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Blog - Page 1021

  • Tournée Foxtrot : Dieudonné fait le plein de spectateurs à Bordeaux

     

    Le très controversé humoriste Dieudonné a fait salle comble ce jeudi 4 avril à Bordeaux avec son nouveau spectacle Foxtrot. Un spectacle que la Licra a tenté de faire interdire.

     

    Un temps on a cru que le spectacle serait annulé. C’est en tout cas ce qu’avait réclamé la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) en réponse aux provocations répétées de Dieudonné. Le préfet de Gironde, qui a estimé que le risque de trouble à l’ordre public n’était pas avéré, en a décidé autrement. L’humoriste était au rendez-vous ce jeudi 4 avril à la patinoire de Bordeaux Mériadek. Le public aussi. Entre 3500 et 4000 spectateurs ont assisté à Foxtrot, son nouveau spectacle.

    Un artiste toujours « sur le fil »

    Une victoire pour Dieudonné condamné à deux reprises pour avoir tenu des propos antisémites. Des condamnations qui n’ont en rien modifié ses opinions pour le moins tranchées.

    Les militants antiracistes ? « Des pleurnichards de la misère », « des commerçants de la mémoire » (sic). La censure ? Il s’en amuse dans son nouveau spectacle. Morceau choisi : « Quand t’es flashé dans un de mes spectacles en train de te marrer, trop tard 35 euros ! »

    Un humour grinçant qui a toujours ses adeptes : à Bordeaux, le spectacle s’est joué à guichets fermés.

    Les dates de la tournée sur le site de Dieudonné.

    Sophie Granel

    E&R

  • Meurtre d'Alexandre Junca: un effroyable calvaire sur lequel il faut faire toute la lumière

    Les aveux du principal suspect ne permettent pas d'éclaircir les circonstances exactes de cette mort.

    Quatre mises en examen pour assassinat avec de multiples circonstances aggravantes, un suspect principal et des aveux partiels. Voilà ce qu'ont obtenu les enquêteurs de la police judiciaire depuis mercredi dernier et le placement de cinq personnes en garde à vue dans l'affaire de la mort du jeune Alexandre Junca. Dimanche, le procureur de Pau, Jean-Christophe Muller, a confirmé que l'un des mis en examen, le principal suspect, Mickaël Baehrel, 27 ans, a "reconnu avoir frappé" la victime avec un marteau. Pourtant, des zones d'ombres demeurent, notamment sur les circonstances exactes de la mort du jeune garçon. L'enquête "est loin d'être terminée", a assuré dimanche le magistrat.

     Ce que l'on sait:

    • La disparition. Alexandre Junca, jeune collégien de 13 ans, a disparu le 4 juin 2011 à Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques. Sa dernière trace est attestée par une caméra de surveillance à 22h51, alors qu'il se rendait chez son père dans le centre-ville. Treize jours plus tard, le 26 juin, un fémur a été retrouvé dans le gave de Pau. Le reste du corps démembré a finalement été découvert à la mi-octobre 2011, sous des gravats jetés dans la rivière.

    Mort d'Alexandre : l'enquête avance

    © MAX PPP

    • Les aveux partiels du suspect numéro 1. Parmi les mis en examen, figure Mickaël Baehrel, un marginal de 27 ans originaire de Normandie. C'est lui qui apparaît aujourd'hui comme le principal suspect dans cette affaire. A l'époque des faits, l'homme vivait non loin du lieu de la disparition. Selon le procureur, il reconnaît qu'il a croisé le chemin d'Alexandre ce soir-là et a avoué l'avoir "d'emblée frappé (…) à la tête, de façon violente", "parce qu'il avait la rage, était énervé, alcoolisé". Son arme ? Un marteau avec lequel il avait déjà agressé un SDF le mois suivant la disparition du jeune garçon. Une agression pour laquelle il a été condamné et est incarcéré depuis avril 2012.

    # Les questions

    • Que s'est-il passé entre les 4 et 26 juin ? Alexandre est-il mort sur le coup ou a-t-il été retenu et violenté pendant des jours ? Cette question reste encore en suspens. Selon le procureur, si des "éléments parfaitement compatibles avec des coups portés à l'aide du marteau" ont été constatés sur le crane d'Alexandre, il est impossible de déterminer s'ils ont causé la mort immédiate du jeune garçon. Il semble cependant désormais établi que son corps démembré a été immergé dans le gave autour du 17 juin. Les chefs de mise en examen identiques et gravissimes pour les quatre suspects décrivent cependant le pire des scénarios :celui d'une bande s'acharnant pendant des jours sur un blessé grave avant de le tuer.

