Pierre Le Vigan
le 19/05/2014
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Marine Le Pen tenait hier à Paris une grande réunion publique au cours de laquelle elle a de nouveau exhorté nos compatriotes à se rendre aux urnes pour les élections européennes. Les Français doivent voter a-t-elle précisé afin notamment que l’abstention élevée ne soit pas prétexte pour les partis du Système et leurs relais à minorer la nouvelle poussée du FN qui se dessine dimanche prochain. Dans l’enquête d’opinion quotidienne réalisée pour Le Monde, le Cevipof, Terra Nova et publiée vendredi, les listes FN restent créditées d’une moyenne de 24 % des suffrages, devant l’UMP (21,5%), le PS (17 %), Europe Ecologie-Les Verts ( 8,5 %), l’attelage UDI-MoDem (8 %) et le Front de gauche (7 %).
Cette poussée patriotique réactive une frousse mêlée de haine chez les adversaires de l’opposition nationale. Sans aller jusqu’à parler de «fantasme antisémite», comme le font Anne Sinclair et certains médias au sujet du film Welcome to New York d’Abel Ferrara avec Gérard Depardieu, inspiré du volet new yorkais de l’affaire DSK, notons que l’article paru sur Mediapart hier dénonçant les «thématiques FNisantes » «d’Alain Finkielkraut », «Elisabeth Lévy» et « Eric Zemmour » pratique un curieux amalgame.
Amalgame et mensonges qui sont les deux axes de communication de Martin Schulz, président du parlement européen, incarnation de l’aile gauche du parti eurobruxellois dont il est le candidat à la présidence de la Commission européenne. Interrogé par Metronews, il a réitéré ses affirmations grotesques, systématiquement contredites par les faits : le FN n’a pas de programme, ses élus sont des feignants, la philosophie ultra libre échangiste de l’UE permet de défendre les Français dans la mondialisation, de lutter contre le chômage et la spéculation…
Actuellement en campagne en France contre le Front National, M. Schulz avait décidé avec ses amis socialistes français vendredi la tenue d’un Grand meeting de mobilisation à Forbach (Moselle) contre le « populisme » et «pour l’Europe », en présence de Catherine Trautmann, numéro deux sur la liste PS dans le Grand Est et d’autres figures du parti. Cette réunion a été un flop calamiteux et selon Le Figaro a réuni péniblement 150 personnes !
Maigre motif de consolation pour ce dernier et ses amis, le meeting commun anti FN à Marseille, qui a réuni également vendredi l’idéologue sectaire Vincent Peillon, tête de liste PS-PRG dans le Sud-Est et Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti Socialiste, s’est déroulé dans la même morne atmosphère et n’a pas non plus attiré les foules militantes.
Un « étonnement planétaire » selon M. Cambadélis, dimanche sur France 5. « Aux yeux du monde un signal terrifiant » selon le conducator du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon dans Direct matin ce lundi. Les deux hommes n’évoquent pas ici l’Académie de Nantes invitant la semaine dernière les garçons scolarisés à porter une jupe pour lutter contre le sexisme, mais la probabilité d’un FN en tête le 25 mai.
Sur France 5, Jean-Christophe Cambadélis a ajouté que dans cette hypothèse, «La patrie des droits de l’Homme sera d’un seul coup devenue la patrie de ceux qui veulent exclure les autres». Il a repris quasiment mot pour mot les éléments de langage de l’UMP, notamment de la tête de liste francilienne du parti de M. Copé, le fédéraliste Européiste Alain Lamassoure. «A partir du moment où l’on voit le Front National en tête a-t-il dit, les investisseurs, les hommes et les femmes qui, à l’échelle mondiale, font de la France leur référence, les dispositifs économiques, tout le monde s’inquiète en se disant qu’est-ce qui se passe dans ce pays? » (sic).
Ce qui se passe est très simple à comprendre : les Français entendent reprendre en main le contrôle de leur destin, les fantasmes malsains agités pendant des années pour les dissuader de voter FN ne fonctionnent plus avec la même efficacité qu’avant. La propagande du Système s’est fracassée sur le mur du réel. Ce qui menace la France disent nos compatriotes chaque jour plus nombreux, ce n’est pas le programme du Front National, les défenseurs de l’Europe des patries, mais la doctrine euromondialiste portée par ses adversaires, qui détruit nos identités, nos libertés, nos forces vives
L’ «insurrection démocratique et républicaine» à laquelle appelait M. Peillon vendredi se fera, qu’il n’en doute pas. Mais certainement pas dans le sens qu’il espérait prédit Bruno Gollnisch.
