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Blog - Page 1400

  • Qui est-ce? n° 30

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  • DSK: mobilisation politique et communautaire pour Nafissatou

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    Le sénateur Bill Perkins

    Le soutien à la femme de chambre du Sofitel s'organise désormais sur un plan politique et religieux à New York. Dimanche, le sénateur Bill Perkins, un élu démocrate, figure centrale de la communauté noire de Harlem, organise une conférence de presse pour demander au procureur Vance de poursuivre l'enquête et d'aller jusqu'au procès contre Dominique Strauss-Kahn, selon les informations du Figaro.

     À ses côtés, se tiendront plusieurs leaders associatifs et responsables religieux comme l'imam de la grande mosquée de Harlem, Souleimane Konate, le révérend Curtis, de l'église baptiste, ainsi qu'un représentant de la communauté guinéenne.

    «C'est une véritable coalition qui est en train de se monter pour exiger que la victime ait droit à un procès», a expliqué samedi au Figaro l'entourage du sénateur Perkins. Le 6 juillet, après l'annonce par l'accusation de ses doutes sur la crédibilité de Nafissatou Diallo, l'élu démocrate avait déjà écrit au procureur Vance, lui enjoignant de «protéger la plaignante et les autres femmes qui sont régulièrement victimes de faits similaires». Mercredi, lors de la réunion entre l'équipe du procureur et les avocats de DSK, quatre représentants d'une association de policiers noirs américains étaient venus manifester devant le tribunal de Manhattan contre la coloration «raciste anti-noire et anti-femme» que prenait l'affaire.

    Ces différents signaux montrent que la défense de la femme de chambre du Sofitel a bien l'intention de maintenir la pression sur le procureur Vance dans une phase décisive du dossier.

    Et que l'affaire est désormais sortie du strict terrain judiciaire pour atteindre les sphères politiques et communautaires de New York.

     09/07/11

     

     

  • SNCF: son chef l'avait obligé à enterrer les restes d'un collègue!

    Un agent SNCF saisira mercredi le conseil des prud'hommes de Paris pour, dénonce-t-il, avoir été contraint en 1997 par son chef d'équipe d'enterrer des restes d'un collègue écrasé par un TGV, racontent aujourd'hui «Le Courrier de l'Ouest» et «Ouest-France».

    Les faits remontent à 1997, à Bouchemaine (Maine-et-Loire).

    Un agent de la SNCF est percuté par un TGV, son corps déchiqueté est rendu à la famille par les pompes funèbres, mais elle remarque qu'il manque des bijoux.

    Le lendemain, des employés de la SNCF envoyés sur place vont retrouver les effets personnels mais découvrir aussi qu'il subsiste des restes humains autour des rails. «Mon chef d’équipe a voulu qu’on les ramasse. J’ai refusé. L’après-midi, il m’a donné le sac-poubelle avec plusieurs kilos de tous ces lambeaux. Il m’a ordonné de les enterrer dans un terrain vague. À partir de ce moment-là, je suis parti en vrille»,raconte ce cheminot à «Ouest France», prénommé Pascal.

    «On lui a dit de se taire»

    Traumatisé, l'agent «en a parlé à son supérieur direct et à un médecin de la SNCF, on lui a dit de se taire», a expliqué à l'AFP Mickaël Boulay, son avocat. En 2008, aidé de son avocat, Pascal avait porté plainte pour inhumation sauvage. Au cours de l’enquête ordonnée par le Parquet, le chef d’équipe avait avoué. Mais les faits étaient prescrits, et l’affaire n'était pas allée plus loin.

    Aujourd'hui âgé de 44 ans, l'agent SNCF ne s'est jamais remis de cette histoire, il a sombré dans une longue et douloureuse dépression et fait deux tentatives de suicide. C'est pour obtenir de son employeur qu'il reconnaisse «un manquement à l'obligation de loyauté» qu'il porte aujourd'hui l'affaire aux Prud'hommes.

