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  • Viktor Ianoukovytch s’interroge sur la légalité du don états-unien d’1 milliard de dollars

     

     
    | 11 mars 2014
     

    Le président ukrainien Viktor Ianoukovytch s’est adressé durant 10 minutes à la presse, depuis Rostov sur le Don (Russie), le 11 mars 2014. Il n’a pas répondu aux questions des journalistes présents.

    Après avoir rappelé qu’il était toujours le seul représentant légal de son pays et le commandant en chef des Forces armées, il a dénoncé un coup d’État.

    « Des hommes cagoulés (…) patrouillent dans les villes, l’anarchie dont le peuple ukrainien est la victime gagne du terrain. Ils limogent les officiers supérieurs de l’armée, ceux qui s’opposent à l’emploi des forces armées ukrainiennes contre les civils dans le sud-est du pays. Réfléchissez-y ! Ils veulent placer l’armée sous le drapeau de Bandera (collaborateur des nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale, ndlr) et engager une guerre civile », a t-il dit.

    Il a déclaré illégale l’élection présidentielle ukrainienne du 25 mai, mais ne s’est pas prononcé sur le référendum d’autodétermination de la Crimée.

    Enfin, il a avancé que « la législation états-unienne interdit de fournir une aide financière au gouvernement de tout État dont le président légitime a été renversé par un coup d’État armé ou par toute autre acte illégal. J’envisage de m’adresser au Congrès, au Sénat et à la Cour suprême afin d’exiger une évaluation juridique des actes du gouvernement de ce pays. Selon vos propres lois, vous n’êtes pas autorisés à fournir de l’argent aux bandits »

    De source russe, on indique que le président Ianoukovytch a été victime cette semaine d’un accident cardiaque.

  • Ukraine - Le Parlement local déclare la Crimée indépendante

    http://www.leparisien.fr/international/ukraine-le-president-dechu-viktor-ianoukovitch-va-s-exprimer-depuis-la-russie-11-03-2014-3662385.php

    + VIDEOS, CARTE

  • Une assistante d'éducation agressée par la mère d'une élève

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    Collège Edmond-Rostand (illustration du blog)

     

     
    Marseille / Publié le Mardi 11/03/2014 à 15H20
     
     

    Une assistante d'éducation du collège Edmond Rostand, avenue Saint-Paul dans le 13e arrondissement de Marseille, a été agressée ce matin.

    La scène se déroule donc dans la matinée alors qu'une élève de 14 ans, après être entrée dans l'établissement, s'en est "échappée en escaladant une grille", relate le principal de l'établissement. Contactée par le CPE, la mère de la jeune fille s'est rendue au collège avant de sauter sur l'assistante, de la traîner par terre et la tirer par les cheveux.

    La victime, âgée de 33 ans, est légèrement blessée. La mère de l'élève est activement recherchée par la police. L'enquête a été confiée à la division Nord de la sécurité publique.

    De leur côté, les enseignants ont fait savoir que : "C'est l'intervention rapide d'un membre du personnel qui a pu mettre un terme à l'agression. Les forces de l'ordre n'ont pu intervenir qu'une quarantaine de minutes après avoir été alertées (...) Par solidarité, l'ensemble des enseignants n'a pas pris en charge les élèves. Tous les personnels de l'établissement se sont réunis au cours de journée en assemblée générale afin de déterminer les suites à donner à cet événement d'une grande gravité." 

    La Provence

  • Vers la fin de l’OTAN médiatique ?

     
     
    10 mars, 14:08
     

     

    Vers la fin de l’OTAN médiatique ?
     

    Par La Voix de la Russie | La presse française, qui sur le dossier ukrainien témoigne de sa totale inaptitude à porter un regard neutre et non américano-centré sur les enjeux internationaux, a sans doute « cru » apercevoir un effritement du système Poutine récemment. Deux journalistes américaines travaillant pour la chaîne d’Etat Russia Today ont en effet, l’une démissionné, l’autre émis des critiques quand à la politique russe en Ukraine. Peu de temps après, un professeur du très réputé MGIMO aurait lui comparé Poutine à Hitler, se faisant ainsi sans doute involontairement le docile porte-parole des diplomaties américaine, tchèque ou lituanienne qui tentent de faire croire (mais à qui hormis aux journalistes ?) que la Russie serait prête à envahir l’Europe et déclencher une guerre.

