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  • Nanterre (92) : Formellement identifié par 5 policiers de la BAC, il est acquitté après un meurtre

     

    12h22

    Pâlot, nerveux, Zacharia s’avance à la barre en redoutant le pire. Un instant plus tard, le soulagement le détend de la tête aux pieds. Il vient d’entendre la présidente de la cour d’assises des Hauts-de-Seine prononcer « acquitté ». Les jurés se sont accordés sur ce verdict en moins de deux heures ce vendredi. Zacharia, 30 ans, était jugé depuis lundi pour l’agression mortelle d’un commerçant de Gennevilliers, négociant en herbes aromatiques, dépouillé et poignardé au volant de sa camionnette le 13 juillet 2010. Il avait 56 ans.

     

    [...] « C’était la guerre » pour le marché de la menthe fraîche, a résumé Me Pierre Haïk, également conseil de Zacharia. Abdelaziz, la victime, avait déjà été agressé chez lui, ses véhicules dégradés, et selon le témoignage d’une proche, un mot de menace annonçait l’issue sanglante : « On t’a cassé ta voiture une fois, une deuxième fois. La troisième, tu seras mort si tu n’arrêtes pas le métier », déroule Me Vanni. Il en déduit une « conviction » : c’est un « assassinat maquillé en vol ». [...]

    Les jurés ont fait la même analyse en relevant les confusions du récit. Ils n’ont pas jugé plus solides le témoignage de cinq policiers de la Bac de Nanterre, familiers du quartier Pablo Picasso où vit Zacharia. S’ils l’ont « formellement identifié » « la cour a constaté que l’accusé n’est pas identifiable sur les photos ni la vidéo », a expliqué la présidente de la cour. « Aujourd’hui, c’est terminé », soupire Zacharia avant de quitter la salle d’audience. Pas sûr. Le parquet peut faire appel.

    Le Parisien

    Merci à quidam

  • Le ramadan s’invite au bac

     

    • Par Delphine de Mallevoüe
    • Publié le
    La polémique est née d’une note de la Maison des examens, qui gère l’organisation du baccalauréat de toute l’île-de-France.-42René BYCH/PHOTOPQR/LE REPUBLICAIN LORRAIN-
       

    L’administration demande aux proviseurs de noter l’absence pour cause d’Aïd-el-Fitr des candidats aux oraux afin de pouvoir reporter l’épreuve.

     

    À nouveau, la religion s’invite à l’école. Dans les examens du bac, cette fois, dont les premières épreuves de rattrapage pourraient coïncider, mercredi, avec la grande fête musulmane de l’Aïd-el-Fitr, qui met fin au ramadan. Curieusement, la polémique ne naît pas de candidats pratiquants qui, convoqués à ces cessions, auraient pu fustiger cet aléa calendaire et déroger à la loi laïcité en menaçant de boycotter l’examen, mais de l’institution elle-même, qui, nouant seule les écheveaux d’une conscience trop vive, a anticipé les problèmes qui ne se posaient pas. La Maison des examens, un service interacadémique (SIEC) qui gère l’organisation du baccalauréat de toute l’Île-de-France, a rédigé une note qui fait polémique. Selon une information du Parisien, cette note, adressée le 30 juin aux proviseurs des lycées des trois académies de Paris, Versailles et Créteil, leur demandait de «s’assurer de la présence effective» des élèves convoqués le mercredi 6 juillet. «Ceux invoquant la fête de l’Aïd-el-Fitr devront être reconvoqués le lendemain. Vous voudrez bien indiquer le plus rapidement à mes services le nombre de candidats concernés», explique le document signé par le directeur de la Maison des examens, Vincent Goudet. Des aménagements qui ressemblent à «du zèle et du clientélisme!», s’insurgent les défenseurs de la laïcité, qui condamnent ces «postures» se voulant «plus royalistes que le roi». «On anticipe une revendication qui n’a pas encore été formulée: l’administration fabrique elle-même le problème, on marche sur la tête!», s’indigne Charles Arambourou, responsable laïcité de l’Union des familles laïques (Ufal).

