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  • Les mensonges du père de Leonarda


    L'affaire Leonarda prend une nouvelle tournure. De nouvelles révélations souligne que le père de la jeune collégienne "kosovare", renvoyée dans son pays le 9 octobre, après près de cinq ans de présence en France, aurait omis plusieurs informations sur sa situation.

    Selon nos informations, le père de Leonarda a admis avoir utilisé et versé à son dossier de demande d'asile un faux certificat de mariage, acheté 50 euros à Paris en 2011.

    Femme et enfants nés en Italie

    Il a également menti sur le pays d'origine de sa famille. "Toute la famille, ma femme et mes enfants, sont nés en Italie. Ils n'ont rien à voir avec le Kosovo", a déclaré Reshat Dibrani à BFMTV. En revanche, lui serait bien né au Kosovo.

    Cela expliquerait pourquoi les enfants disent ne pas parler l'albanais. "Je ne sais pas parler cette langue", a ainsi témoigné Leonarda, qui a dit "avoir peur de sortir de chez elle" et de "se perdre". Les enfants parlent français, italien et un peu rom.

    Reshat Dibrani, âgé de 43 ans, aurait quitté le Kosovo en 1973 ou 1974.

    A lire aussi

    BFM TV - 17/10.13

  • Leonarda: RESF et l'enseignante avaient donné leur accord pour son expulsion

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    Selon un compte-rendu interne de la police écrit avant la polémique, une enseignante accompagnant la sortie scolaire de la jeune Rom kosovare et un membre de RESF ont «sollicité une prise en charge discrète» de l'adolescente.

     
     

    Selon un telex interne de la police aux frontières (PAF), dont Le Figaro a eu connaissance et qui fut rédigé bien avant que la polémique sur l'affaire Léonarda n'éclate - mais avant l'expulsion de la jeune Kosovare - les fonctionnaires de la PAF du Doubs ont récupéré la jeune fille en accord avec l'enseignante encadrant la sortie scolaire du 9 octobre, mais aussi en parfait accord avec le représentant du Réseau éducation sans frontières (RESF) présent sur place, en bas du car, devant le collège Lucie Aubrac de Doubs.

    «Le professeur encadrant la sortie scolaire et un membre de RESF sollicitent une prise en charge discrète de la jeune fille par les policiers», spécifie le compte-rendu de l'affaire, accessible dans les fichiers de travail de la PAF. Un élément embarrassant pour l'association de défense des mineurs étrangers scolarisés et qui attesterait, selon les syndicats de policiers, de la «bonne foi» de leur collègues impliqués dans cette affaire.

    LE FIGARO - 17/10/13

     

    Derrière l'"émotionnisme", les immigrationistes !

     

  • Des milliers de lycéens mobilisés par l'extrême-gauche contre l'expulsion de Leonarda

    http://www.leparisien.fr/politique/affaire-leonarda-des-eleves-bloquent-leurs-lycees-a-paris-pour-protester-17-10-2013-3233873.php

    + VIDEO

     

     

  • William TURNER (1775-1851)

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    L'éruption du Vésuve - 1817

     

  • Florian Philippot invité des Echos

  • Dieudonné prépare une nouvelle pièce sur le « mariage pour tous »

     17 octobre 2013

    Sera-t-elle homophobe ?
    Bien pire que cela d’après l’humoriste, dans cette bande-annonce parodique.

    Contre-info.com

  • Léonarda : son père, un homme "violent", qui "n'a jamais travaillé"

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    JUSTICE - Alors que la polémique ne désenfle pas suite à l'expulsion de France de la jeune Rom kosovare Leonarda, les langues commencent à se délier sur le mode de fonctionnement de la famille Dibrani. Et le portrait dressé du père n'est guère reluisant.

     
    Léonarda 15 ans (à droite), et Maria Dibrani 17 ans, auraient été victimes de coups donnés par leur père, Resat Dibrani. Photo : Visar Kryeziu/AP/SIPA
  • Pour 46% des Français, Marine Le Pen est le "meilleur opposant" à François Hollande et Jean-Marc Ayrault

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    Pour 46% des Français, la présidente du Front National est la meilleure opposante au Président François Hollande selon un sondage CSA pour BFMTV.

     

    Pour près d’un Français sur deux (46%), la présidente du FN est "la meilleure opposante à François Hollande et à Jean-Marc Ayrault", selon un sondage exclusif CSA pour BFMTV publié ce mercredi 16 octobre 2013.

    La présidente du Front national devance, de très loin, François Fillon (18%), Jean-Luc Mélenchon (13%), Jean-François Copé (13%), Jean-Louis Borloo et François Bayrou (5%). Le total des deux UMP – Fillon et Copé – n’atteint que 31%.

    Pour les sympathisants de gauche, c’est sans surprise Jean-Luc Mélenchon qui arrive en tête (29%) devant François Fillon (22%). Marine Le Pen et Jean-François Copé sont à égalité (19%).