    Le rouleau compresseur du flux médiatique occidental fonctionne en parfaite adéquation avec les diplomaties des nouveaux allies de l’Amérique et de l’Otan en Europe de l’Est. L’objectif unique de ce dispositif organisé est l’extension à l’Est de sa propre sphère d’influence. Ces processus soutenus ont dès la chute du mur visé l’Est du continent et le monde postsoviétique avec des fréquences d’interventions variées, que l’on pense aux bombardements sur la Serbie, aux coups d’Etats organisés via les révolutions de couleurs ou à la création d’Etats fantoches au cœur de l’Europe afin d’y héberger des bases militaires americaines, comme par exemple au Kosovo. Les lecteurs intéressés peuvent se référer à cette excellente analyse de Michel Collon qui met en exergue les liens entre « extension de l’Otan et mensonges médiatiques ».

    Cette extension militaire et politique à l’Est s’est accompagnée d’un flux médiatique autoritaire visant à légitimer aux yeux de l’opinion cette extension. La victoire médiatique de l’Occident américano-centré devait lui assurer la victoire des esprits. Ce dispositif médiatique totalitaire a lui mis en place des verrous psychologiques et techniques afin de contrecarrer les flux d’informations contradictoires et non-conformes. Toute personne osant critiquer la politique américaine en Europe ou pire, dire du bien du modèle russe, serait de fait un « agent d’influence russe » et un « outil de propagande du Kremlin ». Les communistes en leur temps traitaient de fascistes tous ceux qui ne pensaient pas comme eux, tandis qu’en leur temps également les fascistes traitaient de communistes ceux qui ne pensaient pas comme eux.

    Bien sûr, il est difficile pour un journaliste ou un analyste étranger de tenir cette forte pression permanente en sachant pertinemment que chaque jour qu’il passe dans une structure d’information russe implique pour lui de faire un trait sur ca carrière de journaliste à l’Ouest, dans le monde soit disant « libre ». On peut évidemment ne pas être d’accord avec les positions des journalistes et analystes étrangers ou russes qui refusent de se soumettre à la pensée dominante et/ou travaillent pour des agences de presse russes. Mais on ne peut pas ne pas leur reconnaître une qualité qui fait souvent défaut à nombre de leurs confrères de l’Ouest : le courage. Car que l’on soit ou pas d’accord avec la ligne éditoriale d’un média d’Etat comme l’AFP ou Russia Today, cela demande beaucoup plus de courage de travailler dans le second, à contre courant, que dans le premier.

    Sous perfusions de l’Etat car hautement déficitaire, la presse francaise est elle en outre de plus en plus malmenée par des blogueurs et des plateformes d’analyses strictes et sérieuses. Certains se sont même récemment demandés pourquoi Internet regorgeait de commentaires favorables à la Russie et à la gouvernance Poutine. La lecture des commentaires sous l’article apporte sans doute un embryon de réponse. Hormis les accusations de « cellules informatiques sous le contrôle du FSB ou de l’ambassade de Russie », accusations qui traduisent d’incurables pathologies, quiconque suit la presse francaise sait aujourd’hui parfaitement qu’Internet a révélé une société civile 2.0 militante et déterminée, dont la blogosphère (qui souhaite faire entendre une voix dissonante à celle du mainstream médiatique) reflète assez bien l’esprit global.

    Une blogosphère qui a clairement démontré durant ces dernières années que la multiplication des sources ne signifie pas forcément la diversité de l’information mais que le formidable développement des méthodes de communication 2.0 permet de ne plus subir uniquement le scenario narratif officiel et imposé.

