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États-Unis : En 2015 et 2016, la police a tué 2 fois plus de Blancs que de Noirs
13h56Contrairement à ce qui est véhiculé par les média français, (notamment dans Le Figaro) sur 990 personnes abattues par la police en 2015, on dénombre 494 Blancs, 298 Noirs et 172 Hispaniques.
Pour l’année 2016, 238 victimes dans la communauté blanche et 123 victimes dans la communauté noire sont recensées. Ces informations s’appuient sur des rapports de presse, des documents publics, des bases de données Internet et sur les rapports de police d’origine.
Merci à Lesuisse
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La tuerie de Dallas révèle la fracture raciale aux Etats-Unis
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France-Allemagne : la kolossale c.....ie de François Hollande
VIDEO et TWEETS
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Mort d’une maman française abandonnée par la CAF
08/07/2016 – FRANCE (NOVOpress) : Une maman française est morte. Morte après que la CAF l’a abandonnée. Le 3 juillet, à cinq jours de son 32e anniversaire, Emilie a mis fin à ses jours. Elle sera inhumée demain à Armentières, dans le Nord, sa ville natale. Le mois dernier, sur un réseau social, elle avait posté ce message : « Je veux juste être tranquille ». Emile avait deux enfants en bas âge, dont une petite fille de six ans, atteinte de trisomie.
Début mai, elle avait contacté La Voix du Nord qui lui avait consacré un article : « Privée de RSA parce qu’elle touche une allocation belge pour sa fille handicapée. » A la naissance de sa fille, Emilie avait dû arrêter de travailler et avait pu percevoir le RSA. « Je suis disponible entre 9 h et 16 h, pas plus. Elle est scolarisée en Belgique. Elle va bien mais il faut constamment la booster. C’est difficile avec la prise en charge qu’elle demande d’avoir une activité. »
Un jour, la CAF, la Caisse d’allocation familiale, l’a contactée. Pour lui dire que c’est la Belgique qui devait lui verser l’allocation d’enfant handicapé. Ça a été fait. Mais ce que la CAF ne lui avait pas dit, c’est que le versement de cette prestation entraînerait l’arrêt de toutes les aides versées par la France. Début mai, elle a raconté à La Voix du Nord ce qui lui est arrivé : « On m’a coupé le RSA. Je suis passée de 1 125 euros d’allocations à 690. Je ne m’en sors plus du tout. En plus, ils me demandent de rembourser ce que j’ai perçu au RSA depuis deux ans. C’est dingue. »
« On examine ce qui peut lui être proposé », avait juste indiqué la CAF au quotidien régional, s’appuyant sur la législation et ajoutant, dans la mesure où Emilie était séparée du père de ses enfants et que celui-ci était installé en Belgique : « Nous lui avons conseillé de faire valoir ses droits à une pension alimentaire. »
En juin, les revenus d’Emilie avaient encore baissé. A La Voix du Nord, qui l’avait rappelée, elle avait confiée, très lasse : « À part me dire que je dois demander une pension alimentaire au papa de mes enfants, je n’ai rien de plus. La CAF m’a même supprimé mon APL. » Elle n’avait plus pour vivre et élever ses deux enfants que le montant de l’allocation belge, soit 398 euros par mois…
Après la mort d’Emilie, La Voix du Nord a rappelé la CAF : « Nous avons contacté ce matin le service communication de la CAF pour les avertir du décès d’Émilie, dont ils n’avaient pas connaissance, et leur proposer de réagir dans cette affaire délicate. Nous aurions souhaité connaître les actions qui avaient été menées par leurs services, au-delà de l’arrêt des allocations, pour l’aider. Étant bien entendu qu’un acte désespéré résulte rarement d’un seul problème. Nous n’avons pas eu de retour. »
La CAF n’a plus qu’à chercher dans la législation : il doit bien exister une prestation orphelins.
Repose en paix, Emilie.
