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Blog - Page 1362

  • Gollnisch à Lyon III, un plus pour l'université française

     

    Communiqué de Julien Rochedy, membre de la Direction nationale du FNJ

    Le Front National de la Jeunesse tient à féliciter Bruno Gollnisch pour son retour à l’université Jean Moulin Lyon III. Non seulement le féliciter, mais surtout le remercier : Bruno Gollnisch est un excellent professeur qui avait été soutenu par la grande majorité de ses élèves lors de sa suspension illégitime il y a cinq ans. En plus de son activité politique très prenante, ses sessions au parlement européen, il assurera à nouveau des cours de langue et de civilisation japonaise.

    Les organisations qui appellent à manifester contre son retour à l’université font fi de la loi, du droit, du mérite et de l’honneur. Bruno Gollnisch, de l’avis de tous, a toujours garanti une neutralité et une objectivité politique irréprochable dans ses cours, ce qui n’est pas le cas de nombreux professeurs de gauche.

    Ces organisations piétinent donc encore une fois la probité et l’honnêteté, tout ceci pour des médiocres et risibles objectifs politiciens.

    Quoiqu’il en soit, nous savons que Bruno Gollnisch assurera à nouveau des cours d’une grande qualité, que ses élèves lui en seront gré, et que tous les actes et tentatives malveillantes de ces organisations feront en définitive un flop. Pour le plus grand bien de l’université française.

    NPI - 14/09/11

  • Il y a trois millions de Juifs à New York

    Article paru dans "bondyblog.fr"

    LES 10 ANS DU 11. Mehdi et Badroudine se promènent dans le quartier juif de Brooklyn. Ils rencontrent le rabbin Mikhael Cohen originaire de Créteil et installé aux Etats-Unis depuis 1999. Il se livre sur la communauté juive de New York, le 11 septembre, le Moyen-Orient…

    770 Eastern Parkway. C’est une ancienne bâtisse ombragée, dans ce quartier juif de Brooklyn, plantée au bord de la route. « C’est le QG de Habad Loubbavich (ndlr : branche de l’hassidisme un mouvement religieux juif), 500 élèves étudient ici », informe le rabbin Mikhael Cohen. Il porte une barbe blanche foisonnante, un chapeau et un costume sombre. « Depuis 1999, je vis à New York, avant j’habitais à Créteil ».

    Vendredi matin, le ciel est d’un bleu resplendissant. « Aujourd’hui, on prépare le shabbat du samedi, prévient le rabbin. Le shabbat, c’est un jour de repos qui dure 25 heures ». Il serre la main à un homme. « Il y a 3 millions de juifs à New York. Cela représente un homme blanc sur deux ». Et de nous prévenir : « Là, on est dans le quartier général de Habad Loubavitch du monde entier ».

    A l’angle de la rue, une voiture de police campe. Les flics veillent : « Depuis le 11 Septembre, dit-il en pointant la voiture à l’arrêt, nos libertés sont de plus en plus menacées. On est une cible, comme d’autres sont une cible ». Le 11 Septembre, il s’en souvient. Il l’a même vécu ici, « sur le toit de cette maison ». « J’ai vu les tours tomber depuis chez moi », fouille le rabbin dans sa mémoire.

    « Ces extrémistes ont donné une mauvaise image de l’islam. D’ailleurs, la seule solution à l’extrémisme, c’est que les modérés s’opposent fermement. Mais malheureusement, les              modérés n’ont pas la parole chez les musulmans », affirme  Mikhael Cohen. Et de soutenir : « Chez nous, les extrémistes n’existent pas. Et si ça existait, on s’y opposerait très vite. C’est contre nos principes ». « Et puis, un juif ou un chrétien qui s’explose dans un bus, ça n’a jamais existé. C’est un fait », dit-t-il.

    Il nous embarque dans le sous-sol de la maison. Il y a beaucoup de fidèles, les regards se braquent sur nous. Tous portent des chapeaux et costumes sombres. Quelques uns prient, la Torah entre les mains, en s’enroulant une lanière de cuir autour du bras et en fixant leurs tefillins (deux cubes noirs qui relient la tête et la poitrine « parce que les deux sont liés » et où sont inscrits des extraits de la Torah).

    On ressort. Le quartier juif s’éveille doucement. Les femmes portent des tailleurs sombres et des perruques. « La femme doit montrer ses cheveux qu’à son mari. C’est une partie sacrée de son corps  », explique le rabbin. Un homme récolte quelques dollars, au coin d’une rue. « Il va se marier, on va l’aider. C’est la charité juive ».