    Source Le Parisien - 09/07/11 

  • Les compagnies d'aviation et les Etats européens sont-ils aux ordres d'Israël?

    Quelque 400 citoyens de différents pays européens qui se rendaient, le 8 juillet 2011, en Cisjordanie, dans le cadre de l’initiative « Bienvenue en Palestine », ont eu la fort désagréable surprise —alors même qu’ils étaient en règle et avaient payé leurs billets depuis plusieurs mois— de se voir refuser l’embarquement par les compagnies d’aviation européennes. Celles-ci ont agi sous la pression du ministère de l’Intérieur israélien qui avait annoncé son intention de leur interdire l’accès aux territoires palestiniens occupés et de les refouler dès leur atterrissage à l’aéroport international Ben Gourion. Ce refus était-il légal ? Silvia Cattori a posé la question au sociologue Jean-Claude Paye.

    Réseau Voltaire | Bruxelles (Belgique) | 9 juillet 2011
     
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    A l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, la police française applique les instructions du gouvernement israélien pour empêcher l’acheminement des protestataires dans les Territoires palestiniens occupés.

    Silvia Cattori : Les autorités israéliennes ont remis aux compagnies aériennes une liste de plusieurs centaines de noms de femmes, hommes et enfants, en leur enjoignant de leur refuser l’embarquement à destination de Lod (Tel Aviv). Or ces personnes ne voulaient pas se rendre en Israël, mais en Cisjordanie, c’est-à-dire en cette terre palestinienne militairement occupée par Israël. Et pour y aller, elles devaient obligatoirement passer par Israël, l’État occupant. Les compagnies aériennes étaient-elles obligées de refuser d’embarquer des personnes qui dans nos pays sont innocentes, mais considérées par Israël comme « indésirables », des « hooligans », « une menace pour sa sécurité » ?

    Jean-Claude Paye : Je pense que les compagnies aériennes n’étaient pas obligées, mais elles l’ont fait parce qu’elles ont été menacées de rapatrier ces gens à leur frais, dès lors qu’elles étaient avisées que ces personnes seraient refoulées par Israël à leur atterrissage. C’est sans doute pour cette raison que ces compagnies ont décidé de ne pas embarquer les gens frappés d’interdiction d’entrer en Israël.

    Silvia Cattori : Selon vous les compagnies aériennes pouvaient-elles vraiment se prévaloir de cet avertissement pour bloquer les gens à leur départ aux aéroports de Genève, Paris, Rome ou Bruxelles ?

    Jean-Claude Paye : Je me pose moi aussi cette question. Ont-elles ce pouvoir d’empêcher d’embarquer ? En fait, elles ont fait le travail à la place de la police israélienne de façon à ce que celle-ci ne doive même pas se confronter à la présence physique des militants à l’aéroport Ben Gourion.

    Elles font ainsi partie d’un système d’effacement du corps même des protestataires, d’annulation de leur visibilité. Cette procédure d’empêchement de toute contestation de la politique israélienne place la violence de l’État sioniste dans l’invisibilité et cette violence peut donc être sans fin et sans limites. Le but du refus d’embarquement est de détruire toute capacité de mettre un cran d’arrêt à la violence réelle de cet État vis-à-vis des populations palestiniennes et à sa violence symbolique vis-à-vis de l’ensemble de l’humanité.

    C’est cette invisibilité de sa violence qui permet à Israël d’être intouchable et d’occuper en permanence la place de la victime. Elle le place dans le sacré. Israël en tant qu’image d’un pays démocratique, ne peut subsister que s’il n’est pas confronté au réel, à la vie concrète des Palestiniens ou à la présence physique, au corps d’une opposition à sa politique d’apartheid. Cette affaire illustre parfaitement un paradigme de la post-modernité : le nécessaire effacement du corps et des individus réels, afin de laisser la place à la toute puissance de l’image, ici à l’image d’Israël.