    Mort d'Alexandre : les doutes persistent

    © MaxPPP

    • Quel mobile ? Là-aussi, les enquêteurs l'ignorent encore. "Pourquoi ce jeune garçon de 13 ans et demi a été frappé à coups de marteau par une personne qu'il n'avait jamais croisée auparavant, dans cette rue du centre ville de Pau, et quelles sont les raisons de ce passage à l'acte d'une violence majeure?", a demandé le magistrat dimanche.

    • Quel est le rôle des complices ? Claude, 74 ans, Mike, 25 ans, et Fatima, 47 ans, ont-ils "simplement" aidé Mickaël Baehrel à se débarrasser du corps ou bien ont-ils participé à une atroce séquestration d'Alexandre en forme d'agonie ? Un autre point que l'enquête doit éclaircir en adaptant, le cas échéants, les chefs d'accusation retenus.

    Le procureur a insisté sur la personnalité de Claude, présenté comme un chasseur au profil tout à fait différent de celui de Baehrel, qui entretenait selon le magistrat "des relations de nature homosexuelle" avec ce dernier. Selon une source proche du dossier, il aurait notamment pu prendre part au démembrement d'Alexandre. De leur côté, Fatima, compagne de Mickaël Baerhel au moment des faits, et Mike, un ami de ce dernier, "reviennent de façon insistante" dans l'enquête. Cependant, leur rôle entre l'agression et l'immersion du corps découpé fait encore "l'objet d'importantes contradictions", selon le magistrat. Pour l'heure, tous sont mis en examen pour assassinat avec actes de torture et de barbarie et séquestration de plus d'une semaine, en bande organisée, d'un mineur de moins de quinze ans. Ils risquent ainsi la prison à perpétuité.

    Europe1 - 08/04/13

  • Couple homosexuel agressé à Paris XIXe: tristesse et colère de Delanoë

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    Deux plaintes ont été déposées lundi au commissariat du XIXe arrondissement de Paris par un couple homosexuel victime d'une agression. Bertrand Delanoë a condamné cet acte et regretté "le contexte d'homophobie latente qui s'exprime (...) en marge des débats sur le mariage pour tous".

    "Voici le visage de l'homophobie". Ces mots et la photo qui les accompagnent ont été postés sur Facebook dimanche soir et ils ont, depuis, suscité une vague d'émotion et d'indignation sur les réseaux sociaux. Wilfred, qui a choisi de montrer son visage ensanglanté, et son compagnon Olivier ont été agressés samedi soir alors qu'ils rentraient d'un dîner chez des amis. Une agression dont le caractère homophobe ne fait, selon eux, aucun doute. Deux plaintes contre X ont été déposées lundi après-midi au commissariat du XIXe arrondissement de Paris. L'agression aurait eu lieu vers 3h30 du matin, non loin du métro Ourcq, d'après une source policière contactée par MYTF1News.

    Dans leur récit, les deux hommes, militants de longue date contre l'homophobie, racontent qu'ils "ont été roués de coups juste pour marcher bras dessus bras dessous". Wilfred dit s'être "réveillé dans une ambulance, couvert de sang, une dent manquante et une fracture près de l'œil", ajoutant qu'il est en arrêt de travail "pour au moins dix jours". Pour Elisabeth Ronzier, le caractère homophobe ne fait pas de doute : "Il y a eu des insultes proférées et en plus ils se tenaient pas la main", explique la présidente de SOS Homophobie, association qui soutient les deux hommes et s'est engagée à les accompagner dans leurs démarches juridiques.

