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Le Front National s'envole à 26 % !
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Européennes: "Un choc, un séisme, un moment grave" selon Manuel Valls
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Européennes 2014: la réaction de Bruno Gollnisch
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25% pour le Front National: la France est de retour!
C’est un score historique, un véritable séisme politique auquel nous assistons ce soir : 25 % des électeurs ont choisi de voter pour les listes Bleu marine, pour que la France soit de retour, contre l’euromondialisme et le déclin programmé par certains de notre pays. L’ensemble du paysage politique français, et même européen, est totalement bouleversé. Indéniablement, dans les semaines et les mois qui viennent, nous allons voir en France un bouleversement sans précédent. Et, d’ores et déjà, les élections à venir s’annoncent prometteuses pour le camp national derrière Marine Le Pen : les territoriales et surtout la présidentielle s’annoncent sous les meilleurs auspices.
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Près de 130 députés europhobes pourraient siéger au Parlement européen
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Européennes 2014 - Déclaration de Marine Le Pen
En duplex du siège du parti à Nanterre, retrouvez ci-dessous l’intervention de Marine Le Pen, Présidente du Front National, dans les principaux médias au soir des résultats des élections européennes qui place le FN comme le premier parti en France avec 25 % loin devant l’UMPS !
Les Français peuvent déjà compter sur environ 25 députés FN français au Parlement européen pour défendre les intérêts de la France et des Français d’abord !
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Dans l'UE, la droite en tête, poussée des extrêmes
Score historique pour l'Ukip europhobe en Grande-Bretagne, percée du parti anti-euro AFD en Allemagne, victoire de la gauche radicale en Grèce. Le scrutin européen a été marqué par la poussée des extrêmes.
Si la droite européenne semble se démarquer, ces élections européennes sont surtout marquées par une forte poussée des extrêmes, à l'image du triomphe du Front national en France. Au total, les forces anti-européennes pourraient décrocher une centaine de sièges. Pas assez pour bloquer la construction européenne, mais suffisamment pour donner de la voix et bousculer les partis traditionnels.
Selon une estimation donnée par la chaîne allemande ARD, le Parti populaire européen enregistre une vingtaine de sièges d'avance sur les sociaux-démocrates de Martin Schulz. «Le Parti populaire européen (PPE) est en train de gagner les élections européennes. Et il revendique donc la présidence de la Commission européenne», a écrit le chef de file des conservateurs européens, Jean-Claude Juncker. Le PPE était déjà le premier parti dans le Parlement européen sortant et devançait les socialistes de 80 sièges. Tour d'horizon des résultats pays par pays.
ALLEMAGNE. - Les conservateurs de la chancelière Angela Merkel sont crédités de 36% des voix. Ils compteraient près de 10 points d'avance sur les sociaux-démocrates qui enregistrent une progression historique à 27,5 %. Le nouveau parti anti-euro AFD, créé au printemps 2013, qui plaide pour une dissolution de la monnaie unique européenne devrait faire son entrée au Parlement européen. Il réalise un score de 6,5%. À noter, le parti d'extrême droite NPD était crédité de 1%, et obtiendrait tout juste un siège.
L'Allemagne, pays le plus peuplé de l'UE, envoie 96 députés au parlement européen sur 751.
AUTRICHE. -Le parti de centre-droit ÖVP arrive en tête des élections en Autriche. Ce scrutin est également marqué par une nette poussée de l'extrême droite, selon les sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote. Le FPÖ obtiendrait ainsi la troisième place avec 19,9% des suffrages, contre 12,7% en 2009. Ce parti est à la pointe des tentatives pour composer une alliance des partis nationalistes et eurosceptiques dans le prochain Parlement européen. Il espère constituer un groupe commun avec notamment le Front national français de Marine Le Pen dans le prochain Parlement européen,
GRÈCE. - La gauche radicale, dirigée par Alexis Tsipras, termine légèrement en avance sur le parti du premier ministre Antonis Samaras, selon les premières estimations de sortie des bureaux de vote publiées en Grèce dimanche soir à la clôture du scrutin européen. Le parti néonazi, Aube dorée, arrive en troisième position avec un score compris entre 8% et 10%. Ce résultat pourrait lui donner au moins deux députés sur 21.
