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  • Gaza: plus de 580 morts, 100 000 Palestiniens déplacés, et le génocide continue

    • Publié le : mardi 22 juillet 2014
    • Source : rtbf.be

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    Plus de 100 000 Palestiniens ont été déplacés depuis le début de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza le 8 juillet, a annoncé lundi l’ONU. Le secrétaire d’État américain John Kerry a promis dans la nuit de lundi à mardi 47 millions de dollars d’aide humanitaire aux civils de la bande de Gaza. Le gouvernement israélien reste cependant sur la même ligne. Sept Palestiniens ont été tués à Gaza dans de nouveaux raids aériens israéliens ce mardi matin. Amnesty international parle de "possibles crimes de guerre".

    Le bilan mortel continue de grimper, avec au moins 55 Palestiniens tués lundi dont 16 enfants, environ 70 corps retrouvés sous les décombres et sept soldats israéliens tombés au front.

    "Le nombre de personnes cherchant refuge auprès de l’Agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) a passé la barre des 100 000 personnes", a indiqué l’ONU dans un communiqué. "C’est un tournant pour l’UNRWA, puisque le nombre de personnes cherchant refuge auprès de notre organisation est deux fois supérieur à celui du dernier conflit en 2009", a ajouté le porte-parole de l’UNRWA Christopher Gunness, en annonçant l’ouverture de 69 abris supplémentaires dans l’enclave palestinienne.

    Plus de 570 Palestiniens ont été tués et plus de 3350 blessés en 14 jours d’offensive israélienne sur la bande de Gaza, la plus meurtrière depuis l’opération "Plomb Durci" en 2009, ont indiqué lundi les services de secours palestiniens. L’agence de l’ONU en charge des réfugiés palestiniens a appelé "les deux parties en conflit à respecter le droit international, le personnel humanitaire et l’inviolabilité des biens et des propriétés des Nations Unies".

    "Possibles crimes de guerre"

    Dans la soirée de lundi, un bombardement sur une tour de Gaza qui s’est partiellement effondrée, a tué 11 personnes dont 5 enfants. Parmi les victimes de lundi figurent également une famille de neuf personnes, dont 7 enfants, tous tués dans une frappe près de Rafah, et une autre famille de huit personnes dont 4 enfants tués dans la ville de Gaza, selon le porte-parole des services de secours, Achraf al-Qodra. Quatre personnes sont mortes dans une frappe qui a touché l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa à Deir el-Balah, dans le centre de l’enclave palestinienne, qui a également fait 70 blessés. Six personnes ont par ailleurs été tuées dans la soirée par des tirs d’artillerie à Rafah (sud) et Deir el-Balah.

    Amnesty International avait estimé que la poursuite des bombardements sur des habitations civiles et un hôpital "s’ajoutaient à de possibles crimes de guerre qui doivent urgemment faire l’objet d’une enquête internationale indépendante".

    Un Palestinien tué par un Israélien en Cisjordanie

    Un Israélien a tué par balle un Palestinien qui lançait des pierres sur son véhicule au nord de Jérusalem en Cisjordanie, a annoncé lundi soir à l’AFP une source de la sécurité palestinienne. L’incident s’est produit entre Ar-Ram et le point de contrôle de Hizma. Le corps du Palestinien, Mahmud Shawamreh, un jeune homme de 21 ans, a été transporté en Israël. La police et l’armée israélienne se sont refusées à tout commentaire dans l’immédiat. La tension est forte en Cisjordanie depuis l’enlèvement et le meurtre en juin de trois adolescents israéliens, attribués par Israël au mouvement islamiste Hamas, suivis de l’assassinat d’un jeune Palestinien brûlé vif à Jérusalem.

    John Kerry et Ban Ki Moon pour un cessez le feu

    Le secrétaire d’État américain John Kerry est arrivé lundi soir au Caire pour œuvrer en faveur d’un cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne densément peuplée et sous blocus où plus de 570 Palestiniens, dont des dizaines d’enfants, ont été tués en deux semaines. Il a promis dans la nuit de lundi à mardi 47 millions de dollars d’aide humanitaire à destination des Gazaouis.

