Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Quel avenir pour le FN et Marine ? – par Guillaume Faye

     

     
     
     
     

    17/06/2017 – FRANCE (NOVOpress avec Guillaume Faye)

    Le FN dépérira vite s’il ne se sépare pas de M. Philippot qui a semblé fasciner et piloter Marine Le Pen, s’il ne révise pas de fond en comble son programme économique et social, photocopie de celui de la vieille gauche, s’il ne remuscle pas son discours sur l’immigration, l’islamisation et l’identité et si ce parti persiste dans une europhobie aussi sommaire et mal pensée que l’europhilie béate de Macron.

    La question Marion Maréchal–Le Pen

    Le conflit idéologique entre la ligne Philippot et celle de Marion Maréchal Le Pen s’est sans doute doublé de problèmes personnels. Cette dernière faisait–elle de l’ombre à sa tante par son rayonnement de jeune femme brillante ? M. Philippot – courtisan qui n’existe que par son emprise psychologique sur Marine Le Pen – n’aurait–il pas intrigué pour que la jeune députée, dangereuse pour lui, soit dégoûtée et jette l’éponge ? Marion Maréchal–Le Pen s’est retirée” provisoirement” dit–elle. Espérons–le et souhaitons aussi qu’elle reviendra quand Florian Philippot aura disparu.

    Le renoncement (temporaire ?) à la vie politique de Marion Maréchal Le Pen est une mauvaise nouvelle pour le FN mais aussi pour la France. Par sa jeunesse et son intelligence, elle était une des personnalités politiques les plus prometteuses à long terme. Son retrait, s’il s’avérait définitif, serait un immense gâchis. C’est une victoire (apparente seulement) pour la ligne de Florian Philippot qui, délaissant les fondamentaux du FN, a pourtant été responsable de la déroute de MLP face à Macron. Mais le but de M. Philippot et son ordre de mission ne seraient–il pas la neutralisation du Front national ?

    Marine Philippot doit redevenir Marine Le Pen

    Marine Le Pen ne doit plus être brocardée sous le sobriquet de Marine Philippot. Il est possible et souhaitable que son élimination du parti provoquera le retour de Marion Maréchal–Le Pen qui constituait un facteur puissant de succès médiatique et populaire pour le FN, alors que Philippot est impopulaire et antipathique par sa vanité distante et parce qu’il s’écarte des fondamentaux qui ont fait le succès du FN.

    Marine Le Pen, créditée au départ de la qualité de seule femme présidant et dirigeant un grand parti (et ce, non seulement aujourd’hui, mais dans toute l’histoire de la république !), a été affaiblie par l’impression de soumission à Florian Philippot, surmédiatisé, dont l’image est celui d’un intrigant. Dans l’opinion, elle n’était plus la patronne, ce qui lui a coûté des centaines de milliers de voix.

    Florian Philippot n’est pas nécessairement une taupe envoyée au sein du FN par le pouvoir pour le déstabiliser et le neutraliser, comme le soupçonne Jean–Marie Le Pen. On ne le sait pas. En tout cas, le résultat est le même : son influence, son discours, ses orientations idéologiques affaiblissent le Front national (dont il déteste la dénomination) dans un électorat qui ne se reconnaît pas en lui.

    À cause de lui, Marine Le Pen a édulcoré et gauchisé les axes du FN. Florian Philippot a menacé de démissionner du parti si celui–ci abandonnait l’idée du Frexit (sortie de la France de l’UE) ou du remplacement de l’euro par un nouveau franc. Le départ de M. Philippot serait une bonne nouvelle pour le FN. Il est extrémiste dans les domaines qui ne sont pas essentiels pour les Français (europhobie) et muet ou mou dans les domaines qui les préoccupent (immigration, islamisation, criminalité, etc.) Il est une machine à faire perdre des millions de voix. En créant son association dissidente ”Les Patriotes”, il a franchi une ligne jaune, prélude à sa démission ou à son exclusion.

    Les quatre handicaps du FN

    Le FN subit quatre handicaps, très différents, voire inverses, de la diabolisation massive de jadis.

    1) Le reflux du discours contre l’immigration invasive et l’islamisation. S’y est substitué une ligne ambiguë, assimilationniste, multiculturelle, pas claire, proche de celle de LR, voire en deçà. De récents propos de Marine Le Pen, opposés à l‘identité ethnique française, totalement alignés sur le politiquement correct, sont affligeants. Elle obéit au chevènementisme de son mentor.

    2) Une focalisation obsédante sur une sortie de l’euro et un retour au franc, inspirée par Philippot, et ressentie comme dangereuse et amateuriste par l’opinion.

    3) Un programme économique et social – toujours inspiré par Philippot – obsolète, contradictoire, irréalisable et proche de celui de la vieille gauche (Mélenchon et consorts), démagogique et électoralement décalé.

    4) Une présidente, Marine Le Pen, qui, après une période brillante, semble perdre la main et se ternir ; tandis que sa nièce, Marion, de plus en plus populaire, se retire en pleine bataille, comme si elle était écartée. Ce qui déçoit et laisse une impression de déclin.

    Catherine Nay écrit à propos de Marine Le Pen : « malgré un nouveau record de voix, les Français continuent à la juger inapte à s’installer à l’Élysée. Trop dangereuse et incompétente ». (in Valeurs actuelles, 27/04/2017). Erwan Le Noan, de Fondapol, prédisait dès janvier 2017 que Marine Le Pen échouerait à la présidentielle car « le FN sera freiné par ses divisions internes et sa position sur la sortie de l’euro ».

    Un groupe intitulé ”Les Horaces”, proche du FN, s’inquiétait à la même époque qu’une « gauchisation » économique et sociale du discours de Marine Le Pen afin de contrer Fillon « risquerait de la couper d’un électorat droitier et aisé, indispensable pour l’emporter en 2017 ».

