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  • Laurent LOUIS à Elio Di Rupo:" J'ai envie de vous le faire bouffer votre noeud papillon!"

    Publiée le 16 oct. 2013

    Incidents à la Chambre lors de l'intervention du député belge Laurent LOUIS qui dira ce qu'il pense de Di Rupo à l'occasion de la discussion sur la déclaration de politique générale du gouvernement belge. Bilderberg, Rothschild, médias-mensonges, tout y passe, y compris le noeud papillon du Premier Ministre belge.

     

    Via ALTERMEDIA

  • À peine ouverte, l'unique mosquée de Tahiti doit garder portes closes

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     Ouverte depuis quatre jours seulement, la première et unique mosquée de Polynésie a dû rester fermée vendredi. Son inauguration a provoqué un tollé à Tahiti, mettant en lumière les craintes suscitées par l'islam sur l'île.
     
    Par FRANCE 24   (texte)
     

    Quatre jours seulement après son inauguration, la première mosquée de Polynésie ouverte sur l’île de Tahiti a été contrainte, vendredi 18 octobre, de garder portes closes. L’établissement se trouve sous le coup d’une interdiction de la mairie de Papeete, pour qui ce local qui n'est "pas prévu pour recevoir du public" doit être mis aux normes. Pourtant, la présidence de la Polynésie française avait publié un communiqué le 15 octobre indiquant qu'il n'était “pas nécessaire d'obtenir une autorisation particulière.” Le texte soulignait également que "l'islam est une grande religion monothéiste".

    Population hostile et xénophobie

     

    Mais dans cette collectivité d'outre-mer où la religion musulmane est très peu connue, l'ouverture de la mosquée s'est avant tout heurtée à la vive hostilité de la population locale, mettant en lumière les craintes suscitées par l'islam en Polynésie.

    Des propos très hostiles, parfois xénophobes, ont inondé les réseaux sociaux. Le site Tahiti-Infos, le premier à avoir traité de l’ouverture de la mosquée, a été contraint, pour la première fois, de fermer ses pages de commentaires sur les articles abordant le sujet. Des pétitions et appels à manifester ont également été lancés et le jeune imam de l’établissement, Hicham El Barkani, tout juste débarqué de Seine-Saint-Denis, a "reçu des menaces de mort", selon son avocat.

    La Polynésie française compte seulement quelques centaines de musulmans, originaires de France, du Sénégal, de Djibouti ou encore du Maghreb. La plupart, enseignants et militaires, ne sont là que pour quelques années.

    L'islam assimilé au terrorisme

    De nombreuses obédiences religieuses, des sectes également, cohabitent dans une Polynésie très fervente, mais elles sont toutes d'influence chrétienne. Et l'islam est souvent assimilé dans l'île au terrorisme. La diffusion à la télévision locale d'images de femmes voilées se rendant à la mosquée, dont deux Polynésiennes, ont également alimenté les craintes. "Les vahinés à la plage, les maillots de bain, les bringues, les cheveux lâchés, tout ça c'est notre coutume, et on veut rien changer", s'alarme ainsi Heiti, employée d'une société d'assurances attenante à la mosquée.

    La vague de contestation est telle que le président Gaston Flosse, dans son communiqué du 15 octobre, a dû rappeler qu’en Polynésie “de nombreux cultes cohabitent parfaitement.” “Bien que terre traditionnellement chrétienne, la Polynésie est aussi une terre accueillante, et il ne faut pas tomber dans l’islamophobie”, a-t-il ajouté.

    "Ils pensent que les musulmans sont des Ben Laden, faut pas rester sur des a priori", regrette une jeune femme issue d'une famille musulmane. "La religion musulmane est pour la tolérance", assure-t-elle, en préférant toutefois rester anonyme, "par peur des réactions".

    "Il faut faire la distinction entre les différentes formes d'intégrisme et ce qu'est vraiment l'islam: une grande religion avec de grandes valeurs", a déclaré Taaroanui Maraea, président de l'Église protestante. Du côté de la communauté catholique, on se montre plus circonspect. "Ce n'est pas la salle de prières qui est inquiétante, ce sont ceux qui sont venus l'installer", a commenté Monseigneur Hubert Coppenrathen, décelant chez le jeune imam "une attitude un peu conquérante". "Il faut être sur ses gardes", a-t-il ajouté.

  • Erich Priebke, ancien officier SS, aura une sépulture en Italie dans un lieu secret

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/10/19/erich-priebke-ancien-ss-sera-finalement-enterre-en-italie_3499626_3214.html

  • Noël en Syrie

    Ecrit le 19 oct 2013 à 18:04 par Charles de Meyer 

      Noël en Syrie

    Je suis heureux de vous annoncer la naissance du projet Noël en Syrie. Il aura pour objet de passer les fêtes de Noël auprès des communautés chrétiennes en Syrie. Nous savons peu en France que la Syrie compte 1 700 000 chrétiens, autant d’individus pris en étau entre la barbarie des milices islamistes et les souffrances de la guerre. Face au chaos des intérêts et des mensonges, nous comptons répondre par la simplicité d’une présence réconfortante et la distribution de jouets, de médicaments et de moyens de communication.

    Cette initiative est fondée sur la réflexion, et pour beaucoup la méditation, des vertus du don gratuit et de l’esprit de paix et d’innocence que doit inspirer la naissance du Christ dans une mangeoire. Évitons le misérabilisme dans ce long chemin qui nous mènera dans les villages martyrs mais cherchons plutôt à retourner le scandale en force d’affirmation. C’est par ce triomphe sur la nature blessée du ressentiment et de l’indignation que nous parviendrons à faire de Noël en Syrie un creuset de générosité mais également de conversion.

    Noël en Syrie se distinguera des organisations humanitaires classiques. En effet ce projet cherchera à utiliser la sommes des bonnes volontés et des intelligences qui voudront en France participer à des quêtes, tenir des points d’information, monter des actions de sensibilisation afin que nous puissions soutenir la courage de ceux qui partiront. Il va de soi qu’un rôle particulier sera accordé à ceux qui veulent soutenir cette action par la prière.

    Les chrétiens syriens, dans leur diversité et dans leur richesse, sont les grands oubliés de notre gouvernement. Nous n’avons pas le droit de laisser la vocation française s’éteindre au nom d’intérêts dont nous savons trop bien qu’ils ne correspondent ni à un avantage stratégique ni à une quelconque charité. Aussi ce mouvement sera-t-il le vôtre : en partageant nos contenus sur les réseaux sociaux, en conversant, en militant dans vos paroisses et vos quartiers, vous pourrez faire de la souffrance des chrétiens d’orient un vrai sujet de préoccupation pour tous les hommes de bonne volonté.

    Vous avez besoin d’un clic, d’un moment, d’une bonne action pour devenir les acteurs d’un renouveau au cœur de notre monde, lancez-vous à nos côtés pour que nos frères syriens méditent les splendeurs de la crèche avec des Français pour les épauler.

