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  • La Lettre du Front: Fillon: un programme anti-familles - 02/12/16

    Fillon : un programme anti-familles


    L'un des aspects les plus criants de l'imposture Fillon est celui de son étiquette "pro-familles", laquelle lui a valu un certain nombre de soutiens qui devraient sans doute s'intéresser davantage au projet de l'ancien Premier ministre. En effet, il ne suffit pas d'agiter le drapeau de la famille, comme valeur, pour devenir le défenseur des familles, comme réalité concrète et humaine. 
    On pourrait d'abord évoquer tout ce qu'il n'y a pas dans le programme de François Fillon : aucune revalorisation des allocations familiales, pas de rétablissement de la demi-part fiscale accordée aux parents veufs et veuves (que son gouvernement avait supprimée !), et - rappelons-le tout de même - pas d'abrogation de la loi Taubira.
    Mais le plus inquiétant est sans doute dans ce que ce programme contient.

    Sur le plan social, il s'agit clairement d'un programme anti-familles ! Dans le domaine de la santé, la restriction de la prise en charge par la solidarité nationale des seules maladies graves ou longues va représenter un surcoût considérable tant pour les foyers avec des enfants en bas âge (la varicelle, les grippes, la rougeole, ne sont pas des "maladies graves ou longues") que pour les personnes âgées. Sur le plan fiscal, l'augmentation de la TVA - qu'aucune autre mesure de baisse des impôts des familles classiques ne viendrait compenser - va lourdement, et principalement, impacter les familles populaires ou les classes moyennes. Enfin, quand François Fillon déclare "Il serait temps qu'on accepte qu'il peut y avoir des emplois précaires." (le 10 septembre dernier), on aimerait bien lui demander comment on peut bâtir des foyers stables avec des emplois précaires.
    Non, François Fillon n'est pas le champion des familles que certains voudraient en faire, loin s'en faut. Face à son programme déséquilibré, brutal, dont la dérégulation est la seule règle, nous réaffirmons l'idée fondamentale de solidarité nationale et la nécessité du cadre protecteur - pour les familles comme pour les entreprises, pour la sécurité comme pour l'identité - de la nation.

    Nicolas Bay - Secrétaire Général du Front National

  • Ségolène Royal fait l'éloge de Fidel Castro: tollé dans la classe politique

    http://premium.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/12/04/25002-20161204ARTFIG00037-segolene-royal-fait-l-eloge-de-fidel-castro-a-cuba.php

  • Marine Le Pen : « Nous sommes à l’aube de la fin d’un vieux monde »

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    02/12/2016 – FRANCE (NOVOpress) : Si Marine Le Pen n’a pas encore commenté le renoncement de François Hollande, le hasard – le destin ? – a voulu que la présidente du Front national lance la mobilisation pour ses Assises présidentielles de Lyon quelques heures avant que le chef de l’Etat n’annonce la meilleure décision qu’il ait jamais prise. Hollande s’en va, Marine Le Pen arrive ! Prémonitoire, elle annonçait en effet que nous sommes « à l’aube d’un basculement, d’une révolution des esprits, et de la fin d’un vieux monde. Ce qui semblait encore impossible il y a peu de temps est désormais inéluctable. Le peuple souverain se réapproprie ses droits, la démocratie retrouve sa raison d’être, la liberté balaie les tenants d’un système usé, acculé, discrédité ».

    « Il y a quelques semaines, écrit Marine Le Pen, nos regards se sont tournés emplis d’espérance, au-delà des mers et des océans, au cœur même de ces vieilles démocraties où s’est joué l’avenir des peuples libres. Là-bas, des hommes et des femmes ont décidé de reprendre la main sur leur destin, là-bas, des peuples ont repris le pouvoir à une caste qui l’avait accaparé. L’ère des faiseurs d’opinion, de l’oligarchie dominatrice, des élites autoproclamées, touche à sa fin. Le pouvoir change de main par la volonté des peuples de nouveau libres. »

    Oui, il y a des choix démocratiques contre les traités et les diktats, oui, il y a une alternative à la mondialisation ultralibérale et son cortège de malheurs : l’austérité sans fin, la désindustrialisation, la paupérisation, le creusement des inégalités, l’immigration massive, le multiculturalisme conflictuel.

    « Ce qui a été accompli avec succès outre-Manche et outre-Atlantique le sera ici, chez nous, si tant est que le peuple le veuille. Ces quelques semaines qui nous séparent de cette élection fondamentale doivent être mises à profit pour convaincre les indécis, ceux qui hésitent encore à franchir le pas. »

  • Marine Le Pen en campagne contre les "doublures" Valls et Fillon

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    Par Emmanuel Galiero
    Mis à jour le 02/12/2016 à 18h53 | Publié le 02/12/2016 à 18h23

    Entre le salon du cheval et une convention sur l'écologie, la présidente du Front national a assuré vendredi que le retrait de François Hollande ne changeait pas sa stratégie.

    Marine Le Pen est arrivée à Paris, vendredi à 6h30, après onze heures d'avion. De retour d'un voyage d'une semaine à La Réunion et Mayotte, elle n'avait pas eu l'occasion d'entendre la déclaration de François Hollande. Mais dès son arrivée en métropole, la présidente du Front national a déclaré avant sa visite du salon du cheval à Villepinte: «La petite touche ultra-libérale qui semble être très à la mode à l'UMP et au PS ne va pas changer grand chose. Au contraire: elle renforce mon positionnement qui est celui de la solidarité nationale».

    Pas de changement de stratégie

    Marine Le Pen était la seconde personnalité politique, après Nicolas Dupont-Aignan, à fréquenter les allées de ce salon spécialisé. «Je n'ai absolument aucune raison de changer ma stratégie, a-t-elle expliqué, je ne crois pas à cette fracture gauche droite. Il y a, d'un côté les nationaux et les patriotes, de l'autre côté, les mondialistes, les européistes et donc, par définition, les immigrationnistes.» Concernant l'émergence de François Fillon et de Manuel Valls dans la campagne présidentielle, Marine Le Pen a ironisé: «Le problème des doublures, c'est que bien souvent, elles ont les défauts des premiers rôles, sans en avoir les maigres qualités». Selon elle, les deux candidats vont «essayer de faire croire qu'ils n'ont aucune responsabilité dans le bilan et le passif» des quinquennats Sarkozy et Hollande. La candidate du FN invitera ses troupes à «rappeler aux Français» quelle fut leur «responsabilité intégrale» dans les politiques menées, en tant que premiers ministres.