    S’ajoute à cela l’interférence entre la politique, domaine de la sphère publique, et une histoire de famille, domaine de la sphère privée. Cette confusion n’aurait pas été grave s’il n’y avait pas eu de conflits étalés sur la place publique, fille contre père, puis tante contre nièce. Ces épisodes de guerres intestines ont couté beaucoup de voix au FN. Le « renouvellement » radical du FN, sans plus de précision, annoncé par Marine Le Pen pour surmonter une crise qui enfle comme un orage laisse les électeurs sur leur faim.

    Affadissement et gauchissement du message de Marine Le Pen

    Marine Le Pen a déclaré dans son grand meeting de Nice, le 27 avril : « je ne regarde pas votre origine, votre religion, votre orientation sexuelle ou votre couleur de peau. Et je vais même vous dire, ça ne m’intéresse pas ! » Propos malvenu vis-à-vis de son électorat qui signifie tout simplement : ”je suis multiculturaliste, antiraciste, assimilationniste (mission impossible vue l’ampleur de l’invasion), opposée à toute identité ethnique ”française” mais aussi, sur le plan ”sociétal”, de gauche, approuvant notamment le mariage homosexuel. Cette concession au politiquement correct banal peut lui être fatale. De même, son insistance pour lutter contre l’islamisme – et le terrorisme qui lui est lié – plus que contre l’islam et l’islamisation (à la différence de Philippe de Villiers). C’est un facteur d’affaiblissement et de déception. (1)

    Avec une exagération ridicule, MLP a déclaré : « Je m’inquiète de cette loi El Khomry puissance 1000 que Macron veut faire passer par ordonnance et qui est en fait une dérèglementation annoncée du droit du travail ». Même position que Hamon, Mélenchon et les hallucinés marxistes. Elle passe de « casse sociale », comme la CGT, dès qu’il s’agit de simplifier le droit du travail. Elle n’a pas compris que le droit du travail (et social) français, kafkaïen, est la principale source du chômage par découragement d’embauche et perte de compétitivité (réglementarisme) dans le secteur privé marchand, au bénéfice des privilèges des salariés pléthoriques des secteurs publics et assimilés.

    Néanmoins, Marine Le Pen a compris, mais trop tard, que la sortie de l’euro, marotte de Florian Philippot, était suicidaire pour sa candidature. Elle a retourné sa veste et a parlé de « renégocier les traités européens pour retrouver notre souveraineté et bâtir une Europe des nations », ce qui était une position de bon sens mais trop floue, tardive, imprécise. Je répète ce que j’ai toujours dit sur l’euro : le créer a été une erreur, mais en sortir unilatéralement est impossible. Il faut le laisser dépérir .

    La défaite paradoxale du second tour

    Avec 10,64 millions de voix et 33,90% des suffrages exprimés au second tour, le Front national atteint son record historique, bien supérieur à tous ses homologues en Europe. C’est presque le double du score de Jean-Marie Le Pen face à Chirac en 2002. Pourtant, ce résultat apparaît à beaucoup, et notamment à l’intérieur du FN, comme une défaite décevante ; on attendait au moins 40% des suffrages pour Marine Le Pen.

     

    En dépit des énormes erreurs de Marine Le Pen et du FN, divisés et impréparés, un mouvement de fond est apparu : 10,64 millions d’électeurs, c’est énorme comparé au passé, certes, mais insuffisant par rapport à l’espérance. Donc, c’est une défaite, un échec. La logique électorale ressemble au poker ou au bridge : on gagne si l’on remplit le contrat qu’on a annoncé, on perd si l’on échoue à l’assurer. Beaucoup espéraient Marine Le Pen élue (même Poutine qui l’a reçue au Kremlin parce qu’il croyait à cette possibilité) et ont donc vécu son score comme une fin de partie et une déception.

    Au cours du débat télévisé du 3 mai contre Macron, Marine Le Pen a négligé l’immigration, pourtant première cause des votes en sa faveur. Sa prestation a été tellement ratée, sa stratégie d’ouverture à la vieille gauche extrême tellement incompréhensible que seuls 20 % des électeurs de Fillon ont voté pour elle. Elle s’est décrédibilisée dans sa proposition tordue de rétablir le franc tout en conservant l’euro. Et, évidemment, échec total pour récupérer les électeurs de Mélenchon (moins de 10%) puisque ils la considèrent comme ”fasciste”, selon la grille de lecture gaucho–communiste. Rien de robuste non plus sur le rétablissement de l’école publique en plein naufrage, ou sur la justice. Ces sujets mobilisent pourtant bien plus son électorat, acquis ou nouveau, que ses vaticinations socialo–technocratiques inspirées par son mentor Philippot, empêtré dans une europhobie mal argumentée, par un souverainisme factice et par un gaullisme mal documenté. (2)

    Un programme impraticable

    Le programme économique de Marine Le Pen est collectiviste et étatiste – rien à voir avec l’ ”État stratège” gaullien. C’est une machine à chômage qui mettrait la France en situation de défaut de paiement.

    Outre la sortie de l’euro – sur lequel elle a reculé –, le programme économique de Marine Le Pen est peu sérieux et dangereux, comme le retour à la retraite à 60 ans ou l’abrogation de la très timide loi travail El Komri. On note une ignorance des fléaux de la dette abyssale, des réglementations paralysant les entreprises, d’une fiscalité confiscatoire qui fait fuir les Français fortunés et investisseurs et décourage les petits ruisseaux des placements boursiers. Tout est de gauche, vieillot, démago. Il s’agit aussi de flatter les légions de fonctionnaires privilégiés et l’esprit corporatiste. Selon un sophisme bien connu : pour améliorer le ”service public”, multiplions les fonctionnaires. Or, c’est l’inverse qui est vrai.