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Dallas : l’assassin de cinq policiers voulait « tuer des Blancs »
08/07/2016 – DALLAS (NOVOpress) : L’individu qui a abattu cinq policiers à Dallas, aux Etats-Unis, voulait « tuer des Blancs ». « Le suspect a dit qu’il en voulait aux Blancs, qu’il voulait tuer des Blancs, en particulier des policiers blancs », a déclaré David Brown, le chef de la police locale, lors d’une conférence de presse.
Les faits ne sont encore que partiellement connus : hier soir jeudi 7 juillet, un ou plusieurs hommes ont ouvert le feu depuis « une position surélevée » à l’issue d’une manifestation dénonçant les violences policières, à la suite de la mort d’un homme noir, tué par des policiers blancs. Cinq policiers ont été tués et sept autres blessés, ainsi que deux civils.
Un tireur a été abattu – celui dont les motivations racistes sont rapportées par le chef de la police – et plusieurs suspects sont en garde à vue, sans que la nature de leur implication soit connue.
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Immigration. Daniel Friberg : « Ils doivent repartir » ‑ Réflexions sur le rapatriement
(Merci à Dirk)
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JOURNAL TVLibertés DU VENDREDI 08 JUILLET 2016
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Juppé et l’adoption par les paires d’invertis : un vrai politicien
Contre-info.com
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Les assassins sont dans la maison
Publié le . Publié dans Terre et Peuple Magazine n°68 - Eté 2016
Dès la maternelle, on apprend aux enfants que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Et surtout quand il a la peau sombre et les cheveux crépus ou qu’il s’appelle Mohamed. Ce sont nos frères et nos sœurs, ou au moins nos cousins (puisque tous les hommes sont semblables et donc interchangeables). En rentrant chez eux les enfants reçoivent le même message dans les dessins animés que débite la télévision, tout en s’empiffrant de sucreries et de coca-cola qui en feront de jeunes obèses, incapables d’efforts physiques qu’ils perçoivent d’ailleurs comme d’injustes et inutiles brimades. Comment pourraient-ils penser autrement quand ils voient leur père vautré sur un divan, une canette de bière à la main (le pack de réserve n’est pas loin), célébrant à grands coups de gueule les mérites de footballeurs colorés qui gagnent en un mois plus qu’un Gaulois en vingt ans de travail ? Allez les Bleus ! D’autant qu’ils sont d’un bleu très sombre, comme le commentent avec enthousiasme les journaleux de service.
Donc tout baigne. Certes on grogne, pour le principe, parce que tout de même la vie n’est pas facile. Mais on s’apprête aux joies des grandes vacances : les bouchons sur des routes surchargées qui rappellent de façon sympathique (on n’est pas dépaysés) les embouteillages des grandes villes qu’on vient de quitter ; les tournées à répétition de pastis avec les voisins du camping, en ayant en fond sonore les radios portables grand modèle qui débitent les braillements des « chanteurs » de hip-hop ; les séances de cuisson de la viande étalée sur les plages, avec les mémères dont les seins nus qui s’écroulent sont d’efficaces remèdes contre l’amour. Ah, la France sera toujours la France et il ne nous manque qu’un Maurice Chevalier pour mettre tout cela en chanson.
Et puis changement de décor. Retour au réel. Tous les media l’annoncent en boucle : un policier a été lardé de coups de couteau devant chez lui et sa femme a été égorgée dans sa maison, devant son fils de trois ans. Atterrés, les braves gens s’interrogent : comment cela est-il possible ? Et l’assassin dont la photo apparaît sur les écrans ? « Il avait l’air bien convenable, bien gentil » disent ses voisins. On évite de s’appesantir sur les origines de ce « Français ». Avec sa tronche de croque-mort le ministre de l’Intérieur, porte-parole du Robespierre au petit pied de Matignon et du joyeux drille de l’Elysée, dit sa stupéfaction indignée : il ne faut pas que de telles choses existent dans notre belle et pure République. Il ne faut pas…
De même qu’il ne faut pas que des casseurs s’attaquent à un hôpital Necker où des enfants sont en train d’être opérés. Il ne faut pas… Mais surtout on ne dit pas ce qui est pourtant une évidence : si on ne veut plus de casseurs il faut casser les casseurs. Les paysans le savent bien : quand on veut se débarrasser d’animaux nuisibles, de prédateurs, il n’y a pas trente-six solutions.