    John Kerry a aussitôt rencontré Ban Ki-moon, le secrétaire générale des Nations Unies également venu plaider pour une trêve au Caire, voisin d’Israël et de la bande de Gaza et traditionnel médiateur dans les conflits entre l’État hébreu et le Hamas palestinien.

    Le dirigeant américain a promis 47 millions de dollars d’aide humanitaire aux civils de la bande de Gaza, premières victimes du conflit dans l’enclave densément peuplée et sous blocus où plus de 570 Palestiniens, dont des dizaines d’enfants, ont été tués en deux semaines, des milliers blessés et quelque 100 000 déplacés.

    Après deux semaines d’une offensive aérienne, et désormais terrestre, de l’armée israélienne, John Kerry doit également rencontrer des dirigeants égyptiens, dont le président Abdel Fattah al-Sissi mardi. Il doit rester au Caire au moins jusqu’à mercredi matin et pourrait se rendre ailleurs au Moyen-Orient, ont précisé des responsables qui accompagnaient le secrétaire d’État américain. "L’objectif est d’obtenir un cessez-le-feu le plus rapidement possible. Cela ne signifie pas que ce sera rapide, et surtout pas que ce sera facile", a indiqué l’un d’eux sous le couvert de l’anonymat.

    John Kerry a à plusieurs reprises fait porter la responsabilité du déclenchement du conflit au Hamas et à ses tirs de roquettes sur le sol israélien mais, avec le président Barack Obama, il a récemment multiplié les alarmes sur le bilan des victimes civiles qui ne cesse d’enfler.

    Diplomatiquement compliqué

    Les responsables américains ont estimé que pour ce conflit, le cinquième entre le Hamas et Israël en moins d’une décennie, la tâche serait plus compliquée en raison de changements régionaux. Lors du dernier affrontement, en 2012, l’Égypte était dirigé par l’islamiste Mohamed Morsi, grand allié du Hamas, qui avait pesé de tout son poids pour faire accepter la trêve au mouvement palestinien. C’est aujourd’hui l’ex-chef de l’armée Sissi, qui a destitué Mohamed Morsi il y a un an, qui dirige le plus peuplé des pays arabes et, sous son autorité, le Hamas a été interdit en Égypte.

    Ainsi, lorsque Le Caire a proposé un cessez-le-feu, Israël a aussitôt accepté mais le Hamas a refusé l’offre en l’état, furieux de ne pas avoir été consulté en amont et conditionnant son accord à une trêve à une levée du blocus israélien imposé depuis 2006 contre la bande de Gaza, l’ouverture de la frontière avec l’Égypte et la libération de dizaines de détenus.

    Le chef de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a pressé dans la nuit de lundi à mardi le Hamas d’accepter cette proposition. "Tout doit se faire de façon simultanée : la fin de l’agression (israélienne) et la fin du siège" de Gaza, avait indiqué plus tôt à l’AFP un haut responsable du Hamas sous le couvert de l’anonymat. Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri a redit lundi soir que l’Égypte n’entendait pas modifier son initiative.

    Washington mène également des contacts avec le Qatar, rival régional de l’Égypte qui reproche au petit émirat gazier son soutien aux islamistes, notamment au Hamas.

    Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a, lui, plaidé mardi pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, en affirmant que "rien ne peut justifier la poursuite des massacres". "En Israël et à Gaza,la situation est très très dure", a-t-il déclaré à son arrivée à une réunion des ministres européens des Affaires étrangères à Bruxelles.

    Le président palestinien Mahmoud Abbas et le chef du Hamas Khaled Mechaal avaient conjointement appelé à la fin de l’agression israélienne contre la bande de Gaza et la levée du blocus, lors d’une rencontre lundi à Doha.

    Avant de rencontrer John Kerry, Ban Ki Moon avait appelé "toutes les parties à faire cesser les violences sans conditions et à revenir au dialogue". Avant l’Egypte, Ban Ki Moon s’est rendu au Qatar puis au Koweït qui assure les présidences tournantes de la Ligue arabe et du Conseil de coopération du Golfe. Peine perdue.