MOSCOU (Reuters) - Vladimir Poutine a ordonné aux forces russes qui ont participé à des manoeuvres militaires près de la frontière ukrainienne de regagner leurs bases d'attache, a annoncé le Kremlin lundi.
L'Otan n'a cependant constaté aucun mouvement suggérant un tel retrait des forces russes.
"Malheureusement, je dois dire que nous n'avons pas constaté du tout que les Russes ont débuté un retrait de leurs forces de la frontière ukrainienne", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, lors d'une conférence de presse à Bruxelles
Le département américain de la Défense a fait le même constat, précisant n'avoir enregistré "aucune indication d'un quelconque mouvement", a dit le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone.
Le Kremlin rapporte dans un communiqué que le président russe a demandé au chef d'état-major de renvoyer dans leurs bases de rattachement les soldats ayant participé aux exercices dans les provinces de Rostov, Bryansk et Belgorod - frontalières de l'Ukraine. La présidence russe a justifié cet ordre par la fin des exercices de printemps.
Ce retrait, s'il est confirmé, interviendrait six jours avant l'élection présidentielle anticipée de dimanche en Ukraine.
MOSCOU VEUT "REPENSER" SA RELATION AVEC L'OTAN
La présence de soldats russes en nombre - estimée à 40.000 militaires par l'Otan - dans les régions russes frontalières de l'Ukraine a accentué la tension dans la région.
Le 7 mai, Vladimir Poutine avait déjà annoncé leur retrait des environs immédiats de la frontière. L'Otan comme les Etats-Unis avaient dit n'avoir observé aucun signe de réduction de la présence militaire russe.
"Je pense que c'est aujourd'hui la troisième fois que Poutine annonce un retrait des troupes russes mais nous n'avons jusqu'à présent constaté aucun retrait du tout", a dit Anders Fogh Rasmussen. "Je le regrette vivement parce qu'un retrait des forces russes serait une première étape importante pour désamorcer le conflit."
Sur le terrain, les gardes-frontières ukrainiens ont cependant dit avoir constaté une baisse de l'activité de l'autre côté de la frontière.
"Avant, on voyait dix avions ou plus longer la frontière en vingt-quatre heures et des véhicules militaires approcher. Actuellement, il n'y a rien de tout cela", a déclaré le porte-parole des gardes-frontières, Oleh Slobodyan.
Parallèlement, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a estimé lundi qu'il était nécessaire de "redéfinir" les relations entre Moscou et l'Otan à l'aune du conflit en Ukraine.
"Ces relations doivent être repensées en profondeur et, ensemble avec nos partenaires de l'Union européenne et de l'Otan nous essayons de comprendre où nous en sommes, où nos évaluations coïncident et où elles divergent", a dit Sergueï Lavrov selon des propos rapportés lundi par l'agence de presse russe RIA.
(Steve Gutterman et Adrian Kroft; Henri-Pierre André et Mathilde Gardin pour le service français)
Yahoo Actu - 19 05 14
Le personnage d’Anne Sinclair apparaît dans le film comme une femme manipulatrice et ivre de pouvoir: «Il a détruit tout ce que j'ai construit.» Devereaux la renvoie à sa fortune, et aux raisons de cette fortune. «Tout le monde sait ce que ta famille a fait pendant la guerre», insinue-t-il. «1945, une très bonne année!» Une interprétation d'un goût d'autant plus douteux qu'Anne Sinclair est la petite fille du collectionneur d'art Paul Rozenberg, dont les tableaux ont été spoliés et qui a fui le nazisme. Que l'ancien drogué Abel Ferrara et l'autodestructeur Depardieu se reconnaissent en DSK, homme «suicidaire», c'est leur droit. Mais ils le font sur le dos d'Anne Sinclair, ajoutant à la misogynie un antisémitisme nauséabond… Lire l’intégralité.