    Cette posture de la direction du FN est une erreur stratégique. C’est pour plaire à l’électorat populaire, en suivant un archéo-ouvriérisme inopérant, que MLP a choisi cette ligne socialisante. Or, l’électorat des classes modestes qui la suit, vote surtout FN en réaction contre les désastres de l’immigration, de l’insécurité et de l’islamisation qu’il vit au quotidien. Pas pour un néo–communisme, style Hamon ou Mélenchon. Le choix stratégique de Marine Le Pen, obéissant à Philippot, est plombé.

    Laisser déraper d’abord le déficit jusqu’à 4,5% du PIB jusqu’en 2018, puis le réduire à 1,3% en 2022 et ce, grâce à la lutte contre la fraude et la réduction du coût de l’immigration et une taxe impraticable sur les importations, ce scénario de MLP est une plaisanterie décevante. La flambée des taux d’intérêt des emprunts n’est pas prise en compte, qui serait aggravée par une sortie de l’euro. Les ”économistes” qui conseillent la ligne du FN sont aussi hors sol que ceux qui conseillaient Mélenchon et Hamon.

    Même si le FN fait un moindre score dans la bourgeoisie conservatrice que dans les classes populaires, ce n’est pas une raison pour négliger des millions de voix potentielles dans la première catégorie ! En effet, le FN perd plus de voix ”bourgeoises” (pas si négligeables que ça…) en tenant son discours économiquement gauchisé et europhobe qu’il n’attire de voix ”populaires. Le calcul est perdant.

    (1) Marine Le Pen et le ”gaulliste” Florian Filippot, tous deux adeptes d’une vision non ethnique de la Nation, en rupture avec les fondements de leur propre électorat FN, devraient méditer cette phrase du général de Gaulle (discours de Frontenac au Québec, en juillet 1967) parlant des Québécois : « morceau de notre peuple, par le sang qui coule dans ses veines, par la langue qui est sienne, par la religion qu’il pratique, par l’esprit, les mots, les noms, les coutumes, le comportement ». L’actuel Premier Ministre canadien, M. Trudeau, ne doit pas être d’accord avec ces propos. Le FN actuel est largué.

    (2) Le général de Gaulle était partisan de la force politique de l’État, au sens de Richelieu et de Colbert mais pas du tout de l’étatisme et du socialisme économiques. Il voulait libéraliser l’économie française et ses forces vives.

     

  • Trump annonce l’annulation de l’accord avec Cuba et réclame à La Havane des changements

    594441b0c46188175a8b45d3.jpg

     

    © Carlos Barria / Reuters
    Le président américain Donald Trump s'est exprimé sur les relations entre les Etats-Unis et Cuba à Miami le 16 juin
     

    Rompant avec la politique de rapprochement entamée par l’administration Obama, le président américain a durci le ton envers le gouvernement cubain, appelant à des réformes économiques et politiques.

    «Avec effet immédiat, j'annule l'accord totalement inéquitable signé avec Cuba par la dernière administration», a lancé Donald Trump dans le quartier de Little Havana, à Miami, le 16 juin. Il a promis «un meilleur accord pour les Cubains et pour les Etats-Unis».

    Assurant que les assouplissements des relations bilatérales engagés par l’administration Obama «n’aident pas les Cubains» et «ne font qu’enrichir le régime», le président américain a réclamé des changements dans la politique du gouvernement cubain.

    En particulier, il a souligné que celui-ci devait respecter les droits de l’homme mais aussi entamer des réformes politiques et économiques, avant qu’une éventuelle levée de l’embargo (assoupli par Barack Obama en 2008) ne soit évoquée. Il a assuré que les Etats-Unis dénonceraient les «crimes du régime Castro».

    RT

  • Philippot (FN) : « Il nous faut monter un front antimondialiste ouvert aux personnes d’origine étrangère, y compris d’origine algérienne »

    florian-philippot-en-campagne-a-freyming-merlebach-dans-la-6e-circonscription-de-moselle-le-15-juin-2017_5899309.jpg

     

    23h35

     

    « Il nous faut monter un front antimondialiste de droite, du centre et de gauche, ouvert aux personnes d’origine étrangère, y compris d’origine algérienne »

    Florian Philippot

    L’Express

  • Nice (06) : Un nouveau cortège de migrants traverse le département

    migrants-demandeurs-dasile-e1497257358873.jpg

     

    J-4

    Peu avant 10 heures, 92 migrants accompagnés de Cédric Herrou et d’une poignée de membres de Roya Citoyenne se sont vus refuser l’accès au train par les gendarmes mobiles et la police ferroviaire, à défaut d’avoir un titre de transport.

     

    Pas découragé pour autant, le cortège a décidé de rejoindre Nice à pied pour s’enregistrer auprès de la plateforme d’accueil des demandeurs d’asile (Pada), située boulevard Grosso. Quinze migrants, en état de fatigue avancée, ne participent pas à la marche. Joint au téléphone, un membre de Roya Citoyenne évoque la symbolique de cette marche: « On veut montrer ce qu’il se passe. On est déterminé. Ce n’est pas encore sûr qu’on arrive à Nice aujourd’hui. On va peut-être faire une étape à Sospel ».

