17/04/2015 – EUROPE (NOVOpress via Présent du 16/04/2015))
Près de 11 000 depuis le début du mois, plus de 6 500 au cours des deux derniers jours… Alors que l’Europe croule déjà littéralement sous le poids de l’immigration, les bateaux surchargés de clandestins en provenance de l’autre rive de la Méditerranée continuent de déferler sur les côtes italiennes sans susciter pour autant de réaction de fermeté de la part des autorités européennes.
Lors des seules journées de dimanche et de lundi, les garde-côtes italiens ont ainsi porté secours à quelque 42 rafiots surchargés de clandestins, sans pouvoir toujours secourir l’ensemble de ces gens. Dimanche, en effet, quelque 400 migrants se seraient ainsi noyés lors du naufrage de leur embarcation. Le bateau, chargé d’environ 550 personnes venant majoritairement d’Afrique subsaharienne, aurait chaviré sous l’effet du mouvement des passagers apercevant les secours.
En même temps, l’agence européenne de contrôle des frontières Frontex annonçait mardi que deux navires engagés dans l’opération « Triton » avaient essuyé des tirs de la part de passeurs souhaitant récupérer leurs rafiots, et rappelait qu’en février, déjà, des passeurs armés avaient obligé des garde-côtes italiens à leur rendre une embarcation dont ils venaient de secourir les passagers !
Un déferlement devenu ingérable pour les autorités italiennes, qui redoutent avec le retour de la belle saison le déferlement de dizaines de milliers de migrants dans les mois à venir. Lundi, le ministre de l’Intérieur italien Angelino Alfano envoyait ainsi une directive aux préfets les appelant à trouver d’urgence pas moins de 6 500 places d’hébergement. Un appel qui a fait sortir de ses gonds le gouverneur de la région Lombardie et membre de la Ligue du Nord Roberto Maroni, qui a dit mercredi refuser de « subir cette invasion » en précisant qu’il y aura « zéro place en Lombardie tant que continuera cette attitude irresponsable ».
L’Europe de Bruxelles est la première responsable
C’est que, rappelait très justement Nicolas Bay dans un communiqué, l’Europe de Bruxelles et ses partisans sont les premiers responsables de cette situation.
En effet, écrivait l’eurodéputé FN, « l’Europe passoire voulue par l’UMPS, celle des pompes aspirantes, de la régularisation des clandestins, des accords de Schengen et de la libre circulation, accélère le phénomène d’une immigration illégale désormais massive et incontrôlée. Face à cette déferlante migratoire sur le continent et à toutes les menaces et déstabilisations qu’elle engendre, l’UE (…) fait preuve d’une impuissance totale ». Et il ajoutait : « Devant l’immense échec de Frontex, un retour aux frontières nationales s’impose de toute urgence. Les immigrés illégaux ne répondant pas au droit d’asile ne doivent plus être accueillis ni aidés (…) mais renvoyés chez eux ! De la même manière que (…) les bateaux chargés de clandestins doivent être accompagnés, mais vers leurs ports de départ. »
Franck Delétraz