    "Tristesse et colère" de Delanoë

    "J'apprends avec colère et tristesse la brutale agression à caractère homophobe dont ont été victimes deux Parisiens dans la nuit de dimanche à lundi", a réagi lundi soir Bertrand Delanoë dans un communiqué. "Le déchaînement de violence qu'a subi ce couple au seul motif qu'il se tenait par la main est profondément inquiétant et parfaitement inqualifiable", a déclaré le maire de Paris. ""Après les dégradations perpétrées à l'espace des Blancs Manteaux à l'occasion de la quatorzième édition du Printemps des associations LGBT, cette agression signe une montée inquiétante de la violence contre les homosexuels. "

    "Une parole homophobe beaucoup plus décomplexée"

    Selon les témoignages recensés par SOS Homophobie, les actes homophobes ont progressés de 30% en 2012, passant de 1554 en 2011 à plus de 2000 pour 2012. Et le début de l'année 2013 est marqué par une progression plus forte encore : "Entre le 1er janvier et début mars, il y a eu autant d'actes homophobes que ceux recensés en six mois l'an dernier", explique Elisabeth Ronzier, qui précise que la tendance est à une radicalisation des actes. "Il y a plus d'agressions physiques et les injures sont plus violentes", rapporte-t-elle.

    Faut-il voir-là une conséquence du débat autour du mariage pour tous ? Pour le porte-parole de l'inter-LGBT, cela ne fait pas de doute : "Avec le débat, la parole homophobe est beaucoup plus décomplexée, estime Nicolas Gougain. Depuis des mois, on entend des discours qui se disent non-homophobes mais qui pointent l'autre comme différent, qui renvoient les homosexuels à un statut particulier. Ceux qui sont homophobes se sentent plus libres de parler. Ils disent les choses de manière plus crue et beaucoup plus forts."

    Un climat de tension qui touche même les politiques. Samedi, la sénatrice d'Europe Ecologie-Les Verts, Esther Benbassa, a reçu des menaces et sa voiture a été vandalisée, des actes qu'elle met en rapport avec son engagement en faveur du mariage homosexuel. De son côté, le rapporteur du projet de loi à l'Assemblée nationale, Erwann Binet, a décidé d'annuler ses prochain débats pour des raison de sécurité, après avoir été malmené vendredi par des militants d'extrême-droite anti-mariage gay.

  • Décès de Margaret Thatcher

     

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    Communiqué du Front National

    Le Front National adresse ses condoléances au parti conservateur après le décès de Margaret Thatcher, Premier ministre britannique de 1979 à 1990.

    Il salue la mémoire d’une dirigeante de convictions profondément attachée à la souveraineté de son pays et adversaire résolue de l’Europe fédérale.

  • Un écureuil...

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    ... surpris dans la neige en Allemagne

     

  • Alsace: contre les "élites", le peuple affirme son attachement à la France !

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    Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Contre l’ensemble des barons médiatiques et politiques, déjouant tous les sondages, les Français d’Alsace ont signifié par leur abstention et leur vote massif pour le NON leur attachement indestructible à la nation française et à la République une et indivisible.

    En Alsace, le peuple s’est levé face à la caste qui voulait lui vendre à la-va-vite un projet conçu dans les couloirs de Bruxelles au bénéfice de l’Europe anti-nationale des régions.

    A l’heure où la France traverse une terrible crise économique, politique et morale, les tripatouillages institutionnels doivent cesser, en métropole comme outre-mer. Les coûteuses baronnies partout doivent être brisées par un Etat unitaire garant de la prospérité des Français et de leur rassemblement fraternel.

    Front National - 07/04/13

  • Gilad Shalit, un héros tombé de son piédestal

     

    Gilad Shalit, un héros tombé de son piédestal
     
    © FRANCE 24  - 01/04/13        

    Un journaliste israélien s'est procuré l'interrogatoire auquel la sécurité militaire a soumis Gilad Shalit après sa libération par le Hamas. Le debriefing met en lumière les erreurs successives du soldat qui aurait pu éviter sa capture.

     
    Par Marc DAOU   (texte)
     

    Il aura suffit d'un article paru dans la presse israélienne pour que l'image de héros national du soldat Gilad Shalit, qui n’avait que 19 ans lors de sa capture en juin 2006 par des combattants palestiniens près de la bande de Gaza, soit sérieusement écornée. Dans le "Jerusalem Post", l'éditorialiste Ben Caspit rend compte du débriefing de Gilad Shalit par des enquêteurs militaires après sa libération. S’il affirme se garder de juger ou de blâmer le comportement au moment de l’enlèvement d’un "anti-héros" devenu "l'enfant de tous", le journaliste dresse néanmoins un inventaire sans concessions des nombreuses erreurs commises par Gilad Shalit au moment de sa capture. D’ailleurs précise-t-il, le jeune Israélien a affirmé lors de son interrogatoire "qu'il savait qu’il n'avait pas fait son devoir de soldat et n'avait même pas fait le minimum pour éviter d'être capturé".

