07/11/11
Blog - Page 1329
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L'UMP se ridiculise avec Nora Berra qui clame son amour pour les jeunes Pops !
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François Baroin déclenche une bronca à l'Assemblée en disant aux socialistes qu'ils avaient pris le pouvoir "par effraction"
Incident lors de la séance des questions au... par LCP08/11/11
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"Aller à l'abattoir, ce n'est pas dans l'esprit de l'Aïd el Kébir... "
mardi 08.11.2011, 05:11- PAR FABIEN BIDAUD
Houari, avec sa femme et une de ses filles, offre chaque année des morceaux à son entourage. PHOTOS SAMI BELLOUMI
Dimanche, ils ont sacrifié les moutons avec leur famille. À la maison, comme d'habitude. Inconcevable, pour Houari (1) et les siens d'aller les faire tuer à l'abattoir, quand bien même il se situe à quelques centaines de mètres du foyer. Ce n'est pas dans l'esprit de la fête...
Dimanche, ils étaient une quinzaine autour de la table familiale pour célébrer le « Noël » des musulmans : l'Aïd el Kébir. Comme chaque année, Houari a tué plusieurs agneaux préparés spécialement pour la fête, qu'il est allé chercher près de Cambrai (âgés d'au moins six mois, et dans un état « correct », c'est-à-dire en bonne santé, qui ne boitent pas, avec la queue et non émasculés, etc.). « Il y a quelques années, j'en tuais une dizaine. Mais avec mes problèmes de santé, j'ai dû ralentir. J'en ai fait que cinq, cette fois », précise-t-il.
« Une fête de partage »
Pas à l'abattoir de Douai, qui se situe pourtant à quelques centaines de mètres seulement de son domicile. Mais dans son garage, comme d'habitude. Ce n'est pas parce que Houari fut un temps boucher. Simplement parce que « aller à l'abattoir, ce n'est pas dans l'esprit de l'Aïd el Kébir ». Une fête où l'on invite les enfants, les petits-enfants, éventuellement le voisinage... « Ce ne serait pas possible d'attendre une partie de la journée à l'abattoir pour récupérer les moutons, avec tout le monde à la maison... » À Douai, les particuliers qui avaient apporté leur bête le matin, pouvaient les récupérer dimanche à partir de 14 h. « Les enfants assistent au sacrifice, ils prennent des photos... » « Ils ne peuvent pas ne pas voir le sacrifice du mouton, renchérit sa femme. Il faut qu'ils puissent voir comment cela se déroule pour le reproduire par la suite. » Rien de morbide là-dedans.
Au contraire, « l'Aïd est une fête de partage. Moi je découpe toujours le mouton en trois parties : une pour nous, une pour les voisins et une pour ceux qui n'ont pas la possibilité de le faire ». Soit parce qu'ils n'en ont pas les moyens (au moment de l'Aïd, un agneau coûte environ 170 E), ou parce qu'ils sont célibataires, âgés, en mauvaise santé... Selon Houari, pratiquement tous les musulmans de son quartier célèbrent l'Aïd de cette manière.
(1) La pratique de l'abattage « à la maison » étant interdite, nous utilisons un prénom d'emprunt.
La Voix du Nord - 08/11/11
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Des colons blessent une vieille femme palestinienne à coups de pierre
Le 31 octobre, un groupe de colons juifs a attaqué une vieille palestinienne alors qu'elle cueillait ses olives à Mukhmas, un village au sud-est de Ramallah. La vieille femme de 80 ans a été blessée à la tête et transportée à l'hôpital pour y être soignée.
Les attaques des colons ont nettement augmenté depuis le début d'octobre et le lancement de la récolte des olives, une période très importante pour la communauté palestinienne.
Source : Wafa
Traduction : MR pour ISM
WafaALTER INFO - 08/11/11 -
"Hiver chrétien" en Egypte: l'eurodéputé FPÖ Franz Obermayr soutient les Coptes
08/11/2011 – 14h30
VIENNE (NOVOpress) — Le 25 octobre dernier, des Coptes de toute l’Europe s’étaient réunis devant le Parlement européen à Strasbourg pour une manifestation, afin d’attirer l’attention de l’Union Européenne sur la dramatique situation des chrétiens d’Égypte et les persécutions dont ils sont victimes.Après un rassemblement public, les Coptes européens ont présenté un manifeste au président du Parlement de l’UE, Jerzy Buzek, dans lequel ils ont demandé un engagement accru de l’UE pour la sécurité des chrétiens égyptiens.
