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  • Encore un effort, Eric !


    Après Brignoles, le bal des faux culs par rtl-fr

     

    Énumérant les diverses analyses fantasques du phénomène et les causes surréalistes invoquées par certains, le talentueux journaliste pointait alors ce qui, pour lui, explique cette ascension : les Français en ont simplement ras-le-bol de l’immigration de masse, responsable d’un « changement radical de population », voire même « de civilisation ». Clairvoyant Zemmour, qui, contrairement à la majorité de ses collègues, sait observer la France et pointe là un sentiment populaire bien réel...

    Mais que vaut cette observation en politique, si elle ne s’accompagne pas en même temps – et surtout – d’une petite analyse des causes de l’immigration ? On aimerait qu’Éric nous rappelle notamment quels en furent les principaux défenseurs dans l’histoire, ainsi que leurs motivations.

    Qui donc a organisé et promu l’immigration en France, et pourquoi ?

    E&R

     

  • Européennes: le FN en tête des intentions de vote selon un sondage IFOP

    C'est une première. Le arrive en des intentions de vote pour les européennes de 2014, selon un sondage Ifop* pour le «Nouvel Observateur» publié mercredi. 24 % des personnes interrogées indiquent avoir l'intention de voter lors du scrutin de mai 2014 pour une liste du parti d'extrême droite.



    L'UMP recueille 22 % d'intentions de vote, le PS 19%, une liste d'union UDI-MoDem 11%, le Front de Gauche 10%, EELV 6%, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) 2%, le NPA d'Olivier Besancenot 2% et «une autre liste» 4%.

    «Pour la première fois dans un sondage d'intentions de vote portant sur une élection à caractère national, le FN devance nettement à la fois le PS et l'UMP», fait remarquer l'institut de sondage. Le FN progresse de 3% par rapport à une enquête du même type effectuée en mai dernier par l'Ifop, l'UMP gagne un point ainsi que le Front de gauche tandis que le PS perd deux points et les écologistes 1,5%.

    Tous partis confondus, la gauche reste en tête

    Il ne s'agit que d'un sondage, mais la progression du FN semble fulgurante. Lors des dernières élections européennes, en 2009, le Front national n'avait obtenu «que» 6,34% des voix.

    Le bloc des gauches (PS, Verts, Front de gauche, NPA) rassemblerait donc 37% des électeurs contre 33% pour le bloc des droites (UMP, Modem-UDI, Dupont-Aignan). Le parti de Marine le Pen, troisième, obtiendrait à lui seul 24% des suffrages. Suffisant pour bouleverser profondément l'échiquier politique français.

    Hollande explique la montée du populisme
    Pourquoi une telle montée du nationalisme et du populisme en Europe ? Selon le président de la République, le phénomène ne résulte pas de la seule crise économique. Dans une interview accordé au «Nouvel observateur» ainsi qu'à deux quotidiens belges, «Le Soir» et «De Standaard», à paraître jeudi, François Hollande évoque d'autres facteurs comme «la peur du déclin», «le rapport à l'islam» ou «le vieillissement de la population».

    «Né il y a déjà deux décennies», le nationalisme «tient au manque de perspective et de dynamique collective». «S'ajoute, selon le chef de l'Etat, la peur du déclin, alors que certains pays vivent avec douleur la confrontation à la mondialisation.» «Et puis parlons franchement, ajoute-t-il, l'Europe est associée, bien à tort, à l'ouverture des frontières et donc à l'immigration».
    Selon François Hollande, «ce qui nourrit le populisme, c'est également le rapport à l'islam», «les craintes des travailleurs face aux restructurations industrielles, la peur de beaucoup face à la montée en puissance des pays émergents, le conservatisme lié en partie au vieillissement de la population». Et «la xénophobie fait le reste».

    «Alors, sortir de la crise est nécessaire, mais il faudra faire bien davantage pour diminuer les égoïsmes nationaux et les aspirations identitaires», conclut le président de la République, confronté depuis le début de son quinquennat à une importante poussée du Front national dans plusieurs scrutins locaux.



    *Sondage réalisé du 1er au 4 octobre par internet auprès d'un échantillon de 1.893 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus selon la méthode des quotas.

    LeParisien.fr

  • La colère de Lampedusa contre Bruxelles

     José Manuel Barroso a été hué mercredi par les habitants de l'île après la mort en mer de plus de 300 immigrés.

     
     

    José Manuel Barroso ne s'attendait certainement pas à un accueil aussi mouvementé à Lampedusa. La visite du président de la Commission européenne, mercredi, se voulait un témoignage de solidarité de l'Europe envers les habitants de la petite île de Méditerranée située aux avant-postes des filières d'émigration en provenance du Proche-Orient et de l'Afrique. Elle a été perçue par les insulaires comme une manière pour Bruxelles de se dédouaner à bon compte de ses responsabilités. Aux cris de «honte à vous», et même «assassins», des insulaires l'ont invectivé tout au long de la visite.

    Leur colère visait tout autant le président du Conseil italien, Enrico Letta, et le ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano, qui l'accompagnaient. Il a fallu toute l'insistance du maire de Lampedusa, Giusy Nicolini, pour les contraindre à faire une brève visite au centre d'accueil provisoire des immigrés. «Pour voir de près l'immense tragédie qui se vit sur l'île», leur a-t-elle lancé. Visiblement, ils auraient préféré échapper à cette épreuve: plus d'un millier de migrants de toutes nationalités s'entassent dans cet espace réduit ne pouvant accueillir plus de 250 personnes et qui n'a jamais été reconstruit après un incendie qui l'a largement dévasté il y a deux ans.

    Excuses du gouvernement

    Un violent orage survenu ce week-end a ajouté à la détresse. Des familles entières sont contraintes de dormir sur des chaises ou allongées sur des matelas trempés.

    Les insulaires protestent tout autant contre «l'oubli» dont ils se sentent eux-mêmes victimes. Ils n'en peuvent plus d'entendre après chaque drame de la mer les mêmes discours de compassion, les mêmes promesses solennelles d'aide, l'engagement à patrouiller au large des côtes et le fait que toute barque chargée d'immigrés soit automatiquement dirigée vers Lampedusa, même si elle a été repérée en haute mer.

    Manuel Barroso a affirmé que «l'Europe ne peut pas détourner la tête». Enrico Letta a présenté les excuses du gouvernement devant les «carences» des secours, tout en annonçant des funérailles nationales pour les victimes du naufrage. Il a annoncé l'adoption immédiate de mesures urgentes: «la première portera sur l'insertion d'une quarantaine de mineurs sans parents se trouvant au centre d'accueil», a-t-il dit. Il s'est également déclaré «indigné» que les 155 rescapés du naufrage aient été inculpés «d'entrée clandestine» en Italie par un magistrat d'Agrigente.