    Il y a donc des raisons d’être optimistes.

    Les dissidents sous l’époque soviétique ont eux aussi longtemps pensé qu’ils étaient seuls et isolés.

    Alexandre Latsa

  • Ukraine : Kiev demande l'aide militaire des USA et de la Grande-Bretagne

    Aujourd'hui, 16:42
     

     Ukraine : Kiev demande l'aide militaire des USA et de la Grande-Bretagne

     

    Par La Voix de la Russie | La Rada ukrainienne a adopté à Kiev un appel aux Etats garants de la sécurité de l'Ukraine.

     

    Le document appelle la Grande-Bretagne et les Etats-Unis à honorer leurs engagements dans le cadre du mémorandum de Budapest garantissant la sécurité de l'Ukraine, ainsi qu'à prendre toutes les mesures diplomatiques, politiques, économiques et militaires possibles pour sauvegarder l'indépendance et les frontières existantes de l'Ukraine.

    Les députés, qui accusent la Russie d'occuper la Crimée, ont également exigé le retrait immédiat des troupes russes du territoire ukrainien.

  • France : l’idée du référendum sur l’immigration fait son chemin

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    Aujourd'hui, 16:03
     

     

     

    Par La Voix de la Russie | L'initiative de référendum sur l'immigration a réussi à réunir plus de 1500 manifestants sur la place Denfert-Rochereau à Paris ce dimanche 9 mars et se met en place dans la tête des Français.

    On peut qualifier cette rencontre de succès en raison de la totale absence de publications et d'informations dans les médias avant la manifestation. L'idée générale de référendum effraie le gouvernement. La question de l'immigration est maintenue depuis des années sous le tapis pour que les Français ne puissent pas comme en Suisse donner leur avis. Déjà, une initiative de référendum dérange et se heurte au déni de l'Assemblée nationale. Alors, la question de l'immigration sous la forme d'un référendum provoque bien évidemment la volonté de tenir les Français dans leur camisole et loin de l'urne.

    « Il faut que le peuple redevienne souverain et qu'il décide chez lui. Il faut échapper au diktat de Bruxelles. Je pense que nous sommes dans une société en crise. Tout le monde le dit. Les politiques répètent qu'on manque d'argent, qu'on manque de tout, qu'il y a des problèmes. Est-ce qu'on a les moyens de partager toute la misère du monde ? Est-ce rendre service aux gens de leur dire vous pouvez venir et savoir qu'ils vont se retrouver à la rue, au chômage ?», explique à l'AFP Christine Tasin.

    Silence. « Curieusement, ce dimanche soir, à l’heure où j’écris ces quelques lignes, de retour de Paris, j’apprends que Le ParisienLiberationMétroL’ExpressLe Point et le journal suisse Arcinfo ont déjà publié un compte-rendu de notre initiative »,s'étonnent les organisateurs du référendum sur l'immigration sur leur site. Les journalistes de ces rédactions n'ont fait que recopier une dépêche de l'AFP mais on parle du choix des Français de vouloir faire un référendum sur l'immigration. Les médias qui ont gardé sous silence la mise en place de la manifestation ont dénié en parler une fois la manifestation passée. L’idée de manifestation devait être tuée dans l’œuf. Les organisateurs habitués au déni de leurs manifestations et slogans ne perdent pas espoir. C'est que par expérience, l'homme sait que tout est possible. Surtout qu'un référendum est un droit fondamental pour une société démocratique et qu'en raison du changement de société rapide du pays, un référendum sur l'immigration est devenu un vote primordial et légitime pour sonder la société française.

