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Marine Le Pen appelle les adhérents et électeurs UMP à réagir avec fermeté
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Bernard Cazeneuve: "Aux jeunes qui partent en Syrie, je veux dire..."
http://www.contre-info.com/bernard-cazeneuve-aux-jeunes-qui-partent-en-syrie-je-veux-dire
Ahurissant!
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La Seine-Saint-Denis, c’est comme les émirats
26 mai 2014
Dans plusieurs émirats du Golfe, depuis quelques années, on peut construire des églises. A condition qu’elles restent plus ou moins discrètes. Mais on tolère que l’édifice ressemble à une église, par exemple par des fenêtres en ogive ou même une croix apparente.
Samedi, l’évêque de Saint-Denis, Mgr Delannoy, a inauguré une nouvelle église à la Plaine-Saint-Denis. Une église comme dans les émirats, avec une croix, mais sans clocher, et qui en outre ne ressemble pas à une église : elle aurait eu le feu vert même au Koweït.
Sur l’absence de clocher, l’architecte a doctement expliqué :
« Comme le minaret, ce genre de signe ostentatoire qui avait une fonction sonore, n’a plus de raison d’être. »
Seulement pour les églises. Dans les banlieues françaises islamisées. Car la plupart des mosquées, qui poussent comme des champignons, ont un minaret. Ou plusieurs minarets. Pour les musulmans, le signe ostentatoire a toujours sa raison d’être. Et comme on le voit déjà ici ou là, il retrouvera tôt ou tard sa « fonction sonore »…
Le blog d'Yves Daoudal
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Jean-François Copé donne sa démission à l'UMP
Jean-François Copé. © Image Globe
Le chef du parti de droite français UMP, Jean-François Copé, a annoncé mardi sa démission de la présidence du parti, qui sera effective à compter du 15 juin, a-t-on appris auprès de participants à une réunion des instances dirigeantes de cette formation.
Jean-François Copé, 50 ans, affaibli après le triomphe de l'extrême droite au scrutin européen, était sous pression de ses pairs après la révélation d'un scandale de fausses factures lors de la présidentielle de 2012, qui éclabousse l'ex-président Nicolas Sarkozy.
A l'origine prévue pour tirer seulement les leçons des élections européennes, une réunion des instances dirigeantes de l'UMP s'est transformée mardi matin à Paris en réunion sous haute tension après la révélation spectaculaire lundi d'un dépassement des dépenses de campagne présidentielle de 2012 d'environ dix millions d'euros camouflé par des fausses factures au nom de l'UMP.
Trois anciens premiers ministres, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon assureront la direction collégiale de l'UMP jusqu'à un congrès extraordinaire à l'automne, a annoncé mardi l'ancien président du Sénat, Gérard Larcher, en sortant de la réunion.
"Copé n'a pas fait obstacle à sa démission, il a laissé le débat se dérouler" et en a tiré les conclusions, a déclaré Jean-Pierre Raffarin.
Jean-François Copé avait toutefois initialement proposé de conserver la présidence de l'UMP, un parti né en 2002, jusqu'à l'automne. M. Copé avait conquis de haute lutte la présidence de ce parti, aujourd'hui dans l'opposition, contre l'ex-Premier ministre François Fillon, auquel l'a opposé à partir de l'élection contesté de novembre 2012, un interminable duel. -
Marseille : il y a 70 ans, le déluge de bombes
Ce qu'il reste de l'école des Maristes, rue Villeneuve, dans le quartier du Chapitre, après le passage des 250 forteresses volantes...
Marseille / Publié le Mardi 27/05/2014 à 05H31Ce 27 mai 1944, Sylvette et Mireille Suzanne n'ont que 18 et 9 ans quand leur vie bascule en quelques secondes
La journée s'annonçait magnifique...
Ce samedi 27 mai 1944, Marseille vaque à ses occupations, ne prêtant guère attention aux hurlements des sirènes qui ont commencé à retentir vers 10 heures du matin. Il faut dire que depuis plusieurs mois, leur déclenchement quasi-quotidien, systématiquement suivi d'un avis de fausse alerte, avait fini par endormir la vigilance de la population.
Les bombardiers américains
Or ce jour-là, la cité phocéenne a été désignée comme cible prioritaire d'un raid massif de l'aviation alliée. À bord de 250 forteresses volantes venues d'Italie, les bombardiers américains tiennent la ville dans le réticule de leur collimateur. Les trappes s'ouvrent, libérant près de 800 bombes de 250 kg et 500 kg qui chutent en sifflant. Au sol, c'est l'apocalypse.
En quelques secondes, la vie de Sylvette et Mireille Suzanne va basculer dans l'horreur la plus totale. Miraculeusement épargnées car absentes de leur domicile ce matin-là, elles ne découvrent à leur retour que ruines, mort et désolation.