    «Clairement discriminatoire»

    «Prendre en compte les préceptes des uns ou des autres, à titre religieux, c’est déjà contrevenir à la loi laïcité, réagit Marie-Hélène Piquemal, vice-présidente du Syndicat national des lycées et collèges (Snalc), mais si on se met à les prévenir et les anticiper c’est inacceptable!» Ce syndicat, pour qui la laïcité «est un de (ses) combats de fond et une de (ses) lignes directrices», n’est pas seul à bondir. Le Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale (SNPDEN) aussi. Pour lui, «ce genre de note peut créer une belle pagaille», a déclaré son secrétaire général, Philippe Tournier, proviseur du lycée parisien Victor-Duruy. De manière pratique, de nombreux proviseurs ne s’imaginent pas faire le tour des effectifs pour demander qui fait l’Aïd. «C’est inconcevable», a réagi Philippe Tournier dans Le Parisien. «Sous couvert de respect des religions, on aboutit en réalité à ficher les élèves en fonction de la leur, ce qui est clairement discriminatoire!», juge l’Ufal. Marie-Hélène Piquemal craint aussi d’autres inégalités: «Un candidat musulman pourra repasser l’épreuve le lendemain mais quid d’un élève tout simplement malade le 6 juillet?»

    De son côté, l’Observatoire de la laïcité a vivement réagi. Pour Nicolas Cadène, son rapporteur général, «l’administration n’a pas à anticiper les éventuelles demandes, pour la bonne raison que cette démarche revient à assigner les élèves à leurs pratiques religieuses. C’est contraire à l’approche laïque». La circulaire du 18 mai 2004 sur le port des signes religieux à l’école oblige l’institution scolaire et universitaire à s’arranger pour qu’aucun examen important ne se tienne les jours de grandes fêtes religieuses. Mais, si cela advenait - certaines fêtes ne sont pas fixes -, des autorisations d’absence sont prévues. Pour autant, rappelle Nicolas Cadène, «elles ne sont pas données de droit, elles sont octroyées au nom de la liberté de culte (…) si elles restent exceptionnelles. La loi précise que les convictions religieuses ne sauraient être opposées à l’obligation d’assiduité ni aux modalités d’un examen».

    LE FIGARO

  • 3 juillet 1940… L’agression britannique sur Mers El-Kébir : 1927 marins français tués

     http://www.wiki-brest.net/index.php/Canton_de_Ploudalm%C3%A9zeau_et_le_drame_de_Mers-El-K%C3%A9bir

    « Le souvenir de ces morts dérange tout le monde parce que l’évènement échappe à la logique. Il est à part des tragédies de la guerre. Personne n’a intérêt à ce que l’on en parle trop » (Amiral Marcel Gensoul)

    Mers El-Kébir… le « Grand Port », mot composé arabe, évoque la mer, que ce lieu géographique essaie d’étreindre dans la tenaille, largement ouverte de sa rade, et l’installation portuaire que la France de la seconde moitié du XX° siècle y a créée (1928 – 1945)…

    Tour à tour, port de pirates, centre de transit commercial et base navale, elle a offert une physionomie différente à chaque nouveau contact de populations, à travers les vicissitudes d’une histoire bimillénaire. Ce mouillage est à 200 kilomètres des ports ibériques de Carthagène et d’Alméria, du port rifain de Mélilla, à une distance à peu près double du Détroit de Gibraltar, passage obligatoire de la Méditerranée à l’Atlantique ou du Moyen Orient à l’Occident européen.

    Mieux abrité que Gibraltar, le port possède une des rades les plus belles et les plus sûres de l’Algérie. Le site profite enfin de la proximité de l’agglomération urbaine d’Oran, créée au début du X° siècle.

    Le but de la base navale est, non seulement de compléter la défense des côtes algériennes, de maintenir l’intégrité du territoire français, mais aussi d’assurer la liberté des communications et d’organiser notre présence dans la Méditerranée occidentale, en cas de conflit, face à une Italie hostile (en 1939) et à une Espagne d’une neutralité bienveillante envers les pays de l’Axe Berlin-Rome.

    L’armistice franco-allemand du 25 juin 1940 consacre l’échec de nos armées sur terre ; notre flotte, une des plus puissantes -qui n’avait pas été vaincue- est libre.
    Lire la suite

  • Bangladesh : 20 otages étrangers torturés et égorgés (Màj : Ceux qui pouvaient citer le Coran étaient épargnés)

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    12h00

    03/07/2016


     (Ndlr : Photos des 9 italiens massacrés lors de la prise d’otage. Source photo)

    «Les assaillants ne se sont pas comportés brutalement avec les Bangladais, ils leur ont donné à manger. Ils testaient la religion de chacun en leur demandant de réciter un extrait du Coran. Ceux qui pouvaient citer un verset ou deux étaient épargnés. Les autres étaient torturés».

