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Blog - Page 1124

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  • Pain au chocolat et ramadan: Copé en fait trop ! 06/10/2012

     

    Pain au chocolat et ramadan: "jusqu'où ira Jean-François Copé?"



     PARIS (Sipa) — "Jusqu'où ira Jean-François Copé?", s'interrogeait samedi SOS Racisme en qualifiant de "grotesques" les propos tenus la veille par le secrétaire général de l'UMP, candidat à la présidence de son parti, qui a évoqué le cas de jeunes se faisant "arracher (leur) pain au chocolat" à la sortie du collège au motif "qu'on ne mange pas pendant le ramadan".

    "Il est des quartiers où je peux comprendre l'exaspération de certains de nos compatriotes, pères ou mères de famille, rentrant du travail le soir, apprenant que leur fils s'est fait arracher son pain au chocolat à la sortie du collège par des voyous qui lui expliquent qu'on ne mange pas pendant le ramadan", a lancé le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne), en meeting vendredi soir à Draguignan (Var).

    "Il est des familles de France qui vivent en silence leur souffrance et à qui personne ne parle jamais autrement qu'en les stigmatisant et en les traitant de tous les noms, au point qu'ils sont obligés aujourd'hui de baisser la tête et de partir, s'ils peuvent, le plus loin possible alors qu'ils sont citoyens de la République française", a-t-il ajouté.

    Jean-François Copé avait déjà suscité la controverse fin septembre en s'élevant, dans son livre "Manifeste pour une droite décomplexée", contre le "racisme anti-blanc" qui règne selon lui dans certains quartiers. Un ouvrage dans lequel il évoque également le cas de jeunes de banlieues à qui on arrache le goûter en période de ramadan.

    "C'est pathétique, le ramadan a eu lieu cette année en août, c'est-à-dire hors période scolaire", réagissait-on samedi à SOS Racisme, relevant "une agression stigmatisante tous les deux jours de la part de M. Copé".

    "Comme il s'engage sur cette voie, on va avoir ce genre de propos jusqu'aux résultats de l'élection au congrès de l'UMP, et il est prêt à tout pour gagner", accusait-on en dénonçant "une mauvaise foi sans nom" qui avait déjà pris la forme d'"une récupération d'un concept d'extrême droite".

    "Ce n'est pas à SOS Racisme de nous dire quel type de racisme il convient de combattre", écrivait vendredi sur son compte Twitter le secrétaire général de l'UMP à l'occasion de son meeting de Draguignan.

    Interrogée sur RTL, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a pour sa part vu dans ces déclarations "une volonté manifeste de Jean-François Copé d'instrumentaliser un sujet beaucoup trop important pour être instrumentalisé", à savoir "la question du vivre ensemble".

    "Il faut en prendre chacun des aspects (...), il faut se poser sérieusement la question: comment on fait pour que les Français vivent bien? (...) Le jour où il voudra s'exprimer sereinement au lieu de chercher à exploiter les peurs et les fantasmes, alors je serai prête à l'écouter", a-t-elle conclu.

    tl/sb

    (Sipa / 06.10.2012 16h20)
     

    http://www.romandie.com/news/n/Pain_au_chocolat_et_ramadan_jusqu039ou_ira_Jean_Francois_Cope_s039interroge_SOS_Racisme_RP_061020121835-15-254987.asp http://www.romandie.com/news/n/Pain_au_chocolat_et_ramadan_jusqu039ou_ira_Jean_Francois_Cope_s039interroge_SOS_Racisme_RP_061020121835-15-254987.asp

     

    ALTERINFO.NET


     

  • Rome: action spectaculaire des militants du Blocco Studentesco à l'Autel de la Patrie

    05/10/12 – 19h30
    ROME (NOVOpress)
    – Les étudiants radicaux du « Blocco Studentesco », le syndicat étudiant de Casapound Italia, ont réussi à déjouer la sécurité d’un des monuments les plus fameux de Rome pour déployer à son sommet le désormais célèbre portrait géant de Mario Monti transformé en vampire.

     

    Cette action, ayant une nouvelle fois pour but de dénoncer le « gouvernement des banques et des barons », s’est déroulée ce matin au coeur de la capitale italienne, sur le toit de l’Autel de la Patrie (Altare della Patria), le monument à Victor-Emmanuel II, aussi connu sous le nom de Vittoriano, situé Piazza Venezia (Place de Venise) à côté du Capitole.