    Suivez-nous sur le site www.noelensyrie.fr sur Facebook et sur Twitter.

    NOUVELLES DE F5RANCE

  • Grèce: une fillette de 4 ans non identifiée trouvée dans un camp de Roms

    Publiée le 19 oct. 2013


    http://fr.euronews.com/2013/10/19/gre...
    La police grecque cherche à identifier une fillette blonde de quatre ans découverte mercredi dans un campement de Roms à Farsala, dans le centre de la Grèce.

    Des tests ADN ont confirmé qu'elle n'était pas la fille biologique du couple qui l'hébergeait. Ce couple a été arrêté; il pourrait prochainement être inculpé d'enlèvement de mineur.

    ''Les parents présumés n'ont pas donné la même version des faits lors de leurs auditions'', a expliqué Vassilis Halatsis, le directeur de la police locale. ''Leurs contradictions ont renforcé notre convocation qu'ils n'étaient pas les parents biologiques de l'enfant.''

     

    Pauvre petite! Elle a l'air triste... 

     

  • Leonarda Dibrani: le rapport d'enquête valide l'expulsion mais critique ses conditions

    L'expulsion de Leonarda Dibrani et de sa famille est «conforme à la réglementation en vigueur», mais si les forces de l'ordre qui sont intervenues pendant la sortie scolaire de l'adolescente «n'ont pas fait preuve du discernement nécessaire».

    Telles sont les principales conclusions du rapport de l' administrative, reçu ce samedi par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et aussitôt remis au et au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Mis en ligne sur le site du ministère de l'Intérieur, le document préconise ainsi de «proscrire plus explicitement toute intervention dans les espaces et le temps scolaires et périscolaires».

    Dans le détail, le rapport revient sur les modalités d'éloignement de la famille de la collégienne du Doubs, avant, pendant et après l'expulsion vers le Kosovo. Puis il dresse le bilan de l'opération, qui s'est déroulée en deux temps, entre le départ du père, Resat Dibrani, le 8 octobre, et celui de la Leonarda, sa mère et ses cinq frères et soeurs, le 9 octobre. 

    Les policiers n'ont pas «évalué les conséquences possibles»

    «La décision d’éloigner la famille Dibrani est justifiée en droit», affirme dans ce rapport l'Inspection générale de l'administration (IGA), qui rappelle que tous les recours pour obtenir une autorisation de séjour en France avaient été épuisés. Alors que l’éloignement était inéluctable, les pouvoirs publics ont alors fait du regroupement familial une priorité. «Essentiellement focalisés sur l’objectif de parvenir à regrouper la famille et de ramener la jeune fille auprès de sa mère, l’attention des forces de l’ordre n’a pas été éveillée par le fait que Leonarda Dibrani se trouve dans un bus dans le cadre d’une sortie scolaire», souligne l'IGA, ajoutant qu'«elles n'ont pas pris la mesure des enjeux que représenterait une intervention pour interrompre cette sortie», ni «évalué les conséquences possibles». 

    Car ce sont les conditions d'interpellation de Leonarda, confiée aux forces de l'ordre en pleine sortie scolaire, qui ont mis le feu aux poudres et valu à Manuel Valls des attaques jusque dans son propre camp. Les policiers «n'ont pas fait preuve du discernement nécessaire», reconnaissent les inspecteurs, tout en assurant que la préfecture du Doubs n'a pas été saisie de cette question.

    Pour éviter que cette situation se reproduise, l'IGA recommande de préciser «les instructions déjà anciennes relatives aux espaces scolaires et aux interventions proches de cet espace, de façon à proscrire plus explicitement toute intervention dans les espaces et le temps scolaires et périscolaires». 

    Un sombre portrait du père de famille

    Le rapport d'enquête dresse par ailleurs un portrait sombre du père de Leonarda, dont le comportement «ne dénotait pas "une réelle volonté de s'intégrer à la société française"». Le rapport évoque notamment «une absence de recherche sérieuse d’emploi alors que l’offre est, dans l’arrondissement de Pontarlier, réelle», un «mauvais entretien de l’appartement» familial et «des absences répétées des enfants au sein des écoles et collèges» qu'ils fréquentaient.

    Sur ce point, les inspecteurs précisent que Leonarda a été «absente 66 demi-journées en 6e, 31 en 5e, 78 en 4e et 21,5 depuis le début de l'année scolaire en cours». Toujours selon le rapport, un professeur de l'adolescente «a en revanche souligné sa volonté d'intégration et ses progrès».

    Enfin, selon les inspecteurs, Resat Dibrani a «été placé en garde à vue pour un cambriolage» en octobre 2010, «mis en cause comme auteur dans un vol commis dans une déchetterie» puis encore placé en garde à vue, début 2013, lorsque ses filles aînées ont «fait état de violences exercées par leur père» avant de se rétracter.

    La famille a laissé le logement mis à sa disposition «dans un état de dégradation avancée» et «M. Dibrani n'a pas hésité à user de menaces afin d'éviter d'être expulsé de cet appartement», poursuit l'IGA. «Aux agents de l’office français d’immigration et d’intégration, qui lui proposaient une aide au retour (8500 €, la première fois ; 10 000 € une deuxième), il a annoncé qu’il tuerait sa famille s’il était expulsé», précise-t-il.

     

    Le Parisien - 19/10/13

  • Leonarda refuse la main tendue de Hollande: elle "n'abandonnera pas sa famille pour revenir seule" en France - 19/10/13


    Leonarda "n'abandonnera pas sa famille" pour... par BFMTV

  • Récupérons la morale et laissons-leur la sensiblerie ! Par Renaud Camus

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    Le 18 octobre 2013

    Renaud
    Camus
    Ecrivain.
     
     

    Depuis deux jours, la gauche se déchire sur l’expulsion de la jeune Kosovare. Manuel Valls est très critiqué. Certains, au PS, réclament même sa démission. Qu’en pensez-vous ?

    Que, s’il tient bon, le NON pourra lui donner une carte de membre d’honneur, malgré tous ses affreux péchés (à commencer par ses projets de naturalisations de masse).

    La politique d’immigration est mise en accusation… pour son côté prétendument « inhumain ». Que faut-il faire, selon vous ?

    Il faut à tout prix, pour notre bord, récupérer la morale. Elle n’est pas de leur côté, elle est du nôtre. On peut leur laisser en échange la sensiblerie niaiseuse, qui est à la morale ce que Vanessa Paradis est à Beethoven.

    Je le répète depuis toujours, la morale ce n’est pas, ou ce n’est que très rarement, un choix entre le bien et le mal. C’est bien plus souvent un choix entre deux biens, ou entre deux maux, qu’il faut peser avec soin. Et cette évaluation morale ne peut pas être soumise uniquement à des critères de sensibilité à fleur de peau, sans réflexion sur le principe et sur les conséquences de nos actions. Comme le dit très justement Jean-Pierre Chevènement — un autre qui devrait rejoindre le NON… —, « nous vivons sous la dictature de l’émotion ». Il est infiniment moins grave, moralement, de renvoyer une jeune fille dans son pays avec sa famille que de contribuer par lâcheté, par conformisme, par esprit de collaboration au pire, par amitié pour le désastre, à l’établissement et au renforcement d’une société de la violence quotidienne, de la nocence généralisée, de l’hébétude, où la morale, pour le coup, est bafouée sur tous les trottoirs et dans toutes les cages d’escalier, sans parler des tribunaux et des salles de rédaction.