    Pour les sympathisants du FN, ils sont quasi-unanimes (93%) sur la capacité de challenger de Marine Le Pen.

    Plus étonnant, les sympathisants de droite placent Marine Le Pen devant François Fillon (32% contre 31%), et le président de l’UMP Jean-François Copé (22%).

     

    Sources : CSA / BFMTV / Youtube / Le JDS

     

  • Kosovo : quelques années après le Grand Remplacement

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    13 octobre 2013

                                                                    

     

    Kosovo, août 2013 : un étrange mélange d’absurde, d’horreur, de charme et de merveilles.

    Au Kosovo, l’intervention « occidentale » contre la Serbie, effectué au nom de la protection humanitaire des Albanais musulmans, a débouché sur l’épuration ethnique des Serbes orthodoxes. Quatorze ans plus tard, voici le témoignage d’une correspondante italienne sur la situation réelle.
    Polémia.

     


     

    L’absurdité d’un « Etat » qui naît de bombardements de civils et d’intérêts étrangers plutôt que d’une histoire et d’une volonté nationales.

    Un « pays » où le choc des civilisations se manifeste en tout : aux noms serbes barrés sur les panneaux ; aux cimetières chrétiens en ruines parce qu’il est interdit aux Serbes de s’y rendre ; aux drapeaux albanais plantés sur les milliers de maisons en construction avant même que celles-ci ne soient finies…

    Le peuple serbe, celui-là même qui baptisa les fleuves, montagnes et villages du Kosovo ; qui y construisit ses splendides monuments ; qui mit en valeur le territoire, y est aujourd’hui enfermé dans des enclaves, prisons à ciel ouvert. Dangereux d’en sortir car chaque contact entre les deux communautés, serbe et albanaise, pourrait dégénérer en un conflit qui enflammerait à nouveau la poudrière balkanique. Et de toutes façons, il n’y a rien ici pour un Serbe hors de son enclave.

    Les Serbes des autres villes et villages de ce qui était encore avant 2008 une région de la Serbie, ne peuvent toujours pas retourner dans leur maison. Ils en furent sauvagement chassés durant les pogroms de 2004 où huit d’entre eux trouvèrent la mort et une grande part de leur patrimoine religieux et architectural fut détruite (1). L’absurde est que cette chasse au Serbe se produisit devant 20.000 soldats des forces militaires internationales, immobiles et incapables de freiner la furie albanaise.

    Kosovo : Quelques années après le Grand Remplacement

    Monastère orthodoxe serbe, Granica, enclave serbe près de Pristina

    Avec le départ forcé d’environ 300.000 Serbes, la situation s’est beaucoup calmée. Pourtant, on tue encore au Kosovo. En avril 2013 un vieil homme serbe a été assassiné pour avoir revendiqué la propriété de sa maison. Oui, ici l’on meurt pour vouloir vivre sur la terre de ses ancêtres (2).

    Alors on reste dans son enclave. Cela signifie ne plus avoir de travail, être coupé du reste du monde, devoir prendre un des rares bus rigoureusement titrés « service humanitaire » pour se rendre chez le médecin… à plusieurs centaines de kilomètres : en général à Kosovska Mitrovica, cette absurde ville coupée en deux par un pont où les positions des snipers (albanais au sud, serbes au nord) sont encore aménagées et prêtes à l’emploi.

    Kosovo : Quelques années après le Grand Remplacement

    Mitsovica, panneau à l’entrée du pont de Mitsovica

    Mitrovica, une ville de la République du Kosovo pour certains, une ville de la Serbie pour d’autres.

    La contradiction de cet Etat fantoche se profile dès que l’on y pénètre, en traversant la douane kosovare d’une part (où sont toujours présents les militaires de la mission européenne Eulex) et, quelques mètres plus loin, une simple ligne administrative de la Serbie qui ne reconnaît pas l’existence de la République du Kosovo et jure qu’elle ne lâchera jamais ses citoyens restés dans le berceau de leur nation.

    Une promesse cependant peu visible dans ces enclaves : pourquoi si peu est-il fait ? Pourquoi est-ce la solidarité internationale, et souvent de petites associations de bénévoles, qui sont là pour fournir le matériel nécessaire à ce qui reste de quelque hôpital quand il y en a un ? Pourquoi sont-ce ces associations (Amici di Decani, Belove Revolution, Solidarité Kosovo) qui, avec les monastères, parviennent à porter un repas quotidien aux Serbes des enclaves les plus isolées ?

    Parce que la réalité des enclaves serbes c’est l’abandon : politique, médiatique, humain.