    Cerise sur le gâteau de cette action coup de poing, Gianni Alemanno, l’actuel maire de Rome, était présent sur le parvis du monument dans l’attente de l’ouverture d’une cérémonie officielle. Il était donc aux premières loges pour admirer la fougue et l’audace des jeunes militants de Casapound refusant d’être la « génération perdue » d’un pays gouverné par des banquiers et des profiteurs.

    Rome : action spectaculaire des militants du Blocco Studentesco à l'Autel de la Patrie

    [cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

     

  • La Seine-et-Marne accorde le congé parentalité aux homosexuels

     

    C’est une première pour une collectivité locale. Le conseil général a accepté d’accorder, et de financer, un congé parentalité à une salariée dont la compagne accouchera en novembre.

    Marine Legrand | Publié le 06.10.2012, 05h00

     

     

    La gorge nouée d’émotion, Jennifer, 39 ans, clame son bonheur. Lorsque sa compagne, Caroline, 35 ans, accouchera début novembre, elle pourra bénéficier d’un congé parental de onze jours par son employeur, comme n’importe quel autre parent. Le conseil général de Seine-et-Marne, pour qui elle travaille au sein d’une maison des solidarités, a décidé de lui accorder ce temps de repos.
     
     
    « Une vraie reconnaissance officielle dans mon statut et qui ouvre une voie pour les familles homoparentales. »

    Vendredi, le comité technique paritaire du département a validé la mesure en modifiant le règlement intérieur du conseil général, afin que tout couple homosexuel puisse bénéficier d’un congé parentalité. Il s’agirait d’une première pour une collectivité locale. Dans le secteur privé, le groupe propose ce dispositif depuis le 1er septembre.

    « J’avais écrit à la direction des ressources humaines en juin pour demander officiellement un congé parentalité. On m’a répondu que c’était impossible car je n’avais aucun lien de filiation avec le bébé, explique Jennifer, dont la compagne est allée en Belgique pratiquer une insémination artificielle. J’ai pleuré en lisant la lettre. Alors, j’ai contacté le collectif de lutte contre l’homophobie et la CGT 77. Ils m’ont beaucoup soutenue, ainsi que les médecins, ma famille et nos amis. Ma pétition a recueilli 432 signatures en un mois. Puis j’ai écrit directement à Vincent Eblé, (PS) du conseil général. Dès son retour de vacances, il a dit oui. Depuis, c’est que du bonheur! Je suis très reconnaissante envers lui et ceux qui m’ont aidée. »

    La jeune femme, pacsée avec son amie depuis 2001, réalise « la dimension historique de cette mesure », mais reste consciente qu’elle l’a obtenue « car le contexte actuel est favorable ». « Il était infondé de lui refuser ce congé parentalité au moment même où le gouvernement exprime sa volonté de légaliser le mariage gay, confirme Vincent Eblé. Ce couple présentait aussi une certaine garantie de durabilité. Je lui accorde donc un congé exceptionnel pour l’instant, en attendant que le nouveau règlement intérieur soit voté par les conseillers généraux à la prochaine séance plénière, le 26 octobre. » A noter : ce congé payé sera financé par le département et non par la Sécurité sociale.

    A droite, Jean-Jacques Hyest (USM-UMP), chef du groupe d’opposition, ne fait « aucun commentaire sur le fond » mais s’« étonne que Vincent Eblé, également sénateur, donc législateur, adopte un règlement qui soit en dehors des lois et du droit ».

    Le Parisien

  • Boutin a monnayé son retrait de la présidentielle ! Quelques détails...

     

    « Allez, donne-moi juste encore 200 000 euros s'il-vous-plait et je te laisse tranquille ! »

    Christine Boutin (voir ses diverses frasques ici), la présidente du Parti Chrétien démocrate (PCD), explique dans un entretien à l’hebdomadaire Valeurs actuelles à paraître jeudi 4 octobre qu’elle a déjà perçu 500.000 euros de l’UMP en juin dernier, et qu’elle doit en toucher 180.000 autres d’ici au mois de novembre…
    Il s’agirait selon elle d’une compensation financière pour le retrait de sa candidature lors la dernière campagne pour l’élection présidentielle.

    Durant la campagne, avant de se retirer comme en 2007, Christine Boutin avait menacé de lâcher « une bombe atomique » sur Nicolas Sarkozy si elle n’obtenait pas les 500 signatures nécessaires pour présenter sa candidature.
    Les parrainages des maires, étaient selon elle bloqués par l’Élysée et l’UMP.
    Moins virulente quelques semaines plus tard, elle indiquait avoir décidé de faire une alliance avec Nicolas Sarkozy. « Je veux être avec lui pour faire gagner la France », avait-elle indiqué.

