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Blog - Page 1402

  • Palestine: le ministère de l'Education nationale disposé à réécrire l'histoire

    AFPS

     
    Le ministère français de l’Education nationale aurait décidé de réécrire la présentation par certains manuels scolaires des événements ayant donné naissance à l’Etat d’Israël, mais pas à l’Etat arabe également prévu par l’Assemblée générale des Nations unies le 29 novembre 1947, et ayant conduit à l’exode de 800 000 Palestiniens.

    Communiqué de l’AFPS

    "Cette démarche pose une triple question :

    1) Elle répondrait à la demande d’une organisation communautaire, en l’occurrence le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Depuis quand le ministère des l’Education nationale fait-il dépendre le contenu des manuels scolaires de la République des desiderata des différents groupes d’influence communautaires ?

    2) Elle appliquerait, ce faisant, une loi récemment votée par l’Assemblée nationale israélienne pour interdire l’usage du terme arabe Nakba (catastrophe) afin de décrire l’expulsion des Palestiniens en 1947-1949. Depuis quand la République se plie-t-elle aux lois d’un autre Etat, quel qu’il soit ?

    3) Elle contredirait les travaux de la grande majorité des historiens, y compris palestiniens et israéliens, qui ont révélé les conditions dans lesquelles le partage de la Palestine par les Nations unies, le 29 novembre 1947, n’a pas été mis en œuvre, et comment les quatre cinquièmes de la population arabe de Palestine ont été contraints de quitter leur foyer pour devenir des réfugiés. Depuis quand les manuels d’histoire de la République ne se fondent-ils pas sur les travaux des historiens ?

    L’AFPS exige du ministère de l’Education nationale qu’il réponde à ces trois questions et exige de l’éditeur la réunion immédiate d’une commission d’historiens compétents afin de veiller au sérieux des manuels scolaires de la République."

    Paris, le 5 juillet 2011.

    Association France Palestine Solidarité

  • Il y a 50 ans, Céline quittait ce monde

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    L.F. Céline  (1894-1961)

     (Cliquez sur la photo)

    Ça s’est terminé comme ça, dans la discrétion. Le 4 juillet 1961, Louis-Ferdinand Céline était inhumé dans un caveau du cimetière de Meudon. Il disait adieu à un monde qu’il abhorrait, ainsi qu’au monde des lettres, pour lequel il n’avait pas plus d’affection. C’était il y a 50 ans, le 1er juillet 1961. L’auteur du Mort à Crédit tirait timidement sa révérence, seul les plus proches étaient présents.  Le parfait  contraire de son entrée en littérature, qu’il avait réveillé à coup de semonce syntaxique en 1932, lors de la parution de Voyage au bout de la nuit. Depuis cette date, Céline n’a jamais cessé de contrarier, de fasciner et de choquer. Peut-être parce qu’il matérialise à lui tout seul la haine que la France porte à ses écrivains collabos. D’autant que Céline est plus connu que Brasillach ou Drieu La Rochelle.

    Céline était inscrit dans le recueil des célébrations officielles

    Quoiqu’il en soit, lorsqu’on évoque l’auteur, la polémique n’est jamais bien loin. Et c’est ce qui explique qu’aucune commémoration n’a été organisée pour célébrer l’anniversaire de sa mort. Régulièrement étudié au bachot, Céline est  considéré comme un génie de la littérature. Sa gouaille faussement prolétarienne et son sens de la rythmique (sa petite musique comme il l’appelait) font de lui un écrivain à part, qui n’a eu de cesse de bousculer les vieux codes littéraires. C’est sans doute pour cette raison, que Frédéric Mitterrand avait décidé de faire de l’auteur l’une des personnalités à honorer en 2011. L’écrivain était inscrit dans le recueil des célébrations officielles au côté de Blaise Cendrars, Franz Liszt ou Georges Pompidou.  Mais voilà, Céline était aussi l’auteur de pamphlets antisémites ignobles. Les Beaux draps, Bagatelle pour un massacre ou l’Ecole des Cadavres lui ont valu bien des ennuis à la libération. C’est pour cette autre raison qu’en janvier dernier,  Serge Klarsfeld a protesté avec véhémence contre l’initiative du ministre de la culture. Dans son sillage, l’affaire relançait le sempiternel débat sur l’homme et son œuvre.  Pour certains, il y aurait-eu deux Céline : le génie et le monstre antisémite. D’autres récusent  l’idée du schizophrène, qu’ils jugent simpliste.

    L’homme et son œuvre sont dans tous les cas les conséquences  d’un siècle que Céline lui-même détestait. Ses romans témoignent de cette haine d’une époque où  la modernité et le progrès  servent la guerre et la destruction. Des romans qui constituent une longue biographie de Céline et de son siècle en déliquescence. Cinquante après son décès,  l’auteur continue d’alimenter les discussions et d’être le sujet d’une myriade d’analyses. Même mort, il ne laisse personne indifférent, d’une controverse l’autre.  Mais c’est finalement en toute discrétion, à l’instar de l’enterrement de Meudon, qu’est passé le cinquantième anniversaire de sa disparition.