PORTUGAL. - Le scrutin a été marqué par un rejet de la politique d'austérité du gouvernement. La coalition de centre droit au pouvoir au Portugal était largement devancée dimanche par l'opposition socialiste aux élections européennes, selon les premières projections des télévisions. Ce résultat, s'il se confirme, constitue un sérieux revers pour le premier ministre portugais Pedro Passos Coelho, à un peu plus d'un an des élections législatives prévues pour l'automne 2015.
POLOGNE. - Le parti de centre droit au pouvoir, la Plateforme civique du premier ministre Donald Tusk, est arrivé en tête avec 32,8% et 19 députés, devant Droit et Justice de Jaroslaw Kaczynski qui a obtenu 31,8% des voix (19 députés), selon un sondage à la sortie des urnes réalisé par l'institut Ipsos. Un petit parti europhobe polonais, Congrès de la nouvelle droite, est sur le point d'entrer au Parlement européen avec quatre députés, en obtenant 7,2% des voix aux élections de dimanche. La Pologne envoie 51 élus au Parlement européen.
ROUMANIE. - La Roumanie fait figure d'exception. L'alliance de centre gauche dirigée par les sociaux-démocrates au pouvoir en Roumanie sort très largement victorieuse des élections européennes avec environ 41% des voix, selon deux sondages sortie des urnes. Les libéraux arrivent en deuxième position, avec environ 14% des voix, selon ces sondages réalisés par les instituts CURS et IRES. La Roumanie, pays où l'Union européenne jouit d'un fort taux de confiance, envoie 32 élus au Parlement européen.
ANGLETERRE. - L'Ukip europhobe britannique semblait également en passe de réaliser un score historique, d'après ses résultats aux élections locales qui se déroulaient jeudi en même temps que le scrutin européen. Le scrutin ne concernait pas le Pays de Galles ni l'Ecosse et ne visait qu'à renouveler un tiers environ des conseillers municipaux. Mais il pourrait donner une indication sur le résultat des européennes, qui se sont tenues également jeudi mais dont on ne connaîtra le verdict que dimanche soir.
LE FIGARO
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Fusillade de Bruxelles: deux Israéliens, une Française et un Belge parmi les victimes
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Européennes 2014: le FN pourrait décrocher un tiers des eurodéputés français
ESSENTIEL - Le parti de Marine Le Pen obtiendrait près de 25% des voix. Une illustration de la montée des eurosceptiques dans l'Union.
# Les clés du scrutin
• Près de 400 millions d’électeurs doivent voter dans 28 pays pour élire 751 eurodéputés.
• L’abstention est attendue en hausse. Toutefois, en France, la tendance était à la baisse à 17 heures.
• En France comme ailleurs, le résultat des eurosceptiques sera scruté de près.
• Du côté des enjeux franco-français, le FN serait arrivé en tête, devant l'UMP, alors que le PS a subi une nouvelle claque après des municipales catastrophiques.
# Les premières estimations en France
L’UMP et le FN se disputaient dans les sondages la première place depuis de nombreuses semaines. Il semble finalement qu’il n’y ait pas eu match. Le Front national est arrivé largement en tête des élections en France, selon les premières estimations. Le parti de Marine Le Pen recueillerait près de 25% des voix au niveau national, de très loin son meilleur score. Deuxième avec près de 20%, l’UMP ne pourra se contenter ni du score ni du rang et doit s’attendre à vivre des jours difficiles. Quant au PS, la claque annoncée a bien eu lieu. Avec moins de 15% des suffrages annoncés, la parti majoritaire fait encore moins bien qu’en 2009.
Sur les 74 sièges promis aux élus français, Le Front national en obtiendrait de 23 à 25 au Parlement européen, l'UMP de 18 à 21 et le PS 13, selon une estimation Ipsos/Steria pour France Télévisions, Radio France, Le Point, LCP/Public Sénat, France 24.
De son côté, l'alliance UDI-MoDem obtiendrait 10% des voix, soit 6 à 8 sièges, alors qu'Europe Ecologie-Les Verts se contenterait de 9,5% des voix environ et de 6 sièges.