    Sur le trottoir, une autre voiture de police. Avec des inscriptions en hébreu. C’est une voiture de la shomrim, la police privée du quartier juif. « Ils constatent les délits, interviennent et font appel à la police d’Etat. D’ailleurs, pour moi, si on veut arranger les choses, il faudrait privatiser le social ». Dans le magasin face à la boulangerie, les kippas s’arrachent comme des petits pains. Les livres religieux tapissent la bibliothèque et les tableaux juifs se vendent quelques centaines de dollars.

    Douze ans maintenant que le rabbin Mikhael Cohen a traversé la mer, qu’il a quitté la France, sans pour autant qu’elle lui manque tant. Il analyse : «Quand il n’y a plus eu l’Eglise en France, la laïcité est devenue la nouvelle religion d’Etat. Mais ici, on ne reconnaît aucune religion plus qu’une autre et la laïcité est la même pour tous. C’est ce qu’il y a de positif dans le communautarisme à l’américaine ».

    On s’attable dans un café du quartier. «Vous êtes chez moi, je vous invite ». Il prend un café. Il nous raconte son passé, se souvient : « J’étais en Judée-Samarie (Cisjordanie) dans les années 70. A cette époque, on s’arrêtait et on discutait sans problème avec les Arabes. Parfois, ils m’invitaient à prendre un thé ». On évoque l’Etat palestinien qui compte justement être proclamé la semaine prochaine à l’ONU, à New York.

    « Non » s’oppose le rabbin. « Ça permettra à des gens mal famés d’avoir des tanks et des missiles. Le Hamas, c’est une organisation terroriste. Et si les Palestiniens qui vivent autour d’Israël arrêtent d’envoyer des bombes je suis sûr que tout irait bien. On n’a pas besoin d’un Etat palestinien. ». Pour la proclamation , ce n’est pas gagné...

     

  • Meurtre des retraités à Maurepas: le suspect identifié a pris la fuite en Algérie

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    Entrée du pavillon - (Cliquez sur la photo)

    Un suspect a été identifié dans l’affaire de la tuerie de Maurepas. Un homme de 22 ans, recherché par les enquêteurs de la direction régionale de la police judiciaire de Versailles a pris la fuite en Algérie, son pays natal. « Il s’agit du fils d’un vieil homme avec qui il vivait au foyer Adef, situé juste derrière la maison des victimes, précise une source proche de l’affaire.

    Il les connaissait parce qu’il était domicilié postalement chez eux et venait chercher son courrier tous les deux ou trois jours. Il avait sans doute été mis en relation avec eux par son père. »

    Vendredi 2 septembre vers 20h30, avenue du Roussillon à Maurepas, les corps sans vie de Marie-Louise Michenaud, 77 ans, et son mari Gilbert, 72 ans, sont retrouvés par les pompiers, baignant dans leur sang, dans le salon. Gilbert est ligoté à un meuble avec du fil de fer et son épouse gît à côté de lui. Le bureau est entièrement retourné. Les secours ont dû enfoncer la porte car elle était fermée à clé. Les enquêteurs ne relèvent aucune trace d’effraction. Ce sont les voisins, intrigués par le fait que la voiture ait été inhabituellement mise au garage, qui ont alerté une nièce du couple. « Les volets du pavillon étaient fermés depuis jeudi soir et c’est probablement ce soir-là que le drame s’est noué. » « Comme il connaissait les victimes, le meurtrier a pu pénétrer chez eux sans problème », ajoute une autre source.

    L’autopsie a révélé que Gilbert et Marie-Louise ont été torturés. « Ils ont été piqués à plusieurs reprises avec la pointe d’un couteau et pour finir, ils ont été égorgés. » Selon toute vraisemblance, l’objectif du ou des tortionnaires était d’obtenir le code de leur carte bancaire. « Ces deux personnes ont vécu un véritable calvaire et leur meurtrier a agi avec un sang-froid méthodique », ajoute la même source.

    L’enquête a permis d’établir que cet homme, entré clandestinement sur le territoire français, a utilisé la carte bancaire de Gilbert et Marie-Louise pour régler un voyage vers l’Algérie peu après les faits. « D’autres personnes ont été vues en sa compagnie, notamment au magasin Giga Store, situé non loin de la maison des victimes où il a fait des achats avec la même carte bancaire. Mais il est encore trop tôt pour savoir s’ils sont impliqués dans le meurtre des personnes âgées. » L’enquête se poursuit…
     
     
    Source Le Parisien - 14/09/11

  • Sarkozy prêt à partir pour la Libye avec BHL et Cameron, 160 policiers mobilisés

    L'Elysée a tout fait pour conserver la surprise jusqu'au dernier moment. prépare depuis plusieurs jours déjà, dans le plus grand secret, une visite surprise en Libye ce jeudi. «Rien n'est fait encore», temporise son entourage, car la visite est à hauts risques et sera très sécurisée. Le chef de l'Etat, qui fut l'initiateur de l'intervention de l'OTAN contre le colonel Kadhafi, veut se rendre à Benghazi, fief des insurgés dans l'est du pays, mais aussi à Tripoli, la capitale libérée fin août.