    Source France-Soir - 05/07/11

  • Tristane Banon a déposé plainte contre Dominique Strauss-Kahn

    La journaliste et écrivain française Tristane Banon a déposé plainte ce mardi pour «tentative de viol» contre Dominique Strauss-Kahn, comme elle l'avait annoncé lundi dans une interview à l'Express.

     Cette plainte a été envoyée par courrier au parquet, a annoncé en fin d'après-midi à l'agence de presse Reuters son avocat, David Koubbi. A la réception de la plainte, le ministère public peut décider de la classer sans suite, d'ouvrir une enquête préliminaire ou de confier à des juges une information judiciaire qui pourrait durer des mois.

    Alors que la procédure américaine a tourné en sa faveur après la découverte des mensonges de son accusatrice, Nafissatou Diallo, DSK se retrouve désormais sous la menace d'une nouvelle procédure en France.

    Tristane Banon, 32 ans, l'accuse d’avoir tenté de la violer en février 2003. L'ancien patron du FMI, 62 ans, avait aussitôt répliqué, lundi, en chargeant ses avocats français d'engager une action action judiciaire pour «dénonciation calomnieuse».

    06/07/11

  • Qui est-ce? n° 28

     

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  • Affaire DSK - Ray Kelly, Alain Bauer... Un journaliste américain jette le trouble

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    Ray Kelly

    Le journaliste américain Leonard Levitt, spécialiste du milieu policier new yorkais jette le trouble en évoquant sur son blog "les french connections" du patron de la police de New York. Levitt souligne les relations étroites nouées par le patron du NYPD (en photo) avec Nicolas Sarkozy lorsque celui-ci était ministre de l'intérieur. LePoint.fr fait également état d'une rencontre à New York, deux jours après l'arrestation de DSK, entre le procureur en charge de l'affaire, Cyrus Vance et le procureur de Paris, Jean-Claude Marin considéré comme proche de l'Elysée.

    A l’évocation de ces liaisons troublantes revient immédiatement l’image de Nicolas Sarkozy quand le nouveau président de la république s’adonnait encore au jogging, Ray-ban police sur le visage et t-shirt frappé du sigle New-York Police Department (NYPD).

    Un t-shirt offert par la police de New York. Sans doute en mains propres par Ray Kelly, le francophile patron du NYPD dont les services ont été aussi efficaces que bavards dans l’affaire DSK.

    L’Express et Le Point rappellent que Ray Kelly connaît bien la France pour y avoir effectué de nombreux voyages notamment au siège d’Interpol à Lyon, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. A ce titre, il aurait rencontré le trouble Alain Bauer autoproclamé criminologue et spécialiste de la sécurité avant de s'attacher ses services. En fait franc-maçon influent, ancien grand maître national du Grand Orient, Alain Bauer se sert allégrement de ses relations pour vendre ses services à l’Etat ou à des collectivités aussi bien de gauche que de droite.

    Homme de réseau, Alain Bauer est suspecté d’avoir joué les intermédiaires et mis en relation Kelly avec le ministre de l’intérieur d’alors, un certain Nicolas Sarkozy, à moins que ce ne soit l'inverse. On est à cette période en pleine paranoïa dans la lutte anti-terrorisme.

    Toujours est-il qu'en 2006, le patron du NYPD est décoré de la légion d’honneur par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur lors d’une cérémonie au consulat de France à New- York.

    En juin 2010, le voyage se fait en sens inverse. C'est Ray Kelly qui se rend à l'Elysée pour voir Nicolas Sarkozy remettre le même hochet à leur ami commun, Alain Bauer.

    Ray Kelly n'est pas un paisible sexagénaire. Ancien colonel des Marines et vétéran de la guerre du Vietnam, il a été le patron des douanes américaines sous Bill Clinton avant d'être propulsé patron de la police de New York par le maire de la ville, quelques mois après les attentats du 11 septembre. Estimant que le gouvernement fédéral et le FBI ont failli, il se distingue en créant un service spécialisé dans la lutte antiterroriste au sein du NYPD.

    Sans parler de machination, il paraît peu probable que dans le cas d'une affaire de l'importance de celle de DSK, le téléphone n'ait pas chauffé entre Ray Kelly et les autorités françaises.

    La consigne de silence donnée à doite par l'Elysée a pour une fois rencontré un succès étonnant. Il est vrai que ce qui ressemble à des fuites soigneusement orchestrées vers les médias, dès l'arrestation de DSK, ainsi que des mises en scène offrant des images dégradantes de l'ancien patron du FMI ont été suffisantes.

    Le blogueur Pierre Peyrard relève que, sur Europe 1 le 8 juin, Claude Guéant a jugé utile de préciser que l'Elysée n'avait pas été averti "avant" l'arrestation de DSK. Ce faisant le ministre n'écarte pas la possibilité de conversations "après". On prête d'ailleurs à Ray Kelly la réputation d'être un homme d'échanges de bons services avec les puissants. Qu'en a-t-il été en l'espèce ?