    Les hommes-grenouilles continuent

    Les hommes-grenouilles continuent d'explorer l'épave qui gît par 45 mètres de fond. 289 cadavres ont déjà été remontés à la surface et un grand nombre de corps gisent encore dans les soutes.

    L'Italie voudrait que l'Europe s'engage davantage dans la prévention de ces drames. Mais c'est surtout sur l'accueil des immigrés pouvant bénéficier du droit d'asile politique ou humanitaire que porte la discorde. Rome demande un aménagement de l'accord de Dublin imposant aux pays d'arrivée de prendre en charge ces demandes. Or 24 des 28  pays de l'Europe restent opposés à toute modification. Enrico Letta a annoncé mercredi que l'Italie inscrirait le problème de l'émigration en tête de l'ordre du jour du Conseil européen qui se déroulera les 24 et 25 octobre 2013, sous sa présidence de l'Europe.

    LE FIGARO - 09/10/13

  • Contre l'immigration clandestine, l'Australie lance l' "Opération frontières souveraines"

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    Depuis trois semaines, les bateaux des migrants sont interceptés et renvoyés dans un délai de 48 heures.

     
     

    C'est devenu une habitude. Chaque semaine, des navires transportant des demandeurs d'asile tentent de pénétrer dans les eaux territoriales australiennes. Plus de 15000 boat people sont arrivés depuis le début de l'année. Mais avec la mise en place de l'«Opération frontières souveraines» le 18 septembre dernier, franchir le sol australien devient périlleux, voire impossible. Depuis trois semaines, les bateaux des migrants sont interceptés et renvoyés dans un délai de 48 heures, non plus sur l'île australienne de Christmas, mais dans des centres de transit sur l'île de Nauru et à Manus (Papousie-Nouvelle-Guinée). Sous escorte militaire, 334 personnes ont été transférées dans ces centres.

    Le plan anti-immigration prévoit d'autres mesures pour le moins controversées. Tony Abbott, le nouveau premier ministre, a répété pendant sa campagne électorale qu'il souhaitait acheter les vieux bateaux des pêcheurs et payer les Indonésiens afin qu'ils espionnent les réseaux de contrebande. «Nous ne demandons pas la permission de l'Indonésie, nous demandons sa compréhension», a déclaré Julie Bishop, ministre des Affaires étrangères, en marge d'un sommet de l'ONU.

    Critiques de Jakarta

    Des propos qui ont fait bondir Jakarta. Son président, Susilo Bambang Yudhoyono, a accusé le gouvernement australien de violer son territoire.

    Les critiques affluent aussi en Australie. Plusieurs organisations humanitaires dénoncent la politique migratoire. De son côté, la Coalition d'action pour les réfugiés, principale ONG australienne qui défend les demandeurs d'asile, organise régulièrement des manifestations dans les grandes villes pour protester contre la politique du gouvernement.

    Le récent naufrage d'un bateau transportant des passagers originaires du Moyen-Orient, faisant plus d'une trentaine de victimes au large de l'Indonésie, a ravivé les tensions. Les rescapés ont accusé les autorités australiennes de ne pas les avoir secourus. Le gouvernement australien a alors tenté de calmer le jeu, mais ses opposants y voient là un échec du plan anti-immigration qui ne parvient pas à dissuader les migrants.

    Dès le lendemain, Tony Abbott a rencontré le président indonésien. Il s'est dit «respectueux de la souveraineté indonésienne» et a avoué regretter certains de ses propos. Mais rien de plus n'a filtré des échanges entre les deux hommes, qui négocient en ce moment un accord bilatéral pour lutter contre l'immigration clandestine. Malgré un semblant de compromis, le ministre de l'Immigration australien, Scott Morrison, n'a rien changé à son discours lors de son dernier point presse. «Il n'y aura pas de changement de notre politique de protection des frontières. Notre détermination, nos politiques, nos engagements restent aussi forts et sont bien plus forts que jamais», a-t-il martelé .

    LE FIGARO - 09/10/13

     

  • La Shoah, thème central des législatives en Hongrie ?

     

    Hongrie. Le président du Jobbik Gábor Vona déclare que la Shoah sera un des thèmes centraux des élections législatives en Hongrie en 2014.

    Il rappelle que le Jobbik a déclaré à plusieurs reprises qu’il condamne les meurtres quels qu’en soient les auteurs, mais ne désire pas de double standard en la matière : le Jobbik refuse que la Hongrie soit désignée en tant que nation coupable et que la Shoah serve à blanchir la politique étrangère d’Israël.

    Gábor Vona estime que la Shoah va être utilisée par des politiciens du régime afin de tenter d’accroître les scores électoraux de leur parti. Gábor Vona demande de ne pas répondre à ces provocations, ce qui fournirait des munitions aux opposants aux nationalistes.

    Le Jobbik désire rappeler les événements qui ont frappé la Hongrie : traité de Trianon, Deuxième Guerre mondiale, répression de la révolution de 1956, atrocités du communisme et le fait que 500 000 Hongrois ont quitté le pays au cours des 24 années passées. Le Jobbik désire rappeler ces faits avec dignité, sans provoquer personne ou nuire à quiconque, afin de construire un meilleur futur.

     

    E&R

  • La Russie et l’Europe face à la décadence des valeurs – par Yvan Blot

     

    La Russie et l’Europe face à la décadence des valeurs – par Yvan Blot                         

     
     

    Les Romains de la décadence”, 1847, musée d’Orsay Paris – Toile de Thomas Couture 1815-1879.

    08/10/2013 – 17h00
    PARIS (Metapo Infos via Polémia) - Il appartient donc à l’Europe et à la Russie de faire front commun pour défendre les valeurs de la nation, de la démocratie, de la culture classique avec son héritage chrétien.

    Prélevée sur le site Metapo Infos, nous publions ci-dessous pour nos lecteurs une intervention d’Yvan Blot, qu’ils connaissent bien, au colloque de l’Institut de la démocratie et de la coopération, qui s’est tenu le 10 juin 2013, à l’Assemblée nationale, sur le thème « La Grande Europe des Nations : une réalité pour demain ? ». Polémia

     

    Le problème des valeurs
    Les valeurs ne sont pas une connaissance. Le vrai, le bien et le beau sont des objectifs pour l’action. Leur origine n’est pas la création par un petit père des peuples, ou par une commission interministérielle mais elle est immémoriale. L’Europe et la Russie partagent des valeurs communes parce qu’elles sont issues de la même civilisation, issue de la Grèce et de Rome, transfigurées par le christianisme. Refuser que l’Europe soit « un club chrétien », comme l’ont dit plusieurs politiciens comme Jacques Delors ou le Premier ministre turc Erdogan, revient à nier l’identité historique de l’Europe.

