Après la découverte du corps d'Eva, 23 ans, dissimulé dans une malle dans son studio du centre de Toulouse, l'enquête avance à grands pas. Mercredi un homme s'est présenté à la police et trois autres suspects ont été interpellés. Leur audition pourrait permettre de reconstituer le meurtre.
06 Août 2015, 09h55 | MAJ : 06 Août 2015, 12h59
Elle s'appelait Eva et son corps sans vie a été retrouvé lundi, enfermé dans une malle dans son appartement à Toulouse. Depuis l'enquête avance très rapidement.
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Hier, un homme s'est spontanément présenté dans les locaux de la police judiciaire de la ville rose.
Le jeune homme a précisé qu'il avait des éléments à communiquer sur la mort de la jeune femme de 23 ans. Son audition aurait permis de confirmer sa présence sur les lieux du crime. Il aurait également expliqué que cette affaire était liée au trafic de drogue.
Deux personnes «très directement soupçonnées»
Suite à ces révélations, deux autres personnes, un garçon et une fille, ont été interpellées, a révélé la Dépêche du Midi. Actuellement, les trois suspects, âgés d'une vingtaine d'années, sont auditionnés par la police judiciaire. Une quatrième personne, un jeune homme, a aussi été placé ultérieurement en garde à vue, a ajouté jeudi une autre source proche du dossier.
Cité par le journal, le Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse confirme que deux d'entre eux seraient très directement soupçonnés d'être impliqués dans le meurtre et la tentative de faire disparaître le corps de la jeune femme qui était la locataire de l'appartement.
Selon les premiers éléments de l'autopsie, Eva serait morte d'une fracture du crâne.Son corps a été replié puis glissé dans une malle d'1m sur 60cm. Détail scabreux : pour éviter que l'odeur du corps en décomposition n'alerte le voisinage et ne soit découvert, le ou les auteurs du crime ont pris soin de calfeutrer la pièce à l'aide de ruban adhésif. Des bombes aérosols désodorisantes et des insecticides ont été retrouvés près de la malle.
Deux bouteilles d'acide chlorhydrique ont également été saisies, les policiers pensent qu'elles auraient pu servir à accélérer la décomposition du cadavre.
LE PARISIEN