    Sans le nommer, Valeurs Actuelles fait état des confidences d’un député UMP. Selon lui, le nouveau versement de 180.000 euros serait une contrepartie au soutien de Christine Boutin en faveur de Jean-François Copé dans la course à la présidence de l’UMP.

    Contre-info.com

  • Energies vertes : le côté obscur de l’éolien

     

     


    Dans l’Orne, 10 éoliennes sur 11 récemment construites appartiennent… à des élus locaux. Delphine Batho, Ministre de l’Ecologie, reste muette.

    Les promoteurs éoliens se présentent très souvent non comme des businessmen, mais comme des ONG salvatrices de l’humanité victime du réchauffement climatique.

    Ces industriels oublient bien souvent de préciser que compte tenu de l’intermittence du vent, l’énergie éolienne doit être compensée par une électricité thermique au charbon, au gaz ou au pétrole génératrice d’émissions énormes de gaz à effet de serre et que la biodiversité est totalement perturbée par les tonnes de béton utilisées, les effets stroboscopiques des pâles et les infrasons.

    Mais le plus grave c’est que derrière cette figure sympathique d’écologie se cache une face obscure que la récente conférence environnementale a largement occultée. En effet, la filière éolienne se trouve actuellement confrontée dans le plus grand silence à une tempête juridique pénale qui pourrait tous simplement balayer définitivement l’éolien terrestre en France.

    En effet, les associations de défense de l’environnement désormais habituées à décortiquer les dossiers de montages des promoteurs ont découvert qu’une grande partie des éoliennes terrestres installées en France était située sur les terres des maires, des conseillers municipaux ou des membres de leur famille.

    Le plus grave c’est qu’une majeure partie de ces élus ont participé sciemment à l’élaboration des projets et aux délibérations d’installation des aérogénérateurs. Or ce délit de prise illégale d’intérêt est passible de 5 ans de prison et 750.000 euros d’amende (article 432-12 du code pénal). Actuellement de très nombreuses plaintes sont déposées auprès des procureurs de la République qui ouvrent des enquêtes préliminaires dans la France entière dont la Basse Normandie région particulièrement révélatrice de cette organisation.

    Le Service Centrale de Prévention de la Corruption et la Direction des affaires criminelles du Ministère de la Justice sont désormais saisis de l’affaire qui est prise très au sérieux. Car outre des faits de prises illégales d’intérêt les enquêteurs pourraient découvrir des faits de corruption et de trafic d’influence comme c’est actuellement le cas pour un parc éolien en Haute Loire où la maire et deux conseillers municipaux sont mis en examen pour ces chefs d’accusation.

    A cet égard Noël Pons consultant spécialiste de la corruption a publié une note pour le centre de criminologie de l’Université de Paris II sur le développement croissant de la criminalité verte. Un collectif d’association Bas Normand a récemment saisi le Président de la République de cette question ainsi que de l’opacité des circuits financiers qui a répondu dans un courrier qu’il demandait à la Ministre de l’Ecologie de faire diligence sur toutes ces questions.

    Mais jusqu’à présent cette dernière est restée particulièrement muette et le Préfet de Région de Basse Normandie conforté par ses services a tout récemment attribué un permis de construire dans l’Orne où 10 éoliennes sur 11 appartiennent à des élus ou leur famille alors qu’une enquête préliminaire avait été ouverte préalablement sur le sujet.

    Alors qu’en Italie la justice vient de saisir un parc éolien appartenant à la mafia calabraise, le pouvoir exécutif français devrait se méfier de soutenir une filière qui à terme devrait faire l’objet d’un énorme scandale judiciaire et financier. Sauf à ce qu’une loi d’amnistie générale blanchisse tous les élus concernés mais François Hollande a promis pendant sa campagne une République propre et irréprochable. A suivre donc…

    Louis Marin

    source: economiematin.fr

    ALTERMEDIA

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    Delphine Batho cet été à La Rochelle (blog d'Alainderonchin59)

     

  • Le socialisme en chemise brune

     

     

     

    Georges Kaplan : Benoît Malbranque, vous publiez Le Socialisme en Chemise Brune, un « essai sur les dimensions socialistes du national-socialisme hitlérien ». Bénéficiez-vous d’une protection policière ?

    Benoît Malbranque : Vous pensez que je devrais ? (Rires). Non, d’ailleurs le livre relève de l’analyse historique et pas de l’essai polémique. Son objet n’est pas de dire que le socialisme est une forme de nazisme. Ce serait prendre les choses à l’envers. Mon objectif est d’apporter des réponses à une question en apparence assez banale, à savoir : Pourquoi Hitler intitula-t-il son mouvement National-Socialisme? (Nationalsozialismus).