    Population civile de Gaza au premier rang des victimes, un soldat israélien aurait disparu

    Malgré le bilan dramatique, le gouvernement de Benjamin Netanyahu restait déterminé à poursuivre ses opérations militaires aériennes et terrestres à Gaza contrôlée par les islamistes du Hamas pour faire cesser les tirs de roquettes dont une centaine ont encore touché son territoire.

    Tout au long de la journée de lundi, l’enclave palestinienne a été soumise à des dizaines de raids aériens qui ont touché notamment un immeuble résidentiel faisant 11 morts dont cinq enfants, et des bombardements de chars qui ont visé une nouvelle fois un hôpital tuant quatre personnes, selon des sources palestiniennes.

    Côté israélien, 25 soldats ont péri depuis le début de l’assaut terrestre, le bilan le plus lourd pour l’armée depuis sa guerre de 2006 contre le Hezbollah libanais. Deux civils sont morts dans la chute de roquettes. Lundi, sept soldats israéliens ont été tués au cours de combats avec le Hamas palestinien, portant à 25 le nombre de militaires tués depuis le début de l’offensive terrestre contre la bande de Gaza jeudi, selon l’armée.

    L’armée israélienne a indiqué ne pas avoir réussi à identifier le corps d’un des soldat tué dimanche, les médias locaux affirmant que tout ou partie de son corps avait pu être pris par les combattants du Hamas. L’ambassadeur israélien à l’ONU Ron Prosor a démenti dimanche soir l’enlèvement d’un soldat israélien, affirmant que "ces rumeurs sont fausses".

    Les Brigades al-Qassam, branche militaire du Hamas, avaient quant à elles affirmé que cette attaque avait été conduite en représailles au "massacre de Chajaya", une banlieue à l’est de la ville de Gaza, où plus de 70 Palestiniens ont été tués dans des très violents bombardements israéliens dimanche.

    La branche armée du Hamas avait déjà revendiqué samedi une infiltration via un tunnel en Israël, près de la partie centrale de la bande de Gaza, qui avait tué deux soldats israéliens. Une atmosphère de deuil régnait lundi en Israël où avait lieu les funérailles de certains des 13 soldats morts entre samedi et dimanche, la plus lourde perte depuis huit ans pour l’armée israélienne.

    "Pas le moment" de parler trêve

    Néanmoins, le ministre israélien chargé des Services de renseignement Youval Steinitz a estimé que les "combats risquent de durer", alors que son collègue aux Communications Gilad Erdan jugeait que ce n’était "pas le moment de parler d’un cessez-le-feu". Pour Israël, l’objectif est de briser la capacité du Hamas à atteindre Israël avec ses roquettes et combattants, en tentant cette fois-ci de détruire les tunnels construits par le mouvement à cette fin.

    Vivement critiqué en raison du grand nombre de civils morts dans les bombardements, Israël n’a eu cesse de dire que les groupes armés palestiniens se positionnaient autour et dans des bâtiments civils comme des hôpitaux.

    Qualifiant en revanche de "massacre" l’opération israélienne, la Turquie a déclaré trois jours de deuil en hommage aux victimes palestiniennes. À Nazareth, la plus grande ville arabe israélienne, trois milliers personnes ont manifesté en dénonçant "le génocide à Gaza" et des heurts ont éclaté avec la police qui a arrêté 16 manifestants.

    Les journaux israéliens continuaient en revanche de soutenir le gouvernement. "Il s’agit de combats pour tuer ou être tué", écrit le Yedioth Ahronoth.

    Mardi matin, au 15e jour des opérations israéliennes, 7 Palestiniens ont été tués à Gaza dans de nouveaux raids aériens israéliens, selon les services de secours locaux. Ils ont péri dans des bombardements sur le sud et le centre de la bande de Gaza, notamment cinq membres d’une même famille, dont quatre femmes, dans le camp de Deir al-Balah. Deux autres Gazaouis ont trouvé la mort à Khan Younès et dans le camp de Nousseirat.