    En Kosovo et Métochie (3) ce ne sont pas seulement ces situations qui rappellent l’horreur de la guerre et des pogroms, c’est la suie partout visible dans les anciens quartiers serbes ; les traces de bombardements ; les établissements productifs détruits ou abandonnés ; les gravats des monastères démolis ; la présence des soldats internationaux devant chaque site chrétien…

    Et si cette horreur ne saute pas encore aux yeux, les plaques érigées en honneur des terroristes de l’Uçk s’en chargeront : tous les deux cents mètres un monument, décoré du récurrent drapeau rouge avec l’aigle noir à deux têtes. Car dans la tradition des Albanais, chaque place où a coulé le sang albanais devient terre albanaise. Une autre façon – outre la volonté de se faire identifier comme les seuls « kosovars » (4)– de légitimer leurs revendications sur ce territoire.

    L’horreur, ce sont aussi les plaques des dizaines ou des centaines de Serbes victimes d’un des plus féroces trafics d’organes de l’histoire (5) ; et aussi les jeunes filles qui vendent leur corps et leur dignité pour quelques euros.

    Ce sont les conditions d’existence d’un peuple européen qui nous ressemble tant, mais qu’une situation politique empêche de vivre comme nous, la dépression qui touche les plus âgés, ceux qui ont connu une vie « normale » avant la guerre et l’indépendance.

    Voici donc le résultat de siècles de déplacements artificiels de populations et de stratégies géopolitiques étrangères.

    Le charme d’un peuple qui a maintenu son identité

    Le Kosovo c’est aussi le charme d’un peuple qui, malgré l’horreur et l’absurdité de sa situation, a maintenu vivante son identité à travers les siècles, pendant lesquels diverses forces et empires ont tenté de faire oublier son histoire et sa culture. Ottomans, Austro-Hongrois, Yougoslaves de Tito, Albanais et Américains. Non, il n’est pas si facile d’effacer l’existence des Serbes en Kosovo et Métochie !

    Une identité forte, faite de fierté et d’obstination, d’extrême hospitalité et dignité. Un des traits de caractère serbes les plus séduisants est leur haut sens de la famille, unie, harmonieuse et nombreuse. La revoilà l’obstination serbe : il vit dans un enclos dévasté mais ne connaît pas le fils unique et continue à faire des enfants !

    Kosovo : Quelques années après le Grand Remplacement

    Monastère fortifié orthodoxe serbe de Manasija

    Impossible donc de ne pas tomber sous le charme des personnes rencontrées le long du chemin : celles qui ont décidé de rester sur leur terre quoi qu’il en coûte, maintenant, et transmettant la civilisation serbe au Kosovo ; celles qui consacrent leur vie à aider cette minorité ostracisée, à améliorer le monde dans ce petit coin du continent. Une présence qui procure joie et espérance aux autochtones et qui se concrétise dans la construction de maisons pour les plus démunis, la création d’écoles, de cantines populaires, de fermes sociales, l’approvisionnement hospitalier et pharmaceutique… Une fraternité européenne touchante et… nécessaire, car tout manque ici. Du lait à la liberté.

    Et s’il y en a pour ne pas vouloir partir, c’est aussi parce que le Kosovo est le cœur historique de la Serbie, siège de l’Eglise et du patriarcat serbe orthodoxe (6). C’est en entrant dans un de ses nombreux monastères que l’on en comprend la portée : l‘émerveillement l’emporte. Le patrimoine religieux et architectural est d’une incroyable richesse : depuis les somptueuses icônes qui recouvrent chaque centimètre des intérieurs des monastères jusqu’aux reliques mystérieusement intactes du saint roi de Serbie Stefan, aux premières traces d’alphabet cyrillique reporté sur une antique croix de bois, au grandissime – par taille et importance – chandelier fait de la fonte des armes des héros tombés à la bataille de Kosovo Polje (7). Oui, c’est ici que tout cela se trouve, ici, c’est la terre sacrée des Serbes. Avec la beauté en plus.

    Ces monastères sont bien plus que des lieux de culte ou des galeries d’art. Ils font partie intégrante de la société serbe. Ils sont le refuge instinctif de la population en cas de danger, le lieu de travail de nombreux habitants des enclaves, l’autorité et la représentation pour un peuple séparé de ses institutions. Les prêtres et les moines sont en étroit contact avec la population et font preuve d’une chaleur humaine et d’un sens du réel qui souvent font défaut ailleurs. Leur fonction sociale est évidente : guides spirituels, bien sûr, mais garants d’une identité surtout.

    Pour combien de temps encore cette identité, cette culture, ces personnes résisteront-ils ?