    La morale — comme le style, comme la syntaxe, comme la courtoisie, comme la civilisation, comme la dentisterie, comme la vaccination —, c’est souvent un détour, un bref passage par le contraire de l’effet recherché, une petite douleur pour en éviter une grande. Et vraiment, arracher qui que ce soit à notre Éducation nationale, dans l’état où elle est, ce n’est pas commettre une grande cruauté. On doute qu’au Kosovo l’école soit bien pire… Mais les remplacistes, tout occupés qu’ils sont à faire tourner leur usine à malheur, le Grand Remplacement, jouent sans scrupule sur des analogies obscènes, et voudraient nous faire croire que Mlle Leonarda est une enfant d’Izieu, ou peu s’en faut, et Manuel Valls un mélange de Laval, de Papon et de René Bousquet. C’est nous prendre pour des imbéciles mais c’est surtout insulter le souvenir des tragédies véritables.

    On a entendu des députés dire que la loi, c’est bien, mais que, au-dessus de la loi, il y a les valeurs républicaines. N’est-ce pas une porte ouverte à tous les abus ?

    Non seulement la loi est dérisoirement insuffisante à mettre un terme à la colonisation en cours mais, en plus, les rares dispositions juridiques qui pourraient constituer un frein à la substitution ethnique sont considérées par les deux pouvoirs remplacistes — le médiatique et le politique — comme purement symboliques, des survivances sans poids face à la seule urgence morale qui tienne à leurs yeux, le changement de peuple et de civilisation. C’est un peu comme les tourniquets du métro : si vous avez les jambes assez souples et les bras assez forts pour passer par-dessus, ça ne vous concerne pas, c’est uniquement pour les cochons de payants.

    La jeune Leonarda, interviewée par des médias français, a évoqué son retour au Kosovo : « Ce n’est pas comme en France, il n’y a personne pour nous aider. On est comme les clochards. On a dormi sur un banc [...]. » La solution est-elle dans la suppression des aides allouées aux clandestins en France ?

    Absolument. Ce n’est pas toute la solution, loin de là, mais c’est la première mesure à prendre. L’Europe tient d’une main une corne d’abondance et de l’autre un martinet. C’est absurde.

    BOULEVARD VOLTAIRE

     

     

  • Sondage : 65% des Français opposés au retour de Leonarda et de sa famille

    Selon un sondage BVA pour i>télé et notre journal, ils seraient 74 % à donner raison au ministre de l’Intérieur.

    Didier Micoine | Publié le 18.10.2013, 23h36 | Mise à jour : 23h42

                                    

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    Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a annoncé vendredi sa décision d'écourter sa visite aux Antilles en raison de l'affaire Leonarda, la collégienne dont l'expulsion vers le Kosovo est au coeur d'une polémique, et de rentrer à Paris avec un jour d'avance. | Miguel Medina

                                                                          

     La situation est jugée suffisamment grave pour que Manuel Valls écourte son déplacement aux Antilles. Le ministre de l’Intérieur sera donc dès ce matin à , pour la présentation de l’enquête administrative sur les conditions d’expulsion de la collégienne Leonarda vers le Kosovo. Depuis cinq jours, l’affaire déchaîne les passions.

     
     
    Mais si elle a provoqué une (nouvelle) au sein du et poussé des milliers de lycéens à manifester dans la rue, elle n’aurait pas le même retentissement dans l’opinion.


    Selon notre sondage exclusif BVA réalisé pour « CQFD », i>télé et « le Parisien »-« Aujourd’hui en France », moins d’un Français sur deux (46 %) se déclare choqué par l’interpellation de la collégienne rom, lors d’une sortie scolaire. Et une majorité des sondés (65 %) affirment être opposés à ce que l’expulsion de la jeune Kosovare soit annulée et, donc, que la famille de Leonarda puisse revenir en France.

    Valls plébiscité à 89 % par les sympathisants de droite

    Bien sûr, les résultats de l’enquête sont très différents selon le positionnement politique des personnes interrogées. Les sympathisants de gauche disent ainsi majoritairement (68 %) avoir été choqués par les conditions de l’interpellation de Leonarda. C’est notamment le cas de 64 % des électeurs socialistes, de 76 % des sympathisants de Jean-Luc Mélenchon et du PC ou de 78 % de ceux des Verts. Près de sept électeurs écologistes sur dix seraient d’ailleurs favorables à ce que l’expulsion soit annulée. Sur ce point, les électeurs PS, eux, sont plus partagés. La moitié d’entre eux se disent partisans d’une annulation de la procédure d’expulsion et du retour de la famille de la collégienne. Un cas de figure qui est clairement rejeté par les sondés de droite (à 85 %).


    Très attaqué par certains de ses amis, Manuel Valls défend donc une ligne qui serait soutenue par trois Français sur quatre (74 %), c’est-à-dire une majorité. La position du ministre de l’Intérieur dans cette affaire est approuvée par les deux tiers des sympathisants socialistes (65 %), mais aussi — plus surprenant — par une minorité non négligeable des électeurs écologistes (46 %) ou du Front de gauche (37 %), alors même que les leaders de ces partis y sont très hostiles.

    Mais là où Valls fait un tabac, c’est dans le camp d’en face : 89 % à droite approuvent la position du ministre socialiste… un plébiscite ! Trois semaines après ses propos polémiques sur les Roms, Manuel Valls n’apparaît donc pas fragilisé alors que le gouvernement cherche une issue à la crise. Mais si la fermeté affichée par le ministre de l’Intérieur est approuvée dans l’opinion, le jugement sur sa personnalité est plus nuancé. Certes, il reste le ministre le plus populaire du gouvernement, mais il est perçu comme un diviseur dans son camp. En clair, il ne gagne pas sur tous les tableaux.

                                     

             

                             LeParisien.fr

  • Le père de Leonarda: "Valls est obligé de dire OK!"

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    À Mitrovica, la famille de l'adolescente de 15 ans expulsée alors qu'elle participait à une sortie scolaire se réjouit à l'idée d'un retour possible en France.

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    Leonarda a retrouvé le sourire. «D'abord, parce que je suis une star maintenant!, clame la jeune fille. Ensuite, parce qu'avec ma famille, on a vu sur Internet tous les lycéens qui étaient descendus dans la rue pour nous!» Et, surtout, «parce que je suis sûre qu'on va rentrer en France: c'est pas possible autrement!» A Mitrovica, au nord du Kosovo, une semaine après son expulsion de France, la famille Dibrani crie déjà victoire: «On attend la réponse de Valls, qui est obligé de dire OK!», fanfaronne le père.