    Les valeurs montrent leur importance sociale à travers leurs fruits. Le meurtre ou la malhonnêteté ne sont pas généralisables. La société s’effondrerait. L’honnêteté ou le respect de la vie sont généralisables. Le fait d’avoir des enfants aussi. C’est le signe qu’on est en présence de valeurs authentiques.

    Le problème des valeurs est qu’elles ne sont pas issues de la raison comme l’ont montré des philosophes comme Hume ou le prix Nobel Hayek. Elles se situent entre l’instinct et la raison. Le XVIIIème siècle européen avec son culte de la raison et son éloge de la libération de la nature, donc des instincts, a été une catastrophe pour les valeurs. La raison, cette « crapule » comme disait Dostoïevski, a servi à justifier les instincts. Or les hommes ont une vie instinctive chaotique à la différence des animaux. L’homme a par nature besoin des disciplines de la culture, de la civilisation, comme l’a écrit l’anthropologue Arnold Gehlen. Du XVIIIème siècle à nos jours, on a assisté en Occident à la destruction des valeurs traditionnelles issues du christianisme et du monde gréco-romain. Quatre faux prophètes ont joué un rôle majeur : Voltaire, Rousseau, Marx et Freud. Au XXème siècle, les idéologies scientistes totalitaires ont provoqué des meurtres de masse au nom de la raison.

    Plus récemment, la révolution culturelle des années soixante, partie des universités américaines, a affaibli nos valeurs de façon décisive avec des slogans tels qu’« il est interdit d’interdire » ou qu’« il n’existe pas d’hommes et de femmes mais des choix subjectifs d’orientation sexuelle ».

    Le fait est que le nombre de crimes et de délits en France resté stable autour de 1, 5 millions d’actes entre 1946 et 1968 a monté depuis lors au chiffre de 4,5 millions. Le record des prisonniers est détenu de loin par les Etats-Unis d’Amérique où le nombre de meurtre par habitant est quatre fois celui de la France. Face à cette situation, les gouvernements n’ont guère réagi sauf celui de la Russie.

    Si l’on reprend les quatre causes d’Aristote matérielle, formelle, motrice et finale, on a quatre groupes de valeurs culturelles qui sont le socle de la civilisation et de la société, on a les valeurs comme normes obligatoires incarnées par l’Etat et le droit, on a les valeurs familiales qui s’étendent aussi à l’économie et enfin les valeurs spirituelles incarnées par les religions. Dans quelle situation sommes-nous par rapport à ces quatre groupes de valeurs ? L’utilitarisme américain qui réduit l’homme à une matière première de l’économie remet en cause beaucoup de nos valeurs traditionnelles.

    Les valeurs culturelles et morales
    L’Europe et la Russie ont dans ce domaine un héritage majeur, celui de l’Empire romain et des anciens Grecs. Il s’agissait de la « paidéia » (παιδεία), l’éducation de l’homme afin qu’il devienne « beau et compétent » de corps et d’âme (καλὸς κἀγαθός). D’où la recherche de l’excellence morale par l’exemple des grands hommes de l’histoire. Cette éducation humaniste, qui était aussi bien catholique que laïque en France, a été reniée. On cherche à former des techniciens et des commerciaux sans culture générale et non des citoyens autonomes. L’homme doit devenir un simple rouage de la machine économique comme l’a montré le philosophe Heidegger. On assiste à un effondrement de la culture générale et de la lecture. En même temps, le sens moral s’affaiblit, à commencer chez les élites car « c’est toujours par la tête que commence à pourrir le poisson ».

    Au nom des droits de l’homme, on sape la morale traditionnelle car on ignore la nature véritable de l’homme. Celui-ci a trois cerveaux, reptilien pour commander les instincts, mammifères pour l’affectivité (mesocortex) et intellectuel et calculateur (neocortex). En Occident, le cerveau affectif qui commande le sens moral n’est pas favorisé : il est considéré comme réactionnaire ! La morale est réactionnaire ! Seuls sont promus le cerveau reptilien (les instincts) et le cerveau calculateur (intelligence) mis au service du reptilien. Cela donne des personnalités au comportement déréglé comme un ancien directeur du FMI. Plus gravement, cette dégénérescence a produit aussi les criminels comme Hitler ou Pol Pot ! La raison au service de l’agression reptilienne, c’est la barbarie !

    Il faut réaffirmer l’importance de la morale, notamment civique, laquelle n’est pas fondée sur la raison mais sur des traditions que l’on acquiert avec l’éducation du cœur, comme l’a toujours affirmé le christianisme. C’est essentiel pour l’Europe comme pour la Russie. Nous partageons l’idéal de la personne qui recherche l’excellence, idéal issu des anciens Grecs, de l’empire romain et du christianisme.

    L’offensive contre les valeurs familiales
    A partir de mai 1968 pour la France, les valeurs familiales se sont effondrées. Le mot d’ordre de mai 68 était « jouir sans entraves » comme disait l’actuel député européen Daniel Cohn Bendit accusé aujourd’hui de pédophilie. Depuis les années soixante dix, un courant venu des Etats-Unis, la théorie du genre, affirme que le sexe est une orientation choisie. Le but est de casser le monopole du mariage normal, hétérosexuel. Depuis les mêmes années, la natalité s’effondre dramatiquement en Europe. L’Europe ne se reproduit plus et sa démographie ne se maintient en quantité que par l’immigration du tiers monde. Le tissu social se déchire par les échecs familiaux et par l’immigration de masses déracinées. La France favorise la gay pride, autorise le mariage gay et réduit les allocations familiales. Par contre, la Russie créé pendant ce temps une prime de 7.700 euros à la naissance à partir du deuxième enfant, et crée une fête officielle de l’amour de la fidélité et du mariage avec remises de décoration.

    Une idéologie venue des Etats-Unis affirme le choix de vie « childfree » (libre d’enfants) opposé à « childless » sans enfants par fatalité. Avec une telle idéologie, l’Europe contaminée est en danger de mort démographiquement. Ce fut le cas de la Russie après la chute de l’URSS mais le redressement s’affirme depuis trois ans environ.

    Il faut aussi lier les valeurs familiales et celles de la propriété et de l’entreprise. Dans le passé, la famille était la base de l’économie. Le système fiscal français démantèle la propriété et empêche les travailleurs d’accéder à la fortune par le travail. On sait grâce aux exemples allemand et suisse que les entreprises familiales sont souvent les plus efficaces et les plus rentables. Or on est dans une économie de « managers » de gérants qui cherchent le profit à court terme pour des actionnaires dispersés. L’Etat est aussi court termiste dans sa gestion et s’endette de façon irresponsable, droite et gauche confondues. Une société sans valeurs familiales est aussi une société tournée vers le court terme, qui se moque de ce qu’elle laissera aux générations futures. Là encore, l’Europe pourrait s’inspirer de la récente politique familiale russe et la Russie avec son faible endettement est un bon contre-exemple par ailleurs.