    Fillon dans le viseur

    Présent dans le cortège, Gaëtan Dussausaye, le président du Front national de la jeunesse (FNJ) a qualifié de «sage» la décision du chef de l'Etat. «Cela prouve que même s'il était dans une certaine incapacité à gouverner et à diriger le pays, il est resté un fin stratège politique, assez intelligent pour se rendre compte qu'il allait être humilié». Pour Sébastien Chenu, chargé de l'image de la candidate FN, la présidentielle de 2017 «réservera bien des surprises en fin de campagne». «Nous déroulons notre propre calendrier que nous rythmons par des interventions médias aux moments opportuns», a expliqué le conseiller, venu de l'UMP. Il pense aussi que les centristes et les juppéistes «vont se rendre compte que Fillon n'est pas l'homme modéré du rassemblement», ni «le notable bien coiffé, bien propre sur lui, sympathique et proche des Français qu'on a voulu nous vendre.»

    Après avoir découvert une selle connectée, discuté avec la police et la gendarmerie montées, écouté les problèmes d'une filière équine fragilisée par les nouveaux rythmes scolaires et la hausse de 15% de la TVA pour l'enseignement équestre, Marine Le Pen s'est déguisée en cow-boy. Coiffée d'un chapeau de rangers, elle a fait quelques tours sur le dos de Bambi, un Paint horse américain âgé de cinq ans.

     

    Quatre mesures pour une «écologie patriote»

    Un peu plus tard, lors d'une convention présidentielle dédiée à l'énergie et à l'écologie version «patriote», organisée non loin de son QG de campagne, elle a récolté les 21 propositions du collectif Nouvelle écologie et présenté quatre mesures de son programme: un «prêt isolation» pour les particuliers à taux zéro, financé par la Banque de France; un appui de l'Etat pour le «développement de la voiture à hydrogène»; un «prêt public massif à EDF et aux entreprises privées» associées pour le développement des énergies renouvelables, avec l'objectif de pouvoir se passer, dans vingt ans, de 50% de la consommation d'énergie fossile. Enfin, Marine Le Pen a préconisé un «encouragement de l'agriculture innovante à échelle humaine» via une baisse de la TVA pour les produits de l'élevage paysan français et une lourde taxe sur les «produits importés issus de l'élevage intensif». Pour conclure, la candidate FN à la présidentielle a estimé que l'écologie n'était «pas vouée à rester une punition». «La protection de l'environnement, a-t-elle ajouté, peut tout à fait être conciliée avec des impératifs économiques».

    LE FIGARO

  • Allemagne : Le violeur et assassin présumé de Maria. L est un réfugié afghan de 17 ans (MàJ)

     

    21h18

    Selon une copie d’écran de Facebook circulant sur la Toile, Maria L., la victime du violeur afghan, aurait fait partie d’une association d’aide aux réfugiés.

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    Fribourg – La police a arrêté un réfugié de 17 ans venant d’Afghanistan dans l’affaire de meurtre de Maria L. († 19). Il est suspecté d’avoir violé et assassiné l’étudiante au début du mois de Novembre, ont annoncé la police et le procureur samedi lors d’une conférence de presse.
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     Qu'ilsoitpeut-être aussi l’assassin de la joggeuse Carolin G. († 27), qui a été violée et assassinée à Endingen au début de novembre, est toujours possible. L’enquête est ouverte.

    Le corps de Maria L. avait été retrouvé le 16 octobre au bord de la Dreisam derrière le stade « Schwarzwaldstadion » de Fribourg. L’étudiante en médecine était sur son vélo en revenant d’une fête étudiante quand elle a été violée et tuée sur les rives de la Dreisam.

    Sur le corps de la victime, la police a trouvé de nombreuses traces d’ADN mâle et des cheveux appartenant à un homme. C’est ensuite que des caméras de surveillance placés non loin de la scène du meurtre ont permis aux autorités de confondre le violeur et de l’arrêter.

    L’assassin présumé est d’origine afghane, s’est rendu en Allemagne en tant que réfugié non accompagné en 2015, a déclaré le procureur Dieter Inhofer. A Fribourg, il vivait dans une famille. Jusqu’à présent, il n’était pas connu des services de police.

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  • En déplacemant à Béziers, Najat Vallaud-Belkacem entonne le "Chant des partisans"

    Najat Vallaud-Belkacem était ce vendredi à Béziers, la ville de Robert Ménard. La ministre de l’Education nationale s’est notamment rendue au lycée Jean Moulin, où elle rencontrait des lycéens pour échanger sur le thème des valeurs de la République.

    A cette occasion, elle a chanté « Le Chant des partisans », un chant révolutionnaire devenu symbole de la Résistance durant l’occupation nazie. Sur Twitter, la ministre a partagé ce moment en accompagnant sa vidéo d’un message, « la République est partout chez elle ».

    En entonnant ce chant à Béziers, Najat Vallaud-Belkacem adressait peut-être un message à Robert Ménard, relève le Lab. Le maire de Béziers est souvent critiqué pour la façon dont il dirige sa ville.

    Récemment, il a fait détourner les affiches de la campagne contre le sida, qui mettaient en scène des  homosexuels. En octobre, le maire apparenté FN a également créé la polémique avec une autre affiche à l’ambiance apocalyptique, qui annonçait l’arrivée imminente des migrants.

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    Autre version du Chant:

    "Ami, entends-tu les voiles noirs de l'islam dans la plaine ?"

     

  • Les races humaines existent bien : la preuve par la moelle osseuse

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    03/12/2016 – FRANCE (NOVOpress) : Quoi que prétendent les « antiracistes », les races humaines existent bel et bien, et une nouvelle preuve vient d’en être administrée par l’appel au don de moelle osseuse lancé dans La Dépêche par l’Association pour le Don d’Organes et de Tissus humains (Adot) du Lot-et-Garonne, affiliée à la très respectable fédération nationale.

