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  • Marion Maréchal-Le Pen: «Un ticket avec Bruno Gollnisch n'est pas envisageable»

     

    Marion Maréchal-Le Pen n'envisage pas d'alliance avec Bruno Gollnisch.

    INTERVIEW - La députée FN du Vaucluse confirme sa candidature en Paca mais refuse de faire un ticket avec le fidèle de son grand-père.

     
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    LE FIGARO. - Jean-Marie Le Pen a encore surpris lundi quand il s'est prononcé en faveur de Bruno Gollnisch à la présidence de la région…

    Marion Maréchal-Le Pen. Cela est d'autant plus ambigu, qu'il ne me l'avait pas présenté comme tel durant notre conversation. Mais tant mieux car je lui aurais dit, dès le départ, qu'il n'en était absolument pas question. Si je ne suis pas complètement fermée à l'idée d'un ticket - et il appartiendra à Marine Le Pen de trancher et si elle me le demande je le ferai -, en revanche, je n'accepterai pas d'en faire un avec Bruno Gollnisch.

    Pourquoi?

    Il n'y a aucune attaque personnelle car Bruno Gollnisch est un homme intelligent et d'expérience. Mais ce n'est pas envisageable parce que cela ne me correspond pas, ce serait brouiller les pistes et ce serait incompréhensible politiquement. Qu'on le veuille ou non, en termes d'image, il incarne le Front d'une certaine époque, qui me semble un peu révolue. Du fait de mon jeune âge, j'espère incarner la génération qui vient et le renouveau. Je ne me reconnais pas dans sa ligne, même si je sais que l'on nous met souvent dans le même lot mais c'est un raccourci grossier et faux. Moi, je suis clairement dans le Front national de Marine Le Pen.

    L'avez-vous dit à Jean-Marie Le Pen?

    J'ai dit clairement à Jean-Marie Le Pen que je ne souhaitais pas une candidature sous tutelle. Si je dois mener cette candidature, je le ferai avec mes équipes et ma façon de faire. Il était d'ailleurs parfaitement d'accord avec cela en me disant que je ne devais pas m'inquiéter et qu'il ne pratiquerait pas l'ingérence. Il m'avait simplement suggéré de mettre Bruno Gollnisch en position éligible mais rien de plus.

    Personnellement, comment aborderez-vous la question du cumul des mandats?

    Le problème se posera différemment selon l'existence ou pas d'un ticket à la tête de la région. J'ai voté pour la loi sur le non cumul entre un exécutif local et un mandat national. Celle-ci s'appliquera en 2017 mais une chose est sûre: si je suis amenée à prendre la direction de la région, je démissionnerai de mon mandat de députée avant 2017.

    LE FIGARO

  • Roubaix : « Je m’appelais Kevin, je suis devenu Farid » (màj video)

     

    2h40

     

    (extrait Zone Interdite – M6 – 12 avril 2015)

     

  • Populisme italien : le thermomètre qui monte

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    Pour la première fois peut-être, tout en se passant des alliances avec les conservateurs immobilistes et autres libéraux convaincus de la droite molle, on peut parler de rassemblement.
    Journaliste
     
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    D’accord, ce n’est pas nouveau, le populisme ayant toujours été assez notable chez nos cousins italiens. Outre les traditionnels et constants électorats radicaux, ces deux dernières années, ceux qui rêvaient d’une révolution douce avaient placé leurs espoirs dans les manifestations des « Forconi » (sorte de « Bonnets rouges ») et dans le parti « Cinque Stelle » du comique Beppe Grillo, qui a très vite montré ses limites.

    
La nouveauté est que, pour la première fois peut-être, tout en se passant des alliances avec les conservateurs immobilistes et autres libéraux convaincus de la droite molle, on peut parler de rassemblement. Un fait particulier dans un pays où les mouvements dits « national-populistes » (il faudrait vraiment leur trouver une dénomination satisfaisante !) sont nombreux et en opposition pérenne, parfois pour de minimes divergences.

    Ainsi, la récente manifestation du 28 février dernier à Rome, organisée par la Lega Nord et rassemblant plusieurs de ces mouvances, fut un succès : Lega Nord, CasaPound, Fratelli d’Italia… tous ralliés autour du slogan « Renzi, rentre chez toi » 1 mais surtout unis autour des thèmes les plus graves : immigration, sortie de l’euro, souveraineté et préférence nationales.

    Le mérite en est au travail du nouveau secrétaire général de la Lega Nord, Matteo Salvini. Il a su mettre entre parenthèses les aspects – osons le dire – plus sots de la ligue, comme le mépris et les inlassables moqueries des Italiens du Sud (chez lesquels un projet similaire à la Lega semble voir le jour) ; amoindrir le sécessionnisme du Nord permettant ainsi à d’autres mouvements comme CasaPound de se rapprocher ; et focaliser sur la véritable urgence : l’immigration de masse.

    La situation est catastrophique, Frontex annonçant un million de futurs immigrés prêts à traverser la Méditerranée cette année. Et tant que la politique italienne, avec son opération Mare Nostrum, se résumera à lancer ses bateaux à la rescousse dès qu’un boat people pointe au large, le rythme n’est pas près de ralentir. Le message « venez donc, les militaires italiens vous escortent jusqu’à la rive, et les Français financeront votre installation » lancé à toute l’Afrique encourageant les candidats au départ.

 Cependant, comme en France avec les promesses du Front national, l’incertitude demeure : quand bien même quelque coalition arriverait au pouvoir, pourra-t-elle vraiment faire quelque chose en matière d’immigration et d’économie ? Mais, surtout, un véritable changement de nos sociétés (à défaut de révolution) pourra-t-il naître des urnes ? Si cela fut le cas dans les années 30, il faut se rappeler qu’à l’époque les souverainetés nationales existaient encore et les pouvoirs forts étaient quand même beaucoup moins forts.