"Je me trouvais à l'école Sainte-Marie de Fuveau, raconte Mireille, 79 ans, encore très émue à l'évocation de ces heures terribles. À 10 h, nous sommes sortis en récréation et à 10 h 15, des vagues d'avions sont passées au-dessus de nos têtes, très haut dans le ciel. Des enfants se sont mis à crier à plusieurs reprises : 'Ils vont bombarder Marseille !' J'ai quitté la cour et me suis réfugiée dans un coin du préau en pensant très fort à mes parents qui étaient là-bas..."
De retour d'un week-end dans les Basses-Alpes où la nouvelle du bombardement ne lui est pas parvenue, sa grande soeur Sylvette se rend normalement le mardi suivant, 30 mai, à sa maison située au 143, du boulevard National, afin d'y retrouver ses parents.
"Je suis arrivée devant l'immeuble qui n'existait plus"
"Je suis arrivée devant l'immeuble qui n'existait plus, se souvient Sylvette. Il ne restait qu'une partie de la façade où était accrochée la machine à coudre de ma mère, le poste de radio et le portrait de notre père sur le mur. Notre immeuble a été l'un des premiers atteints par la première vague. Mes parents n'ont pas eu le temps de descendre se mettre à l'abri, et surpris, ont subi une première attaque. Puis quelques secondes plus tard, une deuxième vague lâchait d'autres bombes qui ont complètement détruit la maison."
Ernest, le père de Sylvette et Mireille, est tué sur le coup. Parti la veille au soir à son travail, il n'aurait dû rentrer qu'en fin d'après-midi mais était revenu plus tôt en raison d'une grève surprise des trains. Marthe, leur mère, est précipitée au bas de l'immeuble où elle reste ensevelie pendant huit heures sous les décombres.
"En fin de journée, poursuit Sylvette, les équipes de sauveteurs avaient abandonné tout espoir de retrouver des survivants dans l'immeuble totalement détruit. Mais le curé de l'église du Bon Pasteur était persuadé d'entendre des appels. Il a alors demandé de l'aide à deux jeunes hommes qui passaient par là. C'étaient deux frères, dont l'un, Marcel Siterre, avait travaillé à la mine de Gardanne et possédait quelques connaissances pratiques pour étayer les galeries. Ils se mirent à creuser et sécuriser un petit tunnel jusqu'à notre mère."
Mais la pauvre femme ne se remettra jamais totalement de ses blessures et décédera quatorze ans plus tard, ajoutant son nom à celui des milliers de victimes de ce raid incompréhensible.
Quartier martyr
Un hommage aux victimes et aux sauveteurs sera rendu ce soir à 19 h 30, devant le monument des Mobiles, sur La Canebière ; cérémonie précédée à 18 h 30 d'une messe en l'église des Réformés. Selon le bilan établi par le bataillon de marins pompiers de Marseille dont 10 militaires sont morts ce jour-là à bord de leur véhicule écrasé par un pan de mur, le raid aurait fait 1 752 morts et 2 760 blessés, détruit 404 immeubles et déclenché 46 grands incendies.
Chiffres confirmés par l'association des Anciens de la Défense passive dont 64 volontaires et 47 démineurs ont perdu la vie en 1944. Un autre décompte macabre souvent cité lors des cérémonies officielles, fait état de 3 000 morts et 6 000 blessés. L'épisode le plus dramatique de cette matinée infernale reste l'effondrement de la voûte du tunnel du boulevard National, touchée par un coup direct alors que des centaines de Marseillais s'y étaient réfugiées, pensant y être en sécurité. Là encore, le bilan fut très lourd : 100 morts et près de 150 blessés.Aucune une cible stratégique ne fut touchée...
La Provence
NdB: Ajoutons que les soldats et infirmiers allemands aidèrent au déblaiement des ruines et au sauvetage des blessés.
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Eric Zemmour réagit aux résultats des Européennes
E&R
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RESULTATS DES ELECTIONS EUROPEENNES: En complément de l'article de Jean Bonnevey et Raoul Fougax
Michel Lhomme
le 26/05/2014
modifié le 26/05/2014 à 11:31hEn Allemagne, le parti anti-euro AFD, créé au printemps 2013, réaliserait un score de 6,5% qui lui permettrait de faire son entrée au parlement européen. Les conservateurs de la CDU/CSU sont largement en tête, crédités de 36% des voix, devant les sociaux démocrates à 27,5%.
En Grèce, pays très durement touché par l’austérité, le parti de la gauche radicale Syriza d’Alexis Tsipras semblait arriver en tête, légèrement en avance sur la Nouvelle-Démocratie (droite, au pouvoir). Le parti Aube dorée obtiendrait entre 8 et 10% des voix.