Aïe ! Je vais encore m’attirer les foudres des bien-pensants, des gens bien convenables qui trouvent qu’il y a des choses qu’il ne faut pas dire. Il ne faut pas dire que les assassins sont dans la maison parce qu’on leur a ouvert la porte. Les fous d’Allah savent que l’Occident, cette chose molle et veule, est un fruit trop mûr prêt à tomber. Alors ils secouent l’arbre. Pour voir. Et ils voient : une population anesthésiée par un individualisme bourgeois qui sévit même dans les rangs de ce qu’il est convenu d’appeler « la droite nationale ». Où on a peur d’appeler un chat un chat (il paraît que c’est du racisme). Où on veut bien applaudir les discours musclés. Mais quand il est question d’agir, il n’y a plus personne. S’engager ? Militer ? C’est fatigant. Et puis, nous disent des « philosophes », cela ne sert à rien.
Nous, nous choisissons de mettre les pieds dans le plat. Et de dire aux assassins : si vous voulez entrer dans notre maison cela va vous coûter cher. Très cher.
Pierre VIAL
(merci à Dirk)
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VIDEO - Ardèche: un congrès des enfants sur les luttes contre les discriminations
Regardez la vidéo jusqu'au bout
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Grâce à la sonde Juno, on peut entendre le chant de Jupiter
http://www.europe1.fr/sciences/grace-a-la-sonde-juno-on-peut-entendre-le-chant-de-jupiter-2793535
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Mohamed Gnabaly élu maire de L’Ile-Saint-Denis (93)
23h32Après un vote à bulletin secret, le candidat de la majorité Mohamed Gnabaly (SE) est devenu le nouveau maire de l’Ile-Saint-Denis ce jeudi soir à 20heures. Il avait été désigné par ses pairs pour succéder à Michel Bourgain (EELV), qui a démissionné le 28 juin, très éprouvé par ses trois mandats. Mohamed Gnabaly, un jeune entrepreneur très investi dans le monde associatif, a recueilli 21 voix au sein du conseil municipal. Son adversaire du soir, l’opposant Pascal Akoun, a glané quatre voix tandis que quatre conseillers municipaux ont voté blanc. La salle, très enthousiaste, a applaudi le jeune maire, qui a chaleureusement remercié son prédecesseur et a annoncé qu’il travaillerait avant tout « pour la jeunesse et le vivre-ensemble ». Événement inattendu : Véronique Dubarry, adjointe en charge de la Citoyenneté, et Sabine Brias, conseillère déléguée aux Finances, ont annoncé qu’elles quittaient le groupe de la majorité mais qu’elles continueraient à siéger.
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Euro 2016 : l’équipe de France en finale, « On est tous de la même couleur » affiche TF1
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Clément Méric: le parquet de Paris demande un procès aux assises
http://www.fdesouche.com/746549-clement-meric-le-parquet-de-paris-demande-un-proces-aux-assises
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L’Histoire de France, hors de la repentance et de la culpabilisation mémorielle
Fondation ARISTOTE
Claire Polin, Présidente de SOS Éducation ♦
Je viens de passer une journée avec une équipe de jeunes professeurs membres de SOS Éducation à examiner les nouveaux manuels scolaires que les éditeurs envoient à tour de bras aux établissements pour répondre à la réforme des programmes scolaires.
C’est l’horreur. Je crois que jamais, au grand jamais, je n’avais vu une telle salade pédagogiste et des propositions d’exercices aussi consternantes.