    Silvia Cattori : Selon les lois anti-terroristes mises en place après le 11 septembre 2001, toute compagnie aérienne est obligée de communiquer toutes les données des passagers (nom, date de naissance, adresse de résidence, téléphone, etc) aux autorités administratives des pays qui les demandent. Le passager endosse cette restriction dès qu’il achète son billet. Dans le cadre de ces dispositions, les compagnies qui ont refusé d’embarquer ces gens, étaient-elles tenues par les demandes d’Israël de refouler des voyageurs qui, dans leur pays, ne sont coupables de rien ?

    Jean-Claude Paye : Je ne sais pas si c’est possible, juridiquement parlant.

    Silvia Cattori : A-t-on enfreint ici le droit de circulation des personnes ?

    Jean-Claude Paye : Non. S’il s’agissait de destinations européennes appartenant à l’espace Schengen il y aurait effectivement une entrave au droit de circulation des personnes ; mais Israël n’en fait pas partie.

    Silvia Cattori : D’après vous, les personnes qui ont subi cette interdiction peuvent-elles attaquer les compagnies aériennes pour entrave à la liberté de circulation ?

    Jean-Claude Paye : Oui, si elles veulent que l’on donne de l’ampleur à cette affaire ; sinon ce genre d’abus ne fera que s’aggraver. Sur quelle base juridique, cela reste à étudier.

    Silvia Cattori : Selon vous, défier Israël de la sorte était-ce une bonne idée ?

    Jean-Claude Paye : Oui, c’est une bonne idée. Car si les gens n’agissent pas rien ne se passera.

    Ici on a clairement vu que tous les États occidentaux sont au service de la politique d’Israël. En France, il y avait une forte présence policière et militaire à Roissy. Les autorités françaises avaient donc été prévenues par les services israéliens et se sont engagées à faire respecter cette décision. Donc l’État français était partie prenante de l’action israélienne. L’action de la police française était décisive car, à Roissy, plus de 200 personnes devaient embarquer, le rapport de force des personnes empêchées vis-à-vis des compagnies aériennes pouvait être important. Ils pouvaient sûrement perturber le décollage s’ils ne pouvaient pas embarquer.

    On trouve ici un deuxième paradigme de la post-modernité : la volonté des États de retirer préventivement à leurs citoyens toute possibilité de contester ou de faire valoir leurs droits.

    Silvia Cattori : Cette affaire est inquiétante. Israël peut se conduire en État voyou avec la collusion de nos États prétendument « démocratiques ».

    Jean-Claude Paye : La politique d’Israël de négation des droits et de massacre des Palestiniens est bien, dans les faits, une politique partagée par de nombreux États occidentaux, même si l’Union européenne a l’habitude de nous faire part de quelques états d’âme.

  • DSK: Me Douglas Wigdor veut voir les "preuves" du procureur Vance

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    (Cliquez sur la photo)

    Au côté de Kenneth Thompson, Douglas Wigdor défend les intérêts de Nafissatou Diallo. Il répond aux questions du Figaro sur les derniers développements du dossier.

    LE FIGARO -Les extraits d'une conversation enregistrée entre votre cliente et son compagnon, emprisonné dans l'Arizona, ont sérieusement porté atteinte à son image et sa crédibilité. Que savez-vous aujourd'hui de ces enregistrements ?

    DOUGLAS WIGDOR Cela fait maintenant plus d'une semaine que nous avons réclamé une copie de ces enregistrements au procureur Vance et nous ne les avons toujours pas. Mais je suis persuadé que nous les obtiendrons un jour… Nous ne savons même pas combien de conversations auraient été enregistrées à partir des appels téléphoniques de cette prison dans l'Arizona. Le procureur a reçu ces enregistrements au début de la semaine du 27 juin, cela va faire quinze jours… Nous voulons voir ses « preuves ».

    Les relations entre la plaignante et l'équipe du procureur se sont-elles détériorées au fil des auditions ?