    Audrey D’Aguanno
    8/10/2013

    Notes :

    1. Cent cinquante églises ou monastères y ont été détruits depuis la guerre de l’OTAN de 1999. Pendant la même période, quatre cents mosquées ont été bâties, grâce aux générosités d’autres pays comme la Turquie ou l’Arabie Saoudite.
    2. Après les pogroms les Albanais se sont installés dans les maisons des Serbes, qu’ils continuent d’occuper abusivement. Les archives ayant été brûlées et avec elles les cadastres, impossible pour les Serbes de prouver la propriété de leur demeure, qu’ils devraient de toute façon enregistrer auprès de l’administration ou de la police kosovare… entièrement composées de Kosovars d’ethnie albanaise.
    3. Le nom complet de la région, Kosovo et Métochie, est d’origine serbe. Le second terme faisant allusion à « la terre des monastères » il fut abandonné car témoignant de son passé serbe et chrétien. Ces mots n’ont, en revanche, aucune signification en langue albanaise.
    4. Le terme de kosovar semble désormais désigner les habitants ethniquement albanais du Kosovo, au grand dam des Serbes.
    5. La plupart des enquêtes sur le trafic d’organes (source de financement de l’Uçk) ont été ensablées par l’ONU. L’actuel premier ministre et ex-commandant de l’Uçk, Hashim Thaci, ainsi que plusieurs autres hauts fonctionnaires du Kosovo sont toujours mis en examen pour leur implication dans ce trafic.
    6. La région compte la plus grande concentration de sites sacrés chrétiens des Balkans.
    7. La bataille de Kosovo Polje a opposé, en 1389, 12.000 guerriers serbes à 50.000 soldats de l’armée ottomane. La défaite des Serbes signa le début de la conquête turque des Balkans.

    Voir aussi :
    - La grande Albanie : un projet américain contre le monde orthodoxe
    - « Kosovo : une guerre juste pour créer un Etat mafieux » de Pierre Péan

    Image en Une : Kosovo et ses enclaves serbes. Crédit des images : DR.

    Source : Polémia.

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Les funérailles du nazi Erich Priebke annulées en Italie

     

    Les funérailles religieuses du criminel de guerre SS Erich Priebke, qui devaient être célébrées par des intégristes catholiques près de Rome au milieu de vives protestations, ont finalement été annulées mardi soir en raison de la présence de nostalgiques du nazisme.

     

    La cérémonie a été d’abord suspendue en fin d’après-midi quand la préfecture de Rome a constaté qu’y participaient des extrémistes de droite qui n’étaient ni des amis, ni des parents de l’ex-SS.

    Puis l’avocat de Priebke, Paolo Giachini, proche de ces milieux, a réagi en annulant purement et simplement ces obsèques religieuses privées.

    Environ 500 manifestants antifascistes ont protesté tout l’après-midi devant le séminaire de l’Institut Pie X, siège en Italie de la communauté fondée dans les années 80 par Mgr Marcel Lefebvre, a constaté un photographe de l’AFP.

    La foule, qui chantait Bella Ciao et scandait « nous sommes antifascistes », s’est agitée à l’apparition d’un groupe d’une dizaine de néofascistes.

    Dérapages

    La police est intervenue pour éviter des dérapages. Les autorités étaient particulièrement vigilantes, ces incidents intervenant à la veille de la célébration des 70 ans de la déportation d’un millier de juifs de Rome.

    Les funérailles religieuses de Priebke auraient dû consister en « une messe en latin, à huis clos, seulement pour les amis intimes et les parents », selon l’avocat Giachini.

    La tension était déjà forte dans l’après-midi quand l’arrivée du corbillard avait été huée aux cris d’« assassin », ou d’« Emmenez-le à la décharge ». Certains protestataires ont donné des coups de pied et de poing au corbillard. Un prêtre a été bousculé par la foule à son entrée dans le couvent.

    De leur côté, les militants d’extrême droite, environ une trentaine rassemblés près du séminaire, ont fait le salut nazi et entonné des chants fascistes. « Nous sommes ici pour célébrer sa mémoire parce qu’il fait partie de notre monde », a expliqué aux journalistes Maurizio Boccacci, chef du mouvement d’extrême droite Militia.

    Priebke, l’un des responsables du massacre des Fosses ardéatines à Rome en 1944 (335 civils tués dont 75 Juifs), est mort vendredi dernier à l’âge de 100 ans. Il vivait depuis près de 15 ans dans la capitale italienne, assigné à résidence au domicile de l’un de ses avocats, après avoir été condamné à la réclusion à perpétuité.

    Chrétien catholique, soldat fidèle

    Interrogé par Radio 24, un prêtre italien lefebvriste le père Floriano Abrahamowicz, a pris la défense de Priebke en assurant qu’il était « son ami ». « Je le considère comme un chrétien catholique, un soldat fidèle », a-t-il déclaré, assurant que « Priebke avait été persécuté en Italie ».

    Mgr Lefebvre avait créé la Fraternité Pie X pour s’opposer aux ouvertures du Concile Vatican II (1962-1965) sur le monde moderne. L’un des quatre évêques de la Fraternité Saint Pie X, l’évêque britannique Richard Williamson, a été condamné en appel fin septembre en Allemagne pour avoir nié l’existence des chambres à gaz et contesté le nombre de juifs morts dans les camps de concentration.