Songez qu’on propose désormais aux élèves, en français, d’écrire du rap ou de répondre à des SMS de rupture : ‘’Cc c mwa, jcroi kon devré fer 1 brek’’. On leur demande en mathématique de compter des smileys et des « émoticônes ». En physique, on les invite à s’intéresser à l’intensité du courant qui a électrocuté Claude François dans sa baignoire. Etc., etc.
La subversion idéologique est bien sûr partout sournoisement diffusée : ainsi, un manuel de 4ème propose un exercice de rédaction invitant à critiquer son enseignant en « contournant [sa] censure »… que recherche-t-on ainsi, sinon saper l’autorité et le prestige des professeurs ?
Les funestes « EPI » (Enseignements Pratiques Interdiciplinaires) ont fait leur apparition dans la quasi-totalité des ouvrages que j’ai parcourus. On y mélange tout et n’importe quoi, la progression est complètement atomisée, déstructurée… franchement, je plaignais de tout mon cœur ces jeunes enseignants qui se demandaient comment il allaient bien pouvoir faire cours avec ces manuels !
Mais le pire, c’est en histoire-géographie
Comme on pouvait s’y attendre, la plupart des nouveaux manuels font quasiment l’impasse sur les pages glorieuses de l’histoire de France, pour s’attarder des chapitres entiers sur la culpabilisation mémorielle et la repentance. Pour eux, c’est simple : l’histoire de France, c’est l’esclavagisme au XVIIIème siècle, la colonisation au XIXème, et la collaboration au XXème.
Dans mon vieux Manuel Malet et Isaac, Louis XIV avait droit à presque 100 pages. Maintenant il n’en a plus que… 4 ! Et cela pour expliquer qu’il a ruiné le royaume !
Et certains éditeurs vont jusqu’à faire l’apologie de la ministre Najat Vallaud-Belkacem et de sa réforme du collège, en reproduisant la Une du quotidien socialiste Libération !
Heureusement, il y a quand même quelques bonnes surprises
Le manuel Terre des Lettres, par exemple, qui en français conserve un bon niveau d’exigence sans sacrifier à la mode du tout-pédago. Et en histoire, il y a bien sûr… le Nouveau Manuel d’Histoire publié par la Fondation Aristote avec La Martinière, et coordonné par l’historien Dimitri Casali, avec une belle préface d’un ancien ministre de l’éducation.
Ce manuel d’histoire qui couvre tout le niveau cycle 4 (5ème-4ème-3ème) est vraiment une bouée de sauvetage lancée aux professeurs en perdition dans la réforme du collège. Il présente un eapproche chronologique, qui tient compte du programme, mais qui complète aussi ses lacunes. Les illustrations sont splendides, les textes bien écrits, et surtout équilibrés dans leur perspective sur les événements historiques.
Je viens de découvrir qu’un spécimen est intégralement consultable en ligne, et je vous invite vraiment à prendre le temps de le parcourir en cliquant ICI
Dans ce manuel, pas d’approche thématique éclatée, pas d’EPI, pas de jugements anachroniques sur les pages sombres du passé : mais des leçons solides, une maquette claire, et quelques exercices ludiques pour intéresser les élèves.
Si vous connaissez des professeurs d’histoire, il faut absolument leur faire connaître cet ouvrage !
Une jeune enseignante enthousiasmée par cet ouvrage m’a confié : « Je crois que ce manuel d’histoire va devenir le symbole de la résistance à la réforme du collège…»
METAMAG
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Robert Ménard : « Ce qui se passe à Béziers se passe partout : les Français doivent savoir ! »
Vous gagnez la plupart des procès que l’on vous fait en tant que maire de Béziers, mais vous venez d’en perdre un devant le tribunal administratif de Montpellier, et pas des moindres puisqu’il s’agit de celui sur la Garde biterroise. Pour rappel, il s’agissait d’un projet de création d’une unité constituée d’anciens professionnels de la sécurité (policiers, pompiers, gendarmes), tous volontaires et bénévoles pour patrouiller sur la voie publique en complément des forces de police.