Arnaud Gouillon, directeur de Solidarité Kosovo, supervise et coordonne l'aide française à la Serbie
19 mai 2014
Dès le déclenchement de la deuxième guerre mondiale l’Indochine fut envahie par l’armée japonaise qui occupait déjà la Chine et qui avait proclamé en 1938 sa volonté d’éradiquer toute présence d’homme blanc en Extrême-Orient allant jusqu’à introniser, à son départ, le 2 septembre 1945, le gouvernement communiste Hô Chi Minh.
Lors des hostilités avec la France, le Viêt Minh effectua de nombreuses prises d’otages, incluant des civils. Beaucoup de prisonniers militaires français passèrent dans des camps d’internement situés dans les régions sous contrôle indépendantiste et furent soumis à une tentative de « rééducation marxisante » par des commissaires politiques au nombre desquels des communistes étrangers et Français faisaient montre d’un zèle excessif… Ainsi le PCF, par la voix de ses responsables, Maurice Thorez, Jacques Duclos, le couple Joliot-Curie… joua un rôle essentiel, non seulement dans la conception, mais aussi dans l’exécution du lavage de cerveau.
Le sort des prisonniers dans ces camps de rééducation fut longtemps méconnu du grand public. L’affaire Georges Boudarel contribua à la rappeler à l’opinion dans les années 1990.
Militant du parti communiste français, chrétien progressiste et marxiste, Georges Boudarel naquit en 1926. En avril 1948, il s’embarqua pour l’Indochine comme professeur de philosophie et anima l’antenne indochinoise du PCF, le groupe culturel marxiste auquel Jean Chesneaux, l’historien communiste, appartient.
Le 17 décembre 1950, refusant d’être incorporé dans l’armée française et considéré comme « insoumis » puis déserteur, il rejoignit le Việt Minh et se rendit après une longue marche au Tonkin où, en 1953, il fut nommé commissaire politique dans un camp de rééducation de prisonniers, le camp 113.
Situé près du village de Nam Nahm, à 25 km à l’ouest du kilomètre 32 de la RC2 (60 kms au sud de la frontière de Chine et 30kms au sud-ouest de Bac.Giang), ce camp, insalubre, connut très vite une intense activité mortuaire… Son cimetière débordait de cadavres que les grosses pluies d’automne déterraient. Les rats pullulaient et s’attaquaient aux mourants à l’infirmerie. Dès lors, la situation sanitaire devint telle qu’il fallut évacuer ce camp et le reconstruire 30 kilomètres plus à l’est, au nord de VINT-THUY, non loin de la RC2, près de LANG-KIEU.
Quelque 320 prisonniers, survivants d’un triste bétail pensant, abandonnés à leurs délires, à leurs rêves et à leur rancœur, tous d’origine européenne, officiers, sous-officiers et soldats, croupissaient dans ce camp dans des conditions infâmes d’alimentation, d’hygiène et de prophylaxie. A l’infirmerie, véritable antichambre de la mort, des squelettes vivants agonisaient, vaincus par la faim, la maladie et rongés par la vermine, sous un essaim de grosses mouches vertes. Ils étaient, en effet, vidés par la dysenterie, minés par le paludisme, l’avitaminose, les ascaris, la peau rongée par les champignons de la dartre annamite, de la bourbouille et du hong-kong-foot. Parmi ceux qui n’avaient plus aucune réaction et qui allaient mourir le soir même ou dans la nuit, certains avaient les lobes d’oreilles et la base des narines entamés par les rats. C’était un spectacle affreux. Tous ceux qui étaient admis à l’infirmerie mouraient. Les agonisants attendaient la mort, les épuisés prenaient la place des agonisants, les sans-espoirs succédaient aux épuisés, les nouveaux arrivés comblaient les vides entretenant ainsi le cycle. Dans un endroit retiré, des latrines avaient été creusées où grouillaient des millions d’asticots qui donnaient naissance à des multitudes de mouches vecteurs de toutes les maladies, véritable « pont aérien entre ce lieu et les cuisines » selon le mot même de Boudarel. Le taux de mortalité variait entre 25 et 40 décès par mois, et même plus, selon les saisons.