L'eurodéputé Franz Obermayr (FPÖ) se distingue pour son engagement public en faveur des chrétiens d'orient. Crédits photo : europa.eu
Ils ont pu compter notamment sur le soutien du député européen Franz Obermayr (Autriche, FPÖ). “Il est intolérable quand à la frontière de l’Europe les chrétiens soient massacrés, que l’UE détourne le regard. Ce n’est pas un cas isolé, mais un état permanent qui a atteint son paroxysme depuis la révolution de janvier dernier. L’UE a suffisamment d’opportunités pour exercer des pressions en matière de politique étrangère, nous devons enfin avoir le courage d’exploiter ces opportunités” a-t-il déclaré.
Entre autres choses, Obermayr a exigé la suspension de l’aide de l’UE à l’Égypte s’il n’est pas mis un terme aux violences contre les chrétiens. Le “printemps arabe”, si populaire en Europe, est bien en train de se transformer en “hiver chrétien”. Reste à savoir si les européens sont encore en mesure de soutenir les chrétiens d’Orient, ou non.
[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
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L'Aïd: l'imam de Saint-Brieuc verrait bien les abattoirs ouvrir le dimanche
(Cliquez sur les photos)
08/11/2011 – 18h00
SAINT-BRIEUC (NOVOpress Breizh) – Cette année l’Aïd al Adha, l’une des fêtes musulmanes les plus importantes, tombait un dimanche. Un jour où les abattoirs sont fermés. Une situation que déplore, dans un entretien accordé au Télégramme, Taïcha Ben Taleb, l’imam de Saint-Brieuc.L’Aïd al-Adha (« la fête du sacrifice « ), appelé aussi Aïd al-Kabïr (« la grande fête ») commémore la soumission d’Abraham à Dieu, symbolisée par l’épisode où il acceptait d’égorger son fils sur l’ordre de Dieu, celui-ci envoyant au dernier moment un mouton par l’entremise de l’archange Gabriel pour remplacer l’enfant comme offrande sacrificielle. En souvenir de cet épisode, les familles musulmanes sacrifient un animal, le plus souvent un mouton ou un bélier, en l’égorgeant, couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque, après la prière et le sermon de l’Aïd.
L’abattage privé étant interdit en France, ce sont les abattoirs qui procèdent à cette opération. « Le gros souci, c’est que l’abattoir de Quintin, avec lequel la population musulmane travaille tout au long de l’année, n’a pas souhaité ouvrir le dimanche. Je comprends parfaitement que les salariés se reposent le dimanche, le problème c’est que nous n’avons pas eu le choix et que nous n’avions pas d’autres solutions » reconnait l’imam, qui admet implicitement que des abattages sauvages ont été pratiqués par la communauté musulmane, malgré l’interdiction rappelée par la préfecture.
Manifestement, la loi républicaine a ses limites : celles imposées par la Charia. Les consommateurs de viande provenant d’un abattage clandestin sont passibles de peines d’amendes d’un montant maximum de 1 500 euros et de 3 000 euros en cas de récidive, mais il est peu probable que le parquet de Saint-Brieuc décide d’engager des poursuites.
« J’espère que l’on va travailler dès maintenant avec la préfecture pour trouver une solution pour 2012. Plusieurs choses peuvent être imaginées : on peut se tourner vers un autre abattoir. Certains fidèles ont également dit que la préfecture aurait dû obliger l’abattoir à ouvrir le dimanche » conclut Taïcha Ben Taleb, qui, tout en affirmant « comprendre » ( ?) que les salariés soient attachés au repos dominical, verrait bien l’Etat se soumettre à l’Islam en imposant l’ouverture des abattoirs le dimanche pour cause d’Aïd. Sans doute ce qu’on appelle une conception « républicaine » de l’Islam. Qui ne s’embarrasse pas du principe de laïcité.
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Comment Goldman Sachs a mis la Grèce à genoux en dix ans
Comment Goldman Sachs a mis la Grèce à genoux en... par Super_Resistence07/11/11
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Libye: les "humanistes" français débarquent
07/11/11
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Guerre des mots entre l'Iran et Israël : jusqu'à quand...
Les deux pays se menacent mutuellement, sur fond de programme nucléaire iranien.
Tout est parti du rapport de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA). Ce document, qui doit être remis mardi, renforcerait les soupçons sur les ambitions militaires du programme nucléaire iranien.
Téhéran a beau démentir farouchement chercher à se doter de l'arme atomique, depuis une semaine, la presse israélienne s'inquiète. Et assure que le gouvernement israélien envisage des frappes préventives contre les installations nucléaires iraniennes. Des rumeurs renforcées par le président israélien Shimon Peres, qui a expliqué lundi que la possibilité d'une attaque était "plus proche que l'option diplomatique".
Israël et les Etats-Unis menacés
En réaction, le chef d'Etat major des forces iraniennes, Hassan Firouzabadi, a prévenu que Téhéran "punira" Israël en cas d'attaque. Mais pas seulement : "les Etats-Unis savent que toute attaque du régime sioniste contre l'Iran leur causera aussi de sérieux dommages", a-t-il affirmé.