En Autriche, le FPÖ (droite nationale) progresserait nettement et arriverait en troisième position, avec 19,9% des suffrages, en hausse de plus de cinq points par rapport à 2009, derrière les chrétiens-démocrates et les sociaux-démocrates au pouvoir.
Aux Pays-Bas, le parti anti-islam PVV a subi un échec en n’obtenant que 12% des voix contre près de 18% il y a cinq ans.
Au Danemark, le parti du peuple danois (eurosceptique) arrive en tête avec 23%.
En Grande-Bretagne, la percée du parti eurosceptique Ukip (United Kingdom Independence Party) s'est confirmée, au détriment des trois formations parlementaires classiques. Conséquence pour l'Europe: « la probabilité d'une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne s'accroît », déplore Denis MacShane, ancien ministre de l'Europe de Tony Blair.
Pour la France, projection en terme d'élus :
• PS/PRG : 14,7 % soit 13 sièges• Front de Gauche : 6,6 % soit 3 à 5 sièges• Lutte Ouvrière : 1,2 %• NPA : 0,4 %• Nouvelle Donne : 3,1 %• Europe Ecologie : 8,7 % soit 6 sièges• Europe Citoyenne : 0,5 %• UDI / Modem : 10 % soit 6 à 8 sièges• UMP : 20,3 % soit 18 à 21 sièges• Nous Citoyens : 1,4 %• Force Vie : 0,5 %• Debout La République : 3,9 %• Front National : 25 % soit 23 à 25 sièges• Autres listes : 3,7 % . -
Le Fn premier parti de l’Europe identitaire
Le système battu refuse toujours de comprendre
Jean Bonnevey et Raoul Fougax
le 26/05/2014
modifié le 26/05/2014 à 10:59hIl y a eu dans presque toute l’Europe une poussée populiste. En France cette poussée a fait craquer les digues du système et la vague bleu Marine a emporté le PS et submergé l’Ump même dans ses terres du sud est. Le parti de Marine Le Pen est arrivé largement en tête, dimanche 25 mai, aux élections européennes en France, selon des résultats quasi définitifs (les résultats des Français de l'étranger n'étaient pas encore connus lundi en début de matinée). Avec 24,96% des voix, il devance l'UMP (20,8%) et le PS (13,98%). Viennent ensuite les listes UDI/MoDem (9,9%), puis EELV (8,92%) et Front de gauche (6,34%). Aucun autre parti n'atteint la barre des 5%, nécessaire pour que soient élus des eurodéputés.Ce résultat français a occulté dans toute l’Europe tous les autres avec cependant une évidence, la poussée populiste est générale. Il y aura au total plus de 140 députés refusant l’Europe de Bruxelles, une Europe au système économique soumis au mondialisme. Tous ces partis veulent une Europe où chaque nation conserve le droit d’être elle même.
Les conservateurs du Parti populaire européen (PPE) restent en tête avec 212 sièges sur 751, contre 185 pour les socialistes. Les Libéraux obtiendraient 70 eurodéputés, suivis par les Verts (55). Les quatre partis pro-européens passent de 612 à 523 sièges. Il est vrai que les anti- Bruxelles qui sont les grands vainqueurs du scrutin ne sont pas unis. Il y a d'abord le groupe des europhobes, emmené par l'Ukip britannique de Nigel Farage et qui devrait obtenir 23 sièges, soit 14 de plus que dans le Parlement sortant. Il y a ensuite les non-inscrits du Parlement sortant, comme le Front national français (24 sièges), le FPÖ, arrivé en troisième position en Autriche avec 20% des suffrages ou le PVV néerlandais, qui disposaient déjà de députés et pourraient parvenir à former un groupe d'extrême droite. Alors qu'il faut au moins 25 députés dans sept pays pour former un groupe, ce bloc pourrait être constitué de 40 députés, dont plus de la moitié du FN à l'issue de son triomphe aux élections en France… avec des élus danois, parti du peuple danois ( premier parti), hongrois , grecs, finlandais (parti des vrais finlandais) italien avec la ligue du nord et Lettoniens.
Mais l’événement bien sûr c’est la France
Le pays qui a voulu l’Europe est le pays où le vote contre l’Europe de Bruxelles est le plus fort avec un Fn premier parti de France et premier parti anti système d’Europe. La France va prendre la tête de ceux qui veulent en finir avec cette Europe là. Quand au FN sur le plan national, premier parti de France, il est renforcé. Le Ps est humilié et l’Ump également. Manuel Valls, les yeux exorbités sous le choc, a fait une intervention surréaliste. Quant à Sarkozy, on ne peut pas dire, comme nous l’avions prévu, que sa sortie du bois dans Le Point ait eu un impact. Ils ne peuvent rien faire sauf à ne pas prendre en compte la réalité. L’UMPS existe bien, elle l’a démontré comme jamais le soir du vote dans tous les médias. Elle existe mais elle est battue et rejetée. Vont-ils le comprendre ?