    Dans le pays, des combats sporadiques se poursuivent, mais il n'y a plus guère de snipers à Tripoli.

    160 policiers volontaires mobilisés


    Cent soixante policiers, en majorité des CRS, étaient par ailleurs en partance pour la Libye mercredi. Objectif : une mission de «sécurisation» à Tripoli. Ces CRS, tous volontaires, partiront sur deux vols distincts. Ils ont reçu pour consigne d'être en civil  : «pantalon jean, pas de treillis, des chaussures souples» - et d'avoir pour bagage un sac à dos contenant notamment «trois litres d'eau, une ration de combat, six barres de céréales».

    Les instructions, selon des sources policières, mentionnaient que les fonctionnaires ne devaient pas être munis de carte professionnelle, ni d'appareil photo ou de téléphone portable mais d'un gilet pare-balles. Le retour est prévu vendredi et les policiers auront la charge de sécuriser notamment un hôtel, un hôpital et un troisième point de passage à Tripoli.

    Sur place, Sarkozy sera accompagné par le Premier ministre britannique David Cameron. Le philosophe Bernard-Henri Lévy sera également du voyage. Ils visiteront d'abord l'hôpital de Tripoli, puis rencontreront les nouvelles autorités du Conseil national de transition: le président du CNT Moustapha Abdeljalil et le Premier ministre Mahmoud Djibril, tous deux venus à Paris le 1er septembre pour le sommet «des amis de la Libye libre». Le chef de l'Etat entend leur faire passer un message sur le choix de la démocratie et le refus du péril islamiste.

    Sarkozy et Cameron s'envoleront ensuite vers Benghazi pour tenir un grand discours sur la place de la Liberté.

    Des arrières-pensées de politique intérieure

    Si Sarkozy a décidé de ne pas attendre la capture du «Guide suprême» Kadhafi, comme il l'avait d'abord indiqué, c'est aussi parce que la compétition s'annonce acharnée pour les entreprises françaises, notamment avec les Etats-Unis, qui lorgnent sur les juteux contrats pétroliers.

    A sept mois de la présidentielle, cette visite n'est pas exempte d'arrière-pensées de politique intérieure. Si elle est maintenue, elle tombera le jour même du premier débat télévisé entre les candidats à la primaire socialiste. Pour le «chef de guerre» Sarkozy, elle aura de petits airs de tournée de récolte des lauriers. Une image n'a pas échappé àl'Elysée ces dernières semaines: celle d'un panneau publicitaire en Libye, montrant le visage du président français, avec le slogan «thanks France».
     
    Source Le Parisien  - 14/09/11
  • Guerres de Sarkozy: l'Algérie dans un an, l'Iran dans trois! (selon al-Manar)

     

    Dans un article publié sur le site internet en langue arabe d’al-Manar, intitulé « Sarkozy à Mustafa Abdul Jalil : l’Algérie dans un an, l’Iran dans trois », le journaliste Nidal Hamadé évoque les rôles respectifs des deux principaux alliés-acteurs des USA dans les événements au Proche-Orient, à savoir la France et le Qatar !

    Selon des sources françaises, citées par Nidal Hamadé sur une conversation qui a eu lieu entre le président français Nicolas Sarkozy et le Président du Conseil de transition de la Libye Mustafa Abdul Jalil, et ce à l’occasion de la visite de ce dernier en France, Sarkozy a affirmé à son hôte, qui se plaignait de l’Algérie : « patientez et vous verrez ce qui va se passer en Algérie dans un an et l’Iran dans trois ans ».

    Des propos qui prouvent bien que ce qui se passe au Proche-Orient actuellement, surtout après la révolte des jeunes de l’Egypte, c’est-à-dire la chute du régime de Moubarak, est soumis à un agenda étranger à travers lesquelles les puissances occidentales « colonisatrices » veulent redessiner un Proche-Orient à leur taille !

    En effet, selon Nidal Hamadé, le timing des menaces françaises contre l’Iran et celui de la campagne virulente du Qatar contre la Syrie ne sont pas innocents !

    Lire la suite de cet article »

    NPI - 13/09/11

  • Livre de Laurence Parisot contre Marine Le Pen: l'hommage du vice à la vertu

     

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Le projet de Marine Le Pen trouve la confirmation de sa pertinence dans les violentes attaques de la présidente du Medef, dans un livre à paraître.

