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  • Loi sur la famille: des parlementaires PS et Verts se rebiffent...

    http://www.leparisien.fr/politique/loi-sur-la-famille-des-parlementaires-ps-et-verts-se-rebiffent-04-02-2014-3558807.php

    Une reculade!

  • Des racailles s'en prennent à un jeune Français handicapé (vidéo)

    http://www.contre-info.com/des-racailles-sen-prennent-a-un-francais-handicape

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    Le genre de scène qui se déroule tous les jours, dans la « France d’après »…

  • La piéride du chou

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  • Nicolas Sarkozy : «Je ne peux pas ne pas revenir, c'est une fatalité» - 11 12 13

    Nicolas Sarkozy, en mars dernier. Crédits photo : Virginia Mayo/ASSOCIATED PRESS

    Selon l'hebdomadaire Le Point, l'ex-président perçoit son retour comme une «fatalité» et ne se prive pas pour critiquer son propre camp. Son entourage dément.

     

    L'ancien président de la République ne fait semble-t-il plus mystère de sa volonté de revenir dans l'arène politique. Dans son édition datée de jeudi, Le Point reprend les mots que Nicolas Sarkozy prononce désormais ouvertement devant ses visiteurs: «La question n'est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n'ai pas le choix. C'est une fatalité. Une fatalité». Un désir que l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin et l'ex-président du Sénat, Gérard Larcher, ont eux aussi cru percevoir quand ils lui ont rendu visite, dans ses bureaux du 77, rue de Mirosmesnil, à Paris. Même son de cloche chez son ancien ministre de l'Ecologie: «Il veut revenir, ce n'est plus une révélation», confie Jean-Louis Borloo à l'hebdomadaire.

    Ce n'est pas la première fois que les médias se font l'écho des spéculations sur l'ambition du prédécesseur de François Hollande. Selon un article d'Atlantico publié le 19 novembre dernier, Nicolas Sarkozy aurait confié à son ancienne équipe: «Les amis, la situation politique dépasse toutes nos espérances. J'espère que vous êtes prêts car d'ores et déjà, je vous le dis, c'est pour nous!». Quelques mois plus tôt, le magazine Valeurs actuelles reprenait lui-aussi les propos de l'ancien chef de l'Etat: «Il y aura malheureusement un moment où la question ne sera plus “avez-vous envie?”, mais “aurez-vous le choix?” (…) Dans ce cas, effectivement, je serai obligé d'y aller. Pas par envie. Par devoir. Uniquement parce qu'il s'agit de la France.»

    Selon l'enquête du Point, Nicolas Sarkozy ne se priverait par ailleurs pas pour attribuer les bons et les mauvais point à ceux qui occupent le terrain, notamment dans son propre camp: François Fillon serait ainsi qualifié de «traître», Laurent Wauquiez d'«ingrat», Xavier Bertrand de «boudeur» et Jean-François Copé de «Harlem Désir de droite».

     

    Certains toutefois, comme Daniel Fasquelle, ne cachent pas leur enthousiasme: «Moi je suis plutôt heureux, et c'est le cas de beaucoup de Français et de députés, de savoir que Nicolas Sarkozy n'exclut pas la possibilité d'un retour», estime le député UMP cité par France Info. Selon un sondage Ifop pour Le Figaro Magazine, 71% des sympathisants UMP souhaitent en tout cas que Sarkozy soit le candidat du parti pour la prochaine présidentielle. «L'homme dérange encore mais je pense que l'image négative va finir par s'estomper et il apparaîtra réellement comme un recours», affirme pour sa part le député de la Manche Philippe Gosselin, interrogé par la radio.

    LE FIGARO

  • Le martyre d'un chaton: son tortionnaire, Farid Ghilas, condamné à un an ferme

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    Soigné pour une fracture à la SPA de Marseille

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    http://www.leparisien.fr/faits-divers/lancer-de-chat-le-tortionnaire-condamne-a-un-an-de-prison-ferme-03-02-2014-3555589.php

    «Il a agi avec une perversité particulière et un sadisme marqué qui a révulsé la planète entière (...) avec une absence de toute barrière morale et un sadisme froid», a dénoncé le procureur Emmanuel Merlin avant que le juge ne suive ses réquisitions.

     

     

     

  • Italie : Electrolux veut payer ses salariés 700 euros par mois

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    03/02/2014 – 18h00
    ROME (NOVOpress)
    – «Massacre salarial», «Traitement de choc à la polonaise», « Chantage indigne »… Telles sont les réactions suscitées en Italie par la proposition faite par Electrolux à ses salariés. La multinationale suédoise d’électroménagers a en effet proposé aux salariés de ses entreprises d’accepter une baisse de leur salaire pour éviter la fermeture pure et simple de leur usine.

    Pour s’aligner sur les salaires des ouvriers polonais, Electrolux envisage une baisse de 700 à 800 euros pour des salaires qui s’élèvent à peine à 1.400 euros. Suite à cette annonce, plusieurs sites de production sont en grève.

    Face à cette provocation qui pourrait créer un terrible précédent dans le monde du travail, les syndicats se sont mobilisés, ainsi que certains mouvement politique comme Casapound Italia, qui a tapissé le pays de banderoles (photo) rappelant que l’Italie n’était pas le Bangladesh et que personne ne pouvait vivre dignement avec des salaires aussi bas.