    « Il faut savoir que les greffes de moelle osseuse ne sont compatibles qu’entre races, explique la présidente de l’Adot-47. Un Européen ne peut donner à un Africain, et un Africain à un Asiatique pour la simple et bonne raison que nous sommes différents. »

    Commentaire du quotidien régional, propriété du ministre radical de gauche Jean-Michel Baylet :

    « Ceci explique pourquoi il est important de faire acte de candidature en tant qu’Européen. »

    Entre autres…

  • JOURNAL TVLibertés DU 02/12/16

  • Napoléon Ier, Austerlitz, Napoléon III et la journée du 2 décembre

    Un jour chargé en histoire de France

    Sacre de Napoléon Ier, victoire d’Austerlitz, torpillage de la Deuxième République et investiture de Napoléon III ont tous eu lieu un 2 décembre...

    [...]

    En date du 2 décembre 1804, Napoléon Ier est sacré empereur des Français

    Immortalisé par le peintre Jacques-Louis David (1748-1825), le sacre de Napoléon a lieu le 2 décembre 1804 en la cathédrale Notre-Dame de Paris (île de la cité). Convié par le futur empereur des Français, le pape Pie VII (1742-1823) assiste à la cérémonie qu’il se contente de bénir. En effet, de manière à se distinguer des rites de l’Ancien Régime, le nouveau monarque tient à se poser lui-même la couronne sur la tête. Peu après, c’est également lui qui sacre Joséphine (1763-1814) impératrice.

     

    En date du 2 décembre 1805, Napoléon Ier remporte la bataille d’Austerlitz

    Le 2 décembre 1805, un an jour pour jour après son sacre, Napoléon remporte une grande bataille non loin du petit village d’Austerlitz. Confronté aux troupes des empereurs d’Autriche et de Russie (la bataille d’Austerlitz est également appelée la bataille des trois empereurs), il organise sa stratégie autour du plateau de Pratzen qu’il fait d’abord mine d’abandonner. Trop sûrs d’eux en raison de leur supériorité numérique, Russes et Autrichiens se ruent dans la brèche où le piège tendu ne tarde pas à se refermer. Quelques bonnes charges menées par la cavalerie de Joachim Murat finissent par avoir raison des deux armées en complète débandade. C’est alors qu’un soleil radieux illumine le ciel comme s’il voulait saluer tant le premier anniversaire du sacre que cette prestigieuse victoire française.

    Lire l’intégralité de l’article sur scribium.com

  • Donald Trump nomme le général James Mattis, dit "l'enragé", à la tête du Pentagone

    http://www.20minutes.fr/monde/1972915-20161202-donald-trump-choisi-general-mad-dog-mattis-defense

    648x415_general-retraite-james-mattis-5-mars-2013.jpg James Mattis.jpg

  • Theresa May : « Notre héritage chrétien est une chose dont nous pouvons être fiers »

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    « Notre héritage chrétien est une chose dont nous pouvons être fiers », a déclaré le Premier ministre britannique Theresa May, mercredi, en répondant à la Chambre des communes à la question d’une député de son propre parti sur les chrétiens qui, au Royaume-Uni, auraient peur, à l’approche de Noël, de parler en public de leur foi. 

    « Nous voulons tous garantir que les gens au travail se sentent libres de parler de leur foi et puissent évoquer librement Noël », a encore voulu rassurer le Premier ministre après que la député Fiona Bruce s’était référée à un rapport d’un groupe de réflexion conservateur, ResPublica, faisant état de discriminations à l’égard des chrétiens du Royaume-Uni.

    Ainsi, tout récemment, la Cour d’appel de Belfast a confirmé la condamnation d’un couple de pâtissiers chrétiens qui avaient refusé de préparer un gâteau portant le slogan « Soutien au mariage gay », et de plus en plus de municipalités et d’écoles choisissent de remplacer les fêtes de Noël par des « fêtes d’hiver » et de remplacer la symbolique chrétienne par des objets artistiques « neutres » ou les cantiques de Noël par de la musique pop.

    La place du christianisme

    Quelques jours avant son intervention aux Communes, dans une interview donnée dimanche au Sunday Times, Theresa May avait expliqué que sa qualité de chrétienne anglicane pratiquante avait une influence sur son action publique. Cela n’a pas été sans susciter quelques inquiétudes chez ceux, courants aussi de l’autre côté de la Manche, qui considèrent que l’athéisme a toute sa place dans la vie de tous les jours mais pas le christianisme, qui devrait être confiné au dimanche.

    Certes, on peut se demander si la foi chrétienne de Mme May était bien derrière son vote en faveur du « mariage » entre personnes du même sexe mais, en revanche, par rapport aux standards britanniques, on pourrait presque la qualifier de pro-vie, puisqu’elle a toujours voté en faveur de la réduction du délai légal pour les avortements de confort (aujourd’hui autorisés jusqu’à la 24e semaine de grossesse !) et aussi contre la légalisation du suicide assisté.

    Fille d’un prêtre anglican, Theresa May avait en réalité déjà affirmé en public sa foi chrétienne. « Le christianisme fait partie de moi. Cela fait partie de qui je suis et par conséquent de ma manière d’aborder les choses », avait-elle déclaré à la BBC en 2014, alors qu’elle était ministre de l’Intérieur dans le gouvernement de David Cameron. Espérons donc que l’attitude du Premier ministre britannique pourra encourager ses concitoyens chrétiens à sortir eux aussi du placard.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 3 décembre 2016

     NOVOpress

     

  • Dans l’Ohio, Donald Trump annonce la fin de l’interventionnisme américain à l’étranger

     

    18h01

    Lors d’un discours à Cincinnati (Ohio) retransmis à la télévision américaine, le président américain élu Donald Trump a assuré que les Etats-unis n’interviendraient plus dans des pays étrangers afin d’y changer les régimes politiques.

    «Nous sommes prêts à collaborer avec tout Etat qui souhaitera se joindre à nos opérations militaires pour détruire l’Etat islamique et tous les groupes terroristes islamistes radicaux», a martelé Donald Trump devant une foule en liesse.

    «Oui, nous allons détruire Daesh. Mais dans le même temps, nous allons poursuivre une nouvelle politique étrangère en prenant en compte nos erreurs commises dans le passé. Nous allons cesser de renverser les gouvernements d’Etats étrangers [...] Notre objectif est la stabilité, non le chaos. Le temps est venu de reconstruire notre pays», a-t-il ajouté.