    Laurence Parisot s’est toujours trompée, elle est la meilleure représentante d’un vieux monde en train de disparaître : le monde de la dérégulation à tout-va, le monde des grandes banques folles de cupidité, le monde des marchés financiers et des puissances d’argent.

    Laurence Parisot, c’est l’incarnation de l’argent roi qui écrase les peuples et les soumet à la dictature des marchés. C’est la représentante parfaite d’une caste qui éprouve un plaisir assez pervers à toujours enfoncer les petits, ceux qui n’ont que leur salaire ou leur retraite pour vivre.

    Bref, Laurence Parisot, c’est l’exact opposé du projet démocratique et républicain de Marine Le Pen, un projet d’espérance qui remet l’homme et la nation au centre de la politique.

    C’est donc un honneur que d’être la principale adversaire d’une personne qui incarne aussi bien la faillite du système ultralibéral.

    C’est aussi un motif de fierté parce que Laurence Parisot c’est l’incompétence personnifiée. Elle a toujours prôné les vieilles recettes qui nous ont conduits à la crise : plus de marché, moins de protection.

    Elle a encore démontré son incompétence économique sur Europe 1 ce matin en avançant un chiffre totalement fantaisiste au sujet du montant de la dette de la France (« 1.300 milliards », quand il excède 1.650 milliards d’euros).

  • Europe, euro: la fin d'un tabou, les voeux de Gollnisch...

    Rappelez-vous: il y a encore quelques semaines, la quasi totalité des chroniqueurs, analystes, spécialistes,  hommes politiques  invités dans les médias,    juraient de l’unité inébranlable  de l’UE, de sa solidarité sans faille avec les pays membres  pris dans la tourmente financière, de la nécessité de ne laisser aucun pays sur le bord de la route et  s’affranchir de  l’euro. En un mot, pas question pour la Grèce de quitter l’euroland, même si le remède de cheval administré à Athènes était très grandement susceptible d’achever le malade… Les choses ont bien changé depuis avec la chute continue des places boursières européennes, les attaques contre les banques françaises fragilisées par leurs investissements en Grèce. Et surtout avec les doutes exprimées à haute voix en Allemagne  sur la pérennité de la présence d’Athènes au sein de la zone euro.

    Dernier épisode visible  de cette guerre, qui est aussi psychologique,   lancée par certains milieux d’affaires, voire par le gouvernement américain lui même  contre la France, selon les propres dires de Laurence Parisot que nous citions  dernièrement,   la Société Générale a porté plainte pour diffamation contre le tabloïd anglais Mail on Sunday. Ce journal   avait publié début août  un article   annonçant que cette banque française était au bord du krach financier…

    L’Europe, la France sont elles en mesure d’enrayer la gangrène  sans couper la branche  grecque? Hier, interrogé sur le site de   l’Express, Thibault Mercier, économiste chez BNP Paribas,  se voulait optimiste  quant aux capacités d’Athènes à  sortir du marasme sans rétablir sa monnaie nationale. Pour autant, il   résumait  les conséquences du traitement imposé à ce pays avec l’aval de son gouvernement : «Le niveau de vie a baissé fortement en quelques mois. (La Grèce) a voté de nouvelles mesures d’austérité en juin dernier avec le risque d’accentuer la spirale austérité-récession. La demande intérieure a flanché, la récession s'est accélérée. Conséquence: les mesures d’économie portent de moins en moins leurs fruits. »

    Aujourd’hui,  le site libéral contrepoints relevait très justement que «l’un des derniers tabous de la zone euro est tombé» hier. Dans un entretien accordé au journal Die Welt «le ministre allemand de l’économie Philipp Rösler a estimé que « pour stabiliser l’euro, il ne doit plus y avoir à court terme d’interdiction de penser à certaines options », dont celle d’une « insolvabilité ordonnée ». En d’autres termes, la Grèce va bientôt devoir être mise en faillite pour restructurer sa dette. Certes Bruxelles a rejeté à nouveau cette possibilité le jour même, après les déclarations du ministre. Mais pour combien de temps ? On murmure déjà à Berlin qu’il pourrait s’agir d’une question de semaines, voire de jours.»

    Et de relever  qu’« en Allemagne, le scepticisme qui a accueilli l’annonce des différents plans de sauvetage est en train de se transformer en hostilité affichée. Le 9 septembre dernier, un sondage (…) révélait que trois Allemands interrogés sur quatre se déclarait hostiles à l’élargissement des garanties allemandes en faveur des pays surendettés de la zone euro, de €123 à €211 milliards, soit 27% du montant total. Autant dire qu’un retrait allemand priverait la zone euro tout entière de son principal sauveteur.»