    Lire la suite

  • La cathédrale catholique des Stockholm profanée par les Femen

    http://www.christianophobie.fr/breves/stockholm-les-femen-interrompent-une-messe-dans-la-cathedrale-catholique

  • Communauté juive, "théorie du genre" et désinformation : Vincent Peillon se lâche en Israël

     

    INFO PANAMZA. Jeudi soir, le ministre de l’Éducation nationale a tenu des propos stupéfiants lors d’un entretien accordé à un média israélien. La preuve en images.

    Connaissez-vous i24news ? Cette nouvelle chaîne israélienne à vocation internationale a été fondée par un ancien cadre de France 24 (Frank Melloul) en tandem avec le propriétaire de Numericable (Patrick Drahi). Le média tout-info, décliné en trois langues (anglais, français, arabe) se présente explicitement comme l’adversaire d’Al Jazeera : il s’agit, pour ses responsables, de donner à voir une « meilleure image » d’Israël auprès de l’opinion publique.

    Jeudi 30 janvier, la chaîne recevait Vincent Peillon, le ministre de l’Éducation nationale en visite officielle dans la région.

    Curieusement, ses propos tenus hier n’ont été rapportés par aucun média français en dépit des nombreux liens, professionnels et amicaux, des cadres de la chaîne avec la caste journalistique parisienne.

    Panamza vient combler cette lacune en vous proposant de découvrir les extraits révélateurs de cet entretien.

      

    Trois éléments d’information inédits ressortent du passage de Vincent Peillon sur i24news :

    - Juifs de France : interrogé sur l’afflux de Français juifs en Israël, le ministre a exprimé une réponse étonnamment laconique. « La communauté française est appelée à s’élargir », a fait savoir Vincent Peillon. Même François Hollande, l’homme qui s’est déclaré « prêt à entonner un chant d’amour pour Israël et pour ses dirigeants », avait contredit Benyamin Netanyahu en octobre 2012 quand le Premier ministre avait encouragé les juifs de France à venir en Israël. Dans le cas de Vincent Peillon, aucun bémol : il ne déplore pas cette émigration et se contente simplement de la constater.

    - « Théorie du genre » : dans ce débat sociétal qui fait rage depuis la « Journée de retrait de l’école », le ministre a utilisé un mot singulier pour caractériser les établissements scolaires concernés. « Foyers d’infection » : telle est l’expression employée par le membre du gouvernement pour désigner ces écoles dans lesquelles des parents d’élèves ont retiré leur enfants.

    - Désinformation : de plus en plus décontracté au cours de cette interview complaisante, Vincent Peillon lâche presque une confidence inattendue, se félicitant d’« essayer de cacher aux médias » les nombreux incidents relatifs à des comportements présentés comme anti-républicains (parmi lesquels figurent nommément le geste de la quenelle et le départ d’apprentis djihadistes en Syrie).

    Lire la suite de l’article sur panamza.com

     

    À ne pas manquer, sur E&R :
    - « Vincent Peillon a-t-il favorisé le recrutement de sa fille à l’ambassade de France en Israël ? »
    - « Ligne Azur : quelle approche de la sexualité M. Peillon propose-t-il à nos enfants ? »

  • Affaire Merah : absence de coopération israélienne

     

    Les juges antiterroristes enquêtant sur l’affaire Merah n’ont reçu aucune réponse à la demande de coopération qu’ils ont adressée il y a plus d’un an à Israël, où le « tueur au scooter » s’était rendu, a indiqué aujourd’hui un avocat de la famille d’une victime.

    C’est « assez surprenant dans ce dossier parce on voit bien qu’il y a des relations très étroites entre les deux gouvernements à travers des commémorations », a estimé Me Olivier Morice à l’issue d’une rencontre avec les magistrats enquêtant sur les tueries de Toulouse et Montauban. « Nous espérons que le gouvernement israélien va répondre (...) parce qu’il est indispensable que les magistrats puissent être en possession de toutes les informations qui seraient susceptibles d’être à charge concernant Mohamed Merah mais aussi sa famille », a-t-il poursuivi.

    [...] L’avocat s’est en revanche félicité de l’accueil positif par les Etats-Unis de la commission rogatoire internationale qui leur a été adressée. « Il semble que les autorités américaines ont fait savoir qu’elles regardaient d’un oeil plutôt favorable cette demande de coopération notamment pour exploiter les mails de Mohamed Merah », a indiqué Me Morice.

    Lire la suite de l’article sur lefigaro.fr

    E&R

  • Les années 30 Monsieur Valls? Peut-être bien - Par Bruno Gollnisch

    allegorie de la france bis

    500 000 manifestants à Paris et 40 000 à Lyon (respectivement 80 000 et 20 000 selon les annonces opérées par les services de Manuel Valls): les défilés contre la «familiophobie» du gouvernement, et notamment la théorie du genre, l’ABCD de l’égalité, ont été un succès. Une mobilisation à laquelle se sont jointes de très nombreuses familles sympathisantes du FN (également des personnalités comme Marion Maréchal-Le Pen à Paris et le candidat frontiste FN/RBM à Lyon Christophe Boudot), s’inscrivant dans la droite ligne des précédentes contre la politique d’une majorité sous l’influence des extrémistes du lobby LGBT. Autant dire que nous n’avons pas été surpris par le sondage de l’institut BVA paru hier dans Le Parisien. Celui-ci indique que le très sectaire, dogmatique et virulent Vincent Peillon, est considéré comme un «mauvais ministre de l’Education» par 62% des personnes interrogées. Si comme le notait Gustave Le Bon, « l’éducation est l’art de faire passer le conscient dans l’inconscient», chacun conviendra que les menées éducatives de ce gouvernement sont une illustration de plus de la guerre culturelle, d’intoxication menée contre le peuple Français et ses valeurs. Ce sujet est tout sauf anodin ou secondaire.