Le président Mahmoud Ahmadinejad a aussi accusé Israël d'essayer "d'obtenir un soutien international pour une opération militaire destinée à supprimer" l'influence de l'Iran dans la région. Mais "l'Iran ne leur permettra pas d'agir", a-t-il ajouté.
"Un jeu de bluff"
Doit-on s'inquiéter d'une éventuelle guerre entre les deux Etats ? Pas vraiment, si l'on en croit Thierry Coville, chercheur à l'IRIS. "C'est plutôt un jeu de bluff", estime ce spécialiste de l'Iran, interrogé par Europe1.fr. "Ce n'est pas nouveau, cela fait des années que ces deux pays émettent ce genre de menaces. C'est une guerre de la communication".
Pour préciser sa pensée, Thierry Coville explique qu'il s'agit toujours du même scénario : "Israël dit qu'il envisage d'attaquer l'Iran et les Occidentaux répondent de ne pas s'inquiéter, qu'ils vont sanctionner Téhéran davantage".
Ehud Barak a d'ailleurs décidé mardi de calmer le jeu, minimisant les risques d'une intervention militaire israélienne. "La guerre n'est pas une partie de plaisir, nous ne voulons pas d'une guerre", a déclaré le ministre de la Défense. Avant d'ajouter qu'aucune décision n'avait été prise sur "une quelconque opération".
"L'Iran fait un bon méchant"
Toutefois, Israël a demandé à la communauté internationale d'imposer des sanctions "très sévères et paralysantes" à l'Iran. "Si les Etats-Unis n'entament pas des démarches en vue de telles sanctions sévères contre l'Iran, cela signifie que les Américains et l'Occident s'accommodent d'un Iran nucléaire", a affirmé Avigdor Lieberman, ministre israélien des Affaires étrangères.
"L'Iran est pratique, il fait un bon méchant", analyse le chercheur Thierry Coville. Il permet de faire oublier les problèmes économiques et sociaux en Israël, la déception d'Obama sur la question palestinienne… Mais les Iraniens n'ont attaqué personne depuis 300 ans", rappelle-t-il.
Avant de s'interroger sur l'efficacité des sanctions occidentales qui, selon lui, rendraient le régime plus radical et renforcerait "le sentiment national" des Iraniens.
Qui plus est, "il y a un énorme paradoxe entre pleurer des larmes de crocodiles sur la population iranienne victime de la répression, et imposer des sanctions qui la touchent de plein fouet."
Europe1 - 08/11/11
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La peine capitale pour les assassins d'enfants !
Communiqué du Front National du Gard
Océane, petite bellegardaise de 8 ans, a été tuée de 4 coups de couteau ce week-end, enlevée dans son enfance et son insouciance par un désaxé de plus, simplement parce qu’elle passait par là.
Cet acte d’horreur insupportable et impardonnable pose une nouvelle fois la question du retour de la peine de mort pour les assassins d’enfants.
Parce que notre société ne doit plus accepter que la peine de mort n’existe que pour les innocents, parce que risquer une peine de ce type dissuadera la plupart des criminels en puissance de passer à l’acte, parce qu’avec cette mesure toute récidive serait définitivement écartée : Marine Le Pen est la seule femme politique à avoir promis d’organiser un référendum sur ce sujet une fois élue présidente de la République.
Le Front National du Gard adresse ses condoléances émues et révoltées, et s’associe à la douleur des parents, des amis, des proches et des voisins d’Océane.
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Meurtre d'Océane: le principal suspect libéré dans la soirée
La petite rue de Bellegarde où vivait Océane - (Cliquez sur la photo)
L'homme de 73 ans placé en garde à vue dimanche soir dans l'affaire du meurtre de la petite Océane n'y est peut-être pour rien. Les analyses ADN pratiquée sur la dépouille de la petite fille ont en effet indiqué que l'ADN retrouvé n'est pas celui du suspect. L'information, révélée par M6, a été confirmée au Parisien.fr
Conséquence immédiate : la garde à vue du septuagénaire «connu de la justice pour des faits d'agression à caractère sexuel» sur de petits garçons va cesser.
Il sera libéré dans la soirée, a annoncé le Procureur de la République à Nîmes, Robert Gelli. «La seule certitude que nous avons est que l'ADN de la personne en garde à vue ne correspond pas au profil de l'ADN retrouvé».
Après sa sortie de prison en 2003, ce retraité qui réside à Bellegarde depuis cette date et à proximité du domicile de la petite victime, avait fait jusqu'en 2006 l'objet d'un suivi judiciaire sans incident et n'avait ensuite jamais été mis en cause dans une autre affaire.