C’est en ce lieu sinistre que Boudarel, surnommé « Dai Dông », mit au point ses sévices chaque jour plus raffinés et excella dans le lavage de cerveau imprégné des doctrines du marxisme-léninisme et de l’internationalisme prolétarien.
Dans ce « mouroir », sa spécialité : « La mise à mort sans toucher » consistait :
- à abreuver de cours de « rééducation politique » des hommes blessés, malades, éreintés, affamés
- à obliger les moribonds à se lever pour assister à ces séances, qui contribuaient à les achever
- à exploiter la pratique clé la « critique et de l’autocritique » pour créer un détestable climat de méfiance, de discorde et de délation
- à remettre au Vietminh des médicaments parachutés par la Croix Rouge Française et en les refusant aux malades abandonnés sans soins
- à réserver aux évadés repris un sort qui menait à une fin quasi certaine
- à établir lui-même la liste des « libérables », c’est-à-dire en s’attribuant le droit de vie et de mort
- à pousser la cruauté jusqu’à renvoyer au camp des prisonniers déjà sur le chemin de la libération : Certains en mourront de désespoir
- à détenir un record de mortalité, avec 1 à 8 décès par jour.
Boudarel étant devenu le « conseiller technique » pour l’action psychologique, les chefs des 130 camps Việt Minh appliquaient avec zèle, sur ses indications, les séances de tribunal populaire destinés à juger ceux qui étaient considérés comme « fautifs ». Les prisonniers subissaient des traumatismes importants dus au viol psychologique de l’endoctrinement, des séances d’autocritique et d’encouragement à la délation.
Ils furent, ainsi, victimes « d’agressions psychologiques découlant d’une doctrine monstrueuse, appliquée par un État pratiquant une politique d’hégémonie idéologique et d’intolérance active ». Tous les éléments du génocide constituant le crime contre l’humanité furent réunis, tel que le définit la Convention des Nations Unies du 9 décembre 1948 : « Atteintes graves à l’intégrité physique et mentale du groupe ; soumission intentionnelle de celui-ci à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ».
Par ailleurs, en dépit de leur extrême faiblesse, tous ceux qui pouvaient tenir debout participaient aux corvées et aux activités du camp. « Si pas travailler, pas manger ! » Telle était la devise du surveillant général.
« Notre estomac est un chien enragé qui glapit, s’élance et se déchaîne, déchire les entrailles de ses dents »…
Pour preuve de son implacable inhumanité et de la jouissance dont il devait probablement se repaître, Boudarel fit condamner à mort Jean CHAMINADAS qui commandait la 7ème Compagnie du 5ème Régiment Etranger d’Infanterie au motif d’avoir tenté trois évasions et tué une sentinelle lors de la dernière. Mais là ne s’arrêta pas son abjection… Il demanda au frère du condamné, Max CHAMINADAS, également prisonnier, de commander, en personne, le peloton d’exécution… ce que Max refusa, évidemment. Qu’à cela ne tienne : Jean fut exécuté, pour l’exemple, sous les yeux de ses camarades d’infortune. Aujourd’hui, sa dépouille (ou ce qu’il en reste) repose au mémorial dédié aux « Morts pour la France » implanté à Fréjus.
Parmi les punitions – identiques à tous les camps- l’une des plus terribles était le séjour prolongé dans la sinistre « cage à buffles » sous une maison sur pilotis où le prisonnier, attaché à un poteau dans une eau putride sans pouvoir se protéger des piqûres d’insectes, était supplicié jusqu‘à la folie et la mort.
Durant l’année de son activité au camp 113, Boudarel reconnut lui-même un taux de mortalité atteignant les 70 %. Sur les 320 prisonniers Français, 278 moururent de mauvais traitements et de torture physique et psychologique. Lorsqu’ils débarquèrent à Marseille, les survivants, squelettes ambulants ou morts-vivants portés sur civière, furent la cible des jets de boulons, de crachats et d’injures par des dockers communistes de la CGT.
