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Blog - Page 1128

  • Günter Grass fait l’éloge du dénonciateur du programme nucléaire israélien

     

    Le prix Nobel de littérature allemand Günter Grass (photo ci-contre) a loué dans un nouveau poème Mordechaï Vanunu, divulgateur du programme nucléaire israélien, un démarche perçue dimanche par la presse allemande comme une nouvelle provocation à l’égard de l’Etat hébreu, qui a réagi avec ironie.

    Dans un nouveau recueil de 87 poèmes appelé Ephémères, sorti ce week-end en Allemagne, le poète allemand de 84 ans, persona non grata en Israël, considère Mordechaï Vanunu comme un héros et un modèle, selon des extraits du poème Un héros de nos jours publiés par l’agence allemande DPA.

    Ancien technicien atomiste accusé d’espionnage, Mordechaï Vanunu, 57 ans, a été incarcéré plus de 18 ans - dont 11 ans d’isolement - pour avoir révélé des secrets sur le nucléaire en Israël à l’hebdomadaire londonien The Sunday Times.

    Il n’est pas autorisé à quitter le sol israélien ni, en principe, à rencontrer des étrangers. Cela s’appelle un héros, qui espérait servir son pays, en apportant la vérité, écrit Günter Grass.

     M. Vanunu s’est dit dimanche très heureux d’être dans la ligne de Günter Grass.

    Mordechaï Vanunu

    Vanunu serait heureux d’obtenir le titre de persona non grata du ministère de l’Intérieur d’Israël, comme ça on pourrait m’expulser d’Israël, a déclaré le scientifique, qui s’exprime en anglais par refus de parler hébreu.

    Interrogé , le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a pour sa part moqué le texte de l’écrivain allemand, jugeant qu’il est plutôt un plaidoyer qu’un texte de la Pléiade.

    Grass n’a pas, avec cette nouvelle livraison, cherché à adhérer scrupuleusement au faits historiques. Mais en délaissant Clio (la muse grecque de l’Histoire, ndlr), Grass n’a pas pour autant réussi à retrouver Calliope (la muse de la poésie), et de licence poétique il ne lui reste que la licence, a-t-il ironisé.

    Cet opuscule aura quand même le mérite de nous apprendre qu’il y a au moins un Israélien qui trouve grâce à ses yeux, ce qui - eu égard à ses positions passées - n’est pas une moindre chose, a ajouté M. Palmor.

    En avril, M. Grass avait provoqué une importante polémique en publiant dans le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung un poème où il affirmait qu’Israël menaçait la paix mondiale en disant vouloir frapper l’Iran préventivement. Il avait en conséquence été déclaré persona non grata par l’Etat hébreu.

    Günter Grass asticote de nouveau Israël, a commenté dimanche le journal populaire Bild am Sonntag, quand le quotidien Berliner Morgenpost y voyait une nouvelle provocation.

    Le nouveau recueil de poèmes du prix Nobel, qui évoque aussi l’Europe, la Grèce et comprend une déclaration d’amour à l’Allemagne, pourrait de nouveau donner matière à controverse avec Israël, estime également le Süddeutsche Zeitung.

    En 2006, le Nobel de littérature 1999, connu pour ses positions de gauche, avait reconnu avoir fait partie dans sa jeunesse des Waffen SS, unité d’élite d’Adolf Hitler, lui qui avait souvent renvoyé l’Allemagne à son passé nazi.

    E&R

  • Le puzzle d'un four crématoire de Dachau fait scandale

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    Deux cent cinquante-deux petites pièces de puzzle et une polémique qui monte : le site en ligne Amazon.com commercialise un jeu où il faut reconstituer une photo de fours crématoires du camp de concentration de Dachau (Allemagne). Un jeu certifié pour les enfants, à partir de 8 ans...


    C'est Gerda Hasselfeldt, une élue allemande qui s'en est indignée dans une lettre envoyée à Jeff Bezos, patron du distributeur en ligne américain.

     

    «Pour les survivants des camps de concentration et les proches des victimes, c'est une véritable claque au visage», écrit la parlementaire (CSU, parti frère de celui d')ans un courrier rendu public par le magazine «Der Spiegel».

    LeParisien.fr - 30/09/12

  • Le Journal de Syrie 29 septembre 2012

  • La conférence épiscopale de France contre « l’homophobie »

     

    Les évêques de France se sont rapidement pris les pieds dans le tapis à propos du débat sur le projet de parodie homosexuelle de mariage.
    Alors qu’on a assisté à des velléités de résistance ça et là, la Conférence épiscopale française vient de publier jeudi un long document officiel en bonne partie affligeant.