    Ce conflit est le 5e entre les deux camps depuis le retrait unilatéral de l’armée israélienne de Gaza en 2005. Depuis le début le 8 juillet de l’offensive "Bordure protectrice" déclenchée par des raids aériens puis étendue le 17 juillet à une opération terrestre, 572 Palestiniens ont été tués et plus de 3 350 blessés, en grande majorité des civils, selon les secours palestiniens.

    E&R

  • Plusieurs compagnies aériennes suspendent leurs vols vers Tel Aviv

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    PARIS (Reuters) - Plusieurs compagnies aériennes ont annoncé mardi la suspension de leurs vols à destination de Tel Aviv pour des raisons de sécurité liées aux affrontements entre l'armée israélienne et le Hamas palestinien.

    La Federal Aviation Administration (FAA), l'agence fédérale américaine de l'aviation civile, a ordonné la suspension pour vingt-quatre heures de tous les vols opérés par des compagnies américaines vers l'aéroport international Ben Gourion.

    En Europe, l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) a recommandé à l'ensemble des compagnies européennes d'éviter Tel Aviv pour le moment.

    Une roquette tirée par les combattants du Hamas, visé par l'offensive militaire d'Israël dans la bande de Gaza, a atterri mardi dans une commune limitrophe de l'aéroport Ben Gourion, blessant légèrement deux personnes selon les autorités.

    Aux Etats-Unis, les compagnies Delta Air Lines, US Airways, filiale du groupe American Airlines, et United Airlines avaient annoncé avoir interrompu leurs vols vers Israël avant la confirmation de l'ordre de la FAA.

    La compagnie Air Canada a elle aussi annulé sa liaison vers Tel Aviv prévue dans la journée.

    En Europe, Air France a décidé de suspendre ses vols jusqu'à nouvel ordre.

    "Pour des raisons de sécurité, liées à l'évolution de la situation locale, Air France a décidé de suspendre ses vols vers Tel Aviv", a déclaré à Reuters un porte-parole de la compagnie française. "Elle est à effet immédiat et jusqu'à nouvel ordre."

    Le vol KLM Amsterdam-Tel Aviv prévu ce mardi a également été annulé, la sécurité des passagers ne pouvant être assurée, a expliqué le transporteur néerlandais. "Nous examinerons la situation jour après jour", a ajouté une porte-parole de KLM.

    La Lufthansa a opté elle pour une suspension de 36 heures qui concerne aussi ses filiales Germanwings, Austrian Airlines et Swiss.

    D'autres compagnies, comme le transporteur norvégien Norwegian Air, la compagnie Scandinavian Airlines, ont réagi de la même manière.

    En revanche, British Airways, qui assure deux liaisons quotidiennes vers Tel Aviv, a indiqué que son programme de vol était inchangé.

    Dans un communiqué, le ministre israélien des Transports, Yisraël Katz, a affirmé que l'aéroport Ben Gourion était sûr. "Il n'existe aucune inquiétude liée à la sécurité des appareils et des passagers", a-t-il ajouté, appelant les compagnies aériennes à ne pas "récompenser le terrorisme" en suspendant leurs liaisons vers Tel Aviv.

    (Karen Jacobs à Atlanta, Thomas Escritt à Amsterdam, Sophie Louet et Pascale Denis à Paris, Ludwig Burger à Francfort et Steven Scheer à Tel Aviv, Véronique Tison et Henri-Pierre André pour le service français)

    Yahoo Actu 22 07 14

  • Pourquoi la construction européenne génére-t-elle des sceptiques ?

    http://gollnisch.com/2014/07/22/construction-europeenne-genere-sceptiques/

    VIDEO

    Blog de Bruno Gollnish

  • Une jeune femme de 18 ans violée par un Tchadien au jardin public de Saint-Omer

     

    20h18

    Une jeune fille de 18 ans a été violée la nuit de samedi à dimanche, au jardin public de Saint-Omer. Le présumé coupable des faits, un Tchadien de 17 ans, a été interpellé.