Inculpé de trahison Georges Boudarel fut condamné à mort par contumace en juin 1953. Après les accords de Genève, ce tortionnaire, bénéficiant de la loi d’amnistie gaulliste du 18 juin 1966, revint en France et fut aussitôt coopté au CNRS par ses amis communistes pour y préparer une thèse de troisième cycle d’histoire à l’université Paris VII Jussieu. Il devint maître de conférences à Jussieu et ces mêmes communistes et syndicalistes feront ensuite valider ses années « d’expérience » en Indochine pour favoriser sa carrière…
Durant ces années, il fréquente assidument les milieux trotskistes, en particulier la ligue d’Alain Krivine et comptera parmi ses amis et « protecteurs » Gisèle Halimi, Suzan Sontag, Marianne Schaub, Laurent Schwartz, Marcel Kahn, Madeleine Rebérioux… tout le gratin de la gauche intellectuelle qui sera à l’origine de la création de la « Ligue Contre Révolutionnaire ».
Le 13 février 1991, lors d’un colloque au Sénat sur le Vietnam auquel Boudarel participait, il fut reconnu et apostrophé par Jean-Jacques Beucler, ancien secrétaire d’État aux anciens combattants ayant lui-même participé à la guerre d’Indochine durant laquelle il avait été prisonnier pendant 4 ans dans le camp 113.
« Vous avez du sang sur les mains. Votre présence à cette tribune est indécente ! » vitupéra Beucler.
L’affaire fit grand bruit, d’autant plus que Boudarel adopta une attitude provocatrice, affirmant ne rien regretter et allant jusqu’à se moquer publiquement de ses anciennes victimes. D’autres témoignages furent déposés ensuite contre Boudarel qui fit l’objet en 1991 d’une plainte pour crimes contre l’humanité déposée par d’anciens prisonniers français du camp 113. Contre toute attente, articles et pétitions en faveur de Boudarel ne manquèrent pas dans le camp « progressiste » (Jean Lacouture, Pierre Vidal-Naquet…) et la justice rejeta l‘accusation de crime contre l’humanité portée par une association d’anciens combattants, au motif que les faits étaient couverts par la loi d’amnistie de 1966.
Suprême dérision : Soutenu par l’ensemble de la gauche intellectuelle, il échappa également à toute sanction dans le cadre universitaire.
A 65 ans, l’ancien commissaire politique du camp 113 put en toute légalité faire valoir ses droits à la retraite. Il mourra paisiblement dans son lit le 26 décembre 2003 à l’âge de 77 ans.
« Et ton nom paraîtra dans la race future, aux plus cruels tyrans, une cruelle injure ! » (Racine)
José CASTANO
Contre-info.com
(A regarder en mode plein écran)
Après avoir vu cette vidéo, vous ne serez plus convaincu que le meilleur ami de l’Homme est le chien. Vous aurez même peut-être envie d’adopter un chat de garde…
On peut dire que ce petit garçon l’a échappé bel grâce à son chat. Il jouait tranquillement dans la rue, quand un chien vicieux l’a attaqué violemment par derrière et l’a trainé par la jambe.
En quelques secondes, le chat de la famille s’est rué sur le chien et l’a chassé, s’assurant qu’il ne fasse pas une seconde attaque. Tout est bien qui finit bien, même si les blessures du jeune garçon sont impressionnantes.
Environ 100.000 personnes ont pris part samedi dans les rues de Bruxelles à la Pride4Every1 (Pride for everyone). La 19e édition de la parade bat ainsi celle de 2013, qui avait attiré 80.000 participants, a indiqué VisitBrussels, un des co-organisateurs de l'événement.
Une semaine avant les élections régionales, fédérales et européennes, la Belgian Pride appelle à "Voter pour l'égalité". Les participants appellent ainsi les politiques à travailler à une égalité complète et à mener des actions concrètes contre l'homophobie, tant en Belgique que sur le plan international. "Ce qui était, il y a 19 ans, une fête pour la communauté Holebi et ses sympathisants, est devenu une fête de la diversité", expliquent les organisateurs de l'événement. "A l'époque, il n'y avait aucun politicien sur le podium. Aujourd'hui, quasiment tous les partis sont représentés. En Belgique, nous avons fait d'énormes progrès mais il reste du travail", notamment en ce qui concerne les co-pères et la discrimination envers les transgenres, poursuivent-ils.
