risques pour l’homme ?
Selon Beeologics, Remembee ne laisse aucune trace dans le miel produit par les abeilles traitées. Mais les experts sont divisés sur l’utilisation de l’ARN, car la molécule utilisée pourrait passer de l’organisme de l’insecte au produit qu’il fabrique, et que nous consommons. “Les scientifiques sont obligés d’utiliser un type d’ARN très résistant pour pouvoir le travailler : l’ARN interférent. Or, celui-ci ne se dégrade pas dans l’organisme de l’hyménoptère“, explique à francetv info Christoph Then, expert en biotechnologie et longtemps engagé auprès de Greenpeace en Allemagne.
Mais un scientifique du laboratoire Biologie et protection de l’abeille de l’Institut national de la recherche agronomique (Avignon) ne partage pas son point de vue. “Ces molécules d’ARN sont très spécifiques. Elles ciblent une partie de l’ADN seulement et n’entraînent pas de modification physiologique de l’insecte“, affirme-t-il à francetv info. Un argument que balaye Christoph Then : “L’ARN interférent est une technologie très jeune. Théoriquement, il s’agit d’une molécule aux visées spécifiques. Théoriquement. Mais nous n’avons que très peu de recul dessus.”
“Monsanto veut se refaire une image auprès des apiculteurs”
Pour Cédric Gervet, chargé de communication à Greenpeace, Remembee est “une solution réductrice pour un problème beaucoup plus complexe“. Le varroa infeste la totalité des ruches françaises “et pourtant, les abeilles de ville sont en meilleure forme que leurs sœurs de la campagne“, souligne Olivier Belval, président de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf). Les hyménoptères peuvent résister au varroa tant qu’elles ne sont pas fragilisées par les pesticides et le manque de nourriture engendré par la monoculture. Le fond du problème serait donc le modèle agricole prôné par Monsanto, Bayer et Syngeta, les trois grands groupes du secteur de l’agrotechnologie. Contacté par francetv info, Marco Contiero, directeur des politiques agricoles à Greenpeace Europe, se désole : “Débarquer avec une solution miracle sans prendre en compte les facteurs environnementaux, ça n’a absolument aucun sens. Il faut remettre en cause le système global.”
Olivier Belval est catégorique : “Monsanto essaye de se refaire une image auprès des apiculteurs“, assène-t-il. L’Unaf et les associations écologistes s’accordent à dire que le groupe, principal producteur de semences génétiquement modifiées, s’applique à redorer son image en pratiquant le “greenwashing”.
Beeologics attend l’autorisation de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux pour pouvoir commercialiser Remembee. Le produit devra ensuite être approuvé par la Commission européenne avant d’arriver dans nos ruches, ce qui devrait prendre un certain temps. Mais Olivier Belval n’en est pas si sûr. “Les abeilles voyagent. On a retrouvé des essaims sur des cargos. Donc des abeilles traitées pourraient très bien arriver en Europe avant que Remembee y soit autorisé.”
Jean Pierinot
Source : Metamag.
Crédit photo en une : Cyril Gros, via Flickr, (cc). Crédit photo dans le texte : Agricultural Research Service, domaine public.
[cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Entretien-avec-Erich-Priebke-ex-officier-nazi-20692.html
L'ex-capitaine SS Erich Priebke vient de mourir à Rome le 11 octobre 2013 à l'âge de 100 ans
12/10/13
Accueil > Eglise > dernière mise à jour: 2013-10-12 17:14:15
Un don précieux qui nous rend heureux… Le directeur de la Caritas de Rome remercie le pape. Mgr Enrico Feroci a annoncé ce samedi que François avait mis en vente une moto Harley Davidson qui lui avait été offerte en juin à l’occasion du rassemblement organisé à Rome pour les 100 ans de la marque américaine de moto.
Le pape mettra aux enchères le véhicule à deux roues afin d’aider avec l’argent récolté à la rénovation de la cantine populaire et du centre d’accueil Don Luigi Di Liegro dans le centre de Rome qui accueille quelque 1000 personnes par jour. Les travaux d’agrandissement des deux sites viennent de commencer. Réouverture prévue pour Noel 2014.