    La crise des valeurs nationales
    Le socialiste Jaurès disait : « Les pauvres n’ont que la patrie comme richesse ». On cherche aujourd’hui à leur enlever cette valeur. La patrie repose sur un certain désintéressement des hommes : mourir pour la patrie fut un idéal de la Rome antique à nos jours. La marginalisation des vocations de sacrifice, celle du soldat et celle du prêtre n’arrange rien. La classe politique est gangrenée par l’obsession de l’enrichissement personnel. La patrie est vue comme un obstacle à la création de l’homme nouveau utilitariste et sans racines.

    En outre en France surtout, on a cherché à dissocier le patriotisme de l’héritage chrétien, ce qui est contraire à tout ce que nous apprend l’histoire. L’Eglise dans beaucoup de pays d’Europe a contribué à sauver la patrie lorsque celle-ci notamment était occupée par l’étranger.

    La patrie, du point de vue des institutions politiques, est inséparable de la démocratie. Or en Europe à la notable exception de la Suisse, on vit plus en oligarchie qu’en démocratie. Ce n’est pas nouveau. De Gaulle dénonçait déjà cette dérive. Il faut rétablir une vraie démocratie, au niveau national comme de l’Union européenne, organisation oligarchique caricaturale, et ré-enseigner le patriotisme aux jeunes pour retisser un lien social qui se défait.

    La marginalisation des valeurs spirituelles
    L’Europe comme la Russie sont issues d’une même civilisation issue de l’Empire romain et du christianisme. Le christianisme est unique en ce qu’il est une religion de l’incarnation, du Dieu fait homme pour que l’homme puisse être divinisé comme l’ont dit Saint Athanase en Orient et saint Irénée en Occident. Le christianisme met donc l’accent sur le respect de la personne humaine que l’on ne peut séparer des devoirs moraux.

    Cet équilibre est rompu avec l’idéologie des droits de l’homme où les devoirs sont absents. Dostoïevski, cité par le patriarche russe Cyrillel II a montré que la liberté sans sens des devoirs moraux peut aboutir à des catastrophes humaines. De même l’égalité sans charité débouche sur l’envie, la jalousie et le meurtre comme les révolutions l’ont montré. Quant à la fraternité, sans justice, elle débouche sur la constitution de mafias, qui sont des fraternelles mais réservées aux mafieux au détriment des autres.

    L’égalité en droit des différentes religions n’est pas en cause. Mais il n’y a rien de choquant à reconnaître le rôle du christianisme dans notre histoire commune et à en tirer des conséquences pratiques. Comme l’a dit l’ancien président Sarkozy, un prêtre peut être plus efficace pour redonner du sens moral et retisser le tissu social que la police ou l’assistance sociale. Il en appelait à une laïcité positive, non anti-religieuse.

    Là encore, la Russie tente une expérience intéressante qu’il ne faut pas ignorer de collaboration entre l’Etat et l’Eglise. La destruction du rôle public des Eglises a mené au totalitarisme, à un Etat sans contrepoids moral ; il ne faut pas l’oublier.

    Redressement culturel et démocratie authentique
    Qui pousse en Occident à l’effondrement des valeurs traditionnelles ? Ce n’est certes pas le peuple mais plutôt les élites profitant de leur pouvoir oligarchique, médiatique, financier, juridique et en définitive politique sur la société. Si on faisait un référendum sur le mariage gay, on aurait sans doute des résultats différents du vote de l’Assemblée Nationale.

    Ce qui caractérise l’Europe d’aujourd’hui est une coupure croissante entre les élites acquises à la nouvelle idéologie pseudo religieuse des droits de l’homme et le peuple attaché aux valeurs traditionnelles de la famille, de la morale classique et de la patrie.

    Ce fossé, par contre, existe moins, semble-t-il en Russie où le président et le gouvernement reflètent bien la volonté populaire, quitte à être critiqués par quelques oligarchies occidentalisées. C’est pourquoi je pense, contrairement à une idée reçue, que la Russie d’aujourd’hui est sans doute plus démocratique que la plupart des Etats européens car la démocratie, c’est d’abord le fait de gouverner selon les souhaits du peuple. En Occident, les pouvoirs sont manipulés par des groupes de pression minoritaires. Ils négligent la volonté du peuple et la preuve en est qu’ils ont peur des référendums.

    La démocratie russe est jeune mais est-ce un défaut ? Une démocratie trop vieille peut être devenue vicieuse et décadente, et perdre ses vertus démocratiques d’origine pour sombrer dans l’oligarchie. La Russie est donc peut-être plus démocratique car plus proches des valeurs du peuple que nos oligarchies occidentales dont de puissants réseaux d’influence souhaitent changer notre civilisation, la déraciner, créer de toutes pièces une morale nouvelle et un homme nouveau sans le soutien du peuple. Démocrates d’Europe et de Russie ont en tous cas un même héritage culturel à défendre et à fructifier face à ces réseaux.

    Face au déclin des valeurs, déclin surtout importé d’Amérique depuis les années soixante, il appartient donc à l’Europe et à la Russie de faire front commun pour défendre les valeurs de la nation, de la démocratie, de la culture classique avec son héritage chrétien. Comme disait De Gaulle, il faut s’appuyer sur les peuples d’Europe de ‘Atlantique à l’Oural, ou plutôt à Vladivostok. Il a écrit dans les Mémoires de guerre : « Les régimes, nous savons ce que c’est, sont des choses qui passent. Mais les peuples ne passent pas ». J’ajouterai qu’il en est de même de leurs valeurs éternelles car elles sont inscrites dans la nature humaine et dans la transcendance .

    Yvan Blot

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Valls "en tournée" à Forbach: les réactions !


    Philippot accuse Valls de mener "une campagne... par francetvinfo

     


    Valls "en tournée" à Forbach: les réactions du... par BFMTV

  • C’était un 9 octobre…

     9 octobre 2013

    1793 : Lyon, après un siège de près de cinquante jours, capitule devant les armées de la République.
    Les Lyonnais, révoltés par la « tyrannie jacobine » et dressés contre la Convention, affamés, bombardés sans relâche par les soldats de Kellermann, se rendent à 6 heures du matin.
    La répression sera terrible ; des milliers de personnes seront massacrées par les Républicains dans les semaines qui suivent.