    Islamisation de la France. Elisabeth Lasesart, une Iranienne qui a quitté son pays pour la France pour fuir la Charia a écrit sur l'islamisation de la France. Mme Lasesart retrace les faits qu'elle a accumulés en vivant en France et qui montrent que la France est modifiée par l'islam et la langue arabe. Elisabeth Lasesart s'inquiète du changement de la société française et veut avertir les Français pour qu'ils ne subissent pas ce qu'elle a subi en Iran. « J'aime énormément la France. Il ne faut pas que ce si joli pays subisse les conséquences de l'immigration de masse», dit Mme Lasesart dans un entretien. Pour les organisateurs de la manifestation « Référendum immigration », Riposte laïque et Résistance républicaine, Farida Belghoul va trop loin quand elle prend à partie Elisabeth Lasesart. On apprend que l'arabe doit devenir obligatoire dans les écoles en France pour faciliter la communication. Selon les organisateurs de la manifestation contre l'immigration, « Farida Belghoul justifie la fin par les moyens, à savoir l’utilisation de l’arabe pour toucher le maximum de gens (« il faut bien que tout le monde comprenne »), reconnaissant in petto et sans l’avoir voulu que nombre de locuteurs arabisants - et donc non français…- se permettent de manifester contre une loi française... »

    « Remigration ». Richard Millet et Renaud Camus ont essuyé des coups en publiant leurs observations dans des livres. Le changement de peuple est une réalité si présente que des démographes comme Michèle Tribalat n'ont pas eu accès aux vrais chiffres car il n'existe pas de statistiques précises puisque c'est interdit. Aujourd'hui les Français sont appelés Français de souche par les Français issus de l'immigration et se sentent étrangers dans leur pays. Ces Français s'associent dans des mouvements identitaires comme dans le Bloc identitaire qui réclame la « remigration » et l'arrêt de l'islamisation du pays. Ceux qui se penchent sur la possibilité de mettre en place un référendum sont sidérés de voir qu'il n’est pas aussi simple de le faire car au jour d'aujourd'hui, c'est le président de la République qui décide de la mise en place d'un référendum et pas le peuple.

    Olivier Renault

  • Il pleut sur le fort d'Ivry

    Il pleut sur le fort d'Ivry,

    La France est assombrie

    Les grands lys sont défleuris

    Et saigne l’Algérie

    Le peuple a apostasié

    Par la constitution l'Algérie est radiée

    Dans l'abomination

    Cour militaire d'injustice

    Tribunal d'exception

    Sans gloire et aux honneurs factices

    Décide l'exécution

    Une république parjure

    Maîtresse de l'imposture

    Déshonneur de notre armée

    Le fait assassiner

    Elle a trahi les Pieds-noirs

    Bannis, tristes et hagards

    Fait tuer enfants et vieillards

    Sali nos étendards

    Elle a livré les Harkis au couteau FLN

    Abandonné l'Algérie

    À la loi de la haine

    Onze mars soixante-trois Jean tombe fusillé

    Condamné par un faux roi

    Qui eut pu le gracier.

     

    SANGUIS MARTYRUM

    SEMEN CHRISTIANORUM

    COLONEL JEAN BASTIEN-THIRY

    PRÉSENT POUR LA PATRIE 

     

    See more at: http://chardon-ardent.blogspot.fr/p/il-pleut-sur-le-fort-divry.html#sthash.parL1Ry2.dpuf

  • 11 Mars 1963… L’EXECUTION du Colonel Jean BASTIEN-THIRY

     

     

    « Merci pour tout, mon colonel, d’avoir vécu en Français et d’être mort en Officier. Car le moment est venu où après un tel exemple, tu vas nous obliger à vaincre… »

    (Jean de Brem)

     

     

                Jean-Marie Bastien-Thiry, dit Jean Bastien-Thiry, né le 19 octobre 1927 à Lunéville, était ingénieur militaire français et l’inventeur de deux missiles antichars, les SS-10 et SS-11. Partisan de l'Algérie française, il percevait la séparation d'avec l'Algérie comme « plus grave encore que celle d'avec l'Alsace-Lorraine ». Pour lui, entre autres choses : « La politique algérienne du général de Gaulle est un crime contre l'humanité, elle n'est qu'ignominie et déshonneur ». Révolté par cet abandon et les massacres qui l’accompagnaient, il organisa, le 22 août 1962, l’attentat du Petit-Clamart.