Les organisateurs appellent dès lors les partis à se rassembler derrière trois exigences: une égalité complète, aucune forme de discrimination et des actions concrètes contre l'homophobie, tant au niveau régional que fédéral et international, alors qu'à l'heure actuelle, l'homosexualité est toujours punissable par la loi dans 72 pays.
La 19e édition de la Belgian Pride, qui se déroule ce samedi dans les rues de Bruxelles, est le point d'orgue du PrideFestival qui a débuté le 2 mai dernier. Celui-ci a attiré quelque 10.000 participants ces deux dernières semaines.
Pour lutter contre l'immigration, faites des bébés. C'est en substance le message qu'a tenu Marine Le Pen devant ses partisans réunis samedi soir à Lens (Pas-de-Calais). Sur ses terres électorales, l'eurodéputée FN, tête de liste dans le Nord, a aussi pu mesurer sa popularité dans ce département où son parti a obtenu de très bons résultats aux élections municipales de mars.
Devant une salle de plus de 500 personnes, la présidente du FN a prôné une «politique nataliste» pour la France.
SUR LE MÊME SUJET
«L'Union européenne exige que nous recevions dans les prochaines années, tous pays confondus, jusqu'à 50 millions d'immigrés supplémentaires, soi-disant pour lutter contre le vieillissement de la population. Nous, on a un moyen plus simple, c'est de faire des enfants français», a-t-elle affirmé.
«Une immigration considérable»
«Nous nous trouvons submergés par l'immigration. L'immigration est devenue absolument considérable» a dénoncé Marine Le Pen, dont le parti est donné en tête des intentions de vote dimanche prochain. Et de fustiger «la situation de l'immigration clandestine», qui selon elle «s'accélère». «Il faut à l'évidence sortir de Schengen et maîtriser notre politique d'immigration, nous redonner les moyens de lutter contre cette immigration» a-t-elle martelé.
Son discours a été vivement applaudi par ses partisans. «L'immigration est l'une des clés des gros soucis que l'on a, comme le chômage et l'insécurité», a réagi Véronique, qui travaille dans l'éducation nationale. Dimanche prochain, elle sait déjà pour qui elle votera.
Le Parisien - 18 05 14
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/carte-postale-editee-a-paris-en-151877
« La solution (pour la sécurité de l'Ukraine - ndlr) pourrait devenir l'adhésion à l'UE et l'OTAN. Il s'agit d'un choix civilisé pour notre Etat. Ce choix ne peut pas être fait uniquement par un seul homme politique, ce premier étant le droit exclusif du peuple ukrainien. Aussi ai-je proposé d'organiser immédiatement un référendum sur ces problèmes », a indiqué Mme Timochenko.
Selon elle, le candidat au poste présidentiel Piotr Porochenko commet une grande erreur en refusant l'adhésion à l'OTAN, « sans même avoir demandé son avis au peuple ukrainien ».
Auparavant, Mme Timochenko déclarait qu'après l'élection présidentielle, l'Ukraine devait adresser à l'UE une demande d'adhésion et d'organiser un référendum sur sa participation aux systèmes de sécurité collective, dont celui de l'OTAN.
L'Ukraine est formellement un Etat neutre. Ce statut du pays fait pourtant l'objet des débats animés menés par les responsables politiques ukrainiens. L'Ukraine souhaite en outre adhérer à l'Union européenne.
RIA Novosti
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_05_18/Ukraine-ladhesion-du-pays-a-lUE-et-lOtan-decidee-par-un-referendum-Timochenko-3815/
"Je ne crains rien ni personne. On est dans le monde réel, on sait qu’on a des adversaires et on les traitera en tant que tels. Les miens ne sont pas au PS ou dans les autres partis mais dans les lobbys anti-avortement, cathos, réactionnaires ou d’extrême droite. On se battra démocratiquement, avec nos armes, que sont le dialogue et le verbe. On n’a pas peur d’eux. Et on ne leur laissera pas le terrain."
Maintenant vous imaginez un candidat déclarant la même chose, en remplaçant "cathos" par "musulmans" ou "juifs"...
Le Salon Beige
Les troupes israéliennes ont assassiné deux Palestiniens lors d’une journée de commémoration de la Nakba près de la ville de Ramallah en Cisjordanie.