    Les détails sur la prise d’otage qui a eu lieu au Bangladesh ce week-end commencent à émerger. Selon ce témoignage paru dans le Daily Star, les terroristes auraient torturé les otages qui n’étaient pas capable de réciter des versets du Coran. (…)

    Source

  • USA: Trump suscite l'indignation après son tweet anti-Clinton jugé antisémite

    http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-americaine/etats-unis-trump-suscite-l-indignation-apres-son-tweet-anti-clinton-03-07-2016-5936065.php

  • Musique : « Lofsöngur », l’hymne national islandais

    14h34

    Lofsöngur ou Chanson de la louange est l’hymne national de l’Islande. Les paroles ont été écrites il y a 100 ans par Matthías Jochumsson et la musique fut composée par Sveinbjörn Sveinbjörnsson. L’hymne comprend trois couplets, mais seul le premier est couramment chanté.

     

    Ô Dieu de notre terre! Ô terre de notre Dieu!
    Nous chantons Ton nom, Ton nom mille fois saint.
    Les cohortes des temps te font une couronne
    des soleils du firmament sans fin.
    Devant toi un seul jour est comme mille ans,
    et mille ans un jour, ô Seigneur,
    une fleur d’éternité, sur la terre tremblante,
    qui adore son Dieu et puis meurt.
    ô mille ans d’Islande,
    ô mille ans d’Islande,
    une fleur d’éternité, sur la terre tremblante,
    qui adore son Dieu et puis meurt.

  • Le communiqué de Nigel Farage sur la désinformation des grands médias sur le Brexit

     

    Je sais que les journalistes français et ceux de Belgique francophone me sont largement hostiles. Je sais que beaucoup parlent de moi comme d’un populiste ou d’un leader d’extrême droite. Au-delà des caricatures, je ne m’attendais pas à ce que certains de ces médias aillent jusqu’à désinformer leurs lecteurs afin de nuire à ma personne, à mes idées et à mon pays.

    J’ai découvert, avec stupeur, que les sites d’information français Libération, L’Obs, Europe 1, BFM TV, Les Échos ainsi que les médias belges RTBF, La Libre et Le Soir ont publié, sur ma personne, une information tronquée et malveillante.

    En effet, ces médias ont affirmé ou laissé entendre que j’avais fait campagne sur une fausse promesse, celle de réorienter les 350 millions de livres que le Royaume-Uni fournit par semaine à l’Union Européenne vers le National Health Service. Je n’ai jamais fait cette promesse.

    La campagne pour le Brexit a été menée d’un côté par UKIP, le parti que je préside et de l’autre par un organisme subventionné par l’État, nommé Vote Leave. Si UKIP et Vote Leave ont fait campagne dans la même direction, ils n’ont jamais été des alliés, n’ont pas tenu de meetings communs et ne se sont jamais concertés pour savoir qui faisait quoi.

    La redirection des subventions versées à l’Union Européenne vers le NHS a toujours été une promesse exclusive de Vote Leave. J’y suis donc totalement étranger et je ne l’ai jamais soutenue. Il va donc de soi que je ne saurais y être associé.

    En conséquence, il s’avère que vos informations sont fausses et diffamatoires. Manifestement, vous n’avez pas compris qui faisait quoi durant toute la campagne référendaire. J’en déduis donc que vos lecteurs sont bien mal informés sur le Brexit. Néanmoins, à défaut de comprendre l’actualité, vous pourriez au moins faire l’effort de vérifier vos sources quand vous retranscrivez vos homologues britanniques ou, à défaut, engager un traducteur compétent.

    J’espère que, par probité professionnelle et par respect pour vos lecteurs, vous publierez ce communiqué adressé à chaque rédaction des médias invoqués par le présent message.

    Bien cordialement,

    Nigel Farage

  • Le "survivant" de l’Holocauste Elie Wiesel est mort à l’âge de 87 ans

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-survivant-de-l-Holocauste-Elie-Wiesel-est-mort-a-l-age-de-87-ans-40232.html

    Le Grand Israël perd l’un de ses plus fervents défenseurs

  • Honte à Millau : cérémonie en mémoire des 66 juifs déportés salie par les fascistes de gauche

     

    C’est encore sous le choc que je vous transmets ce texte à la suite de la cérémonie le 27 mai à Millau en mémoire des 66 juifs dont 9 enfants du Millavois déportés.

    plaque 2016

    En effet il  s’agissait de dévoiler 14 noms de déportés Juifs dont 2 enfants qui sont venus s’ajouter au 52 dont 7 enfants déjà inaugurés en 2011.