     Des sauveteurs qui sous la pression de leurs opinions publiques, sont contraints de lâcher du lest et d’évoquer des scenarii qualifiés  jusqu’alors d’improbables:  « en dernier lieux, on ne peut plus exclure que la Grèce doive sortir de la zone euro », a déclaré Christian Lindner, le secrétaire général du FDP, parti allié de la CDU d’Angela Merkel.»

    L’article de contrepoints cite encore  Hans-Werner Sinn, «économiste et président du très influent think tank Institut for Economic»  qui estimait le 12 septembre (…) qu’une faillite grecque serait une « libération » pour le pays. L’économiste a par ailleurs affirmé que « la seule issue pour la Grèce est de dévaluer au moins de 20% à 30% » sa monnaie, a-t-il dit. « Pour cela il faut quitter la zone euro, ce serait le scénario le moins grave . Mais cette décision revient à la Grèce seule.»

    Cette accélération de la crise que traverse l’Europe de Bruxelles et de la zone euro, anticipée, prévue de longue date par le FN et sur laquelle il  avait mis en garde nos compatriotes, donne  en retour une grande légitimité au programme  alternatif  à l’européisme béat  porté par Marine Le Pen dans cette campagne présidentielle. C’est pourquoi Bruno Gollnisch a estimé cette fin de semaine, propos rapportés sur le site du Point, qu’il préfèrerait  que  le projet présidentiel du FN  «définisse exactement ce que l’on veut faire»  vis-à-vis de la construction européenne, afin que le cap fixé  par les nationaux apparaisse clairement aux yeux des électeurs.

     «Je souhaite évidemment que mon point de vue soit pris en compte lors de la campagne présidentielle » a-t-il ajouté. Car il y a un  risque, paradoxal peut être, qui pèse sur la candidature de  Marine et qui a été pointé par Bruno Gollnisch,  rapporte encore Le Point.  A savoir que cette crise suscite un réflexe légitimiste,  conservateur,  de mauvais aloi, pouvant faire redouter   aux Français un vrai  changement de  politique; une  crainte  qui serait susceptible de favoriser le pouvoir  en place.

    Blog de Bruno Gollnisch - 13/09/11

  • Du Congo au "bois de Boulogne", offensive sarkozyste

    L’ avocat libanais Robert Bourgiassumant son rôle de porteur de valises des années Chirac, celles des   dirigeants africains alimentant certains partis et dirigeants politiques -phénoméne amorcé sous Pompidou, qui s’est poursuivi sous Giscard, Mitterrand et le prédecesseur de l’actuel chef de l’Etat-  a accusé MM. Chirac et Villepin d’avoir bénéficié de ses largesses financières là. 

     Me Bourgi, successeur de Jacques Foccart, cheville ouvrière de la françafrique mise en place par le  Général De Gaulle,   a également accusé -pour faire bonne mesure?- Jean-Marie Le Pen d’avoir touché de l’argent d’Omar Bongo lors de la présidentielle de 1988!   Dimanche, à Nice, Marine Le Pen  dénoncait l’immigration- invasion… Claude Guéant faisait quelques heures plus tard une sortie très méditiasée sur le lien entre immigration et délinquance. 

    La candidate du FN pointait pareillement la corruption de la classe polticienne et,  comme par hasard, Me Bourgi tente lui aussi maladroitement de court-circuiter le discours de la présidente du FN en  mouillant  Jean-Marie Le Pen dans les détournements financiers évoqués plus haut… 

    Ami de longue date de Nicolas Sarkozy (depuis 1983), conseiller de l’ombre de ce dernier sur les questions africaines,  Robert Bourgi fut décoré  des insignes de chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur par le président de la République  le 27 septembre 2007.  Celui-ci  avait alors prononcé  l’éloge de Me Bourgi,  en utilisant un tutoiement normalement interdit par le protocole… Le site Rue 89 souligne malicieusement que « des ambassadeurs et représentants personnels de pays accusés par Robert Bourgi d’avoir financé Jacques Chirac» (Angola,Congo-Brazzaville, Cote d’Ivoire, Gabon,  Guinée équatoriale,  Sénégal…) assistaient à cette cérémonie.