    Notes:

    1. Matteo Renzi, président du Conseil italien.
     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • La lapidation: une tradition chrétienne, selon Marion Ruggieri

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    Quand il est possible de devenir ministre de la Culture sans disposer du moindre échantillon de cette culture, que peut-on attendre d’une speakerine d’Europe 1 ?
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    Quand je ne sais pas, j’ouvre un dictionnaire, une encyclopédie, ou je recherche sur Internet.

    J’ignorais l’existence de Marion Ruggieri, n’étant pas adepte des logorrhées radiophoniques ressassant quotidiennement la doctrine de la bien-pensance, dignes héritières de Radio Paris.

    Marion Ruggieri officie sur Europe 1.

    Pour beaucoup de mes coreligionnaires, l’enquêtrice Ruggieri est sortie de l’anonymat le 9 avril dernier en questionnant Saphia Azzeddine au sujet de la lapidation : « Et vous racontez d’ailleurs que [la lapidation] a été inventé par les chrétiens, hein, que c’était une vielle tradition chrétienne. »

    L’employée Ruggieri ne connaît pas le Nouveau Testament. Quand il est possible de devenir ministre de la Culture sans disposer du moindre échantillon de cette culture, que peut-on attendre d’une speakerine d’Europe 1 ? Ruggieri n’allait pas nous citer Jean, chapitre 8, versets 3-11, mais elle aurait pu avoir entendu parler de Jésus empêchant la lapidation de la femme adultère, elle aurait pu avoir ouï l’expression « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ».

    En quelques clics, la préposée au 15 h d’Europe 1 aurait pu apprendre que la lapidation était déjà pratiquée en Grèce au VIIIe siècle av. J.-C., et que les chrétiens se faisaient plutôt rares, voire très discrets, durant les siècles précédant la naissance de Jésus-Christ.

    Plus tard, les chrétiens furent les victimes de la lapidation, tel saint Étienne qui, avant de désigner un club de football, fut le premier martyr chrétien. Aujourd’hui, le Nigeria, l’Arabie saoudite, le Soudan, l’Afghanistan, le Pakistan, les Émirats arabes unis, le Yémen et quelques autres pays pratiquent encore la lapidation. J’informe l’apprentie d’Europe 1 que ce n’est pas par tradition chrétienne.

    Europe 1 a donc diffusé « l’imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération des personnes à laquelle le fait est imputé » et, facteur aggravant, il s’agit de diffamation publique « envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion déterminée ». Il est évident que cela ne restera pas impuni, j’ai confiance dans la justice de mon pays.

    Si, d’aventure, demain, des chrétiens déterminés lapident ladite Ruggieri Marion, il est certain que politiques et médias exigeront le « pas d’amalgame » car « les chrétiens sont les premières victimes du fanatisme chrétien », puis lanceront une campagne de lutte contre la christianophobie et, enfin, proposeront la construction d’églises. Quant à moi, je condamnerai avec la plus grande fermeté et je me joindrai à une marche sous la bannière « Je suis Marion » (Ruggieri, s’entend).

    J’ai confessé mon ignorance quant à la biographie de l’auxiliaire Marion Ruggieri. Fidèle à ma remarque liminaire, j’ai comblé cette lacune en consultant Wikipédia : « Marion Ruggieri est une journaliste française, fille d’Ève Ruggieri. Elle présente, depuis 2011, l’émission « Il n’y en a pas deux comme elle » sur Europe 1. »

    À l’instar de Marion Ruggieri, ce résumé est suffisant. Mais il était nécessaire.

     
     
    BOULEVARD VOLTAIRE
     
  • Jean Raspail craint de voir « l’âme de la France disparaître »

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    12/04/2015 – FRANCE (NOVOpress)
    Bruno de Cessole est rédacteur en chef Culture à Valeurs actuelles. Après avoir échangé avec Jean Raspail, qui se livre dans Valeurs actuelles cette semaine, Bruno de Cessole raconte les coulisses et l’envers du décor de cet entretien.

     

  • VIDEOS - Hillary Clinton candidate à la présidenteille de 2016

    http://www.leparisien.fr/international/video-etats-unis-hillary-clinton-candidate-a-la-presidentielle-de-2016-12-04-2015-4686195.php

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    Elle a 67 ans

     

  • Le pouvoir gay : les derniers secrets de Richard Descoings (Sciences-Po)

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    19h36

    La journaliste du Monde, Raphaëlle Bacqué, consacre un livre à Richard Descoings, ancien directeur de Sciences-Po, retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel à New York en 2012, « Richie », (Grasset). Une radioscopie du pouvoir gay.

    « Richie » est aussi une radioscopie du pouvoir gay en France. Le récit fera surtout parler pour ça : Raphaëlle Bacqué brise les tabous en exposant au grand jour les réseaux homosexuels, racontant connexions, lieux de pouvoir, rencontres. Richard Descoings et Guillaume Pepy [Président de la SNCF] louent ensemble un appartement près de la place de la Madeleine, où se retrouve toute une génération de hauts fonctionnaires homosexuels venant de la Cour des comptes, du Quai d’Orsay, du Conseil d’État.

    L’histoire peut se raconter de multiples façons, comme pour chacun d’entre nous. Dans son cas, le cœur ­névralgique serait cependant toujours le même : il s’est rejoint puis il s’est séparé. La journaliste du Monde Raphaëlle Bacqué consacre un récit à l’ancien directeur de Sciences-Po Richard Descoings. Elle avance sur la corde raide des devoirs et des droits de l’écrivain. Il mélangeait tout ; elle doit tout trier.