    Dans le salon, un feuilleton grésille sur un vieux poste de télévision. Mais personne ne le suit. «C'est normal, on ne comprend pas l'albanais!, lance la collégienne de 15 ans. C'est pas notre pays, ici! Je comprends même pas pourquoi on est là.» Trois pièces, une petite cuisine et une salle d'eau rudimentaires au premier étage d'une maison entourée d'un jardinet, voilà le nouveau quotidien des Dibrani et de leurs six enfants. Seuls quelques livres religieux et une tapisserie représentant La Mecque ont été rapportés de France, montre Leonarda: «On n'a rien d'autre!» Le gouvernement kosovar, toutefois, semble attentif au bien-être des Dibrani. Il verse une aide mensuelle de 150 euros pour leur hébergement, et a mis un fonctionnaire du ministère de l'Intérieur à leur disposition. «Je resterai là tant que la famille aura besoin de moi», explique Selim, veste camel et sourire avenant, posté dans la cour de la maison. «L'autre jour, Selim a été nous acheter plein de nourriture!», s'enthousiasme le petit Ronaldo, un verre de soda à la main. La facture est encore sur une étagère de la cuisine: 498 euros. «Tout à l'heure, on ira faire du shopping pour habiller les enfants, indique le fonctionnaire. C'est normal, il faut aider nos compatriotes!»

    Le brevet à la fin de l'année

    Des compatriotes, enfin pas tout à fait. Seul le père, Resat, 43 ans, serait kosovar, natif de Mitrovica. «Regardez, je viens de recevoir les actes de naissance!», lance-t-il. D'après ces documents, tous les enfants sont nés à Fano, en Italie, sauf Medina, la petite dernière, née à Pontarlier, dans le Doubs. Leur mère est originaire de Sicile. «On a quitté l'Italie, car c'est plus facile d'avoir des papiers en France, explique le quadragénaire, dans un français embrouillé, mêlé d'albanais et d'italien. J'ai fait faire, pour 50 euros, un faux certificat de mariage à Paris, et j'ai dit qu'on était tous kosovars.» Entrée irrégulièrement en France en janvier 2009, la famille a cependant épuisé, en quatre ans, tous ses recours.

    «Les Dibrani n'ont pas mérité cela!, tonne le père. Savez-vous que pendant deux mois avant l'élection présidentielle, on a fait du porte-à-porte en distribuant des tracts du PS, on s'est tapé tous les meetings du Doubs pour crier “Vive Hollande!””? C'est la présidente de l'association des sans-papiers: elle nous a dit que si Hollande gagnait, on aurait des papiers! Mais Hollande, il a gagné, et nous, on a gagné quoi? On est virés!» S'il y a quelqu'un auquel Resat Dibrani en veut particulièrement, c'est à Manuel Valls. «Sur toutes les télés, je l'ai entendu dire: “Les Roms dehors!”, s'indigne-t-il. C'est lui qui a tout comploté.» Les larcins évoqués par des associations, la plainte pour violences contre ses filles aînées, «tout est entièrement faux!», se scandalise Resat Dibrani. «Croyez-vous que ma mère serait assez folle pour dénoncer mon père?», interroge Leonarda, qui admet avoir reçu «une fessée» parce qu'elle était rentrée trop tard.

    À Levier, Resat Dibrani vivait de «petits boulots», comme «aller chercher le pain pour des gens», et était bénévole pour les Restos du cœur, qui lui donnaient «des cartons de nourriture». Aujourd'hui, pas question de chercher du travail au Kosovo. «Vous savez combien il gagne, Selim? demande le père. 200 euros! Vous pensez qu'avec ça je vais nourrir ma famille?» Ses enfants, d'ailleurs, ne veulent pas aller à l'école ici, ni même apprendre la langue. «Le plan, explique-t-il, c'est qu'ils vont retourner en France avec ma femme, puisqu'ils sont italiens. Après, je les rejoins et on se marie, pour de vrai cette fois, à Levier.» Quant à Leonarda, «très bonne élève», elle espère rattraper les cours et obtenir son brevet à la fin de l'année. Et ensuite? «Je rêve d'être avocate, sourit-elle. Pour aider les sans-papiers

     

    •                                      La rédaction vous conseille :
  • Norvège: les populistes entrent nombreux au gouvernement

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    Siv Jensen est née le 1er juin 1969 à Oslo

     

    18/10/2013 – 11h00
    STOCKHOLM (NOVOpress/Bulletin de réinformation) –
    Les populistes du Parti du Progrès, partisans d’une ligne dure sur l’immigration et de baisses d’impôts importantes, ont accédé pour la première fois au pouvoir ce mercredi. Le Parti du Progrès compte sept ministres (sur 18). La dirigeante du parti, Siv Jensen (photo), devient ministre des finances, le second plus important poste, juste après le premier ministre.

     

    La Norvège possède le plus gros fonds souverain au monde, dont la valeur, actuellement de 790 milliards de dollars, ne cesse d’augmenter. Et le gouvernement est autorisé à y puiser jusqu’à 4 % chaque année pour abonder son budget. Parmi les mesures envisagées par la droite figurent aussi la possibilité pour les policiers de s’armer et celle donnée aux municipalités d’interdire la mendicité. Comme c’est la règle en Norvège, le nouveau gouvernement respecte la parité avec neuf hommes et neuf femmes. Aucun de ses membres n’est issu de l’immigration.

    Crédit photo : FrPMedia, via Wikipédia, (cc).

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

     

  • Bernard Lugan : « J’entends l’alouette chanter... »

    vendredi 18 octobre 2013

     

    Bernard Lugan est un historien spécialiste de l’Afrique.
    En 2003, Bernard Lugan était expert au Tribunal pénal international pour le Rwanda.
    Il est l’auteur de nombreuses publications, notamment Huguenots et français : ils ont fait l’Afrique du sud (couronné par le Prix Louis Marin de l’Académie française en 1989), Histoire de l’Afrique, des origines à nos jours (2009), Décolonisez l’Afrique  ! (2011) et, plus récemment, Les guerres d’Afrique, des origines à nos jours (2013).
    Il dirige la revue et la gazette-en-ligne l’Afrique Réelle.

    Corsaire : Bernard Lugan, bonjour, et merci beaucoup de prendre le temps de répondre à nos questions. Commençons notre entretien par un fait brulant d’actualité.
    Quelle analyse faites-vous de l’actualité migratoire à Lampedusa ? Quelles en sont les causes profondes ?
    Plus largement, de quelles options disposent les nations européennes - et notamment la France - pour éviter le scénario catastrophique du Camp des Saints ?