    Le « conseil famille et société » de la Conférence y déclare par exemple que «L’Église se veut accueillante à l’égard des personnes homosexuelles et continuera à apporter sa contribution à la lutte contre toute forme d’homophobie et de discrimination
    La première erreur est de reprendre le vocabulaire piégé du Système (intrinsèquement antichrétien et de gauche, faut-il leur rappeler) : homophobie et discrimination.
    « Homophobie » ne veut rien dire en soi et comme tous les nouveaux termes construits avec le suffixe « phobie », il sert à condamner à peu de frais tout et n’importe quoi en jouant sur la peur d’être mal vu.

    « Condamner toute forme de discrimination » est une absurdité totale, qui là aussi permet au Système d’interdire certaines discriminations (discriminer = faire un choix) tout en en pratiquant d’autres sans vergogne. La Conférence épiscopale a-t-elle oublié que la discrimination fait partie de la vie, que l’Eglise la pratique elle-même largement (par exemple entre baptisés et non-baptisés, dans l’accès à la prêtrise, etc.), et que le Christ lui-même y revient régulièrement (le bon grain et l’ivraie) ?

    Par ailleurs, le sirupeux bla-bla épiscopal fait mal la distinction entre les personnes d’une part, qu’il faut plaindre et aimer (c’est-à-dire vouloir guérir), et d’autre part l’homosexualité que l’Ecriture et la Tradition ont toujours condamné dans les termes les plus vifs (sans parler de l’épisode relativement homophobe de Sodome et Gomorrhe).

    En reprenant la rhétorique absurde de la Gauche, les évêques modernistes de France se placent naturellement à sa remorque. Rien de nouveau sous le soleil, et la crise de l’Eglise est loin d’être finie.

    Contre-info.com

  • Vu sur le Net

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    Contre-info.com - 29/09/12

  • La bêtise féministe !

    Voilà un bien mauvais cocktail que la République nous sert en l’imbuvable personne de Cécile Duflot.
    Ministre du logement, elle n’a pas du tout apprécié d’être appelé « Madame le ministre » par un député UMP lors d’une séance de questions au gouvernement, à l’Assemblée, et elle en fait tout un foin...

    Contre-info.com - 29/09/12

     

  • Portrait : Harlem Désir - Faits & Documents n°343 du 1er au 15 octobre 2012

     

    29 septembre 2012

    Faits & Documents n°343 du 1er au 15 octobre 2012. Portrait : Harlem Désir
     
     
     

    Le nouveau numéro de Faits & Documents du 1er au 15 octobre 2012 vient de paraître, avec comme portrait Harlem Désir. Extrait.

    Hormis les médias étrangers, nul n’a relevé que le nouveau premier secrétaire du Parti socialiste est un métis descendant d’esclaves, parfaite illustration des nouvelles orientations stratégiques du PS définies par le think tank Terra Nova (F&D 316). Candidat de raccroc, ce parfait apparatchik, qui n’a jamais travaillé de sa vie et ne s‘est jamais fait élire par lui-même, a été choisi par l’Élysée, et non par Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault (qui avaient opté pour Jean-Christophe Cambadélis), essentiellement pour son absence totale de charisme. Avec cet ancien trotskiste boboïsé, le PS ne s’opposera jamais à la politique gouvernementale.

     

    « Un apparatchik pur jus. »
    Le Monde, 13 septembre 2012.

    « Désir seul n’a jamais rien gagné, fait remarquer un bon camarade dirigeant. Même pas son poste de premier secrétaire. On le lui a donné. »
    Le Canard enchaîné (19 septembre 2012).

    « Le seuil de tolérance n’existe pas. »
    Harlem Désir, Le Nouvel observateur, 14 décembre 1989.

    « Un acte de justice élémentaire et un atout pour l’intégration. Il faut faire des immigrés les coactionnaires de la société France. »
    Harlem Désir, interrogé sur le droit de vote des étrangers, L’Express, 23 mars 1990.

    « Bernard-Henri Lévy me parle d’autre chose. D’une conférence de presse à ne pas rater. Harlem Désir va être lancé sur médias, avec la complicité de Marek Halter, de Coluche, et, surprise, Coluche et Bernard-Henri Lévy poussent ensemble Harlem devant ses premières caméras. »
    Guy Konopnicki, Le Matin, 19 août 1987.

    « SOS Racisme c’est l’épopée d’une armada de “trotskards” qui finiront par entrer au PS comme on rentre au port. Et qui, toutes les places étant prises, vont s’inventer une machine de guerre, bien à eux, à l’extérieur. »
    L’Histoire secrète de la génération Désir, L’Express, 2 octobre 1987.

    « La France anti-Le Pen, ce n’est pas la France de Dunkerque à Tamanrasset, mais la France d’Adjani à Montand, de Platini à Noah, de Michel Noir à Jack Lang. Ce sont Vincent, David, Djemilah et les autres… Tous les petits potes qui ne se résignent pas. »
    Harlem Désir, Globe, septembre 1987.

    « La France a commencé ici, à la chute de la Bastille, et aujourd’hui, la France c’est vous, parce que c’est vous qui faites bouger les images, la mode, la musique. »
    Harlem Désir, concert de SOS Racisme à la Bastille le 14 juin 1988.