    Après avoir assuré qu’il mettrait fin à l’interventionnisme de Washington à l’étranger, Donald Trump a précisé qu’il ne renoncerait pas à ses promesses de campagne, dont la construction d’un mur à la frontière mexicaine et les changements dans la loi sur le système de santé.

    Donald Trump s’est rendu à Cincinnati dans l’Ohio pour effectuer un discours devant ses partisans. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de sa tournée intitulée «Thank You» et qui consiste à parcourir le pays pour remercier les électeurs ayant voté pour lui.

    RT.com

    Merci à Stormisbrewing

  • États-Unis : Tom Price, opposant à l’avortement, nommé ministre de la Santé par Donald Trump

     

    Il a 62 ans, a travaillé pendant vingt ans dans le secteur privé comme chirurgien orthopédique, est opposé à l’avortement et dénonce farouchement la réforme de l’assurance maladie Obamacare (ou « Affordable Care Act ») ou le système public de couverture maladie Medicare. Tom Price a été nommé ce mardi ministre de la Santé par Donald Trump.

    Le président des Etats-Unis qui prendra ses fonctions en janvier a justifié son choix en assurant que Tom Price était « exceptionnellement qualifié pour mener à bien » l’engagement « d’abroger et de remplacer Obamacare afin de donner à tous les Américains une couverture santé abordable et accessible ». [...]

    Depuis plus de dix élections, ses votes reflètent d’ailleurs son opposition à la prise en charge de la contraception, son rejet de l’Obamacare ou sa position concernant « la protection du fœtus ». Ces votes tranchés qui sont souvent salués par une grande association américaine luttant contre l’IVG, « National Right to Life », qui lui accorde un sans-faute avec mention spéciale sur son site Internet.

    Lire l’intégralité de l’article sur 20minutes.fr

  • Démocrature : Les députés adoptent un « délit d’entrave numérique »

     

    La liberté d’expression se réduit comme peau de chagrin et tous les domaines qui devraient être libres de discussion car non consensuels sont touchés. On sait que la recherche historique est très encadrée, et que simplement poser des questions gênantes (sans même esquisser de réponse) peut suffire pour être condamné par la loi Gayssot. En matière d’identité, formuler une simple remarque ou exprimer un sentiment de gêne face à l’invasion que la France subit peut vous faire condamner pour « incitation à la haine ». C’est désormais la dénonciation argumentée sur internet de l’assassinat des enfants à naître qui risque de mener à la prison.

    En effet, les députés socialistes ont adopté une loi qui punira jusqu’à 2 ans de prison ferme et 30.000 € d’amende, quiconque, concernant l’avortement, n’aura pas relayé les bobards du planning familial, à savoir que tuer un bébé qu’une femme a dans son ventre est formidable (car le ventre de la femme lui appartient et elle est libre d’en faire ce qu’elle veut) et ne lui porte aucun cas de conscience. Qu’on en juge : Parmi les sites explicitement visés par cette loi, il y a celui-ci IVG.net, site dont on ne voit pas bien où il dit des mensonges ! La loi n’est pas encore en vigueur -elle doit également être adoptée par le sénat-, mais ne doutons pas qu’elle arrivera à être promulguée, d’autant que les députés de droite ont très mollement combattu ce nouvel affront à la liberté d’expression. En effet, parmi les députés seul le maire d’Orange, Jacques Bompard a opposé une vive résistance avec 53 amendements, d’autres s’y opposant plus mollement, tels M. Marechal Le Pen, J.F Poisson, et une poignée de députés « Les républicains ».

    On notera que F. Fillon a brillé par son absence, bien qu’il soit député ! En fait, tout semble indiqué que, même élu président, il ne fera rien pour abroger la loi. Et c’est bien l’objectif des socialistes : Faire passer le maximum de leurs lois mortifères car ils savent que, même s’ils perdent les futures élections, leurs lois continueront à rester en vigueur car les nouveaux élus n’auront pas le courage de s’y attaquer. A l’alternance suivante, les socialistes, reprenant le flambeau, iront de nouveau plus loin, et c’est comme ça que le pays va de mal en pis, l’élection de la droite permettant -au mieux et pas toujours- un moratoire des mauvaises lois, moratoire interrompu quand la gauche accède de nouveau aux affaires.

    Le seul moyen de s’en sortir serait de trouver un candidat qui abrogerait toutes ces lois (aussi bien les lois liberticides au niveau de la liberté d’expression que les lois sociétales telles la loi sur le mariage pour tous, la loi sur l’avortement etc, etc.) Mais force est de constater, hélas, qu’on n’en trouve pas, au moins parmi ceux qui ont des chances de l’emporter !

  • Le CSA « met en garde » RTL et France 5 pour des propos d’Eric Zemmour

     

    >Médias et People|Benoit Daragon|01 décembre 2016, 19h18 | MAJ : 01 décembre 2016, 19h22|20

    Le CSA « met en garde » RTL et France 5 pour des propos d’Eric Zemmour.

    Capture d'écran/YouTube
     
     
    Benoit Daragon
     
    Médias et PeopleEric ZemmourCSARTLFrance Télévisions
     

    Stop à l’« incitation à la haine ou à la violence » ! Le CSA se fâche à la suite des passages dans les médias d’Eric Zemmour début septembre lors de la promotion de son livre « Un quinquennat pour rien », qui compile ses chroniques matinales de RTL. Après avoir reçu plus de 8.000 plaintes, notamment après les propos tenus par l’éditorialiste dans « C à vous », les Sages dénoncent aujourd’hui un discours qui « exacerbe les antagonismes au sein de la société française » et « justifie des comportements discriminatoires ». En direct sur France 5, Eric Zemmour avait notamment déclaré : « Les soldats du djihad sont considérés par tous les musulmans(...) comme des bons musulmans, qui osent».