EUROPE 1
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Jean-Marie Le Pen demande la dissolution de l'Assemblée nationale et la démission de Valls
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Européennes: Le FN en tête avec 24,4%, l'UMP à 20,3%, le PS à 14,2%
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Européennes 2014 : de très nombreux dysfonctionnements quant à la régularité du scrutin
Communiqué du Front National
De très nombreux dysfonctionnements nous sont signalés quant à la régularité du scrutin. Cela concerne plusieurs départements. Dans de nombreux bureaux, a été notée l’absence de bulletins de vote du Front National, ou la présence de bulletins de vote du Front National ne correspondant pas à la circonscription électorale du bureau concerné.
C’est le cas par exemple dans le 3èmearrondissement de Paris, dans la ville d’Evry (Essonne), de Sainte-Geneviève des Bois (Essonne) ; c’est le cas aussi dans des communes de la Nièvre, la Seine-et-Marne, la Saône-et-Loire ou la Moselle, notamment. La multiplicité des remontées nous laisse penser que la fraude est massive.
Le ministère de l’Intérieur a choisi de tenter d’empêcher la victoire du Front National en lui interdisant simplement de concourir en certains endroits du territoire. C’est une entrave gravissime à la démocratie.
Le Front National accuse donc le gouvernement de Manuel Valls, et son ministre Bernard Cazeneuve, de truquer par les moyens les plus odieux le vote des Français. Cette manipulation industrielle du vote des Français doit être immédiatement interrompue, et les préfets doivent tout mettre en œuvre, dans des délais urgents, pour apporter dans toutes les communes de France les bulletins de vote du Front National.
Interpelé plusieurs fois depuis ce matin, le ministère de l’Intérieur n’a répondu que par un vague désintérêt, qui prouve une volonté de nuire au bon déroulement du scrutin.
Le Front National demandera de toute façon à l’issue du scrutin de faire la lumière sur les manipulations auxquelles s’est livré le pouvoir. Il consigne pour le moment la liste des communes où sont déplorées ces atteintes ignobles à la démocratie.
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Charente-Maritime : des écoliers privés de cadeau de fête des mères
Publié le 24/05/2014 à 06h00 , modifié le 24/05/2014 à 08h50 parLes enseignants des écoles publiques de la ville d'Angoulins ont décidé de ne plus préparer la Fête des mères
À l'école maternelle d'Angoulins, il n'y aura pas de cadeau pour la fête des mères © PhotoXAVIER LEOTY XAVIER LEOTYPas de collier de nouilles ou de personnage en pâte à sel à l'horizon. Car cette année, aucun cadeau de Fête des mères n'a été confectionné par les élèves des écoles maternelle et élémentaire publique d'Angoulins.
Une décision prise par les directrices des deux établissements suite aux conseils des maîtres, et portée à la connaissance des parents jeudi par un mot explicatif agrafé dans le carnet de liaison des élèves. « Le modèle de la famille française […] a beaucoup évolué. Aujourd'hui, de plus en plus de familles sont séparées, recomposées, monoparentales, homoparentales. Les situations parfois complexes ne permettent plus aux enseignants d'aborder ces manifestations dans la sérénité d'un modèle unique. »
- Des parents partagés
Du côté des parents d'élèves, nombreux sont ceux qui regrettent une telle décision. « Je suis hyperdéçue », indique cette mère de famille dont l'enfant est scolarisé en maternelle et qui a souhaité rester anonyme. « Personne ne nous a demandé notre avis. Nous sommes mis devant le fait accompli. C'est dommage et bien triste car les enfants se font toujours une joie de ramener ces petits cadeaux de l'école à la maison », poursuit cette maman qui se souvient encore du bonheur de son fils l'an dernier quand il lui a offert un pendentif pour la Fête des mères. « Je suis tombée des nues », affirme cette autre maman dont le petit garçon est en classe maternelle moyenne section. Une décision qu'elle trouve d'autant plus incohérente que son fils est rentré hier du centre de loisirs avec un cadeau de Fête des mères.
Certains parents pointent par ailleurs du doigt ce « formalisme » excessif et estiment que c'est une manière détournée de jeter la pierre aux parents divorcés ou homosexuels. « À vouloir trop prôner l'égalité, on en arrive à la double peine. Non seulement, je n'aurai pas de cadeau de Fête des mères cette année mais en plus, j'ai le sentiment, en tant que mère divorcée, d'être responsable de cette situation, explique cette autre maman d'un petit garçon âgé de 5 ans.
