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Blog - Page 131

  • «La politique migratoire de Macron est un désastre», dénonce le maire du XVe arrondissement de Paris

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    © Jonathan Moadab / RT France
    Le maire du 15e arrondissement Philippe Goujon
     

    Après l'installation par l'Etat de 440 migrants en plein cœur du XVe arrondissement de Paris, le maire Philippe Goujon a tenu à s'expliquer auprès des riverains et à les rassurer sur la fin prochaine du campement, source de tensions.

    Philippe Goujon, maire Les Républicains (LR) du XVe arrondissement de Paris, a tenu à s'expliquer auprès de ses administrés après l'installation d'un camp de migrants dans l'enceinte d'un complexe sportif universitaire ayant suscité la colère des riverains

    Le maire du 15e arr de Paris P. Goujon vient à la rencontre des riverains en colère après l'installation d'un camp de 

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    Interrogé par RT France, l'édile a révélé avoir eu vent durant l'été de la mise en place de ce campement par des résidents, et non par l'administration. 


    «Cela dénote un profond mépris de la part des autorités gouvernementales et du ministre de l'Intérieur, aussi bien des élus locaux et du maire que je suis, que des habitants qui ont aujourd'hui 500 migrants sous leurs fenêtres», a-t-il déclaré. 

     
    Entretien avec Philippe Goujon, Paris

    «Je conteste l'absence de politique migratoire du gouvernement, qui est absolument la même, en tous cas je ne vois pas la différence entre celle d'Emmanuel Macron et celle de François Hollande, qui consiste à accueillir tous les migrants quels qu'ils soient [...] Parmi ces 500 migrants il y en a à peine 20% qui sont éligibles au droit d'asile. Que fait-on des 80% restants ? On va les expulser, évidemment, mais pourquoi les avoir accueillis sur notre territoire ?», s'est-il interrogé. 

    «Tout pays a le droit de protéger ses frontières et d'accueillir sur son sol ceux seulement qu'il veut accueillir. Cela n'est pas le cas en France car il n'y a pas de maîtrise de l'immigration. Cette politique amène à un désastre», a-t-il conclu. 

    Une quasi-unanimité des riverains contre le campement


    La réunion, qui se tenait dans un restaurant de l'arrondissement, a réuni une trentaine de riverains remontés contre la présence des 440 hommes d'origine soudanaise ou encore afghane qui ont été installés sans que la municipalité ou les habitants ne soient prévenus. 

    Une femme vivant dans un appartement donnant sur le camp a témoigné des nuisances subies par les riverains en raison du comportement des migrants : bagarres, fêtes tardives, déjections dans la rue... La liste de ses griefs a été exposée au maire de l'arrondissement. 

     

    Une locataire ulcérée par le comportement des  du 15e qui urinent dans la rue alors qu'ils ont des toilettes

    Si cet avis faisait la quasi-unanimité dans la salle, une femme habitant le quartier était néanmoins outrée de l'attitude des riverains et du maire. Elle l'a fait savoir en s'opposant verbalement aux propos du maire, soutenant l'opinion majoritaire de ses administrés.

    «Vous ne faites preuve d'aucune empathie ! Vous êtes des nantis !», a-t-elle déclaré avant de quitter la salle. 

     

    Tensions à la réunion sur le camp de  du 15e. Une habitante quitte la salle : "vous êtes des nantis !"

  • Etonnante justification de l'Elysée sur les 26 000 euros de maquillage de Macron, la polémique enfle

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    © Eric FEFERBERG 
    Emmanuel Macron se faisant maquiller, lors d'un débat de campagne à la télévision
     

    Tandis que les politiques se sont emparés de la polémique, l'Elysée a également réagi et assure que les frais de maquillage d'Emmanuel Macron, de 26 000 euros pour trois mois, sont dus à l'«urgence» de la situation.

    Les révélations sur les frais de maquillage du président de la République ont déclenché un incendie que s'évertue à éteindre l'Elysée. Un conseiller du chef de l'Etat, interrogé par le site internet de France info le 25 août, s'est exprimé sur la raison d'être de cette facture, d'un montant de 26 000 euros pour trois mois. «Il s'agit de prestations extérieures intervenues sur les derniers mois et qui correspondent à l'urgence du moment après son arrivée à l'Elysée», a-t-il assuré.

    A en croire l'entourage d'Emmanuel Macron, le président, qui n'a pas salarié un maquilleur mais fait appel à un prestataire qui le suivait durant la campagne, l'aurait donc fait dans un souci d'économies. «Cela nous a permis d'évaluer les besoins au niveau des prestations et de prendre du recul pour réfléchir à un dispositif moins onéreux», expliquent les proches du dirigeant français.

    Et si de guerre lasse, les services de la présidence sont prêts à reconnaître que «oui, c'est élevé», ils soulignent : «Mais moins que pour ses prédécesseurs.» 