Quand aux médias ils devraient s’interroger. Peut-on éternellement faire la guerre à ses auditeurs qui ne votent pas comme le voudraient des journalistes si peu représentatifs des sensibilités politiques du pays. L’audiovisuel est un grand journal de gauche, une Pravda pour les bobos. Au delà des mines consternées et fermées, des avis personnels dont tout le monde se fout, et des commentaires haineux, il y a un problème de fond, l’objectivité de l’information ou au moins une impartialité sinon un minimum de décence.
Cela va très loin… la veille de l’élection, l’attentat du musée juif de Bruxelles dont on ne sait rien a été instrumentalisé de façon obscène pour tenter de faire peur aux électeurs. En gros, partout mais à cause du Fn bien sûr, l’ombre terrible de l’antisémitisme meurtrier serait de retour. Il est de retour mais Mohamed Merah était-il un néo-nazi ? Cette récupération politicienne, dirigée avant l’enquête sur le dos des victimes juives avec hélas parfois la surenchère de leaders communautaires ou même de politiques israéliens sollicités par des journalistes et n’hésitant pas à s’ingérer dans un vote, est une forfaiture journalistique de plus. Même si ce qu’ils souhaitent se révélait vrai. Pourquoi pas en effet. Peut- être que le tueur est un nostalgique d'Hitler. Mais ce peut être un déséquilibré et même un immigré musulman anti sioniste… car il est surtout là le nouvel anti sémitisme.
Se servir de ça pour manipuler, sans rien savoir de l’enquête, le vote des électeurs, cela montre à quel point le système médiatique est comme le système politique aux abois, au bord de la crise de nerf et prêt a tout pour empêcher les expressions démocratiques d’un rejet populaire légitimé par les urnes.
Mais le plus grave est encore ailleurs. Il est dans une certaine satisfaction du monde politico médiatique qui se console comme il peut. Ils expliquent que cette élection française n’aura aucune conséquence, ni en Europe ni en France. C’est peut être vrai. Mais alors c’est terrible. C’est avouer que le système se moque de la démocratie, du vote des électeurs et dit au peuple « vous pouvez voter comme vous voulez on n’en tient pas compte »….. Mais alors si le vote et la révolte des urnes est inutile, que reste-il ? Ils ne posent jamais la question dans leur insupportable suffisance, ils ont tort !METAMAG -
Vocabulaire
Billet d'humeur de Jacques Aboucaya
Je vis de bonne soupe et non de beau langage
Molière, Les Femmes savantes, II, 7
Notre pays s’appauvrit. Son langage aussi. Qui ne voit la corrélation ? Naguère encore, la France était puissante, dans les domaines politique et économique. Dans celui de la culture dont elle fut longtemps le phare en Europe. Sa langue, unanimement admirée pour sa richesse. Sa clarté. Sa fluidité. Sa capacité à traduire les plus infimes nuances de la pensée. Nous avons changé tout cela. Sans doute le « Progrès » exige-t-il cette cure d’amaigrissement qui réduit notre vocabulaire et le soumet, à l’instar de notre économie, aux diktats des Anglo-Saxons.
Des exemples ? Ils abondent. Singulièrement dans le monde de l’entreprise qui semble insensible au grotesque. Ainsi n’est-on plus touché par un événement, mais « impacté », ce qui peut empêcher de réaliser un projet – pardon, de l’ « implémenter ». A condition toutefois d’en obtenir l’autorisation, je veux dire d’ « avoir le go ». Si c’est un refus, ce sera le « no go ». On pourrait continuer ainsi pendant des pages. Je tiens à la disposition des incrédules des pièces à conviction accablantes. Quel Molière moderne brocardera ce jargon et ses utilisateurs ?
Encore plus affligeant, l’indigence langagière dont font preuve les journalistes. La majorité de ceux qui officient dans les media disposent à peine de quelque centaines de mots. Rien de plus irritant que ces approximations permanentes. Ces solécismes. Cette ignorance des règles élémentaires de la syntaxe et de la sémantique. Elles dénotent, de la part de gens qui sont censés posséder la maîtrise de l’expression, ce qui est le moins que l’on puisse exiger d’eux, une inculture crasse et néanmoins satisfaite. Bien sûr, cette dégradation fait tache d’huile. Comment inculquer aux enfants le respect de la langue, et le respect tout court, quant le laxisme fait loi partout?