    Ce raidissement des Français, nous y reviendrons, frappe de désarroi les partis du Système et la présence dans ces manifestions d’élus UMP courant derrière leurs électeurs ne doit pas nous faire oublier que les évolutions (involutions) que l’on constate sur les questions familiales et éducatives ont été préparées et mises en place par des ministres UMP; chacun se souvient notamment du calamiteux Luc Chatel.

    Marine Le Pen le relevait plus largement lors de son passage à Bordeaux cette fin de semaine, sur les terres de notre ami Jacques Colombier, «l’UMP va de posture en posture. Il est dans la contradiction permanente avec lui-même» et «passe sa vie à monter au créneau sur des sujets qu’il a pourtant soutenus et votés.»

    Alors bien sûr, les figures du PS ont tenté la contre–attaque en nous serinant un air bien connu selon lequel les opposants aux menées de la gauche sont forcément des abrutis, des fascistes, des ignorants ou des menteurs.

    Le ministre et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a reproché aux partisans de la Manif pour tous leurs « revendications imaginaires»! Le ministre déléguée à la famille, Dominique Bertinotti, a estimé que «les manifestants sont l’expression d’une partie de cette France traditionaliste qui a voulu mobiliser sur la désinformation, les peurs, les rumeurs». Même son de cloche du patron du PS, Harlem Désir, qui a dénoncé « les manipulations et les mensonges sur lesquels une frange réactionnaire essaie de cimenter une opposition à la politique du gouvernement, avec le soutien irresponsable » d’élus UMP.

    Dans Les Echos, l’ éditorialiste Cécile Cornudet cite encore un «ministre de Bercy» qui juge «très inquiétant (que )la société se radicalise», tandis que l’ex garde des Sceaux PS Robert Badinter, fulmine devant l’incapacité qui a été celle de la gauche à se rassembler pour une « grande manifestation de protestation » après le Jour de colère de la semaine dernière. Notons au passage que le CRIF de Marseille, antenne présidée par Michèle Teboul, a bien tenté ce dimanche, avec le soutien de l’UMP et du PS, un rassemblement contre Dieudonné mais celui-ci a été un bide complet attirant péniblement quelques centaines de personnes.

    Dans le JDD, Manuel Valls analyse cette fronde des familles contre la politique gouvernementale comme « la constitution d’un Tea Party à la française». Une référence au mouvement, réactionnaire et droitier, qui a débordé l’aile droite du Parti républicain aux Etats-Unis, dont l’ampleur a surpris nombre de pontes de cette formation politique.

    Non ce n’est pas vrai, a répliqué Frigide Barjot , au motif que les manifestants de ce dimanche étaient… des « honnêtes gens» ! (sic). C’est « la majorité (qui) attise les divisions pour essayer de faire émerger à droite une espèce de Tea Party », a avancé le député sarkozyste Henri Guaino. Bref , «sans boussole, PS et UMP sortent les armes, s’accusent réciproquement du malaise ambiant ». « C’est toi qui y es ! », ironise encore Cécile Cornudet.

    Mais évoquer le Tea party n’est pas assez anxiogène et frappant pour les Français, aussi M. Valls, dans son entretien au JDD, va plus loin. «S’engouffrant dans la crise de projet et de leadership de la droite, et face au recentrage du Front National, analyse-t-il, une droite conservatrice et réactionnaire s’est libérées. Avec l’opposition au mariage pour tous, elle a décuplé ses forces. Elle occupe la rue car elle considère que la gauche au pouvoir n’est pas légitime Face à ce phénomène, la droite républicaine a donc une responsabilité : se démarquer clairement des mouvements qui n’acceptent pas la démocratie et les choix du Parlement. »

    Et le ministre d’évoquer  des « forces obscures » à l’oeuvre,  « une  fronde des anti : anti-élites, anti-Etat, anti-impôts, anti-Parlement, anti-journalistes… Mais aussi et surtout des antisémites, des racistes, des homophobes… Tout simplement des anti-républicains», jugeant le climat comparable avec celui des « années 1930 ».

    Alors Bruno Gollnisch tient à rassurer M Valls : les manifestants ne sont pas des factieux haineux voulant pendre les membres du gouvernement aux réverbères. Si la référence aux années 30 est légitime ce serait plutôt pour noter que ce gouvernement sous prozac et piloté par un obsolète et désastreux logiciel progressiste et euromondialiste, s’acharne surtout à désarmer notre pays face aux ravages de la mondialisation. Comme le gouvernement Blum aveuglé par son sectarisme, son pacifisme bêlant et criminel, fut très largement responsable de la chute de la troisième république et de la débâcle de 40.

    Ce gouvernement est à l’image d’une société française en pleine décadence et que les figures de la gauche ont tant contribué à façonner, celle que décrivait Philippe Murray. Soit « le tableau d’une humanité qui s’écroule sans fin, mais qui chante sa perte avec une énergie que nulle autre société avant elle, n’avait mise à chanter ses victoires. »

    Mais la réaction au déclin se fait plus forte au fur et à mesure que nous approchons de l’abîme, et c’est cette course contre la montre qu’il nous faut gagner. « Avec nous avant qu’il soit trop tard » reste bien une des slogans les plus pertinents du Front National. Bruno Gollnisch l’a souvent dit, la décadence morale est le plus grand danger qui menace l’existence même de notre pays, car c’est d’elle dont procède tout le reste.