RADIO VATICAN
Par
Ce pays se déteste à ce point qu’il s’apprête à ériger en héros nationaux ceux qui ont refusé de mourir pour son drapeau.
Comme il fallait s’y attendre, c’est avec la lancinante complainte des mutins, des déserteurs et autres fusillés pour l’exemple que la France va entamer la célébration du centenaire de la Grande Guerre. Ce pays se déteste à ce point qu’il s’apprête à ériger en héros nationaux ceux-là mêmes qui ont, un jour, refusé de monter au front et de mourir pour son drapeau.
Sept cent quarante fusillés, dont il faut rappeler que près de cent cinquante étaient des condamnés de droit commun, vont occulter médiatiquement et donc historiquement, car l’école va, à n’en pas douter, emboîter le pas des médias, un million trois cent mille soldats morts pour la France et plus de quatre millions de blessés.
Pour préparer cette réhabilitation en forme de triomphe inversé, les arguments compassionnels sont agités de toute part comme autant de petits drapeaux blancs, nouvel emblème d’une société qui ne peut plus regarder ni la mort ni le sens du devoir en face. Ces hommes, nous explique-t-on, n’ont pas déserté, pas même failli, non, en réalité, ils ont simplement fléchi…
Oui, simplement fléchi quand les autres, les centaines de milliers d’autres, eux, sont tombés sous le feu de l’ennemi sans un murmure, sans une plainte, à même la terre qu’ils défendaient pied à pied.
Avons-nous le droit de condamner ces déserteurs ou ces mutins qui, depuis des années, vivaient comme des rats écrasés par un déluge de métal et de feu ? Comment pouvons-nous imaginer ce que fut leur souffrance, leur terreur, leur rage et peut-être même leur honte ? Qu’aurions-nous fait à leur place, nous qui mobilisons une cellule de soutien psychologique chaque fois qu’une tempête un peu violente vient tout simplement nous rappeler que la nature n’est pas nécessairement bienveillante ? Ces questions sont évidemment brandies comme autant d’arguments en faveur de la réhabilitation des fusillés. Ces questions, chacun de nous, installé dans un confort inimaginable il y a un siècle, se les pose en conscience, mais seuls, à mon sens, ceux qui ont fait la guerre sont légitimes pour y répondre.
Pour autant, cette souffrance, cette terreur, cette haine et parfois peut-être même cette honte de ce qu’ils étaient devenus, pouvons-nous supposer une seule seconde que ceux qui essuyèrent continuellement le feu jusqu’au bout ne les éprouvèrent pas eux aussi ? Pourtant, ils ont tenu, ils n’ont pas fléchi, ils ont fait front.
Nous n’avons pas à juger ceux qui ont déserté, un tribunal militaire s’en est autrefois chargé, nous pouvons essayer de comprendre ce qu’a pu être leur calvaire, mais considérer, même à un siècle de distance, qu’ils sont morts pour la France, plus d’un million de croix de bois nous l’interdisent, à jamais.
VALEURS ACTUELLES 10/10/13
NdB: Ce n'est pas notre pays qui se déteste... ce sont ceux qui détestent la France qui veulent faire des déserteurs et des mutins des HEROS de la Nation.
http://normanmechin.wordpress.com/2013/10/06/tag-anti-francais-vienne/
PHOTOS
Addendum 11.10.2013: Le cousin de la sénatrice PS Samia Ghali impliqué
[...] parmi les dix interpellés du jour, figurerait Afid B., le cousin germain de la sénatrice PS Samia Ghali qui avait appelée l’armée en renfort pour mettre fin au trafic dans les quartiers nord. Afid, originaire de la cité Campagne-Levesque est officiellement le président du club de foot du quartier.
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Plusieurs armes de guerre ont été retrouvées cette semaine à Plan-de-Cuques, près de Marseille. Une nouvelle saisie, donc, pour la police judiciaire dans l’enquête sur un vaste trafic d’armes et de stupéfiants avec la Corse.
Parmi l’arsenal mis au jour, un mini-Uzi israélien. Lors de ce coup de filet, un homme a été placé en garde à vue. L’étendue de son implication présumée n’est pas connue pour le moment.