Il est des procès que l’on ne peut pas gagner. Je le dis très simplement. Je n’accuse pas le tribunal. Mais nous ne pouvions pas gagner. On ne pouvait pas nous laisser gagner. C’est comme ça. Il suffit de prendre connaissance du jugement. Il est clair.
Pour avoir le droit de créer la Garde biterroise, il faudrait, je cite, des « circonstances exceptionnelles ». Or, pour la justice, l’état d’urgence qui a suivi les attentats du 13 novembre 2015 n’en est pas une. Et qu’importe qu’un islamiste biterrois soit en prison depuis des mois pour apologie de terrorisme, peu importe qu’il vienne d’être condamné de nouveau pour la préparation d’un attentat au Cap d’Agde, ça, non plus, ce n’est pas une « circonstance exceptionnelle ».
L’autre argument pour nous interdire de créer la Garde biterroise est juridiquement parfait. Certes, il n’existe aucune loi qui nous l’interdise. Mais il n’en existe aucune qui nous l’autorise. Bref, nul n’est censé ignorer la loi qui n’existe pas.
Donc, vous laissez tomber ?
Comment faire autrement ? Ce procès aura permis de montrer l’absurde position d’un État qui, manquant d’effectifs de force publique, fait tout pour se priver de renforts au seul motif que l’initiative vient d’un maire qui n’est pas de gauche. C’est effrayant de bêtise. Refuser quelque chose de simple, qui ne coûte presque rien. C’est tellement socialiste.
Ce sont les mêmes qui ont créé, l’an dernier, une « réserve citoyenne » qui n’a servi à rien, et qu’ils viennent de transformer en « réserve civique ». Ça aussi, c’est tellement socialiste que d’imaginer qu’il suffit de changer un mot pour changer la réalité. Une « réserve civique » qui pourrait être ouverte aux « migrants » afin de mieux les « insérer ». On marche sur la tête.
Ou nous avons besoin d’un renfort pour des missions de sécurité, et alors il faut créer une garde nationale. Ou bien nous n’avons besoin de rien, et pas la peine d’inventer un machin supplémentaire.
On peut, en effet, critiquer cette espèce de sous-service civique que l’État n’arrive pas à mettre sur pied. Mais êtes-vous favorable au rétablissement du service militaire ?
Non. Quand on voit que nos services de renseignement militaires s’inquiètent du nombre de radicalisations au sein de l’armée, je n’ose imaginer ce que ce serait si on rétablissait le service militaire. De même qu’il existe, aujourd’hui en France, des quartiers et des écoles entièrement musulmans, nous aurions, par le simple jeu de la démographie, des unités entières constituées de musulmans. Avec quelle proportion de radicaux ? Ce serait un pas de plus vers la libanisation.
C’est la raison pour laquelle, avec Oz ta droite !, nous voulons une garde nationale composée de volontaires, n’ayant pas la double nationalité et constituée sur une base départementale. On défend mieux sa maison que celle de son voisin. Or, c’est ce dont nous avons besoin : nous organiser à la base. Mais, ça, l’État socialiste et jacobin ne le voudra jamais. C’est pour cela, entre cent autres raisons, qu’il faut gagner en 2017.
L’actualité est souvent malicieuse. Alors que se clôture ce procès de la Garde biterroise, on apprend qu’une patrouille de la police nationale a été attaquée la nuit dernière dans le quartier dit « sensible » de La Devèze à Béziers. Votre réaction ne s’est pas fait attendre.
Oui, car là, les limites sont dépassées. De quoi s’agit-il ? Une patrouille de la BAC est violemment attaquée. Une boule de pétanque fracasse la vitre arrière du véhicule. Les agents appellent du renfort. Le seul qui arrive, ce sont trois véhicules de la police municipale. Que se passe-t-il ensuite ? Rien. Absolument rien. Pourquoi ? Car l’État donne alors l’ordre à nos patrouilles de ne pas intervenir, de se replier, de ne pas entrer dans La Devèze. La BAC est obligée aussi de se replier.