Hier encore, une oiselle, envoyée spéciale d’une radio en Terre Sainte, informait ses auditeurs que le Pape allait « donner une messe ». Dieu du ciel ! « Donner » une messe… Comme une rock star « donne » un show au Stade de France. La pécore ignorait manifestement qu’une messe se célèbre. Ou encore se dit. Inutile de préciser que tout sens du sacré, toute dimension spirituelle semblaient étrangers à la donzelle. Ce que confirmait, du reste, la teneur de son commentaire.
Sur la même station d’information (coïncidence ?), deux médiocres infatués sévissent tous les matins pour refaire le monde, à grand renfort de démagogie facile. Passons sur le contenu souvent peu ragoûtant de leur propos pour nous en tenir à la forme. Ils ont intitulé une de leur rubriques récurrentes « Le Pays d’Hollande ». Oui, vous avez bien lu : d’Hollande. Ils ignorent, ces barbares, que le français dispose de deux H, le muet et l’aspiré. Qu’on doit dire la hache et non l’hache, et le hérisson plutôt que l’hérisson. Ils n’en ont cure. Ils plastronnent. Se gargarisent de leur insuffisance. Pis encore : quel auditeur, sollicité pour donner son avis d’expert universel (telle est la nouvelle radio), s’en offusque ? De quoi s’indigner, évidemment. Mais, comme disait Beaumarchais, « dépêchons-nous d’en rire avant que d’avoir à en pleurer ».
Sur ce, chers lecteurs, et pour prendre congé, je ne saurais que vous dire, à la mode du temps, cet « à plus » qui m’irrite les oreilles. Mais je vous épargnerai au moins les insanes « bisous » qui polluent désormais toutes les couches de la société.
Jacques Aboucaya
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Résultats des partis souverainistes, populistes ou nationalistes en Europe
[note : nous ne mentionnons pas les résultats en-dessous de quelques dixièmes de points]
En France :
le Front national atteint le score de 25% des voix, devançant largement l’UMP, et surtout le PS, en déroute avec 14,19% des voix seulement.
Le parti gaullo-souverainiste de Nicolas Dupont-Aignan, « Debout la République », obtient un score notable de 4%.
Les listes Force vie, sous l’égide de Christine Boutin et se voulant dans le sillage de « la manif pour tous », n’arrivent pas à dépasser le cap des 3% : 0,78% dans le Sud-Ouest pour l’ancien vice-président du FN Jean-Claude Martinez, tandis que Christine Boutin elle-même n’obtient que 1,2% en Île-de-France.
Dans la circonscription Ouest, Christian Troadec, le maire de Carhaix (Finistère), porte-parole médiatique des « Bonnets rouges » rassemble 3,05% des voix.Allemagne :
Le parti nationaliste NPD obtient 1% et envoie son président Udo Voigt à Strasbourg (ceci est possible suite à l’annulation des seuils électoraux, par la cour constitutionnelle).Autriche :
Le FPÖ obtient 19,5 % (soit + 6,8 %), et est en troisième position.Belgique :
Le Vlaams Belang obtiendrait un élu, avec 4,7 % (soit un recul de 5,2 %) : le président du parti Gerolf Annemans.Bulgarie :
Le mouvement nationaliste radical VMRO aurait un siège, dans le cadre d’une coalition avec « l’union nationale agraire » et le parti « Bulgarie sans censure », ayant obtenu 10%.
ATAKA n’aurait pas d’élu. Le Front National pour la Sauvegarde de la Bulgarie n’aurait pas d »élu.Chypre :
L’ELAM (proche de l’Aube dorée) obtiendrait 2,7 % et pas de siège.Danemark :
Le « parti du peuple danois » (populiste) obtient 26,6 % des voix (premier parti) et 4 sièges.Espagne :
les différentes formations nationalistes (Espagne en marche – incluant la Phlange -, Démocratie nationale, etc.) obtiennent toutes moins de 0,5%.Finlande :
le « parti des vrais Finlandais » (populiste) obtient 12,9% des voix et deux sièges.Grande-Bretagne :
L’UKIP (souverainiste) dirigée par Nigel Farage triomphe avec 29,3%, en première place.
Le BNP (nationaliste) chute à 1,14% (contre 5,10% en 2009) et perd ses 2 sièges, dont celui de son président Nick Griffin.Grèce :
le parti nationaliste radical Aube dorée obtient le score exceptionnel de 9,37% des voix (3e place) et envoie 2 députés à Strasbourg, en dépit d’une sévère répression (le président est toujours en prison).
Le LAOS (droite patriotique) obtient 2,70% et pas d’élu.Hongrie :
l’élection a été marquée par la large domination du parti au pouvoir Fidesz (« droite dure ») avec 51,5% des voix.