    Le maire d’Albano Laziale, Nicola Marini, qui avait tenté d’empêcher le passage du convoi funèbre dans sa commune, s’est dit « choqué » par la cérémonie dont il n’avait pas été averti. Cet élu du centre gauche a évoqué le passé antifasciste de sa ville de 50 000 habitants située au cœur des Castelli Romani.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, « la bande des Castelli » dirigée par le juif Pino Levi Cavaglione avait participé à des actions de sabotage contre les nazis, dont la destruction de la voie ferrée entre Roma et Cassino, en décembre 1943, provoquant la mort d’environ 400 soldats allemands partant au front.

    Le corps de Priebke devrait rester pendant la nuit dans le séminaire, mais le lieu de sa probable crémation puis de sa sépulture reste indéterminé. En effet, ni l’Allemagne, son pays natal, ni l’Argentine où il a vécu caché pendant plus de 40 ans, ni Rome ne veulent de la dépouille de l’ex-capitaine SS.

    E&R

     

  • « Vivre ensemble » : « qu’est-ce que c’est la France? » Par Bruno Gollnisch

     

    allegorie de la france bis

    François Hollande était en début de semaine en voyage d’Etat en Afrique du Sud,  flanqué de sa concubine Valérie Trierweiler, invitée  à le suivre en contradiction totale avec les usages, les règles protocolaires et surtout le moindre respect des contribuables français.

     La psychologie, la compréhension du ressenti du peuple français  n’est décidemment pas le fort de la caste au pouvoir…Interrogé sur la victoire du FN à Brignoles, le chef de l’Etat a expliqué que c’est le rebond  qu’il attend de la reprise ( ?) économique aux Etats-Unis qui fera baisser le FN dans les urnes. «La seule obligation que nous avons, c’est d’obtenir des résultats, sur l’emploi, la croissance, la sécurité. Obtenir des résultats, c’est une obligation». «L’action du gouvernement (doit) être entièrement tournée vers ces objectifs: la lutte contre le chômage, l’amélioration encore de la sécurité de nos concitoyens, la recherche de plus de justice et de solidarité » a-t-il  encore expliqué.

     Une grille de lecture bien débile (au sens étymologique du terme) qui a été dénoncée par Claude Bartolone, président PS de l’Assemblée, en marge d’un déplacement à Bondy (Seine-Saint-Denis)  avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. «Si on est là simplement pour dire on va améliorer la situation économique et on en reste là, ça ne suffit pas», a déclaré M. Bartolone.

     Le bulletin d’André Noël  le rappelait de son côté fort justement,   M. Hollande « oublie que, dans ce domaine, le bilan de Lionel Jospin, alors premier ministre, était enviable -toute chose relative par ailleurs, NDLR. En 1997, son gouvernement se trouvait devant un chômage record (près de 3,2 millions de demandeurs d’emploi) ; quatre ans plus tard, il fêtait son million de chômeurs en moins. Certes, tout y avait contribué, notamment un redémarrage de la croissance mondiale dont la France allait tirer profit au point de bénéficier de 3 % de croissance moyenne durant les années 1997-2001. Ce bilan flatteur n’a pourtant pas empêché Jospin d’être battu par Jean-Marie  Le Pen en 2002… ».

     Une donnée que  le président socialiste de l’Assemblée a bien intégré  lorsqu’il indique que «La République française a besoin de résultats économiques, sociaux et environnementaux, mais a toujours besoin que l’on renforce la règle du jeu qui permet le vivre ensemble».

     «On n’est pas là simplement pour être les mécaniciens de la chose économique». «Il ne faut pas exagérer ce que représente la victoire (du FN à Brignoles, NDLR),  mais il ne faut pas la sous-estimer non plus». «Au-delà des buts que nous devons marquer aux niveaux économiques et sociaux, il y a qu’est-ce que c’est la France?».

     C’est en effet LA bonne question qui est posée ici par M.  Bartolone. Il  y répond implicitement en soulignant   qu’en Autriche, «on constate que l’extrême droite est à 30%, alors que le chômage doit être à 4%». Un   constat qu’il aurait pu étendre à la très prospère  Norvège ou les « populistes », sur une ligne dure anti-immigration, sont même au pouvoir dans le cadre d’une coalition.

     Bien sûr nous ne minorons pas l’importance des problématiques sociales et  économiques comme facteur déclenchant du vote FN.  C’est sur la faillite des partis euromondialistes, sur leur incapacité structurelle  à assurer la prospérité et  de notre peuple,  que les solutions alternatives  prônées par l’opposition nationale  rencontrent un écho grandissant   au sein de l’électorat. Marine Le Pen le  répétait encore hier,   comme l’union soviétique, l’Europe mondialiste bruxelloise  est vouée à s’écrouler sur elle-même.