    «23 SMIC sur le visage» : les politiques réagissent

    D'un bord politique à l'autre, les opposants au président n'ont pas laissé passer l'occasion pour se fendre de tweets railleurs. Le député apparenté Front national (FN) du Gard Gilbert Collard, ironisant par exemple sur «les costumes de scène» du président qu'il espère gratuits.

    RT

  • Le chômage en France est reparti en forte hausse en juillet

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    Après la baisse de juin (-0,3%), le nombre de chômeurs est reparti en forte hausse en juillet (+1%), s'établissant en fin de mois à 3,78 millions de personnes dans l’ensemble du pays, selon les chiffres publiés par le ministère du Travail le 24 août.

    Le chômage a augmenté de 1% en juillet en métropole et en outre-mer, pour un total de 3,78 millions de personnes inscrites en catégorie A (sans activité) sur les listes de Pôle emploi, selon les chiffres fournis le 24 août par le ministère du Travail.

    Au-delà des variations de l'indicateur, qui alterne bons et mauvais mois, la tendance est clairement à la hausse : c'est le cas sur les trois derniers mois (+1,3%) et depuis le début de l'année (+1,5%). L'indicateur est même en légère progression (+0,1%) sur un an, une première depuis mars 2016.

    Les jeunes et les seniors principalement touchés

    En catégorie A, la hausse du chômage touche principalement les jeunes. Mais si leur nombre sur les listes de Pôle emploi a augmenté de 2,8% en juillet, il reste en nette baisse sur un an (-3,6%).

    Les seniors voient aussi leur situation se dégrader en juillet (+0,3%). Pour eux, c'est la confirmation d'une tendance lourde (+3,4% sur un an).

    Le chômage de longue durée augmente aussi sensiblement (+0,8% sur un an) : fin juillet, 2,46 millions de demandeurs d'emploi (y compris les chômeurs exerçant une petite activité) étaient inscrits à Pôle emploi depuis plus d'un an en métropole.

    Ces nouveaux chiffres publiés par le ministère du Travail ne risquent pas d'améliorer la cote de satisfaction des Français envers la politique du président de la République, particulièrement faible cet été. Selon un sondage Harris Interactive diffusé le 16 août, 62% des Français se disent insatisfaits de l'action d'Emmanuel Macron durant les trois premiers mois de son quinquennat.

    NdB: On ne va pas les plaindre. Ils ont choisi Macron avec toute leur bêtise crasse ("il est jeune, il est beau!" disaient-ils dans les meetings). Et maintenant à la veille de la rentrée, c'est la déconfiture! 

  • Bruxelles: un homme abattu après avoir attaqué deux militaires

     

    Par Le Figaro.fr - Mis à jour le 25/08/2017 à 23h01 | Publié le 25/08/2017 à 21h22

     

    Selon les médias belges, un homme armé d'un couteau a attaqué deux militaires dans le centre de Bruxelles vers 20h20. L'assaillant est décédé. "Il s'agit d'un acte isolé", a indiqué le parquet de Bruxelles. L'attaque a été qualifiée de "terroriste" par le parquet.

    Il s'agirait d'un Somalien d'une trentaine d'années qui a crié "Allah Akhbar" en se précipitant sur les soldats. Il n'était pas connu pour des faits de terrorisme, a indiqué le parquet de Bruxelles.

    Un important dispositif de sécurité a été déployé autour du lieu de l'attaque. "La situation est sous contrôle", a indiqué la police fédérale sur Twitter. Les deux militaires ont été légèrement blessés.

    À Londres, une heure plus tard, un homme a été arrêté après avoir attaqué des policiers devant le palais de Buckingham Palace, la résidence de la reine Elizabeth II, a annoncé la police. Il était en possession d'un couteau. Les deux agents ont été légèrement blessés au bras.

  • JOURNAL TVL 25.08.17

  • GROTESQUE! Un supermarché de Hambourg retire les produits étrangers de ses rayons pour dénoncer la xénophobie et le racisme

    http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/un-supermarche-de-hambourg-retire-les-produits-etrangers-de-ses-rayons-pour-denoncer-la-xenophobie_2341767.html

    (merci à Dirk)

     

  • HALLUCINANT! Un père qui a perdu son fils de 3 ans lors de l'attentat islamiste de Barcelone réconforte un imam

    http://www.francetvinfo.fr/monde/espagne/barcelone/video-un-pere-qui-a-perdu-son-fils-de-3-ans-lors-de-l-attentat-de-barcelone-reconforte-un-imam_2342597.html

    VIDEO

    (merci à Dirk)

  • LE C-STAR DE DEFEND EUROPE, TOUJOURS BLOQUÉ PAR LE GOUVERNEMENT MALTAIS!

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       Depuis plusieurs jours, l’équipage du C-Star est bloqué par le gouvernement de Malte, qui refuse que l’équipe « Defend Europe » qui a terminé sa mission rentre chez elle , ce qui est évidemment totalement illégal contre des citoyens européens. Le gouvernement de l’île bloque également tout ravitaillement du bateau.