    Un jeune ressortissant tchadien de 17 ans a été interpellé ce week-end par la police. Il est soupçonné d’avoir violé une jeune fille de 18 ans, demeurant à Saint-Omer.
    D’après les premiers éléments de l’enquête, l’un et l’autre s’étaient déjà croisés. Sans plus. Dans la soirée de samedi, très tard donc, ils sont semble-t-il ensemble quand le jeune homme propose à la jeune fille d’aller faire un tour au jardin public. Avec pour objectif, dit-il, d’aller fumer une cigarette. La jeune fille aurait accepté sans se méfier plus que cela.
    « C’est alors que le présumé agresseur aurait attiré la victime derrière un bosquet, rapporte Philippe Sabatier, vice-procureur au parquet de Boulogne-sur-Mer, à qui l’enquête a été confiée. Il se serait jeté sur elle et l’aurait violée. ». Des examens gynécologiques qui ont confirmé ses affirmations.

    « Il errait dans la ville de Saint-Omer », selon le parquet. Avant de se retrouver dans cette situation, il avait été hébergé à la Maison du jeune migrant à Saint-Omer, gérée par l’association France terre d’asile.

    Source

    Budget de France Terre d’asile

    L’association France terre d’asile a un budget de 50 millions d’euros qui provient presque entièrement des subventions publiques (70% du ministère de l’Intérieur).
    Répondant à un article du Monde pointant du doigt les associations recevant le plus de subventions, France terre d’asile précise qu’elle ne reçoit pas de subventions, mais « des dotations en contrepartie de prestations réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de politiques publiques ».
    Elle emploie 540 salariés.

    Wikipédia

    FDESOUCHE

  • Pour éviter l'Ukraine, un avion de Malaysia Airlines survole la Syrie

    http://www.leparisien.fr/international/pour-eviter-l-ukraine-un-avion-de-malaysia-airlines-survole-la-syrie-22-07-2014-4019463.php

  • Prison: l'obligation de servir des repas halal annulée en appel

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    http://www.leparisien.fr/societe/prison-l-obligation-de-servir-des-repas-hallal-annulee-en-appel-22-07-2014-4020055.php

  • MH17 : les débris de l'avion parlent sur les circonstances de sa chute

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     Publié le 22.07.2014, 14h39 | Mise à jour : 17h34

     

     

     

                                    

    Les débris de l'avion comportent pour certains de multiples petits impacts. Les experts américains tentent d'élucider les circonstances de la chute de l'appareil.  | LP/YANN FOREIX

                    
     

     

     

    Preuves capitales, les débris du MH17 pourront en dire long sur la chute de l'appareil, dans l'est de l'Ukraine. Depuis plusieurs jours, les experts l'affirment avec certitude : lorsqu'il a chuté de 10 000 mètres dans l'est de l'Ukraine, le 777 de la Malaysia airlines a été la cible d'un missile sol-air de long portée, de type «buk». <btn_noimpr>
    Ce mardi, des spécialistes américains tentent de donner davantage de détails sur la manière dont ce dernier a touché l' qui transportait 298 passagers. Ils attestent la thèse évoquée depuis plusieurs jours, selon laquelle un missile SA 11 aurait frappé l'appareil. De fabrication russe, autopropulsé et guidé, le projectile nécessite un lourd dispositif au sol.  

    L'avion touché par de «nombreux petits impacts»

    Le New York Times cite un expert des questions de défense,  Reed Foster, qui a travaillé à partir de clichés de débris du vol MH17. Ces bouts de carcasse de l'appareil ont été pris en photos par des journalistes à quelques kilomètres du site principal du crash, en Ukraine. Sur les images, on aperçoit des bouts de ferraille criblés de petits impacts. Pour le spécialiste Reed Foster, cité par le NYT, «au vu du contour des impacts et des boursouflures sur la peinture, ce sont des petits éclats qui ont touché l'avion de l'extérieur». Il détaille : les petits impacts pourraient prouver qu'il n'y a pas eu «scission» de l'appareil, mais que l'avion a été touché par de multiples petits éclats d'obus. 


    Un débris du vol MH17, dans un champ à l'est de l'Ukraine, près de la frontière russe. 