Le Jobbik, parti nationaliste radical (présenté comme « clairement néonazi » [sic!] par les crapules de France 2 ce dimanche soir), obtient 14,7% et 3 élus. A peu près autant qu’en 2009, mais moins qu’aux récentes législatives. Il est le deuxième parti du pays. La campagne médiatique contre lui a été particulièrement violente.Italie :
le parti populiste et séparatiste Ligue du Nord obtient 6% des voix et 5 sièges.Pays-Bas :
Le PVV de Geert Wilders obtient 13,2% et obtient 4 élus.Pologne :
la nouvelle formation confédérale Ruch Narodowy obtiendrait 1,5 % (pas d’élu).Slovaquie :
le « Parti national slovaque » (SNS, patriotique), obtient 3,6 % et pas d’élu.Suède :
les Démocrates suédois obtiennent 7%.Sources : notamment Lionel Baland
Contre-info.com
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Italie : Attaqués à la tronçonneuse pour avoir dérangé un rite animiste
26/05/2014 – MILAN (NOVOpress) – C’est arrivé vendredi matin en plein centre de Milan, place de la République. « Un ressortissant étranger de couleur sombre » (d’après les témoignages recueillis par le journal local MilanoToday) s’était installé dans le jardin public pour y mener tranquillement « un culte animiste ». Plus précisément, après avoir décapité et déplumé un pigeon, il s’était mis à « l’adorer ». Mais il a été dérangé dans cette pieuse activité par les jardiniers de l’hôtel Principe di Savoia, le grand hôtel de luxe sur la place, qui venaient travailler à l’élagage des arbres.
L’Africain a commencé par insulter ces sacrilèges. Puis il les a frappés à coups de pied et de poing. Enfin, s’étant emparé d’une tronçonneuse, il a attaqué un jardinier avec elle. Heureusement, la tronçonneuse était éteinte et, avant que l’Africain ne parvienne à la remettre en marche, les autres jardiniers, aidés par le gardien d’un immeuble de la place, ont eu le temps de venir au secours de leur collègue. Une patrouille de carabiniers est arrivée pendant la lutte et est parvenue, avec les plus grandes difficultés, à immobiliser l’immigré. Il a été emmené en ambulance aux urgences psychiatriques.
« Il avait une force incroyable, hors du commun », raconte Mario Messina, le gardien qui est intervenu, « et il avait les yeux complètement hallucinés. Il hurlait des phrases incompréhensibles dans sa langue. J’ai immédiatement pensé au cas de Kabobo, surtout quand je l’ai vu la tronçonneuse à la main, mais, heureusement, l’histoire s’est bien terminée ».
Sur Internet, beaucoup font effectivement le rapprochement (copie d’écran en Une) avec Mada ‘Adam’ Kabobo, le clandestin ghanéen qui avait massacré cinq personnes à coups de pioche, par « haine des Blancs ». D’autres, comme le site de centre droit Mamma Mia Pisapia (contre l’actuel maire immigrationniste de Milan, Giuliano Pisapia), relèvent que l’information, à la veille des élections européennes, a été soigneusement occultée par les gros media, « probablement dans l’idée qu’une alarme sécurité risquait de “troubler” le vote »… et peut-être de favoriser ceux qui font campagne sur l’immigration et l’insécurité.
Publié le 26 mai 2014 - Modifié le 26 mai 2014 -
Face au FN, Bernard-Henri Lévy veut "un gouvernement d'union nationale"
Pour sauver «la France en péril», Bernard-Henri Lévy joue les conseillers du président. Dans une tribune publiée lundi dans Le Monde, l'écrivain a lancé un appel «pour un gouvernement d'union nationale» rassemblant des personnalités venues de droite ou de gauche, pour faire face au «défi de l'extrême droite triomphante», au lendemain du score record du FN aux élections européennes.
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Le Front national est arrivé en tête des élections européennes avec 24,85%, devançant l'UMP (20,80%) de quatre points, le PS finissant 3e avec 13,98%.
«Il faut (...) des hommes et femmes de bonne volonté résolus à mettre entre parenthèses la guerre, désormais fratricide, des républicains», estime-t-il. «Un quart de nos compatriotes ont voté pour le pire. Ils ont choisi le parti, non seulement de l'anti-Europe, mais de l'anti-France», poursuit BHL. Ils ont fait «le pari, non d'une autre politique, mais du nihilisme, de la haine et de la destruction méthodique de ce qui fait lien entre les Français».