     

                Arrêté le 17 septembre 1962 ]à son retour d’une mission scientifique en Grande-Bretagne, il fut inculpé devant la Cour militaire de justice présidée par le général Roger Gardet. Cette Cour militaire de justice avait pourtant été déclarée illégale par l'arrêt du Conseil d'État du 19 octobre 1962, au motif qu'elle portait atteinte aux principes généraux du droit, notamment par l’absence de tout recours contre ses décisions.

     

                Le 2 février 1963, cinq jours après l'ouverture de son procès, il entreprit une longue allocution qui reste encore un des plus nobles textes de la langue française par lequel il ne chercha pas à se soustraire à la peine qu'il encourait. Son seul but était de faire comprendre à ses concitoyens les motifs de son action. Sans aucune complaisance, et avec une clairvoyance prophétique, il exposa les raisons pour lesquelles il jugeait « qu'il n'était pas bon, il n'était pas moral, il n'était pas légal », que le personnage auquel il s'était attaqué « restât longtemps à la tête de la France » et acheva par ces mots sa déclaration devant ses juges :

     

    « Il n’y a pas de sens de l’Histoire, il n’y a pas de vent de l’Histoire car ce qui fait l’Histoire, selon notre conception occidentale et chrétienne qui est vérifiée par tous les faits historiques, c’est la volonté des hommes, ce sont leurs passions, bonnes ou mauvaises. »

     

    « Nous n’avons pas à nous justifier, devant votre juridiction, d’avoir accompli l’un des devoirs les plus sacrés de l’homme, le devoir de défendre des victimes d’une politique barbare et insensée. »

     

    « Le pouvoir de fait a la possibilité de nous faire condamner; mais il n'en a pas le droit. Les millions d'hommes et de femmes qui ont souffert dans leur chair, dans leur cœur et dans leurs biens, de la politique abominable et souverainement injuste qui a été menée, sont avec nous dans ce prétoire pour dire que nous n'avons fait que notre devoir de Français. Devant l'Histoire, devant nos concitoyens et devant nos enfants, nous proclamons notre innocence, car nous n'avons fait que mettre en pratique la grande et éternelle loi de solidarité entre les hommes. »

     

    « C'est une vérité que l'homme contre lequel nous avons agi est, à tout moment, passible de la Haute Cour, et qu'il suffirait d'un minimum de clairvoyance et de courage de la part des parlementaires pour l'y traduire ; le dossier de ses forfaitures, de ses crimes et de ses trahisons existe, et des milliers d'hommes sont prêts à témoigner de la réalité de ces forfaitures, de ces crimes et de ces trahisons ».

     

    A ce moment précis, l'accusé n'était plus Bastien-Thiry mais de Gaulle. Cela ne lui fut pas pardonné. Bastien-Thiry venait de signer, là, son arrêt de mort.

     

    Dès lors, les efforts admirables de ses avocats avaient la beauté triste des chants du désespoir. « Que ce soit à Saint-Léon de Bayonne ou à Saint-Jacques de Lunéville, tous les matins, une messe est dite pour que la Divine Providence vous assiste, au moment de votre délibéré… Ne demeurez pas sourds, Messieurs, à l’invocation de l’Esprit qui, tous les matins, renaît à la prime aurore et retenez ces mots que je vous livre avec la plus intense de mon émotion : Et in terra pax hominibus bonæ voluntatis ».

     

                Ainsi, après trois heures et demie d’une éloquence qui cherchait, en vain mais malgré tout, le cœur des hommes qui peuplaient une cour de justice qui, quelques semaines plus tard, sera de nouveau déclarée illégale, Maître Jean-Louis Tixier-Vignancour livrait, là, un ultime combat. Celui qui avait constamment appelé de Gaulle « le Chef de l’état de fait » ne pouvait espérer aucune clémence. D’ailleurs la voulait-il ? Il était déjà ailleurs, devant le seul Juge qu’il reconnaissait, dans la vie qui ne connaît ni décrépitude, ni trahison, ni compromission. « De sa longue lignée d'ancêtres militaires et juristes, il a hérité le sens du devoir et du sacrifice » a dit de lui, sa fille Agnès. 