     

    VIDEO. Eric Zemmour dans «C à vous»

     

     

    Le CSA annonce ce soir avoir adressé une mise en garde à RTL et à France Télévisions. Les Sages estiment qu’Anne-Sophie Lapix et son équipe, le 6 septembre dernier, et qu’Yves Calvi dans sa matinale du lendemain n’ont pas assez vivement réagi aux propos de leur invité. La maîtrise de l’antenne a « été insuffisamment assurée au regard de la gravité des propos tenus » , écrit le Conseil. En revanche, il a dédouané Jean-Jacques Bourdin, qui recevait Zemmour dix jours plus tard, à qui il reconnaît avoir « montré une contradiction parfois vive ».

    Le Parisien

     

    NDB: Et la liberté d'expression ?

     

  • Hollande a décidé de ne pas être candidat à l'élection présidentielle


    François Hollande : "J'ai décidé de ne pas être... par leparisien

  • Hénin-Beaumont (62) : La mairie FN condamnée pour une crèche de Noël

     

    16h14

    La ville d’Hénin-Beaumont, dirigée par le Front national, a été condamnée aujourd’hui par le tribunal administratif de Lille pour l’installation d’une crèche de Noël en décembre 2015 dans le hall de la mairie.

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    L’élu municipal d’opposition communiste David Noël avait saisi le tribunal dès le 3 décembre 2015 mais l’affaire n’a été examinée qu’après la décision du Conseil d’Etat sur cette thématique, le 9 novembre dernier. La plus haute autorité administrative avait jugé que « dans les bâtiments publics, sièges d’une collectivité publique ou d’un service public, une crèche de Noël ne peut pas être installée, sauf si des circonstances particulières montrent que cette installation présente un caractère culturel, artistique ou festif ».

    A Hénin-Beaumont, l’installation de la crèche « a méconnu le principe de neutralité des personnes publiques », a estimé jeudi le juge lillois dans sa décision, dont l’AFP a obtenu copie. « Il ne ressort pas des pièces du dossier que ladite crèche, composée de sujets sans valeur historique ou artistique particulière, ait revêtu le caractère d’une exposition d’oeuvres d’art », est-il aussi expliqué.

    En outre, « il n’est pas établi que cette installation s’enracine dans une tradition locale préexistante ou qu’elle puisse être considérée comme une extension du marché de Noël qui se tient à l’extérieur du bâtiment et sans proximité immédiate avec celui-ci ». « Le marché de Noël se trouvait en bas des marches du perron de l’hôtel de Ville donc à proximité immédiate de la crèche », a réagi jeudi auprès de l’AFP Bruno Bilde, adjoint aux relations publiques au maire d’Hénin-Beaumont, précisant que la ville allait faire appel de la décision.

    Cette année, « à cause du plan Vigipirate nous avons déplacé le marché de Noël sur une autre place et y avons installé la crèche », a ajouté M. Bilde. « Mais l’an prochain, sans Vigipirate nous referons la même configuration qu’en 2015, même si ça ne plaît pas à certains gauchistes », a-t-il prévenu.

    Le Figaro

    Merci à Stormisbrewing

  • Geert Wilders : le Discours fait à Ses Juges « La bataille de l’élite contre le peuple sera gagnée par le peuple »

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    Monsieur le Président, Messieurs de la Cour,

    De nombreuses personnes ont tenté de me dissuader de prononcer une déclaration finale à l’occasion du procès contre la liberté d’expression qui m’est intenté : un geste inutile disaient-ils, le verdict est déjà écrit, la cour m’a déjà condamné. Peut-être est-ce vrai. Néanmoins, je suis là. Parce que je ne renonce jamais. J’ai donc un message pour vous et pour les Pays-Bas.

    Pendant des siècles, les Pays-Bas ont incarné la liberté.

    Qui disait Pays-Bas, disait liberté. Et cela était vrai aussi, et même surtout, pour les opposants, ceux dont l’opinion différait de celle de l’establishment. Et notre liberté la plus importante est la liberté d’expression.

    Nous, Néerlandais, disons tout ce qui nous tient à cœur. Et c’est ce qui fait la grandeur de notre pays. La liberté d’expression est notre fierté.

    Et c’est elle qui est en jeu ici, aujourd’hui.

    Je refuse de croire qu’il faille abandonner cette liberté. Parce que nous sommes Hollandais. Nous ne mâchons pas les mots. Et moi non plus. J’en suis fier. Personne ne me fera taire.

    Pour ce qui me concerne messieurs de la cour, la liberté de parole est tout ce qui me reste. Un constat que je fais chaque jour. Ainsi ce matin je me suis réveillé dans une résidence sécurisée. Je suis monté dans une voiture blindée et un convoi m’a conduit à cette salle d’audience de haute sécurité à Schiphol. Les gardes du corps, les feux clignotants bleus, les sirènes. Chaque jour c’est pareil. Et c’est l’enfer. Mais cette protection qu’ils m’apportent, je leur en suis intensément reconnaissant.

    Ils me protègent, ils me gardent littéralement en vie, ils garantissent le dernier morceau de liberté qui me reste : ma liberté de parole. La liberté d’aller quelque part et de parler de mes idéaux, de mes idées pour que les Pays-Bas – notre pays – devienne plus fort et plus sûr. Après douze ans de privation de liberté, après avoir vécu pour des raisons de sécurité, avec ma femme, dans des casernes, des prisons et maisons sécurisées, je sais ce qu’être privé de liberté signifie.

    Messieurs de la cour, je souhaite sincèrement que vous n’ayez jamais à vivre cela. Et que contrairement à moi, vous n’aurez jamais besoin d’être protégés parce que des organisations terroristes islamiques, comme Al-Qaïda, les Talibans et l’Etat islamique, et qui sait combien d’autres musulmans isolés, ont décidé de vous assassiner. Vous n’êtes plus autorisé à vider votre boîte aux lettres, le port d’un gilet pare-balles est condition sine qua non des réunions publiques, et des policiers gardent la porte de la salle de bains chaque fois que vous vous y rendez. J’espère que tout cela vous sera épargné.

    Si vous aviez expérimenté cela – peu importe votre niveau de désaccord politique avec moi – vous comprendriez que je ne peux pas garder le silence. Que je ne dois pas garder le silence. Que je dois parler. Pas seulement pour moi, mais pour les Pays-Bas, notre pays. Je dois utiliser la seule liberté dont je dispose encore pour protéger notre pays. Contre l’islam et contre le terrorisme. Contre l’immigration en provenance des pays islamiques. Contre l’énorme problème que les Marocains posent aux Pays-Bas. Je ne peux pas garder le silence sur ces sujets ; je dois parler. C’est mon devoir, je dois répondre, je dois informer, je dois proposer des solutions.