«Face à ce désastre, qui touche toutes les familles politiques et morales du pays, l'heure n'est plus à l'antifascisme incantatoire. Elle n'est plus davantage aux vaticinations sur la "désespérance sociale" et le "message de colère" dont ce vote témoignerait», s'insurge Bernard-Henri Lévy. «La seule réponse à la mesure de l'événement sera le rapprochement, par-delà les frontières des partis et des sensibilités, de toutes celles et ceux qui refusent l'idée d'un parti factieux maître du jeu ainsi que la perspective de voir ce parti, un jour futur, accéder à d'autres responsabilités», juge l'écrivain.Le Parisien
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Photo Nicolas Vallauri
Publié le Lundi 26/05/2014 à 05H52Pour son septième mandat, le leader du FN rejoint Strasbourg avec quatre colistiers. L'UMP chancelle, le PS est loin
Les élus dans le Sud-Est : FN : Jean-Marie Le Pen, Marie-Christine Arnautu, Bruno Gollnisch, Mireille d'Ornano et Dominique Martin, UMP : Renaud Muselier, Françoise Grossetête et Michel Dantin ; PS : Vincent Peillon et Sylvie Guillaume, UDI-Modem : Sylvie Goulard ; EELV : Michèle Rivasi ; FDG : Marie-Christine Vergiat.Seul élu Front national du Sud-Est en 2009, Jean-Marie Le Pen se sentira désormais moins seul au Parlement européen de Strasbourg. En obtenant 28,18 % des suffrages hier soir dans cette "eurorégion" de 11 millions d'habitants, le président d'honneur du FN fait plus que tripler son score d'il y a cinq ans (8,49 %) et sera accompagné de quatre colistiers : la Niçoise Marie-Christine Arnautu, le désormais conseiller municipal de Hyères mais ancré à Lyon depuis 30 ans, Bruno Gollnisch, la Grenobloise Mireille d'Ornano et le Savoyard Dominique Martin qui dirigeait la campagne de Jean-Marie Le Pen en 2009.À 86 ans, la locomotive frontiste entame donc un septième mandat européen sur une vague inédite, historique pour l'extrême droite. Il fait moins bien que sa fille Marine dans le Nord-Ouest (33,6 %) et que Florian Philippot dans l'Est (28,96 %), mais mieux que Bernard Monot dans le Centre (24,18 %) et Louis Aliot dans le Sud-Ouest (23,7 %), tous en tête dans leur circonscription.
Un raz-de-marée national
Un raz-de-marée national qui s'appuie dans la région sur un ancrage fort, historique, concrétisé par un groupe d'une vingtaine d'élus au conseil régional et la gestion d'un secteur de Marseille et sept villes aux municipales de mars, sur onze en France. Avec un tel score, les frontistes relèguent, comme dans une grande partie de l'Hexagone, leurs adversaires politiques sur des strapontins.
Jean-Marie Le Pen n'a pas manqué l'occasion, pour sa première déclaration hier soir, d'assimiler cette première à une sanction d'État, demandant la "dissolution de l'Assemblée nationale" et l'application d'une proportionnelle qui fait son miel européen. Et à laquelle seule l'UMP a fait mine de résister, la liste conduite par le Marseillais Renaud Muselier glanant 22,4 % des voix.Les batailles intestines de l'UMP
Il découvrira l'Europe au côté de la Lyonnaise Françoise Grossetête qui avait conduit la liste en 2009, l'emportant avec 29,34 % des bulletins. Un écart de sept points qui se traduira par la perte sèche de deux eurodéputés. Seul le maire de Chambéry (Savoie) Michel Dantin complètera la délégation. L'UMP paie, ici comme ailleurs, un discours de campagne plus anti-Hollande que pro-européen, ainsi que ses batailles intestines.
Le Parti socialiste emmené par Vincent Peillon, lui, s'effondre dans les mêmes proportions qu'en 2009, sauvant de justesse, avec 11,87 % des voix, son deuxième siège dévolu à la Lyonnaise Sylvie Guillaume. Un score encore pire que les 14,5 % d'il y a cinq ans, très loin des 28,6 % obtenus par Michel Rocard en 2004. Une gifle prévisible pour l'ex-ministre de l'Éducation nationale dans un contexte national très négatif pour la gauche.
Dans la lignée des municipales. Payant, eux, leurs divisions nationales et régionales, les écologistes qui avaient placé trois des leurs en 2009, coupent, avec un résultat de 9,6 %, leur total en deux et ne laissent que la Drômoise Michèle Rivasi à Strasbourg. Pour le Front de gauche, la soirée a été très longue. Élue en 2009 avec 5,9 %, Marie-Christine Vergiat résiste à 5,96% et sera reconduite.