    Harlem Désir est né le 25 novembre 1959 à Paris XIIIe. Ayant pour second prénom Jean-Philippe (vérification effectuée à l’état-civil et qui met un terme à la polémique sur son véritable premier prénom…), il est le fils d’une Alsacienne catholique de gauche et d’un instituteur martiniquais catholique de gauche devenu directeur d’école à Nogent-sur-Marne. Sa généalogie détaillée sur plus de cinq générations a été publiée dans le volume 2 de À la recherche de leurs racines de Joseph Valynseele et Denis Grando (Éditions de l’Intermédiaire des chercheurs et des curieux, 1994), ce qui n’empêche pas les informations les plus inexactes (notamment le fait que sa mère serait juive) de circuler sur internet (y compris sur quelques sites communautaires comme terredisrael.com).

    D’origine francilienne à trois générations au moins (mais présentée comme « alsacienne » par Wikipedia !), sa mère, Nicole Duméry (et non Schwartz comme on le voit sur internet), née en 1937 est décédée en 1987. Puéricultrice, puis employée des Allocations familiales et de l’ANPE, elle était la fille d’un artisan métallurgiste et d’un électricien, Philippe Duméry (1915-1980), et d’une modiste, Odette Cange (1916-1980).

    Son père, Jean-Marie Désir, descend d’une famille d’esclaves des Antilles. On peut remonter à 1805 pour voir à la Martinique un Jean-Baptiste, fils d’une Marie-Donne, originaire de la Grenade, portant le surnom de Désir, qui va se transformer en patronyme lorsqu’il sera affranchi, à trente ans, le 9 juin 1834. Par la suite, figure une lignée de petits agriculteurs exploitant un lopin de terre à Lamentin. Thalus-Pantaléon Désir, né le 27 juillet 1896 est le premier de la famille à quitter les Antilles pour la métropole. (…)

    Lire la suite : abonnez-vous à Faits & Documents, Lettre d’informations confidentielles d’Emmanuel Ratier – Abonnements France métropolitaine : 78 euros / an. Abonnements étranger et outre mer : 93 euros / an. En savoir plus : www.faitsetdocuments.com

    Crédit photo : Parti Socialiste via Flickr (cc)

    [cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine.

  • Le fils de Laurent Fabius visé par une enquête pour "tentative d’escroquerie"

     

    Le fils du ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius est visé par une enquête préliminaire pour "tentative d’escroquerie et faux" à la suite d’une plainte, a-t-on appris vendredi de sources judiciaire et proche de l’enquête.

    A l’issue d’une enquête préliminaire, le parquet peut décider de classer sans suite la plainte, de désigner un juge d’instruction pour enquêter plus avant ou de citer directement Thomas Fabius à comparaître devant un tribunal.

    Selon la source judiciaire, la justice française a fait en août dernier une demande d’entraide internationale aux autorités du Maroc dans le cadre de cette enquête. La nature précise des faits susceptibles d’être reprochés à Thomas Fabius n’a pas été révélée.

    Une autre source proche du dossier en France a pour sa part indiqué que les faits reprochés datent de novembre 2011.

    L’enquête a été ouverte par le parquet de Paris en mars 2012 après le dépôt d’une plainte en décembre 2011, selon la source judiciaire qui n’a pas donné plus de précision.

    Interrogé, l’avocat de M. Fabius, Me Cyril Bonan, n’a fait aucun commentaire.

    Egalement sollicité, l’entourage du ministre n’a pas souhaité "commenter cette affaire à caractère privé". Un haut responsable du ministère marocain de la justice s’est également refusé à tout commentaire.

    Dans un autre dossier, Thomas Fabius avait été condamné en juin 2011 à 15 000 euros d’amende, dont 10 000 avec sursis, pour abus de confiance par le tribunal correctionnel de Paris, dans le cadre d’une procédure de "plaider-coupable", procédure destinée à éviter un procès à condition que l’intéressé reconnaisse sa culpabilité et accepte la peine proposée.

    E&R

  • Manifestation d'extrême droite interdite : quatre gardes à vue, 57 interpellations

     

    le Samedi 29 Septembre 2012 à 23:28
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    Une cinquantaine de personnes ont été interpellées samedi après avoir tenté de manifester de façon illégale à Paris. Quatre personnes ont été placées en garde à vue. Il s'agit de membres d'un mouvement d'extrême droite.

    L'arrestation du leader du mouvement "Jeunesses Nationalistes", Alexandre Gabriac © Maxppp Xavier de Torres

    Ils ont tenté de manifester sur le parvis de Notre-Dame à Paris et n'ont pas réussi. Samedi, une soixantaine de membres des "Jeunesses Nationalistes", un groupe d'extrême droite s'est rendue devant la cathédrale alors que la Préfecture de police de Paris avait interdit leur rassemblement. Le mouvement avait prévu de protester contre les "zones de non-droit", et le "racisme anti-blanc".