    Au début, les choses se passaient très bien. Il y a eu plus d'une douzaine de rendez-vous, peut-être même une vingtaine au total. Notre cliente était tout à fait prête à collaborer avec le bureau du procureur. Le climat s'est vraiment détérioré en fin de semaine dernière. Deux choses y ont contribué. D'une part, les fuites dans le New York Times sur ses mensonges, son prétendu passé trouble et ses mauvaises fréquentations. D'autre part, le fait qu'une des adjointes de Cyrus Vance est la femme d'un collaborateur de Benjamin Brafman, l'avocat de DSK, information que nous ignorions. Au vu de ces éléments, nous nous sommes dit que le bureau du procureur ne se comportait peut-être pas toujours de la bonne façon…

    La confiance n'était-elle pas déjà rompue avant ? Le 9 juin, une réunion entre votre cliente et l'équipe du district attorney ne s'est-elle pas terminée de façon houleuse ? Celle du 28 juin, lorsque la plaignante fut confrontée à ses mensonges, fut encore plus ravageuse.

    C'est exact

    Pourquoi ?

    Je ne peux vous répondre.

    Y a-t-il eu des problèmes de traduction, votre cliente s'exprimant en foulani ?

    Ce dialecte peut être difficile à traduire Des subtilités de la langue ont pu échapper aux interprètes qui se sont succédé. Certains sont très bons, d'autres moins. Ces problèmes de traduction ont pu provoquer des incompréhensions de part et d'autre.

    Pourquoi votre cliente a-t-elle eu différentes versions sur ce qu'elle a fait au 28ème étage du Sofitel immédiatement après la tentative de viol qu'elle dénonce ?

    Pour moi, ces variations sont vraiment des points annexes du dossier. Est-ce si important de savoir si elle est d'abord passée par une chambre ou si elle s'est réfugiée dans le couloir ? Je ne vois pas pourquoi le procureur Vance a mis l'accent là-dessus pour dire qu'il avait des doutes sur ma cliente. Des preuves ADN et différentes constatations notamment ses blessures au vagin et à l'épaule, ses collants déchirés - montrent qu'elle a été agressée sexuellement. Le reste est très annexe. C'est comme si vous disiez : «Il m'a mis la main sur l'épaule droite. Oh, non pardon, je me suis trompée, c'était sur l'épaule gauche».

    Source Le Figaro - 09/07/11

     

  • Homofolie: une lesbienne obtient l'agrément pour adopter

     
     
     

    09/07/11 – 07h00
    PARIS (NOVOpress)
    – Une lesbienne de 33 ans, vivant en couple homosexuel, a obtenu du conseil général de l’Essonne un agrément d’adoption.
    Cette décision est un nouveau coup porté à la famille et une dangereuse brèche dans la pratique traditionnelle française en la matière, ouvrant à voie à l’expérimentation sociale dite de « l’homoparentalité », bien que l’obtention de l’agrément n’induise nullement l’accueil futur d’un enfant, de nombreuses étapes devant être franchies.

    Cette décision du conseil général de l’Essonne apparaît néanmoins très symbolique et politique alors que le débat sur le mariage homosexuel est revenu sur les bancs de l’Assemblée en juin et que celui sur « l’homoparentalité » continue d’agiter la classe politique. Elle participe à la banalisation de l’homosexualité et du « désir d’enfant » de ceux-ci, sans préoccupation pour l’équilibre et l’éducation future de l’enfant.

    « La société française est assez mûre pour comprendre que l’orientation sexuelle ne doit pas être un facteur discriminant », a notamment déclaré Jérôme Guedj, le président PS du département, seul apte à délivrer l’agrément.

    Les associations activistes « gays et lesbiennes » se sont évidemment réjouies de cette décision, nouvelle petite « avancée » pour ce lobby et nouveau précédent en matière de jurisprudence qui impose peu à peu, sans consultation populaire ni démocratique, le droit d’adoption pour les homosexuels.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

  • Et mille clandestins de plus à Lampedusa! Mille!