    Raphaëlle Bacqué se confronte, comme jamais, à la problématique du public et du privé. Jusqu’où aller dans le privé, alors qu’il affichait son homosexualité ? Elle n’est pas tenue de s’arrêter avant lui. Que croire de l’image publique, alors que sa politique de cours rémunérés muselait le Tout-Paris? Elle rend hommage au réformateur audacieux et s’attache aux faits. L’auteur du « Dernier Mort de Mitterrand » a intitulé son enquête fouillée Richie*, ainsi que le surnommaient ses étudiants, car il s’est si peu appartenu au faîte de la notoriété.

  • Une Femen s’acharne sur Nouvelles de France, nous avons besoin de votre mobilisation !

    http://www.ndf.fr/poing-de-vue/08-04-2015/une-femen-sacharne-sur-nouvelles-de-france-nous-avons-besoin-de-votre-mobilisation#.VSrFLbkcSM8

    J'ai signé la pétition

  • La remigration, c’est possible : les exemples d’Israël et de l’Algérie

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    12/04/2015 – PARIS (NOVOpress via Kiosque courtois)
    En juin 2012, les autorités de l’Etat hébreu prenaient la mesure des problèmes liés à l’immigration extra-hébraïque en Israël et de l’inquiétude qu’elle génère dans la population juive de souche. Le mois précédent,  une manifestation contre l’immigration sub-saharienne, plus violente que les autres, avait dégénéré dans le sud de Tel-Aviv. Le gouvernement de Jérusalem mettait alors sur pied une vaste opération de reconduite des migrants sur leurs terres d’origine, opération intitulée « Retour à la maison ».

    Mises à part quelques réticences, bien vite endiguées, du côté des associations de droits de l’homme, cette politique a reçu l’approbation d’une très large majorité de l’opinion publique juive. Pour Benyamin Netanyahu, c’est carrément le « rêve sioniste » que la présence de ces populations exogènes risque de faire disparaître. Et le Premier ministre d’appeler « à protéger le caractère juif et démocratique d’Israël ».

    Le ministre israélien de l’Intérieur de l’époque, Elie Yishaï, par ailleurs dirigeant du parti identitaire juif Shass, déclarait sur les chaînes de télévision de l’Etat hébreu « Il s’agit d’une étape importante pour le rapatriement des clandestins et le retour d’un sentiment de sécurité pour les habitants de localités israéliennes ». On notera un réel souci d’humanité de la part des autorités dans le déroulement des opérations. Le ministre précisait en effet que tout  clandestin volontaire pour le rapatriement de sa famille se verrait allouer l’équivalent de 500 dollars par adulte et 100 dollars par enfant. Ainsi, les familles avaient l’assurance, pourvu qu’elles collaborent, que les petits ne seraient pas séparés de leurs parents.

    Ensuite l’Etat hébreu se lançait dans l’édification d’un mur le long de la frontière égyptienne, afin de contenir les infiltrations d’immigrés passant par le Sinaï. L’ouvrage fut mené à bien en un temps record : 250 km en quelque six mois. Depuis, les conditions des immigrés, clandestins ou non, se sont largement durcies. Ces derniers, massivement internés dans des centres de rétention situés dans le désert du Néguev, doivent dorénavant choisir entre deux options : la prison ou l’expulsion vers un pays africain.

     

    Le souci de l’identité juive a été au cœur de la dernière campagne pour les élections législatives, qui a vu la victoire du Likoud, le parti du Premier ministre Netanyahu. Ce dernier a clairement proposé aux Israéliens deux conceptions antagonistes de l’Etat hébreu : « État démocratique juif » contre « État-nation du peuple juif ». C’est cette dernière définition, profondément identitaire, qui a été plébiscitée par les électeurs, qui ont donné la majorité au Likoud associé aux partis ultra-orthodoxes : Foyer juif, Shass, Israel Beytenou et Yahadut Hatorah.

    Une fois de plus, Israël nous montre la voie. Il est vrai que les autorités de l’Etat hébreu ont davantage les coudées franches que leurs homologues françaises : en Terre Promise, aucun association talmudique ou assimilé ne s’amuserait à contester le bienfondé de l’action gouvernementale en matière de respect de l’identité juive, alors que l’identité française semble être le cadet des soucis du Crif, de Sos-Racisme et autre Ldh. Rappelons par exemple qu’un Arno Klarsfeld, immigrationniste à fond sur le sol français, a fait son service militaire en Israël en tant que… garde-frontière. Mais il faut également prêter attention à ce qui se passe au sud de la Méditerranée en matière de pressions migratoires.

    Si un bon nombre de migrants subsahariens ont pour objectif final Londres via Lampedusa et Calais, il n’en demeure pas moins qu’ils transitent et parfois s’installent au Maroc, en Algérie ou encore en Libye, provoquant de fortes tensions avec les populations locales. C’est ainsi que l’Algérie, à l’instar d’Israël, a récemment mis en place une véritable politique de remigration pour gérer le problème des clandestins d’Afrique noire, réagissant semble-t-il dans l’urgence à l’afflux important et récent de clandestins subsahariens auquel elle a dû faire face l’année dernière. En partenariat avec les pays d’origine de ces migrants, principalement le Niger, le gouvernement algérien organise le rapatriement de ces clandestins, qu’il soit volontaire ou s’appuie comme en Israël sur des arrestations policières.

     

    Ces exemples algérien et israélien nous montrent que la remigration (ré-émigration diront certains…) est possible dès lors qu’il existe une ferme volonté politique au sommet de l’Etat. Le problème migratoire, qui se monte à quelques dizaines de milliers d’unités en Algérie et Israël, se compte en millions par an pour ce qui est de l’Europe. Face à cette situation, il est urgent que l’Europe, et singulièrement la France, prennent modèle sur ces deux pays.

    Crédit photo : DR.


  • Alain de Benoist présente son livre "Le Traité transatlantique et autres menaces"


    Alain de Benoist présente son livre "Le Traité... par kontrekulture

      

    Propos recueillis par Kontre Kulture

    Le philosophe Alain de Benoist présente son dernier livre, Le Traité transatlantique et autres menaces, disponible chez Kontre Kulture.