    La saga Clearstream a démontré la capacité des plus hautes autorités de l'Etat à se livrer à des manipulations et des barbouzeries croisées. Certes, Dominique de Villepin n'a pas fini pendu à un croc de boucher mais en revanche, force est de constater que DSK a bien essuyé "le feu nucléaire" qui lui était promis dès qu'il serait candidat.

    par Henry Moreigne (son site

    http://www.lepost.fr/perso/liberateurs/

    Source LE POST - 05/07/11

  • Sexsomniaque, il est acquitté du viol d'une adolescente...

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    (Cliquez sur le dessin)

    Cette pathologie, proche du somnambulisme, se définit par des actes sexuels perpétrés alors que la personne est en réalité en train de dormir.

    Un Britannique de 43 ans a été acquitté à l'unanimité par un tribunal du Pays de Galles alors qu'une adolescente l'accusait de viol. Si l'acte sexuel a bien eu lieu, le quadragénaire n'a pas été reconnu coupable de son geste car il était inconscient au moment des faits. L'homme souffre en effet de sexsomnie, une pathologie proche du somnambulisme. La personne affectée peut avoir des relations sexuelles alors qu'elle est en train de dormir, et n'en garde aucun souvenir au réveil.

    La lycéenne de 16 ans, une amie de la famille, était restée dormir au domicile de Stephen Lee Davies. Pendant la nuit, elle tombe malade, et se réfugie dans la chambre du quadragénaire car elle était plus fraîche, selon ses déclarations devant le tribunal. L'adolescente s'endort. Elle se réveille soudainement, Stephen Lee Davies sur elle, en train de la violer.

    D'après son témoignage, l'homme serait ensuite descendu dans la cuisine pour se faire une boisson chaude, avant de reprendre ses attouchements. Selon l'avocat de la jeune fille, c'est le signe que le quadragénaire était bel et bien réveillé. «Il l'a également appelé par son prénom», affirme-t-il.

    De son côté, Stephen Lee Davies soutient qu'il ne se souvient de rien. Il ne se rappelle même pas que la jeune fille soit entrée dans sa chambre. «Je dormais profondément», a-t-il expliqué devant la cour. Ce n'est que le lendemain de l'agression qu'il comprend que quelque chose de grave s'est passé. S'inquiétant de ne pas voir la jeune fille chez lui, il lui envoie un SMS, auquel elle répond «va te faire voir, espèce de salaud».

    Une pathologie liée aux troubles du sommeil

    Stephen Lee Davies a pu compter sur le témoignage de ses anciennes compagnes, dont son ex-femme, pour prouver qu'il lui était courant d'avoir des relations sexuelles durant son sommeil. «Dès le début de notre relation, je me réveillais au milieu de la nuit parce qu'il me touchait et voulait faire l'amour. Soit j'acceptais, soit je le repoussais. Dans un cas comme dans l'autre, il ne se souvenait de rien le lendemain matin», a expliqué son ex-femme devant le tribunal. «C'était devenu une blague entre nous. Je lui disais que je devais être nulle au lit car il ne se rappelait jamais de rien, bien que ses yeux soient grands ouverts pendant l'acte.»

    Son ancienne femme a également expliqué qu'elle pouvait avoir des conversations avec son mari alors qu'il était endormi. «Il n'a jamais été violent et ne m'a jamais forcé», a-t-elle précisé. Son témoignage a été corroboré par celui d'une autre ancienne compagne.

    Le docteur Chris Idzikowski, expert à l'École du sommeil d'Edimbourg, a expliqué devant le jury que la sexsomnie était une pathologie réelle qui touchait environ 5% des adultes, même si le chiffre réel est sans doute plus élevé. «Cela concerne principalement des hommes ayant dépassé la quarantaine. C'est un comportement instinctif, ils ne sont pas conscients de ce qu'ils font. Cet état peut durer une demi-heure.»

    Une étude canadienne sur le sujet montrait de son côté que près de 10% des hommes et 4% des femmes ayant consulté pour des troubles du sommeil avaient déjà eu un rapport sexuel pendant qu'ils dormaient, de la masturbation à l'acte complet. Interrogée sur le sujet par le Figaro Madame, le Dr Agnès Brion, psychiatre spécialiste des troubles du sommeil, ajoute que «le phénomène est certainement favorisé par la prise d'alcool ou de substance modifiant le comportement.» Le Dr Christophe Petiau, neurologue au Centre de sommeil de la clinique Sainte-Barbe à Strasbourg, se veut rassurant. «Dans la très grande majorité des cas, le sujet sexsomniaque est docile. Il suffit de l'éconduire gentiment pour qu'il se rendorme.»

     


     

    Des affaires similaires en Belgique

    La sexsomnie a été au coeur de deux affaires de pédophilie l'an passé en Belgique. Un père de famille de Mons a été acquitté alors qu'il avait forcé sa fille de 4 ans à lui faire une fellation à la suite d'uns soirée arrosée. «Élément qui a joué en faveur du jeune papa : il s'est interrompu dès que sa petite fille l'a réveillé», notait alors RTL.