Ce sont des faits graves. De ceux que les pouvoirs publics jugent en discours « intolérables ». Mais qu’ils tolèrent. D’ailleurs, la sous-préfecture nous a plusieurs fois dit que nos policiers municipaux, en allant à La Devèze, se livraient à de la « provocation ». Il faut croire que ceux de la BAC provoquent aussi…Alors, je le dis aujourd’hui solennellement : le sous-préfet de Béziers, Christian Pouget, doit maintenant prendre ses responsabilités. Il doit rendre des comptes aux citoyens. Il n’est pas possible, pour lui, de continuer à leur cacher la vérité. Lui qui est très fort pour porter plainte contre la ville afin d’interdire la Garde biterroise, afin d’interdire le prélèvement de l’ADN canin, il faut qu’il se montre responsable. Ou qu’il demande son remplacement. Non, La Devèze n’est pas une zone de non-droit. Oui, les polices nationale et municipale ont les moyens d’y intervenir et de faire respecter l’ordre. C’est une question de volonté. Celle de l’État. Celle du sous-préfet qui le représente.
Y aura-t-il une réaction ? J’en doute. La meilleure preuve en est la suivante. Ce matin, un « conseil » de l’État est parvenu à la police municipale. Ne pas se rendre aujourd’hui, jour de fin de ramadan, dans les quartiers à forte présence musulmane. Pour ne pas « provoquer ». Ce sont les termes employés. Tout cela, bien sûr, n’est pas écrit. Car à la lâcheté, cet État ajoute l’hypocrisie la plus veule. Il faut que les Français sachent cela. Car ce qui se passe à Béziers se passe partout. La seule différence est qu’ici, nous ne nous laissons pas faire.
BV
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Blair et Clinton : responsables mais pas coupables ?, par Charlotte d’Ornellas
Il fallait le lire pour le croire, Tony Blair, Premier ministre britannique en 2003, a affirmé ce mercredi que la guerre en Irak avait rendu le monde « meilleur et plus sûr ». Les dizaines de milliers de familles endeuillées en Irak comme partout dans le monde apprécieront.
Cette déclaration faisait suite à la publication d’un rapport explosif de l’ancien haut fonctionnaire Sir John Chilcot sur l’intervention militaire du Royaume-Uni en Irak. On n’y apprend rien qu’on ne soupçonnait déjà, mais c’est officiel : le Royaume-Uni est intervenu en Irak aux côtés des Etats-Unis alors que Saddam Hussein « ne présentait pas de menace imminente » et que « toutes les alternatives pacifiques (…) n’avaient pas été épuisées ».
Concrètement, le rapport accuse Tony Blair de s’être appuyé sur de fausses informations – non établies par les renseignements de manière certaine, pour justifier son invasion. « Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, le Royaume-Uni a participé à l’invasion et à l’occupation complète d’un Etat souverain », ajoute le rapporteur.
Résultat ? 495 000 morts (dont 200 soldats britanniques), une économie irakienne réduite en cendres, un chaos durable, une région éventrée et des attentats terroristes dans le monde entier (la décision britannique n’est pas responsable de tout cela à elle seule, mais elle en est au moins largement complice). Tony Blair a joué son numéro : « C’était la décision la plus difficile que j’ai jamais prise, a déclaré Tony Blair. Je l’ai prise de bonne foi. J’en endosse l’entière responsabilité. J’éprouve plus de peine, de regrets et d’excuses que vous pouvez l’imaginer. » La belle affaire.
Le bilan est lourd et la faute avérée. Pourtant, le procureur britannique comme celui du Tribunal international de La Haye ont exclu de poursuivre Tony Blair. Injustice majeure, mais apparemment indiscutable : « Comme nous l’avons déjà indiqué en 2006, la décision du Royaume-Uni de faire la guerre en Irak n’est pas de la compétence de la Cour », a tranché le procureur. Pire encore, il précise que le rapport Chilcot sera étudié et que des soldats britanniques pourraient être incriminés pour mauvaise conduite. Tony Blair, non.