    E&R

  • Allemagne : une femme de 65 ans enceinte de quadruplés

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    Si cette quadruple grossesse arrive à terme, Annegret Raunigk aura au total 17 enfants.

    12 Avril 2015, 16h36 | MAJ : 12 Avril 2015, 17h39

            
     
     
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                                                         Annegret Raunigk était ce dimanche à la une du tabloïd Bild, le quotidien allemand le plus vendu.

    Déjà mère de 13 enfants et 7 fois grand-mère, Annegret Raunigk, une Allemande de 65 ans, est désormais enceinte de quadruplés, une grossesse qui lui vaut de défrayer la chronique outre-Rhin. Selon la radio/télévision allemande RTL, et si la grossesse se déroule sans encombre, cette professeure pourrait devenir la plus vieille mère de quadruplés au monde.

     
     

    Elle n'en est pas à sa première grossesse tardive : en 2005, elle avait déjà attiré l'attention en Allemagne en accouchant d'une petite fille à l'âge de 55 ans.

    Malgré une famille déjà étendue, cette Berlinoise n'a pas hésité à recourir depuis un an et demi à de multiples inséminations artificielles pour exaucer le souhait de sa plus jeune fille de 9 ans, qui désirait un petit frère ou une petite soeur.

    «Je n'ai pas peur, je reste en bonne santé et en forme»

    La dernière tentative en date a largement excédé ses espérances puisque les quatre ovules implantés ont tous été fécondés. Annegret Raunigk aurait pu n'en garder qu'un seul, mais il n'en était pas question selon elle. «Cela a bien sûr été un choc pour moi. (...) J'en ai parlé avec mon gynécologue (...), j'ai réfléchi et j'ai ensuite pris ma décision, que je connaissais déjà au fond de moi», a-t-elle confié à Bild.

    Cette professeure d'anglais et de russe doit partir cette année à la retraite, mais ne s'inquiète ni de son âge, ni du qu'en dira-t-on. «Je n'ai pas peur, a-t-elle assuré à RTL. Je pars du principe que je reste en bonne santé et en forme.»

    Insolite, l'histoire d'Annegret Raugnik suscite l'intérêt des principaux médias allemands : le quotidien populaire Bild l'a placée en une de son édition de dimanche, et la chaîne RTL a prévu de diffuser un entretien télévisé avec elle.

    Le Parisien

  • Valls au Portugal : il est « hors de question » que la France « qui possède l’arme nucléaire » tombe entre les mains du FN »

    9h50

    Les élections départementales sont passées, mais Manuel Valls n’a pas l’intention de diminuer ses efforts contre le Front national. Dans une interview à la télévision portugaise (SIC) vendredi, le Premier ministre français a estimé qu’il était « hors de question » que la France « tombe entre les mains du Front national ».

    « La France possède l’arme nucléaire, il est hors de question que ce pays tombe entre les mains du Front national » » Ouest-France

    Manuel Valls a accusé les candidats du Front national de tenir « des propos antisémites, racistes, anti-musulmans, homophobes et sexistes« , au cours de l’interview dont des extraits ont été diffusés vendredi soir. Le Premier ministre a fustigé un « discours anti-européen (…) qui vise à diviser et à toujours prendre comme bouc émissaire les immigrés ou les musulmans » et qui « peut détruire la société française« .

     

    Les élections départementales en France ont été marquées fin mars par l’enracinement du Front national et la défaite du PS, qui avait déjà subi trois revers en 2014, aux municipales, européennes et sénatoriales. « La gauche (…) ne mourra pas« , a toutefois martelé Manuel Valls. « Ses idées, ses valeurs, sa volonté de lutter contre les injustices, ça reste un projet magnifique« , selon lui.

    « Mais ses structures politiques peuvent mourir, peuvent être balayées (…) par la montée de l’extrême droite en France« , a-t-il prévenu, « même si je l’ai combattue et qu’elle a sans doute reculé, par une meilleure mobilisation de l’électorat de gauche« .

    « Le paysage politique français a été bouleversé et il faut en tenir compte« , a-t-il ajouté. « Il faut se battre pour faire reculer l’extrême droite. Et nous ne pourrons le faire que si nous sommes unis, si nous portons haut et fort nos valeurs, et si nous obtenons des résultats« .

    Source

    Merci à Stormisbrewing

    NdB: Il ne faut jamais sous-estimer l'adversaire et prendre les propos de Valls à la légère serait une grave erreur.

  • Le cimetière français Saint-Eugène d’Alger totalement profané, ordures partout, croix enlevées

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    De Manuel Gomez, Journaliste, Ecrivain
    . Société
    18 février 2015
    25713 Vues

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    Manuel Gomez Journaliste, Ecrivain
    Manuel Gomez
    Journaliste, Ecrivain

    L’acteur Roger Hanin, qui avait quitté Alger en 1948, mais s’était fait le complice des indépendantistes du FLN (décoré en 2000 par le président Bouteflika de la plus haute distinction nationale « Achir » pour son engagement, et celui de son père, en faveur de l’indépendance de l’Algérie), avait émis comme l’une de ses dernières volontés d’être enterré à côté de son père au cimetière de Saint-Eugène (Alger).

     

    Cela n’a pu se faire et l’on a évoqué pour cet empêchement des problèmes techniques.

    Roger Hanin a donc été enterré à 15 mètres environ de la tombe de son père, Joseph Lévy.

    Kader, conservateur de ce cimetière, ne s’étend pas sur l’origine de ces problèmes techniques. (Source le quotidien El Watan)

    En revanche, et malgré ma question restée sans réponse à El Watan et à une délégation des juifs d’Algérie, il est impossible de savoir si la tombe du père de Roger Hanin n’a pas été tout simplement profanée, comme des centaines d’autres tombes, et qu’il s’agit de la raison principale de l’impossibilité de donner suite au souhait de l’acteur décédé ?