    « Aujourd’hui, des maltais ont violé l’embargo de leur gouvernement et apporté de l’eau et des vivres à l’équipage du C-Star.
    Nous remercions les patriotes maltais qui ont collecté ces biens et pris le risque de nous venir en aide. Cet acte courageux montre que la solidarité entre patriotes et le courage sont plus forts que le pouvoir de l’argent et les mensonges des médias.
    Les actes illégaux et inhumains des politiciens maltais, qui non seulement interdisent à des européens de rentrer chez eux, mais veulent même empêcher un équipage de seize personnes de se ravitailler en eau, créent un tollé international.
    Nous invitons tous les patriotes maltais à montrer leur mécontentement envers les décisions de leurs politiciens et à suivre l’exemple de ceux qui nous ont aidés!
    Nous avons jeté l’ancre à Hurd Bank, à quelques miles à l’ouest de La Valetta. Que vous vouliez nous apporter de l’eau et de la nourriture, ou simplement nous dire bonjour, nous serons ravis de vous recevoir ! »

    DélitD'images 24/08

  • Le président américain dénonce avec force l’organisation terroriste communiste « Antifa »

     
    POSTED BY LA RÉDACTION ON 23RD AOÛT 2017 
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    BREIZATAO – ETREBROADEL (23/08/2017) Lors de son meeting de Phoenix (Arizona), le Président Donald Trump a dénoncé avec vigueur l’organisation terroriste communiste « Antifa » pour les violences qu’elle commet depuis un an aux USA.

    « Ils ont des masques, des barres de fer, ils ont tout : les « Antifas » ! » a tonné le chef de l’état le plus puissant de la planète.

    L’organisation, fondée par les communistes pro-soviétiques en Allemagne, s’illustre depuis longtemps en Europe – ainsi qu’en France et en Bretagne – où elle bénéficie de la protection des autorités et des partis de gauche institutionnels qui s’en servent comme milices de rue.

    Depuis la campagne de Donald Trump, elle tente de s’en prendre violemment aux meeting de M. Trump. Des troubles ont encore eu lieu à l’initiative des « antifas » à Phoenix, où ils s’en sont pris à la police.

  • Qui était le général Lee, le Sudiste devenu l'icône de l'extrême droite américaine ?

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    Le commandant des troupes confédérées était avant tout un grand militaire, vénéré par ses soldats. Mais en tant que chef des armées des Etats esclavagistes durant la guerre de Sécession (1861-1865), il est aujourd'hui devenu un symbole bien encombrant.


    Portrait du général Robert Edward Lee (1807-1870), commandant des armées confédérées durant la guerre de Sécession. Gravure extraite de "L'histoire universelle", 1892. 
    Anne BrigaudeauFrance Télévisions

    Mis à jour le 
    publié le 

    Chevelure abondante, barbe blanche bien taillée et œil bleu azur fixant l'horizon (ou l'ennemi qui s'avance). Ainsi nous est transmise depuis le XIXe siècle l'image du général Robert Edward Lee (1807-1870), général en chef des armées confédérées durant la guerre de Sécession, devenu une icône sudiste.

    Et c'est d'ailleurs le déboulonnage d'une de ses statues qui a servi de prétexte au meurtrier rassemblement de militants d'extrême droite à Charlottesville (Virginie, Etats-Unis), le 12 août 2017. L'un d'eux a en effet foncé en voiture sur la foule de contre-manifestants, tuant une jeune femme de 32 ans, Heather Heyer, et faisant vingt blessés. Mais qui était au juste ce général récupéré par le Ku Klux Klan, par des néo-nazis et des suprémacistes de toutes obédiences ? Qu'en disent les historiens ?

    "Un personnage écrasant de l'histoire américaine"

    "C'est un personnage écrasant de l'histoire américaine, considéré comme un des meilleurs généraux de son temps", résume à franceinfo Vincent Bernard, l'auteur de la seule biographie en français du général Lee (Robert E. Lee, éd. Perrin, 2014). "Une icône absolue dans le Sud restée, malgré sa défaite, une figure emblématique de la Confédération, renchérit l'historien Farid Ameur, qui a signé La guerre de Sécession aux éditions PUF (2013). Il incarne le gentleman sudiste dans toute sa splendeur."

    Issu d'une riche famille virginienne, le jeune homme se destine très tôt au métier des armes. Il montre rapidement ses aptitudes et sort second de l'académie militaire de West Point, en 1829. "Mais c'est lors de la guerre contre le Mexique (1846-1848) qu'il va faire ses preuves, raconte Farid Ameur. Ce soldat dans l'âme, d'un sang-froid incroyable, qui ne boit pas, ne trompe pas sa femme et applique un code très virginien de l'honneur et du courage, va faire l'admiration de tous." 