    Les SA 11, qui peuvent toucher leur objectifs à plus de 22 000 mètres et contiennent jusqu'à 20 kilos d'explosifs, peuvent en effet intercepter la cible dans un premier temps. Une fois l'objectif en ligne de mire, le missile peut alors exploser dans les airs à plusieurs mètres de la cible sur laquelle il envoie alors une pluie d'éclats d'obus, à une distance de 30 à 90 mètres. Les multiples projectiles envoyés auraient alors pu endommager les parties de l'appareil, à l'image des ailes et du moteur puis entraîner sa chute. Un hypothèse confirmée par plusieurs experts cités dans le Financial Times. Les experts précisent toutefois que la thèse ne peut pas encore être validée, l'expertise ayant été effectuée seulement sur quelques débris de l'appareil. 

    A la tristesse des proches des 298 victimes s'ajoutent désormais la colère. Tous veulent connaître les circonstances du drame qui ont coûté la vie aux touristes ou experts à bord du vol MH17.     

    L'identification des corps pourra parfois prendre «plusieurs mois»
    «Dès qu'une victime sera identifiée, la famille sera informée en priorité, et personne d'autre. Parfois cela peut aller très vite, parfois cela peut prendre des semaines ou même des mois», indique Mark Rutte, Premier ministre Néerlandais. Les dépouilles devraient être transportées mercredi prochain par avion. Pour l'heure, la majorité des victimes sont arrivées à Kharkiv, en territoire loyaliste, les rebelles ayant finalement autorisé leur évacuation dans un train réfrigéré.

    LeParisien.fr

  • Ukraine : le site du crash est altéré "à une échelle industrielle"

    Le Vif

    Source: Belga
    mardi 22 juillet 2014 à 11h13

    Le site du crash de l'avion de Malaysia Airlines dans l'est de l'Ukraine a été altéré "à une échelle industrielle", a déclaré mardi le Premier ministre australien, évoquant "une tentative de maquiller les preuves".

    © Belga Image

    "Il reste un très très long chemin à parcourir", a déclaré devant la presse Tony Abbott, à propos du rapatriement des corps des 28 Australiens tués dans le crash et des efforts pour déférer devant la justice les responsables du tir du missile qui a vraisemblablement abattu l'appareil.
    "Ce que nous avons là, ce sont des indices altérés à une échelle industrielle. Cela doit cesser", a-t-il dit. "Après le crime vient la tentative de maquiller les preuves".

    Menacés de décomposition dans la chaleur de l'été ukrainien, les corps des victimes du crash du vol MH17 ont quitté la zone de la catastrophe et sont arrivés mardi à Kharkiv, ville ukrainienne sous contrôle loyaliste.
    Dans la nuit de lundi à mardi, les rebelles prorusses ont remis à une délégation malaisienne les deux boîtes noires de l'avion de ligne.

    Ils ont en même temps annoncé un cessez-le-feu dans un rayon de 10 km autour du site du crash du vol Amsterdam-Kuala Lumpur de Malaysia Airlines pour faciliter l'enquête sur sa chute, due, selon les Etats-Unis, à un missile tiré de la zone contrôlée par les rebelles.

    Les lieux de la catastrophe "ont été piétinés depuis le tout début et nous n'avons pas vu seulement toute sorte d'individus traîner et ramasser des débris, nous avons vu aussi des équipements lourds venir sur les lieux", a déclaré le chef du gouvernement, qui avait qualifié ce week-end le site du crash de "totalement chaotique".

  • La rose soleil

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    Photo EB - 21 juillet 2014

  • Accident de l'appareil présidentiel polonais à Smolensk (10 avril 2010)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_de_l'avion_pr%C3%A9sidentiel_polonais_%C3%A0_Smolensk

  • Gaza : la majorité des victimes sont des femmes et des enfants

    Le Vif

    Source: Belga
    lundi 21 juillet 2014 à 11h41

    La majorité des victimes sont des femmes et des enfants à Gaza, a affirmé lundi à Genève Médecins sans frontières (MSF). L'ONG demande à Israël de cesser de bombarder les civils et de respecter le personnel médical et les structures de santé.