     

    Le 4 mars 1963,la Cour se retira pour délibérer à 19h45. Elle reprit son audience à 22h30 pour donner lecture de l’arrêt qui condamnait trois des accusés présents à la peine de mort : Le Colonel Bastien-Thiry, le Lieutenant Bougrenet de La Tocnaye et Prévost qui, en Mai 1954, avait fait partie du dernier contingent de volontaires à être parachuté au-dessus de la cuvette de Dien Bien Phu.

     

    A l’énoncé du verdict, Bastien-Thiry semblait ailleurs, comme absent… Dans son uniforme bleu de l’armée de l’air marqué du rouge de la Légion d’honneur, il ne paraissait pas ses trente-cinq ans. Son visage reflétait une grâce particulière, celle de la jeunesse. « Bastien-Thiry est rayé des cadres de la Légion d'honneur ! », ajouta le général Gardet. Un haussement d'épaules lui répondit. Du fond de la salle, soudain, un cri déchira l’atmosphère pesante, celui d'une femme : « Assassins ! Assassins ! Aucun soldat français n'acceptera de les fusiller ! Assassins ! » Cette femme, c'était Mme de La Tocnaye, l'épouse Alain. Une autre femme joignit t sa voix à la sienne : la mère du condamné. D'autres cris se firent entendre : « C'est une honte ! C'est un scandale ! Bourreaux ! » Puis peu à peu, la salle se vida. Les condamnés furent séparés sachant qu'ils ne se verront plus : Bastien Thiry, La Tocnaye, Prévost furent emmenés à Fresnes, les autres à la Santé.

     

    Dès le lendemain, les recours en grâce furent déposés. Le 8 mars dans l’après-midi, les défenseurs furent reçus en audience. À l’aube du 11 mars 1963, le procureur général Gerthoffer (celui qui avait réclamé et obtenu la mort du Lieutenant Roger Degueldre), le séide zélé de de Gaulle, silhouette falote, moulé dans un pardessus gris aux formes démodées accompagné du colonel Reboul substituant le général Gardet, vint annoncer à Bastien-Thiry que la demande de grâce déposée par ses avocats était rejetée par de Gaulle. Il ne manifesta qu’un souci, connaître le sort réservé à ses camarades coaccusés, condamnés à mort comme lui. Quand il apprit qu’ils avaient été graciés, il eut un soupir profond de soulagement. Il écrivit à sa femme et à ses trois filles et demanda à assister à la messe dite par son ami le R.P. Vernet. Il communia en brisant en deux l’hostie que lui tendait le prêtre, lui demandant d’en remettre la moitié à son épouse. Puis, après l’Ite Missa est, il dit « Allons »… et se dirigea vers le couloir de sortie. Pendant ce temps, de Gaulle devait reposer dans sa sinistre morgue…

     

    Alors qu’il se trouvait dans le couloir, on demanda à Bastien-Thiry de regagner sa cellule. Cette attente imprévue dura vingt minutes, vingt affreuses minutes durant lesquelles les avocats tentèrent une démarche désespérée en demandant au procureur général d’ordonner de surseoir à l’exécution en raison du fait nouveau qu’était l’arrestation récente du Colonel Antoine Argoud, l’un des chefs de la défunte OAS. Mais, rien n’y fit ; le procureur refusa tout sursis.

     

    Enfin, le départ pour le Fort d’Ivry où devait avoir lieu l’exécution, fut donné sous une pluie battante et une escorte digne d’un chef d’Etat. Oui, c’était bien celle d’un chef d’Etat, dans son triomphe… La gendarmerie, chargée de livrer le condamné au peloton d’exécution avait fait grandement les choses : Une escorte de trente motos, trois petits cars bourrés d’effectifs armés pour s’intercaler entre les divers véhicules du cortège et celui chargé de transporter le condamné avec une garde de huit gendarmes. Comme en Algérie lors de la lutte contre l’OAS, la gendarmerie demeurait toujours le pilier du régime gaulliste…

     

    Oui, ce condamné qui, au procès, avait traité de Gaulle d’égal à égal et l’avait assigné au Tribunal de Dieu et de l’histoire, comme renégat à la parole donnée, aux serments les plus solennels et sacrés, ce condamné, là, était bien un chef d’Etat.