     Mais si le Front National conquiert chaque jour davantage le cœur des Français,  c’est bien  aussi parce qu’il répond à cette fameuse  question du vivre ensemble  en donnant sa définition de ce qu’est la France.

     A savoir la nécessité de préserver l’essence de notre nation, son génie particulier  menacée comme jamais dans son identité physique, culturelle    par l’entreprise  de démolition de nos valeurs fondatrices,  de nos repères, des piliers de notre civilisation helléno-chrétienne.   Le tsunami    migratoire que nous subissons  est bien  la  conséquence directe de l’idéologie antinationale de la caste au pouvoir.

     Ceux qui s’inquiètent,  souvent   à juste titre, du prosélytisme des fous d’Allah dans nos banlieues,  seraient d’ailleurs aussi bien inspirés  de voir que les racailles qui pourrissent la vie des Français dans les zones de  non droit,  ne se comportent pas  tant comme de «pieux  musulmans » respectueux des « valeurs de l’islam », même s’ils  revendiquent ce  marqueur identitaire, que  comme des voyous qui ont intégré tous les codes  de la sous-culture des ghettos américains.

     Ce constat s’est vérifié chez nos voisins. Les émeutes ethniques qui ont embrasé  Londres et d’autres villes anglaises   en août  2011 furent  le fait de gangs de voyous  originaires des Antilles britanniques et non de musulmans en provenance du sous-continent indien…

     Il n’existe pas de sociétés multiculturelles qui ne soient pas multiconflictuelles.  Sociétés qui même en l’absence de conflits ouverts, fonctionnent   implicitement sur une forme d’apartheid social plus ou moins hypocrite,   et  un communautarisme plus ou moins assumé -bien  étranger au modèle républicain français-, que ce soit aux Etats-Unis où  au Brésil, en Afrique du Sud où au Liban,  et maintenant dans  de nombreuses   villes des pays  de l’Union européenne.

     C’est  l’immigration-invasion qui empêche mécaniquement la nécessaire assimilation sur de nombreux pans de notre territoire, insécurise,  tiers-mondise, paupérise, fragilise, déstabilise, la France et les Français. Un  phénomène dont sont aussi victimes les Français d’origine non européenne,  qui veulent se fondre  dans notre communauté nationale.

     Une assimilation qui ne peut aussi  fonctionner que si la France ne se vautre pas dans la repentance, la honte de soi, le masochisme anti-français. D’où la nécessité d’un  Etat qui aurait   la volonté de porter avec force nos valeurs,  de les revendiquer et d’en être fiers. C’est aussi cela  la révolution patriotique prônée par le Front National.

     Loin d’être un facteur d’enrichissement,  la babélisation de nos sociétés décrite comme une évolution nécessaire, indépassable  sur la route du  progrès  peuplée de citoyens du monde,  est un des défis les plus mortels auquel est confronté la France depuis sa longue existence.

     Stopper l’immigration permettra ce « vivre ensemble » dont se gargarise le PS et une large fraction de l’UMP. C’est un impératif que  le FN est le seul à défendre dans son programme. Cette certitude affirme Bruno Gollnisch,   explique aussi l’adhésion croissante de nos compatriotes aux thématiques du FN, crédité là aussi d’avoir vu juste.

  • Viktor Orbán : pour sauver l’Europe, il faut des politiques familiales courageuses, pas des politiques d’immigration

    Ecrit le 15 oct 2013 à 8:02 par Olivier Bault  

     
     « Ce qui a lieu aujourd’hui en Europe, c’est une attaque ouverte rouge-verte contre les valeurs traditionnelles : contre l’Église, contre la famille, contre la nation ».

    Le premier ministre hongrois a clos sa visite officielle au Royaume-Uni le 9 octobre par un discours devant le think-tank de politique étrangère Chatham House dans lequel il demande aux leaders européens de changer de politique et de revenir aux valeurs qui ont fondé l’Europe. « La démocratie en Europe est fondée sur le christianisme. La racine anthropologique de nos institutions politiques, c’est l’image de Dieu qui exige un respect absolu de l’être humain. Pour les familles, il faut dire les choses clairement. Une communauté qui ne peut se maintenir biologiquement est vouée à la disparition. L’immigration n’est pas une réponse. C’est un piège, un leurre. Nous devons reconnaître les politiques familiales motivées par la démographie comme essentielles et légitimes », a lancé Viktor Orbán aux personnes réunies pour l’occasion.

    Pour le leader du Fidesz, aucune politique économique et fiscale ne pourra sortir l’Europe de la crise sans s’appuyer sur les États-nations et sans un retour aux valeurs traditionnelles et à l’honnêteté. « Sans honnêteté, non seulement nous ne pourrons pas vaincre la crise mais nous ne serons même pas en position de soulever les bonnes questions. » « Nous ne pouvons pas continuer à vivre au-dessus de nos moyens », a martelé Orbán dans une allusion aux politiques d’assistanat en faisant remarquer que l’endettement des 28 États de l’UE atteint désormais 11 000 milliards d’euros, et que ces 28 pays s’endettent chaque jour de 1,2 milliard d’euros supplémentaires.