L'autopsie d'Océane, lundi, a révélé qu'elle avait subi des attouchements sexuels avant d'être étouffée. La fillette a également été poignardée à quatre reprises, mais les coups de couteau, trois profonds dont un dans le coeur et un coup superficiel, ont peut-être été portés post-mortem.Le Parisien - 08/11/11
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Antoine WATTEAU (1684-1721)
Pèlerinage à l'île de Cythère (1717)
(Cliquez sur le tableau pour l'agrandir)
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LIVRES PROPOS - Par P.-L. Moudenc
Toujours vert, le courant érotique
Dût-elle contrister les tartuffes, les pères la pudeur et les tristes croisés de l’Ordre moral prompts à brandir l’anathème à tort et à travers (ils prolifèrent, y compris là où on ne les attendrait pas), cette chronique s’intéressera à la littérature érotique. Laquelle remonte, eût dit Vialatte, à la plus haute Antiquité. Elle est de tous les temps et de tous les pays. Elle a produit quelques chefs-d’œuvre éclatants – à côté, il est vrai, de livres affligeants. Ou ennuyeux, comme le sont, à mon goût, la plupart des livres de Sade, tenus par beaucoup comme des références. Mais c’est le lot de tous les genres : le pire y côtoie le meilleur. A chacun de faire son tri.
La veine érotique, du reste, n’est pas univoque. Sans reprendre la tarte à la crème de la prétendue différence entre érotisme et pornographie (la frontière en est floue, variable selon les époques, sujette à appréciation subjective, bref, impossible à tracer sûrement), elle a inspiré aussi bien des ouvrages gaillards, réalistes, où l’on appelle un chat un chat, que des bibelots pleins de raffinement, d’une délicatesse infinie.
Dans la première catégorie, certains fabliaux du Moyen Âge, paillards à souhait, des poèmes de Ronsard et de Théophile Gautier, Les Onze mille Verges d’Apolllinaire, sans oublier Aragon. Et encore le roman Baise-moi de Virginie Despentes, pour citer au hasard, à grandes enjambées à travers les siècles.
Dans la seconde, on pourrait situer l’Histoire d’O de Pauline Réage alias Dominique Aury, les textes d’André Hardellet, de Georges Bataille ou d’André Pieyre de Mandiargues, à la perfection glacée, dans la parentèle des libertins du XVIIIème siècle, Crébillon fils, le Diderot des Bijoux indiscrets, Restif de La Bretonne. Lesquels procédaient eux-mêmes d’Epicure et de Pétrone via Théophile de Viau et Saint-Évremond.
Rien d’exhaustif là-dedans, bien entendu, et si tant est que l’on puisse dresser une typologie. Juste quelques repères le long d’une voie prolifique, singulièrement chez nous.
Il serait en outre bien difficile d’établir entre ces deux espèces une quelconque hiérarchie. Qui oserait prétendre que la paillardise d’un Rabelais ne vaut pas, pour ce qui est de la qualité littéraire, les périphrases de Choderlos de Laclos ? D’autant qu’ici encore, la distinction entre plusieurs catégories manque parfois de pertinence.
En ce domaine comme en d’autres, le seul critère qui vaille, c’est la vulgarité. Rédhibitoire, bien sûr. Je tiens que l’on peut tout dire pourvu que ce soit avec grâce. La Fontaine a écrit des Contes qui, à l’inverse des Fables, ne sont pas à placer sous les yeux des enfants. Mais quel délice et quelle finesse !
Heureux temps que ceux où la suggestion jouait pleinement son rôle. Notre époque barbare l’ignore – et sans doute l’image, en particulier le cinéma et la télévision omniprésente, qui ose désormais tout montrer, l’a-t-elle définitivement condamnée.
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Cela se traduit, de façon inévitable, dans la littérature. Dans sa Métamorphose du sentiment érotique (1), Jean-Jacques Pauvert, à qui l’on doit une volumineuse Anthologie historique des lectures érotiques comptant pas moins de cinq gros tomes, preuve que la matière n’a jamais fait défaut, soutient cette opinion. Il écrit : « L’érotisme n’existe plus qu’émietté, dilué tous les jours un peu plus dans les innombrables divertissements monnayés qui submergent aujourd’hui les sociétés humaines. »
Tels sont les méfaits de la culture de masse et de la déliquescence où sont tombées les anciennes morales. L’absence d’interdits, de secrets, ôtant tout piment, incite les auteurs contemporains à une surenchère dans l’étalage souvent sordide. On se dispensera de citer des noms.
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Subsistent toutefois, bien que fort rares, quelques écrivains que l’on pourrait qualifier, pour sacrifier à l’usage, « de second rayon », mais qui ont assez de finesse (et de talent) pour ne pas se vautrer dans la chiennerie ambiante.
Parmi eux, Eric Holder. Son œuvre, variée, compte plusieurs recueils de nouvelles dont la délicatesse a été à maintes reprises saluée par la critique. Son dernier en date, Embrasez-moi (2), sacrifie à la veine érotique. Sans abdiquer ni la poésie diffuse qui vient nimber ses textes, ni son ironie, ni la tendresse qu’il éprouve pour ses personnages.