    Soutenue et bien organisée par la municipalité, la commémoration a vu la présence de nombreux parlementaires et élus locaux . Des élèves de collèges, lycées et primaires du privé et public étaient venus nombreux pour lire des poèmes, témoignages, énoncer les 66 noms et chanter « l’enfant  à l’étoile ». Malgré un dispositif policier impressionnant la population était  massive.

    Mais surtout  nous avons eu l’honneur de la venue de nos fidèles amis Serge et Béate Klarsfeld aux côtés de M.Bernard Cazeneuve Ministre de l’Intérieur, d’où une protection et un quadrillage imposant.
    Hélas durant toute la manifestation solennelle une quarantaine de personnes sous les bannières de la CGT, FSU, SUD et NPA ont fait hurler leur sirène, éructant au haut parleur slogans, quolibets et autres insultes. Ce tintamarre indigne  couvrit  au début,  la chanson de Jean Ferrat « Nuit et Brouillard « , les chants et poèmes des enfants, les discours du maire, de Serge Klarsfeld, du Ministre et moi-même, aussi la Marseillaise chantée à tue tête par la foule atterrée..

    Nous avons tous et toutes été répugnés, écoeurés. M. Caseneuve exprima son indignation et sa colère et fut applaudi par tous. Les « excités » venaient de piétiner quelque chose de sacré. Jamais une cérémonie en mémoire de Juifs dont des enfants déportés et lâchement assassinés n’avait été  salie .

    Malgré les condamnations (suscitées le lendemain par un journaliste de la dépêche du midi…) des responsables départementaux de la CGT et FSU (restées à ma connaissance sans sanctions) les méthodes employées par  ces individus voulant nous faire taire sont proches de celles des fascistes mais cette fois ci  de gauche.

    J’avais pourtant été  les informer avant le début de la commémoration sur la signification de ce rassemblement ,leur demandant qu’il fasse silence lors de la chanson de Ferrat. Je fus raillé. L’indignité et la honte sont dorénavant dans leur camp.

    Je pensais encore naïvement que dans notre culture la fin ne justifiait pas les moyens. Las il n’en est rien pour ces gens-là, et de plus je vous indiquerai que parmi eux certains étaient enseignants, d’histoire !

    Vous comprendrez que nous soyons encore sous le choc. Il n’empêche,

    A tous ceux qui ne respectent plus nos morts, je leur rappellerai ce vers:

    Mais qui donc est de taille à pouvoir m’arrêter ? (Jean Ferrat)

    Amitiés

    Simon MASSBAUM
    CRIF  midi-Pyrénées en Aveyron
    A.M.D.J.A.
    Association pour la Mémoire des Déportés Juifs de l’Aveyron
    Fabrègues
    12 390 Escandolières

    TRIBUNE JUIVE

  • Michel Rocard : disparition d’un homme complexe

     

    Michel Rocard s’est éteint le 2 juillet à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

    Voyageuse, écrivain
     
     
     

    Michel Rocard s’est éteint le 2 juillet à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière où il avait été admis il y a quelques jours. Il avait 85 ans. Né le 23 août 1930 à Courbevoie, il était le fils d’Yves Rocard (1903-1992), l’un des pères des bombes A et H françaises. Autant son père était conservateur, autant lui était attiré par la gauche. Après Sciences-Po où il côtoie notamment Jacques Chirac et Robert Pandraud, il intègre l’ENA d’où il sort en 1958, en pleine guerre d’Algérie (Promotion 18-Juin). Il en dénonce les travers au point que le Premier ministre, Michel Debré, tente de le révoquer. En vain. Cofondateur du Parti socialiste unifié (PSU), il se présente à l’élection présidentielle de 1969 à laquelle il recueille 3,61%. Celui que les scouts unionistes avaient baptisé « Hamster érudit » s’affirme alors comme un homme qui compte, à mi chemin entre la social-démocratie et mai 68. Ce partisan de l’autogestion à la mode yougoslave gagne en notoriété quand il parvient en 1969, à battre, dans une élection partielle législative, le Premier ministre Maurice Couve de Murville.