    Le Lyonnais Alexis Carrel le disait autrement, «nous savons aujourd’hui que la vertu à un caractère obligatoire, car elle n’est pas autre chose que la soumission aux lois fondamentales de la vie. Et à ces lois l’homme ne peut se soustraire qu’en s’exposant lui-même, son pays et sa lignée, à la dégénérescence et à la mort»Réflexions sur la conduite de la vie »).

  • Proposition de loi sur l'article 68 : Béatrice Bourges met un terme à son jeûne

     Après une semaine sans manger :

    B"Je mets un terme à mon jeûne car nous avons obtenu aujourd'hui la réponse que j'attendais : une proposition de loi organique a été déposée ce matin pour rendre applicable l'article 68 de la Constitution qui prévoit la destitution du Président de la République.

    J'ai accompli d'abord un jeûne spirituel,  en tant que catholique. Ce jeûne était d'abord un témoignage de foi offert pour la France.

    J'ai aussi accompli un jeûne politique. Je souhaite aujourd'hui qu'il conduise les députés à prendre position. Ça s'adresse particulièrement aux députés de l'opposition qui critiquent le gouvernement mais ne font rien en réalité pour s'opposer à lui.

    Je leur adresse ce message : les élections sont maintenant dans quelques semaines. Soit ils sont pro gouvernement et ils ne signent pas cette proposition de loi ; soit ils sont contre le gouvernement, et ils signent la proposition de loi organique déposée aujourd'hui.

    Nous allons mettre tout en oeuvre pour qu'ils fassent le bon choix."

    La proposition de loi sera déposée par Jacques Bompard.

    A ceux qui l'ont soutenue, elle écrit :

    "Chers amis,

    0En ce lundi 3 février, j'ai la grande joie de vous annoncer la victoire obtenue grâce au soutien sans faille que vous m'avez témoigné. Une proposition de loi portant sur les règles d'application de l'article 68 de la Constitution a été déposée. Elle ouvre la voie à la réunion du parlement en Haute Cour de justice pour prononcer une possible destitution du Président de la République. Sans cette disposition législative, la Constitution restait, sur ce point, lettre morte. Dans une république comme la France, cette anomalie était un véritable déni de démocratie. J'ai accompli une petite partie du chemin. Je vous laisse poursuivre ce combat avec la certitude qu'ensembles, nous pouvons faire reculer le système mortifère qui cherche à étendre sur la France ses principes destructeurs : dissolution de la famille, destruction de la filiation, marchandisation des enfants, propagande idéologique à l'école, condamnation à mort des plus faibles, mais aussi abolition de notre souveraineté, ruine de notre économie, asservissement des contribuables, atteinte à nos libertés fondamentales...

    La voie est maintenant tracée : il faut à la France des élections anticipées ! Pour les obtenir, la destitution du Président de la République est notre arme institutionnelle. Je vous engage donc à faire pression sur vos députés pour qu'ils signent la proposition de loi organique qui a été déposée aujourd'hui à l'Assemblée. Rendez-vous sur le site www.destitution.fr et faites suivre à votre député la lettre type qui vous est proposée.

    Nous entamons aujourd'hui une nouvelle phase de notre combat : un véritable test de la volonté politique de nos députés de respecter la démocratie. Il ne doit pas y avoir échappatoire possible. La loi organique qui leur est proposée vient parachever les institutions de la Vème République, restée inachevée depuis 56 ans. Cette situation ne doit plus durer. Un député qui refuserait de soutenir cette proposition posera un acte anti-démocratique. Les électeurs jugeront.

    Chers amis, je veux aussi vous remercier tous. Je sais que parmi vous, plusieurs ont également adopté l'arme - pacifique par excellence - du jeûne pour la France. Ils poursuivent cette action non violente et déterminée qui a été la mienne pendant huit longues journées. Qu'ils soient tout spécialement remerciés. Ma gratitude va à la première d'entre eux : Josyane, ma compagne de jeûne depuis dimanche 26 janvier. Mes remerciements vont aux bienfaiteurs, donateurs et veilleurs qui m'ont procuré la sécurité matérielle dont j'avais besoin quand je passais mes journées dans la rue, face à l'Assemblée nationale. La victoire d'aujourd'hui démontre l'efficacité du jeûne, qui a désarmé la propagande adverse, qui a déjoué les tentatives de me faire taire ou de m'incarcérer. En vous confiant le relais du combat à mener, je ne déserte pas. Je vais juste reprendre mes forces. Et je vous donne rendez-vous très bientôt pour prolonger la lutte jusqu'au printemps que nous appelons sur la France."

    Place Edouard Herriot, Béatrice Bourges a été interrogée par la télévision polonaise (Polish Public Television) et par France Inter :

     

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    Jour de Colère, qui annonce des manifestations régionales, précise que cette proposition de loi organique portant sur l’application de l’article 68 de la Constitution a été́ déposée ce lundi 3 février sur le bureau de l’Assemblée.

    "Cette proposition de loi ouvre la voie à une possible saisine de la Haute Cour de justice par les parlementaires, en vue de déférer le Président de la République pour « manquements à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat ».

    La procédure de destitution du Président de la République est prévue par l’article 68 de la Constitution de 1958. Elle donne aux députés et aux sénateurs, réunis en Haute Cour de justice, la capacité́ de prononcer cette destitution. Toutefois, le texte de 1958 prévoyait que l’article 68 soit complété par une loi organique qui n’a jamais été votée depuis 56 ans. Cette situation incroyable pose de manière aigüe la question de la vie démocratique en France.