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    Dans un hôpital de Gaza, le 20 juillet 2014. © Belga Image

    "Alors que le discours officiel soutient que l'offensive terrestre a pour but de détruire les tunnels, l'on voit sur le terrain que les bombardements sont indiscriminés et que ceux qui en meurent sont des civils", a affirmé Nicolas Palarus, coordinateur du projet de MSF à Gaza, cité dans un communiqué.

    A l'hôpital Al-Shifa où travaille MSF, la plupart des blessés qui arrivent en salle d'urgence sont des femmes et des enfants, selon l'ONG. "En salle de réanimation des urgences, la moitié des cas sont morts dans les minutes qui ont suivi leur arrivée à l'hôpital, l'autre moitié avait besoin de chirurgie d'urgence", a précisé Audrey Landmann, coordinatrice des activités médicales de MSF à Gaza.

    "Au moins la moitié d'entre eux sont des enfants", a-t-elle ajouté. Dimanche matin, une voiture MSF a échappé de peu à une frappe aérienne tombée à 300 mètres du véhicule clairement identifié. Les autorités israéliennes avaient pourtant garanti à MSF un mouvement sécurisé depuis Erez jusqu'à Gaza ville pour transporter sa nouvelle équipe chirurgicale, a indiqué l'organisation.

    A l'hôpital Shifa, l'équipe MSF a vu deux ambulanciers morts et deux autres blessés alors qu'ils tentaient de ramener des blessés depuis le quartier pilonné de Shuja'iyeh.

    "Les bombardements et les frappes aériennes sont non seulement intenses mais aussi imprévisibles, ce qui rend particulièrement
    difficile pour MSF comme pour tous les autres médicaux de se déplacer pour apporter les soins. Les travailleurs médicaux et les structures médicales doivent être respectées, aucun tir ne devrait se produire contre ou à proximité des ambulances et des hôpitaux", a déclaré Nicolas Palarus.

  • Manifestation pro-palestinienne interdite: prison avec sursis pour des émeutiers

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/manifestation-pro-palestinienne-interdite-prison-avec-sursis-pour-des-emeutiers-21-07-2014-4017725.php

  • Condamnée à 500 euros d'amende pour avoir nourri des chats errants

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    Le règlement sanitaire de la préfecture de Saône-et-Loire interdit les gestes répétés et continus concernant l’assistance à animal en difficulté.

    Elle ne pensait pas que sa générosité la conduirait devant la justice. Une retraitée originaire de Mâcon a été condamnée à 500 euros d'amende pour avoir nourri des chats errants, rapporte Le Journal de Saône et Loire.

    >>> LIRE AUSSI - Expulsé de chez lui pour avoir nourri des pigeons

    Un déménagement qui dérange. Propriétaire de quatre chats, elle avait pris l'habitude de nourrir quotidiennement ceux du quartier. Mais après son déménagement, les félins ont continué à venir devant l'ancienne propriété de la retraitée, pour réclamer leur repas quotidien. Une situation qui a suscité la colère d'une des voisines. Cette dernière a alors engagé des poursuites, arguant que la retraitée avait abandonné les animaux, désormais "sa" propriété.

    Des raisons d'hygiène et de santé publique. Une enquête a été ouverte et les policiers ont rapidement retrouvé la trace de la retraitée. Sur la base de l'article 120 du règlement sanitaire de la préfecture de Saône-et-Loire, cette dernière a été condamnée à 500 euros d'amende. Selon ce texte de loi, les gestes répétés et continus concernant l’assistance à animal en difficulté sont interdits, notamment pour des raisons d'hygiène et de santé publique, détaille le quotidien régional.

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  • Allocution du Premier Ministre Manuel Valls lors de la cérémonie du 72eme anniversaire de la Rafle du Vel d'Hiv.

    Le Crif en action

    Photo D.R. 