Il s’en explique dans l’avant-propos : « Cette partie de la littérature, la plus charnue, la plus charmante, je regrettais de ne pouvoir lui rendre hommage. J’éprouvais une sorte de dette envers elle, qui m’a bercé, nourri, et une sorte de lâcheté à ne pouvoir l’honorer. J’ai la chance de pouvoir m’acquitter de l’une en abandonnant le manteau de l’autre. »
Sept nouvelles, donc, certaines inspirées, à l’évidence, par des expériences vécues – celle du potache dans Francis, Boulouris, et probablement Marie sans chemise – d’autres issues de l’imagination de l’auteur. Elles ne sont pas moins réussies.
Chacune comporte, il va sans dire, des scènes osées, narrées avec un réalisme imperturbable. Toutefois, et c’est ce qui fait le prix de ces récits, l’humour n’en est jamais totalement absent, non plus qu’une certaine « distanciation », comme disait Brecht à propos de théâtre. Quant aux héroïnes, toutes désirables à quelque titre, ou émouvantes, ou pitoyables, elles sont dotées de personnalités assez différentes pour attacher le lecteur.
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De Robert Giraud, La Table Ronde avait publié l’an dernier L’Argot de bistrot. Voici, du même, un nouveau dictionnaire, L’Argot d’Eros (3). La démonstration, souvent désopilante, que le vocabulaire de l’amour, d’une variété infinie, ne cesse de s’enrichir depuis le Moyen-Âge, son évolution empruntant aux mœurs et aux langages des générations successives.
Truculents ou insolites, tendres ou coquins, imagés, suggestifs, les mots et expressions de l’amour se nourrissent de tous les domaines, s’expriment dans tous les registres. Le raffiné y fait bon ménage avec le trivial, la langue verte des voyous avec les métaphores des poètes.
Pour illustrer ses définitions, Giraud, en bon lexicographe, fait appel à des citations tirées des œuvres les plus diverses, empruntées à de multiples genres et à des auteurs de toutes les époques, avec une prédilection, toutefois, pour la période contemporaine. Alphonse Boudard y voisine avec Auguste Le Breton et Albert Simonin, ce qui n’a rien d’insolite, mais aussi avec Verlaine, Béroalde de Verville, Voltaire, Henry Miller, Roland Dorgelès, André Vers, Steve Masson, pour n’en relever que quelques-uns parmi les plus cités.
Non moins savoureux, certains couplets de chansons, certains passages d’ouvrages laissés par des auteurs dont la renommée n’a pas dépassé leur époque. A feuilleter au hasard ce dictionnaire, on mesure combien le lexique érotique a imprégné (certains diront contaminé) le langage de bien d’autres domaines. Cette promenade n’est certes pas à recommander aux âmes innocentes. Mais si elle s’adresse au lecteur averti ou, tout simplement, prêt à s’esbaudir hors des sentiers académiques, elle a de quoi le laisser pantois par l’inventivité et, souvent, l’humour qu’elle recèle.
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Pour finir, un roman qui n’a rien d’érotique, mais qu’on ne saurait passer sous silence tant son auteur se multiplie dans les media : Pour mémoire (4), de Mazarine Pingeot.
Qu’une agrégation de philosophie ne confère pas, ipso facto, un talent de romancier, madame Pingeot en apporte la preuve. Une fois de plus. En dépit de tous les éloges complaisants suscités, dans les milieux branchés, par ses précédentes tentatives.
Disons-le tout net : rien de plus convenu, de plus artificiel, de plus mal écrit, en un mot, de plus ennuyeux, que cette pochade. L’histoire d’un garçon de sept ans obnubilé par la Shoah découverte à la télévision. Au point d’en perdre le sommeil. De devenir un adolescent anorexique. D’échouer en hôpital psychiatrique. Autodétruit par son désir de rédemption. D’identification aux victimes. Par un questionnement incessant sur l’impossibilité du bonheur. Sur la condition humaine et ses limites. Essence et non-existence. « Fornications de mouches », eût jugé, non sans raison, Céline, qui usait d’un terme plus cru.
Une succession de sujets de bac. De dissertations au cours desquelles la « romancière » s’adresse à son héros, à la deuxième personne. C’est chic mais pas très neuf. La Modification de Butor date de 1957 et le Nouveau roman fait figure de vieille lune.
Passe encore sur de telles affèteries. Outre que le sujet exploite jusqu’à la nausée un thème rebattu, outre que le personnage central, transparent, demeure d’un bout à l’autre une construction de l’esprit qu’aucun détail réaliste ne rend vivant ni même plausible, plus affligeante encore est la platitude du style. Les amphigouris. Le comique involontaire.