- Des sujets moins tabous
Certes, les parents divorcés ou homosexuels sont beaucoup plus nombreux qu'autrefois mais le sujet est aussi beaucoup moins tabou aujourd'hui. Ces évolutions de notre société devraient justement être l'occasion pour les enseignants d'expliquer les différences aux enfants. » « Cela veut-il dire que l'école d'Angoulins défend le concept de famille dite “normale ?” », interroge ce papa. Tout en reconnaissant que les enseignants se trouvent parfois confrontés à des situations délicates, certains parents estiment que la question de la multiplicité des situations familiales n'est pas un argument recevable. « Les enseignants de l'école d'Angoulins ont déjà eu à faire face ces deux dernières années à un enfant qui avait perdu un de ses parents. Et ce sera, je crois, le cas d'un autre enfant l'an prochain. C'est compliqué pour eux, mais le corps enseignant a été confronté à ces situations depuis la nuit des temps, ce n'est pas nouveau », assure une maman.
- Des familles « différentes »
« Les situations douloureuses ont toujours existé. Quand j'étais petite, un de mes petits camarades avait perdu son papa. Mais ces questions de familles différentes, nos instituteurs ne se les posaient pas. Certes, c'est peinant mais décider de ne plus faire de cadeau pour les Fêtes des mères ou des pères ne leur enlèvera pas leur chagrin et pénalisera tous les autres enfants. »
Contactée vendredi par téléphone, la directrice de l'école maternelle, Madame Target, n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. Elle a simplement indiqué qu'elle interdisait à « Sud Ouest » de s'en faire l'écho. Quant à la directrice de l'école élémentaire Jean-Moulin d'Angoulins, elle précise que cela fait déjà plusieurs années que les cadeaux de Fêtes des mères et des pères ne se font plus régulièrement. « Cela dépend des classes et des enseignants », précise Madame Cousin, avant d'ajouter que « cette pratique n'est plus adaptée à notre société ». Quant à l'inspecteur d'académie, contacté hier après-midi, il n'a pas donné suite à nos appels.
Pour mettre tout le monde d'accord, certaines écoles en France ont décidé d'instaurer une Fête des parents. « Je trouve que c'est une bonne idée qui règle pas mal de problèmes et permet de noyer le poisson », assure ce papa angoulinois qui se prépare déjà à l'idée de ne pas avoir de cadeau pour la Fête des pères cette année.
SUD OUEST
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Fusillade à Bruxelles : le président de la LICRA belge accuse Alain Soral, Dieudonné et Laurent Louis
- Publié le : samedi 24 mai 2014
- Source : E&R
Suite à la fusillade qui a fait trois morts et un blessé grave au Musée juif de Bruxelles, Joël Rubinfeld, président de la Ligue belge contre l’antisémitisme (LBCA), a déclaré : « Ce qui s’est passé était prévisible. »
Avant même que les autorités ne concluent à un acte antisémite ou, d’ailleurs, à quelque mobile que ce soit, Rubinfeld a estimé, avec cette panoplie de mots-clefs rappelant les meilleurs tweets de Frédéric Haziza ou les discours éternels de Manuel Valls :
« Cela devait hélas arriver. Nous assistons ces dernières années à une libération de la parole antisémite. Elle reprend du poil de la bête, notamment à travers les discours de l’humoriste Dieudonné ou du député Laurent Louis.
La fusillade de ce samedi est le résultat inévitable d’un climat qui distille la haine.
Le plus important aujourd’hui est d’arrêter les responsables de la fusillade, qui, pour moi, n’est autre qu’un acte terroriste, et de les traduire en justice. Mais demain, il faudra également user de tous les moyens légaux pour faire taire les prêcheurs de haine qui ont une responsabilité dans la propagation du virus antisémite.
Il s’agit d’un combat qui ne concerne pas que la communauté juive mais l’ensemble du pays et ses valeurs fondamentales. »
Au micro de la RTBF, le lobbyiste a ajouté Alain Soral à la liste de ceux qui auraient contaminé les esprits belges et rendu possible ce triple meurtre.