    "Il ne se voyait pas faire la guerre à ses voisins"

    Pour ce natif de Virginie qui s'élève sans heurts dans la carrière militaire, le vrai coup de tonnerre éclate début 1861. Les premiers Etats du Sud, le Mississippi, la Floride, l'Alabama, la Louisiane, la Géorgie, la Caroline du Sud, font sécession. "A ce moment-là, le général Lee est reconnu comme le meilleur officier de l'armée régulière, poursuit Farid Ameur. Le président des Etats-Unis, Abraham Lincoln, lui propose de prendre la tête de l'armée de l'Union."

    Lee hésite. "Sa famille est tiraillée au moment de la Sécession, explique Vincent Bernard. Il faut se souvenir que c'est un pays encore en construction, pas un Etat-nation. Les fidélités sont partagées, d'autant que sa femme descend quand même, on ne le souligne pas assez, du premier président des Etats-Unis, George Washington.".  Mais la sécession de son état natal, la Virginie, fait pencher la balance. "Par loyauté, Lee offre son épée aux séparatistes. Il ne se voyait pas faire la guerre à ses voisins", analyse Farid Ameur. 

    Repoussé par les Nordistes dans un premier temps, le général Lee prouve sa valeur au printemps suivant. A la tête des armées de la Virginie du Nord, il franchit le fleuve Potomac et tient la dragée haute à une armée nordiste supérieure en nombre et en armement.

     "Il inspire une confiance totale à ses troupes"

    La légende du général Lee naît-elle à ce moment-là ? "On l'a surnommé 'l'homme de marbre', l'homme parfait, impassible, ne trahissant jamais ses émotions. Il inspire une confiance totale à ses troupes", affirme l'historien. Ses troupes le vénèrent "au point que 15 000 fantassins contournent sur la pointe des pieds l'endroit où il dort pour ne pas le réveiller". Vincent Bernard confirme cette fascination, qu'il explique ainsi : "Lee prêchait par l'exemple, restant avec ses troupes à Noël au lieu de rentrer chez lui, comme il pouvait le faire, ce qui explique la dévotion dont il faisait l'objet." 

    Ses soldats le suivent donc jusqu'à la défaite ultime. Car le vent tourne. Après les premiers succès et surtout des victoires à la Pyrrhus, très coûteuses en hommes, Robert Lee lance, début juillet 1863, une attaque frontale contre les troupes de l'Union lors de la bataille de Gettysburg. L'offensive tourne au carnage (quelque 8 000 morts, 30 000 blessés). Certes, il réussit à repousser l'échéance de la défaite et à poursuivre son duel avec le général Grant, qui commande les armées de l'Union. Mais pour combien de temps ? A l'été 1864, la grande ville sudiste d'Atlanta (Géorgie) tombe. L'armée confédérée est épuisée et Lee doit choisir : soit se retrancher et prendre la tête d'une guérilla, soit s'avouer vaincu. Il aurait préféré "souffrir mille morts que de se rendre, mais finit par le faire", souligne Farid Ameur, avant de dépeindre la scène finale de la capitulation, en avril 1865, à Appomattox (Virginie). "Lee arrive sanglé dans son grand uniforme, en avance, impassible. En face, le général Grant, en retard et la vareuse mal boutonnée, contient mal son émotion. Lequel des deux se rend à l'autre ?"

    "Un général à l'ancienne"

    L'issue aurait-elle pu être différente, alors qu'aujourd'hui, une polémique (relayée par le Washington Post) surgit, aux Etats-Unis, sur les talents de stratège du général vaincu ? "C'était un général, estime Vincent Bernard, qui mène une guerre à l'ancienne contre Grant, lequel est un réaliste qui va employer tous les moyens et qui a derrière lui la puissance économique et démographique du Nord."

    "Il manquait à Lee le sens de la stratégie, qui permettait de penser la guerre dans sa globalité, poursuit Vincent Bernard. Grant était le meilleur stratège, un précurseur des guerres modernes, et Lee, le meilleur tacticien, le dernier héritier des guerres napoléoniennes." 

    Un propriétaire sudiste, donc esclavagiste

    Voilà pour le soldat. Qu'en est-il de l'homme privé, du propriétaire terrien de Virginie ? En 1831, jeune officier, il épouse une descendante de George Washington. Ils auront sept enfants. "Quand il n'est pas en campagne militaire, il vit dans la somptueuse demeure d'Arlington, une maison à colonnades, comme dans Autant en emporte le vent", dépeint Farid Ameur. Confisquée dès 1861 par le gouvernement fédéral des Etats-Unis, cette propriété abrite désormais le cimetière national où reposent les anciens combattants américains et le président assassiné John Fitzgerald Kennedy.

     

    Les terres du général Lee, à Arlington (Virginie), ont été confisquées en 1861 par le gouvernement fédéral du président Abraham Lincoln. C'est aujourd'hui un cimetière national où reposent des anciens combattants américains et le président John Fitzgerald Kennedy. 
    Les terres du général Lee, à Arlington (Virginie), ont été confisquées en 1861 par le gouvernement fédéral du président Abraham Lincoln. C'est aujourd'hui un cimetière national où reposent des anciens combattants américains et le président John Fitzgerald Kennedy. 