Une vaste enquête
Dans ce dossier, ouvert à l’automne 2011, une dizaine de personne est mise en examen et écrouée. Notamment, des marins de la SNCM, dont un représentant syndical aujourd’hui suspendu par la CFTC. Ils sont suspectés d’être les acteurs d’un trafic d’armes et de stupéfiants, transportés à bord de bateaux de la compagnie maritime.
F.Desouche
Après plus de trois ans, Geneviève Gaillard, la maire PS de Niort (Deux-Sèvres), a craqué et décidé vendredi de porter plainte contre X auprès du procureur de la République. Une plainte peu banale puisque Geneviève Gaillard veut ainsi mettre un terme à une fausse rumeur, révèle le site de La Nouvelle République.
Selon cette rumeur tenace, «la ville de Niort aurait passé une convention avec le Conseil général de Seine-Saint-Denis pour accueillir, contre de l'argent, des populations noires en provenance du département de Seine-Saint-Denis», écrit le quotidien.
«Je considère qu'au-delà des démentis que j'ai pu publier en vain, la situation atteint désormais un seuil de gravité inacceptable», écrit Geneviève Gaillard au procureur selon «La Nouvelle République». Le maire dépose plainte contre X pour «préjudice causé à l'autorité publique par des assertions mensongères à mon sens constitutives d'injures». Par ailleurs, elle souligne «la persistance et l'ampleur du phénomène qui porte en lui la provocation à la discrimination, la haine et la violence».
Le maire affirme qu'aucune délibération n'a jamais été passée au conseil municipal de Niort pour envisager un tel déplacement de population. Des bruits qui, selon Geneviève Gaillard, suscitent un climat malsain.
La «rumeur du 9-3» s'installe dans d'autres villes de France
Le journal régional indique par ailleurs que Niort n'est pas la seule ville en France à faire face à cette «rumeur du 9-3». A Poitiers, le maire Alain Claeys, aurait lui aussi porté plainte en juillet dernier. Même scénario à Saint-Yrieix, en Haute-Vienne, en mars dernier, ou encore à Châlons-en-Champagne où Benoist Apparu, ex-secrétaire d'État au logement de Nicolas Sarkozy, a été accusé durant de longs mois de faire s'installer à Châlons des populations en provenance de Seine-Saint-Denis. L'élu a lui aussi porté plainte pour diffamation au mois de juillet.
CARTE. Niort (Deux-Sèvres)
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LeParisien.fr - 12/10/13
Vendredi 11 octobre 2013 dans « Ça vous regarde » sur LCP, Florian Philippot remet à sa place Claire Checcaglini, une journaliste qui s’était infiltrée au sein du FN en bafouant la charte de déontologie des journalistes et qui n’hésite pas à traiter les électeurs du FN de « salauds ». « Votre livre suinte le racisme social », dénonce le vice-président du Front national.
NOUVELLES DE FRANCE
À l’époque, pas si lointaine, où les Français étaient encore nombreux à parler, ou au moins à comprendre le français, il n’échappait à personne que la fameuse inscription gravée au fronton du Panthéon : « Aux grands hommes la Patrie reconnaissante », ne signifiait pas que les femmes étaient par principe exclues de la consécration suprême par laquelle la France honore en retour ceux qui l’ont honorée. « L’homme », dans l’acception commune donnée à ce mot, était simplement celui qui appartenait à l’espèce humaine, sans distinction de genre ou de couleur, et les hommes politiques ne se sentaient pas obligés dans leurs discours, comme Valéry Giscard d’Estaing en généralisa l’usage, de s’adresser de façon redondante et ridicule aux « Français, Françaises »… Passons !
Il n’en reste pas moins que la part accordée aux femmes sous les voûtes du temple laïque dédié à toutes nos gloires est pour le moins inéquitable, en dépit de la place récemment faite à Marie Curie et de celle plus anciennement concédée à Mme Marcellin Berthelot. Et ce n’est pas seulement pour qu’un certain nombre de messieurs, à commencer par Victor Hugo, qui ne cachaient pas leur attirance pour le beau sexe, se sentent moins seuls dans leurs caveaux, mais pour des raisons d’élémentaire justice que l’intention prêtée aux pouvoirs publics d’introduire un peu de parité dans une immortalité jusqu’ici bien machiste rencontre une large adhésion dans l’opinion publique et suscite ces temps derniers d’intéressantes propositions.