    [...] Il s’agit d’une victoire de la non violence et de la démocratie!"

    Michel Janva

    Le Salon  Beige  03 02 14

    NdB: "il faut à la France des élections anticipées !" : pour élire QUI ? Sarkozy ou Marine Le Pen ?

     

     

     

     

  • Dieudonné interdit de séjour en Angleterre !

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    LONDRES (Reuters) - L'humoriste français Dieudonné, qui entendait manifester son soutien au footballeur de West Bromwich Albion Nicolas Anelka, est interdit d'entrée au Royaume-Uni, a-t-on appris lundi auprès du ministère anglais de l'Intérieur.

    L'attaquant français de WBA fait l'objet de poursuites de la part de la Fédération anglaise de football pour avoir réalisé une "quenelle" sur le terrain, geste popularisé par Dieudonné et considéré comme antisémite par les autorités françaises.

    "Nous pouvons confirmer que Monsieur Dieudonné fait l'objet d'une interdiction de séjour", a déclaré un porte-parole du ministère anglais de l'Intérieur, le Home Office.

    Le ministère précise qu'il se réserve le droit d'exclure de son territoire tout individu pour raison de sécurité ou de politique publique.

    Anelka dément que sa "quenelle" soit "un signe nazi ou antisémite" et soutient avoir fait ce geste pour dédicacer à son "ami Dieudonné" un but marqué avec son club contre West Ham en match de Premier League.

    S'il est reconnu coupable d'avoir violé la règle de la Fifa qui interdit "les gestes insultants ou indécents sur les terrains de football", le joueur risque une suspension de cinq matches au minimum.

    Sous l'impulsion du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, plusieurs villes françaises ont interdit en janvier des représentations du spectacle "Le Mur" de Dieudonné, dont la teneur est jugée antisémite par les autorités.

    Le polémiste a finalement été autorisé à reprendre sa tournée après avoir renoncé à ce spectacle pour en présenter un autre consacré à l'Afrique...

    Andrew Osborn et William James, avec Marion Douet à Paris, édité par Sophie Louet

    Yahoo!Actualités  03 02 14

  • Limites et incohérence de la Manif pour tous : le cas Farida Belghoul

     

    « Certains fidèles lecteurs se sont demandés pourquoi nous n’avions pas organisé un direct permettant de suivre la « Manif pour Tous » à Paris et à Lyon ce dimanche. La raison est simple, nous voulions disposer du recul nécessaire pour traiter ce sujet délicat. « Délicat » ? Oui, parce qu’au-delà de l’euphorie qui règne chez certains dès que la foule est dans la rue, il faut analyser les faits et se poser quelques questions.

    Farida Belghoul indésirable selon Ludovine de La Rochère

    Initialement, les responsables de la Manif Pour Tous de Lyon avaient proposé à Farida Belghoul de prendre la parole ce dimanche. Mais la direction nationale de la LMPT a intimé l’ordre à son antenne lyonnaise de ne pas faire monter Farida Belghoul à la tribune. Déjà, la semaine dernière, invitée à la télévision, Ludovine de La Rochère avait désapprouvé l’initiative de Farida Belghoul et des Journées de retrait de l’école (JRE).

    Farida Belghoul a pourtant montré un joli courage pour mobiliser les parents contre la théorie du genre. Elle ne s’est pas limitée aux slogans, elle est parvenue à transposer la volonté en acte en entraînant quantité de parents derrière elle, au point d’obtenir jusqu’à 40% d’absentéisme dans certaines écoles selon les chiffres officiels.

    Avec ce résultat inespéré, suivi de la colère du gouvernement, Farida Belghoul n’a obtenu qu’un seul soutien franc, celui de Civitas, suivi de deux tweets intéressés de Christine Boutin.

    La Manif pour Tous et les musulmans

    La direction de la Manif Pour Tous n’a de cesse de répéter qu’elle est aconfessionnelle. Malgré l’évidence que les catholiques ont toujours prédominé parmi les marcheurs, ceux-ci sont priés de ne jamais s’afficher en tant que catholiques.

    Pour atténuer cette prédominance des catholiques, la Manif Pour Tous a depuis longtemps cherché à mettre en avant quelques musulmans. Au risque de basculer dans la plus totale incohérence avec la prétendue démarche aconfessionnelle revendiquée.

    Les manifestations d’hier n’ont pas fait exception et les comptes Twitter de la LMPT n’ont pas manqué de relayer avec enthousiasme des photos de manifestants ostensiblement musulmans.

    Au final, ces musulmans ne sont-ils pas simplement instrumentalisés par la Manif pour Tous ? Ils sont les bienvenus pour une simple question de tactique de communication envers les médias.

    Mais Farida Belghoul, la musulmane qui peut se targuer d’une réussite dans le combat mené pour la défense de la famille est, elle, interdite de prise de parole et priée d’aller voir ailleurs pour ne pas perturber le message lisse et aseptisé défini par les « communicants » de la LMPT.

    Banderole « Familles en Colère » prohibée

    La direction de la Manif pour Tous n’a pas manqué non plus de faire savoir qu’elle n’avait que mépris et horreur pour les partisans du Jour de Colère.

    Elle l’a démontré en interdisant l’une ou l’autre banderole « Familles en Colère » que quelques braves gens avaient apportées.

    Délit de faciès

    La direction de la Manif Pour Tous ne veut plus non plus des militants nationaux ou identitaires qui ont pourtant naguère constitué une grande partie de son service d’ordre. Au point de donner sa bénédiction aux arrestations préventives de manifestants « repérés ».