    *250 tombes profanées dans le cimetière juif de Sarre-Union, dans le Bas-Rhin, c’est injustifiable et ignoble. C’est la première fois avec une telle ampleur sur le sol de France et cet acte soulève l’indignation nationale.

    Mais des questions se posent :

    *Un cimetière profané en France est-ce plus grave qu’un cimetière profané dans un autre pays ? *Un cimetière juif profané est-ce plus grave qu’un cimetière chrétien, ou d’une autre religion ?

    Des centaines de cimetières sont profanés dans le monde, en France, en Algérie, et dans ce pays cela nous concerne puisqu’il s’agit de cimetières où reposaient des Français, mais cela ne réveille pas toutes les consciences en France, en tous les cas pas les mêmes !

    *Fin 2005, une délégation d’anciens de Mers-el-Kebir (Algérie) visite le cimetière où reposent les plus de 1300 victimes de cette tragédie (juillet 1940). Une découverte terrible les attend : le cimetière laissé à l’abandon depuis 1993 (date à laquelle le «Souvenir Français» a cessé de s’en occuper pour raisons de sécurité) a été vandalisé et profané. Plus une seule croix debout, les plaques ont été dévissées. La tombe de l’amiral Darlan fracassée, le mausolée dans lequel sont déposés les ossements des marins non identifiés est à ciel ouvert. La délégation des marins est révoltée. (De nombreuses photos sont prises par l’un des participants, Raymond Quessada)

    Le gouvernement français interpellé se permet, avec l’accord des autorités algériennes, de raser les tombes et de remplacer les croix par des blocs de béton afin de ne pas provoquer l’actuelle République algérienne alors que la très grande majorité des victimes est originaire de Bretagne, donc catholique.

    En 1940 Mers-el-Kebir fut une honte pour De Gaulle et l’Angleterre, mais en 2005 ce fut une honte pour la France et pour son gouvernement d’avoir cédé à cette humiliation.

    Il s’agissait là de la plus grande profanation d’un cimetière dans le monde et je ne me souviens pas d’une indignation nationale !


    En savoir plus sur http://lagauchematuer.fr/2015/02/18/le-cimetiere-francais-saint-eugene-dalger-totalement-profane-ordures-partout-croix-enlevees/#rVjdYm5ZTao9E1cH.99

     

  • Petit enfant vivant après un avortement

    Attention « âmes sensibles » s’abstenir !

    ALTERMEDIA  FRANCE-BELGIQUE

     

  • Avortement: encore et toujours plus...

     

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    Sur proposition de deux députées PS, l’Assemblée nationale vient de voter l’abandon des sept jours de réflexion que la loi IVG de 1975 avait instaurés.

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    Ainsi donc, sur proposition de deux députées PS, l’Assemblée nationale vient de voter l’abandon des sept jours de réflexion que la loi IVG de 1975 avait instaurés. Ce délai de sept jours avait pour but de permettre aux femmes (les hommes n’existent pas dans la loi IVG, officialisant leur marginalisation et leur déresponsabilisation) de prendre le temps de décider après une juste information sur cet acte et ses conséquences (juste information qui n’a jamais été mise en œuvre par les pouvoirs publics). Ce délai « imposé aux femmes », comme on peut le lire dans la pensée unique des médias, leur était offert pour discerner et peser leur décision face à un acte grave.

    Avec la loi de 1975, l’IVG demeurait en réalité interdite. Elle était seulement dépénalisée en cas de recours en raison « d’une situation de détresse » de la femme. Il n’y avait donc pas de droit à l’avortement sauf dans l’esprit des militants pro-IVG et des médias et politiques acquis à leur cause. Ce qui faisait quand même beaucoup de monde, et avec une grande capacité d’influence.

    Résultat : après des années de matraquage intellectuel, de manipulation des consciences dans les collèges et lycées (où il est interdit de tenir un discours autre que celui du Planning familial) et de mensonges institutionnalisés, on endort les consciences et on fait croire que l’IVG est un acte sans gravité.

    Il ne reste alors plus qu’à poursuivre l’œuvre destructrice vers « toujours plus » : une mineure peut avorter sans l’accord de ses parents (mais elle ne peut faire une sortie scolaire pour aller au musée). La prise en charge de l’IVG est de 100 %, bien qu’il ne s’agisse pas d’une maladie à soigner. La loi du 4 août 2014 crée un « droit à l’IVG » (« la femme enceinte qui ne veut pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin l’interruption de sa grossesse ») et supprime la condition de détresse avérée (qui n’était déjà plus exigée depuis un arrêt du Conseil d’État de 1980). Elle sanctionne l’entrave à l’information sur l’IVG (c’est-à-dire le fait de donner une information autre que celle du Planning familial).

    Aujourd’hui, avec la suppression à venir des sept jours, avorter sera aussi banal que faire une prise de sang. Ne réfléchissez pas, n’hésitez pas, ne vous posez pas de questions, mes bonnes dames… avortez après votre séance de zumba. Tenez, lisez Charlie pendant que je vous aspire votre amas de cellules !

    Pourquoi est-ce que je devine que la prochaine étape sera d’obliger les médecins à pratiquer l’IVG contre leur conscience ?

    Il y a, chaque année, 200.000 IVG dans l’indifférence totale. Indifférence des séquelles que cet « acte banal » cause aux femmes et aux pères, et indifférence pour les centaines de milliers de petits cœurs qui battent à huit semaines et qui s’arrêtent brutalement.

    Heureusement, nous avons la satisfaction de savoir qu’un fœtus français devient un humain à douze semaines, bien avant le fœtus anglais à qui il faut dix-huit semaines ! C’est pour ça qu’on est moins bon au rugby ?