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  • Delon "approuve" le fait que le FN prenne "une place très importante"

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             Par Francetv info

    Mis à jour le 09/10/2013 | 14:57 , publié le 09/10/2013 | 14:39

    Après s'être exprimé sur l'homosexualité et le mariage gay, Alain Delon prend position sur le Front national. Interrogé par le quotidien suisse Le Matin sur "la percée" du parti de Marine Le Pen en France, ainsi que sur celle du MCG, le parti antifrontaliers, à Genève, l'acteur français répond, mercredi 9 octobre : "La poussée du MCG comme celle du Front national, c’est tout à fait édifiant. Edifiant parce que les gens en ont marre qu’on leur parle comme on le fait. Ils veulent de l’action, ils veulent autre chose. (...) Voilà pourquoi le FN, comme le MCG à Genève, prend une place très importante et ça, je l’approuve, je le pousse et le comprends parfaitement bien."

    "Ces partis seront-ils capables de passer des paroles aux actes ?", lui demande alors le journal. "Ils en seront capables s'ils arrivent à avoir derrière eux un électorat solide, poursuit le comédien. On ne peut pas le faire sans l'appui du peuple et sans l'appui de ceux qui sont leur soutien."

    Alain Delon évoque alors le parcours de Jean-Marie et Marine Le Pen : "Depuis des années, Le Pen père et fille se battent, mais ils se battent un peu seuls. Là, pour la première fois, ils ne sont plus seuls. Ils ont les Français avec eux. C'est important."

  • La lanceuse de javelot

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    LENI  RIEFENSTAHL - Photographies - 1935

    Leni Riefenstahl  1902-2003

     

  • Brignoles: "On exprime un ras-le-bol généralisé"

                                           

    Un commerçant de Brignoles (Var)

    Diane Andrésy | Publié le 8 oct. 2013, 07h00

              

    « Brignoles devient l’épicentre de la vie politique. Pourtant, le vote , ici, c’est pas franchement nouveau ! Regardez les problèmes d’insécurité, d’incivisme dans les rues, et vous comprendrez », assure Pierre. Commerçant à Brignoles, où le candidat du , Laurent Lopez, a recueilli 40,4 % des voix dimanche au premier tour de l’élection cantonale partielle, il assume son vote de dimanche soir… Et il « recommencera au second tour ! ».

    Dans cette commune jadis rurale de 17 000 habitants, située dans l’arrière-pays varois, près d’Aix-en-Provence, l’activité économique s’est longtemps polarisée sur les mines de bauxite qui ont fermé dans les années 1990. Aujourd’hui, Brignoles vit beaucoup du tourisme dans sa « Provence verte », mais les industries manquent. « C’est la pénurie d’activité qui provoque ce vote protestataire », commente Gérard Desprez, libraire. « Mais il faut le relativiser, car on a voté trois fois en trois ans aux cantonales à cause des recours juridiques. Les gens en ont assez. » Pour cet homme au « cœur ancré à gauche », la percée du FN est réelle, mais ne représente finalement que 17 % des inscrits. Je n’espère pas que ces 17 %-là vont décider du sort de la ville, même si le rassemblement républicain (NDLR : , PS et les Verts ont appelé hier à faire barrage au FN en votant pour le candidat UMP) va être compliqué à réaliser. »

    Sur la place centrale du Caramy, les commentaires vont bon train sous le soleil et tournent très vite autour de l’insécurité. « Notre voiture a été forcée trois fois cette année pendant la nuit. Il y en a ras le bol à la fin ! Alors on le dit comme on peut : en votant ! » assume la femme d’un commerçant. « Brignoles est devenue la banlieue d’Aix, renchérit Solange, une infirmière. Nous avons la chance d’avoir des loyers plus bas. Mais du coup, ça attire les plus pauvres et les immigrés qui trouvent refuge ici. » Comme beaucoup à Brignoles, elle dit ressentir un très « fort sentiment d’insécurité » et une tenace « impression d’abandon par les pouvoirs publics ». « On dirait une ville meurtrie par la crise », confie cette maman de deux enfants, qui espère les voir partir « dès qu’ils le pourront, car il n’y a pas d’avenir ici ».

    De racisme en revanche, il n’en est pas vraiment question. C’est en tout cas ce qu’assure Mohamed, jeune maçon d’origine algérienne. « Je ne ressens pas d’hostilité, explique-t-il, même s’il est amer : dire que près de la moitié de la ville a voté pour le FN, ça me fait mal au cœur ! Parmi les électeurs, il doit y avoir des particuliers chez qui j’ai travaillé. Je regrette de ne pas avoir été aux urnes. Dimanche, j’irai voter UMP. »

    Un pas que d’autres ne franchiront pas. « Je suis de gauche, mais de là à voter pour le candidat de droite, non… » souffle Laurent Jessika, qui a son petit avis sur la prégnance du vote frontiste : « Il suffit de peu : les poubelles pas toujours ramassées, les impôts qui augmentent, la crise qui dure… » Comme lui, beaucoup de Brignolais pensent s’abstenir de nouveau au second tour ou voter blanc. Une façon, comme pour ceux qui ont voté FN, d’« exprimer un ras-le-bol généralisé », tonne un commerçant, triste d’avoir vu peu à peu sa ville « tomber en déliquescence ». « Avant les problèmes se concentraient dans les grandes villes. Maintenant, ils se déplacent dans les communes plus éloignées, comme la nôtre. On va où comme ça ? »

     

    Le Parisien

  • Les cafards envahissent la rue des Pervenches

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    CORINNE FOURCIN | Publié le 5 oct. 2013, 07h00

                                          
    A  Beauvais, rue des Pervenches, hier. Pièges, bombes désinsectisantes… Les habitants ne savent plus quoi faire pour se débarrasser des blattes. (LP/C.F.)
     
                                                                   
           
    « On n’en peut plus des cafards! » C’est le cri de colère et de détresse lancé par plusieurs locataires de la rue des Pervenches, dans la cité des Fleurs , à Beauvais. Depuis trois mois, leurs maisons sont victimes d’une véritable invasion de ces bêtes indésirables. Elles empoisonnent le quotidien de ces habitants qui souffrent déjà de l’image de « ghetto » collant à leur cité. « Le problème a commencé après le départ de locataires de la rue des Pervenches », explique Johane, habitante de la rue voisine du Jasmin.