    Si Henri Guaino, conseiller officiel du Président, déclarait  lundi sur France Info  ne pas connaître Me  Bourgi, tandis que le chiraquien et secrétaire général de l’UMP  Jean-François Copé, se refusait à tout commentaire,  «Claude Guéant, qui a oeuvré pour que Bourgi soit décoré, déclarait dimanche que Nicolas Sarkozy savait  dans les grandes lignes ce que Bourgi a dit dans les médias. Le président de la République a donc remis la Légion d’honneur à un homme qui lui a raconté avoir commis des actes délictueux» affirme Rue 89 .

    Sur le Président d’honneur du FN, Robert Bourgi pousse le bouchon très très loin, ce qui lui vaut aujourd’hui d’être logiquement attaqué en diffamation par ce dernier.  « Je le dis aujourd’hui, affirme sans rire Bourgi,  je n’aime pas faire parler les morts, M. Jean-Marie Le Pen a été reçu par le président Bongo et le président Bongo a financé la campagne électorale de M. Jean-Marie Le Pen en 1988 ». « J’affirme aujourd’hui que M. Jean-Marie Le Pen, avec le discours xénophobe et raciste qui est le sien, a fait le détour de Libreville et d’Abidjan avant les élections présidentielles de 1988. Peu de Français savent que ce raciste et ce xénophobe était allé à Libreville et à Abidjan. »

    Mêlant l’odieux au ridicule, ce soutien actif à a  la candidature de Nicolas Sarkozy a encore persiflé:  « le président Bongo m’a dit, moi, et monsieur Foccart  était présent, s’adressant à monsieur (Jacques Foccart) il lui a dit: ‘doyen’, comme tout le monde l’appelait, ‘le Le Pen il a été content de partir avec l’argent d’un nègre ». Dans un communiqué, comme sur l’antenne de BFM-TV notamment, Jean-Marie Le Pen a relevé que les propos  « totalement faux et ridicule» de Robert Bougri sont ceux d’un  « malade mental ou  (d’un) voyou »

    Le président d’honneur du FN  a rappelé cette évidence, à savoir qu’en 1988, il n’était pas un candidat «qui caressait l’espoir d’être élu» et que dans ces conditions, il n’y  avait aucune raison pour un quelconque  dirigeant africain de tenter de  l’arroser. Bref,  si  Robert Bourgi « était chargé de me remettre de l’argent il a  du garder les fonds pour lui! (…)  La source   des informations est la même que celle qui dit que Monsieur Bourgi fait des  passes au bois de Boulogne mais je ne l’ai jamais cru .. compte-tenu de la tête qu’il a, il ne ferait pas de clients! »

     Et Jean-Marie le Pen de  relever  encore  que Robert  Bourgi  « qui donne des brevets d’accusation, donne aussi des brevets d’honnêteté à toute une série  de gens . Sachant les liens qui unissent monsieur Bourgi à monsieur Sarkozy, sachant qu’il fait partie du premier cercle, on peut se dire que, sans doute, tout cela est téléguidé.  C’est ridicule!»

    De basses manoeuvres qui ne sont pas pour étonner Bruno Gollnisch, lequel sait parfaitement de quoi  sont capables les adversaires  de l’opposition nationale quand celle-ci menace directement leurs prébendes, leurs magouilles, le systéme  qu’ils ont patiemment mis en place pour se maintenir au pouvoir.

    Blog de Bruno Gollnisch - 13/09/11

  • PO - Une Palestine indépendante, gage de stabilité (Erdogan)

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    Recep Tayyip Erdogan - (Cliquez sur la photo)

    Un Etat palestinien indépendant sera un gage de stabilité au Proche-Orient, a déclaré mardi le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan devant les chefs de diplomatie des pays membres de la Ligue arabe au Caire.

    "Il est temps de hisser le drapeau palestinien aux Nations unies. Hissons le drapeau palestinien et qu'il devienne le symbole de la paix et de la justice au Proche-Orient", a déclaré M.Erdogan, en tournée dans les pays du "printemps arabe", dont l'Egypte est la première étape

    Et d'ajouter que la reconnaissance d'un Etat palestinien n'était "pas une option, mais une obligation".

    M.Erdogan a fait cette déclaration au moment où les Palestiniens se préparent à faire une demande en ce sens à l'Onu.

    Au Caire, le premier ministre turc rencontrera le chef du conseil militaire au pouvoir depuis la chute du régime du président Hosni Moubarak en février, le maréchal Hussein Tantaoui, ainsi que d'autres officiels égyptiens. Ensuite, M.Erdogane se dirigera en Libye et en Tunisie.

    Les chefs de diplomatie des pays membres de la Ligue arabe se sont réunis mardi au Caire pour discuter de la situation en Syrie et soutenir une reconnaissance à l'Onu d'un Etat palestinien.