    Comme tous les riches propriétaires sudistes, Robert Lee possédait des esclaves. Dans les faits, passionné avant tout par sa carrière militaire, il a surtout, pendant trois décennies, évité de s'en occuper, les voyant comme une source d'ennuis. Il les louait volontiers à d'autres propriétaires terriens, d'où la difficulté à évaluer sa pratique esclavagiste.

    Le magazine The Atlantic (article en anglais) rapporte toutefois une anecdote accablante, en s'appuyant sur les recherches de l'historienne américaine Elisabeth Pryor. En 1859, le général avait hérité de 70 esclaves à la mort de son beau-père. Celui-ci souhaitait que ses esclaves soient affranchis, tout en laissant à Lee, son exécuteur testamentaire, le soin des modalités. Mais au lieu de les libérer immédiatement, comme s'y attendaient les esclaves, le militaire leur a annoncé qu'ils devaient attendre cinq ans, et a fait fouetter ceux qui s'étaient enfuis. Il a ensuite tenu parole, et les esclaves ont été affranchis.

    Lee n'était ni un partisan acharné de l'esclavagisme, ni un quasi-abolitionniste comme le présentent parfois ses thuriféraires en citant une phrase extraite d'une lettre à sa femme : "L'esclavage" est "un mal moral et politique dans n'importe quel pays", écrit Lee dans cette missive du 27 décembre 1856 (donc avant la guerre de Sécession). C'est oublier la suite : "Les Noirs, poursuit-il, sont incommensurablement mieux ici qu’en Afrique, moralement, socialement et physiquement. L’instruction douloureuse qu’ils subissent est nécessaire pour leur éducation et leur race. (...) Leur émancipation résultera plus vite de la douce et unifiante influence du christianisme, plutôt que des orages et des tempêtes de la controverse violente." 

    "Sur la question, il épousait les préjugés de sa caste et de son époque", remarque Farid Ameur. Le racisme de Lee est partagé par la majorité des Américains blancs de son temps, au Sud et au Nord. "Du côté du Nord, au départ, contextualise Vincent Bernard, on fait la guerre pour l'Union. Le thème de l'émancipation des esclaves n'est venu que dans un second temps : c'est le président Abraham Lincoln qui en a fait un sujet central, contre l'opinion de la majorité de ses concitoyens". 

    Après sa mort, une icône de la "cause perdue"

    Une fois la guerre finie, en 1865, Lee n'a plus que cinq ans à vivre. Dès la reddition, après avoir obtenu des conditions avantageuses pour ses hommes, il appelle les Sudistes à s'élever contre le ressentiment et l'envie de revanche, même s'il déplore "la cause perdue", la défaite. Son message ? "Réintégrons l'Union, il faut faire avec", résume Vincent Bernard. A son enterrement, il n'a voulu ni uniforme, ni drapeau sudistes.

    Mais le message a été d'autant plus oublié que le Sud a bâti sa Reconstruction politique sur les lois de ségrégation raciale (il a fallu attendre 1967 pour que la Cour suprême des Etats-Unis interdise les textes racistes légalisant cette ségrégation). Au début du XXe siècle, la symbolique sudiste ressurgit ainsi partout dans les Etats du Sud, et les statues du général Lee se multiplient pour déplorer "la cause perdue", cette défaite des Etats confédérés esclavagistes jamais acceptée.

    Ces statues sont construites "avec l'idée de revanche", expose Farid Ameur, avant d'être aujourd'hui "récupérées par le Ku Klux Klan, les fraternités aryennes, les skinheads et autres militants d'extrême droite, tous protégés par le Premier amendement américain : le délit d'opinion n'existe pas." Une récupération que ne méritait pas le général Lee, conclut Vincent Bernard, qui planche désormais sur son adversaire, le général Ulysses Grant.

    Quant aux batailles mémorielles, elles ne sont pas près de s'éteindre. La chaîne HBO, rapportent Les Echos, fait en effet travailler les auteurs de la série à succès planétaire "Game of Thrones" sur "Confederate", un projet qui enflamme les réseaux sociaux. Point de départ du scénario de cette uchronie : les Etats du Sud ont gagné la guerre. 

  • Une femme de 103 ans cambriolée à Marseille, sa fille laisse un message aux auteurs

     

    ILLUSTRATION / © France 3 Côte d'Azur
    ILLUSTRATION / © France 3 Côte d'Azur

    Marie-Louise est une Marseillaise de 103 ans. Elle a été cambriolée deux fois en deux semaines, en plein jour, sous ses yeux. Henriette, sa fille de 75 ans, a décidé d'adresser un mot aux cambrioleurs, entre humour et insolence. C'est une information de nos confrères de France Bleu Provence.  

    Par Nathalie Deumier 

    Tous les bijoux ont été volés. Ne revenez pas pour la 3ème fois. Il reste la mamie, 103 ans.