Parmi les noms les plus fréquemment retenus lors des pétitions, enquêtes et sondages récents, reviennent, comme on sait, ceux de personnages indiscutables par leur vertu (au sens romain du terme) et leur talent. Ainsi Germaine Tillion, qui lutta avec la même détermination tranquille et souriante contre la barbarie au camp de Ravensbrück et contre la torture pendant la guerre d’Algérie. Ainsi de Simone Weil, la philosophe engagée qui ne se payait pas de mots mais mettait sa peau au bout de ses idées, au service de la République espagnole puis de la Résistance. Pour ce qui est de Mme Simone Veil, dont beaucoup ont soutenu la candidature sans avoir pris la peine de lui demander son avis, on leur rappellera qu’il est des séjours plus confortables pour les vivants et que jusqu’ici on n’est jamais entré au Panthéon que les pieds devant. N’anticipons pas.
Chacun porte avec lui son Panthéon personnel. Pour ma part, j’inscrirais volontiers sur la liste des panthéonisables le nom de « Madame Roland », née Manon Philipon, pour avoir épousé, plus amoureusement que son mari, la cause des Girondins, pour avoir démontré que les femmes étaient aussi aptes que les hommes à concevoir et à exprimer des idées politiques, et pour l’apostrophe désespérée qu’elle lança de la charrette fatale à la statue, antiphrase de pierre, qui faisait face à la guillotine sur la place de la Concorde : « Liberté, que de crimes commis en son nom ! »
Je verrais bien aussi reconnaître enfin le courage et le civisme dont fit preuve Charlotte Corday en accomplissant le geste salutaire dont des millions d’hommes rêvaient sans l’oser. Ce n’est pas assez d’avoir jeté au ruisseau la dépouille de celui que le fanatisme avait fait entrer au Panthéon. Le peuple n’a pas besoin de tels amis. Il y a deux siècles que la place libérée par le propagandiste fou d’une solution finale à la mode de son siècle attend l’héroïne qui débarrassa la République d’un personnage physiquement, mentalement et moralement monstrueux.
Mais ma préférence, je l’avoue, va à Olympe de Gouges. Pas seulement parce qu’elle prétendit, vainement, faire reconnaître aux femmes des droits équivalents à ceux des hommes. Pas seulement parce qu’elle eut l’audace de se proposer pour être l’avocate de Louis XVI, demande qui fut repoussée parce qu’elle émanait d’une femme et parce qu’en 1793, les seuls droits que reconnaissait la justice révolutionnaire étaient ceux de l’accusation. Pas seulement parce qu’elle eut la témérité, devant le club des Jacobins, d’affronter Robespierre et de lui couper la parole, crime que l’Incorruptible lui fit payer de sa tête. Mais d’abord pour le syllogisme sublime qu’elle opposa à la Terreur : « La femme a le droit de monter à l’échafaud, elle doit bien avoir celui de monter à la tribune. »
Et donc celui d’entrer au Panthéon.
BOULEVARD VOLTAIRE - 12/10/13
Dernièrement, on a beaucoup parlé d’Hamida Djandoubi, le dernier condamné à mort de France, guillotiné à Marseille en septembre 1977. On s’est épanché de remords quant à la peine capitale, avec une description larmoyante de la longue attente du meurtrier dans sa salle d’exécution. La foule de détails avec laquelle la scène est racontée nous présente un condamné victime de la société, impuissant face à la machinerie étatique qui s’est mise en tête de broyer une vie humaine qui, après tout, valait la peine d’être vécue. L’article du Monde est à ce sujet tout à fait insistant, mettant en avant la fragilité de la vie d’un homme ordinaire face à la dureté d’une justice d’un « autre temps ». Il est évident que les deux courants qui s’opposent sur la peine de mort ont tous deux des arguments valables. La liberté est laissée à chacun de juger de la chose en son âme et conscience.