    "Dehors c’était dangereux, l’intérieur était protégé"
     
    Selon le récit rapporté par Ben Caspit, le 26 juin 2006, le soldat israélien s'est endormi à 4h35 du matin dans son char alors qu’en tant que canonnier il aurait dû rester éveillé. D’autant plus que la veille, lors d’une réunion, un avertissement avait été émis par le Shin Bet, le service de renseignement intérieur israélien, à propos d’une probable infiltration de combattants du Hamas chargés d’enlever des soldats. "Je n'ai pas écouté [l'avertissement, NDLR], le commandant était en train de le faire, je lui ai fait confiance", avouera-t-il lors de son interrogatoire.
     
    Au moment où son char, un Merkava 3, essuie un tir de roquettes, Gilad Shalit se réveille en sursaut. Son arme personnelle est posée à ses pieds, il ne porte pas son casque et son gilet pare-balles est posé sur le dossier de sa chaise. Quelques secondes après l’impact, il aperçoit le lieutenant Hanan Barak, suivi du sergent Pavel Slutzker, les deux officiers qui ont péri dans l’embuscade, sortir précipitamment du char. Au lieu de les imiter, Gilad Shalit, aussi surpris que tétanisé par les événements, préfère rester à l’abri dans le Merkava. Une décision qui lui sauve la vie. "Dehors c’était dangereux, l’intérieur était protégé", expliquera-t-il.
     
    Selon Ben Caspit, le jeune soldat aurait cependant dû faire feu, sans pour autant se mettre en danger en sortant la tête à l'extérieur, ne serait-ce que pour donner l’alerte, pour appeler au secours les troupes israéliennes postés à 200 mètres du char. Au lieu de cela, après avoir compris que ses deux camarades ont été abattus en entendant leurs corps s’effondrer près du tank, il se met à "prier pour que tout se termine".
     
    À l’extérieur, les deux assaillants palestiniens lancent des grenades dans la tourelle du Merkava. A l’intérieur, Gilad Shalit n’est que légèrement blessé par les explosions. Et ce, selon le journaliste, grâce au choc absorbé par son gilet pare-balles et sa veste pare-éclats posés sur sa chaise. Pris de panique, il attend une ou deux minutes le temps que la fumée s’échappe, avant de décider de sortir de son abri d’acier. Sans son arme.
     
    Un jeune homme introverti, aussi émotionnel que fragile
     
    "Si seulement Shalit avait pris son fusil d’assaut et s’il avait vu l’assaillant s’approcher du char et commencer à l’escalader, il aurait pu facilement le descendre", écrit Ben Caspit. Ce qui, explique ce dernier, aurait pu faire fuir le deuxième combattant palestinien. Au lieu de cela, Gilad Shalit est fait prisonnier sans avoir résisté et sans avoir utiliser une seule des armes en sa possession dans le char - armes qui lui donnaient "un avantage considérable sur ses adversaires", regrette Ben Caspit.
     
    Pis selon l’éditorialiste, une fois captif, l’Israélien s’est montré très coopératif avec ses ravisseurs qui se sont rapidement dirigés vers la clôture qui les séparaient de la bande de Gaza. Sans essayer notamment de les ralentir pour gagner de précieuses minutes le temps qu’un deuxième char ou du renfort arrivent sur place. "Il a tout simplement couru avec eux en direction de la clôture […]. Les assaillants lui ont dit de presser le pas, et il s’est empressé de leur obéir", rapporte Ben Caspit. Sa captivité qui allait durer 1941 jours pouvait alors commencer.
     
    "Peut-être qu'il n'aurait pas dû être placé dans une unité de chars, il est probable qu'il n'était tout simplement pas fait pour cela, écrit-il. Quand son char a été touché, il a été choqué et a perdu toute capacité d’action", explique le journaliste du "Jerusalem Post" qui décrit Gilad Shalit comme un jeune homme introverti, aussi émotionnel que fragile. Et de conclure : "Il n’y aucun héroïsme dans cette histoire, c’est une histoire humaine qui est la fois triste et touchante".
  • L’énorme scandale de la destruction profanatrice de l’église Saint-Jacques d’Abbeville

     

     
     