    Tout le monde interpellé

    Selon la Préfecture, toutes les personnes qui ont tenté de manifester ont été interpellées et quatre ont été placées en garde à vue. Parmi elles, le leader du mouvement, Alexandre Gabriac. Le conseiller régional de Rhône-Alpes est entendu "pour avoir appelé à participer à une manifestation interdite" a précisé la police. Deux autres personnes ont été placées en garde à vue pour "port d'arme prohibé" et une autre pour "outrage et rébellion".

    En juin dernier, une première manifestation de ce mouvement avait été interdite à Lyon.
    Peu après la décision de la police d'interdire celle de samedi à Paris, Alexandre Gabriac, exclu du Front National en 2011 pour avoir fait le salut nazi, avait déclaré qu'il n'avait dorénavant "pas beaucoup d'autre alternative que d'entrer dans l'illégalité".

    France Info

  • Grenoble vendredi soir/ un regard de travers : deux morts

     

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    15 jeunes barbares ont massacré à mort deux jeunes, vendredi soir dans le triste quartier de la Villeneuve, où d’autres jeunes, peut-être les mêmes, avaient déclenché des émeutes dans le quartier, il y a deux ans, après qu’un malfrat musulman qui venait de commettre un casse a été abattu par la police.

    Ni règlement de compte, ni bandes rivales, ni trafic de drogue ou histoire de territoire ne sont à l’origine du massacre, a expliqué ce soir Jean-Yves Coquillat, le procureur de la république de Grenoble, « on n’est pas du tout dans le contexte qu’on voit parfois de règlement de comptes, de gangs ».

    Il s’agit donc de jeunes normaux, et c’est encore plus grave.

    Il s’agit d’une affaire simple, un regard de travers, vendredi après midi, devant un lycée, qui a déclenché une bagarre entre le frère d’une des victimes et un autre jeune issu de l’immigration et son grand frère.

    Plus tard, le jeune frère et un autre jeune qui avaient pris une raclée, et qui sera l’un des deux massacrés, qui ne s’appelle ni Kevin, ni Vladimir, ni Ludovic, se retrouvent au parc d’Echirolles avec les agresseurs, et les tabassent violemment – les médias affirment que ce sont des jeunes sans histoire, disons que tout est relatif.

    Plus tard encore, vers 21h05, troisième vague de violence, et de vengeance mortelle. 15 à 20 jeunes armés de marteaux, de manches de pioches, de couteaux et de battes de baseball (les armes semblent être à portée de main en permanence), 15 à 20 jeunes qui ne s’appellent pas non plus Kevin ou Vladimir ou Ludovic décident de s’en prennent aux jeunes du matin. Deux d’entre eux, âgés de 21 et 20 ans sont massacrés comme les terroristes du Hamas massacrent leurs rivaux.

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    Cette succession de scènes de violences sauvages, de déchaînement de jeunes assoiffés du sang d’autres jeunes est banale et normale. Faites vous-y, c’est la France d’aujourd’hui et de demain. Cette barbarie est le vécu quotidien de jeunes racailles de plus en plus violentes que le pouvoir a renoncé à mater. Ils sont des dizaines de milliers récidivistes et multi récidivistes, arrêtés pour violence, puis relâchés, puis arrêtés de nouveau, et qui ont perdu tout repère moral, tout repère social, tout interdit, et qui deviennent des bêtes sauvages et des prédateurs au moindre prétexte. Ces hordes criminelles que les pouvoirs publics décident d’ignorer dans l’espoir qu’une miraculeuse paix civile descendra du ciel, continueront à agir dès demain, lorsque le soufflet de ce nouveau drame retombera , noyé dans les paroles catastrophées de Manuel Valls et l’immobilisme de l’Etat.

    Et ce n’était même pas des salafistes ou des candidats jihadistes, en tout cas pas encore…

    Je ne sais quoi dire aux parents des deux jeunes morts, sinon que je partage leur peine.

    En revanche, je sais quoi dire aux autres parents, à tous les parents issus de l’immigration qui laissent leurs enfants devenir des dégénérés : vous êtes complices, responsables, criminels, de ce que vous faites de vos enfants. Honte sur vous.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

    http://www.franceinfo.fr/faits-divers/morts-a-grenoble-ni-gang-ni-reglement-de-compte-procureur-752977-2012-09-29

  • Espagne - La pire restauratrice de l'histoire demande des royalties

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    Quand Cecilia Giménez a entrepris de restaurer la peinture murale du Christ qui ornait la petite église où elle avait pour habitude de se rendre, elle ne se doutait pas que son "œuvre" finale déclencherait une telle réaction sur Internet. Le massacre opéré par l'octogénaire est rapidement devenu un sujet d'hilarité couvert par toute la presse européenne, et copié par de nombreux internautes. L'Ecce Homo revisité par Cecilia constitue même désormais une attraction qui fait venir de nombreux touristes dans la petite église du Sanctuaire de la Miséricorde, à Borja.