    Bernard Lugan : Le drame de Lampedusa est une conséquence directe du renversement du colonel Kadhafi devenu un partenaire, pour ne pas dire un allié, dans deux combats essentiels : la lutte contre le fondamentalisme islamiste qu’il avait entrepris d’éradiquer en Libye et la lutte contre l’immigration clandestine transitant par la Libye. Aujourd’hui, les islamistes ont pris le contrôle du trafic transsaharien, dont celui des migrants.
    Le drame de Lampedusa nous plonge directement dans le « Camp des Saints » de Jean Raspail. Ce livre prophétique, puisqu’il date de 1973, décrit l’implosion des sociétés occidentales sous le débarquement de milliers de clandestins arrivés sur des navires-poubelle. Clandestins devant lesquels toutes les institutions s’effondrent en raison de l’ethno-masochisme des « élites » européennes déboussolées par un sentimentalisme qui a pris le pas sur la raison et même sur les instincts vitaux. Relisez le « Camp des Saints », tous les personnages du livre revivent actuellement devant nous dans les médias, à commencer par ces clercs pour lesquels, plus le prochain est lointain et plus il semble devoir être aimé… aux dépens des siens.

    Corsaire : Les révolutions arabes ne sont pas la victoire démocratique que les media européens espéraient. Les pays du Maghreb ou l’Egypte sont-ils faits pour le modèle démocratique que l’Occident rêve de leur imposer ? Quelle est l’alternative réaliste, dans ces pays, à la politique islamiste ?

    Bernard Lugan : De l’Egypte au Mali et à la Libye, nous assistons actuellement à la fin du règne des principes philosophiques occidentaux qui, depuis plusieurs décennies, tuent l’Afrique à petit feu. En Libye, au nom des « droits de l’homme », nous avons chassé un dictateur, avec pour résultat l’anarchie et comme solution nous proposons la démocratie alors que le pays est construit sur une base tribale… Au sud du Sahara, nos « élites » ne veulent toujours pas admettre que le nœud du problème est ethnique comme je l’ai montré dans mes livres et là encore ils n’ont qu’un remède à proposer : la démocratie individuelle alors que toutes les définitions sociologiques sont communautaires.

    Corsaire : Vous mettez toujours en avant la notion de différence que vous opposez à l’universalisme. Pouvez-vous expliquer ?

    Bernard Lugan : Deux remarques : primo je raisonne en anthropologue, secundo, pour l’ethno-différentialiste que je suis, « différent » n’implique pas de notion de hiérarchie.
    Cessons de nous voiler la face en feignant de croire que les Africains sont des Européens pauvres à la peau noire et qu’il suffirait de noyer l’Afrique sud saharienne sous les aides, pour qu’elle finisse, un jour, par ressembler à l’Europe.
    Pour les élites dirigeantes françaises nourries à la mamelle des révolutions du XVIII° siècle, l’homme est le même partout sous des cieux différents, d’où l’idée française d’assimilation par la culture et par l’adhésion aux principes hérités de la révolution de 1789. Bien différente fut l’approche britannique. Jamais, en effet on ne vit les instituteurs de Sa Gracieuse Majesté tenter d’apprendre aux petits Haoussa qu’ils descendaient de « Guillaume Le Conquérant », alors que leurs homologues français faisaient sérieusement et avec devoir, réciter aux enfants algériens le célèbre « Nos ancêtres les Gaulois ».
    Qu’on le veuille ou non, les Africains sont « autres » comme l’écrivait le Maréchal Hubert Lyautey. Sa phrase exacte était même plus forte. Dite dans le contexte d’impérialisme triomphant et de supériorité coloniale des « années 1920 », elle n’en a que plus de portée :

    « Les Africains ne sont pas inférieurs, ils sont autres. »

    Léon Blum, secrétaire général de la SFIO (Section française de l’internationale ouvrière), autrement dit, le Parti socialiste français et Président du Conseil du gouvernement de « Front populaire » en 1936, déclarait quant à lui le 9 juillet 1925 à la Chambre des Députés :

    « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture. »

    Tout est dit dans ces deux phrases. D’un côté, Léon Blum, grand homme politique de gauche, socialiste « humaniste », universaliste, imprégné de la culture révolutionnaire française, pétri des idéaux de « 1789 », se croit investi de la mission de les imposer aux autres dans la totale ignorance de ce qu’ils sont et le plus profond mépris de ce qu’ils pensent.
    De l’autre, un officier monarchiste servant la France et non la République- la différence est de taille-, et qui, de par son éducation et ses expériences de terrain, refuse l’universalisme niveleur et se fait le défenseur des cultures et des civilisations de ceux qu’il colonise. Son œuvre marocaine est là pour l’attester.

    Corsaire : Compte tenu de l’identité spécifique de notre Patrie, est-il possible d’assimiler un grand nombre de populations d’origine extra-européenne sur notre territoire ?

    Bernard Lugan : L’unité de la nation française se délite chaque jour un peu plus, l’accélération des phénomènes communautaires démontrant que la France est devenue une juxtaposition de groupes différents du point de vue racial, ethnique, linguistique, religieux, philosophique, politique etc. Ce n’est pas l’Afrique qui suit notre « modèle » mais la France qui se tribalise. Ce qui avait été réalisé quand les immigrants étaient des Européens issus de la même matrice ethno-civilisationnelle, est impossible aujourd’hui, d’où l’utopie de l’assimilation et de l’intégration. Tout cela finira forcément très mal car l’évolution actuelle va contre le principe existentiel de base qui est « un peuple, une terre ».

    Corsaire : Outre vos activités professionnelles et universitaires, vous avez, dans votre jeunesse, milité dans les rangs d’Action française. Le combat monarchiste a-t-il encore une place aujourd’hui ? Ou faut-il que les patriotes se battent en priorité pour la sauvegarde de notre souveraineté, de notre identité et de nos traditions, plutôt que de lutter pour une idée royale que d’aucuns jugent idéaliste ?

    Bernard Lugan : La « République » est à bout de souffle et elle meurt sous nos yeux. Je n’en porterai pas le deuil… mais le problème est qu’elle entraîne la France avec elle.
    Nous vivons une révolution dont nous n’avons pas fini de mesurer les effets et dont le résultat est que, dans les années à venir, l’expression politique va devenir ethnique, comme en Afrique. Les « primaires socialistes » de Marseille l’ont d’ailleurs préfiguré. De grands bouleversements s’annoncent et les vieilles idéologies révolutionnaires triomphantes depuis les deux conflits mondiaux comme l’a magnifiquement expliqué Dominique Venner dans son livre intitulé « Le siècle de 1914 » vont être balayées. Les temps ne sont donc plus aux discussions byzantines sur le « sexe des anges », sur le « drapeau blanc » ou sur tout autre sujet pouvant nous diviser, mais au nécessaire rassemblement avant le combat de survie qui nous attend. Chez les Gaulois, quand un danger mortel menaçait et qu’il fallait oublier les querelles subalternes pour réaliser l’union, des envoyés allaient de village en village arborant la représentation d’une alouette, ce qui signifiait que la mobilisation générale était demandée. Or, en ce moment, j’entends l’alouette chanter…

     

    Le Rouge & le Noir

  • Londres invite les immigrés clandestins à rentrer chez eux... par texto

    Dernière modification : 18/10/2013 

    - Immigration clandestine - Royaume-Uni


            Londres invite les immigrés clandestins à rentrer chez eux... par texto          

     
     

    Après les camionnettes placardées d'affiches "Go Home" à l'intention des immigrés illégaux, le gouvernement britannique a envoyé un texto à près de 40 000 personnes soupçonnées d'être en situation irrégulière, les invitant à quitter le territoire.