    Volontiers réformateur, il se heurte à l’ascension irrésistible de François Mitterrand qui parvient, en 1971 au congrès d’Epinay, à rassembler en partie une gauche divisée. Pensant faire une OPA sur le PS, il appelle à voter Mitterrand à la présidentielle de 1974 mais est mis en minorité quelques mois plus tard quand il propose au PSU de rejoindre le PS. La présidentielle de 1981 scelle le destin des deux hommes : Rocard se présente mais Mitterrand plus légitime, devient le candidat naturel. Rocard doit s’effacer. La rupture est brutale. Rocard sait à ce moment-là qu’il ne sera jamais chef de l’Etat. La détestation des deux hommes est telle que de nombreux analystes politiques diront que les trois ans (1988-1991) pendant lesquels Michel Rocard a été le Premier ministre de François Mitterrand peuvent être considérés comme une véritable cohabitation. La rupture est totalement consommée quand Mitterrand vire Rocard sans ménagement de Matignon en 1991. Il était simplement jaloux de la popularité de son chef de Gouvernement…

    Michel Rocard aura été trois fois ministre  (Plan, Agriculture et Premier ministre) entre 1981 et 1991. Il aura occupé cette fonction pendant sept ans. Un septennat pendant lesquels il aura essayé d’améliorer le sort des ménages modestes. C’est à lui que l’on doit notamment le Revenu minimum d’insertion et la contribution sociale généralisée. En dehors de ces deux réformes, que retenir de l’homme de la « Deuxième gauche » ? Sans doute cette phrase à la fois lucide et inquiétante, à l’image du personnage : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre fidèlement sa part ». Artisan des accords de Matignon pour l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie, il termine sa carrière politique au Parlement européen et dans un éclair de lucidité publie un essai avec Pierre Larrouturou prédisant la fin de la croissance.

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    BV

     

  • Mystérieuse agression...

    vendredi 01 juillet 2016

     

    Le directeur du centre des Restos du Cœur de Montreuil a été agressé par un homme et une femme, celle-ci le frappant au ventre à coups de couteau, tandis que celui-là se jetait sur l’homme avec une hache. Puis le couple s’est enfui en criant « Allahou Akbar ».

    Donc la police appelle à la plus grande prudence sur les motivations de l’agression et souligne qu’aucune piste n’est privilégiée…

    Le blog d'Yves Daoudal

  • Donald Trump et l'Amérique profonfe

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  • TVL - Immigration: la nouvelle arme "humanitaire" du XXIème siècle

    Ajoutée le 30 juin 2016

    Après les armes conventionnelles et les armes nucléaires nous
    voyons apparaître une nouvelle armes pour envahir un continent : les hordes de migrants sous protection "humanitaire".

  • Au Québec, une animatrice virée car « trop caucasienne »

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    L'arroseuse arrosée...

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    02/07/2016 – FRANCE (NOVOpress avec OJIM)

    Après trois ans à la tête de l’émission « Montréalité » sur la chaîne MAtv, l’animatrice Katerine-Lune Rollet vient de perdre son poste au profit de quelqu’un issu d’une « minorité visible », rapporte le journal Présent.

    Selon ses propres dires, l’animatrice a été écartée car « trop caucasienne » et remplacée par une personne de couleur. Comme l’a confirmé Isabelle Larin, directrice de programmation de MAtv, dans le journal La Presse, c’est bien pour une question de couleur de peau que la décision a été prise. En effet, pour elle, l’émission « Montréalité » a vocation à être « la locomotive parfaite permettant d’illustrer la diversité montréalaise ».

    Ainsi, il faut « une nouvelle représentativité à la barre de l’émission ». Une mise à l’écart paradoxale pour Katerine-Lune Rollet, qui avait elle-même déclaré il y a peu : « Je suis tout à fait d’accord que notre télévision est beaucoup trop blanche et qu’il faut bouger. » Aujourd’hui, elle fait les frais de sa propre idéologie.

    Par le passé, la chaîne d’État Radio-Canada avait également ouvert des postes spécifiques pour les « non-Caucasiens ». Cette décision avait suscité un tollé, obligeant la chaîne à faire machine arrière. À l’époque, il s’agissait d’une approche de discrimination positive à l’embauche. Aujourd’hui, comme on vient de le voir avec MAtv, on remplace carrément des animatrices blanches par d’autres de couleur.