    Dans le lit d’un bébé, dans une cafetière…

    Le laissé vide a été condamné par l’Opac de l’Oise pour éviter les squats, mais il semble que les cafards ont cherché l’hospitalité ailleurs. « Ils sont partout ! », confirme Nathalie, montrant un piège posé quarante-huit heures plus tôt dans sa maison et déjà rempli de ces nuisibles. Hier, Razalla, qui habite au numéro 25, a eu la très désagréable surprise de dénicher un cafard dans le lit de sa petite Naya, âgée de vingt mois. Sa voisine, Virginie en a même trouvé un dans sa cafetière… « Ca fait cinq ans que j’habite ici, je n’ai jamais vu ça! Il y en a même sur les trottoirs et les pelouses. C’est bien simple, j’interdis désormais à ma fille de jouer dehors! »

    Jeudi soir, les habitants de la cité des Fleurs ont profité de la réunion de quartier Notre-Dame-du-Thil pour exprimer leur ras-le-bol. Ils ont obtenu le soutien du maire, Caroline Cayeux, et hier après-midi, Jacques Doridam, adjoint au maire en charge des quartiers, et Philippe Vaudrée, responsable du service accueil proximité, se sont rendus sur place. « Nous sommes face à un vrai problème de salubrité publique , affirme ce dernier. La ville est prête à intervenir pour traiter les espaces extérieurs, mais l’Opac doit agir de son côté. »

    Après deux opérations de traitement infructueuses, l’office HLM, qui rappelle que « c’est normalement au locataire que revient la responsabilité d’entretenir son logement afin que celui-ci reste sain », doit « dans les prochains jours » dépêcher une entreprise spécialisée. L’intervention est prévue en trois étapes pour garantir son efficacité, assurée uniquement, insiste le bailleur, si tous les locataires ouvrent leurs portes à la société de désinsectisation.
     
     
     
    Le Parisien
     
    Un fait-divers très symbolique de l'état actuel de la France !
  • Florange : la stèle aux promesses non tenues de Hollande sera offerte à… Hollande

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    07/10/2013 – 19h30
    STRASBOURG (NOVOpress via Bulletin de réinformation) –
    La stèle de granit aux promesses non tenues de François Hollande aux sidérurgistes de Florange sera offerte au président par un entrepreneur lorrain. Lionel Bieder, chef d’entreprise qui avait acquis la plaque, veut désormais “la remettre au chef de l’Etat ou à un de ses représentants”.

    La stèle de Florange rappelle la promesse faite par François Hollande durant la campagne de l’élection présidentielle. Le candidat socialiste et futur président avait affirmé qu’il ferait tout pour assurer la pérennité des hauts fourneaux.

     

    Cette stèle rappellera sûrement une autre promesse de notre président : le 26 septembre à Florange même, il promettait de revenir tous les ans.

    Crédit image : copie d’écran de la mise en vente sur eBay par le Syndicat Force Ouvrière d’Arcelormittal Florange, en août dernier. DR.

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

     

  • Pourquoi l’ « ogre » FN est qualifié d’ « extrême droite »… Par Bruno Gollnisch

     

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    A 150 jours des élections municipales, nouveau coup de semonce pour l’UMPS, nouvelle démonstration de force pour les nationaux ce dimanche lors du premier tour de la cantonale partielle de Brignoles (Var). Certes,  un taux d’abstention très fort (66,65% contre 56,86% et 61,89% lors des précédentes élections de 2011 et 2012), une grève des urnes toujours pénalisante pour l’opposition nationale, a entrainé une baisse du nombre de voix recueilli par le FN, mais le candidat frontiste Laurent Lopez est arrivé largement en tête avec 40,4%.  Malgré la candidature de l’ex FN Jean-Paul Dispard (9,1% sous l’étiquette du Parti de la France ), lequel  a appelé à voter UMP pour le second tour, Laurent Lopez a amélioré très sensiblement le pourcentage obtenu en 2011 puis en 2012 par le candidat frontiste (32,97% et 34,9% des voix). Il devance la championne de l’UMP Catherine Delzers  (20,8% des voix), dans ce canton gagné par la gauche en 2012. Sont éliminés du second tour  le candidat du Parti communiste, Laurent Carratala, soutenu par le Parti socialiste, qui  a obtenu 14,6% des voix, et la candidate d’Europe Ecologie Les Verts, Magda Igyarto-Arnoult (8,9%), elle-même bénéficiant localement du soutien de certains socialistes.

    Le PC, le PRG, les personnalités du  PS  (Harlem Désir, Michel Sapin, Vincent Peillon, David Assouline, Arnaud Montebourg…) ont immédiatement  appelé  à voter UMP pour faire «barrage au FN».

    Le PC  a par ailleurs  retourné sa hargne contre les  écolo-gauchistes, leur faisant porter la responsabilité de leur défaite humiliante, de « la division à gauche provoquée par la candidate d’EELV».

     Mieux  encore,  Jean-Luc  Mélenchon, qui a refusé lui d’appeler à voter UMP,  a estimé hier sur RTL que c’est le soutien du PS au candidat communiste qui a plombé la candidature de celui-ci, tant le rejet de la   politique sociale démocrate de François Hollande  est fort dans l’opinion. Une  politique estime-t-il encore qui est  la première responsable  de la bonne santé électorale de l’opposition nationale: « le principal pourvoyeur des voix du FN est à l’Elysée»…

    Ce qui est certain c’est que dans  les conversations entendues à la sortie des bureaux de vote dimanche à Brignoles, comme dans celles des Français depuis des mois, reviennent sans cesse les mêmes constats traduisant la même exaspération. A savoir  le ras-le-bol devant le matraquage fiscal délirant du gouvernement Ayrault, l’échec de Manuel Valls   à juguler l’insécurité (une forte hausse notamment  dans le canton)  ; le tout sur fond de poursuite des flux migratoires qui ici comme ailleurs ont bouleversé le paysage…

     Cette incompétence socialiste qui fait écho à l’impuissance de l’UMP  est relevée implicitement par Jérôme Fourquet de l’Ifop qui constate que  Manuel Valls –qui débute aujourd »hui  une tournée anti FN  par un déplacement  à Forbach-   « gagne  sur le terrain de la communication, pas sur celui de l’action ».

     M. Fourquet  commentait le sondage pour le Figaro publié hier   indiquant que  84% des Français ont le sentiment que la délinquance a augmenté ou beaucoup augmenté au cours des derniers mois ;  75% des sondés estiment aussi que le projet de loi pénale présenté par la ministre de la Justice Christiane Taubira,  ne permettra pas de lutter efficacement contre la délinquance.

     Cette panique du Système se constate aussi avec la levée de bouclier contre la réitération par Marine Le Pen ces derniers jours,  de son refus de voir accoler le terme extrême droite à celui du FN pour le qualifier.

     Samedi, le président de Debout le République (DLR), Nicolas Dupont-Aignan (1,79% à la présidentielle de 2012),  a déclaré   que «  Marine Le Pen n’a pas aujourd’hui des propos d’extrême droite. Mais son parti reste d’extrême droite puisque son président (d’honneur) reste toujours Jean-Marie Le Pen ».