     
    Par FRANCE 24   (texte)
     

    "Nos registres montrent que vous pourriez ne pas être en droit de rester au Royaume-Uni. Merci de nous contacter afin que nous puissions discuter de votre cas": près de 40 000 personnes, soupçonnées d’être en situation irrégulière, ont reçu ce texto des autorités britanniques entre septembre 2012 et juin 2013.

    En ajoutant celles contactées par courrier, e-mail ou téléphone fixe, 58 800 personnes au total ont été ainsi approchées par le Ministère de l’Intérieur, qui les invite à se faire connaître et, en cas d’irrégularité avérée, à quitter le territoire.
     
    Marge d’erreur
     
    Qualifiée de "proactive" par le gouvernement, la méthode a soulevé des critiques au Royaume-Uni de la part de l’opposition, comme de la société civile, qui a dénoncé des erreurs de destinataires.  Selon le ministère de l’Intérieur, seulement 14 personnes sur les 58 800 contactées n’étaient pas concernées par le texto. Les militants des droits civiques affirment qu’elles ont été bien plus nombreuses à recevoir le message à tort.
     
    Suresh Grover, militant des droits de l’Homme, et Bobby Chan, avocat spécialiste de l’immigration, ne décolèrent pas depuis qu’ils ont vu le message laconique s’afficher sur l’écran de leur téléphone. "Je suis arrivée en Grande-Bretagne en 1966 avec mes parents, je suis né en Afrique de l’Est et j’ai un passeport britannique", a expliqué Suresh Grover dans les colonnes du quotidien The Independent, se disant "choqué" et "horrifié"  d’avoir été contacté de la sorte.
     
    Si le ministère se défend d’avoir envoyé le message à Suresh Grover, ce dernier a déclaré à la BBC vouloir porter plainte. Plus de 140 plaintes ont été reçues à ce jour par les autorités.
     
    "Go Home"
     
    Le secrétaire d'État à l'Immigration, Mark Harper, a défendu sa politique, déclarant qu'il n'avait "pas de problème à dire aux personnes qui sont là illégalement qu'elles ne devraient plus l'être". Il a ajouté que la campagne "Go Home" (Rentrez chez vous), pourrait être étendue au reste du pays.
     
    Cette campagne, vivement critiquée outre-Manche, a été testée pendant deux semaines en juillet dans six  quartiers londoniens à forte population étrangère. Deux camions, ornées d’une affiche représentant une paire de menottes géante, portait le slogan: "Illégal au Royaume-Uni ? Rentrez chez vous ou prenez le risque d’être arrêté". Prospectus et affiches proposant une aide au retour ont également été distribués.
     
    La tournée des camions, appelés "racist vans" par leurs détracteurs, avait suscité une vive émotion en Grande-Bretagne l’été dernier. Les organisations des droits de l’Homme avaient accusé le gouvernement de créer un climat de peur et d’intolérance. La coalition au pouvoir elle-même s’était divisée sur la question.
  • Comité Miss France: Alain Delon se retire

    Par Laurent Chignaguet Publié le 18/10/2013 à 16:21 

     
    Miss France: Alain Delon se retire
    © Capture d'écran
     
    Alain Delon contre-attaque! Une semaine après que le Comité Miss France a décidé de prendre ses distances avec l'acteur, suite à son soutien affiché au Front national, celui-ci annonce, dans un courrier envoyé aujourd'hui à l'AFP, sa décision d'abandonner son titre de président d'honneur à vie du Comité. Il brillera donc par son absence lors de la prochaine élection, le 7 décembre à Dijon.

    «Votre comité a cru bon de réagir publiquement, avec véhémence, à mes propos sur la politique de la France. Vous en avez parfaitement le droit. Mais ce n'est pas vous qui me lâchez, c'est moi qui pars, écrit Alain Delon dans une lettre envoyée aujourd'hui à l'AFP. Votre polémique est aussi absurde que narcissique et obsessionnelle. Votre attitude est un mépris à l'égard de votre public qui est en droit de voter pour qui il veut, un déni de réalité manifeste. Par conséquent, je me démets officiellement de mon titre de président d'honneur à vie du Comité Miss France

    Cette décision fait suite à la publication, le 11 octobre, d'un communiqué de la société Miss France indiquant ne pas s'associer «aux propos qui ont été tenus; elle rappelle, par ailleurs, que l'élection Miss France est un événement et une grande émission de divertissement populaire qui réunit tous les Français et qu'elle est par nature à l'écart de toutes prises de positions politiques. Monsieur Delon a été choisi par la société Miss France uniquement pour son parcours d'acteur et sa stature internationale. L'élection a pour but de valoriser toutes les régions de France et réunit des jeunes femmes de toutes origines. Nous demandons au jury de l'élection ainsi qu'aux candidates elles-mêmes de ne pas faire état de leur couleur politique, religieuse et idéologique.»

    Dans un entretien accordé au quotidien suisse Le Matin le 9 octobre, Alain Delon avait expliqué que «les gens en ont marre qu'on leur parle comme on le fait. Ils veulent de l'action... Voilà pourquoi le Front national prend une place très importante et ça, je l'approuve, je le pousse et le comprends parfaitement bien.»

    LE FIGARO TV

     

    Bravo, Alain Delon! 

  • Marion Maréchal-Le Pen dénonce le "show" de Manuel Valls sur RTL - 16/10/13


    Marion Maréchal-Le Pen dénonce le "show" de... par rtl-fr

     

    16/10/13

  • Procès Dieudonné en appel: quenelles, LDJ, ananas et compagnie !

    Publiée le 17 oct. 2013

    Jeudi 17 octobre avait lieu le procès "Shoananas" en appel...

    A finalement été requis contre Dieudonné 20 jours de prison ferme pour avoir écrit mis en scène cette chanson. Le délibéré aura lieu fin novembre...

     

    A voir jusqu'à la fin absolument!

    C'est le procès de la liberté d'expression d'un humoriste français.

     

     

     

     

     

     

     

  • Y’a des choses qui me tracassent. Mais ils sortent d’où, ces Erythréens ?

    Lampedusa-500x283.jpg

     

    17 octobre 2013

                            

    Bien sûr, ils sortent d’Erythrée. Enfin on suppose. Mais encore ? A Lampedusa, c’est maintenant plein d’Erythréens. Comme ils ont échappé à la mort, il ne faut pas trop les bousculer. N’empêche que leur histoire, c’est comme leurs bateaux : elle ne tient pas debout.