    À la benne municipale…

    Comme l’écrivait Michel Janva du Salon Beige : « L’État n’entretient pas les biens qu’il a volés. Alors il finit par les détruire »… C’est la logique du système depuis plus de deux siècles, depuis les « biens nationaux » jusqu’aux « inventaires ». Sommes-nous en Chine communiste, en Corée du Nord ou dans un califat taliban ? Car, nous précise toujours le Salon Beige, cette destruction scandaleuse s’accompagne d’une véritable profanation car l’évêque d’Amiens, Mgr Jean-Luc Bouilleret, n’a jamais été saisi d’une demande de désaffection de cette église d’Abbeville, toujours consacrée. C’est une violation flagrante par la municipalité, avec l’aval de la préfecture, de la loi dite de « séparation ». Une profanation qui s’est accompagnée de nombreux sacrilèges comme ce grand crucifix jeté à la benne à ordures par les employés municipaux. Voyez ce commentaire de l’abbé Jean-Louis Brunel, curé d’Abbeville et vicaire épiscopal du diocèse d’Amiens. L’évêque devrait évidemment faire un procès à la municipalité et organiser une cérémonie de réparation, à l’exemple de son confrère du Togo

    « La démolition du chœur de l’église Saint Jacques d’Abbeville a consterné beaucoup d’Abbevillois après des mois pour ne pas dire des années de silence sur l’avenir de cet édifice. Je suis blessé par cette décision précipitée. Je l’ai apprise, comme beaucoup d’Abbevillois, par la presse et la télévision après le coup de pelle irréversible ! A ce jour, l’église Saint Jacques est toujours affectée au culte catholique. Nous attendons des dispositions de réparation ou de demande de désacralisation. Ainsi est la loi républicaine. Pourtant, aucune décision de ce type n’a été prise par la municipalité d’Abbeville. Je ne préjuge pas de la fragilité avérée de l’édifice qui menaçait depuis longtemps déjà. Je m’étonne de la décision précipitée, sans même avertir les premiers concernés, ne serait-ce que par respect pour la mémoire collective que représente cet édifice. Ce n’est pas une église qu’on “éventre”, c’est une communauté chrétienne et au-delà que l’on méprise et que l’on blesse de la sorte. (…) Faut-il souligner les images bouleversantes sur la chaîne régionale non seulement d’un mur qui s’effondre, mais d’un Christ en croix emmené dans une benne des services techniques, sans ménagement, pour être “inhumé” dans les caves du musée. Le statuaire de cette église s’y trouve déjà, déménagé sans préavis il y a plusieurs années. La démolition, programmée depuis longtemps semble-t-il, atteint durement le cœur des Abbevillois. »

    Il s’agit là, je le répète d’un énorme scandale dont il va nous falloir nous occuper…

    Observatoire de la christianophobie

  • Allons dîner à l'église

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    Dans le diocèse de Périgueux, on ne s’embarrasse pas. Pour attirer les gens à l’église, on propose d’y organiser des dîners en amoureux. Les chanoines de Chancelade en charge de la paroisse Saint Pierre Saint Paul des rives de l’Isle (en l’occurence le Père Sébastien, modérateur,) organisent le mardi 9 avril « un dîner en tête à tête » dans l’église de Saint Astier :

    La paroisse de Saint-Astier annonce cet événement dans son programme hebdomadaire. Il y aura même des animations pour ces diners en couples !

    Pour écrire à l’évêché de Mgr Mouïsse, diocèse où se déroule ce dîner, c’est par là accueil.dio24@orange.fr .

    Sur le plan religieux, il apparaît clairement que le détournement du Temple de Dieu pour en faire autre chose que le service du culte qui Lui est dû, est profondément choquant. Comment ne pas penser à Notre Seigneur chassant les marchands du temple.

    Le Père Sébastien a cru pouvoir atténuer le caractère profondément choquant de cette manifestation en indiquant que ce repas serait animé par les prêtres et qu’en conséquence il aurait une tout autre signification que ce qui est annoncé. Cette casuistique n’abusera personne si ce n’est la pauvre clientèle qui sera abusée par un tract mensonger en ne pouvant pas profiter tranquillement « de ce repas pour échanger sur la vie de leur couple en toute intimité« . La question se pose même de savoir s’il n’y a pas une volonté délibérée de choquer, tant cette organisation est absurde: il serait si simple en effet de faire le tout au restaurant lui même qui est équipé en conséquence et où les animateurs ecclésiastiques pourraient déployer tous leurs talents.