    Selon le quotidien espagnol El Correo, les touristes qui viennent admirer la "restauration" ne laissent cependant pas assez de dons au goût de l'Eglise espagnole. La fondation qui gère l'église de Borja a donc décidé de rendre payant l'accès à la peinture murale, histoire de convertir cette vaste blague en monnaie sonnante et trébuchante. En quatre jours, la fondation a récolté près de 2 000 euros.

    Mais Cecilia Giménez n'a guère apprécié l'initiative vénale de l'église du Sanctuaire de la Miséricorde, et a engagé des avocats dans le but d'obtenir des royalties pour récompenser son travail. La fondation s'apprête déjà à se défendre en justice pour conserver tous les bénéfices de cette publicité inattendue.

    Heureusement pour les internautes, Cecilia Giménez ne semble pas pour l'instant vouloir poursuivre ceux qui ont utilisé la photographie de la peinture sans droit de reproduction, ou l'ont détournée sans vergogne.

    La ville de Borja, elle, continue d'apprécier les retombées économiques de cette peinture catastrophique. La compagnie aérienne Ryanair a même récemment lancé une campagne publicitaire pour inviter ses passagers à s'envoler pour Saragosse, "pour aller visiter la 'restauration créative' de Cecilia".

    Big Browser - 20/09/12

  • Angleterre: huit mois de prison avec sursis pour avoir employé le mot "moricaud"

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    29/09/2012 – 13h50
    LONDRES (NOVOpress) —
    Huit mois de prison avec sursis, plus 240 heures de travaux d’intérêt général. C’est la peine dont a écopé hier Michael Coleman, un militant du British National Party et ancien conseiller municipal de Stoke-on-Trent, dans le Staffordshire. Pour la BBC, la condamnation est même trop clémente : « Le membre du BNP Michael Coleman échappe à la prison », note avec regret le journaliste.

    Le crime abominable de Michael Coleman ? Avoir employé sur son blogue le mot darky, moricaud, pour accuser la municipalité de Stoke-on-Trent « d’inonder cette ville de musulmans et de Noirs, selon un programme complet de substitution de population. L’entrée pour les moricauds, la sortie pour les Blancs ».

    Le journaliste Brendan O’Neill commente l’affaire sur son blogue du Daily Telegraph, sous le titre « Moricaud est un mot répugnant mais son usage ne devrait pas être puni d’une peine de prison avec sursis ». Il dit espérer (sérieusement ?) que tous ceux qui avaient brandi la bannière de la liberté d’expression pour défendre les Pussy Riot vont se mobiliser à présent contre la condamnation de Coleman.

    Brendan O’Neill relève la réaction du conseiller municipal travailliste Joy Garner, qui est à l’origine des poursuites contre Coleman et qui s’est félicité de sa condamnation, au motif que les idées du BNP « sont inacceptables pour la très grande majorité des habitants de Stoke-on-Trent ». « Qu’est-ce qui nous permet à ce moment-là, demande O’Neill, d’éreinter la Russie de Poutine pour avoir coffré des punkettes qui, selon les sondages, avaient aussi choqué une “très grande majorité” de Russes ? »

    O’Neill cite De la liberté de John Stuart Mill (1859), un des textes fondateurs de la pensée libérale anglaise : « Si tous les hommes moins un partageaient la même opinion, ils n’en auraient pas pour autant le droit d’imposer silence à cette personne, pas plus que celle-ci, d’imposer silence aux hommes si elle en avait le pouvoir ». Mais O’Neill est bien obligé de conclure : « La parole est libre ou elle ne l’est pas. Et en Grande-Bretagne actuellement, elle ne l’est pas ».

    [cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Roms chassés à Marseille: Gaudin accusé d' "antitsiganisme"

    Le départ de familles roms d'un campement dans le nord de Marseille sous la pression de riverains hostiles à leur présence provoque un tollé. La voix des Roms s'en prend au maire de la ville.

    La tension monte à Marseille, deux jours après le démentèlement d'un camp de Roms par des riverains jeudi soir . Et chacun d'y aller de sa version. "Il n'y a pas eu de chasse aux Roms", assure une source policière, qui précise que dimanche, des Roms s'étaient installés sur le terrain d'un chantier en construction de la cité des Créneaux (15e arrondissement). Selon la préfecture, la police est appelée sur les lieux par un habitant et un membre de la communauté rom, pour un différend opposant une trentaine de riverains aux occupants du campement, comprenant une quarantaine d'adultes et une quinzaine d'enfants. Quand la police arrive, il n'y a pas d'affrontements, seulement des invectives des jeunes du quartier et les Roms demandent spontanément à quitter les lieux, "ce qui se passe sans incident jusqu'à 19H50" selon la police, qui juge la situation normale et repart.