    Il y a une chose qui me tracasse. Et pas depuis la semaine dernière. A chaque fois qu’un rafiot accoste sur les côtes européennes, bondé de migrants soi-disant miséreux, fuyant qui la pauvreté, qui la guerre, qui la famine, qui sa belle-mère, on nous raconte que ces gens-là nous sont arrivés grâce aux passeurs, lesquels se sont bien sûr faits payer, et pas avec des grains de mil. On nous dit aussi, sans que nul ne s’interroge, qu’il y a un tarif plancher qui est de 1000 euros.

     

    On ne sait pas trop si c’est 1000 euros par tête de pipe ou par famille, encore qu’il semble peu probable que le tarif soit uniforme selon que le passager prenne une place sur le bateau ou une demi-douzaine.

    Les derniers arrivants provenaient d’Erythrée. « De l’Ethiopie, nous sommes allés au Soudan, puis en Libye. Et nous sommes arrivés ici », déclarait l’un de ces migrants en anglais compréhensible devant les caméras, sa petite mine trouvant ainsi sa justification. C’est vrai que ça fait de la route. Et des sous. En Erythrée, le revenu moyen est de 560 dollars par an. Le calcul est en dollars parce que c’est la Banque mondiale, installée à Washington, qui le livre. En monnaie bien de chez nous, ça donne 412 euros. Par an. Soit 34 euros par mois. Je divise juste par douze parce qu’il paraît que là-bas, il n’y a pas de treizième mois.

    Mais comment font-ils pour économiser autant ?

    Ainsi donc, pour venir en Europe – seul –, un Erythréen à l’agonie, n’ayant pas d’autre choix que de gagner l’Europe s’il veut survivre, est capable de débourser près de trente mois de revenus, soit deux ans et demi de gains qu’il a économisés mois après mois tout en faisant vivre – chichement, on s’en doute – sa famille ? On se fout de qui ? A titre de comparaison, c’est comme si un Français, pour passer à Londres, avait dû débourser 87000 euros, rien que pour le passeur! Pour arriver les poches vides, n’ayant même pas de quoi se payer un ticket de métro, ce qui après tout n’est pas farfelu puisque ce sont les hébergeurs qui payent tout.

    En Erythrée – ou ailleurs, en Ethiopie, en Somalie, au Soudan, etc. –, le gus qui peut sortir une telle somme n’est pas un pauvre paysan – au fait, on regarde leurs mains? – dont la récolte a péri à cause du soleil caniculaire, vous ne savez pas ce que c’est mon pôv’ monsieur. Il ferait même plutôt partie des privilégiés d’une société très inégalitaire. Des privilégiés qui, en Erythrée, ne peuvent l’être que s’ils sont bien vus par le régime à parti unique de Issayas Afewerki, un « grand frère paranoïaque et terrifiant » comme le décrivait « Le Monde » il y a quelques jours, « gardien d’un Etat mi-caserne mi-prison » et dernier maoïste en fonction sur la planète!

    Autant dire que pour gagner un peu de sous, il vaut mieux être dans ses petits papiers et que la spéculation boursière – sait-on jamais, l’Erythréen pourrait jouer en bourse pour se payer le voyage – n’est pas la spécialité locale. L’esclavage est plus courant. Le pillage aussi. L’Erythrée est un pays en guerre perpétuelle, réelle ou larvée, contre l’Ethiopie. Ça entretient le moral des troupes et la solde des combattants, ceux de l’armée ou ceux des milices. L’autre moyen de faire fortune est d’être malhonnête (non, ce n’est pas pareil). Par le marché noir, les accointances avec les mafias, tout ce qui prolifère habituellement sous une dictature.

    T’as survécu tu peux rester…

    La question du financement de la traversée des déserts puis de la Méditerranée n’étant pas résolue, il y a une deuxième chose qui me tracasse. Toute bête. Pourquoi ces échappés du naufrage, une fois arrivés sur nos côtes, ne sont-ils pas renvoyés d’où ils viennent, vu qu’on sait très bien d’où ils arrivent puisqu’ils se disent eux-mêmes Erythréens ? Un avion cargo, qui leur paraîtra le summum du luxe après ce qu’ils ont vécu et hop! direction Asmala et son aéroport. Ben non, allez savoir pourquoi, on se les garde. A croire que c’est le cadeau bonus, mieux que les Jeux panafricains qui n’ont lieu que tous les quatre ans : quiconque a survécu au concours a gagné le droit de rester en Europe!

    Au lieu de dire merci pour avoir été sauvés, les mecs, tranquilles, râlent…

    J’ai vu un reportage épatant. Les mecs râlaient. Au lieu de dire merci pour être en vie, au lieu de faire profil bas pour avoir pris la mer sans savoir nager ou pour avoir entraîné toute leur petite famille dans une traversée hautement périlleuse, les mecs, tranquilles, râlaient. Il y avait celui qui engueulait une assistante sociale italienne parce qu’il n’avait pas de nouvelles de son fils, qui avait été sauvé mais se trouvait à Malte, séparé, rendez-vous compte, de son papa et de sa sœur, mais vivant, ohé, vivant mec! Et sauvé par qui, hein? Pas par son papa il me semble!

    Il y avait celui qui râlait parce que, rendez-vous compte, il était en Europe, terre de liberté et toussa toussa, et il se trouvait dans un centre de rétention, où il n’avait strictement rien à battre qu’on le loge, qu’on le nourrisse, qu’on lui permette de téléphoner à sa famille restée au pays – tiens donc… et au fait, combien d’Erythréens ont le téléphone, hum? – sans même lui demander son passeport, et pour cause, non, il râlait parce qu’il voulait se promener et qu’on lui demandait, poliment, de bien vouloir attendre que certaines formalités soient achevées. Il y avait enfin ce lui qui, ayant des connaissances en Norvège et ayant vu à la télé ou sur une carte postale que là-bas, il y avait de belles maisons et toute sorte d’aides – si si, il l’a dit! –, voulait y partir pas plus tard que tout de suite…

    Tout ça a fini par me rappeler une vieille histoire, du temps des cours de récréation. « Pince-mi et pince-moi sont dans un bateau. Pince-mi tombe à l’eau. Qui est-ce qui reste? » Il paraît que c’est la première fois qui fait mal. Il y a juste que ce n’est pas la première fois.

    Marc Bertric

    Article et image de l’hebdomadaire “Minute” du 16 octobre 2013, reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

       

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • La Rochelle: un SDF frappé et brûlé dans un état grave

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    Un SDF d’une cinquantaine d’années est entre la vie et la à l’hôpital de Nantes, après avoir été frappé et brûlé vif dans la nuit de mardi à mercredi en plein centre-ville de La Rochelle.

    Les médecins ont indiqué qu’il était dans un état «préoccupant, mais stable» selon le quotidien local Sud-Ouest.

    Le drame a éclaté aux alentours de 2 heures du matin. L’homme aurait été traîné sur plusieurs mètres, sous les arcades de la rue du Minage. Son ou ses agresseurs ont ensuite mis le feu à ses vêtements. Les pompiers, alertés par un passant, sont intervenus à 2h15 pour porter secours au malheureux qui souffre de graves brûlures au visage et à la .