Joël Rubinfeld (LBCA) : Alain Soral, Dieudonné... par cdmanonE&R
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Pour la Cour européenne des droits de l’homme, la prison à perpétuité est un traitement inhumain
Ecrit le 23 mai 2014 à 8:08 par Olivier Bault dans Nouvelles d'Europe
Mardi dernier les juges de Strasbourg ont rendu un arrêt condamnant la Hongrie pour avoir infligé à un criminel une peine de réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle. Le détenu s’en était plaint, y voyant là un traitement inhumain et dégradant. Ce détenu, du nom de Laszlo Magyar, avait été condamné par la justice hongroise pour sa participation à une série de cambriolages avec coups et blessures contre des personnes âgées. Plusieurs vieillards étaient morts à la suite des coups reçus lors de ces cambriolages. Une sombre affaire pour laquelle ce Laszlo Magyar aurait mérité d’être pendu haut et court, mais les pays européens ayant renoncé à la peine de mort, il n’a été condamné qu’à la prison à perpétuité. Pas à 40 ans de prison comme en France ou 30 ans comme en Espagne, des durées compressibles de surcroît car non contents d’avoir abandonné la peine de mort la plupart des pays européens n’ont plus de véritables peines de prison à vie. En Hongrie toutefois, il existe de vraies peines de réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle pour les pires criminels comme ce Laszlo Magyar.
Pour la Cour européenne des droits de l’homme, qui a rendu un arrêt dont il peut encore être fait appel, il s’agit là d’une violation de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme (interdiction des traitements inhumains ou dégradants). En effet, d’après ces illustres juges, les détenus à perpétuité devraient savoir « comment faire pour pouvoir prétendre à un élargissement, et sous quelles conditions ». Le droit des pays signataires de la Convention doit en outre garantir une « prise en considération des changements dans la vie du détenu et de ses progrès sur la voie de l’amendement ». Non pas que la Convention des droits de l’homme stipule de telles conditions, mais les juges militants de la Cour européenne des droits de l’homme s’arrogent comme à l’habitude des pouvoirs d’interprétation illimités de ses clauses.
L’arrêt rendu indique ensuite que « La Cour en a conclu que la peine infligée à M. Magyar ne pouvait passer pour compressible, ce qui était constitutif d’une violation de l’article 3. » En d’autres termes, pour ces juges débonnaires, aucune peine de prison à perpétuité ne saurait être définitive et si la Convention européenne des droits de l’homme n’impose pas de libérer les criminels, il faut y lire entre les lignes que chaque condamné à vie doit se voir présenter une liste de conditions à remplir pour pouvoir être libéré : « La Cour reconnaît que les personnes reconnues coupables d’un crime grave peuvent être condamnées à une peine d’emprisonnement à durée indéterminée si la protection du public l’exige. Toutefois, l’article 3 doit être interprété comme imposant la compressibilité de la peine, en ce que les autorités nationales doivent pouvoir réexaminer la peine de perpétuité afin de déterminer si les détenus condamnés à cette peine ont accompli des progrès sur la voie de l’amendement tels que leur maintien en détention ne peut plus se justifier. De plus, dès que débute l’exécution de leur peine, ces détenus ont le droit de savoir ce qu’ils doivent faire pour pouvoir prétendre à un élargissement, et sous quelles conditions. »
La Cour européenne des droits du criminel, pardon, « de l’homme », a donc demandé à la Hongrie de réformer son système de condamnation à la réclusion à perpétuité pour que ces condamnations ne puissent jamais être définitives et elle a également condamné la Hongrie à verser à ce tueur de vieilles gens 2000 € pour dommage moral et 4150 € pour les frais de procédure devant la justice de Strasbourg.
Les juges de Strasbourg s’étaient déjà distingués récemment en imposant à l’Espagne une libération anticipée des tueurs en série du groupe terroriste d’extrême-gauche ETA en renversant la « doctrine Parot » par laquelle la justice espagnole avait modifié de manière rétroactive les principes d’application des remises de peine afin qu’elles s’appliquent séparément à chacune des peines infligées et non pas à la peine totale.