    La plupart des historiens n’ont pas voulu prendre l’idéologie nazie au sérieux et ont prétendu, sans même le prouver, que le nazisme n’avait rien à voir avec le socialisme. Pourtant, Hitler se disait lui-même socialiste, Joseph Goebbels qualifiait son idéologie de « socialisme national », l’ancien numéro deux du parti, Gregor Strasser, disait travailler à une « révolution socialiste », et dans ses mémoires, Adolf Eichmann expliqua même que sa « sensibilité politique était à gauche ». Ce sont des éléments troublants, et cela pose question.

    GK : Mais en quoi, précisément, les Nazis étaient-ils socialistes ?

    BM : Cela tient d’abord à l’histoire du mouvement. Quand il entra en politique, Hitler rejoignit le Parti Ouvrier Allemand, un groupuscule qui inquiétait l’armée par ses tendances communistes et révolutionnaires. Le programme politique de ce parti fut repris à l’identique quand, sous l’impulsion d’Hitler, il changea de nom pour devenir le Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands.

    Le NSDAP se présentait comme un parti socialiste, opposé au capitalisme, à la haute finance, aux spéculateurs et aux grands patrons. Il promettait des nationalisations, l’interdiction du prêt à intérêt, l’éducation gratuite, et la mise en place d’un véritable État-Providence. Les Nazis critiquaient les sociaux démocrates au pouvoir en disant que leur soi-disant « socialisme » avait abouti à un capitalisme encore plus prédateur et esclavagiste.

    GK : Oui mais ça ce sont les promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent – c’est un peu comme quand le PS se dit socialiste : les nazis n’ont pas nationalisé toute l’industrie allemande que je sache ?

    BM : Pour Hitler, ces questions étaient inessentielles. Le régime de propriété n’importait pas. La conservation de la propriété privée n’empêchait pas l’intervention massive de l’État dans l’économie.

    Et celle-ci fut effectivement massive. L’État indiquait ce qu’il fallait produire, en quelle quantité, et à quel prix. Il imposait aussi les sources d’approvisionnement et les circonstances de vente. Dès 1933, les industriels et commerçants récalcitrants furent envoyés à Dachau. L’inflation réglementaire toucha aussi le marché du travail. L’économie allemande était devenue dépendante du pouvoir centralisé de l’État nazi, qui la dirigeait par des plans quadriennaux. C’est ce que les nazis appelaient la Zwangswirtschaft, l’économie dirigée.

    Enfin, Les plans de relance massifs tant promis furent mis en place par le régime. Les politiques sociales incluaient des aides aux plus démunis, des allocations par dizaine, et des réductions d’impôts pour les plus pauvres et la classe moyenne. Surtout, les Nazis ont institué un système d’État-Providence que de nombreux historiens ont comparé au Welfare State inspiré par William Beveridge.

    Dans Mein Kampf, Hitler avait longuement salué la nécessité d’un mouvement syndical puissant et influent. Pour en finir avec l’exploitation capitaliste, il créa ainsi un syndicat géant, le Front du Travail, et ce dès 1933. Les douze années du Troisième Reich le prouvent : le socialisme d’Hitler n’était pas un argument électoral. Comme disent les anglais, he meant it.

    GK : Pourtant, ils n’entretenaient pas précisément de bonnes relations avec les partis de la gauche marxiste : au-delà de la propriété des moyens de production, ils devaient bien avoir quelques désaccords, non ?

    BM : Les relations entre Nazis et communistes étaient ambigües. Les Nazis étaient antibolchéviques parce qu’ils observaient que c’était un désastre et que les dirigeants russes étaient presque tous juifs. Mais en même temps ils reconnaissaient qu’au fond leur idéologie politique était juste. Goebbels disait que le bolchevisme était « sain dans son principe » et Hitler expliquera qu’entre nazisme et bolchevisme il y avait plus de points communs que de divergences.

    Dans les deux partis ont reconnaissait de profondes similarités dans les programmes politiques. De fait, les années 1920 furent marquées par des allers-retours massifs d’électeurs entre le parti nazi et le parti communiste. Les différences concernaient principalement l’internationalisme, encore que Staline développa en URSS un « socialisme dans un seul pays ».

    N’oublions pas non plus que les plus grands adversaires des marxistes étaient les sociaux démocrates. La lutte entre les différents partis du courant socialiste a toujours été très vive. Les antibolcheviques les plus acharnés d’Europe étaient les communistes Karl Kautsky et Rosa Luxembourg, et les socialistes comme Léon Blum.