« Le bonheur te fit mal, déchirait quelque chose d’encore vierge à l’intérieur, ton hymen saignait. » C’est sans doute que, dira-t-on, prise par son récit, l’auteur s’assimile à son jeune héros. Ou qu’il s’agit d’une métaphore particulièrement hardie. Soit. On lui conseille toutefois de revoir ses connaissances en anatomie masculine.
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1- Métamorphose du sentiment érotique. Editions Jean-Claude Lattès, 350 pages, 20 €.
2 – Embrasez-moi. Editions Le Dilettante, 223 pages, 17 €.
3 – L’Argot d’Eros. Editions de La Table Ronde, coll. « la petite vermillon », 489 pages, 10 €.
4 - Pour mémoire. Editions Julliard, 85 pages, 14 €.
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Le populisme en pointe chez les jeunes Européens
07/11/2011 – 17h30
LONDRES (NOVOpress) – Selon une étude publiée lundi à Bruxelles par le centre de réflexion britannique Demos, les thèses populistes rencontrent la sympathie d’une partie importante et croissante de la jeunesse européenne. “Dans toute l’Europe, des jeunes gens se sentent abandonnés par les partis traditionnels et leurs représentants et affichent de la sympathie pour les groupes populistes”, y écrit Jamie Bartlett, auteur du rapport publié en anglais sur le site de Demos. Ces groupes “incluent le Bloc Identitaire (France), le British National Party (GB), Die Freiheit (Allemagne), La Ligue du Nord (Italie) et le Parti populaire danois (Dansk Folkeparti) (Danemark)”.L’étude s’appuie sur les réponses fournies dans les médias sociaux par près de 11.000 sympathisants de 14 groupes populistes de onze pays européens. Elle montre que la montée de l’islamisme constitue une source d’inquiétude grandissante chez les jeunes Européens, qui dénoncent également la mondialisation comme destructrice des “droits des travailleurs“. L’étude conclut que ces jeunes manifestent une profonde défiance envers leur gouvernement, le système judiciaire et les institutions européennes.
Un boulevard semble ainsi pouvoir s’ouvrir en Europe aux partis populistes.
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Laurent Ozon vs Charlie Hebdo
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Martyrs coptes en Egypte
(Cliquez sur la photo)
Vidéo 09/10/2011
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LIBYE - Les cinq révélations du livre de BHL
Le livre de Bernard-Henri Lévy consacré à la guerre en Libye («La guerre sans l’aimer », Grasset) sortira mercredi en librairie. Voici, en avant-première, les cinq informations inédites contenues dans l’ouvrage.
1 - En juin dernier, la France a reconnu avoir livré des armes aux rebelles libyens mais, selon les annonces officielles, il ne s'agissait que d’une aide ponctuelle distribuée fin mai aux combattants du Djebel Nafoussa. D'après BHL, bien d’autres livraisons ont eu lieu à d’autres endroits et beaucoup plus tôt.
Le 16 avril, Nicolas Sarkozy reçoit en secret le chef militaire de la rébellion libyenne, le général Younes, celui-là même qui sera assassiné quelques semaines plus tard. Younes lui demande des armes. Mais « nous vous aidons déjà, lui répond le président français. Nous avons livré, nous vous livrons, beaucoup de choses… (…) Nous livrons à travers le Qatar, bien sûr. Mais cela ne trompe personne. Tout le monde sait que les armes livrées par le Qatar sont des armes livrées par la France. Est-ce que quelqu’un, parmi vous, imagine une seule seconde que, quand on dit « des armes livrées par le Qatar », c’est le Qatar qui envoie les armes ? »
2 - La France a toujours nié avoir envoyé des soldats au sol, y compris des instructeurs. Or, ce même 16 avril, Nicolas Sarkozy demande à son conseiller diplomatique : « Nous en avons combien, au juste, des instructeurs français au sol ? » Après la réponse « inaudible » du diplomate, le président enchaîne à l’adresse du général Younes : « Peu importe le nombre exact. Des Français parlant arabe, on vous en a mis un certain nombre. On va, dans les jours ou les semaines qui viennent, en mettre encore. »
3 - La France n’a jamais reconnu avoir envoyé des forces spéciales sur le terrain. Or, recevant le président du CNT, Mustafa Abdeljalil, Nicolas Sarkozy aurait accepté, selon BHL, l’envoi « de commandos d’élite ». Combien ? Le philosophe écrit qu’il a suggéré au Libyen de « demander trois cents forces spéciales, à partager avec la Grande-Bretagne, pour guider les frappes, entraîner les commandos d’élites libyens et, le moment venu, prendre Koufra. » BHL écrit que le président de la République a donné « satisfaction partielle » de cette requête.