    Quelques mois plus tard, un quadragénaire de Charleroi a également été acquitté au bénéfice du doute pour attouchements sur la fillette d'un couple d'amis. L'homme souffrait de parasomnie, un trouble se traduisant par des paroles, des déambulations ou des comportements violents pendant le sommeil.

    Source Le Figaro - 05/07/11

  • Nice: une jeune étudiante victime le même jour d'un vol et d'un viol

    Alors qu’elle rentrait chez elle à pied et empruntait le boulevard Gambetta, une étudiante de nationalité suisse, âgée de 19 ans, a d’abord été victime d’un vol. C’était samedi matin. Son agresseur a réussi à s’emparer de son téléphone portable et a pris la fuite. L’étudiante s’est alors lancée à sa poursuite mais elle n’a pas réussi à le rattraper.

    C’est alors qu’un autre individu s’est présenté et a proposé de la raccompagner chez elle. Mais l’homme avait en réalité un autre projet. Il a réussi à entraîner la jeune fille vers un parking souterrain où il l’a agressée. La jeune fille a été frappée et a vraisemblablement perdu connaissance. Son agresseur a réussi à abuser d’elle. La jeune fille a été hospitalisée et l’enquête a été confiée aux policiers de la Sûreté départementale.

    Source Nice-Matin - 05/07/11

     

  • Joséphine Diop, Miss Finistère 2011

    05/07/11

  • Université d'été de la LICRA: grand-messe contre la liberté d'expression au Havre

     

    Communiqué de Nicolas Bay, président du groupe FN au Conseil régional de Haute-Normandie, membre du Bureau politique du Front National

    La LICRA a organisé le week-end dernier son université d’été au Havre, accueillie en grande pompe par le Maire UMP, Edouard Philippe. Cette cérémonie financée par l’argent du contribuable a vu les représentants de l’UMPS assisté aux discours des grands prêtres du politiquement correct.

    Sans surprise, et de l’aveu même des organisateurs, ces trois jours ont été exclusivement consacrés à mettre en garde contre « les dangers que représente le FN » et contre « le fatalisme ambiant qui s’accommode de l’idée que l’extrême droite est devenue républicaine ».

    Quelle est donc cette organisation qui se permet de jeter l’anathème sur un mouvement politique légal qui représente des millions de Français ? La LICRA est une association qui reçoit chaque année des centaines de milliers d’euros pour lutter contre un soit disant racisme dont souffriraient les populations d’origine maghrébines et subsahariennes. Elle attaque systématiquement en justice ceux qui osent dire la vérité sur les conséquences d’une immigration incontrôlée.

    En revanche, on n’entend jamais la LICRA réagir quand l’Hymne national est sifflé au stade de France par des dizaines de milliers d’Algériens ni quand des Français sont insultés ou agressés parce qu’ils ont le seul tort d’être d’origine européenne. Leur prétendu « anti-racisme » est donc à sens unique.

    La LICRA est une machine de guerre contre la liberté d’expression, dont l’objectif est d’imposer un droit contre ceux qui osent dire la vérité. En cela, elle peut compter sur un gouvernement Sarkozy docile et inefficace, heureux de trouver des avocats pour dissimuler ses échecs en matière d’immigration et d’insécurité.

    Le Front National dénonce avec vigueur les méthodes totalitaires de cette association inutile et dangereuse pour la liberté d’expression. À ce titre, nous demandons la suppression des aides financières que les pouvoirs publics lui versent chaque année.

    N’en déplaise aux nouveaux inquisiteurs, les Français peuvent compter sur le Front National et sur Marine Le Pen pour continuer à dire la vérité sur l’immigration et ses conséquences catastrophiques pour la France et son peuple.

  • Des passages de manuels d'histoire vont être modifiés

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    Des passages de nouveaux manuels d'histoire contemporaine à destination des classes de première générale, contestés par des associations juives, vont être "modifiés" à l'occasion de l'impression des versions définitives, a indiqué lundi l'éditeur Hachette Education.

    Ces passages étaient relatifs au "partage de la Palestine", a-t-on précisé de même source. Ils étaient inclus dans des manuels "spécimens" dont la version définitive reste à imprimer, avant distribution aux classes de premières L, S et ES à la rentrée 2011, dans le cadre de nouveaux programmes.

    Or, "après relecture, il est apparu que certains passages contestables devaient être modifiés. A l'occasion de l'impression, ils seront changés", a-t-on ajouté, sans préciser le détail des passages mis en cause ni la teneur des modifications.

    Le ministère de l'Education nationale n'avait pas réagi lundi en fin de journée.

    Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, a évoqué une "présentation du conflit israëlo-palestinien tout à fait scandaleuse".

    Il a notamment dénoncé "une idéologisation", via par exemple l'emploi du mot "nakba" ("catastrophe", selon l'appellation dans le monde arabe de la création de l'Etat d'Israël en 1948 et de l'exode des Palestiniens qui s'en est suivi), quand le terme Israël "n'apparaissait pas".

    Il a par ailleurs dénoncé "des erreurs factuelles", sans préciser lesquelles.

    Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) a reproché aux auteurs du manuel "d'interpréter les faits historiques, de tronquer la vérité, de prendre parti".

    05/07/11

  • Affaire DSK: les cartes magnétiques du Sofitel parlent

    La femme de chambre n'a pas fait le ménage dans une autre suite avant de déclarer l'agression, selon les expertises.

    «L’enquête continue»: c’est le message officiel délivré par le procureur Cyrus Vance vendredi, après la levée de l’assignation à résidence de Dominique Strauss-Kahn. Pourtant, pendant ce long week-end férié d’Independence Day, les spéculations se poursuivent, dans l’attente des prochaines révélations du côté de la défense ou de l’accusation sur un dossier qui tremble sur ses bases.

    Plusieurs points restent à éclaircir. Parmi eux, la scène de l’agression au Sofitel décrite par Nafissatou Diallo demeure encore bien mystérieuse. L’idée que la femme de chambre ait pu mentir devant le «grand jury», dans la semaine qui a suivi l’arrestation de DSK, est l’un des principaux éléments ayant sapé sa crédibilité. Mentir sous serment devant ces jurés est un crime, selon les critères américains. Or, selon les informations du Figaro, l’analyse des cartes magnétiques de l’hôtel apportent des précisions sur la chronologie de cette fin de matinée du 14 mai. Elle accrédite le récit initial de la Guinéenne.

    Voici le déroulement des faits tel que l’ont reconstitué au Figaro des sources new-yorkaises.

    Les expertises des cartes magnétiques donnant accès aux chambres montrent que l’employée ne serait pas allée faire le ménage dans une autre chambre avant de déclarer l’agression, comme le laissait entendre sa dernière version. D’après les relevés de ces cartes, saisis dans les ordinateurs de l’hôtel, la femme de chambre a nettoyé la suite 2820, au 28ème étage, avant d’entrer dans la suite 2806, au même étage, à 12h06. Elle croise alors un employé du room service qui lui indique que la voie est libre.

    Puis, après 12h26, la clé magnétique de l’employée ouvre successivement la suite 2820 - pendant une minute au plus - puis la 2806. Le scénario serait donc le suivant: Nafissatou Diallo, après avoir quitté précipitamment la suite occupée par DSK, se réfugie dans la chambre 2820 qu’elle sait inoccupée, avant d’être trouvée par la responsable de son étage. Sa supérieure hiérarchique la conduit alors dans la 2806 pour qu’elle lui explique ce qui vient de se produire et qu’elle reprenne ses esprits. Telle est la version donnée d’emblée aux enquêteurs par la responsable d’étage du Sofitel et par Nafissatou Diallo. Mais la confirmation par les cartes magnétiques n’est parvenue que tardivement à l’accusation. Selon le site Daily Beast, ce n’est que vendredi que le procureur Cyrus Vance a reçu les résultats des expertises. Mais il avait alors déjà rendu publics ses doutes sur la crédibilité de la femme de chambre… A l’origine, seules les données sur les passages dans la suite 2806 avaient été expertisées, a confié au Figaro une source proche de l’enquête.

    Retard incompréhensible

    Dans ce schéma, les raisons qui ont poussé la plaignante à modifier sa version sur le tard restent bien obscures. «On sous-estime peut-être les problèmes de compréhension d’une femme qui maîtrise mal l’anglais et dont les relations avec les enquêteurs sont devenues très tendues», note un avocat familier des méthodes des limiers de Cyrus Vance.

    Voici donc le type d’indices que l’équipe du procureur s’emploie à vérifier en reprenant les déclarations des employés du Sofitel, en recoupant les versions et en les confrontant aux éléments matériels recueillis. Avec un retard incompréhensible, notent les commentaires d’avocats ou procureurs cités par la presse américaine, de plus en plus critiques sur la conduite de l’enquête.

    Source Le Figaro - 05/07/11

  • Me Kenneth Thompson soutient Tristane Banon, DSK contre-attaque

    Dernière info 20h30: Kenneth Thompson, l'avocat américain de Nafissatou Diallo, la femme de chambre du Sofitel de New York et victime présumpée de Strauss-Kahn, «soutient» Tristane Banon

    Dernière info 17h25: Plainte Tristane Banon: Dominique Strauss-Kahn va porter plainte pour dénonciation calomnieuse, selon ses avocats français

    Alors que son sort judiciaire est en passe de se dénouer aux Etats-Unis, DSK va avoir du souci à se faire en France. Tristane Banon, la jeune journaliste et écrivaine, qui avait accusé l'ancien patron du FMI d'agression sexuelle en 2003, va porter plainte contre le socialiste. C'est son avocat David Koubbi qui l'annonce dans un entretien à Lexpress.fr: «Tristane Banon déposera plainte mardi pour tentative de viol à Paris», déclare Me David Koubbi.

    Envoyée ce mardi, la plainte arrivera mercredi sur le bureau du procureur. «Ces faits ne sont pas constitutifs d'une agression sexuelle mais bien d'une tentative de viol, pour lequel le délai de prescription est de dix ans», ajoute l'avocat.  