    Après avoir passé le col de Brouis, le cortège de migrants, accompagné par l’association Roya Citoyenne, passera la fin et de journée et la nuit au camping municipal de Sospel. Sur sa page Facebook, la mairie relaye l’information : « Ils seront accueillis dans des conditions sommaires au niveau du camping municipal pour la fin d’après-midi et la nuit. Ils pourront ainsi bénéficier de sanitaires, de points d’eau et d’ombre. Ils repartiront demain matin pour la préfecture à Nice. La commune n’a aucun autre moyen d’hébergement digne d’un point de vue humanitaire et déplore cette initiative non concertée et sans information de l’association Roya Citoyenne qui compte pourtant des Sospellois ». (…)

    Nice-Matin

  • « Nous ne permettrons jamais que la Russie devienne un califat islamique » (Poutine)

    59428207c361881e1a8b46d9.jpg Poutine.jpg

    « Nous ne permettrons jamais que la Russie devienne un califat islamique » (Poutine)
    POSTED BY LA RÉDACTION ON 15TH JUIN 2017 
    8 VIEWS
     

     

    BREIZATAO – ETREBROADEL (15/06/2017) Interrogé par le cinéaste Oliver Stone sur la possibilité de voir un jour la Russie se transformer en «califat», Vladimir Poutine a sobrement répondu : «Eh bien, nous ne le permettrons jamais. Regardez comment Washington n’est pas devenu un califat.»

    Le maître du Kremlin a par ailleurs estimé que l’organisation terroriste Daesh comptait actuellement près de 80 000 combattants dans ses rangs, dont 30 000 étrangers provenant de 80 pays, y compris de Russie. Vladimir Poutine a également expliqué que le pouvoir des terroristes provenait en premier lieu du contrôle qu’ils exercent sur l’extraction de pétrole.

    «Nous ne pouvons pas leur permettre de se renforcer davantage, ils créeraient un califat de l’Europe méridionale jusqu’à l’Asie centrale», a ajouté le président russe.

  • Natacha Polony évincée, la chasse aux sorcières est lancée

    natacha-polony-l-agitatrice-d-europe-1-la-question-n-est-pas-d-etre-d-accord-avec-moi-1024x441.jpg

     

    En marche vers la mise au pas des médias

    Jean-Paul Brighelli

    Jean-Paul Brighelli
    Enseignant et essayiste, anime le blog "Bonnet d'âne" hébergé par Causeur.

    Publié le 16 juin 2017 / Médias

     

    Après l’arrêt de « Polonium », sur Paris Première, je n’ai pas misé cher sur la peau de Polony à Europe 1. L’éviction de Thomas Sotto, dont elle s’était payé le luxe de dire du bien alors même qu’on lui avait collé au dos l’écriteau des bannis, était le prélude. La voici elle-même éjectée de la revue de presse qu’elle faisait trop bien, avec trop d’humour et trop d’audience pour que le nouveau maître de la tranche horaire, Patrick Cohen, n’en prenne pas ombrage avant même toute cohabitation.

    Cela faisait une semaine qu’elle en parlait. Elle avait demandé que l’on restât discret, en attendant l’ultime round de négociations. Mais Arnaud Lagardère, que l’on sait si compétent dans la gestion de l’empire de papa, a joué au chef.

    Que lui fait-on payer ? Peut-être pas ce qu’elle disait sur Europe, qui était de toute façon tributaire de l’actualité — sauf à penser que le pouvoir politique, qui l’amuse ou qui ne l’amuse pas, ou le pouvoir médiatique, dont elle égratignait parfois les belles plumes si rarement prétentieuses, ont décidé de se tenir par la main et de nettoyer tout ce qui ne « marche » pas à à l’uniçon, comme le « mur du çon » cher au Canard.

    Que voulez-vous, la bêtise n’est pas son fort…

    Résumons. Pujadas — pourquoi Pujadas, sinon parce que Delphine Ernotte, qui se sentait sur siège éjectable, voulait faire un sacrifice au nouveau pouvoir en espérant dévier la foudre jupitérienne — a été viré de France 2 alors que son Journal progressait nettement, et avait rattrapé celui de TF1. Polony, qui n’aura plus les divans de Paris Première pour y distiller un peu d’intelligence dans un monde de brutes. Moi-même, remercié par le Point.fr pour incompatibilité politique — alors même qu’ils affichaient depuis trois ans, sous mon nom, ma proximité avec NDA. Il y en aura d’autres. La démocratie est en marche. Mais si l’on tente d’éliminer tous les souverainistes de France, de NDA à Mélenchon, cela va faire du monde. Quant à prétendre qu’aimer la langue et la culture françaises c’est entrer dans le point Godwin…

    Le plus drôle, c’est que l’on fait surtout payer à Polony les gentillesses qu’elle écrit hebdomadairement dans le Figaro. Billard indirect. Que voulez-vous, la bêtise n’est pas son fort, et par les temps qui courent, c’est un défaut capital : la preuve, on va chercher Patrick Cohen, l’homme qui sur France Inter tenait absolument à…

    Lisez la suite de l’article sur le blog de Jean-Paul Brighelli

  • Le premier ministre en campagne sur le terrain pour aider Marie Sara

    201706161523-full.jpg

     

    Élections législatives - Gard


    Marie Sara a reçu hier le soutien d'Édouard Philippe, le Premier ministre.

    Optimiste certes mais pas rassurée pour autant, c'est ainsi que Marie Sara a mené campagne hier après-midi à Aigues-Mortes dans le Gard avec l'appui forcément très médiatisé d'Édouard Philippe le premier ministre qui court d'une circonscription à l'autre pour «accélérer» les candidats En Marche !

    PUBLICITÉ
     

    Dans cette deuxième circonscription, dimanche dernier, l'ancienne torera à cheval s'est inclinée (32,16 %) d'une pointe de crinière, 48 voix d'avance pour Gilbert Collard, l'avocat et député sortant (32,27 %) qui se présente sous la bannière du Rassemblement Bleu Marine soutenu par le Front National.