4 - Presque jusqu’à la fin de la guerre, les alliés ont épargné une cible stratégique : « la piste d’aviation privée du Colonel » située dans sa ville-bunker de Bab al-Azizia. L’ambassadeur de Grande-Bretagne en France explique à BHL pourquoi cette piste et l’avion personnel de Kadhafi ont été volontairement épargnés. « Le message [à Kadhafi] est double. D’abord : vous avez une porte de sortie (….). Ensuite : si vous vous réveillez un beau matin en apprenant qu’une bombe anglaise ou française a endommagé votre piste privée, alors oui cela voudra dire que vous êtes fait. »
5 – A en croire BHL, les soldats français ont joué un rôle considérable dans la chute de Tripoli. Non seulement, l’aviation française, sous contrôle de l’Otan, a bombardé une vingtaine de cibles identifiées en commun avec le CNT, mais les forces spéciales françaises ont participé à l’opération sur le terrain. Le 17 août, Nicolas Sarkozy téléphone à BHL. « Il m’annonce que des armes sont arrivées, la nuit dernière, par la mer, de Misrata à Tripoli et que le Jour Zéro approche. » Quatre jours plus tard, c’est le soulèvement de la capitale libyenne. BHL écrit : « Eléments des Forces spéciales françaises, émiraties et, dans une moindre mesure, anglaises à la manœuvre. » C'est- à- dire à la direction des opérations. Comment ? Il n’en dit pas plus.
Le blog de Vincent JAUVERT, journaliste au NouvelObs
09:18 Publié dans diplomatie française, Moyen Orient
07/11/11
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Le coup de bluff de Marine Le Pen
La RédactionDe visite à Washington, la présidente du Front national a rencontré jeudi soir l’ambassadeur d’Israël à l’ONU espérant, comme elle l’a déclaré, en référence à la phrase choc de son père sur les chambres à gaz nazies (“un point de détail de l’histoire de la deuxième guerre mondiale”, avait-il à plusieurs reprises asséné), tourner la page dans les relations du FN avec les Juifs.
Le fait que l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Ron Prosor, se soit rendu au déjeuner offert ce jeudi par Marine Le Pen, est considéré par les exégètes du FN comme un “très bon coup” réussi par sa dirigeante.Pour l’UEJF, ce coût de bluff ne prouve en rien un revirement idéologique réel du parti d’extrême droite. L’Union des Etudiants Juifs de France regrette, en outre, la décision de l’ambassadeur d’Israël, Ron Prosor, de rencontrer Marine Le Pen. Ce dernier ignorait-il à qui il avait affaire ?
Pour Jonathan Hayoun, Président de l’UEJF : « Il ne faut pas se laisser duper par les propos de Marine Le Pen. Au contraire d’un malentendu, “le point de détail” de Jean-Marie le Pen était un « très-bien-entendu». La présence de Frédéric Chatillon, de Bruno Gollnisch ou encore Jean-Marie Le Pen, en tant que Président d’honneur du parti prouvent que le Front National ne s’est pas affranchi de son passé négationniste, raciste et antisémite. »
Source La Règle du jeu - 04/11/11
Cette revue créée par Bernard-Henri Lévy en 1990 traite de littérature, de philosophie, de politique et d'arts.
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G20: Sarkozy a-t-il séjourné dans une chambre à 37.000 euros la nuit ?
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Le tabloïd anglais The Sun fanfaronne en titrant "Pendant que le monde vacille, les dirigeants peuvent-ils s'offrir 1 million de livres de chambres d'hôtel ? Yes they Cannes". En effet, selon le quotidien britannique, repris par le quotidien italien Corriere dela Serra, Nicolas Sarkozy a séjourné dans la suite présidentielle de l'hôtel Majestic de Cannes lors du sommet du G20 pour 37 000€ la nuit. Le président français est ainsi le dirigeant à avoir investi le plus dans son confort personnel. A côté de lui, le Premier ministre britannique David Cameron et sa chambre à 1 900€ de l'hôtel Mariott passerait presque pour un spartiate.
34 000€ la nuit pour Obama
De même source, on apprend que le président US Barack Obama a quant à lui déboursé 34 000€ pour sa suite au Carlton. Il est suivi de près par le Président du conseil italien Silvio Berlusconi, 30 000€. Le Président chinois Hu Jintao a lui déboursé 10 000€ pour une suite au Gray d'Albion.Ces coûts représentent seulement les hébergements. Il faut y ajouter les tarifs des déjeuners et diners. De plus, des stylos "Dupont" (plusieurs centaines d'euros l'unité) ont été offert aux 33 dirigeants présents. En outre, des sacs Hermes ont été donné aux huit épouses de chefs d'état présents. Et c'est sans compter es frais de sécurité pour le déploiement de 12 000 policiers et militaires pour sécuriser la zone.