    En présentant sa vision de l’avenir de son pays et de l’Europe, le Premier ministre hongrois a précisé que, contrairement à de nombreux Britanniques, il ne souhaite pas sortir de l’Union européenne mais la réformer de l’intérieur. Pour le leader conservateur, la Hongrie est aujourd’hui un véritable laboratoire de solutions fondées sur les valeurs traditionnelles. Et force est de reconnaître que la Hongrie qui était dans un état catastrophique à l’arrivée du Fidesz au pouvoir a beaucoup amélioré sa situation en quelques années (voir l’article : La Hongrie dit adieu au FMI).

    Viktor Orban in The Telegraph

    Dans un entretien avec le Telegraph, Viktor Orbán explique que le problème en Europe, c’est que contrairement aux nazis les communistes n’ont jamais été complètement vaincus. Le communisme a toujours voulu encourager les gens à ne pas accepter le monde tel qu’il est et à essayer de le détruire. Il a aussi inculqué aux Européens une croyance en des droits acquis indépendants des efforts de chacun et il a détruit de manière délibérée la notion de responsabilité personnelle. Pour l’ancien dissident hongrois, il y a des liens de parenté directs entre le communisme bolchevique de l’ancien bloc de l’Est, la « génération 68 » à l’Ouest et les bureaucrates de Bruxelles et les médias d’aujourd’hui. Orbán perçoit clairement l’héritage communiste dans l’idéologie actuelle de la gauche libertaire radicale, dans la doctrine européenne des droits de l’homme et dans les efforts de la Commission européenne pour imposer une uniformité culturelle et juridique aux États membres.

    Dans les colonnes du Telegraph, Viktor Orbán vante le patriotisme et il appelle les conservateurs de tous les pays à s’impliquer au niveau européen pour permettre à notre continent à la dérive de redresser le cap.

    Photo en Une : capture d’écran de l’interview du Telegraph 

     

    NOUVELLES DE FRANCE

  • Leonarda: " Je me suis ouvert les veines"

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    La jeune collégienne kosovare, remise à la police lors d'une sortie scolaire, s'est confiée aux médias français. L'adolescente de 15 ans souhaite revenir en France pour retourner à l'école et «se construire un avenir».

    «Je me suis ouvert les veines». A mesure que la jeune Leonarda se confie auprès de différents médias, l'ampleur de sa détresse se dessine. La jeune fille, dont l'expulsion crée la polémique, aurait donc fait une tentative de suicide, à en croire son témoignage au micro de RTL. «C'est rien de grave, précise-t-elle toutefois. Le médecin m'a vue. Il m'a donné des cachets»,. Leonarda, explique avoir commis ce geste parce qu'elle ne «supportait pas de venir ici (au Kosovo, ndlr)».

    «Maintenant, avec ma famille, je dors sur un banc à Mitrovica, au Kosovo. Je n'ai même pas le droit d'aller à l'école parce que je suis rom», avait-elle expliqué plus tôt dans l'après-midi à France Inter. «C'est un cauchemar, ici. Je n'arrive pas à dormir», a-t-elle ajouté sur BFM-TV. Avec le phrasé et les intonations de nombreux adolescents de son âge, la jeune fille a raconté l'humiliation qu'elle a vécue quand la police est venue la chercher lors d'une sortie scolaire.

    «Mon pays, c'est la France»

    Le 9 octobre, «à sept heures et demie, j'ai eu un appel, c'est l'ancien maire de Levier (localité où résidait la famille de Leonarda) qui m'a appelée, il m'a demandé où j'étais», a-t-elle expliqué à  France Inter. «J'ai amené le téléphone à la prof, il a parlé avec elle, je suis descendue du bus avec la prof, j'étais dans les bras de la prof en train de pleurer», a-t-elle poursuivi, expliquant que cela lui faisait «mal au cœur d'abandonner (ses) amis, l'école, tout le monde».

    «J'avais honte, parce que la police est venue devant mes camarades. Ils me disaient :“qu'est-ce que tu as fait, tu as volé?”.» La jeune fille aspire à revenir en France avec sa famille. «Tout ce que je veux, c'est recommencer mes cours pour avoir un avenir. Le truc le plus important, c'est l'école.» La jeune fille était en France depuis quatre ans. «Ici, on ne parle pas la langue et on ne connaît personne», a-t-elle également indiqué à RTL. «Mes amis, mes professeurs, mon copain, j'ai tout là-bas. (...) Mon pays, c'est la France.» Leonarda faisait l'objet avec ses parents et ses cinq frères et soeurs d'une obligation de quitter le territoire après le rejet des demandes d'asile formulées par la famille.