Toutefois, contrairement au gouvernement de Mariano Rajoy qui s’était empressé de s’exécuter en libérant plusieurs terroristes basques au grand dam des familles des victimes, le premier ministre hongrois Viktor Orbán a qualifié la décision de la Cour de Strasbourg de scandaleuse et de preuve supplémentaire du fait qu’à Strasbourg comme à Bruxelles « les droits de ceux qui ont commis un crime passent avant les droits des innocents et les droits des victimes », ajoutant qu’il rejetait fermement cette décision de la justice européenne au nom du gouvernement hongrois et que l’institution de la prison à vie doit être défendue en raison de son effet dissuasif. Son parti conservateur, le Fidesz, a également émis un communiqué dans lequel il insiste que la réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle serait maintenue pour ceux qui ont privé d’autres personnes de vie. La possibilité d’infliger des peines de réclusion à perpétuité est d’ailleurs inscrite dans la nouvelle constitution hongroise et elle avait été soutenue par 94 % des Hongrois dans la grande consultation nationale qui avait précédé l’adoption de cette constitution. Le parti nationaliste Jobbik, premier parti d’opposition, a quant à lui qualifié l’arrêt des juges de Strasbourg de révoltant et a demandé au Fidesz de conserver la clause sur la prison à vie dans le code pénal hongrois.
Une fois de plus, c’est la Hongrie, un petit pays de dix millions d’habitants, qui fait figure d’exemple en Europe.
NOUVELLES DE FRANCE
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Marseille : lynché par les passants après avoir agressé une vieille dame
24/05
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PARTAGESLes faits se sont déroulés mercredi soir, près du marché aux puces, dans le 15ème arrondissement de Marseille.
Aux environs de 16H30, un homme s'en est pris au sac d'une vieille dame, âgé de 82 ans.
Mais cette dernière a résisté et son agresseur l'a traînée sur plusieurs mètres avant de s'emparer de l'objet, dans lequel il y avait seulement 10 euros.
Des passants, choqués par la scène, ont lynché l'agresseur en le rouant de coups.
Arrivés sur les lieux, les policiers ont utilisé toute la diplomatie nécessaire pour que l'agresseur ne soit pas achevé sur place. Déjà connu des services de police, il a été placé en garde à vue.
Quant à la victime, grièvement blessée, elle a été transportée aux urgences où ils ont diagnostiqué une fracture du col du fémur.source : http://www.laprovence.comFAITS DIVERS -
Le Préfet du Rhône n’interdit pas la conférence antisémite d’Alain Soral à Lyon
Revue de pressePublié le 23 Mai 2014Lu sur ...
Contacté par Rue89Lyon, le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, a réagi : « Le titre de la conférence laisse furieusement penser qu’il pourrait s’agir d’une rencontre qui favorise le racisme et l’antisémitisme. Il n’y a pas les juifs et les autres. Le racisme consiste précisément à dire qu’il y a des personnes différentes des autres. » Cependant, contrairement au spectacle de Dieudonné « Le mur » interdit en janvier dernier, cette conférence ne sera pas interdite par le représentant de l’Etat à Lyon : « Il s’agit d’une réunion privée », expose le préfet du Rhône qui ajoute que des policiers en civil iront écouter les débats. A la manoeuvre, comme le révèle le site Rebellyon, l’association « Racines et Saveurs » faux-nez des Soraliens à Lyon. La salle du 5e arrondissement a été réservée sous ce nom… Lire la suite.
CRIF -
Affiche de Carrefour pour la fête des mères
Contre-info.com
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48ème convention de la LICRA. Extraits.
(Regarder en mode plein écran)
24/05/2014 – PARIS (NOVOpress) - Trois extraits de la 48ème convention de la LICRA, qui s’est déroulée les 25, 26 et 27 avril 2014, avec Alain Jakubowicz, Président de la Licra, Bernard Kouchner, ancien ministre et Alexandre Fasel, représentant de la Suisse auprès de l’ONU.
Morceaux choisis : « On le voit bien d’ailleurs, qui sont ceux qui souhaitent un repli national ? Les… les… les… fervents défenseurs… et… euh… nos adversaires, hein, ceux qui prônent le racisme et l’antisémitisme parce qu’ils ont tout intérêt effectivement à un monde resserré, à une société fermée, à… à…, qui se regardent un petit peu le nombril et qui refusent la réalité du monde c’est-à-dire la globalisation, le passage des frontières, et les… voilà ! » (…) « Soyons européens ! Arrêtons d’être Français, Allemands, … c’est difficile, mais c’est comme ça ! » (…).
Publié le 24 mai 2014