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • « Agée de neuf ans et enceinte » après voir été violée par 10 pédophiles de l’Etat Islamique

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    21h00

    Des travailleurs humanitaires oeuvrant en Irak viennent de révéler que des fillettes âgées seulement de 9 ans ont été violées et torturées par les soldats de l’Etat Islamique

     

    Des milliers d’Irakiens appartenant à la communauté Yazidi vivent désormais dans des camps de réfugiés de guerre. Parmi eux des centaines de femmes et d’enfants Yazidi qui avaient été pris en otages par le brutal régime islamiste ISIS ont été relâchées cette semaine après plus de huit mois de captivité.

    Mais les bénévoles travaillant dans ces camps transitoires de fortune pour réfugiés ont déjà dénombré un nombre impressionnant de personnes traumatisées à vie par le groupe djihadiste qui mène une guerre sanglante dans la région.

    Les travailleurs humanitaires décrivent le cas d’une fillette de neuf ans, enceinte après avoir été violée par 10 hommes différents, qui risquait de mourir pendant son accouchement en raison de son jeune âge et de son état de faiblesse général.

    « Même une césarienne pourrait lui être fatale » a prédit le travailleur humanitaire canadien Daoud.

    « Les abus qu’elle a subi l’ont physiquement et mentalement traumatisé à vie »

    Les combattants de Daesh ont décidé de libérer 200 femmes et fillettes qui avaient été prises en otages l’été dernier lors d’intenses combats au nord de l’Irak. Des dizaines de milliers de Yézidis, une ethnie minoritaire habitant principalement dans le Kurdistan, avaient été attaqués en août 2014.

    Des centaines avaient été tués durant les combats mais on estime qu’il reste toujours à ce jours près de 4000 filles détenues par les militants djihadistes.

    Les travailleurs humanitaires expliquent que si ces 200 filles ont été libérées, ceci est dans le but bien précis de leur faire ressentir honte et disgrâce auprès de leurs familles respectives.

    « Si ces femmes étaient mariées avant d’avoir été capturées, il est évident que leurs maris ne les reprendront jamais et n’accepteront jamais leurs bébés non plus »

    Traduction FDS du Daily Expresset du International Business Times 

  • « Jamais sans mon voile »

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    17h56

    Dans les banlieues apparaissent des femmes dont on n’aperçoit même plus les yeux. Un phénomène qui dérange au pays de la laïcité.

     

    Mon boulanger était habitué à me voir en débardeur moulant quand je m’arrêtais, après mon jogging, pour acheter une boisson énergétique », dit Fatiha, 29 ans. Elle affirme qu’il a été heureux de la découvrir, un matin, intégralement voilée. « C’est un bon musulman », précise-t-elle. [...]

    Fatiha, qui vit à côté d’un commissariat, n’a jamais été verbalisée. Ailleurs, d’autres l’ont été plusieurs fois. La prudence règne. Personne n’a oublié qu’à Trappes, en juillet 2013, de violentes échauffourées avaient suivi le refus de Cassandra Belin, une femme intégralement voilée, de se soumettre à un contrôle d’identité…

    Ce serait pourtant une erreur de ne pas voir que le voile intégral fait débat, au sein même de la « communauté ». Beaucoup prétendent qu’il n’a pas sa place en France. Ainsi cette étudiante en biologie, couverte du hidjab, qui confie : « Le niqab me dérange, mais je respecte. » Au nom de ce même respect, personne non plus pour dire que le voile intégral est la face apparente de la radicalisation. La partie émergée de l’iceberg.

    Ces converties, qui ont choisi la clôture au cœur des villes, confient toutes que, entre la loi et les recommandations religieuses, elles ont choisi. Mais elles prétendent ne pas faire de politique. « Cette prédominance de la religion sur la citoyenneté est le résultat du travail des Frères musulmans, affirme la journaliste libanaise Nahida Nakad, auteur

    de “Derrière le voile”. Ce sont eux qui expliquent que tout musulman appartient d’abord à la Oumma, la nation musulmane. A travers le Conseil du culte musulman, leur place a été institutionnalisée en France. » [...]

    Si la plupart des terroristes se réclament du salafisme, tous les salafistes ne sont pas des terroristes. Certains ne font même pas de militantisme. « On peut néanmoins considérer qu’une femme intégralement voilée a plus de risques qu’une autre de partir pour la Syrie », soutient Nahida Nakad. C’est d’une de ces cités de Trappes où sévit l’« apartheid social », comme dit le Premier ministre, que quatre jeunes sont récemment partis pour le djihad (ils seraient deux cents, dans l’ensemble de la commune, sur le point de les rejoindre)… C’est là, aussi, que les femmes voilées ont peu à peu remplacé les autres, toutes les autres. [...]

    Elles s’étaient reconnues, ce qui était pourtant difficile : l’une avait les yeux dissimulés derrière le tissu, l’autre portait des lunettes de soleil par-dessus la fente habituelle. L’une est née catholique, l’autre musulmane, mais, à leur manière, toutes deux – Laure*, la trentaine, d’origine française, mariée, trois enfants, et Sofia*, la cinquantaine, d’origine maghrébine, une fille, divorcée – sont des converties. [...] Il y a douze ans, en cachette de ses parents, elle a fait seule son premier ramadan. Une révélation qui lui a fait instantanément décider de changer de religion. Peu de temps après, elle épousait Etienne, musulman lui aussi.