    Les communistes, les Nazis et les sociaux démocrates se combattaient les uns les autres parce qu’ils étaient concurrents. Les tentatives de rapprochement des uns vers les autres n’aboutirent jamais, au grand dam des Nazis. Goebbels travailla ardemment pour collaborer avec les leaders communistes et les socialistes. Dans une lettre ouverte destinée à récupérer l’électorat marxiste, il les appela même « mes amis de la gauche ».

    GK : On a souvent souligné le soutien que les milieux d’affaires ont apporté aux Nazis ; ce n’est pas très cohérent avec un parti qui se réclame du socialisme…

    BM : C’est une très vieille rengaine. Ce sont les soviétiques qui ont accusé en premier les Nazis d’être les agents du Grand Capital, et cette thèse a été utilisée abondamment par les historiens de l’Allemagne de l’Est. Aujourd’hui, elle est entièrement rejetée par l’historiographie du nazisme. On peut toujours citer les quelques cas individuels comme Fritz Thyssen, c’est vrai. Mais dans son ensemble, le Grand Capital resta loin d’Hitler, et appela même longtemps à lui barrer la route. Les grands industriels soutenaient en masse les partis de la droite conservatrice. Surtout depuis les travaux de l’historien américain Turner, les historiens du nazisme se sont détachés nettement de ce vieux mythe très utilisé dans les années de la Guerre froide.

    GK : Vous faites un lien direct entre les politiques économiques hitlériennes et la nécessité de construire le Lebensraum, l’espace vital allemand : en quoi est-ce lié et n’y avait-il pas d’autres raisons ?

    BM : Le racisme d’Hitler ne permet pas à lui seul d’expliquer correctement l’expansionnisme militaire et la construction du Lebensraum. J’ai donc essayé de déceler d’autres causes complémentaires plus significatives.

    D’abord, l’ « espace vital » était un objectif de politique économique. Les Nazis essayèrent de développer l’autarcie économique par un protectionnisme massif, pour « échapper » au commerce international. C’est ce qu’expliquait déjà le philosophe socialiste Fichte, qui parlait d’ « État commercial fermé ». Il fallait étendre les frontières du Reich jusqu’à ce qu’il permette ce que Keynes appelait l’ « autosuffisance nationale ».

    Entre l’expansion militaire et les politiques économiques, le lien est assez direct. La politique économique d’Hitler fut d’abord une réponse à la crise des années 1930. Le régime national-socialiste mit en place plusieurs plans de relance massifs, une politique de grands travaux issue des principes keynésiens. En parallèle, l’Allemagne se coupa du monde par un protectionnisme agressif. L’échec de ces deux politiques se traduisit par des déficits abyssaux.

    À partir de 1938, Hitler expliqua que la guerre était inévitable parce que les finances du Reich étaient dans une situation trop catastrophique. L’expansion militaire fut une réponse rapidement trouvée, surtout qu’elle faisait échos aux considérations raciales du mouvement. Elle permettrait de maintenir en vie l’État national-socialiste. L’Allemagne ferait aussi un pas vers l’autarcie en constituant son « espace vital ».

    Au-delà des considérations purement économiques, il est vrai également que les succès militaires pouvaient permettre de faire oublier la détérioration sensible du niveau de vie des Allemands.

    GK : On a souvent tendance à réduire le nazisme à l’antisémitisme ; vous soutenez que la haine pathologique des Nazis pour les juifs trouve aussi ses racines dans leurs convictions socialistes… N’est-ce pas un peu tiré par les cheveux ?

    BM : D’abord, on a toujours tort de réduire le nazisme à l’antisémitisme, bien que ce raccourci soit toujours fondé sur des sentiments très nobles de compassion vis-à-vis de l’horreur que constitue la Shoah. C’est humain, c’est compréhensible, mais cela revient à falsifier l’histoire. De nombreux Nazis ont affirmé qu’ils n’étaient pas antisémites. C’est le cas de Göring, de Ribbentrop, d’Hans Frank, de von Papen, et de bien d’autres. On l’oublie souvent.

    Je suis parti d’une observation : les socialistes du XIXe siècle ont été les plus grands promoteurs de l’antisémitisme, et ce de l’aveu même des historiens. Nous trouvons de l’antisémitisme chez Marx, Proudhon, Fourrier, Leroux, Toussenel : les noms se pressent. Même Jean Jaurès tomba dans ce piège. Furieux contre cette tendance, Auguste Bebel, le grand leader des socialistes allemands, qualifiera l’antisémitisme de « socialisme des imbéciles ».