Toutefois, une chose tout à fait révoltante, que l’on soit pour ou contre la peine capitale, est le silence total concernant la victime des crimes à l’origine du destin d’Hamida Djandoubi. On n’y apprend pas même son nom, ce qui est un comble de mépris à l’égard de cette victime de la folie furieuse de cet assassin.
Cette femme, c’est Elisabeth Bousquet, une des nombreuses conquêtes du futur bourreau. Alors que ce dernier avait pour habitude de prostituer les filles qu’il contrôlait, Elisabeth refusa de céder aux menaces de son amant de l’époque. Hors de lui, il l’insulte, la bat et finit en prison.
Dès sa sortie, en juillet 1974, il l’enlève. Arrivé chez lui, il la jette à terre, la frappe, l’assomme et la viole. Comble de barbarie, il lui brûle les seins et le sexe avec le bout de sa cigarette. La femme gît au sol, et le tortionnaire l’asperge d’essence avant de tenter de l’enflammer. Voyant que cela ne prend pas, il emporte le corps de la malheureuse dans son cabanon, et l’y étrangle, sous les yeux de deux mineures qu’il prostituait.
Se focaliser sur l’assassin et son parcours, pour ensuite combattre la peine de mort, a eu pour effet un abandon mémoriel de la victime de la part de nos médias. On y défend maintenant le malfaisant, qu’on victimise au nom d’une idéologie droit de l’hommiste qui se contredit elle-même.
À quand un article du Monde en mémoire à la mort tragique d’Elisabeth Bousquet ? Où sont les revendications féministes qui habituellement fusent dans de telles situations ? Citoyens, Citoyennes, ne laissons pas la désinformation triompher au nom d’une idéologie immorale !
NOUVELLES DE FRANCE 10/10/13
Le Journal du Siècle en parlait déjà il y a un an, mais l’idée fait son retour. Dans un récent rapport, le Conseil économique et social préconise d’instaurer une taxe sur les "loyers fictifs" dont bénéficient les propriétaires qui ont terminé de payer leur résidence principale.
Mardi 10 septembre 2013 a été remis au Premier ministre un rapport du Conseil d’analyse économique (CAE) qui préconise d’augmenter la fiscalité sur l’immobilier, de taxer les propriétaires occupants, et d’actualiser les valeurs locatives pour accorder la taxe foncière à la valeur effective des propriétés.
Cette mesure se fonde sur le raisonnement suivant : le propriétaire qui occupe son logement principal est favorisé par rapport à la fiscalité qui lui serait applicable s’il donnait son logement en location. Le propriétaire de son logement n’a pas de loyer à acquitter et bénéficie de son logement. Il touche donc un loyer dit fictif qu’il faudrait inclure dans son revenu imposable afin de compenser les inégalités avec les locataires qui paient, eux, un véritable loyer.
En octobre 2012, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg avait déjà suggéré de taxer le secteur de l’immobilier.
« On doit aller chercher dans les secteurs abrités de l’économie pour relancer l’investissement productif (…) par exemple le secteur bancaire (…) je pense aussi à l’immobilier… on gagne beaucoup dans l’immobilier ! », avait-il déclaré dans le grand rendez-vous Europe 1 / iTélé / Le Parisien.
Dans son édition du 12 août 2012, le journal Libération faisait part d’une idée proposée par un groupe de sympathisants PS, Front de gauche et d’EELV, et remis au Président de la République. de soumettre à l’impôt sur le revenu des «revenus fictifs», que constitue selon eux l’absence de loyer pour les millions de propriétaires ayant remboursé leur emprunt. Voici le passage :
« Plus audacieuse, l’idée de soumettre à l’impôt sur le revenu les «revenus fictifs», que constitue l’absence de loyer pour les millions de propriétaires ayant remboursé leur emprunt, rapporterait 5,5 milliards par an. »
Par Samuel Blumenfeld
C'est une lettre de janvier 1938, sur papier à en-tête de la Fox. Un courrier stupéfiant : les responsables du studio hollywoodien demandent à Hitler s'il souhaite donner son avis sur la valeur des films américains, avant de conclure par "Heil Hitler !" Ce document est l'une des révélations d'un livre paru en septembre aux États-Unis. The Collaboration. Hollywood's Pact with Hitler ("La collaboration. Le pacte d'Hollywood avec Hitler"), de l'historien Ben Urwand, chercheur à l'université Harvard, apporte un nouvel éclairage sur l'attitude des patrons de studio face au pouvoir hitlérien entre 1933, date de l'arrivée du dictateur allemand au pouvoir, et 1941, lorsque les États-Unis entrent en guerre.