    Une politique d’épuration qui ne sera sans doute pas sans déplaire à Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, qui avait elle aussi, lors de sa prise de fonction, estimé que la télévision publique française comportait trop d’hommes blancs de plus de 50 ans et qu’il fallait que « ça change »…

  • Polémique suite à un tweet de soutien à la GayPride de la part du FN Sciences Po

     

    19h35

    Un tweet de soutien à la GayPride, samedi, de la part de l’association des étudiants FN de Sciences Po Paris, a déclenché une salve de critiques au sein du parti, jusqu’à ses dirigeants.« Plus que jamais nécessaire après l’attentat homophobe d’Orlando, nous souhaitons une bonne marche des fiertés à tous » , a écrit le FN Sciences Po sur le réseau social dans la matinée, avant le départ de cette marche à Paris.

     

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    Louis Aliot, l’un des vice-présidents du Front national, a répliqué quelques heures après, également sur Twitter:« Le FN ne soutient pas la Marche des fiertés, symbole exhibitionniste d’un communautarisme militant et anti-FN. »La députée FN du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, l’a re-tweeté. Gaëtan Dussausaye, le patron du FN Jeunesse a également désapprouvé la prise de position de la section FN de l’établissement parisien jugeait « hors de question » de « soutenir la marche des fiertés , et tout événement faisant le jeu du communautarisme ». [...]

    Morandini

  • L'élégance de l'escargot

     

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    Images SPUTNIK

     

     

  • Les autorités d'une ville autrichienne interdisent le burquini

     

    © REUTERS/ Ammar Awad
    Insolite
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    L'entrée dans la piscine publique de la ville de Hainfeld en Basse-Autriche est désormais interdite aux femmes en burquini, un vêtement de bain destiné aux femmes musulmanes.

    L'interdiction a été adoptée par le conseil municipal.

    L'initiative d'interdire ce type de vêtement de bain dans la piscine publique a été soumise par le membre du Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ) Peter Terzer. Après cela les règles de la piscine de Hainfeld ont été établies, rapporte The Local.

    Seules les femmes en bikini pourront y entrer, car ce type de vêtement est conforme à la consigne sanitaire. Le bourgmestre de la ville Albert Pitterle a déclaré dans une interview au journal autrichien Krone qu'"il n'y avait pas de cause concrète, mais les règles de la piscine existent depuis des années".

     
     Peter Terzer s'est félicité de la décision d'interdire le burquini. Selon lui, il est désormais certain qu'aucune femme en burquini ne pourra entrer dans la piscine.

    "Notre piscine est surveillée", a-t-il déclaré.

  • Alain de Benoist : Brexit : vers un effet domino en Europe ?

      

    Intellectuel, philosophe et politologue
     
    Revue Eléments
     

    Le Brexit a retenti comme un coup de tonnerre, qui semble avoir surpris jusqu’à ses partisans. Comment en est-on arrivé là ? Et quel est le sens profond de cet événement ?

    Les Anglais se sont tirés les premiers : c’est en effet un événement historique. Mais d’abord une remarque : ils n’auraient, pour commencer, jamais dû y entrer. Comme le général de Gaulle l’avait bien compris en son temps, l’Angleterre s’est toujours sentie plus proche des États-Unis (le « grand large ») que de l’Europe, où elle n’a cessé de jouer le rôle d’un cheval de Troie atlantiste et dont elle n’a jamais pleinement accepté les règles. En ce sens, le divorce met fin à un mariage qui n’avait jamais été vraiment consommé.

    Les principales motivations de ce vote sont, comme on l’a déjà beaucoup dit, la question de l’immigration et surtout un sentiment d’abandon social, politique et culturel qui alimente un formidable ressentiment envers la classe politique traditionnelle et les élites mondialisées. Le vote britannique n’a, d’ailleurs, pas opposé les conservateurs et les travaillistes, mais des partisans et des adversaires du Brexit des deux camps, ce qui signifie qu’il a transcendé le clivage droite-gauche.