    Mise en avant de l’UMPS

    La direction de la Manif Pour Tous continue de n’accorder d’intérêt aux élus politiques que s’ils proviennent des partis qui alternent au pouvoir et qui, pourtant, portent une lourde responsabilité dans les lois et les projets de loi que l’on prétend combattre.

    Ambiance qui assure la stérilité de la mobilisation

    Au final, que retient-on de ces manifestations d’hier ? Certes, incontestablement, la Manif Pour Tous est encore capable de faire descendre des foules de bonne volonté dans la rue. Mais la direction de la Manif Pour Tous est aussi responsable de la neutralisation de ces foules. La manifestation ne devrait jamais être un but en soi mais un simple moyen en vue d’obtenir un agir chez ses participants. Or, la direction de la Manif Pour Tous semble au contraire vouloir conditionner la foule à se contenter de slogans et de parades aseptisées et stériles qui ne bénéficient qu’à la notoriété de quelques organisateurs et de quelques politiciens en étroite connivence avec les organisateurs.

    Tout ça pour ça ? »

    Lu sur media-presse

     

    Contre-info.com

     

  • Marseille : Farid le tortionnaire du chaton condamné à un an de prison ferme

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    Marseille / Publié le Lundi 03/02/2014 à 07H17 - mis à jour à 16H34
     

    Farid, le Marseillais de 24 ans qui a projeté un chaton contre un mur de la cité de la Maurelette (15e) et diffusé les images sur Internet, vient d'être condamné à un an de prison ferme

     

     Farid, le Marseillais de 24 ans qui a martyrisé Oscar, un chaton de 5 mois en le projetant contre un mur de la cité de la Maurelette (15e) et diffusé les images sur Internet, vient d'être condamné à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Marseille, conformément aux réquisitions. Il n'a par ailleurs plus le droit de détenir un animal.

    Il était jugé cet après-midi en comparution immédiate pour "actes de cruauté ou de maltraitance envers un animal", après deux nuits en prison, et risquait jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.

    Au cours de l'audience, le prévenu, hébété, a regretté son geste cruel à plusieurs reprises sans toutefois parvenir à s'expliquer. Lors de la diffusion des deux vidéos choc, le prévenu a gardé les yeux au sol, écrasé par la honte et une centaine de regards réprobateurs.

    Le procureur Merlin avait insisté sur le fait que "les animaux n'étaient pas de vulgaires objets", qu'ils étaient des "êtres vivants dotés de sensibilité".

     

    La vidéo des violences, publiée sur le web, a suscité une vague d'indignations européennes, voire mondiales, et plusieurs appels à la vengeance contre l'auteur des violences et son complice vidéaste se sont multipliés.

    Plus de 200 personnes, accompagnées de chiens ou de chats, se sont également rassemblées cet après-midi devant le tribunal, réclamant "justice pour Oscar".

    Depuis, l'animal a été récupéré par son maître et pris en charge par la Société protectrice des animaux, qui lui a apporté des soins, notamment pour une fracture à la patte. 

    La Provence - 03 02 14

  • WAGNER - KARAJAN

  • Le journaliste Yves Thréard sur la théorie du genre

     

    C dans l’air (France 5), 30 janvier 2014

     

    •  
       

    Le (vrai) journaliste Yves Thréard réagit au double discours du gouvernement (mais aussi de la majorité précédente) concernant l’imposition de la théorie du genre à l’école.

    E&R

     

  • Robert Badinter : « Leur seul ciment ? La détestation de Hollande »

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    PROPOS RECUEILLIS PAR ROSALIE LUCAS ET HENRI VERNET | Publié le 01.02.2014, 21h26 | Mise à jour : 02.02.2014, 13h20

     

     

                     PARIS, LE 30 JANVER 2014. L'ancien garde des Sceaux Robert Badinter à son domicile parisien, dans le VIe arrondissement. | LP/DELPHINE GOLDSZTEJN                      

                    

    L’avocat et universitaire Robert Badinter avait aboli la peine de en 1981 quand il était ministre de la . A 85 ans, ce Sage de la République, ancien du Conseil constitutionnel, se désole de la « dégénérescence » du débat politique.

    Etes-vous étonné par l’ampleur prise par la rumeur sur la théorie du genre ?


    ROBERT BADINTER. Plus l’histoire que vous diffusez est incroyable, plus elle a de chance d’être crue. <btn_noimpr>
     
     
    Goebbels, le grand responsable de la propagande nazie, le disait déjà : tant qu’à mentir, mieux vaut que le mensonge soit énorme, c’est plus crédible. Il n’y a donc rien de nouveau dans ce phénomène. Sauf que les techniques modernes de communication et les réseaux sociaux permettent d’atteindre immédiatement un public considérable. Le péril est là.

    Que ces rumeurs soient immédiatement crues ne vous paraît pas nouveau ?
    Rappelons-nous l’étude d’Edgar Morin sur « la rumeur d’Orléans ». En 1969, circulait à Orléans une rumeur selon laquelle les femmes qui allaient acheter chez certains commerçants juifs disparaissaient et étaient vendues à des bordels d’Amérique du Sud. C’était délirant, mais la rumeur s’était répandue. Dire aujourd’hui que des représentants d’associations d’homosexuels ou lesbiennes vont venir faire des cours dans les écoles pour effacer les distinctions entre fille et garçon, c’est absurde!