    La mamie en question a été cambriolée deux fois en deux semaines, dans son appartement du 9ème arrondissement de Marseille. Sa fille réagit avec ses propres moyens. C'est une histoire racontée par nos confrères de France Bleu Provence

    L'agression de personnes âgées à leur domicile est de plus en plus répandue. Les très "courageux" malfaiteurs se font passer pour le plombier, par exemple, entrent dans les logements et dépouillent leur victime. La fille de Marie-Louise réagit et se moque des voleurs. Les boucles d'oreilles dérobées valaient 12€. Un bien piètre butin.   

  • «Assez d'angélisme» : le maire de Venise promet d'abattre quiconque criera «Allah Akbar»

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    Les canaux de Venise, illustration ©Stefano Rellandini/Reuters
     

    Après les attentats en Catalogne, l'édile de Venise Luigi Brugnaro a déclaré que dans sa ville, une personne poussant le cri d'Allah Akbar serait abattue avant d'avoir fait plus de «quatre pas».

    Le maire de Venise n'y va pas par quatre chemins. Un journaliste lui demandant ce qui se passerait si quelqu'un venait à crier «Allah Akbar» sur la place Saint-Marc, Luigi Brugnaro a répondu du tac au tac : «Il fera quatre pas et nous l'abattrons», rapporte le quotidien italien La Repubblica le 22 août 2017.

    «Parlons clairement : l'angélisme, c'est terminé», a-t-il ajouté, soulignant que, selon lui, dans le contexte d'intense menace terroriste en Europe, le cri prisé des djihadistes s'assimilait à une déclaration de guerre. «Nous nous défendons», a encore argumenté le maire de droite, qui participait à une conférence à Rimini, sur la côte adriatique.

     

    «Peut-être n'est-ce qu'une question de temps» : la Garde suisse se prépare à un attentat contre le 
    ➡️ https://francais.rt.com/international/42418-vatican-menace-terroriste-s%C3%A9curit%C3%A9-garde-suisse-rome-pape 

    •  s'agissant de la crise migratoire, Luigi Brugnaro n'a pas manqué de faire le lien entre sécurité et arrivée de migrants en provenance de Libye. «Nous devons faire un blocus humanitaire [...] en positionnant nos navires de guerre à 13 milles des côtes libyennes», a plaidé le maire de Venise. «Nous devons porter secours à tous les migrants, puis réexpédier chez eux ceux qui n'ont pas le droit de rester [en Italie]».

    A l'approche de la 74e édition du festival de Venise, qui doit débuter le 30 août prochain, l'élu a pris des mesures supplémentaires afin d'assurer la sécurité du public, «contrairement à Barcelone, où ils n’ont pas installé de protections, nous restons sur nos gardes», déplore l'intéressé.

    Dans l'après-midi et la nuit du 17 août, des attentats à Barcelone et Cambrils, en Catalogne, avaient provoqué la mort de 16 personnes et en avaient blessé plusieurs centaines. Le 18 août, deux personnes avaient trouvé la mort dans une attaque au couteau en Finlande, traitée comme un acte terroriste par les autorités du pays.

    Lire aussi : «Nous ne sommes pas des terroristes» : à Rome des migrants expulsés exigent un logement

  • Les Américains veulent garder les monuments confédérés (sondage Reuters / Ipsos)

     

    13h11

    Une majorité d’Américains pense que les monuments confédérés doivent être conservés dans les lieux publics, selon un sondage Reuters/Ipsos, une opinion qui va à l’encontre des mesures prises dans de nombreuses villes pour les retirer. ‎

    ‎Le sondage qui a été effectué du 18 au 21 août a révélé que 54 pour cent des adultes déclarent que les monuments confédérés « devraient rester dans tous les lieux publics », tandis que 27 pour cent ont dit qu’ils « devraient être retirés de tous les lieux publics. » Les 19 pour cent restants ont dit « ne pas savoir ».

    ‎Les réponses au sondage font cependant apparaître des clivages marqués en fonction de la race et de l’orientation politique , blancs et républicains étant largement favorables à leur maintien. Démocrates et minorités étaient davantage enclins à soutenir leur retrait.

    […]‎

    (Traduction Fdesouche)

    Reuters

  • MIEGE

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  • Bischheim (67) : sanctionnée par son employeur pour avoir « constaté un nombre important de femmes voilées à la plage », en message privé

     

    11h23

    L’affaire agite les réseaux sociaux depuis quelques heures: une employée d’un club de fitness de Bischheim, l’Orange Bleue, a été mise à pied » dans l’attente d’une sanction disciplinaire plus lourde ». Que reproche-t-on à cette employée? Elle a posté sur sa page Facebook personnelle un commentaire qui n’a pas été apprécié de tous.