    LE FIGARO  - 16.10.13

     

     

  • Italie : des heurts pendant les funérailles d'un officier de la SS

     

    Aujourd'hui, 15:52                                      

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    Par La Voix de la Russie | Les funérailles de l'Hauptsturmführer de la SS Erich Priebke décédé vendredi à Rome à l'âge de 100 ans ont provoqué une bagarre dans la ville d'Albano dans le Latium.

     Mardi soir quelque 200 manifestants se sont rassemblés devant la chapelle où le convoi funéraire a pu accéder sous la protection de la police anti-émeute. Les manifestants ont asséné au cercueil des coups de pied proposant de le jeter à la poubelle la plus proche. Un groupe de néo-nazis est arrivé faire ses adieux à l'ex-SS ce qui a provoqué des heurts. La police a utilisé du gaz lacrymogène.

     Erich Priebke a été accusé d'avoir participer au massacre des Fosses Ardéatines, le 24 mars 1944 à Rome.
     http://french.ruvr.ru/news/2013_10_16/Italie-des-heurts-pendant-les-funerailles-dun-officier-de-la-SS-5609/

  • Testament de Marie-Antoinette, reine de France assassinée par les républicains il y a 220 ans

     16 octobre 2013

    Le 16 octobre 1793, à 4H30 du matin, soit 8 heures avant son exécution, la Reine rédige sa dernière lettre, à l’adresse de la sœur de Louis XVI,  Marie-Elisabeth.
    Ce sera son testament.

    «C’est à vous, ma soeur, que j’écris pour la dernière fois : je viens d’être condamnée non pas à une mort honteuse, elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère, comme lui, innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moments.

    Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien ; j’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants : vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse! J’ai appris, par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas! la pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre ; je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra : recevez pour eux deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous, et jouir en entier de vos tendres soins.

    Qu’ils pensent tous deux à ce que je n’ai cessé de leur inspirer : que les principes et l’exécution exacte de ses devoirs sont la première base de la vie ; que leur amitié et leur confiance mutuelle en feront le bonheur. Que ma fille sente qu’à l’âge qu’elle a elle doit toujours aider son frère par des conseils que l’expérience qu’elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer; que mon fils, à son tour, rende à sa sœur tous les soins, les services que l’amitié peut inspirer ; qu’ils sentent enfin tous deux que, dans quelque position où ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union. Qu’ils prennent exemple de nous : combien, dans nos malheurs notre amitié nous a donné de consolation; et dans le bonheur on jouit doublement, quand on peut le partager avec un ami ; et où en trouver de plus tendre, de plus cher que dans sa propre famille ? Que mon fils n’oublie jamais les derniers mots de son père, que je lui répète expressément :  » qu’il ne cherche jamais à venger notre mort. »

    J’ai à vous parler d’une chose bien pénible à mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine; pardonnez-lui, ma chère sœur ; pensez à l’âge qu’il a, et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu’on veut, et même ce qu’il ne comprend pas : un jour viendra, j’espère, où il ne sentira que mieux tout le prix de vos bontés et de votre tendresse pour tous deux. Il me reste à vous confier encore mes dernières pensées; J’aurais voulu les écrire dès le commencement du procès ; mais outre qu’on ne me laissait pas écrire, la marche en a été si rapide que je n’en aurais réellement pas eu le temps.

    Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j’ai été élevée, et que j’ai toujours professée ; n’ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s’il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop, s’ils y entraient une fois, je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j’ai pu commettre depuis que j’existe. J’espère que, dans sa bonté, il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps pour qu’il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais, et à vous, ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j’aurais pu vous causer. Je pardonne à tous mes ennemis le mal qu’ils m’ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et sœurs. J’avais des amis; l’idée d’en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j’emporte en mourant ; qu’ils sachent, du moins, que, jusqu’à mon dernier moment, j’ai pensé à eux. Adieu, ma bonne et tendre sœur; puisse cette lettre vous arriver! Pensez toujours à moi; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfants : mon Dieu ! qu’il est déchirant de les quitter pour toujours. Adieu, adieu, je ne vais plus m’occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m’amènera peut-être un prêtre ; mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot, et que je le traiterai comme un être absolument étranger. »

     Contre-info.com

    Marie-Antoinette, dernière Reine de France, a été suppliciée à l'âge de 38 ans.

  • Conférence de lancement du Collectif Racine - 12/10/13

    Le 12 octobre 2013, se tenait à l’espace Moncassin (Paris, 15e), en présence de Marine Le Pen et de la presse, la conférence de lancement du Collectif Racine. De nombreux enseignants, adhérents ou non du Rassemblement Bleu Marine, des jeunes, eux aussi en nombre, des militants et des sympathisants étaient présents.
    Discours de clôture de Marine Le Pen, suite aux interventions de Yannick Jaffré, Valérie Laupies, Alain Avello, Michel Sibel, et Gilles Lebreton.