    Là encore, c’est un constat qui pose question. Pour ces socialistes, le Juif était le représentant ultime du grand capitalisme et de la haute finance. Chez Hitler aussi, l’antisémitisme fut lié à l’anticapitalisme. Selon lui, ils dominaient les grandes entreprises, les grandes banques, et la presse. Le capitalisme était leur « création géniale » comme il le dira une fois, l’arme avec laquelle ils asservissaient le peuple allemand.

    GK : Autre idée très répandue : Hitler était-il fou ?

    BM : Nous aimerions tous que ce soit le cas. Les choses seraient tellement plus simples. Malheureusement, Hitler fut loin d’être un malade décérébré. Il était cultivé, maniéré, et souvent charmant. Selon les dires de son entourage, il lisait toujours au moins un livre par soir. Les témoignages dont nous disposons montrent qu’en plus d’un talent d’orateur, Hitler possédait une intelligence certaine. Ses biographes se refusent désormais à parler de folie. Hitler était un homme rationnel prisonnier dans une idéologie politique destructrice.

    Les Nazis, d’une manière générale, n’étaient pas fous non plus. Le docteur Gilbert, psychologue lors du procès de Nuremberg, fit passer aux dignitaires nazis un test de QI. Ils eurent presque tous largement au-dessus de la moyenne. Selon le témoignage de Goldensohn, le psychiatre du procès, les Nazis étaient tout sauf des malades mentaux.

    GK : La question qui tue : le Front National est-il national-socialiste ?

    BM : Lisez le livre, et vous verrez par vous-même. Mais répondre à ce genre de questions n’est pas mon rôle. La comparaison entre le nazisme et une formation politique d’aujourd’hui, de gauche ou de droite, n’a pas sa place dans un livre d’histoire. Pour de telles questions, c’est au lecteur de se forger sa propre opinion.

    Le principal problème que je soulève dans l’épilogue du livre est surtout la tendance générale de notre époque, et non le positionnement politique de telle ou telle formation politique. Mais vous avez raison, l’étude de l’histoire amène à se poser ces questions dérangeantes.

    Le socialisme en chemise brune de Benoît Malbranque est téléchargeable gratuitement ici ou sur le blog éponyme.

    > le blog de Georges Kaplan

  • La chute d'Al-Assad: " un coup énorme porté à l'Iran"

     

     

     

    Egalité & Réconciliation

  • Opération antiterroriste en France : un mort et dix interpellations dans la mouvance islamiste

     
     
     
     

    Des interpellations, liées au jet d’une grenade défensive contre une épicerie casher de Sarcelles (Val d’Oise) en septembre, se sont déroulées ce matin à Strasbourg, à Cannes et en région parisienne. Tous les individus interpellés seraient liés plus ou moins à la mouvance salafiste, la plupart sont des convertis de fraîche date et tous sont de nationalité française.

    Parmi les personnes interpellées, certaines étaient considérées comme « armées et dangereuses ». Cette opération s’inscrirait dans l’enquête sur le jet, le 19 septembre 2012, d’« un engin explosif de faible puissance » (une « grenade défensive yougoslave » selon le parquet de Paris) contre une épicerie « cash-casher Naouri » de Sarcelles dans le Val d’Oise, ville connue pour son importante communauté juive. L’ambassadeur israélien en France était personnellement intervenu pour exprimer son émotion auprès des autorités françaises suite à cet événement.

    Il y a quelques jours, le parquet de Pontoise, initialement chargé des investigations, s’était dessaisi au profit de la section antiterroriste du parquet de Paris, qui avait confié l’enquête à la section C1 (antiterroriste) de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et à la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire. Une évolution de l’enquête qui classerait le groupe d’individus visé comme des terroristes potentiels, au lieu de délinquants plus classiques. Mais, jusqu’à présent, rien ne permet d’affirmer que nous soyons en présence d’une ou plusieurs cellules organisées sur le territoire national. Il s’agirait d’un simple groupe dans lequel les membres sont en contact permanent. La majorité des individus seraient des convertis de fraîche date à l’islam radical de tendance salafiste.

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  • Béziers - Guillaume Vouzellaud retire sa plainte pour agression et prend du recul

     

    JEAN-PIERRE AMARGER
    04/10/2012, 09 h 20

     

     
    C'est devant la permanence du FN que Vouzellaud avait dit avoir été battu.
    C'est devant la permanence du FN que Vouzellaud avait dit avoir été battu. (D.R)

    La vidéosurveillance d'un commerce proche de la permanence du Front national infirme la thèse de l'agression dont le leader FN s'était dit victime.