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    Elle constatait qu’à Strasbourg Plage (une zone de mini-plage avec du sable aménagée à proximité de la Médiathèque Malraux), un nombre important de femmes portait le voile. Selon les affirmations de cette publication, il y avait davantage de femmes voilées que de femmes en jupes. Un certain nombre d’internautes, en désaccord avec le contenu de la publication, ont rapidement identifié cette personne comme étant coach à la salle de fitness l’Orange Bleue de Bischheim

    La mobilisation en réseau a été extrêmement rapide puisque des commentaires ont émergé de toute la France sur la page Facebook de la salle de sport bischheimoise, avec de nombreuses menaces de boycott. Face à cette pression extrêmement rapide et virale, l’employeur a immédiatement annoncé publiquement (aussi bien sur la page locale de l’enseigne que sur la page nationale) sa mise à pied conservatoire, en attente de sanctions à venir (vraisemblablement un licenciement).

    Alsace Actu

    Merci à Jérémy Triboque

  • Rotterdam : une camionnette espagnole remplie de bouteilles de gaz découverte

     

     Mis à jour le 23/08/2017 à 23h07 | Publié le 23/08/2017 à 22h07

     

    La police néerlandaise a découvert mercredi soir à Rotterdam une camionnette immatriculée en Espagne et contenant des bouteilles de gaz à proximité d'une salle de concert où le groupe de rock Allah-Las devait se produire. Le spectacle a été annulé à la dernière minute par les forces de l'ordre.

    L'information venait de la police espagnole. "Cela a eu lieu après l'arrivée d'informations au sujet d'une possible menace terroriste", a confirmé la police de Rotterdam dans un communiqué. "La police a tellement pris cette information au sérieux qu'après concertation, l'organisation a décidé d'annuler l'événement." Le groupe rock californien Allah-Las devait se produire à 20H30 et les portes de la salle devaient ouvrir à 19H30.

    Une enquête a été ouverte, a précisé la police de Rotterdam qui a procédé à une arrestation, celle du conducteur de la camionnette.

  • Les propos criminels du pape François contre les peuples chrétiens

    Pape François: le christianisme contre la chrétienté

     

    Face à la crise des migrants, la parole du pape aurait pu être un aiguillon, pour nous éviter de nous endormir dans une indifférence égoïste sous prétexte de sécurité, et nous rappeler à notre devoir d’humanité.

    Diviniser l’immigré au détriment de l’autochtone

    Mais hélas ! Ses dernières prises de position relèvent d’avantage de l’appel au suicide collectif que de l’injonction de solidarité. Il n’est plus question d’offrir l’asile à des réfugiés et de les accueillir dignement jusqu’à ce qu’ils puissent retourner chez eux dans des conditions décentes, mais d’aller chercher tous les habitants d’Afrique et du Moyen-Orient pour leur offrir de vivre chez nous sans leur demander le moindre effort d’intégration.

    Qu’on en juge :

    « Le statut migratoire ne devrait pas limiter l’accès à l’assistance sanitaire nationale et aux systèmes de pension »

    « En favorisant le regroupement familial – y compris des grands-parents, des frères et sœurs et des petits-enfants – sans jamais le soumettre à des capacités économiques. »

    « Intégrer se place sur le plan des opportunités d’enrichissement interculturel général du fait de la présence de migrants et de réfugiés. »

    « L’intégration n’est pas une assimilation, qui conduit à supprimer ou à oublier sa propre identité culturelle. »

    « Offre de citoyenneté dissociée des capacités économiques et linguistiques »

    Dès le début, le ton est donné : « Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté. »

    Il ne s’agit pas seulement de faire primer l’aide à la personne humaine sur les intérêts collectifs et les Etats, ni d’exiger solidarité et compassion, mais de diviniser l’immigré au détriment de l’autochtone. Il n’est plus question de rencontre fraternelle, mais de soumission totale de l’un aux intérêts de l’autre.

    Qu’on est loin de Kamel Daoud !

    Inutiles à forces d’être excessives, ces propositions ont certainement permis à Jorge Bergoglio de se défouler, mais n’aideront personne à mettre en place des solutions viables à la crise migratoire. Il est pourtant urgent de concilier l’aide indispensable aux migrants, avec la protection tout aussi légitime des populations qui les accueillent et de leur civilisation.

    A lire aussi: Alain Finkielkraut revient sur l’affaire Kamel Daoud

    Il s’agit certes d’un équilibre difficile, tant sur le plan de l’éthique que de la géostratégie. Mais abandonner cette nécessaire exigence pour se complaire dans une supériorité morale purement théorique est indigne de l’Église. Il y a quelque chose d’un lâche abandon dans ce choix d’un confort intellectuel facile. Et il y a du mépris dans cette injonction faite aux gouvernants d’imposer à leurs peuples la destruction volontaire de leur culture.

    Car le pape ne nous appelle plus à tendre la main à nos frères humains dans la détresse, mais à donner les clefs de la maison à des inconnus et à leur confier nos enfants sans prendre la moindre précaution. Ne nous y trompons pas. La dimension économique n’est pas la plus importante dans la question des flux migratoires. Le véritable enjeu est de donner le droit de vote à des millions de personnes dont les valeurs sont radicalement différentes des nôtres, en renonçant du simple fait de leur nombre à accueillir parmi nous des individus, au profit de groupes massifs et constitués.