    «Je suis confiante car je sens autour de moi une dynamique vraiment positive. Je veux redonner le sourire à cette circonscription et surtout éviter qu'elle replonge dans le noir et l'obscurité représentés par le FN» explique Marie Sara qui capitalise les soutiens, surtout ceux du Parti socialiste du Gard.

    «Un vote de foi dans la République»

    À gauche, les autres partis ont fait le service minimum : un communiqué pour appeler à faire barrage au Front National et rien de plus pour Danièle Floutier de France Insoumise (13,07 %) comme pour la candidate écologiste (2,99 %). Pascale Mourrut de Les Républicains, arrivée troisième (14,22 %) ne s'était toujours pas exprimée hier en fin de journée.

    «Attention, le défi n'est pas encore réussi. C'est à la dernière minute le jour de l'élection que tout se joue. Il nous faut donner une solide majorité au président pour que nous puissions entreprendre les réformes nécessaires. Et le vote aujourd'hui, c'est un vote de foi dans la république», a expliqué le Premier ministre.

    Il a également lancé un appel aux abstentionnistes qui ont dans leur poche du costume de ce dimanche les clefs de ce scrutin. Pendant une vingtaine de minutes en terrasse d'une brasserie, Édouard Philippe s'est entretenu avec quelques grands élus qui soutiennent la démarche électorale de la directrice des arènes de Mont-de-Marsan (Landes).

    «Il nous faut surtout renouer avec l'espoir, ce que les Français peuvent ressentir au fond d'eux-mêmes. Nous pouvons rebondir», a ajouté le Premier ministre.

    Dans le même temps, Gilbert Collard recevait hier la visite et le soutien de son ami politique, Robert Ménard, le maire de Béziers. L'avocat est lui aussi parti à la chasse aux abstentionnistes. Pour ne pas perdre sa place !

  • Le Gallou: "la force de ce pouvoir est d'être l'ami des grands patrons de presse"

    http://www.bvoltaire.fr/force-de-pouvoir-detre-lami-de-grands-patrons-de-presse/?mc_cid=a2c6a32b59&mc_eid=0b0d8f3739

  • JOURNAL TVLibertés du 16 JUIN 2017

  • Les candidats de La République En Marche de Macron fuient le débat

    La-République-en-marche-600x400.jpg

     

     
     
     
     

    16/06/2017 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Avant même le premier tour des élections législatives, de nombreux candidats macronistes n’avaient pas participé aux différents débats télévisés organisés par les chaînes locales. Des absences d’autant plus remarquées qu’ils étaient des inconnus faisant pourtant figure de favoris et qu’en face de nombreux candidats de petits partis acceptaient de se livrer à l’exercice.

    Les exemples de Fabienne Colboc, candidate en Indre‑et‑Loire, et d’Anissa Khedher, candidate du Rhône, n’ont pas arrangé les choses. En effet, des montages vidéos de leurs piètres prestations lors de débats télévisés sont ressortis en début de semaine : leurs propos sont confus, voire incohérents. Jean‑Luc Mélenchon a même ironisé sur ces « 400 bizuts qui arrivent » à l’Assemblée.Ces candidates ont donc refusé le débat de deuxième tour demandé par leurs adversaires.

    Mais loin d’être isolés, ces cas illustrent la tendance générale. Ainsi, Nicolas Dhuicq (des Républicains) qui s’interroge à propos de son adversaire, « De quoi a‑t‑il peur ?» se demande‑t‑il. Ou Philippe Vardon (du Front national) qui réclame de toute urgence un débat avec Cédric Roussel, son adversaire. On peut encore citer encore Olivier Faure (PS) qui twitte : « Quand ta concurrente En Marche veut bien ton siège à l’Assemblée mais pas débattre avec toi avant. »

    Tous les opposants à La République En Marche s’accordent donc sur un point : critiquer le refus de débattre des candidats à la majorité présidentielle. Du côté d’En Marche, on assure qu’aucune consigne n’a été donnée aux candidats : « On n’a jamais refusé de débat démocratique, ce sont des raisons personnelles. »

  • FOLHUMOUR

     

    MSurmPEqeTeusdT-800x450-noPad.jpg Folhumour.jpg

  • Douglas Murray (le « Zemmour anglais ») estime que l’Europe meurt sous le poids de l’immigration

     

    J-1

    Best-seller au Royaume-Uni, « The Strange Death of Europe » soutient que notre continent meurt sous le poids de l’immigration. Rencontre avec le Zemmour anglais.

    La liste des best-sellers est un excellent baromètre des humeurs d’un pays. Depuis sa parution le 4 mai, The Strange Death of Europe (Bloomsbury) trône dans le classement du Sunday Times. Son auteur, Douglas Murray, y défend la thèse que le Vieux Continent, fatigué et rongé par la culpabilité historique, est en train de mourir du fait de la trahison des élites incapables de mesurer les conséquences d’une immigration de masse. Pour le philosophe conservateur Roger Scruton, c’est « un livre d’une importance vitale », tandis qu’à gauche, le Guardian n’y voit que du racisme dans une version « plus chic, littéraire et respectable ». Depuis, les attentats à Manchester et à Londres ainsi que le débat autour du multiculturalisme n’ont fait que renforcer les tirages de l’essai.