    Vers 22H00, le poste de commandement de la Sûreté départementale est prévenu d'un incendie. Un équipage se rend sur place et constate qu'une surface "d'environ 5 m2" sur le terrain abandonné "présente les traces d'un incendie" avec une carcasse de réfrigérateur et divers encombrants brûlés, selon la préfecture. L'origine du feu fait l'objet d'une enquête judiciaire, selon le parquet. Aucune interpellation n'a eu lieu, en l'absence de violences physiques. En fin d'après-midi, réagissant à l'évacuation, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a appelé dans un communiqué les "responsables politiques locaux et nationaux" à "n'instrumentaliser aucune situation". Selon le ministre, "il appartient à chacun, et en premier lieu aux responsables politiques locaux et nationaux, de n'instrumentaliser aucune situation".

    Gaudin et les "milices"

    La sénatrice socialiste Samia Ghali, maire des 15e et 16e arrondissements qui avait créé la polémique fin août en prônant un recours à l'armée dans les cités de Marseille pour lutter contre la criminalité, a précisé qu'elle avait reçu, jeudi matin, la visite d'habitantes du quartier "excédées" par la présence des Roms, qu'elles accusaient de cambriolages et de "tout salir". Interrogée à propos du geste prêté aux riverains, Mme Ghali a répondu: "Je ne le condamne pas, je ne le cautionne pas, mais je le comprends, quand les pouvoirs publics n'interviennent plus".

    Le sénateur-maire (UMP) de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a estimé vendredi que les "propos insensés" de l'élue fin août avaient fait que "les gens se croient eux-mêmes autorisés à régler les problèmes". "On ne peut pas laisser se constituer des milices et laisser les gens régler les problèmes d'ordre public, même si on peut comprendre que l'exaspération est totale", a ajouté M. Gaudin. Il a précisé avoir "réussi, sans faire de bruit", à réduire le nombre de campements de Roms de 60 à 25. Le propriétaire du terrain occupé --le bailleur social de la cité-- avait porté plainte jeudi pour des dégradations. "Cette affaire fait suite à des faits récurrents d'agression ou d'opposition entre les riverains et les occupants de campements illicites depuis cet été", a souligné la préfecture.

    "Un antitsiganisme partagé"

    Le président de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) des Bouches-du-Rhône, Bernard Eynaud, a répondu qu'"on peut craindre le pire" de l'attitude de la population envers les Roms, réclamant "une vraie mise en oeuvre" de la circulaire interministérielle du 26 août. Celle-ci prévoit, au-delà d'un délai de flagrance de 48 heures, un dispositif de concertation destiné à accompagner les Roms dans l'attente d'une décision judiciaire sur leurs campements. "Au lendemain de la réhabilitation par un leader de l'UMP de la notion détestable de racisme anti-blanc, des habitants du nord de Marseille ont cru devoir passer aux travaux pratiques directs", a déploré la LDH. "Dans un climat de violence et de stigmatisation envers une population, climat aggravé par une politique qui ne met en œuvre que la fermeté, tout laisse à craindre que cette initiative ne restera pas à un acte isolé", s'inquiète pour sa part le Collectif Romeurope. Pour la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme), "seuls la prise en compte de l'aspect social de la question et le respect de la loi permettront un apaisement des tensions".

    Samedi, l'association La voix des Roms a accusé Marseille Jean-Claude Gaudin et l'élue socialiste des quartiers nord Samia Ghali de partager le même "antitsiganisme". "A l'unisson, vous dites comprendre l'exaspération de ceux qui ont chassé les Roms. Vous voilà dans un antitsiganisme partagé qui dépasse les frontières, déjà floues et parfois superflues de vos partis respectifs", écrit l'association dans une lettre ouverte adressée au cours de la nuit de vendredi à samedi à Jean-Claude Gaudin et Samia Ghali. La voix des Roms accuse les deux élus d'"utiliser la même méthode politicienne de basse échelle et populiste". "Vous ne mesurez pas la gravité de vos propos", ajoute-t-elle.

    TF1 News -  29/09/12

     

  • Perpignan: excédé par le bruit et les "incivilités", un octogénaire tire dans le tas

    Parce qu’il ne supportait plus le bruit et le comportement de jeunes habitants au pied de son immeuble, un retraité, âgé de 85 ans, s’est emparé de sa carabine à plomb avant de faire feu dans leur direction. Les faits se sont déroulés, le mercredi 26 septembre, vers 15 heures à Perpignan (Pyrénées-Orientales).

    Le tir de l’octogénaire a atteint un enfant de 11 ans.

    Ce dernier a été touché par une gerbe de projectiles au niveau du dos et d’une épaule. Le jeune garçon a été évacué vers l’hôpital le plus proche. L’auteur du coup de feu a été rapidement identifié par plusieurs témoins de la scène. Interpellé, le retraité a reconnu les faits, en arguant qu’il était «excédé par le bruit et les incivilités» que causaient de jeunes habitants en bas de chez lui.