    Sur le plan juridique, les lois de 1905 et 1907 sont très claires. Elles concèdent que les édifices sont réservés à leurs cultes spécifiques (sous entendu catholique et rien d’autre). Dans son art.13 la loi de 1905 désigne comme cause de désaffectation expresse l’hypothèse où les édifices seraient « détournés de leur destination » par l’affectataire. L’art. 5 de la loi de 1907 précise quant à lui que les édifices publics le sont « pour la pratique de leur religion » (en d’autres termes, à église catholique, culte catholique). Ainsi les édifices cultuels ne peuvent être détournés de leur destination par l’affectataire, au profit d’autres activités qui feraient obstacle à la célébration du culte, ou même qui viendraient à s’y ajouter. Le célébrant n’a donc pas le droit d’exploiter un édifice légalement affecté au culte dans un but commercial ou autre.

    Riposte Catholique

  • VIDEO - Destruction de l'église Saint Jacques d'Abbeville


    Démolition de la façade est de l'église Saint... par courrier-picard

    C'est si dangereux, une église !

    06/04/13

  • Esther Benbassa: " Marine Le Pen a placé l'argent" (de Cahuzac) !!!

    A l'émission "Ce soir ou jamais" - 06/04/13

    Esther Benbassa, sénatrice EELV

  • Patrie...

    amour_patrie

    « La patrie est l’oïkos, le site, où convergent et se réalisent les solidarités et les identités. Les patries sont les incarnations territoriales, historiques, culturelles des identités au sein desquelles s’exercent les solidarités, positives (l’entraide) ou négatives ( le conflit). Là encore, il serait plus juste de mettre « patrie » au pluriel, car l’être identitaire et enraciné porte avec lui, suivant l’échelle de ses inclinations, de sa volonté et de son raisonnement, maintes patries : sa patrie locale, charnelle ou régionale, sa patrie nationale, historique, politique, sa patrie civilisationnelle, géopolitique, continentale. Toutes ces patries ne s’additionnent pas, elles se multiplient, ce qui aboutit normalement à des synergies. Ainsi, l’Europe n’est pas la somme de toutes les nations elles-mêmes constituées de patries régionales ; c’est une patrie subsumée qui prend en compte les patries nationales, régionales et locales. Le monde est-il dès lors une patrie ? Peut-on aussi se dire « patriote mondial » ? Certains courants écologistes l’affirment. Pour notre part, le scepticisme prédomine envers cette idée de « patrie universelle »(…). Pour l’instant, défendre ses patries implique inévitablement garder ses identités et donc ses communautés. »

    Georges Feltin-Tracol. Orientations rebelles. Éditions d’Héligoland.

    Le chemin sous les buis

  • Mosquée de Bordeaux: Alain Juppé et Vincent Feltesse (UMPS) main dans la main

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    06/04/2013 – 14h00
    BORDEAUX (NOVOpress/Infos Bordeaux) –
    Hier, le journal Sud-Ouest consacrait un dossier au projet de « mosquée-Cathédrale », dans le quartier de La Bastide, soutenu par le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, et porté par les islamistes de l’UOIF, proches des Frères Musulmans.

     

    Dans un communiqué de presse, le Front national a vivement réagi à ce dossier qui fait couler beaucoup d’encre depuis de nombreuses années. Ci-dessus photo d’une action du Bloc Identitaire Aquitaine lors d’une inauguration à Bordeaux par Alain Juppé en 2009, voir Novopress.

    « Contre l’avis unanime des habitants de La Bastide et d’une majorité de Bordelais, Alain Juppé et Vincent Feltesse [NDLR député PS de la 2e circonscription de la Gironde], figures bordelaises de l’UMPS, parrainent et poussent l’implantation d’un grand centre religieux islamique à Bordeaux. Adversaires de façade aux prochaines municipales, l’islamisation de Bordeaux les réunit dans «consensus» clair selon les mots du candidat socialiste.

    Ce projet fou de 20 millions d’euros d’une islamisation au grand jour rencontrera l’opposition non seulement de la population du quartier, mais celle déterminée du Front National.

    Crédit photo : Bloc Identitaire Aquitaine, DR.

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Pour la sénatrice Michelle Meunier (PS), la famille hétéro-parentale relève du fantasme

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    06/04/2013 – 10h00
    PARIS (NOVOpress Breizh) –
    Le projet de loi sur le mariage homosexuel « sort la famille du fantasme “une maman, un papa et un enfant” ». C’est ce qu’a déclaré – le plus sérieusement du monde – jeudi au Sénat Michelle Meunier (ci-dessus), sénatrice de Loire-Atlantique et rapporteur du projet, qui a dénoncé au passage la famille « hétéro-patriarcale-blanche ». Une intervention qui a le mérite de mettre en évidence les fondements idéologiques de ce projet.