    Faute de perspective de reprise des négociations de paix avec Israël, au point mort depuis des mois, M.Abbas a l'intention de présenter la requête palestinienne le 20 septembre prochain lors de la session de l'Assemblée générale des Nations unies, malgré l'hostilité d'Israël et des Etats-Unis.

    RIA Novosti - 13/09/11

  • La pauvreté continue de progresser aux Etats-Unis

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    Chômeur à Miami - (Cliquez sur la photo)

    La pauvreté a continué de progresser aux Etats-Unis en 2010, où le taux de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a atteint 15,1% l'an dernier, son plus haut niveau depuis 1993, a indiqué le Bureau du recensement.

     En termes absolus, 46,2 millions de personnes vivaient "dans la pauvreté" en 2010.

    Europe1 - 13/09/11

     

  • Manifestation contre le retour de Bruno Gollnisch à l'université de Lyon III

    Une quinzaine d'organisations appellent à manifester mercredi contre le retour de Bruno Gollnisch, ancien numéro 2 du Front national, à l'université de Lyon-III après cinq ans de suspension.

    Le député européen, qui avait été écarté de l'université pendant cinq ans après avoir tenu des propos controversés sur les chambres à gaz, est autorisé depuis lundi à reprendre ses cours de langue et civilisation japonaises.

    Le syndicat étudiant Unef, l'Union des étudiants juifs de France, Sos-Racisme, la Ligue des droits de l'homme ne veulent pas laisser "le retour à l'université d'un des leaders du Front National devenir un événement anodin". Les organisations enjoignent Bruno Gollnisch de "présenter toutes ses excuses" pour les propos qu'il a pu tenir ces dernières années et menacent d'en appeler au ministre de l'Enseignement supérieur.

    13/09/11

  • Sarkozy veut un encadrement militaire pour les jeunes délinquants - Est-ce bien le rôle de l'Armée?

     Nicolas Sarkozy a promis mardi 30 000 places de prison supplémentaires d'ici six ans et l'ouverture de centres où des militaires encadreraient des jeunes délinquants. La mise en place de cet encadrement militaire des jeunes délinquants - proposée par le député UMP Eric Ciotti - est une idée que le gouvernement reprendra à l'automne dans son projet de loi sur l'exécution des peines.



    Selon le chef de l'Etat,qui visitait ce mardi le nouveau centre pénitentiaire de Réau en Seine-et-Marne, cette idée doit «permettre que les auteurs de délits puissent accomplir, pendant quelques mois, un service citoyen dans le cadre d'un établissement d'insertion de la défense».

    30 000 places supplémentaires en prison. «Pour assurer une exécution normale des peines d'emprisonnement, la France a besoin de 80 000 places de détention», a lancé M. Sarkozy, «cet effort d'équipement sans précédent devra être achevé en 2017, il nous conduira à créer 30.000 places supplémentaires».

    Au 1er août, la France recensait officiellement 64 052 personnes incarcérées pour une capacité de 56 506 places.

    Encadrement militaire pour les jeunes délinquants. Eric Ciotti avait déclaré fin juillet au «Parisien» qu'il avait déposé une proposition de loi visant à créer une sorte de service citoyen pour les mineurs récidivistes, encadré par d'ex-militaires, une mesure «voulue», selon lui par le chef de l'Etat. La proposition consitait alors à détenir les mineurs délinquants dans des Etablissement Public d'Insertion de la Défense (Epide), une alternative à la prison. Ségolène Royal avait alors revendiqué la paternité de cette idée, appelant la droite à la mettre en place «tout de suite». Dès 2006, la candidate à l'élection présidentielle avait en effet proposé cette idée, raillée à l'époque par Nicolas Sarkozy. «Il n'y a pas besoin de loi, c'est déjà expérimenté, il suffit que cela soit généralisé», estimait-elle.

    20 nouveaux centre éducatifs fermés. Nicolas Sarkozy a également promis l'ouverture de 20 nouveaux centres éducatifs fermés, dont il a visité plus tôt dans la matinée un modèle déjà ouvert à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne). Le chef de l'Etat a notamment pu s'y entretenir à huis clos avec quelques détenus, condamnés à de lourdes peines.

    Dans sa panoplie, le chef de l'Etat a également détaillé quelques nouvelles mesures de lutte contre la récidive. Il a ainsi promis des moyens supplémentaires pour les injonctions de soins destinées aux délinquants sexuels, ainsi qu'un effort pour améliorer la connexion des outils informatiques des différents services de police.