    Les policiers ont saisi sa carabine avant de le placer en garde à vue. Finalement mis en examen, l’octogénaire a été placé sous contrôle judiciaire avant d’être remis en liberté.

    LeParisien.fr - 29/09/12                       

  • Guillaume Vouzellaud (FN) lâchement agressé en plein centre ville de Béziers

    Posté par le 29 septembre 2012

     

    Il était 19h30 hier soir, quand le secrétaire départemental du Front National de l’Hérault, Guillaume Vouzellaud, candidat aux dernières législatives sur la circonscription de Béziers, a été lâchement agressé par au moins deux individus qui l’attendaient à la sortie de sa permanence. Frappé à la tête, sonné, il souffre d’un bras cassé et de multiples contusions. Il est actuellement en observation à l’hôpital.

    Comme chaque soir de la semaine, Guillaume Vouzellaud ferme sa permanence vers 19h30, ce vendredi. C’est là qu’il se retrouve en pleine rue frappé par un individu au moins accompagné d’un autre, en pleine tête et à plusieurs reprises, puis jeté à terre. Il en réchappe de justesse, sonné, avec le bras gauche fracturé.

    Depuis, il est en observation à l’hôpital et sous médicaments.

    Dans l’entourage du secrétaire départemental du FN de l’Hérault, on reste prudent quant aux agresseurs présumés. La situation du bitterois, où la violence et l’insécurité gagnent chaque semaine plus d’ampleur, de même que le contexte politique local particulièrement sulfureux où une triangulaire en juin dernier a mis hors jeu l’ex député UMP local à la faveur d’une socialiste, font que plusieurs pistes sont à envisager pour identifier les agresseurs et comprendre leurs motivations éventuelles.

    Une plainte devrait être déposée prochainement pour agression caractérisée.

    L’ensemble de l’équipe rédactionnelle de Nations Presse Info s’associe au soutien dont bénéficie actuellement Guillaume Vouzellaud et lui souhaite un bon et prompt rétablissement. Courage, ami, on les aura !

    R.M.

  • Hollande s'engage: "pas un euro" de dette de plus à la fin de mon quinquennat ! 29.09.12


    Hollande : "pas un euro de plus" de dette à la... par BFMTV

    Pathétique !

     

     

     

     

  • Crise: "M. le président, voici ce qu'il faut faire..."

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    Lire: http://lexpansion.lexpress.fr/economie/crise-m-le-president-voici-ce-qu-il-faut-faire_337063.html

    Ce n'est plus un recul, c'est un effondrement ; ce n'est plus une sonnette d'alarme, c'est un tocsin. En perdant 15 points dans le baromètre BVA pour L'Express, France Inter et Orange, François Hollande subit un revers politique exceptionnel...

    19/09/12

     

     

  • DSK en Grèce: une simple visite ?

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    DSK avec le gérant de la discothèque

    L'ancien patron du FMI a été vu en compagnie d'une femme à Athènes, près du parlement.

    Une seule certitude dans cette affaire : Dominique Strauss-Kahn était à Athènes mercredi. Mais pour quoi faire ? Etait-il un simple touriste, accompagné d'une "femme blonde élégante" comme le souligne le journal To Ethnos ? Ou bien est-il venu proposer ses services de conseiller économique aux dirigeants des partis qui forment le gouvernement de coalition, voire a-t-il été appelé à la rescousse en sa qualité d'ex-patron du FMI ?

    Une soirée en discothèque

    Les spéculations vont bon train, depuis que l'ancien directeur général du Fonds monétaire international a été vu dans la capitale grecque mercredi, quelques heures seulement après la grève générale. Accompagné d'amis parisiens, DSK a passé le début de la soirée au bar de son hôtel, dans le quartier de Plaka, avant de rejoindre le Rich club, une discothèque sélecte située en bord de mer, où il est resté jusqu'à 5 heures du matin.

    Des photos publiées sur le site Tlife.gr le montre en compagnie du gérant de la discothèque. On y voit Dominique Strauss-Kahn vêtu d'une ample chemise grise, manches retroussées, et d'un pantalon de costume.

    Proposer des "idées nouvelles"

    Mais Dominique Strauss-Kahn n'aurait pas fait le voyage que pour prendre du bon temps loin de la France. Il y a moins d'une semaine, en marge d'une conférence au Maroc, il avait confié vouloir revenir aux affaires en proposant "des idées nouvelles", indispensables selon lui "pour avancer".

    Évidemment, la Grèce peut en avoir besoin. En proie aux plans de rigueur successifs réclamés par la Troïka, les dirigeants grecs se retrouvent coincés entre la colère du peuple et l'obligation d'alléger leurs dépenses face à la pression des marchés et de l'UE.

    Futur conseiller du gouvernement ?