     

    Arrivé sur les lieux de son exécution, Bastien-Thiry marcha vers le poteau en égrenant son chapelet, le visage calme et serein, même joyeux. « Il semblait enveloppé d’une auréole  » diront les témoins oculaires. Puis, comme le Lieutenant Degueldre, il refusa qu’on lui bande les yeux, voulant regarder la mort « en face » avant de pouvoir contempler ensuite la Vie Eternelle.

     

    Avant la salve, il ne cria pas « Vive la France ! »  mais pria pour elle et pour ceux qui allaient le tuer. Il était tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir, et, tout haut, dans le ciel écrasant de cette solitude, sa voix qui s’élevait, s’élevait, répétait ces mots éternels de la mort : « Geneviève, Hélène, Odile, Agnès… au revoir… au revoir dans le ciel ! ». Les témoins le virent alors se transformer au point que son visage, où ne subsistait aucune trace des passions du monde, se modifia. Et lorsqu’il fut mort, après que la salve eut déchiré l’aube naissante, son visage était « celui d’un enfant, doux et généreux », rapporta, bouleversé, Maître Bernard Le Corroller, en ajoutant : « Bastien-Thiry a vécu pour Dieu, pour sa patrie : Il est mort au service de Dieu et de sa patrie. C’est désormais un martyr ».

     

    De Gaulle, une fois de plus, confirmait qu'il n'avait de l'homme que l'apparence, et qu'en fait tout ce qui était humain lui était indifférent.

     

    Ainsi mourut pour son idéal, le Rosaire au poignet, le Colonel de l’Armée de l’air, Jean Bastien-Thiry, trente cinq ans, polytechnicien, ingénieur de l’aviation militaire, père de trois petites filles. Il fut inhumé au cimetière de Thiais, « carré des suppliciés », à la sauvette (comme ces voleurs pendus jadis à Montfaucon que l'on entassait dans les fosses communes), dans un trou hâtivement creusé dans la glaise, entouré d’arbustes dénudés, frêles et désolés, comme le fut ce 11 mars 1962. A 6h42, la pluie cessa et un brouillard épais s’insinua jusque dans les tombes et le cœur de bon nombre d’exilés était triste, triste cette aube d’hiver, aube sans bruit, sans chant, sans lune et sans étoiles.

     

                Jean Bastien-Thiry repose aujourd’hui au cimetière de Bourg la Reine (92340).

     

                                                                                                                                                                                                                                                                                                               José CASTANO

  • C’était un onze mars : l’assassinat du colonel Bastien-Thiry

     

    Le 11 mars 1963 était fusillé au Fort d’Ivry le lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry, 36 ans et père de trois enfants.

    Polytechnicien, il avait inventé deux missiles anti-chars.
    Il avait organisé l’attentat manqué du Petit-Clamart, pour en finir avec De Gaulle qui avait trahi le peuple, livré l’Algérie française aux mains des égorgeurs et liquidé le camp nationaliste en France.
    Fervent catholique, il justifiait cette action par la légitimité du tyrannicide (théorisée par Saint Thomas d’Aquin). Un très bon livre est d’ailleurs sorti l’année dernière sur ce sujet.

    Bastien-Thiry marcha vers le peloton chapelet à la main, laissant derrière lui une forte impression, et l’image d’un héros français et chrétien qui avait porté jusqu’au bout l’idéal du sacrifice.