« Que les studios hollywoodiens se soient en grande partie tus devant le sort réservé aux juifs d'Europe est un fait bien établi »
Que les studios hollywoodiens se soient en grande partie tus devant le sort réservé aux juifs d'Europe est un fait bien établi. Aucun film antinazi ne fut produit par Hollywood durant cette période, à l'exception des Aveux d'un espion nazi (1939), d'Anatole Litvak, et de La tempête qui tue (The Mortal Storm, 1940), de Frank Borzage. Le Dictateur, de Chaplin, est certes sorti en 1940, mais il s'agit d'une production indépendante. Les personnages juifs, qui apparaissaient régulièrement à l'écran jusqu'au début des années 1930, en disparaissent à partir de 1933, si ce n'est dans La Maison des Rothschild (1934), d'Alfred Werker, et La Vie d'Émile Zola (1937), de William Dieterle. Une absence d'autant plus spectaculaire que, exception faite du patron de la Twentieth Century Fox, Darryl F. Zanuck, les dirigeants des grands studios - Metro Goldwyn Mayer (MGM), Universal, Paramount, Warner Bros - étaient juifs…
CRIF - 11/10/13
Un couple homosexuel franco-marocain a obtenu vendredi de la justice française le droit de se marier malgré une convention bilatérale entre les deux pays interdisant de fait de telles unions, une décision qui pourrait créer un précédent.
Les deux hommes, Dominique et Mohammed, avaient prévu de se marier le 14 septembre à Jacob-Bellecombette, près de Chambéry (est), quatre mois après la promulgation de la loi sur le mariage pour tous.
Mais le procureur de Chambéry s’était opposé à la cérémonie, en vertu d’une circulaire du ministère de la Justice précisant que les ressortissants de onze pays (dont le Maroc, la Pologne, le Laos ou la Serbie) ne peuvent se marier avec une personne de même sexe.
Ces pays, qui interdisent le mariage homosexuel, ont en effet conclu des conventions bilatérales avec la France faisant passer leur loi nationale avant la loi française en cas de mariage de l’un de leurs ressortissants en France.
Le tribunal de Chambéry a jugé que la convention franco-marocaine du 10 août 1981 peut être écartée « si elle est manifestement incompatible avec l’ordre public ».
Or, la loi sur le mariage pour tous « a implicitement mais nécessairement modifié l’ordre public international français », ont estimé les magistrats.
Un article de la loi dispose en effet que « deux personnes de même sexe peuvent » se marier lorsque « pour au moins l’une d’elles », soit la loi de son État d’origine, soit la loi de l’État dans lequel il réside le permet.
Dès lors, « une discrimination à l’accès au mariage fondée sur le sexe » justifie « l’éviction (...) de la convention franco-marocaine », estime le tribunal.
« Mes clients sont ravis », s’est réjoui Me Didier Besson, l’avocat du couple, estimant que « ce jugement fait jurisprudence ».
Interrogé par l’AFP, le parquet de Chambéry a indiqué qu’il déciderait lundi s’il fait appel ou non de ce jugement.
Selon Charlotte Rosamond, coordinatrice du mouvement « Les amoureux au ban public », les situations des couples binationaux voulant se marier sont « très disparates ».
« On a eu des couples qui n’ont pas pu déposer leur dossier de mariage en mairie. Pour d’autres couples, le procureur est saisi et ne s’oppose pas au mariage », a-t-elle indiqué.
Selon elle, Dominique et Mohammed étaient le seul couple en France à avoir fait l’objet d’une opposition formelle du parquet.
Début septembre, plusieurs associations françaises avaient demandé au ministère de la Justice une « réponse politique et rapide » à ce problème des couples binationaux de même sexe.
E&R