    «Les blessures constatées ont été occasionnées par l’intervention extérieure d’un ou plusieurs tiers», a-t-on indiqué au parquet, précisant qu’il n’y avait «aucun témoin direct» de cette agression.

    Selon cette même source, l’homme était «connu des autres sans domicile fixe comme un habitué de la rue du Minage» où les sans-abri profitent de la protection des arcades.

    Sources : Sud-Ouest / France3 / Le Parisien / Le JDS

     

    Il faut être une racaille IGNOBLE pour faire ça à un pauvre homme !

  • Panorama des 30 pays les plus christianophobes

     

    L'Aide à l'Eglise en détresse (AED) dresse le tableau de la situation des chrétiens entre 2011 et 2013 dans les 30 pays les plus christianophobes. En voici une traduction (le rapport étant rédigé en anglais) :

    Les pays où les persécutions ou l'oppression contre les chrétiens sont extrêmes :

    • Erythrée : forte dégradation. Persécution reforcée début 2013 avec l'arrestation d'au moins 191 chrétiens. Entre 2 000 et 3 000 chrétiens continuent de subir torture ou mauvais traitements en prison.
    • Afghanistan : forte dégradation. La seule église officielle encore debout a été détruite en mars 2010. Les personnes engagées dans des associations humanitaires chrétiennes ont été expulsées pour prosélytisme.
    • Vietnam : forte dégradation. Le décret 92, prenant effet le 1er janvier 2013, a étendu le contrôle du gouvernement dans un pays déjà très restrictif sur le plan de la liberté religieuse.
    • Pakistan : dégradation. Des chrétiens tués et des maisons détruites à la suite d'accusations de blasphème. Les femmes issues des minorités religieuses subissent davantage de harcèlements sexuels ou d'autres abus.
    • Chine : dégradation. Le gouvernement contrôle étroitement les activités religieuses : les prêtres "officiels" qui défient l'Etat sont punis, les communautés non reconnues font l'objet de descentes de police.
    • Maldives : dégradation. En vertu de la Constitution, les non-musulmans sont privés de citoyenneté et les lois doivent être islamo-compatibles. Appels à l'application complète de la charia.
    • Corée du Nord : situation inchangée. Officiellement athée, l'Etat fait exécuter les personnes surprises en train de prier. Les prisonniers religieux subissent la torture et les pires abus.
    • Arabie saoudite : situation inchangée. Le pays reste en tête de ceux qui bafouent le plus la liberté religieuse - par exemple, une simple réunion de prière chez soi justifie une descente de police.

    Persécutions ou oppression élevées, voire extrêmes :

    • Syrie : forte dégradation. Les chrétiens ont été menacés, chassés de leurs maisons et parfois tués à cause de leur foi. Des évêques et des prêtres kidnappés, certains toujours portés disparus.
    • Egypte : forte dégradation. Exode d'au moins 200 000 chrétiens depuis février 2011. Rapts de jeunes filles, assauts, meurtres de chrétiens à cause de leur foi, destructions et fermetures d'églises.
    • Iran : forte dégradation. Augmentation des arrestations, tortures, séquestrations de croyants, mais également des raids contre les églises et des confiscations de bibles.
    • Nigeria : forte dégration. Augmentation des attaques contre les édifices religieux et les maisons des chrétiens. Depuis 2007, plus de 700 églises ont été attaquées, la plupart par des islamistes voulant imposer la charia.
    • Irak : légère amélioration. L'exode des chrétiens continue avec les attaques contre les personnes et les édifices. Mais les attaques de grande échelle qui ont marqué la période 2009-10 se sont réduites.

    Persécutions ou oppression élevées :

    • Soudan : forte dégradation. Attaques d'églises et arrestation du clergé à la suite des déclarations du président Omar al-Bachir, voulant faire du Soudan un Etat totalement islamique.
    • Ouzbékistan : forte dégradation. Raids pendant les offices et censure des publications - au moins 37 personnes ont été arrêtées pour possession de littérature religieuse illégale entre 2012 et 2013.
    • Inde : dégradation. Le gouvernement a été complice dans certains Etats de violences (mutilations faciales, destructions d'églises, profanations de tombes) perpétrées par des radicaux hindous.
    • Sri Lanka : dégradation. Probable augmentation des attaques contre les églises et les prêtres : de janvier à mai 2013, au moins 45 cas de persécutions ont été recensés.
    • Biélorussie : situation inchangée. Les communautés ont besoin d'une autorisation de l'Etat pour mener leurs activités et célébrer des offices publiquement. Non reconnues, certaines ont fait l'objet de descentes de police lors de réunions et leurs biens ont été saisis.
    • Turkménistan : situation inchangée. Très peu de communautés reçoivent un agréement, et la littérature religieuse est strictement controlée. Les chrétiens craignent les arrestations, la confiscation de leurs bibles et les fermetures arbitraires d'églises.
    • Laos : amélioration. Quelques progrès, mais les personnes accusées de blasphème sont toujours emprisonnées sans procès. Localement, les autorités ont expulsé des croyants de leur village.

    Persécutions ou opression modérées, voire élevées :

    • Indonésie : forte dégradation. Forte hausse des attaques contre les églises et des pressions pour les fermer, montée du sectarisme anti-chrétien liée à l'influence grandissante de l'extrémisme islamiste.
    • Birmanie : situation inchangée. L'armée exerce des pressions sur les chrétiens pour qu'ils se convertissent au bouddhisme. Elle tente de prendre le contrôle de certaines régions, en menant une répression ethnico-religieuse.

    Persécutions ou opression modérées :

    • Mali : forte dégradation. La campagne militaire menée par Al-Qaida au Nord Mali au printemps 2012 a visé les chrétiens. 200 000 d'entre eux ont fui la région.
    • Tanzanie : forte dégradation. Des chrétiens battus, parfois tués, tandis que les évêques s'inquiètent de l'expansion du fondamentalisme musulman venu d'Arabie saoudite.
    • Bosnie-Herzégovine : dégradation. L'islamisme radical montant, notamment wahhabite, essaie de chasser les catholiques de certaines parties du pays.
    • Israël et Palestine : dégradation. Augmentation des attaques contre des édifices religieux dans certaines régions d'Israel. Peur de l'empiètement islamique dans certaines zones palestiniennes.
    • Turquie : situation stable, voire meilleure. Les commentateurs sont divisés, certains voyant quelques signes de progrès, les autres remarquant que la plupart des difficultés demeurent.
    • Cuba : amélioration. Certaines églises sont retournées dans le giron de l'Eglise catholique mais de nombreux croyants subissent des restrictions. Violentes attaques contre les chrétiens.
    • Zimbabwe : forte amélioration. Fin de la persécution contre l'Eglise anglicane. Excomunié, l'ancien évêque anglican d'Harare, Nolbert Kunonga, a reçu l'ordre de rendre tous les biens de son église, qu'il avait saisis.

    Posté le 17 octobre 2013 à 20h16 par Louise Tudy

    Le Salon Beige