Le treizième siège revient au centre droit, la Marseillaise Sylvie Goulard, tête de liste UDI-MoDem, gardant, avec 8,3% des suffrages exprimés, le siège qu'elle avait glané en 2009 dans l'Ouest. Et récupérant la place occupée ici par Jean-Luc Bennahmias (MoDem). Mais c'était avant que cet homme de gauche ne se fâche avec François Bayrou aux municipales. Une guéguerre interne de plus dans un paysage politique particulièrement déchiré. Et qui explique aussi un taux d'abstention de 57,03 %, toujours au-dessus de la moyenne nationale (56,85 %).
La Provence -
Le pape a fait à Bethléem un arrêt imprévu devant le mur de l'apartheid
Le pape François a fait un arrêt imprévu dimanche dans la ville palestinienne de Bethléem devant la barrière de séparation édifiée par Israël en Cisjordanie, ont constaté des journalistes de l'AFP et des témoins.
Le pape est descendu de sa voiture découverte pour effectuer une halte de quelques minutes au pied de ce haut mur de béton, portant par endroits des graffiti, dont certains recouverts de peinture il y a quelques jours par une entreprise israélienne, à l'emplacement d'une tour de guet.
François a accompli ce geste impromptu sur le chemin de la place de la Mangeoire, où il doit célébrer une messe, peu après une rencontre avec le président palestinien Mahmoud Abbas qui l'avait pris à témoin du "mur hideux que construit Israël par la force brutale sur notre terre".
Un couple de Palestiniens chrétiens choisis pour déjeuner avec le pape après cette messe a annoncé vendredi son intention de l'alerter sur la barrière de séparation israélienne, dont le tracé menace l'accès à leurs terres dans la vallée de Crémisan, près de Bethléem.
La Cour suprême israélienne, saisie par les habitants de la vallée de Crémisan, un foyer du patrimoine chrétien palestinien, a ordonné en février au ministère de la Défense de justifier le tracé, une nouvelle audience étant prévue le 30 juillet.
L'édification de la barrière, baptisée "mur de l'apartheid" par les Palestiniens et "clôture de sécurité" pour empêcher les attentats par Israël a commencé en 2002. Achevée aux deux tiers, elle doit atteindre à terme environ 712 km.
Son tracé se trouve à 85% en Cisjordanie, isolant 9,4% du territoire palestinien, dont Jérusalem-Est, selon l'ONU. La Cour internationale de justice (CIJ) a jugé le 9 juillet 2004 sa construction illégale et exigé son démantèlement, de même que l'Assemblée générale de l'ONU.7sur7
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Le pape François se recueille devant le mur de séparation israélien
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Européennes : large victoire du FN dans le Sud-Est comme partout en France
Publié le Dimanche 25/05/2014 à 08H00 - mis à jour le Lundi 26/05/2014 à 01H03Selon les dernières estimations, le FN serait à 28,8% dans le Sud-Est, contre 25% en France, l'UMP à 21,1% (20,6% en France) et le PS à 12,1% (14,10% en France)
Jean-Marie Le Pen (FN) arrive largement en tête dans le Sud-Est.Photo Frédéric Speich
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Marseille : le FN emmené par Jean-Marie Le Pen arrive en tête avec 30,31% des voix devant l'UMP de Renaud Muselier à 24,87% et le PS de Vincent Peillon à 12,30%. Suivent Michèle Rivasi (EELV) à 8,8% et Marie-Christine Vergiat (FdG) à 8,2% et Sylvie Goulard (UDI-MoDem) à 5,71%.0:58
Les résultats dans les Hautes-Alpes :
Jean-Marie Le Pen (FN) 24,04%
Renaud Muselier (UMP) 20,18%
Vincent Peillon (Union gauche) 12,89%
Michèle Rivasi (Europe Ecologie) 12,62%
Sylvie Goulard (UDI-MoDem) 9,63%
Marie-Christine Vergiat (Front de gauche) 6,94%0:56
Les résultats dans les Alpes-de-Haute-Provence :
Jean-Marie Le Pen (FN) 27,80%
Renaud Muselier (UMP) 20,31%
Vincent Peillon (Union gauche) 12,87%
Michèle Rivasi (Europe Ecologie) 10,41%
Marie-Christine Vergiat (Front de gauche) 8,71%
Sylvie Goulard (UDI-MoDem) 6,59%0:39
Pour Stéphane Ravier, maire de secteur FN à Marseille, "après la vague des municipales, cette déferlante des européennes attend, j'espère, le tsunami présidentiel de 2017. On sentait bien que le ras-le-bol était général et que les gens voteraient pour nous. Dans certains bureaux des quartiers Nord ou à Marignane, on est pas loin de 50%. Ceux qui ont construit cette Europe et détruit les souverainetés en subissent les conséquences. Nous, on est en alerte et on le dit depuis trente ans. Ceux qui disaient que Jean-Marie Le Pen faisaient le tour de piste de trop se sont une fois de plus trompés."