    Tergiversations

    Les faits remontent à février 2003, quand Tristane Banon, alors jeune journaliste, a rencontré DSK pour son livre Erreurs avouées. L'ex-ministre des Finances lui avait donné rendez-vous dans «un appartement vide, avec un magnétoscope, une télé, un lit au fond, des poutres apparentes, très beau» et avait tenté de la violer, selon son témoignage. Elle n'avait pas porté plainte dans l'immédiat car, expliquait-elle, elle «ne voulait pas être jusqu'à la fin de [ses] jours la fille qui a eu un problème avec» DSK, a-t-elle expliqué.

    Cette affaire est ressortie au lendemain de l'affaire du Sofitel. Après avoir laissé plané la menace d'une plainte pour tentative de viol, Tristane Banon, fille d'une élue socialiste et très proche d'une des filles de DSK, avait anoncé à plusieurs reprises qu'elle ne (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

    04/07/11

  • Profanations anti-chrétiennes en 2011

  • Les prénoms qui réussissent le plus au bac!

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    C'est l'information la plus frappante de ce dossier : Juliette a beaucoup plus de chance d'obtenir le baccalauréat que Samia. Certains prénoms sont en effet associés au succès lors du bac comme Coline, le prénom le plus "performant", Gabrielle, Eléonore ou Juliette qui sont près de neuf sur dix à décrocher le diplôme. Chez les bons élèves, on retrouve aussi Adèle, Louise, Lucille, Héloïse, Anna ou encore Pierrick (84,6 %) et Emilien (84 % d'admis), seuls garçons parmi les 20 premiers.

     

    En bas du classement arrivent Samia, Ahmed, Yacine, Samir et Ali avec des taux de réussite proches des 50 %. Des résultats édifiants qui reflètent les difficultés rencontrées par les enfants issus de l'immigration, souvent scolarisés dans des zones qui concentrent les difficultés économiques et sociales. Bien sûr, on note aussi qu'une Karima réussira aussi bien qu'un Kevin (68,5 %). Tous les enfants d'immigrés ne connaissent pas l'échec. Selon une récente étude, en intégrant des critères sociaux, il seraient même parmi les meilleurs.

    NB : Nos résultats ne tiennent pas compte des prénoms portés par moins de 100 candidats.

     

     L' internaute - 04/07/11

  • Tristane Banon: "je souhaite le retour de DSK pour qu'on aille au tribunal"

    Tristane Banon va porter plainte, huit ans après la tentative de viol dont elle accuse DSK.

    "Je n'en peux plus d'entendre dire que je suis une menteuse du fait que je ne porte pas plainte. Depuis huit ans, je porte cette histoire seule, j'entends les rumeurs, les mensonges à mon sujet. Depuis le 14 mai, on décide de ce que veut dire mon silence, on interprète chaque mot de mon avocat sans même l'écouter.  

     
     On n'a pas non plus compris que je ne vienne pas soutenir Nafissatou Diallo sur les plateaux télé. Je n'ai pas voulu commenter car je ne sais rien de son cas. Si elle a menti sur certains sujets, ça ne veut pas forcément dire qu'elle ait menti sur le viol. Mais pour moi, c'était devenu insupportable.
     
     Et puis, aujourd'hui, de voir Strauss-Kahn libéré puis aussitôt dîner dans un restaurant de luxe entre amis, ça me rend malade. Je sais bien que la moitié des gens me croira, l'autre non. Il n'y a pas de bonne solution, seulement une qui fait que je pourrai enfin me regarder dans la glace. Pour une fois, je voudrais être maîtresse de ce qui m'arrive. Je voudrais qu'on m'entende parce que j'ai peut-être, enfin, une chance d'être écoutée." 

    "Quand je suis rentrée dans cet appartement, je me suis sentie tout de suite mal à l'aise. Il était quasi vide, blanc, poutres apparentes, une machine à café, une table ronde, avec à droite de la partie salon, une bibliothèque vide, et tout au fond, une chambre avec un lit. On a commencé à parler un peu, il m'a proposé un café, j'ai sorti mon dictaphone, il a voulu qu'on aille sur le canapé, puis que je lui tienne la main pour répondre. 'Sinon je n'y arriverai pas', a-t-il dit. J'ai voulu m'en aller. Il a arrêté le dictaphone, m'a attrapé la main puis le bras, je lui ai demandé de me lâcher, et c'est de là qu'est partie la bagarre." 

    "François Hollande, lui, connaissait l'histoire."  

    "Je ne souhaite qu'une chose, qu'il (DSK) revienne en France avec sa présomption d'innocence pour qu'on aille devant un tribunal." 

    Source L'Express - 04/07/11

     

  • "La Méditerranée n'est pas une mer israélienne"

    AFPS

     
    Ce n’est plus seulement une politique d’impunité des violations du droit international par Israël. C’est très directement de la complicité active d’un Etat européen. Vendredi 1er juillet, les autorités grecques ont interdit tout départ de ses ports des bateaux de la « flottille internationale de la liberté II » à destination de la bande de Gaza illégalement soumise, depuis 5 ans, à un blocus condamné pourtant par la Communauté internationale et l’Union européenne.