    Se rangeant résolument dans la famille des déclinistes, Douglas Murray pourrait être catalogué comme un Éric Zemmour insulaire, mais en plus jeune (il a 37 ans) et nettement plus « posh ». (…)

    Douglas Murray : « Je vois deux raisons majeures à ce qu’à la fin de l’existence de la plupart d’entre nous, l’Europe ne sera plus l’Europe. La première, c’est le mouvement de masse de personnes entrant dans notre continent. Et l’autre, c’est que cela arrive au moment même où l’idée de ce que nous sommes s’est évaporée. Au point tel que n’importe qui dans le monde qui vient en Europe devient automatiquement un Européen. L’Europe n’est plus qu’un lieu commode pour le reste de la planète. Ce qui n’est pas la même chose que de partager une culture et une histoire. En France comme en Grande-Bretagne, les choses changent et ces changements sont spectaculaires sur la durée d’une seule existence, mais les élites ne le reconnaissent pas. »

    Le journaliste Robert Winder, dans son ouvrage Bloody Foreigners, a montré que votre pays a toujours été une nation d’immigration…

    « Les faits contredisent cet argument. Si vous prenez le dernier millénaire, l’île britannique a eu une population très stable. Les migrations les plus importantes provenaient de l’Irlande. Et il y a eu les huguenots fuyant la persécution en 1681. Mais le chiffre – 50 000 – de ces protestants à qui Charles II a offert un refuge est petit par rapport à ce qui se passe aujourd’hui, tandis que la différence culturelle entre des anglicans et des huguenots ne peut, de mon point de vue, pas être comparée avec celle avec des Pakistanais ou des Érythréens. Nous prétendons bien sûr que toutes les migrations sont les mêmes, mais ce n’est pas le cas. Et les chiffres comptent. Le mouvement de population le plus significatif dans l’histoire britannique a été l’invasion normande, ce qui, selon les estimations, représentait un changement de 5 % de la population. Or, l’événement le plus important dans l’histoire britannique n’est rien comparé à ce qui se passe aujourd’hui ! »

    Avec la mondialisation, n’est-il tout simplement pas illusoire de vouloir empêcher les gens de circuler?

    (…) Vous pouvez avoir une circulation de personnes, faire du business, avoir des marchés mondiaux, sans que les personnes deviennent automatiquement des citoyens. Qu’y a-t-il de tellement dur avec le fait d’affirmer les frontières ? Dans la ville d’où je vous parle, Londres, nous avons maintenant des barricades massives autour des monuments importants. Pourquoi ne pas mettre ces barrières aux frontières ?

    N’est-ce pas flatteur que des gens désirent venir en Europe, car nous vivons dans un endroit pacifique, tolérant et libre ?

    Évidemment ! Les gens n’émigrent pas vers l’Arabie saoudite pour la culture ou le climat. Et ils ne vont pas au Soudan pour profiter de la liberté. Ils viennent vers l’Europe, car c’est un endroit prospère, mais aussi généreux. Mais, attention, vous pouvez être dans une situation d’être flatté tout en étant mortel. À la fin, nous devons décider si nous voulons un pays avec une culture ou non. Si nous décidons que non, alors le monde entier pourra venir. Mais je pense que c’est bien plus sensé de dire que nous sommes très chanceux d’avoir notre mode de vie, mais justement, parce que nous avons de la chance, il faut le préserver plutôt que de tout dilapider.

    Vous vous êtes rendu à Lampedusa et à Lesbos. Qu’avez-vous dit à ces migrants qui ont risqué leur vie pour traverser la Méditerranée ? Et que devrions-nous leur dire collectivement en tant que pays civilisés ?

    (…) Nous devons dire très clairement que l’Europe ne peut pas être le domicile de toute personne dans le monde qui souhaite en faire sa résidence. Car sinon nous, Européens, deviendrons des SDF. Je pense qu’on peut faire ça de manière décente, en réalisant une vraie séparation entre qui est légitime pour s’installer ici et qui ne l’est pas. Dans tous les cas, vous ne récompensez pas les gens qui enfreignent les lois, ce qui est la situation actuelle. Je souligne aussi que les États arabes du Golfe ont, en 2016, octroyé l’asile à zéro réfugié syrien. Cela en dit beaucoup sur l’oumma, cette « grande nation » musulmane dont on nous parle tant. Simplement, ces pays ne sont pas suicidaires, alors que nous le sommes clairement. Je cite dans le livre un officiel koweïtien, Fahad al-Shalami, qui expliquait que le « Koweït et les pays du Golfe sont des endroits chers, et pas appropriés pour les réfugiés ». Nous, en Europe, surestimons massivement les populations que nous pouvons assimiler dans nos sociétés et sommes persuadés que les migrants deviennent immédiatement européens, alors que ces pays arabes savent que de nouveaux arrivants viennent accompagnés de leurs idées.

    Mais nous défendons les droits de l’homme !

    Un équilibre doit être trouvé. Nous pouvons être généreux sans être suicidaires. Nous sommes dans cette situation étrange où nous nous mentons à nous-mêmes. Je donne l’exemple d’un député allemand avec qui j’ai parlé et qui était un fervent supporteur de la politique d’accueil de Merkel. Il présentait le problème des migrants comme un simple problème administratif, expliquant que les migrants recevaient 60 heures de cours pour apprendre les valeurs allemandes, mais qu’il faudrait peut-être les monter à 100 heures. Pour lui, intégrer un million de personnes en une année n’était pas « un gros problème ». Mais en même temps, il était incapable d’admettre clairement que si le flux de migrants avait depuis diminué, c’était parce que l’Union européenne avait payé la Turquie pour qu’elle retienne ces migrants et que les frontières, notamment en Macédoine, ont de nouveau été renforcées.

    Une nouvelle forme de réaction politique face à l’immigration et à l’islam est apparue au début des années 2000 dans le pays qui se considérait comme le plus libéral, ouvert et tolérant en Europe : les Pays-Bas. Avant son assassinat en 2002, Pim Fortuyn, homosexuel revendiqué, a voulu se distinguer des partis d’extrême droite traditionnels comme le Front national…

    (…) Naïvement, on aurait pu penser que dans une métropole branchée les gens seraient bien plus tolérants que dans les régions rurales. C’est l’idée reçue que plus de diversité signifie plus de libéralisme sur le plan des mœurs, alors que dans la réalité, il y a au contraire le risque d’un recul. Le rêve que les mosquées côtoient des bars gay ne se concrétise pas. Des gens comme Fortuyn ont réalisé ça très tôt.