    Contre-info.com

  • Filip Dewinter veut faire payer les détenus

     

    Le Sénateur du Vlaams Belang Filip Dewinter a déposé une proposition de loi qui vise à ce que le possible soit fait afin que les détenus condamnés assument une partie des frais de leur incarcération. L’incarcération d’un détenu coûte en moyenne 130 euros par jour, sans compter les coûts des bâtiments et les pensions du personnel pénitentiaire ainsi que le coût des dégâts engendrés à la victime et à la société.

    Filip Dewinter estime que les personnes qui sont contraintes de porter un bracelet électronique afin de ne pas aller en prison doivent aussi assumer les coûts de l’incarcération qu’elles évitent ainsi. La récolte de cet argent doit servir en premier lieu à dédommager les victimes.

    ALTERMEDIA FRANCE BELGIQUE

  • Boeing disparu: de nombreux débris signalés

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/boeing-disparu-l-equipage-d-un-avion-de-hong-kong-signale-de-nombreux-debris-10-03-2014-3660201.php

  • Florian Philippot sur BHL !

  • VIDEO La marche contre l'immigration et l'islamisation comme si vous y étiez


    Manif de Riposte Laïque par actuclip

    NOUVELLES DE FRANCE  10 03 14

  • L'Otan envoie des avions-radars au-dessus de la Pologne et de la Roumanie

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    Le Vif

    Source: Belga
    lundi 10 mars 2014 à 19h15

    L'Otan a annoncé lundi l'envoi d'avions-radars Awacs pour effectuer des missions de reconnaissance au-dessus de la Pologne et de la Roumanie, dans le cadre de la crise en Ukraine.

    Mikhaïl Khodorkovski a estimé que la Russie commettait "une énorme erreur historique" en s'ingérant dans les processus politiques en Ukraine. © Image Globe

    Le Conseil de l'Atlantique nord, qui regroupe les ambassadeurs des 28 pays de l'Otan, "a décidé lundi de recourir à des vols de reconnaissance d'Awacs au-dessus de la Pologne et de la Roumanie", a indiqué un responsable de l'Otan. Ces vols "vont renforcer la capacité de surveillance de la situation" et "prendront place uniquement au-dessus du territoire" de pays appartenant à l'Alliance atlantique, a-t-il précisé.

    Appareils de technologie américaine, les Awacs (Airborne Warning and Control System) permettent de surveiller un espace aérien avec une portée accrue par rapport à un radar au sol. Les Awacs mobilisés par l'Otan vont "effectuer leur mission depuis leurs bases de Geilenkirchen, en Allemagne, et de Waddington, au Royaume Uni".

    Leur déploiement "est une action fondée et responsable" qui fait suite à la décision prise la semaine dernière par les ambassadeurs de renforcer la surveillance des pays membres voisins de l'Ukraine.

    Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré que la crise ukrainienne présentait "de sérieuses implications pour la sécurité et la stabilité de la zone euro-atlantique". Il a accusé la Russie de "violer la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, et de violer ses engagements internationaux" en déployant des troupes en Crimée.

    La Russie commet "une énorme erreur historique"

    L'ex-oligarque russe et opposant au Kremlin Mikhaïl Khodorkovski a estimé lundi à Kiev que la Russie commettait "une énorme erreur historique" en s'ingérant dans les processus politiques en Ukraine. "L'ingérence grossière de la Russie dans les processus révolutionnaires en Ukraine a été une énorme erreur historique", a déclaré M. Khodorkovski à des étudiants lors d'une conférence à l'université polytechnique à Kiev dans une salle pleine à craquer.

    "La Russie crée un précédent dangereux avant tout pour elle-même (...) La Russie connaît de nombreux problèmes similaires que l'Ukraine et on ne peut pas exclure que les technologies mises en place en Russie ne soient pas un jour retournées contre elle", a-t-il souligné.

    Il a également estimé que la résolution du problème de la Crimée allait désormais prendre "des décennies".

    En outre, on a appris lundi que l'ex-oligarque russe a déposé une demande de résidence permanente en Suisse, où ses fils jumeaux sont scolarisés.