    Notons, enfin, que les milieux libéraux étaient eux-mêmes partagés. S’ils étaient en majorité favorables au maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne, certains d’entre eux militaient quand même pour le Brexit au seul motif que l’Union européenne n’est pas encore assez acquise à l’idéal d’une dérégulation généralisée (Nigel Farage, ne l’oublions pas, est un ultra-libéral en économie). C’est là une grande différence entre la France et l’Angleterre. Si, chez nous, la majorité des libéraux reste convaincue que le but essentiel des traités européens est d’imposer les principes libéraux, à commencer par la libre circulation des biens et des services, des personnes et des capitaux, beaucoup pensent en Angleterre que le marché ne nécessite ni institutions ni traités. D’où un souverainisme dont le moteur n’est pas tant le souci d’identité nationale, l’insécurité culturelle ou la souveraineté populaire que l’insularité, liée à l’idée que les valeurs commerciales de la mer doivent primer sur les valeurs politiques, telluriques et continentales de la terre – les mêmes rêvant d’une alliance fructueuse avec le Commonwealth et les États-Unis.

    Mais on ne peut comprendre le sens de ce vote qu’en le replaçant dans une perspective plus large, à savoir la révolte mondiale contre les élites autoproclamées, dont la montée des populismes ne constitue que la traduction politique la plus visible et dont le « non » au référendum de 2005 sur le projet de Constitution européenne représente le point de départ symbolique. Le Brexit est indissociable de la montée du Front national comme de celle du FPÖ en Autriche, de SYRIZA en Grèce ou Podemos en Espagne, de l’élection d’une représentante du Mouvement cinq étoiles à la mairie de Rome, des phénomènes Trump et Sanders aux États-Unis, etc. Partout, les peuples se révoltent contre une oligarchie transnationale qu’ils ne supportent plus. C’est en cela que le Brexit est essentiel : il confirme un mouvement de fond. Après des décennies d’« élargissement », nous entrons dans l’ère des sécessions.

    Que va-t-il se passer maintenant ?

    Contrairement à ce que l’on dit, les principales conséquences ne seront pas économiques ou financières, mais politiques. En Grande-Bretagne, où le vote a déjà ouvert une crise politique, le Brexit va provoquer une relance de l’indépendantisme écossais et ranimer le débat sur le statut de l’Ulster, voire sur celui de Gibraltar. La City de Londres va plus que jamais se recentrer sur son rôle de paradis fiscal. En Europe, où l’Union européenne reposait sur l’équilibre des trois Grands (France, Allemagne, Royaume-Uni), l’Allemagne devient la seule grande puissance dominante – elle pèse désormais presque un tiers du PIB et 40 % de l’industrie du nouvel ensemble –, mais elle perd les bénéfices qu’elle tirait de son alliance de fait avec l’Angleterre, souvent au détriment des intérêts français.

    Mais c’est surtout l’effet domino, c’est-à-dire de contagion, qui va se faire sentir. Le choix des Anglais montre qu’il peut y avoir une vie après l’Union européenne – et qu’on peut concevoir l’Europe autrement. Les Slovaques, qui vont prendre ces jours-ci la présidence de l’Union européenne, sont eux-mêmes des eurosceptiques. Les opinions défavorables à l’Union européenne l’emportent déjà sur les opinions favorables en France, en Espagne et en Grèce. Dans d’autres pays, comme les Pays-Bas, le Danemark, la Finlande, le Portugal, la Hongrie, voire la Pologne, d’autres référendums ne sont pas à exclure.

    Est-ce le début de la déconstruction européenne ou l’amorce d’un nouveau départ ?

    En théorie, le départ des Anglais pourrait permettre de relancer la construction européenne sur de meilleures bases. Mais en pratique, cela ne se produira pas. Pour « refonder l’Europe », comme certains n’hésitent pas à le dire, il faudrait déjà prendre la pleine mesure de ce qui s’est passé, c’est-à-dire comprendre ce que les citoyens ne veulent plus. Mais c’est l’inverse qui se passe, puisqu’on s’entête jour après jour à expliquer que ceux qui renâclent sont des ignorants, des ringards, des xénophobes, des vieux, etc., et que pour leur faire accepter la potion il va suffire de doubler la ration. Sidérés comme des lapins pris dans la lumière des phares, les dirigeants de l’Union européenne lèchent leurs plaies mais refusent de se remettre en question : la seule leçon qu’ils tireront de ce scrutin est qu’il faut décidément tout faire pour empêcher les peuples de s’exprimer. Qui disait que la folie consiste à refaire toujours la même chose en espérant à chaque fois obtenir des résultats différents ? Les mêmes causes provoquant les mêmes effets, on va continuer à jeter de l’essence sur un feu qui finira par tout embraser.

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

    BV

    (merci à Dirk)