Injustice comparable avec la présidentiable Clinton. Ce même mercredi, elle était entendue par le FBI pour des messages professionnels envoyés depuis des boîtes mails non sécurisées alors qu’elle était secrétaire d’Etat. Le patron du FBI a reconnu des « négligences graves », mais ne veut aucune poursuite. Tenez-vous bien, Hillary Clinton n’aurait peut-être pas eu l’intention de mal faire… !
Hillary Clinton était pourant secrétaire d’Etat et donc signataire d’un texte clair : « J’ai été informée que la diffusion non autorisée, la rétention non autorisée ou le traitement négligent d’informations sensibles de ma part peuvent causer un tort irréparable aux Etats-Unis ou peuvent être utilisés à l’avantage d’une nation étrangère. » Injustice flagrante, encore une fois.
Ces deux cas ne sont pas uniques, mais révélateurs de cette caste destructrice mais intouchable… La Fontaine est décidément indémodable : « selon que vous serez puissants ou misérables… »
Charlotte d’Ornellas
Texte paru dans Présent daté du 8 juillet 2016
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Les élections départementales sont à refaire dans le canton d’Orange
07/07/2016 – FRANCE (NOVOpress) : A Orange, dans le Vaucluse, la ville dirigée par Jacques Bompard, les élections départementales sont à refaire : ainsi en a décidé hier le Conseil d’Etat. Le 29 mars 2015, Yann Bompard et Marie-Thérèse Galmard (ci-contre) avaient été élus conseillers départementaux du Vaucluse, sous les couleurs de la Ligue du Sud, avec 50,03 % contre 49,97 % pour Jean-François Mattei et Brigitte Vigne, les candidats du Front national. Sur 8 972 suffrages exprimés, les vainqueurs ne l’avaient emporté que de six voix !
Saisi par le binôme du Front national, le tribunal administratif avait annulé le scrutin en octobre dernier, ayant constaté une différence entre le nombre de votants enregistré par les machines à voter et celui constaté sur les listes d’émargement.
Mais les candidats de la Ligue du Sud avait alors saisi le Conseil d’Etat, contestant plusieurs point dont l’annulation totale du scrutin, premier tour inclus. C’est au nom de la notion d’« indivisibilité du scrutin » que le Conseil d’Etat a confirmé hier que « l’annulation des opérations du second tour de scrutin doit, pour l’élection des conseillers départementaux, entraîner d’office l’annulation de l’ensemble des opérations électorales du premier et du second tour ».
On revotera donc dans le canton d’Orange, où, pour mémoire, le premier tour de mars 2015 avait placé en tête le binôme du Front national (31,61 %), suivi de celui de la Ligue du Sud (26,98 %). Les candidats de l’UMP (18,58 %) et ceux de l’Union de la gauche (16,04 %) avaient été laminés.
Quel que soit le résultat de ce nouveau scrutin, dont la date n’est pas encore fixée, il ne devrait pas entraîner de changement de majorité au conseil départemental, où gauche et droite sont à égalité avec douze sièges chacun – la présidence n’était revenue à Maurice Chabert (LR) qu’au bénéfice de l’âge. L’enjeu est celui du rapport de forces entre le Front national, qui dispose de six élus (Hervé de Lépinau et Marie Thomas de Maleville, élus à Carpentras, Joris Hébrard et Danielle Brun, élus au Pontet, et Antonia Dufour et Rémi Rayé, élus à Monteux), et la Ligue du Sud, qui jusqu’à hier disposait de quatre représentants et n’en a donc plus que deux, Marie-Claude Bompard et Xavier Fruleux, élus sur le canton de Bollène. Un enjeu majeur dans la perspective des élections législatives de l’an prochain.
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JournalTVLibertés du Jeudi 07 Juillet 2016 : Politique / Mélenchon la joue populiste