    [...] Laure se souvient d’avoir été contrôlée, juste une fois, après la promulgation de la loi. « Je ne suis pas une voleuse, je ne fais de mal à personne, pourquoi une amende ? » Elles confient fièrement qu’elles se maquillent, mais chez elles… pour ceux qui y ont droit. « A la maison, on est comme vous ! »

    Aucune des deux ne travaille. Et pour leurs filles, de quoi rêvent-elles ? Dans une ruelle de la cité du Bois de l’Etang, à la Verrière, nous avons vu une gamine au corps enseveli sous le voile noir. Qu’y avait-il de plus étrange ? Qu’elle ait été vêtue de ce voile ou qu’elle ait tenté de jouer au foot ? Ses pieds se sont pris dans la longue robe et elle a manqué chuter. Elle n’avait pas 8 ans.

    * Les prénoms ont été changés.

    Source

    FDS

  • Robert Badinter honoré par la franc-maçonnerie

    in Société / by / on 11 avril 2015 at 16 h 58 min /         

      

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    Depuis ce samedi matin, le Grand Orient de France est en réunion pour ses « Utopiales Maçonniques ».

    Mais hier déjà, cette obédience maçonnique festoyait autour de Robert Badinter, ancien Garde des Sceaux, qui a reçu le prix Marianne 2015 du GODF.

    Le vieux briscard laïciste a remercié Daniel Keller, « grand maître du Grand Orient de France » par ces mots : « La Laïcité, qui implique l’interdiction de toutes les discriminations en raison de la foi ou d’un credo philosophique ou politique, est un bien légué par des générations de Républicains… et de francs-maçons. Soyons fiers de la Laïcité, car elle est une valeur fondamentale de la République française. »

    « Les francs-maçons du GODF ont été les bâtisseurs acharnés de la Laïcité. », a répondu Daniel Keller qui  a rendu la politesse à Robert Badinter : « À une époque où nous manquons de référents, vous êtes une figure majeure de notre République. Vous êtes un Maçon sans tablier… ce qui est mieux que de porter un tablier sans être Maçon ! »

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    Autre personnalité maçonnique venue entourer Robert Badinter pour l’occasion, Jean-Paul Delevoye, président du Conseil économique, social et environnemental, ex-ministre UMP, a joué le couplet de la démocratie en danger : « Le confort de notre insouciance nourrit la hardiesse des ennemis de la Démocratie. Chaque fois que vous baissez les bras, ils avancent d’un pas. »

     

    Souvenons-nous que Robert Badinter, né de parents juifs originaires de Bessarabie, est le principal artisan de l’abolition de la peine de mort en 1981.

    Il était aussi intervenu pour supprimer la disposition légale pénalisant les relations homosexuelles avec un mineur de plus de 15 ans.

    A l’époque Robert Badinter avait notamment déclaré : « Il n’est que temps de prendre conscience de tout ce que la France doit aux homosexuels« .

    Sa seconde épouse, Elisabeth, militante féministe pro-avortement, est la fille de Marcel Bleustein-Blanchet, fondateur de Publicis.

    Médias-presse-info 11 04 15

  • Jean-Marie Le Pen : "Si je n'étais pas candidat, je ne vois que Marion"

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    Jean-Marie Le Pen et sa petite-fille Marion, lors de la campagne de cette dernière pour les législatives de 2012. (Reuters)

     

    Le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, dira lundi s'il renonce à être candidat aux régionales dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur - sachant que le parti ne lui accordera pas son investiture. "Si je n'étais pas candidat, je ne vois que Marion", dit-il au JDD.

                          
    En pleine crise politico-familiale, Jean-Marie Le Pen pourrait renoncer à sa candidature aux régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Marine Le Pen, présidente du Front national, lui refuse l'investiture du parti. Le fondateur et président d'honneur, en cas de retrait, entend adouber sa petite-fille, députée de Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen. "Si je n’étais pas candidat, je ne vois que Marion. Il n’y a aucune autre personnalité qui ait autant de notoriété et de particularité au sein du Front national pour cette région", dit-il au JDD.

    Une réunion du bureau politique à huis clos doit désigner, vendredi, les chefs de file frontistes au scrutin local de décembre. Ce rendez-vous s’annonce, à ce stade, comme un paroxysme de la crise en cours. Jean-Marie Le Pen ménage un certain suspense, semblant se satisfaire de cet entre-deux. "Dans l’amour, le plus important, c’est le moment où on monte les escaliers!", plaisante-t-il.

     

    Nicolas Prissette - Le Journal du Dimanche

     

  • Sétif (mai 1945) : encore une provocation socialiste – Par Bernard Lugan

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    Du 19 au 21 avril 2015, M. Jean-Marc Todeschini (photo ci-dessus), Secrétaire d’État français chargé des Anciens combattants effectuera un “voyage mémoriel” en Algérie. Une mémoire sélective puisqu’il est prévu un déplacement à Sétif, repentance oblige…, mais pas à Oran où des centaines de Français furent massacrés et enlevés le 5 juillet 1962 (de Ternant, 2001 ; Jordi, 2011 ; herodote.net / 5 juillet 1962 ; Mathias, 2014 et Pervillé, 2014). Le secrétaire d’État français n’ira pas davantage à la mine d’El Halia où, le 20 août 1955, 132 Européens furent assassinés ; ni d’ailleurs sur l’un des nombreux lieux de supplice des Harkis.

    Bernard Lugan

    Bernard Lugan

    Le déplacement du secrétaire d’État français à Sétif s’effectuera à la veille des cérémonies du 70° anniversaire des évènements sanglants qui marquèrent la ville et sa région. Plus qu’un symbole, c’est un gage que François Hollande donne là au noyau dur de son électorat. Les porteurs de valises et leurs héritiers demandent en effet depuis des années que la France “reconnaisse sa responsabilité dans la répression” de Sétif. Une telle reconnaissance serait d’ailleurs la suite logique de la politique définie le 17 octobre 2012 par François Hollande quand il rendit un hommage plus que déplacé aux prétendues « victimes » de la manifestation interdite du 17 janvier 1961 à Paris [1].