    Voici trop longtemps que la population palestinienne de la bande de Gaza, constituée pour beaucoup de réfugiés, est prise en otage par cette punition collective que lui infligent les dirigeants et l’armée israéliens. Trop longtemps que la résolution 1860 des Nations unies exigeant la levée de ce siège par Israël continue à être violée.

    Alors que les Etats se refusent à prendre leurs responsabilités pour faire respecter le droit, les citoyens du monde, au nom du droit et de la paix, exigent la levée du siège et sont décidés à faire briser le blocus par leur solidarité humaine et non-violente. Les centaines de milliers de citoyens qui se sont mobilisés de par le monde pour le départ de cette flottille ont délégué 300 d’entre eux, de 22 pays, sur les bateaux de la flottille.

    Les autorités grecques ont annoncé son interdiction vendredi dernier, une heure avant le départ du bateau américain l’" Audacity of hope ", lequel transporte 3.000 lettres de soutien destinées à la population du territoire de Gaza. Celui-ci a été arraisonné par les garde-côtes grecs. Le capitaine a été arrêté et est traduit devant la justice pour « crime » ! Une interdiction et une arrestation qui ne reposent sur aucune base juridique, tout au contraire, et qui ne fait que mettre en lumière le fait qu’Athènes a cédé aux exigences de Tel-Aviv avec le soutien du Quartette (Etats-Unis, Union Européenne, Russie, ONU).

    L’impunité est un obstacle à la paix. En mai 2010, les troupes israéliennes ont stoppé une flottille similaire par un raid de commandos sur un des bateaux turcs, assassinant neuf personnes. La complicité est, elle, une entrave active et inadmissible à l’avènement de la paix.

    Déjà, deux bateaux ont été sabotés, des passeports de militants dérobés, des ordinateurs attaqués. Que les dirigeants israéliens veuillent tenter de déléguer leur politique du crime de guerre n’est pas pour étonner. Que des Etats européens s’y soumettent ne fera que renforcer la mobilisation citoyenne pour défendre le droit international bafoué, pour défendre les droits du peuple palestinien.

    Au sud comme au nord de la Méditerranée, les peuples se soulèvent pour réclamer la liberté, la justice, le droit, la fin des politiques dictatoriales de clans prédateurs. Le blocus de la bande de Gaza est une folie, le soutien actif d’Etats européens à cet anachronisme criminel ne saurait durer.

    L’Europe doit agir pour permettre à cette flottille de la liberté d’apporter le message de droit, de justice, de liberté de toute l’Europe à la population de Gaza et à tout le peuple palestinien. La « Mare nostrum » ne saurait devenir la « Mare israelum ».

    De nombreuses manifestations ont déjà eu lieu dans toute la France pour exiger le départ de la flottille. Des rassemblements larges et déterminés se dérouleront mercredi prochain dans un très grand nombre de villes françaises pour soutenir nos amis en Grèce et exiger la levée du blocus qui les frappe.

    L’AFPS appelle tous les citoyens épris de paix et de justice à amplifier cette mobilisation et notamment à intervenir auprès du ministère des Affaires étrangères et du gouvernement français pour qu’ils appuient le départ des bateaux, en particulier en intervenant auprès des autorités grecques .

    L’un des bateaux français s’appelle « Dignité ». Ce n’est pas un hasard. C’est notre aspiration commune, sur les deux rives de la Méditerranée.

    Paris, le 3 juillet 2011.

    Association France Palestine Solidarité

  • DSK: Tristane Banon porte plainte pour tentative de viol

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    La romancière de 32 ans, qui accuse l'ancien directeur général du FMI d'avoir tenté de la violer, en 2003, déposera sa plainte mardi. Réplique immédiate de DSK, qui va porter plainte pour dénonciation calomnieuse.

    Une nouvelle affaire DSK est en passe de débuter, à Paris cette fois. Trois jours après le revirement de situation, à New York, et la libération sur parole de l'ex-directeur général du FMI, la romancière Tristane Banon a annoncé lundi, par la voix de son avocat, son intention de poursuivre Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol. Elle déposera sa plainte mardi à Paris, a précisé à L'Express.fr Me David Koubbi.

    Dans la foulée, les avocats parisiens de DSK ont annoncé leur intention d'attaquer l'écrivaine pour dénonciation calomnieuse. Dominique Strauss Kahn «a pris connaissance de l'intention de Mme Tristane Banon de déposer plainte à son encontre», or les faits qu'elle évoque sont «imaginaires», affirment Me Henri Leclerc et son associée, Me Frédérique Baulieu, dans un communiqué.

