En mai 1945, 102.481 Russes ont été livrés à Staline par de Gaulle et son gouvernement de gauche : ils ont tous été exécutés !
Conformément aux accords de Yalta, signés entre Staline, Roosevelt et Churchill, alors que De Gaulle et la France sont totalement ignorés, un véritable holocauste s’est produit à la Libération. À la différence de la Shoah, l’extermination de plus de 3 millions de Russes a fait l’objet d’une totale omerta de la part de tous les États. Ce fut un crime contre l’humanité qui dépasse tout ce que l’on a connu et condamné depuis.
Les uniques responsables de cet holocauste sont l’URSS et Staline, mais avec la complicité des gouvernements de la Grande-Bretagne et des USA tout d’abord, puis de la France et des autres pays alliés, à l’exception du Liechtenstein.
Lors de l’invasion de l’URSS et de la Pologne, les Allemands capturèrent près de trois millions de Russes, avec femmes et enfants, pour les déporter comme travailleurs dans les différents pays envahis par l’Allemagne. Il ne s’agissait pas uniquement de Russes mais également de Cosaques, Caucasiens, Baltes et Ukrainiens, notamment les dizaines de milliers qui avaient émigré afin de trouver des conditions de vie meilleures que dans leur pays. Nombreux avaient été enrôlés dans la Wehrmacht, surtout ceux qui étaient contre le régime communiste instauré par la révolution d’Octobre. Ils s’étaient regroupés dans l’armée Vlassov afin de poursuivre la lutte.
Tous ces pays cédèrent aux exigences de Staline, qui demandait que ces trois millions de Russes lui soient livrés de gré, mais surtout de force, car il n’y avait que très peu de volontaires sachant le sort qui les attendait. Des dizaines de milliers furent abattus immédiatement, dès leur arrivée sur le sol russe, et des centaines de milliers, plus malchanceux, dirigés vers les goulags sibériens où ils subirent les pires atrocités avant de disparaître.
Quel fut le rôle de la France dans cet holocauste ?
Totalement ignoré lors des accords de Yalta, De Gaulle est reçu, à sa demande, par Staline et signe un accord séparé à la date du 29 juin 1945 (archives du Foreign Office). Avec l’appui du Parti communiste – qui lui a permis, comme on le sait, de prendre le pouvoir à la Libération –, il accepte sans état d’âme d’expédier vers l’URSS (donc vers la mort) tous les Russes détenus en France, consentants ou non.
Aussitôt, le général Dragoun et des officiers du NKVD débarquent à Paris. Tous les Russes prisonniers sont dirigés vers un camp de regroupement plus important, le camp de Beauregard situé à La Celle-Saint-Cloud, où ils se trouvent sous le contrôle du NKVD. Il y règne un régime de terreur et de tortures que la police et la gendarmerie françaises sont tenues d’ignorer sur ordre supérieur de leur hiérarchie. Ces plus de 100.000 internés sont transportés vers Odessa, via Marseille. Ceux qui se révoltent sont abattus sur place.
Le ministre de l’Intérieur, Édouard Depreux (SFIO), et celui des Affaires étrangères, Georges Bidault (MRP), ont énergiquement protesté, en 1946, auprès des Russes contre ces assassinats sur le sol français mais ils ont dû s’incliner sur ordre du vice-président du Conseil, Maurice Thorez.
Fort heureusement, et contrairement aux Anglais, les officiers supérieurs français, dans leur grande majorité, se sont opposés aux expulsions des Russes non volontaires. Ils ont fait obstruction aux ordres reçus du gouvernement gaulliste et ont sauvé ainsi la vie de milliers de Russes.
En 1947, le gouvernement de Paul Ramadier (SFIO) a fait investir, par 2.000 soldats et CRS, le camp de Beauregard, où aucun officiel français n’avait pu pénétrer depuis deux ans. Avez-vous entendu une voix s’élever pour les accuser de cet holocauste ?
(Sources : Les victimes de Yalta, par Nikolai Tolstoy, 1980)
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