    « Ma ligne est très simple : je suis patriote et gaulliste. Et les gaullistes ne peuvent pas s’allier à un parti dont Jean-Marie le Pen est toujours président d’honneur. Ce n’est pas possible »(sic).

     « Ce n’est pas à moi de changer. Je suis patriote et républicain. C’est au Front National de changer. Marine Le Pen doit choisir ». Bref l’union des patriotes  ne sera possible que «  quand, justement, le Front National ne sera plus d’extrême droite. C’est tout ». a-t-il encore avancé.

     Notons pour notre part que   c’est pourtant  M. Dupont-Aignan qui a changé en quittant, non sans parfois  certaines ambiguïtés, les rivages de la droite européiste se proclamant elle aussi gaulliste. C’est lui qui a repris à son compte il y a déjà plusieurs années des pans entiers du programme de résistance patriotique et de souveraineté nationale défendu historiquement par un FN,  alors présidé par un certain Jean-Marie Le Pen.

     Les justifications avancées par  le président de DLR pour refuser la main tendue par le FN,   ressemblent surtout à une peur certaine de franchir le Rubicon, que n’ont pas  de nombreux électeurs français.  A commencer par les électeurs souverainistes, pour ne rien dire  de  beaucoup d’ adhérents de DLR qui n’hésitent à braver frontalement le politiquement correct…   

     Cette volonté d’agiter les peurs et les fantasmes, de  faire perdurer un cordon sanitaire autour du FN, notamment  par l’utilisation  du qualificatif d’extrême droite a été actée de nouveau par le ministre  Arnaud Montebourg, dimanche soir sur BFM : « Le Front National c’est un extrémisme dans toutes les solutions. »

     Le Front National «reste une formation politique d’extrême droite» que «tout» rattache à ce camp, a accusé lui aussi samedi  le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, avant l’ouverture du Forum «la République face aux extrémismes».

     Dans un  long article paru sur le site du magazine  politis, le journaliste et militant anti FN  Michel Soudais,  a rappelé que le refus de Marine  de voir le FN « être étiqueté d’extrême droite et ses menaces de poursuivre en justice ceux qui s’obstineraient à le qualifier ainsi n’ont rien de nouveau. »

     Déjà en 1995, Jean-Marie Le Pen avait envoyé à  plusieurs directeurs de journaux (Le Monde, Libération), « par lettre recommandée avec accusé de réception », un courrier dans lequel il informait qu’il entendait utilisait un droit de réponse «chaque fois que les mots extrême droite  et extrémiste  qualifieront le Front National dans vos colonnes ». En vain. La justice l’avait débouté, considérant qu’il s’agissait, de sa part, d’un «abus de droit», visant, «de façon délibérément dissuasive, à censurer le vocabulaire du journaliste».

     Dans une  lettre du 31 octobre 1995, envoyée à plusieurs quotidiens, il rappelait aussi qu’ « en science politique, (l’extrême droite) a une définition bien précise ». Celle-ci évoquerait « les ligues et les mouvements fascistes d’avant guerre », et se caractériserait par « le refus de la démocratie et des élections, l’appel à la violence, le racisme et la volonté d’installer le parti unique ». « Or sur chacun de ces points, écrit Jean-Marie Le Pen, le Front National se distingue de l’extrême droite et même s’oppose à elle. »

     « Dans le monde médiatique, souligne encore Jean-Marie Le Pen, l’extrême droite est toujours associée à la violence.» « Quand il y a un attentat, un incendie, un meurtre, des violences, on dit :  On ne néglige pas la piste d’extrême droite , et on associe toujours ce mot à ces images. Après, il suffit de l’associer systématiquement au Front national pour obtenir une espèce d’image subliminale, une  image politiquement connotée ».

     Dans son livre Les Français d’abord (1984), il notait  encore, non « sans  fondement » concède M. Soudais que  «l’extrême droite est une notion floue, imprécise, équivoque, d’usage plus polémique que scientifique. On s’en sert comme d’une arme dans un combat où les mots tuent parfois plus sûrement que des balles (…). Le concept d’extrême droite est si vague, aussi bien dans l’espace que dans le temps, que le Grand Larousse encyclopédique ne s’est même pas risqué à en donner une définition. Indéfini, il se prête donc admirablement à tous les amalgames historiques ou idéologiques. »

      « La sémantique n’est pas neutre, puisque l’adjectif d’extrême gauche est: gauchiste, et que l’adjectif d’extrême droite est: extrémiste de droite, ce qui laisse entendre qu’elle mettrait au service d’idées extrémistes ou révolutionnaires des méthodes extrémistes ou terroristes, fait observer Le Pen en répétant inlassablement que son parti n’est  extrémiste ni dans ses idées ni dans ses méthodes ».

     « Pour le FN, l’enjeu est d’importance.  Les luttes politiques sont des luttes sémantiques, expliquait ainsi Bruno Gollnisch dans une tribune libre publiée dans le Figaro (le 21 juin 12996). Celui qui impose à l’autre son vocabulaire lui impose ses valeurs, sa dialectique et l’amène sur son terrain, à livrer un combat inégal.  Le secrétaire général du parti lepéniste le sait d’autant plus que son mouvement invitait dès 1989 ses militants à engager  la bataille du vocabulaire ».

     Pour autant, c’est un  autre  spécialiste « es extrême droite »,   Renaud Dély, qui vend la mèche en  indiquant le 5 octobre dans  Le Nouvel Observateur la vraie raison de la diabolisation de l’ogre FN.   La preuve irréfragable que le Front National  est bien un mouvement  extrémiste réside dans son refus de l’immigration   de peuplement,   dans « sa conception de l’identité nationale  immuable, figée, éternelle (…) ».

    « Dans son projet,  il (le FN, NDLR)  scinde et oppose les citoyens en trois catégories : les Français à part entière, qu’il juge de souche, les Français de papier, c’est-à-dire issus de l’immigration, et les étrangers. Cette conception maurrassienne se traduit par un programme d’extrême droite qui repose sur un précepte foncièrement anti-républicain : la fameuse préférence nationale, rebaptisée priorité nationale, colonne vertébrale du projet frontiste» écrit M. Dély.

     Cette  défense de l’identité culturelle, civilisationnelle, mais aussi physique du peuple français, ici bien caricaturée,  suffit en effet à être relégué dans le camp du Mal par la caste mondialiste autoproclamée « républicaine », œuvrant à la disparition des nations et des peuples  enracinés.

     Bruno Gollnisch le rappelait sur son blog,  pour nos adversaires  nous sommes  forcément et par nature extrémistes,   anti-républicains,  anti-démocrates ,  anti-laïcs et même racistes puisque nous défendons non  pas une vision abstraite de la France, réduite à  une république  des droits de l’homme née en 1789 ,  et de son peuple, vu comme un simple agrégat d’individus, mais  une identité française qui n’est pas hors sol mais  faite de chair et de sang.