    Dominique Strauss-Kahn, disent certains journaux locaux, pourrait "devenir conseiller du gouvernement grec sur la stratégie à adopter face aux créanciers publics", relate Lefigaro.fr. Un retour aux affaires qui serait remarqué puisque parmi ces créanciers figure... le FMI, où Christine Lagarde a succédé à DSK.

    Ce dernier jouit d'ailleurs d'une meilleure cote de popularité que l'ancienne ministre de l’Économie pour son action à la tête de l'institution économique mondiale. DSK avait tenté d'agir vite en Grèce lorsque la crise a éclaté. En vain. "La situation en Grèce aurait certainement été meilleure si l'Union européenne et le FMI avaient pu aider la Grèce plus tôt", a-t-il déclaré début avril, un mois avant de se faire arrêter par la police dans l'affaire du Sofitel de New York.

    Respecté par les hommes politiques à Athènes, Dominique Strauss-Kahn l'est beaucoup moins par le peuple grec. La rue lui reproche d'être responsable du plan de rigueur imposé au pays en échange d'un prêt de 110 milliards d'euros accordé par le FMI et l'UE pour qu'il s'en sorte.

    Europe1 - 28/09/12

  • Désinformation sur l'école : vers un « grand remplacement » du personnel « enseignant »

     

    La désinformation sur l’école est essentielle au maintien du système actuel. La désinformation se focalise sur la notion de « refondation » de l’école ; celle-ci est comprise par beaucoup comme une restauration de l’école traditionnelle. Il n’en est rien. Il s’agit, au contraire, de parachever la suppression d’un enseignement par disciplines au profit d’un enseignement par « activités ». De même le débat sur les postes est biaisé : l’opinion croit que les socialistes vont rétablir les postes d’enseignant supprimés par le gouvernement précédent. Tel n’est pas le cas. Les nouveaux postes, ainsi créés, vont bénéficier à des « assistants d’éducation » et à des « auxiliaires de vie scolaire individualisés » dans le cadre d’une institution scolaire transformée en « lieu de vie », sinon garderie. Pour les enseignants aussi, le temps du grand remplacement est venu ! Claude Meunier-Berthelot fait le point pour Polémia.

    Auteur : Claude Meunier-Berthelot - le 27 Septembre 2012

    Polémia

  • Une manifestation de jeunes nationalistes interdite à Paris

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    PARIS - Des opérations «coups de poing » pourraient tout de même avoir lieu samedi...

    «Ça ne nous arrêtera pas». Contacté par 20 Minutes, le président fondateur de l’association Jeunesses nationalistes confirme: «Je suis en route pour Paris». La manifestation qui devait avoir lieu ce samedi à partir de 14 h à Paris vient pourtant d’être interdite, ce vendredi après-midi, par la Préfecture de police de Paris. «La nouvelle ne nous étonne pas. C’est la troisième fois qu’on nous interdit ce genre de manifestations», explique-t-il.

    Alexandre Gabriac, également conseiller Régional de la région Rhône-Alpes, estime ainsi qu’entre 400 et 1.000 personnes devaient être présentes dans le cortège. Mais avec cette interdiction, «la manifestation pourrait prendre la forme d’actions coups de poing. Nous avons l’habitude de gérer ce genre de situation», détaille-il.

    Prévue depuis plusieurs semaines

    L’annulation de cette manifestation, prévue depuis plusieurs semaines, intervient alors que, du côté du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), on la réclamait depuis mardi.

    Le Mrap estimait en effet que «la formation - dont le racisme anti-immigrés, anti-musulmans, et anti-juifs n’a rien à envier à celui des mouvements grec néo-nazi « Aube dorée » ou du Jobbik en Hongrie - ne saurait parader dans les rues de Paris».

    Et le Mrap n’était pas la seule organisation à «s’étonner que la décision d’interdiction n’ait pas déjà été prise ». Sur son site Internet depuis mercredi, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) joignait «sa protestation à celle du Mrap».

    «Offensive réactionnaire»

    Le mouvement politique, qui appelait à agir pour «contrecarrer cette offensive réactionnaire», s’étonnait également de n’avoir entendu «aucune réaction du ministre de l’intérieur socialiste Manuel Valls, pourtant si prompt à interdire toute réaction à la diffusion d’un film ouvertement anti-musulman».

    Une interdiction qui est finalement intervenue vers 16h ce vendredi, comme l’a confirmé à 20 Minutes la Préfecture de police de Paris. Cette interdiction «a été prise au regard des troubles à l'ordre public» que cette manifestation «n'aurait pas manqué d'engendrer», selon la préfecture de police.

    Une manifestation de ce mouvement, prévue à Lyon le 23 juin avait également été interdite, mais 200 militants s'étaient rendus sur le lieu de rassemblement et 58 personnes avaient été interpellées, a rappelé la Préfecture de police.

     

    Mathieu Gruel

    20minutes.fr - 28/09/12