Un conseiller de Sarkozy dément
La question qui fâche est bien sûr, qui a réglé les factures? Pour la chambre de Nicolas Sarkozy et les différents cadeaux, il fait peu de doutes que c'est l'Etat français, aidé par des donateurs privés tels Véolia ou la Société Générale. Pour mémoire, le principal objectif du G20 était de trouver une solution à la crise de l'Euro, en régulant notamment l'activité des banques. Concernant celles des autres dirigeants, The Sun, citant un porte-parole de la mairie de Cannes, affirme que c'est la France qui a réglé les frais d'hébergements des dirigeants et de leurs proches collaborateurs. Contacté par Metrofrance.com, la même Mairie de Cannes dément et affirme que chacune des délégations présentes au G20 a réglé sa note.De son côté, Franck Louvrier, conseiller communication du chef de l'Etat affirme au Monde.fr que la suite n'aurait couté "que" 3 500€ mais reconnait que "mais des suites existent à ce prix là".
Rue89 - 07/11/11
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Meurtre d'Océane: la petite fille a subi des "attouchements sexuels"
L'autopsie d'Océane a permis de déterminer que la fillette de huit ans découverte morte dimanche à Bellegarde (Gard) a été asphyxiée et poignardée à quatre reprises, a annoncé le procureur de la République de Nîmes Robert Gelli, lundi.
Selon les constatations des médecins légistes, l'enfant, qui avait disparu samedi, a également été victime "d'attouchements sexuels", a précisé le magistrat.
La fillette, dont les relevés effectués sur place situent la mort à samedi soir, a été étouffée «par application de la main sur la bouche et le nez», a indiqué Robert Gelli. «Mais il est aussi possible que cela soit avec un oreiller», a ajouté le magistrat, selon lequel il n'y a «pas de certitude» sur les conséquences mortelles de l'asphyxie.
«Attouchements sexuels» voire «pénétration digitale», selon le procureur
Sur le corps de l'enfant, une plaie superficielle et trois plus profondes, dont une a perforé le ventricule gauche, ont été constatées, mais aucune de ces plaies n'a occasionné «de saignements importants, ce qui peut accréditer la thèse de coups post-mortem», a reconnu le procureur.
Enfin, concernant l'aspect sexuel, l'hymen de l'enfant est apparu intact mais des traces abrasives ont été décelées, ce qui démontre «l'existence d'attouchements sexuels», voire «de pénétration digitale».
Enfin, aucune trace défensive n'a été retrouvée sur le corps de la fillette, a encore indiqué le procureur, soulignant que des prélèvements ont été effectués afin de trouver éventuellement des traces d'ADN du meurtrier. Les premiers résultats des analyses de ces prélèvements, et de ceux faits sur le lieu de découverte du corps et aux abords du domicile du suspect, devraient parvenir aux enquêteurs mardi.
Un suspect de 73 ans, un voisin, déjà condamné pour agression sexuelle en garde à vue
Un homme âgé de 73 ans, «connu de la justice pour des faits d'agression à caractère sexuel» sur de petits garçons, a été placé en garde à vue dimanche soir vers 21 heures. En conférence de presse lundi après-midi, le procureur de la République de Nîmes Robert Gelli avait indiqué que la mesure de rétention avait toutes les chances d'être prolongée de 24 heures jusqu'à mardi soir.
«Pour l'instant, il conteste toute responsabilité, avait admis le haut-magistrat. Il est resté chez lui toute la journée de samedi (NDLR : date de commission des faits) devant la télévision». Devant la presse, le procureur avait voulu rester extrêmement prudent sur l'implication du retraité dans la mort de la petite Océane, admettant que les perquisitions à son domicile et dans sa voiture n'ont pas donné non plus de résultat probant. «Dans ce genre de dossiers, il n'y a pas de vérité préalable écrite.»
Condamné à six ans de prison
Concernant la personnalité du suspect, divorcé et père de plusieurs enfants, le magistrat a donné quelques précisions sur son passé judiciaire. Le septuagénaire a été condamné à six ans de prison pour des faits remontant à 1999. «Il est sorti en septembre 2003, puis a suivi un suivi socio-judiciaire de trois ans jusqu'en septembre 2006. Un suivi qu'il a totalement respecté.» Le procureur a précisé que dans le cadre de ce suivi, le suspect a été «régulièrement visité» par le médecin coordonnateur, le médecin-psychiatre et le conseiller d'insertion et de probation. Il a même indemnisé les victimes comme le prévoyait la loi au titre des dommages et intérêts.
La fillette a été découverte dimanche matin vers 10h30 au bout d'une vigne par une promeneuse avec ses chiens. Son corps était à moitié dénudé et se trouvait à deux ou trois kilomètres du domicile familial. Des cellules psychologiques ont été mises en place dans les différentes écoles de la commune, notamment à l'école primaire Baptiste Bonnet où était scolarisée Océane, décrite comme une «très bonne élève». Les parents d'Océane, eux, ont quitté la commune et se sont réfugiés dans leur famille. Océane était leur seule enfant.Le Parisien - 07/11/11