    Il s'agit d'éviter «l'erreur qu'on a connue récemment où il a été décidé de remettre quelqu'un en liberté parce que la dernière infraction n'était pas grave», a-t-il expliqué en allusion à l'affaire Laetitia.
    Source Le Parisien - 13/09/11


  • 650 Tunisiens débarquent à Lampedusa

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    Gardes-côtes italiens - (Cliquez sur la photo)

    11/09/2011 – 18h00
    LAMPEDUSA (NOVOpress) — 
    Quelques centaines de clandestins à Lampedusa ne sont plus un événement, mais ceux-là sont des Tunisiens, de ces Tunisiens qui sont censés ne plus arriver depuis l’accord italo-tunisien du 5 avril dernier. Vous vous souvenez, ce mirifique accord négocié par le ministre Roberto Maroni pour “fermer le robinet” des nouveaux débarquements en échange de la régularisation de 22 000 clandestins déjà arrivés (et que l’Italie comptait bien refiler à la France, mais c’est une autre histoire). Les forces de sécurité tunisiennes s’étaient engagées à contrôler leurs côtes, grâce à des moyens généreusement offerts par l’Italie (six vedettes, quatre patrouilleurs, une centaine de véhicules tout terrain) pour empêcher de nouveaux départs. Accord italo-tunisien dont Maroni répète depuis des mois qu’il fonctionne à merveille et qui était destiné à servir de modèle pour les négociations avec le nouveau gouvernement libyen, sitôt la chute de Kadhafi. Et alors, c’était promis, les débarquements prendraient fin.

    En réalité, les débarquements de Tunisiens n’ont jamais cessé mais ils se faisaient par petits paquets moins spectaculaires, quelques dizaines à chaque fois. Ironiquement et comme il fallait s’y attendre, c’est à présent que Kadhafi est tombé qu’ils retrouvent une ampleur jamais vue depuis plusieurs mois. Dans la nuit de vendredi à samedi est arrivé à Lampedusa un bateau de 66 Tunisiens. Ce n’était que l’avant-garde. Samedi en début d’après-midi, on en a repéré six autres, tous partis de Tunisie, qui étaient alors entre dix milles et quarante milles de l’île. Les gardes-côtes ont été informés… pour qu’ils puissent lancer immédiatement les procédures de sauvetage, qu’alliez-vous croire ? Trois bateaux sont arrivés dans la soirée, respectivement chargés de 80, 66 et 60 clandestins tunisiens, selon la Gazzetta del Mezzogiorno. Mais, selon une dépêche plus récente de l’agence Adnkronos, le dernier bateau, amené à bon port par une vedette des gardes-côtes à 20h30 hier soir, portait 153 Tunisiens, et le total était alors de 400. Le reste était attendu pour cette nuit. Le centre d’accueil prévoit de recevoir 650 clandestins supplémentaires. Ils vont s’ajouter aux 568 déjà présents, lesquels ont multiplié les manifestations violentes ces derniers jours pour protester contre les rapatriements forcés.

    Cette nouvelle vague de débarquements semble avoir eu enfin raison de l’immigrationnisme du maire de Lampedusa, Bernardino De Rubeis, qui se vantait jusque là de « la générosité » et de « l’accueil » de sa commune – tout en réclamant que les clandestins soient transférés au plus vite dans le reste de l’Italie : l’accueil c’est bien, mais surtout chez les autres. Au mois de juin, il avait fièrement posé au côté de la super-people Angelina Jolie dans une vidéo dégoulinante de bons sentiments, venue remercier les Lampedusans « pour avoir maintenu les frontières ouvertes, cela a fait une grande différence. Il y a besoin de plus de tolérance dans le monde ».

    Mais M. le maire en a assez. Il a lancé un nouvel appel à Silvio Berlusconi, cette fois « pour qu’il intervienne immédiatement pour arrêter cette nouvelle vague de débarquements de clandestins en provenance de Tunisie. Il est tout simplement honteux de ruiner l’économie et le tourisme de Lampedusa. Où sont passées les vedettes de la Garde côtière et de la police des frontières qui devraient patrouiller la mer pour éviter l’arrivée de clandestins ? C’est de clandestins qu’il est question ici, et plus de réfugiés qui fuient la guerre civile, comme les Africains sub-sahariens. Ce sont des immigrés économiques provenant d’un pays où il n’y a même plus la révolte de l’hiver dernier. »

    M. le maire de Lampedusa découvre enfin que la mission des gardes-côtes est de garder les côtes. Les mécanismes mentaux des politiciens ont quelque chose de fascinant. Un enfant de douze ans, normalement intelligent et pas trop déformé par l’Éducation nationale, comprend aisément que, plus on « accueille » d’immigrés clandestins, plus il en arrive. Le réservoir est inépuisable.

    Crédit photo : Nicola Licata via Flickr (cc). Vedettes des gardes-côtes italiens

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