    Vous n’aimez pas non plus le terme « islamophobie ». Pourquoi ?

    Les gens qui utilisent le terme d’« islamophobie » ne sont de toute évidence pas sincères. Après le dernier attentat à Londres, des groupes de musulmans étaient regroupés autour des stations de métro et ils portaient des tee-shirts disant « je suis musulman, posez-moi les questions que vous voulez ». Sérieusement, si la Grande-Bretagne était vraiment un pays guidé par une haine des musulmans – ce que le terme « islamophobie » suggère –, pensez-vous que ces gens s’afficheraient comme ça dans les rues ? Ces accusations sont une tentative de faire passer l’Europe pour un continent raciste. Ce chantage moral est intolérable. Et je rappelle dans le livre que les personnes d’origine musulmane qui sont réellement en danger dans nos pays ne sont pas des salafistes, mais des libres penseurs comme Ayaan Hirsi Ali ou Hamed Abdel-Samad, qui vivent sous protection policière alors qu’eux croient réellement dans les principes des Lumières et exercent leur droit démocratique dans une société libre et laïque.

    « Enough is enough », a déclaré Theresa May après le dernier attentat à Londres. Est-ce une remise en cause du modèle multiculturel anglais ?

    Je crois que nous sommes tous désormais familiers avec cette routine d’un discours ferme consécutif à chaque attentat. Après celui de 2005 à Londres, Tony Blair expliquait que les règles du jeu allaient changer. Évidemment, rien n’a changé. David Cameron a lui aussi déclaré que « sous la doctrine d’un multiculturalisme d’État, nous avons encouragé différentes cultures à vivre des existences séparées, loin de la majorité des gens ». Ce « enough is enough » est donc totalement vide de sens, d’autant que je doute que Theresa May soit en position de faire quoi que ce soit (rires).

    On a longtemps opposé deux modèles, celui multiculturel anglo-saxon et celui laïque français. Mais les récents attentats dans votre pays ont rappelé qu’aucun d’entre eux n’avait le monopole du terrorisme…

    La France et la Grande-Bretagne ont des modèles structurels différents. Mais en dépit de ces différences entre votre pays et le mien, ou entre la Grande-Bretagne et le modèle scandinave, nous constatons tous le même phénomène. Nous avons passé la dernière décennie à nous demander qui avait raison, mais chacun a échoué, un par un. Je pense cependant qu’il y a un aspect qui joue grandement en votre faveur en France – et je ne dis pas cela parce que je m’adresse à un journal français : c’est la clarté des fondations de la République. La France est en meilleure position que n’importe quel pays européen pour faire face à ça. Je doute d’ailleurs que beaucoup de nations qui ont connu la vague terroriste que vous vivez depuis trois ans soient aussi robustes sur le plan social. Cela s’explique par une forte connaissance de qui vous êtes. En Grande-Bretagne, nous n’avons pas cette République, et cela entraîne une trop grande flexibilité, qui est un problème.(…)

    Le Point

    Merci à valdorf

  • Submergée, l’Italie tente de canaliser l’afflux de nouveaux migrants

    862725.jpg

    Par  le 15/06/2017

    11h04
                                                                              

    Depuis le début de l’année, près de 62.000 migrants sont parvenus en Italie. Soit 17% de plus qu’en 2016 à la même époque, année marquée pourtant par un record d’arrivées.

    Le Figaro

  • Pour éviter la « consanguinité », le ministre des Finances allemand vante l’ouverture des frontières

    740005wide822x462.jpg

     

    12h19

    Pour Wolfgang Schäuble, l’ouverture des frontières allemandes à l’immigration va au-delà du simple devoir d’accueil des réfugiés. C’est une nécessité, pour éviter que le pays de 80 millions d’habitants ne sombre dans la consanguinité.

     

    Dans les colonnes du Zeit, le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble s’est fendu d’un vibrant plaidoyer en faveur de l’immigration, mettant en avant les dangers que représenterait selon lui une fermeture des frontières.

    «S’isoler nous ruinerait. Cela dégénérait en consanguinité», a jugé tout en mesure Wolfgang Schäuble. Il a ainsi défendu la politique d’ouverture prônée par le gouvernement Merkel, estimant que «les musulmans enrichissent l’ouverture et la diversité [allemande]».

    «Regardez la troisième génération des Turcs, en particulier des femmes», a-t-il fait valoir pour étayer son propos. «C’est un énorme potentiel d’innovation», a-t-il ajouté sans développer son point de vue.

    (…)

    RT

    Merci à Made in france

  • Jacques Bompard: " Emmanuel Macron représente , à mes yeux, l'abomination"

     

     

    15/06/2017 – VAUCLUSE (NOVOpress) : Jacques Bompard, député sortant de la quatrième circonscription du Vaucluse et maire d’Orange, a obtenu 33,8 % dans sa ville mais n’est arrivé que deuxième dans la circonscription (19,1 %) derrière Carole Normani (LREM, 25,2 %). Il a accordé un entretien au quotidien Présent. Nous le publions ci-dessous.

    Jacques Bompard Présent– Comment expliquez-vous [votre score] ?