Deux Palestiniens, Mohammad Abu Al Thaher et Nadim Nuwara, ont été assassinés par des soldats israéliens jeudi lors de la Journée de commémoration de la Nakba, près de la base militaire israélienne d’Ofer juste à l’extérieur de Ramallah, en territoire palestinien sous occupation.
Les Palestiniens en Israël, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza commémoraient ce jour-là ce qu’ils appellent la « Nakba » ou « catastrophe », moment où les Palestiniens ont été chassés de chez eux lors de la guerre de 1948.
A midi, le silence est tombé sur la ville de Ramallah en Cisjordanie tandis que les sirènes ont retenti pendant 66 secondes. Après une marche depuis le mausolée du défunt président Yasser Arafat, des centaines de personnes se sont rassemblées au centre-ville.
A côté d’un groupe de musiciens et de groupes de scouts locaux, les Palestiniens, jeunes et vieux, portaient des cartes de la Palestine historique et de grandes clés, symboles de leurs maisons perdues il y a des décennies et du droit au retour. Des acteurs, depuis la plateforme d’un camion à l’arrêt, jouaient des scènes représentant la Nakba.
Mohammad Eliyan, qui dirige le Comité de commémoration de la Nakba, a déclaré que le droit des Palestiniens de retourner dans leurs foyers ancestraux était la clé d’une juste solution au conflit. « Ce 15 mai, alors que nous commémorons ce triste événement, nous disons que nous sommes plus forts et plus déterminés que jamais pour résister à la politique du gouvernement israélien qui continue à déposséder les Palestiniens » a-t-il dit.
Des marches similaires ont eu lieu dans les villes de Bethléem, Naplouse, Qalqilya, Jénine et Tubas, en Cisjordanie, pour marquer la journée. Au moins cinq Palestiniens, dont deux ont été plus tard déclaré morts, ont été blessés par des soldats israéliens dans les environs de Ramallah et de la ville du sud d’Hébron, alors que les manifestants subissaient des tirs à balles réelles, de grenades de gaz lacrymogène et de balles en acier recouvert de caoutchouc.
Les Palestiniens ont également tenu des rassemblements à travers Israël [Palestine historique] où ils représentent 20 pour cent de la population. Au moins deux personnes ont été blessées et plusieurs autres arrêtées, lorsque la police de l’occupant a tenté de disperser une manifestation pacifique devant la porte de Damas dans la vieille ville de Jérusalem.
« La Nakba nous affecte encore trop », a déclaré Abed Hassoura , un habitant de Jérusalem tenant un portrait de son fils Louay qui a été emprisonné il ya trois ans pour de soit-disant infractions en matière de sécurité. « Nous vivons ici, mais l’État [israélien] ne nous voit pas comme des égaux, il nous voit comme une menace. »
Les manifestants brandissaient des banderoles qui disaient : « Retour » et « Toute la Palestine est à nous », et faisaient écho aux commentaires de Eliyan sur le droit au retour. La question a été un sujet de controverse pendant des décennies de négociations, Israël insistant sur le fait qu’il n’acceptera pas plus d’un nombre symbolique de réfugiés. L’ex-président palestinien Mahmoud Abbas a apparemment capitulé sur ce droit dans une interview en 2012 avec la télévision israélienne, disant qu’il n’avait plus le droit de vivre à Safed, la ville où il est né.
« Droit sacré »
« C’est un droit, un droit sacré. Vous ne pouvez pas nous demander d’accepter une solution si notre peuple ne peut pas revenir, et si peut-être nous ne pouvons même pas rester », a déclaré Asmaa Majid, se référant aux propositions soutenues par certains hommes politiques israéliens qui intérgreraient certaines localités israéliennes avec de larges populations palestiniennes dans un éventuel État palestinien.
Au cours de la dernière année, le gouvernement israélien a élaboré des projets pour expulser des dizaines de milliers de Bédouins de leurs terres ancestrales dans le sud d’Israël et pour réduire la représentation palestinienne à la Knesset en relevant le seuil électoral. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré plus tôt ce mois-ci qu’il présenterait une « loi fondamentale », l’équivalent israélien d’un amendement constitutionnel, en déclarant le pays un « État juif ».