    Mercredi matin, Guillaume Vouzellaud, candidat du Front national aux dernières législatives sur la 6e circonscription de l’Hérault, a retiré sa plainte pour l’agression sauvage dont il se disait victime depuis vendredi dernier. Reste donc une seule affaire dans les mains de la justice.

    "Les deux individus qui ont été interpellés", évoqués par le procureur de la République de Béziers Patrick Mathé, sont toujours soupçonnés "d’avoir volé l’ordinateur portable de M. Vouzellaud et d’avoir tenté d’en retirer un avantage". La plainte pour vol et tentative d’extorsion a donc été maintenue. "Ces deux individus ont profité de l’altercation pour voler [à Guillaume Vouzellaud] son ordinateur. Ils ont trouvé ses coordonnées et l’ont appelé à son domicile en lui demandant une somme d’argent et du travail. Ces deux mis en cause sont poursuivis devant la justice. Pour ce qui est des faits de violence, ils avaient été un peu exagérés par M. Vouzellaud."

    "J'arrête tout"

    La vidéosurveillance d’un commerce que Midi Libre a pu visionner laisse apparaître un comportement étrange du frontiste, mettant un sérieux coup à la thèse de l’agression en bonne et due forme. On y voit nettement Guillaume Vouzellaud pénétrer dans ce commerce et montrer des signes d’énervement, de colère même. Après avoir fait le tour des caisses, il sort dans la rue et s’en prend alors à trois SDF qui lui avaient demandé une pièce. Il saisit une femme au cou... C’est là qu’il est bousculé par l’un des deux autres sans-domiciles fixes. Il tombe au sol, se relève. Et finit par quitter les lieux.

    "Il a alors pris sa voiture pour rentrer à Montpellier. Sur son itinéraire, il a eu un accident de la circulation au cours duquel il s’est fracturé l’avant-bras et s’est fait un traumatisme crânien", ajoute une source proche de ce dossier très protégé.

    Selon nos informations, ce serait en visionnant cette scène que le leader FN aurait décidé de retirer sa plainte pour agression. "Sans doute victime de surmenage ou de ce qu’on appelle 'le burn-out' ", il serait apparu aux enquêteurs "atterré et très affaibli". Il aurait alors lâché : "J’arrête tout."

    Midi Libre

  • VIDEO - Faites-vous plaisir, adoptez un enfant !

    http://fr.altermedia.info/politique/faites-vous-plaisir-adoptez-un-enfant_43146.html

     

    04/10/12

  • April Jones, 5 ans, disparue au Royaume-Uni: la police recherche mainternant son corps

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    Mercredi, on vous apprenait qu'un suspect, âgé de 46 ans, avait été interpellé mardi après-midi dans le cadre de l'enquête sur la disparition d'une fillette de 5 ans au Royaume-Uni.


     Mark Leonard Bridger habite à proximité de la maison d’April. Il possède une Land Rover qui pourrait correspondre à la voiture décrite par les témoins.

    Il a deux filles qui jouent régulièrement avec April. Il a aussi un fils de 20 ans qui a pris part, comme volontaire, aux recherches pour tenter de retrouver la fillette disparue.

    De plus, l'homme conduisait bizarrement dans le lotissement de la fillette le soir de la disparition.

    Appréhendé d'abord pour suspicion d'enlèvement, la police a aujourd'hui changé la nature de la garde à vue pour meurtre. Une modification qui met un terme aux espoirs de retrouver l'enfant en vie.

    Les policiers cherchent donc maintenant son corps.

    April Jones, 5 ans, a disparu lundi matin alors qu'elle jouait sur son vélo avec un ami près de son domicile, dans la petite ville de Machynlleth, dans le Pays de Galles.

    D’après une enfant de sept ans témoin de la scène, elle serait montée dans un véhicule de type 4x4 ou camionnette.

     
     
    Faits Divers - 05/10/12

      

     

     

  • La ligne noire de Netanyahu

     

    Nous savons maintenant comment sera la bombe nucléaire iranienne : une boule avec la mèche allumée, comme celle des bandes dessinées pour enfants. Le Premier ministre israélien Netanyahu l’a montrée avec un dessin, à l’Assemblée générale de l’Onu et, comme un maître d’école maternelle, il a sorti un feutre et il a tracé sur la bombe une belle ligne rouge. Ici, a-t-il expliqué, doit être arrêté « le plus dangereux régime terroriste du monde », l’iranien, « avant qu’il ne porte à terme l’enrichissement nucléaire nécessaire pour fabriquer une bombe ».