    Paris, dimanche 20 juillet 2014. Discours du Premier ministre pour la Cérémonie commémorative à la Mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français (Vel d’Hiv)


    Mesdames, messieurs les ministres,

    Monsieur le président de l’Assemblée nationale,

    Mesdames, messieurs les parlementaires,

    Madame la maire de Paris,

    Messieurs les présidents du CRIF et du Consistoire Central israélite de France,

    Monsieur le Grand rabbin,

    Mesdames, messieurs,

    L’honneur d’une nation, sa grandeur c’est de reconnaître ce qui, un jour, a fait son
    déshonneur. Le déshonneur de la France, ce lieu en porte la cicatrice béante, c’est d’avoir
    été complice de l’occupant, en envoyant vers une mort certaine des femmes, des hommes,
    des enfants, parce qu’ils étaient juifs.

    C’est cette horreur, ce déshonneur que nous regardons aujourd’hui en face, comme nous
    le faisons depuis 1993 et l’instauration d’une journée nationale commémorative. Et c’est
    l’honneur de la France d’assumer son histoire, de se rassembler dans le souvenir des
    disparus pour transmettre la mémoire de la Shoah, cette destruction des Juifs qui porta
    atteinte à l’essence même de ce qu’est l’humanité.

    Et comment ici ne pas repenser aux larmes des enfants arrêtés, qui ne comprenaient pas
    ce que leur voulaient les "grands" ? Comment ne pas imaginer la terreur des adultes
    parqués, qui pressentaient le sort qui leur était réservé ? Lieu de larmes, de terreur, lieu
    de départs vers la mort, tel fut le Vélodrome d’Hiver en ce mois de juillet 1942, il y a 72
    ans.

    CRIF

  • Florian Philippot invité des "4 Vérités" sur France 2

     NdB: Si "la France" avait été à Londres, De Gaulle aurait été invité à Yalta...

  • Gaza: les Etats-Unis vont pousser pour un cessez-le-feu immédiat

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    • Plus de 500 morts depuis le début des combats
    • Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, était attendu ce lundi au Caire
    • La situation est confuse autour de l'enlèvement d'un soldat israélien revendiqué par le Hamas, démenti par Israël
     
     

    Lundi, les raids israéliens ont repris dans la bande de Gaza au lendemain de violents bombardements sur un quartier à l'est du territoire. Dimanche, plus de 120 Palestiniens y ont perdu la vie, tandis qu'Israël a annoncé la mort d'au moins 13 de ses soldats dont deux Américains, ce qui fait de dimanche la journée la plus meurtrière depuis le début du conflit.

    Offensive diplomatique

    Le secrétaire d'Etat John Kerry, actuellement en route pour Le Caire, va pousser pour obtenir un cessez-le-feu immédiat à Gaza et en Israël, a déclaré le président américain Barack Obama.

    «Notre priorité et la priorité de la communauté internationale est d'obtenir un cessez-le-feu pour mettre fin aux combats et préserver la vie de civils innocents, tant à Gaza qu'en Israël», a déclaré Obama lors d'un point de presse depuis la Maison-Blanche.

     

    La position française est plus tranchée. «Tout doit être fait pour mettre un terme immédiat à la souffrance des populations civiles à Gaza», a dit François Hollande à l'issue d'un entretien téléphonique avec le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, qui est arrivé en Egypte.

    • Offensive renforcée

    Selon un décompte connu ce lundi à 17h00, plus de 30 Palestiniens sont morts dans de nouveaux raids. Parmi les victimes figure une famille de neuf personnes, dont sept enfants, tous tués dans une frappe près de Rafah (sud) et une autre famille de huit personnes dont 4 enfants tués dans la ville de Gaza, selon le porte-parole des services de secours. Cinq autres personnes sont mortes dans une frappe qui a touché l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir el-Balah, dans le centre de l'enclave palestinienne.

    Par ailleurs, l'armée israélienne a annoncé avoir tué lundi matin «plus de 10 terroristes» infiltrés en Israël via un tunnel. Au moins une douzaine de combattants palestiniens ont été tués depuis jeudi dans de tels incidents.

    Le Figaro

  • Gaza: un dimanche particulièrement sanglant, l'horreur à Chajaya

    http://www.bfmtv.com/international/gaza-un-dimanche-particulierement-meurtrier-horreurs-a-chajaya-815975.html

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