    J’ai dû renoncer à ma liberté, mais je vais continuer. Toujours. Les gens qui veulent m’en empêcher devront me tuer.

    Et donc, je suis ici devant vous. Seul. Mais je ne suis pas seul. Ma voix est démultipliée. En 2012, près de un million de Néerlandais ont voté pour moi. Et il y aura beaucoup plus le 15 mars.

    Selon le dernier sondage, nous aurons bientôt, deux millions d’électeurs. Messieurs de la cour, vous connaissez ces gens. Vous les rencontrez tous les jours. Un citoyen néerlandais sur cinq voterait aujourd’hui pour le Parti de la liberté. Peut-être votre chauffeur, votre jardinier, votre médecin ou votre femme de ménage, la petite amie du fonctionnaire de l’état civil, votre physiothérapeute, l’infirmière de la maison de retraite de vos parents, ou le boulanger de votre quartier. Ce sont des gens ordinaires, des Néerlandais ordinaires. Des gens dont je suis particulièrement fier.

    Ils m’ont élu pour parler en leur nom. Je suis leur porte-parole. Je suis leur représentant. Je dis ce qu’ils pensent. Je parle en leur nom. Et je le fais avec détermination et passion. Chaque jour, y compris ici, aujourd’hui.

    Alors n’oubliez pas ! Quand vous me jugez, vous portez un jugement sur des millions d’hommes et de femmes aux Pays-Bas. Vous jugez des millions de personnes. Des gens qui sont d’accord avec moi. Des gens qui ne comprendront pas que je sois condamné. Des gens qui veulent qu’on leur rende leur pays, qui en ont assez de ne pas être entendus, qui chérissent la liberté d’expression.

    Messieurs les membres de la cour, vous allez vous prononcer sur l’avenir des Pays-Bas. Et je vous le dis : si vous me condamnez, vous condamnerez la moitié du pays. Et de nombreux Néerlandais perdront le lambeau de confiance qui leur reste dans l’Etat de droit.

    Geert Wilders au tribunal, le 23 novembre 2016. (Image source: NPO Nieuws video screenshot)

    Bien entendu, ce procès absurde n’aurait jamais dû m’être intenté. Parce que c’est un procès politique. C’est un procès politique parce qu’il porte sur des questions politiques qui doivent être débattues au Parlement et non devant un tribunal. Il s’agit d’un procès politique parce que d’autres hommes politiques – membres des partis de gouvernement – ont parlé des Marocains sans se retrouver poursuivis. Ce procès est politique parce que ce tribunal est abusivement chargé de régler un problème politique avec un chef de l’opposition que personne ne peut vaincre au Parlement.

    Ce procès, Monsieur le Président, il pue. Il aurait plus sa place en Turquie ou en Iran, où l’opposition est mise en examen. C’est une mascarade, une humiliation pour les Pays-Bas, une parodie de notre Etat de droit.

    Il s’agit également d’un procès déloyal car l’un d’entre vous – Mme Eliane van Rens – a émis des commentaires négatifs sur la politique de mon parti et sur la relaxe dont j’ai bénéficié à l’occasion du dernier procès Wilders. Et maintenant, la voilà qui va me juger.

    Qu’ai-je fait pour mériter cette parodie ? J’ai dit « moins de Marocains » sur un marché, et j’ai posé des questions à des membres du PVV lors d’un rassemblement public. Et je l’ai fait, messieurs les membres de la cour, parce que nous avons dans ce pays un énorme problème avec les Marocains. Et personne ou presque n’ose en parler ou prendre les mesures qui s’imposent. Seul mon parti pose clairement ce problème depuis des années.

    Il suffit de regarder les informations de ces dernières semaines : des aventuriers marocains volent et cambriolent à Groningue, abusent de notre système d’asile, et de jeunes marocains terrorisent des quartiers entiers à Maassluis, Ede et Almere. Je peux donner des dizaines de milliers d’autres exemples – presque tout le monde aux Pays-Bas les connaît ou a personnellement subi les nuisances des criminels Marocains. Si vous n’êtes pas informés, vous vivez dans une tour d’ivoire.

    Je vous le dis : si nous ne pouvons plus honnêtement traiter de ces problèmes aux Pays-Bas, si nous ne sommes plus autorisés à utiliser le mot « étranger », si nous, les Néerlandais, devenons racistes parce que nous voulons que Black Pete (Père Fouettard à la peau noire, compagnon de Saint Nicolas, NdT) reste noir ; si nous ne pouvons demeurer en liberté et éviter d’être traîné devant une cour pénale qu’à la condition de laisser entrer plus de Marocains ; si nous vendons notre liberté d’expression chèrement acquise ; si nous utilisons les tribunaux pour faire taire un homme politique de l’opposition qui menace de devenir premier ministre, alors ce beau pays est condamné. C’est inacceptable, parce que nous sommes Néerlandais et que les Pays Bas sont notre pays.

    Et encore une fois, qu’ai-je fait mal ? Comment justifier que je sois ici traité en suspect, comme si j’avais pillé une banque ou commis un meurtre ?

    J’ai seulement parlé des Marocains sur un marché et posé une question lors d’un rassemblement électoral nocturne. Et quiconque se pique un peu de politique sait que les réunions électorales nocturnes sont, pour chaque parti, l’occasion de discours politiques riches en slogans et formules à l’emporte-pièce. Des moments où les règles de la rhétorique sont exploitées au maximum. Tel est notre travail. Telle est la façon dont la politique fonctionne.

    Les nuits électorales sont les nuits électorales, avec la rhétorique et les discours politiques qui vont avec ; ce ne sont pas des conférences universitaires ou chaque paragraphe est examiné 15 minutes durant de six points de vue différents. Il est tout simplement insensé que le procureur utilise contre moi les principes qui fondent toute campagne électorale ; un peu comme si on reprochait à un joueur de football d’avoir gagné trois matches consécutifs.