    Un tout autre cadre aurait dû être présenté à l’ONU : celui du puissant arsenal nucléaire israélien, entouré de la ligne noire du secret et de l’omertà. Selon Jane’s Defense Weekly, Israël — la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient — possède de 100 à 300 têtes nucléaires, prêtes au lancement sur des missiles balistiques qui, avec le Jericho 3, atteignent une portée de 8 à 9 000 km.

    L’Allemagne a fourni à Israël (sous forme de don ou à prix réduits) quatre sous-marins Dolphin modifiés : dans chacun d’eux, aux six tubes de lancement de missiles de croisière à courte portée en ont été ajoutés quatre pour les Popeye Turbo, des missiles nucléaires de 1 500 km de portée.

    Les sous-marins israéliens Made in Germany, silencieux et pouvant rester en immersion pendant une semaine, croisent en Méditerranée orientale, en Mer Rouge et dans le Golfe Persique, prêts 24 heures sur 24 à l’attaque nucléaire.

    Les États-Unis, qui ont déjà fourni à Israël plus de 350 chasseurs-bombardiers F-16 et F-15, se sont engagés à leur fournir au moins 75 chasseurs F-35, eux aussi à double capacité nucléaire et conventionnelle. Le Pentagone, qui garde secrets les codes d’accès au software du F-35 même avec les pays (comme l’Italie) qui participent à sa construction, les fournira par contre à Israël pour qu’il puisse intégrer le F-35 dans ses propres systèmes de guerre électronique. Il donnera en outre la priorité à l’entraînement des pilotes israéliens, en les préparant à l’attaque nucléaire avec ces chasseurs de cinquième génération.

    Israël, qui à la différence de l’Iran refuse le Traité de non-prolifération, n’admet pas qu’il possède un arsenal nucléaire (dont l’existence est reconnue par l’Agence internationale pour l’énergie atomique), mais laisse entendre de façon menaçante qu’il l’a et qu’il peut s’en servir. Il refuse ainsi de participer à la Conférence pour la création au Moyen-Orient d’une zone sans armes nucléaires, ordonnée par l’ONU, à laquelle l’Iran a par contre adhéré.

    Pendant ce temps, Israël, qui selon le Sipri a produit jusqu’en 2011 690 à 950 kg de plutonium, continue à en produire en quantité suffisante pour fabriquer chaque année 10 à 15 bombes de la puissance de celle de Nagasaki. Il produit certainement aussi du tritium, un gaz radioactif avec lequel il fabrique des armes nucléaires de nouvelle génération.

    Parmi lesquelles des mini-nukes, à utiliser dans un théâtre guerrier réduit, et des armes neutroniques, qui provoquent une contamination radioactive mineure, mais une létalité plus élevée à cause de leur forte émission de neutrons rapides : les plus adaptées contre des objectifs peu distants d’Israël.

    Les États arabes de l’AIEA, qui avaient préparé une résolution sur « Les capacités nucléaires israéliennes », en ont, sous la pression des USA, renvoyé la présentation en 2013.

    Tandis que la mèche de la bombe, pas l’iranienne de la bande dessinée,mais la vraie d’Israël, peut être allumée à tout moment.

    E&R

  • Syrie: le gouvernement syrien n’a jamais tiré d’obus de mortier vers la Turquie [vidéo]

     

    Publié le 5 octobre 2012


     

    Mais qui se cache donc derrière ce tir qui a causé la mort dans le village turc de Akçakale ? Oui, vous avez trouvé, ceux qui veulent détruire honteusement et diaboliquement la Syrie.

    La Syrie n’a ni l’envie ni la volonté de s’en prendre à la Turquie, d’autant plus que le peuple turc est de coeur avec le Gouvernement et le peuple syriens. L’attaque de la ville turque de Akçakale dans le sud de la Turquie, n’est pas le fait de l’armée arabe syrienne. Les terroristes de l’Armée syrienne libre ne se cachent même plus, et filment leurs exploits. Ces renégats qui ont volé des armes et des munitions dans les dépôts d’armes de l’armée syrienne, sont prêts à tout pour que l’armée soit incriminée dans leurs actes terroristes. Ils tirent donc vers la Turquie, pour masquer leur défaite, et espérer ce genre de riposte ou intervention contre des cibles militaires syriennes. La vidéo ci-dessus montre leur préparation avant l’attaque…

    L’attitude de la Turquie n’est qu’un prétexte. On se demande bien où était la Turquie quand ses citoyens ont été tués dans des eaux internationales par Tsahal, l’armée israélienne ?

    ALLAIN Jules