    — Je crois que l’explication est double : le FN, qui a strictement fait campagne contre moi, a engrangé des voix [ndlr : Catherine Candela, candidate FN, a obtenu 18,1 %], et le système médiatique est contre nous. Le poids de la télévision dans la vie politique est colossal, son impact sur les cerveaux se constate dans les résultats électoraux. Depuis quelques semaines, vous croisez des gens, intelligents par ailleurs, mais qui vous répètent les sornettes entendues dans telle ou telle émission, c’est effrayant. Il y a une dérive totalitaire : la France devient la Turquie et Macron, Erdogan. La Ligue du Sud, elle, n’est jamais à la télévision. Nous sommes tricards. Donc, quelle que soit la qualité du travail local que l’on fait, nous partons avec un handicap.

    — Le FN n’est donc pas seul responsable de cette deuxième place ?

    — Non, bien sûr : il y a Macron. Nous avons face à nous une candidate LREM inconnue, comme beaucoup d’autres ailleurs. Carole Normani sort de nulle part. Un jour elle se dit représentante commerciale, le lendemain spécialiste dans le vin. Son profil est confus, mais c’est logique : le macronisme, c’est la confusion. En ce sens elle est représentative de son mouvement. Sans mener campagne, elle fait un tabac. Mais c’est le jeu démocratique : on est jeune, on est beau, alors on plaît !

    — Mais vous êtes jeune et beau vous aussi, Monsieur le maire…

    — Je suis jeune et beau, mais personne ne le dit à la télé !

    — Comment s’organisent les soutiens en vue du second tour ?

    — Personnellement, j’apporte mon soutien à l’ensemble des candidats de droite dans le département, qu’ils soient FN (Hervé de Lépinau, Anne-Sophie Rigault) ou LR (Jean-Claude Bouchet, Julien Aubert). J’ai reçu le soutien de deux conseillers départementaux du FN, Antonia Dufour et Rémi Rayé.

    Quant à Catherine Candela, qui a été éliminée, elle a appelé à voter pour moi, non sans y mêler des attaques personnelles et politiques – curieuse façon de soutenir. Mais le fait est que j’ai, formellement, le soutien du Front national. Or la cohérence politique implique aujourd’hui de se soutenir les uns les autres face à Emmanuel Macron qui représente, à mes yeux, l’abomination.

    Néanmoins, je ne suis pas inquiet pour le second tour. Dans la circonscription, les électeurs de droite ont recueilli 52 % des suffrages et les électeurs d’extrême gauche ne devraient pas voter pour le candidat des banques.

    Propos recueillis par Samuel Martin

    Entretien publié dans Présent daté du 16 juin 2017

  • USA : Un militant d’extrême-gauche, affilié au parti d’Obama, abat un parlementaire proche de Trump

     
    Posted by La Rédaction on 14th juin 2017
    | 3 views
     

    BREIZATAO – ETREBREDROADEL (14/06/2017) Un militant d’extrême-gauche lié au Parti Démocrate a tenté d’assassiner plusieurs parlementaires américains affiliés au Parti Républicain, la formation politique de Donald Trump.

    La fusillade a eu lieu sur un terrain de baseball dans la ville d’Alexandria, dans l’état de Virginie.

    France TV Info (source) :

    Un homme a ouvert le feu vers 7 heures du matin, heure locale (13 heures à Paris), avec une arme semi-automatique, faisant plusieurs blessés. Les tirs se sont produits lors d’un rassemblement en marge d’un entraînement de baseball, auquel participaient plusieurs membres du Congrès américain. « Le tireur a été interpellé et n’est plus une menace », a annoncé la police d’Alexandria.

    Le représentant du Congrès Steve Scalise, affilié au Parti Républicain, a été touché.

    Cinq personnes ont été transportées à l’hôpital, dont le suspect, a précisé Michael Brown, le chef de la police d’Alexandria, lors d’une conférence de presse. Parmi les blessés : Steve Scalise, 51 ans, est l’un des chefs de file du parti républicain à la Chambre de représentants. Donald Trump a rapidement expliqué sur Twitter que cet « ami » était « grièvement blessé » mais qu’il « se remettra ».

    Le climat de violence entretenu par la gauche – Parti Démocrate ou communistes – ainsi que par les financiers et les médias hostiles au programme du président américain, ont largement contribué à radicaliser des franges extrémistes.

     

  • Brutalisée par l'Exécutif, la presse mainstream joue mainteant les indigées!

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Brutalisee-par-l-executif-la-presse-mainstream-joue-les-indignees-46250.html

  • Grèce : un séisme ravage l'île de Lesbos

     

    Un tremblement de terre de magnitude 6,3 a fait un mort et plusieurs blessés, sur l'île grecque, lundi.

     
    avatar
    Benoît JourdainfranceinfoFrance Télévisions

    Mis à jour le
    publié le

     
     

    La terre a tremblé lundi 12 juin. Au large de la Grèce et de la Turquie, en pleine mer Egée, l'île de Lesbos a subi un séisme d'une magnitude de 6,3. Une forte secousse qui a causé beaucoup de dégâts, tant matériels que humains. Une femme d’une cinquantaine d’années est morte, piégée dans sa maison, et une dizaine d’autres personnes ont été blessées. 

    "C'est un désastre"

    Deux villages, situés dans le sud de l’île, la zone la plus exposée, ont été particulièrement touchés : Plomari, à 11 km de l’épicentre, et Vrisa où a été retrouvée la personne décédée. Dans ce village, "des dizaines de maisons se sont effondrées et les routes du village sont bloquées", a assuré à la télévision publique grecque ERT le superviseur du service régional des pompiers, Marios Apostolides.

    Le ministre de la Protection civile, Nikos Toskas, a déclaré à la radio publique ANA que "70 à 80% des maisons du village se sont effondrées". "La situation est difficile, c’est un désastre", a, de son côté, déploré Christiana Kalogirou, le gouverneur de la région d'Egée du nord.