    La visite à Sétif d’un membre du gouvernement français est à la fois une insulte à l’histoire et une faute politique car, pour les autorités algériennes, la “répression de Sétif” est l’emblématique exemple de la “barbarie coloniale française”. Retour sur les faits.

     

    Le 8 mai 1945, à Sétif, dans le Constantinois, des militants du PPA (Parti du peuple algérien), interdit depuis 1939 et maintenu dans la clandestinité, décidèrent de profiter des commémorations de la capitulation allemande pour tenter un coup de force (Benmebarek, 2010). Pour maintenir l’ordre, les autorités disposaient de 40 policiers dont environ un tiers d’indigènes, de 20 gendarmes et de 4 compagnies militaires d’instruction composées de recrues locales (Jauffret, 1987, Benmebarek, 2010). Quand la police décida de faire retirer une bannière réclamant l’indépendance de l’Algérie, un coup de feu fut tiré et la manifestation dégénéra. Les civils français furent pourchassés et massacrés, non par une foule hystérique comme cela est trop souvent dit, mais par des commandos de tueurs très mobiles et très organisés qui commirent des meurtres à travers la ville. Le bilan fut de 21 Européens tués et de 36 blessés. Au même moment, et donc sans lien avec la manifestation de Sétif, d’autres massacres se déroulèrent dans la région, à Périgotville, Amouchas, Kerrata, Chevreul, Sillègue, Canrobert, Lafayette, Ampère, Davoust, ainsi que dans les maisons forestières isolées de Tamsout, Aïn Settah et Tamentout où 81 victimes européennes furent à déplorer. Parmi elles, les administrateurs Rousseau et Bancel enlevés et assassinés sur la route Sétif-Bougie et l’abbé Navarro abattu dans le village d’El Ourica, à 12 kilomètres de Sétif. Au total, 102 Européens furent assassinés (Vétillard, 2008; Benmebarek 2010).

    Des renforts arrivèrent de Constantine et de Philippeville. Si 10 000 hommes furent déployés dans tout le Constantinois, seulement 3700 – dont des tirailleurs algériens – le furent dans la subdivision de Sétif, la plus vaste, la plus difficile d’accès et la plus touchée de la Division territoriale de Constantine.

    Aussitôt la nouvelle des tueries connue, le communiste Maurice Thorez, vice-président du Conseil de gouvernement présidé par le général De Gaulle, lança de véritables appels au meurtre et à la répression. Le 12 mai, le Parti communiste distribua un tract dans les villes d’Algérie dans lequel il demandait de “passer par les armes les instigateurs de la révolte et les hommes de main qui ont dirigé l’émeute. Il ne s’agit pas de vengeance ni de représailles. Il s’agit de mesures de justice. Il s’agit de mesures de sécurité pour le pays”.

    Heureusement, l’armée garda raison et la répression, réelle, n’eut pas l’ampleur que lui donnèrent par la suite les nationalistes algériens. Ces derniers avancèrent un bilan de 40 000 victimes, chiffre lancé sans vérification par une source diplomatique américaine favorable aux indépendantistes (Vétillard, 2008). Le FLN alla ensuite jusqu’à parler de 70 000 morts… Certains historiens avancent quant à eux le chiffre de 6000 à 6500 morts tout en soulignant qu’il s’agit là d’une estimation « haute » (SHD, 1990 ; Vétillard, 2008). Quant au préfet Benmebarek (2010), il estime que le nombre des morts serait d’environ 2500.

    Comme il n’y eut pas de ratissages en raison des faibles moyens dont disposait l’armée, l’on voit mal comment 3700 hommes dispersés sur de vastes territoires auraient pu tuer des dizaines de milliers de personnes. Et où les corps auraient-ils été enterrés? Nul doute que si des charniers avaient existé, les actuelles autorités algérienne se seraient empressées de les montrer…

    Ce qui s’est passé à Sétif est donc à la fois bien connu des historiens et très éloigné de cette histoire officielle algérienne si complaisamment relayée par la gauche française. Le préfet Benmebarek qui a vécu dans la région et qui a donné une excellente analyse des événements (2010) explique que nous sommes en réalité en présence d’un soulèvement raté qui devait être suivi d’une insurrection dans toute l’Algérie, mais, comme la coordination fut mal assurée, seule la région de Sétif fut touchée. Ce fut en quelque sorte une répétition des évènements de la Toussaint 1954 que la IV° république fut incapable d’anticiper.

    Dès 1962, les autorités algériennes s’engagèrent dans une entreprise d’écriture de l’histoire officielle de la lutte pour l’indépendance présentée comme le soulèvement d’un peuple unanimement dressé contre le colonisateur français[2]. Puis, durant la terrible décennie 1990, quand l’Algérie, alors en pleine guerre civile, fut au bord de l’implosion, ses dirigeants recherchèrent des thèmes d’union nationale qu’ils trouvèrent dans la dénonciation des “crimes” commis par la France. Dénonciation d’autant plus facile qu’en France même, des relais culpabilisateurs existaient. La manœuvre eut son point d’orgue en 1995 avec la célébration du cinquantenaire des évènements de Sétif. Une campagne fut alors orchestrée autour de la projection sur la chaîne Arte d’un film de Mehdi Lallaoui et Bernard Langlois intitulé Le massacre de Sétif.

    Depuis, et je viens de le dire, Roger Benmebarek (2010) a publié une étude fondamentale qui met un point final à la question. Pour les historiens, et dans l’état actuel des connaissances, le sujet est donc clos.

    Voilà pourquoi la décision de François Hollande d’envoyer un membre de son gouvernement à Sétif est une provocation. Ce faisant, le président de la République montre à la fois son aveuglement historique et son sectarisme politique puisqu’il cautionne la re-écriture de l’histoire faite par les autorités algériennes. Au prix d’une nouvelle humiliation de la France.

    Bernard Lugan
    09/04/2015