    Faites-vous un lien entre cette rumeur et la manifestation Jour de colère de dimanche dernier ?
    Plusieurs courants se sont regroupés pour donner l’illusion du nombre, qui ont pour seul ciment la détestation de François Hollande et des réformes du gouvernement. Mais le plus saisissant, ce sont les cris antisémites poussés par certains manifestants. C’est la première fois depuis la fin de l’Occupation que l’on entend hurler dans les rues de Paris « dehors les Juifs ». Enfant, j’ai vu sur les murs des maisons écrit à la craie « mort à Blum, mort aux juifs ». Après la guerre, on n’osait plus tenir de tels propos. J’ai vécu adolescent la nuit de l’Occupation. Je sais ce que signifient la haine des juifs et le cri « dehors les juifs ». Ces slogans de dimanche sont mortifères et ils atteignent de plein fouet la République. Le peuple français est composé de tous les citoyens, sans aucune discrimination entre eux, quelles que soient leurs origines, leur religion. C’est cela la vision universaliste de l’être humain qui est au cœur même de la République française.

    Les réactions politiques ont-elles été à la hauteur ?
    J’ai le sentiment que tout le monde a été surpris. Mais face à une telle provocation fasciste, à ces cris infâmes, j’aurais souhaité des réactions plus vives, des appels d’associations de défense des droits de l’homme et des partis républicains pour organiser une grande manifestation de protestation. Il faut rappeler chaque fois que nécessaire que la République française ne peut pas tolérer ces cris, pas plus qu’elle ne saurait laisser passer des slogans « dehors les musulmans » ou « dehors les Arabes ».

    Ce dimanche, ce sont les opposants au mariage pour tous qui défilent. Etes-vous surpris que cette loi divise autant ?

    Ce texte est voté, la loi a été déclarée constitutionnelle, elle doit donc être appliquée. C’est cela l’ordre républicain. Les adversaires de la loi peuvent demander lors des prochaines élections la suppression du mariage pour tous. On verra d’ailleurs quels partis oseront le faire. Mais elle est aujourd’hui la loi et on doit s’y conformer.

    Constatez-vous un abaissement du débat politique ?
    Il y a une forme de dégénérescence. Le débat est désormais instantané, en raison des nouvelles techniques de communication. Et il est moins contrôlé. Le filtre des rédactions des médias ou des organisations politiques disparaît. L’essentiel se passe sur des réseaux sociaux, s’inscrit dans des petites phrases diffusées aussitôt, dans des réactions instantanées souvent anonymes. Ce changement technologique induit inévitablement un appauvrissement du débat politique.

    Dans ces mouvements, il y a aussi des slogans « Hollande dégage » et on entend à l’Assemblée certains députés de droite faire un procès en illégitimité au président…
    Pure démagogie! Le président Hollande a été élu régulièrement, tout comme la majorité parlementaire. Il est vrai que j’ai déjà entendu il y a trente ans ce genre de propos. En 1981, après l’élection triomphale de Mitterrand et d’une majorité de gauche, la droite parlait toujours d’une « expérience socialiste », comme si Marianne avait fait une fugue hors du domicile conjugal dans les bras des socialistes. Ce qui est saisissant en revanche, c’est que depuis que le chômage a commencé à exploser, à partir de 1977, à chaque élection nationale, sauf une, il y a eu un changement de majorité. J’appelle cela la loi de l’insomnie. Vous êtes au lit, souffrant, vous ne dormez pas. Que faites-vous? Vous êtes sur le côté gauche, vous vous tournez sur le côté droit. Et comme vous ne dormez toujours pas, vous rechangez, en vain. Tant que le chômage, qui est le cancer de la France, persistera à un haut niveau, il en ira ainsi.

    Le FN peut-il profiter de ce climat lors des prochaines élections ?
    Aux municipales, l’opposition fera sans doute quelques progrès, la présence du FN sera un peu plus forte, mais je ne m’attends pas à un grand bouleversement. Aux européennes, que les électeurs boudent trop volontiers, l’enjeu politique sera d’une grande importance. Il s’agit du rapport des Français à l’Union européenne. Le risque de désamour est évident. Il faut donc s’attendre à une grande victoire de l’abstention. Inévitablement, cela profitera aux extrêmes. Je le regretterai, car je suis un Européen convaincu. Le propos de François Mitterrand : « La France est notre patrie, l’Europe est notre avenir » est toujours vrai dans ce monde globalisé. Ce que je redoute, c’est que l’incompréhension et l’indifférence du public transforment ce scrutin européen en un vote de défiance à l’égard du gouvernement.

    Approuvez-vous le tournant social-démocrate de François Hollande ?
    Absolument, mais je n’ai pas de mérite parce que j’ai toujours été social-démocrate. Je l’étais déjà en 1981, alors que ce n’était guère à la mode. Le tournant était inévitable. Il y a un refus d’investir dans l’économie nationale. Même les grands groupes français investissent en dehors de l’Hexagone une grande part de leurs profits. Quant aux firmes étrangères, elles renoncent trop souvent à investir en France en disant : trop de charges, trop d’impôts, trop de réglementation… Mais plus inquiétant à mes yeux que la fuite des capitaux, il y a la fuite des cerveaux. Attention à ce que notre jeunesse, et notamment ses éléments les mieux formés, ne projette pas sa carrière hors de nos frontières. Ce serait un péril grave pour l’avenir de la France.

    François Hollande est-il au niveau présidentiel ?
    Certainement. Encore faudrait-il souhaiter qu’il bénéficie de ce facteur important en politique : la chance.