     La caste politico-médiatique et ses relais intellectuels entend  interdire d’examiner avec le sang froid nécessaire le type d’invasion que subit la France sous le nom d’immigration, d’évaluer les dommages déjà faits à l’identité française et de décider de la forme que doit prendre  la résistance. Le but de cette grosse diversion,  l’opération antiracisme, dont les grands prêtres prononcent les sentences d’excommunication et les accusations d’extrémisme , est de faire en sorte que la situation ne soit pas examinée.

      L’antiracisme  des idéologues français au nom duquel le FN est combattu, chez ceux qui ont réellement un projet, correspond à une volonté politique de modifier la teneur de la population française. Elle ferait que   le terme France, en cas de réussite de cette opération d’invasion acceptée, change tout à fait de sens. Mais comme nous l’avons souvent souligné, le mot France n’a justement pas le même sens pour eux et pour nous.

      Supposons cette opération réussie, l’idée de la France comme œuvre historique de lignées où le regard rétrospectif de l’observateur peut discerner quelques chose comme une volonté, comme une collectivité ayant une mémoire, étant un passé et se concevant elle-même comme le présent et le passé, cette idée est effacée. Il n’y a plus de France.

     Des signes encourageants  se multiplient qui tendent à indiquer que les mensonges du  Système ne tiennent plus devant la prise de conscience générale de la situation, le choc du réel.  Il est donc évident  que  notre combat pour une renaissance française passe  aussi clairement par la bataille du  vocabulaire, tant il est vrai que les mots ne sont pas neutres.

  • Immigration: les expulsions de clandestins en chute libre !

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    Selon un bilan statistique de la Police aux frontières, les éloignements sont en baisse de 40% en métropole.

    Le Figaro a consulté les tableaux de la Direction centrale de la police aux frontières (PAF). Des statistiques inédites, exhaustives et particulièrement sensibles. Tout ce que cette grande direction sait sur l'immigration clandestine est, en effet, compilé dans son logiciel Pafisa (Programme d'analyse des flux et indicateurs statistiques d'activité) et complété par les données de l'«état 4001», sorte de bible des crimes et délits. Ces chiffres éclairent sur le bilan de Manuel Valls dans la lutte contre l'immigration irrégulière.

    Première surprise, alors que le premier flic de France joue le «bulldozer» dans les médias, affichant sa fermeté face aux clandestins roms et autres illégaux, on découvre que le rythme moyen d'éloignement des étrangers en situation irrégulière est passé de 100 personnes par jour l'an dernier à 60 par jour pour les huit premiers mois de l'année, avec un total d'un peu plus de 14.800 éloignements en métropole. Autant dire que les 37.000 éloignements environ réalisés en 2012 sont impossibles à égaler en 2013.

    On comprend mieux pourquoi le député UMP de l'Yonne, Guillaume Larrivé, fin connaisseur du dossier, réclamait à cor et à cri, dans un courrier du 25 septembre dernier, des explications au premier flic de France au lendemain de la sortie tonitruante de Manuel Valls sur les Roms, cette semaine-là.

    Au hit-parade des nationalités les plus représentées dans les éloignements figurent, dans l'ordre décroissant: les Roumains, 2.700 tout au plus en huit mois, puis les ressortissants des trois pays du Maghreb (Tunisie en tête, Maroc, Algérie), à un rythme deux fois moins soutenu.

    La lutte contre les clandestins est «largement conditionnée par des choix gouvernementaux»

    La période étudiée est pertinente. Les huit premiers mois de l'année 2013, rapportés aux mêmes mois de l'année précédente, évitent grosso modo la zone grise, d'août à décembre 2012, durant laquelle la police s'était vue privée de tout moyen légal pour retenir les clandestins contrôlés et procéder à leur départ. Depuis le 1er janvier dernier, en effet, les agents disposent d'un droit de rétention de seize heures pour pallier l'interdiction, signifiée par la Cour de cassation le 5 juillet 2012, de placer en garde à vue un étranger au seul motif qu'il serait en situation irrégulière. Le patron du syndicat des commissaires, Emmanuel Roux, en convient. Et il le dit: la lutte contre les clandestins est «largement conditionnée par des choix gouvernementaux».

    Tout est limpide dans les tableaux statistiques de la PAF, pour la métropole comme pour l'outre-mer, les non-admissions, les réadmissions, les entrées, séjours et maintiens irréguliers sur le territoire national. Les chiffres intègrent tout ce qui a été comptabilisé par la police nationale, la gendarmerie, la préfecture de police de Paris, et même les douanes.

    Dans cette matière qui traduit donc l'activité des services, on constate qu'en 2013, les constats d'infraction d'entrée, de séjour et de maintien sur le territoire ont diminué de 3,6% en métropole (47.300 faits enregistrés) et de 14,5 % outre-mer (17.200 faits).

    Des règles du jeu de plus en plus complexes

    Un officier de la PAF explique les nouvelles règles du jeu depuis le changement de législation imposé en 2012 par l'Union européenne: «L'agent constate l'infraction, place au besoin le clandestin en rétention jusqu'à seize heures pour vérifications, puis lui délivre une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Ce dernier a alors entre sept jours et un mois pour partir de son plein gré. Tout repose désormais sur la confiance que l'on fait à l'individu.»

    Mais si le clandestin passe outre? «S'il n'est pas reparti de lui-même et qu'il est à nouveau contrôlé en situation irrégulière, il entre dans le cadre du non-respect d'une mesure d'éloignement et peut, à ce titre, être placé en garde à vue, dans la perspective de son éventuel départ contraint», poursuit le policier.

    Le métier s'est visiblement complexifié. Même les constats d'infraction d'aide à l'entrée, à la circulation et au séjour des étrangers sont en baisse, de 9,3%, alors que cet indicateur té­moigne de l'implication des services contre les réseaux, les passeurs. Depuis le 1er janvier, il est vrai, Manuel Valls a fait supprimer par une loi le délit d'aide humanitaire au séjour irrégulier.

    Répressif, l'hôte de Beauvau? Chez Manuel Valls, il y a le discours et il y a les faits. Le discours est rodé: il assume sa part de fermeté et assure faire mieux que ses prédécesseurs. Les faits sont un peu moins tranchés...

    LE FIGARO - 08/10/13

  • Florian Philippot invité de "Mots Croisés" - 07/10/13


    Florian Philippot - 07 octobre 2013 par hurraken75

     

    Merveilleux Florian  Philippot ! Qui se bat avec brio contre les ennemis déclarés de la France ! Débat réjouissant à écouter attentivement jusqu'à la fin.