    Bien entendu, j’ai déclaré au marché de Loosduinen, dans ce beau quartier de La Haye : « si possible moins de Marocains. » J’ai fait cette déclaration quelques minutes après qu’une dame marocaine soit venue à moi et m’ait déclaré qu’elle allait voter PVV parce qu’elle en avait assez des nuisances causées par les jeunes Marocains.

    Et en cette nuit électorale, j’ai commencé par demander aux partisans du PVV : « Voulez-vous plus ou moins d’Union Européenne » ? Et je n’ai pas expliqué en détail pourquoi la réponse devrait être moins. A savoir, que nous devons retrouver notre souveraineté et reprendre le contrôle de notre argent, de nos lois et de nos frontières. Je n’ai pas développé.

    Et puis, j’ai demandé au public : « Voulez-vous plus ou moins de parti travailliste ? » Et, là encore, je n’ai pas expliqué en détail pourquoi la réponse devrait être moins. A savoir, que ce sont les plus grands des relativistes culturels, des personnes qui s’aveuglent volontairement et qui, au Parlement, se détournent lâchement de la contrainte que l’islam fait peser sur nous. Je n’ai pas développé plus.

    Et puis j’ai demandé : « voulez-vous plus ou moins de Marocains ? » et là encore, je n’ai pas expliqué en détail pourquoi la réponse devrait être moins. A savoir, que les personnes de nationalité marocaine sont surreprésentées dans la criminalité des Pays-Bas, aux guichets de l’aide sociale et dans la pratique de la terreur. Je n’ai pas expliqué que nous voulons réduire le nombre de Marocains par l’expulsion des criminels de nationalité marocaine après déchéance de leur nationalité néerlandaise, par une politique d’immigration plus stricte et par une politique volontaire de rapatriement. Telles sont les propositions de notre programme électoral depuis le jour où j’ai fondé le Parti pour la liberté (PVV).

    J’ai expliqué tout ceci à l’occasion de plusieurs interviews à la télévision nationale, entre la déclaration sur le marché et la nuit des élections, ainsi que le soir des élections quelques instants après. Il est extrêmement malveillant et erroné de la part du procureur de faire abstraction de ce contexte.

    Dégoûtantes – je n’ai pas d’autre mot – sont les actions des autres hommes politiques, y compris celui qui, pendant encore quelques mois, peut se faire appeler Premier ministre. Leurs actions, et surtout la sienne, après cette nuit électorale constituent une réelle persécution, une chasse aux sorcières. Le gouvernement a créé un climat pour lequel il devrait être jugé.

    Le Premier ministre Rutte a osé dire à de petits enfants à l’heure des programmes d’information jeunesse que je voulais les expulser. Puis il les a rassurés en disant que cela n’arriverait pas. Comme si j’avais jamais osé dire une chose pareille. Il est presque impossible de se comporter de manière plus vile et plus fausse.

    Quant au ministre de la Sécurité et de la Justice – qui est le patron politique du ministère public, il faut le mentionner –, il a jugé mes paroles dégoûtantes et a même exigé que je les retire. Point besoin d’être Einstein pour comprendre que si l’on n’obtempère pas à la demande du ministre de la justice, le procureur va se mobiliser.

    Le ministre de l’intérieur et le vice-premier ministre, tous deux membres du parti travailliste, se sont exprimés de manière similaire. En d’autres termes, le gouvernement n’a pas laissé au ministère public d’autre option que celle de me poursuivre. Par conséquent, dans ce procès, les magistrats ne sont pas les représentants d’un procureur indépendant, mais les complices de ce gouvernement.

    Monsieur le Président, l’élite a également facilité les plaintes qui ont été déposées contre moi. Des formulaires de plaintes pré-rédigés ont été portés à la mosquée par la police. Dans ces formulaires, il faut le noter, la police ajoute parfois que, eux aussi, ont jugé mes déclarations inadmissibles.

    Et des échantillons que nous avons-nous même prélevés montrent que certaines de ces plaintes sont le résultat d’actes de pure tromperie, d’intimidation et d’influence. Les gens pensaient qu’ils allaient voter ; ils ne savent même pas mon nom, ne se sont pas rendu compte de ce qu’ils signaient ou ont déclaré qu’ils ne se sentaient pas du tout discriminés par moi.

    Quelqu’un, à la mosquée As Soennah, a dit que rien qu’après les prières du vendredi, 1200 plaintes avaient été déposées ; en fait, chacun pensait qu’il s’agissait d’une élection. Il y a eu des défilés, organisés par les maires et les conseillers municipaux, comme à Nimègue, où le maire Chrétien Démocrate Bruls a pu déployer sa haine profonde du PVV. La police a fait des heures supplémentaires, café et thé offerts ; il y a eu aussi des danses et des chants marocains accompagnés de flonflons en face d’un poste de police. Ils ont fait la fête.

    Mais en attendant, deux sondages représentatifs, l’un commandé par le PVV, l’autre par le journal De Volkskrant, ont montré que, à part le gouvernement et les grands médias, 43% des Néerlandais, soit 7 millions de personnes, sont d’accord avec moi. Ils veulent moins de Marocains. Vous risquez d’être très occupés si le ministère public décide de poursuivre ces 7 millions de personnes.

    Les gens ne comprendront jamais que les autres politiciens – notamment ceux des partis de gouvernement – et les hauts fonctionnaires qui ont émis certains commentaires sur les Marocains, les Turcs et même des membres du PVV, continuent d’aller librement, à l’abri des poursuites du ministère public.

    Comme Samsom, le chef du parti travailliste, qui a dit que les jeunes marocains avaient le monopole de la nuisance ethnique.

    Ou comme Spekman, président du parti travailliste, qui a dit que les Marocains devraient être humiliés.

    Ou Oudkerk, l’échevin travailliste, qui a parlé de ces p*… de Marocains.

    Ou du premier ministre Rutte, qui a dit que les Turcs devraient aller se faire voir.

    Et que penser du chef de la police, Joop van Riessen, qui a dit en parlant de moi à la télévision – je cite littéralement : « Fondamentalement, on serait enclin à dire : tuons-le, débarrassons-nous de lui maintenant et qu’il ne refasse plus jamais surface ! »

    Evoquant les électeurs du PVV, le même Van Riessen a déclaré : « ces gens doivent être expulsés, ils n’ont rien à faire ici. » Fin de citation. Le chef de la police a déclaré que le désir de tuer Wilders était un sentiment normal. C‘est de la haine, Monsieur le Président, de la haine pure – pas de notre fait, mais contre nous. Et à ma connaissance, le procureur n’a pas poursuivi M. Van Riessen.