    Qu’on est loin, hélas, de la lucidité et du courage d’un Kamel Daoud ! Écrites après les agressions sexuelles massives de Cologne, ses observations ont pourtant une portée bien plus générale. Il critique aussi bien les « fantasmes d’invasion » que « l’angélisme ». Du côté des immigrés, estime-t-il, « on ne comprend pas encore que l’asile n’est pas seulement avoir des “papiers” mais accepter le contrat social d’une modernité » ; du côté des pays d’accueil, « cela pose le problème des “valeurs” à partager, à imposer, à défendre et à faire comprendre. Cela pose le problème de la responsabilité après l’accueil et qu’il faut assumer ».

    Babylone va tomber

    Comme l’écrit très justement André Versaille, est-il vraiment si choquant de dire qu’un travail d’initiation à la mentalité européenne est à faire pour les nouveaux arrivants, et que ce travail suppose du temps, des efforts réciproques et de la fermeté de la part des pays d’accueil ?

    Les propositions du Pape, si elles étaient appliquées, reviendraient à abolir brutalement les frontières, la distinction entre citoyens et résidents, et à mettre toutes les cultures sur le même plan. Cela peut sembler une utopie de retour à l’ère mythique d’avant Babel, mais dans la réalité cela se traduirait, malheureusement, par un chaos généralisé. A force de relativisme moral et de multiculturalisme, on ne ferait que récréer au sein même de chaque pays les frontières que l’on prétend abolir entre eux. Loin de permettre aux réfugiés de se réfugier où que ce soit, il s’agirait d’importer ce qu’ils tentent de fuir.

    Pourtant, « le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. » (Jean 10, 11-13).

    A lire aussi: Le pape et les migrants: la messe n’est pas dite

    Le vicaire du Christ, le successeur du Bon Pasteur, ne devrait-il pas chercher à distinguer les brebis cherchant un refuge des loups déguisés, au lieu d’ouvrir sans distinction la porte de la bergerie ?

    Il n’est pas certain que Jorge Bergoglio soit naïf au point d’ignorer tout cela. Certes, sa vision du monde s’est forgée en Amérique du Sud, où la situation est radicalement différente de celle de l’Europe. Il a maintenant plus de 80 ans, et même si rien ne permet de douter de sa vive intelligence, il est peu probable qu’il soit encore capable d’appréhender des situations avec un regard neuf, sans être excessivement influencé par ses expériences passées.

    L’Occident connaîtra la paix en acquiesçant à sa propre destruction

    Cependant, il y a dans ses déclarations une cohérence profonde, et qui n’a rien de rassurant.

    La vision de la crise migratoire par le pape doit être mise en relation avec sa doctrine de la non-violence, maintes fois répétée. Il ne s’agit pas seulement de refuser toute forme de « guerre sainte », toute justification divine du meurtre, mais de s’opposer à toute violence même dans la conduite des nations et des contingences humaines. Pour François « la guerre n’est jamais nécessaire, ni inévitable. » Jamais. Plutôt Munich que la Résistance.

    Le projet du pape pour la chrétienté est très clair : « Jésus a tracé la voie de la non-violence, qu’il a parcourue jusqu’au bout, jusqu’à la croix, par laquelle il a réalisé la paix et détruit l’inimitié. »

    C’est dit. L’Occident connaîtra la fin des conflits et la paix en acquiesçant à sa propre destruction. La paix dans la mort. Le calme reposant du néant.

    Un choix caricatural entre l’égoïsme et le martyr

    Oh, bien sûr, pour l’Église la croix n’est que le prélude à la Résurrection. Peut-être François espère-t-il une renaissance miraculeuse de la chrétienté ? Hélas ! Tendre l’autre joue aboutit plus souvent à encourager les agresseurs qu’à les faire réfléchir. Un Occident crucifié ne ferait que mourir, et même si de belles choses finissaient par naître de ses ruines, la souffrance des générations qui vivraient la période d’anarchie préalable n’en serait pas moins grande.

    Le pape est dans son rôle lorsqu’il nous rappelle que les enfants des migrants sont avant tout des enfants, aussi innocents que les nôtres. Mais de quel droit ose-t-il nous demander de créer les conditions d’un chaos généralisé et d’y abandonner tous ces enfants, les nôtres comme ceux que nous accueillons ?

    On a beaucoup appelé les musulmans à prendre leurs distances face aux excès de leurs croyances. C’est au tour des catholiques de faire preuve d’esprit critique vis-à-vis de leur religion, et de sens des responsabilités. Après deux millénaires d’histoire, de culture, d’errements mais aussi de grandeur, de foisonnement intellectuel et de foi, n’ont-ils vraiment rien d’autre à proposer qu’un choix caricatural entre l’égoïsme et le martyr ?

    CAUSEUR

  • Un enfant américain sous l'emprise de Daech menace Trump "pantin des juifs"

    https://francais.rt.com/international/42400-enfant-americain-sous-emprise-daesh-menace-trump-pantin-juifs

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  • Journal TVL du mercrdi 23 août

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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