    LeParisien.fr

  • Marseille : Oscar le chat tiré d'affaire, son tortionnaire, "Farid de la Morlette", incarcéré


    Oscar, le chaton maltraité sauvé par les... par BFMTV

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    Marseille / Publié le Dimanche 02/02/2014 à 05H19
     

    L'animal blessé est soigné et le suspect est écroué avant son procès, lundi

     
    Oscar est désormais pris en charge par les équipes de la SPA Marseille.

    Photo Frédéric Speich

    Oscar va survivre. Le chaton de 5 mois dont le sort a ému des milliers d'internautes à travers l'Europe et même au-delà, est actuellement soigné dans une clinique vétérinaire pour une fracture à la patte. Celui qui s'était glissé dans les habits de tortionnaire, le temps d'une vidéo enregistrée dans sa cité et publiée sur internet, va lui passer deux nuits en prison avant son procès programmé demain, en comparution immédiate, pour "acte de cruauté ou de maltraitance sur un animal, domestique ou apprivoisé." Il encourt désormais 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende.

    Son propriétaire, Majid (*) a bien pu retrouver Oscar hier. Un habitant de la cité La Maurelette, où a été filmée la scène sur laquelle on voit un jeune homme lancer le chat vers une façade d'un immeuble, avait attendu que les auteurs des violences quittent les lieux pour tenter de le récupérer et lui venir en aide. Témoin des faits et connaissant la mauvaise réputation des jeunes hommes en question, il avait préféré rester discret. Il était ensuite entré en contact avec le "maître" d'Oscar pour le lui remettre.

    Nombreux témoignages de soutien

    Majid a confié hier avoir reçu de très nombreux témoignages de soutien, après l'appel à témoins qu'il avait lancé dans notre édition d'hier. Des coups de fils ont afflué depuis l'Europe entière et même de la Guadeloupe. Sur internet, une pétition appelant à une sanction exemplaire a déjà recueilli plus de 218 000 signatures.

    Oscar serait pour l'instant en état de choc, refusant de s'alimenter, mais son état devrait rapidement s'améliorer.

    Hier, une vingtaine de personnes s'étaient rassemblées devant le palais de justice, afin de dénoncer les actes commis par le garçon de 25 ans qui est finalement resté en détention. Une procédure traditionnelle le week-end, pour un jugement qui doit intervenir lundi, en comparution immédiate.

    Le jeune homme présente un profil troublé. Les services de police le connaissent bien et il a déjà effectué une peine de prison en multipliant les petits délits. Souffrant d'une enfance où ses parents n'ont rapidement plus pu assumer leur rôle, il a vite été confronté à la dure réalité de la cité. Où certaines valeurs ont manifestement volé en éclats.

    (*) Son prénom a été modifié.

           Et aussi

  • Dieudonné à Marseille : une manifestation et des forces de police

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    Marseille / Publié le Dimanche 02/02/2014 à 16H57
     

    Un millier de personnes ont manifesté en ce début d'après-midi à La Joliette contre l'humoriste très controversé qui donne un spectacle ce dimanche au Silo

     
    Un millier de manifestants, contre Dieudonné, à La Joliette.

    Photo Guillaume Ruoppolo

    Un millier de personnes ont manifesté en ce début d'après-midi à La Joliette contre Dieudonné qui se produit ce dimanche au Silo à Marseille. Organisé par des instances représentant la communauté juive, ce rassemblement a été marqué par la présence d'élus de droite, comme Roland Blum, Caroline Pozmentier et Daniel Sperling, et de gauche, notamment Christophe Masse, Pascal Chamassian et le député Avi Assouly.

    Sur place, plusieurs véhicules de police stationnaient afin de parer à une éventuelle contre-manifestation. Un important service d'ordre s'était également déployé : gants en kevlar, cagoules, tentatives de contrôle d'identité, autant de signes qui ont nui à la dignité de ce rassemblement.

    Présidente du CRIF-Marseille, Michèle Touboul a salué "la réaction et l'efficacité du ministre de l'Intérieur Manuel Valls" dans l'affaire Dieudonné. Elle a en revanche mis en cause les dérapages de la manifestation "Jour de colère" : "La haine s'est répandue sur la place publique. Le combat du CRIF, c'est de participer au maintien d'un équilibre fragile. Aidés de nos frères chrétiens et musulmans, nous nous battrons".

    Présent lors de la manifestation, Roland Blum (UMP) a justifié la non-interdiction par la mairie du spectacle qui se tient au Silo, une salle municipale : "Nous protestons contre les propos de cet individu, néanmoins les salles lui sont ouvertes à Marseille comme un peu partout en France parce qu'il s'agit d'un spectacle différent. Bien évidemment, s'il avait maintenu le spectacle immonde pour lequel il a été condamné, la Ville s'y serait opposée".

    Ancien député et actuel premier adjoint du maire de la ville Jean-Claude Gaudin, Roland Blum explique qu'il aurait été "inacceptable que des propos antisémites et négationnistes soient tenus, particulièrement à Marseille, une ville où existe une unité qu'il importe de préserver". L'élu a laissé entendre que des policiers seraient présents dans la salle : "Si les propos sont tenus, le spectacle sera arrêté." Une information dont il n'a pas été possible d'obtenir confirmation.

    A quelques centaines de mètres de là, le public de Dieudonné est arrivé très en avance au Silo. Il est entré dans la salle dans le calme. Sans surprise, la "quenelle" servait toutefois de signe de salut. Un spectateur est également arrivé avec un ananas, une référence à un sketch pour lequel Dieudonné a été condamné en appel en novembre dernier.

    La Provence