    En revanche, le procureur me poursuit. Il exige une condamnation basée sur des infractions absurdes concernant la race et des concepts qui ne sont même pas dans la loi. Il m’accuse et me soupçonne d’avoir insulté un groupe de personnes et d’inciter à la haine et à la discrimination raciale. Jusqu’où la folie peut-elle aller ? La race. Quelle race ?

    J’ai parlé et posé une question à propos des Marocains. Les Marocains ne sont pas une race. Qui peut affirmer une chose pareille ? Personne dans ce pays ne dit que les Marocains sont soudainement devenus une race. Quelle absurdité ! Pas une seule nationalité n’est une race. Les Belges ne sont pas une race, les Américains ne sont pas une race. Je le dis fermement au ministère public : arrêtez ce non-sens. Je ne suis pas raciste et mes électeurs non plus. Comment osez-vous suggérer une chose pareille ? Comment osez-vous calomnier des millions de personnes en les traitant de racistes ?

    43% des Néerlandais veulent moins Marocains, comme je l’ai déjà dit. Ils ne sont pas racistes. Arrêtez d’insulter les gens. Chaque jour, ils butent sur l’énorme problème que posent les Marocains dans notre pays. Ils ont droit à un homme politique qui n’a pas peur de parler du problème que posent les Marocains. Mais ni eux, ni moi ne nous soucions de savoir si quelqu’un est noir, jaune, rouge, vert ou violet.

    Je vous le dis : si vous condamnez pour racisme quelqu’un qui n’a rien contre les races, alors vous aurez attenté à l’Etat de droit. Ce sera la faillite. Personne dans ce pays ne comprendra.

    Et aujourd’hui, le ministère public brandit le concept vague « d’intolérance ». Une autre stupidité. Intolérance est une notion subjective qui n’est même pas mentionnée dans la loi. Pour l’amour du ciel qu’est-ce que l’intolérance ? Est-ce de cela que vous devez décider messieurs les membres de la cour ?

    Vous ne pouvez rien décider de la sorte. Ni vous, ni la Cour suprême, ni même la Cour européenne. C’est à la loi de déterminer ce qui est punissable. Nous, les élus représentants du peuple, avons pour tâche de déterminer clairement et de manière lisible pour tout le monde ce qui est punissable et ce qui ne l’est pas.

    Et ce n’est pas le travail de cette cour. Vous devriez d’autant moins vous lancer dans cette tâche que les concepts sont subjectifs, que chacun les définit différemment et qu’ils peuvent facilement être manipulés par l’élite pour interdire les opinions de l’opposition qui lui déplaisent. Ne faites pas cela, je vous le dis.

    Mr. le Président et membres du tribunal,

    Nos ancêtres ont combattu pour la liberté et la démocratie. Ils ont souffert, beaucoup y ont laissé leur vie. Nous devons nos libertés et l’Etat de droit à ces héros. Mais la liberté la plus importante, la pierre angulaire de notre démocratie, est la liberté d’expression. La liberté de penser ce que vous voulez et d’exprimer ce que vous pensez.

    Perdre cette liberté, revient à tout perdre. Les Pays-Bas auront cessé d’exister ; et les efforts de tous ceux qui ont souffert et se sont battus pour nous auront été inutiles. Depuis les combattants de la liberté à l’Age d’or des Pays Bas jusqu’aux héros de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Je vous le demande : inscrivez-vous dans leur tradition. Soutenez la liberté d’expression.

    En requérant une condamnation, le procureur, complice de l’ordre établi et marionnette du gouvernement, exige que l’on fasse taire un homme politique de l’opposition. Et, par conséquent, que l’on réduise au silence des millions de Néerlandais. Je vous le dis : les problèmes avec les Marocains ne disparaitront pas, ils ne feront qu’augmenter.

    Notamment pour les gens qui seront bientôt réduits au silence et qui s’exprimeront moins et craindront d’être traités de racistes et puis condamnés pour cela. Si je suis condamné, quiconque exprimera quelque chose sur les Marocains aura peur d’être traité de raciste.

    Mr. le Président et membres du tribunal, j’en viens à conclure.

    Un mouvement mondial a commencé de se former pour mettre un terme aux doctrines politiquement correctes des élites et des médias qui leur sont subordonnés.

    Cela a été prouvé par le Brexit.
    Cela a été prouvé par les élections américaines.
    C’est sur le point d’être prouvé en Autriche et en Italie.
    Cela sera prouvé l’année prochaine en France, en Allemagne et aux Pays-Bas.

    Le cours des choses prend un tour nouveau. Les citoyens ne tolèrent plus l’ancien.

    La bataille de l’élite contre le peuple sera gagnée par le peuple. Ici aussi, vous ne pourrez pas arrêter le mouvement, et vous risquez même de l’accélérer. Nous allons gagner, les Néerlandais vont gagner, et on se souviendra de qui a été du bon côté de l’Histoire.

    Le sens commun prévaudra sur l’arrogance du politiquement correct. Parce que partout en Occident, nous assistons au même phénomène.

    La voix de la liberté ne peut plus être emprisonnée, elle sonne comme une cloche. Partout, de plus en plus de gens disent ce qu’ils pensent. Ils ne veulent pas perdre leur pays, ils ne veulent pas perdre leur liberté.

    Ils exigent d’être pris au sérieux par les politiciens, d’être écoutés, que nous parlions en leur nom. Il s’agit d’une authentique révolte démocratique. Le vent du changement et du renouveau souffle partout. Y compris ici, aux Pays-Bas.

    Comme je l’ai dit :

    Je suis ici au nom de millions de citoyens néerlandais.
    Je ne parle pas seulement en mon nom.
    Ma voix est celle d’une multitude.

    Et, donc, je vous le demande, en mon nom, mais aussi au nom de tous les citoyens néerlandais :

    Acquittez-moi ! Acquittez-nous !

    Geert Wilders est membre du Parlement néerlandais et chef du Parti pour la liberté (PVV).

     

    Source : Résistance Républicaine