« Depuis le début de l’actuel gouvernement avec sa coalition de racistes d’extrême-droite, nous avons été confrontés à des guerres sur plusieurs fronts » a déclaré jeudi Bâle Ghattas, un député palestinien à la Knesset.
Des manifestations étaient également prévues jeudi soir à Jaffa, Haïfa et d’autres villes avec de grandes populations palestiniennes. Dans la ville d’Akka au nord, les habitants tiendront un rassemblement de souvenir chez une résidente qui fait face à une menace d’expulsion de la maison famiiale où elle vit depuis près de 50 ans .
Le mercredi, la veille du jour anniversaire, des Palestiniens, vêtus de chemises noires ont porté 66 torches dans les rues de Ramallah. Dans un communiqué diffusé à la télévision locale plus tard cette nuit-là, Abbas a accusé le gouvernement israélien de rendre la solution à deux États plus difficile à atteindre en ne laissant que l’une ou l’autre de deux possibilités : un État bi-national ou un régime raciste et d’apartheid.
« Il est temps que les dirigeants d’Israël comprennent qu’il n’y a pas de patrie pour les Palestiniens à l’exception de la Palestine, et c’est ici que nous resterons », a déclaré Abbas. « Il est temps de mettre fin à la plus longue occupation de l’histoire moderne. »
En 1948, plus de 800 000 Palestiniens, soit 67% de la population, ont été chassés de leurs maisons puis empêchés d’y revenir.
Selon les chiffres publiés cette semaine par le Bureau central de statistiques basé à Ramallah, le nombre de réfugiés palestiniens enregistrés aujourd’hui est de 5,3 millions. Ces Palestiniens réfugiés vivent dans 58 camps installés par les Nations Unies - en Syrie, au Liban, en Jordanie, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Le dirigeant du Fatah Marwan Barghouti, emprisonné en Israël sur des accusations de crimes [pour faits de résistance - NdT], a déclaré dans une communication écrite que toute solution au conflit israélo-palestinien qui ne garantit pas le droit au retour était inacceptable.
« Le droit au retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers d’où ils ont été expulsés de force, est un droit sacré qui ne souffre aucun compromis, un droit garanti par le droit international et consacré dans la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations-Unies » a-t-il rappelé.
A Gaza , des dizaines de Palestiniens ont manifesté près de la clôture qui sépare le territoire assiégé et Israël, portant des drapeaux et des banderolles appelant au droit au retour.
« Le droit au retour fait l’unanimité dans tout le peuple palestinien, où qu’il soit », a déclaré Zakaria al-Agha, un membre du comité exécutif de l’OLP, dans un discours à Beit Hanoun. Il a ajouté que la revendication d’Israël d’être reconnu comme un État exclusivement juif était destiné à priver les réfugiés palestiniens de leur droit.
E&R
Dans une interview à la presse autrichienne, la présidente du FN dit défendre des « valeurs communes » avec le président russe, parmi lesquelles l’héritage chrétien de la civilisation européenne.
On connaissait déjà le soutien sans faille du FN au président russe Vladimir Poutine, qui s’est notamment manifesté lors de la crise ukrainienne. Dans un entretien accordé à la presse autrichienne, publié samedi, Marine Le Pen donne une nouvelle illustration de cette entente en couvrant d’éloges l’homme fort du Kremlin.
« Monsieur Poutine est un patriote. Il est attaché à la souveraineté de son peuple. Il a conscience que nous défendons des valeurs communes. Ce sont les valeurs de la civilisation européenne », a expliqué le présidente du FN dans un entretien accordé au quotidien autrichien Kurier, repéré par l’AFP. Ces valeurs sont celles de l’« héritage chrétien » de la civilisation européenne [...]
« [On] ne retrouve probablement pas ces qualités de courage, de franchise, et de respect de l’identité et de la civilisation dans d’autres mouvements politiques français. » Sous entendu, chez François Hollande... « La manière dont [Vladimir Poutine] dirige le pays, [montre que] c’est un homme attaché aux valeurs, encore faut-il reconnaître ces valeurs. Le Parti socialiste ne les reconnaît pas », explique Marine Le Pen.
Lire la suite de l’article sur lefigaro.fr
E&R
Par Joël Chatreau
14/05 11:39 CET