     

    « Notre démarche s’inscrit dans un mouvement international et invite à la tolérance ; la France, patrie des droits humains, s’honore à rattraper son retard. [...] Ce texte s’inscrit dans la devise de notre République. Il permet aux couples homosexuels de faire famille. Assumons-le. Il sort la famille du fantasme « une maman, un papa et un enfant (sic) ». L’élue de Loire-Atlantique, qui avait entamé son intervention en affirmant « nous vivons là un grand moment et entrons, à notre manière, dans l’histoire de France (resic) » n’a pas fait dans la nuance lors de la séance d’ouverture, devant de Sénat, du débat sur le projet de « mariage pour tous ».

    Et cette proche de Jean-Marc Ayrault de poursuivre - sous les sifflets de l’opposition : « car cette famille-là n’a jamais été universelle. De tout temps, des parents ont mis au monde des enfants qu’ils n’ont pas pu ou voulu assumer. De tout temps, des enfants sont nés sans père. De tout temps, des enfants ont été élevés par d’autres personnes que leurs père et mère. Ce qui pose problème, c’est cette famille idéalisée, « hétéro-patriarcale-blanche » de préférence de plus en plus éloignée des réalités. La loi doit s’adapter. »

    Une opinion partagée par Esther Benbassa, sénatrice du Val-de-Marne (EELV) : « Protéger l’enfant ? Tout le monde est pour ! Il lui faut un père et une mère ? Pure idéologie de même que cette conception d’une famille traditionnelle ».

    On savait déjà que pour la gauche « sociétale » la délinquance et l’immigration sont des « fantasmes », c’est-à-dire, selon la définition donnée de ce mot, « des visions illusoires produites par une lésion du sens optique ou par un trouble des facultés mentales ». Aujourd’hui c’est la famille hétéro-parentale qui à son tour en est un, surtout – circonstance aggravante – s’il s’agit d’une famille « hétéro-patriarcale-blanche ». On n’arrête pas le progrès.

    Crédit photo : Nicolas Nocet via Wikimedia (cc)

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Gilles Bernheim : une agrégation fantôme et un nouveau plagiat

     

    Malgré son mea culpa, l’addition commence à être lourde pour le Grand Rabbin de France.

    Le 19 mars dernier, le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim n’a pas perdu de temps pour venir nous voir, les yeux dans les yeux, quand on lui a demandé par quel miracle le texte d’un entretien donné par le philosophe Jean-François Lyotard en 1991 pouvait se retrouver, presque à l’identique, dans un livre signé de sa main en 2011. Cette semaine, et un aveu de plagiat plus tard, il paraît que son agenda ne lui laisse pas une seconde pour nous revoir. C’est dommage. On en aurait profité pour lui demander quand il a été reçu à l’agrégation de philosophie.

    La biographie qui présente son CV sur son site officiel n’en fait pas état. C’est bizarre, car elle comporte par ailleurs beaucoup de détails sur son parcours : son diplôme de rabbin du Séminaire israélite de France, les diverses fonctions qu’il exerce ou a exercées, la Légion d’honneur qui lui a été décernée le 12 avril 2009.

    C’est bizarre, parce qu’il est question de cette agrégation à peu près partout dès qu’il s’agit de Gilles Bernheim : dans la plupart des articles que lui consacrent les journalistes, sur le site de son éditeur, dans le communiqué de presse qui accompagnait ses Quarante méditations juives parues en septembre 2011, dans toutes les notices biographiques qui figurent sur l’Internet, depuis celle de Wikipédia jusqu’à celle de Faitreligieux.com. Une légende répandue par des thuriféraires trop zélés prétend même que « cet étudiant très brillant, obtient, très jeune, la difficile agrégation de philosophie, en étant major, malgré un… zéro dans une épreuve qu’il ne peut passer, car elle a lieu un Shabath ».

    Sans doute n’est-ce pas la première fois que des gens – journalistes compris – racontent des bêtises sur quelqu’un. Le problème est que Gilles Bernheim les a manifestement laissés dire sans protester. Un rabbin est-il autorisé à mentir par omission ?

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    E&R