    «Dossier extrêmement solide et étayé»

    Les faits remonteraient à février 2003 - le délai de prescription, qui est de dix ans en matière de tentative de viol, ne serait donc pas écoulé. Dans le cadre de la préparation de son livre, Erreurs avouées au masculin, Tristane Banon, alors âgée de 23 ans, aurait rencontré Dominique Strauss-Kahn à deux reprises. Lors d'un entretien dans un appartement, Tristane Banon assure avoir été agressée sexuellement par DSK, alors député du Val-d'Oise. Selon Me Koubbi, Tristane Banon avait à l'époque été dissuadée de porter plainte par sa mère, Anne Mansouret, conseillère régionale socialiste de Haute-Normandie. Tristane Banon avait tout de même raconté sa version des faits en février 2007 dans une émission de télévision animée par Thierry Ardisson : «Ca s'est très, très mal fini, parce qu'on a fini par se battre (...) Moi, j'ai donné des coups de pied. Il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d'ouvrir mon jean».

    L'affaire avait resurgi avec l'arrestation à New York de Dominique Strauss-Kahn, le 14 mai dernier. Deux jours plus tard, l'avocat de Tristan Banon annonçait que sa cliente envisageait de porter plainte contre DSK, avant de temporiser quatre jours plus tard, revoyant la décision à une date ultérieure. «Nous ne témoignerons pas dans le cadre du procès américain», expliquait-il alors, assurant que sa cliente refusait d'être «instrumentalisée» par la justice américaine.

    Aujourd'hui, alors que le dossier DSK est en passe de s'écrouler outre-Atlantique, Me David Koubbi tient à distinguer la procédure judiciaire américaine de celle que sa cliente va engager en France. «Ce qui se passe aux Etats-Unis ne nous concerne pas. Si le dossier de l'accusation contre M. Strauss-Kahn est vide, le nôtre ne l'est pas. Il est extrêmement solide et étayé» explique-t-il à L'Express. Il ajoute que Tristane Banon a pris la décision de porter plainte dès la mi-juin, avant le coup de théâtre de vendredi. L'avocat dément enfin toute tentative de manœuvre politique, alors que Dominique Strauss-Kahn pourrait opérer un retour dans la course à la présidentielle : «Que ce soit bien clair: je n'ai été contacté par personne à droite, je ne suis à la solde de personne».

    Source Le Figaro - 04/07/11

  • DSK: le témoignage de Tristane Banon en 2007

    Source Paris première

     04/07/11

  • L'écrivain et journaliste française Tristane Banon va porter plainte contre Dominique Strauss-Kahn

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    (Cliquez sur la photo)

    Tristane Banon a finalement décidé de déposer plainte contre Dominique Strauss-Kahn. Son avocat, Me David Koubbi, l'a annoncé ce lundi dans un entretien accordé à lexpress.fr.

     

    «Ma cliente Tristane Banon dépose plainte pour tentative de viol contre M. Dominique Strauss-Kahn. J'envoie le dépôt de plainte demain mardi 5 juillet au parquet, qui le recevra mercredi matin», explique l'avocat.

    Les avocats de l'ancien patron du FMI ont répliqué en fin d'après-midi en annonçant que DSK allait porter plainte pour dénonciation calomnieuse.

    Dans ses explictions à «L'Express», Me Koubi précise que la décision a été prise par Tristane Banon et lui-même «avant ce rebondissement du 1er juillet, à savoir dès la mi-juin». Vendredi, DSK a été remis en liberté sous parole après que la justice américaine a reconnu avoir des doutes sérieux sur les accusations de Nafissatou Diallo, la femme de chambre de l'hôtel Sofitel de Manhattan, contre l'ancien patron du FMI.

    «Je ne suis à la solde de personne»

    «J'ai pris le temps nécessaire, parce je ne voulais pas être instrumentalisé par la justice américaine», explique l'avocat de Tristane Banon, journaliste et écrivaine âgée de 32 ans. «Que ce soit bien clair : je n'ai été contacté par personne à droite, je ne suis à la solde de personne.» Me Koubi souligne également : «Ce qui se passe aux Etats-Unis ne nous concerne pas, je vous le répète. Si le dossier de l'accusation contre M. Strauss-Kahn est vide, le nôtre ne l'est pas. Il est extrêmement solide et étayé

    Depuis le coup de tonnerre de la suite 2806 du Sofitel de New York, « l’affaire Banon » intéresse au plus haut point les avocats américains de la femme de chambre, et le bureau du procureur, qui porte l’accusation. Et pour cause : en février 2007, la jeune femme avait raconté dans une émission sur Paris Première avoir été victime en 2003 d’une agression sexuelle de la part de Dominique Strauss-Kahn. Après l’arrestation de l'ancien patron du FMI à New York, la mère de Tristane Banon, élue PS dans l’Eure, évoque publiquement l'affaire en regrettant d’avoir dissuadé à l’époque sa fille de saisir la justice.

    Après avoir annoncé le 16 mai que sa cliente envisageait de porter plainte contre Dominique Strauss-Kahn, Me Koubbi avait indiqué quatre jours plus tard à BFM-TV que sa décision sur ce point était «réservée à plus tard». « Je ne souhaite pas que DSK soit condamné suite à une intervention de ma part qui aurait eu pour conséquence de lier deux dossiers qui n’ont rien à voir entre eux », soulignait toujours Me Koubbi, le 28 juin, au Parisien.

    Source Le Parisien - 04/07/11