     
     

    09/07/2011 – 16h00
    LAMPEDUSA (NOVOpress) –
    Quatre bateaux, qui avaient été repérés hier par un avion de reconnaissance dans le canal de Sicile, sont arrivés dans la nuit à Lampedusa. Au total, ce sont plus de mille clandestins (très exactement 1041) qui ont débarqué sur l’île. On y compte 122 femmes, dont beaucoup, comme de juste, dans un état de grossesse avancée, et 33 enfants. Tous étaient partis de Libye.

    Selon le mécanisme habituel des vases communicants, le ferry “Moby Fantasy” est arrivé en même temps à Lampedusa afin de transférer au plus tôt ces clandestins dans d’autres centres d’accueil, répartis dans toute l’Italie.

    Et il faut se souvenir que Lampedusa n’est que la partie la plus visible du gigantesque iceberg de l’invasion clandestine de l’Italie et de l’Europe.


    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

  • Konk

  • Baudis, le Défenseur des droits, épinglé pour des notes de frais indues

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    Médiapart s'est procuré un document de l'URSSAF pointant des notes de frais faisant l'objet d'un redressement.

    A peine nommé à ses nouvelles fonctions de Défenseur des droits, Dominique Baudis est épinglé par le site Médiapart. Il aurait bénéficié de plus de 36 000 euros de note de frais indues durant sa présidence à l'Institut du monde arabe.

     

     Selon le site d’information Médiapart, l’ancien maire de Toulouse, qui a présidé l'Institut du monde arabe de 2007 à2011, a fait l’objet en septembre 2010 d’un redressement de l’Urssaf pour "frais professionnels non justifiés" et "dépenses personnelles" au bénéfice de Dominique Baudis.

    Dominique Baudis, nommé Défenseur des droits le 22 juin dernier, aurait bénéficié pour plus de 36.000 euros de notes de frais indues, rapporte Mediapart.

    Interrogé par Mediapart, M. Baudis s'est défendu en déclarant qu'il ne s'agissait ni "de détournements ni des malversations". Il a expliqué plusieurs de ses notes de frais par des "rencontres avec des gens du monde arabe qui venaient à Paris pour le week-end", tout en regrettant que "l'Urssaf ait procédé de manière un peu globale et systématique".

     Le Défenseur des droits a remplacé les 4 fonctions de Médiateur de la République, Défenseur des enfants, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) et la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS).

    Dominique Baudis avait été mêlé à une affaire emblématique pour les victimes de rumeurs, lorsqu'il avait été mis en cause à tort, en 2003, par des prostituées de Toulouse dans l'affaire du tueur en série Patrice Alègre.

    08/07/11

  • PS: condamné pour agression sexuelle, Jacques Mahéas démissionne

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    Le sénateur-maire de Neuilly-sur-Marne, reconnu coupable d'avoir commis des agressions sexuelles sur une ex-employée municipale, a annoncé lui-même son départ devant la commission des conflits du parti.

    Après les affaires Tron et DSK, la commission des conflits du PS, chargée de statuer vendredi sur l'appartenance au parti du sénateur-maire Jacques Mahéas, condamné pour agression sexuelle, était attendue au tournant. Elle n'aura finalement pas eu à prendre de décision, l'édile socialiste de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) ayant choisi par lui-même de démissionner. Membre du PS depuis 1974, il a annoncé sa décision pendant son audition par les 38 membres de la commission, présidée par Bernard Pignerol.

    Les premiers éléments de cette affaire remontent à l'été 2002. Deux employées de la mairie de Neuilly-sur-Marne dénoncent le même type d'actes : baisers forcés, attouchements.... Après le retrait d'une des plaignantes, Jacques Mahéas est condamné en juin 2008 en première instance à 4 mois d'emprisonnement avec sursis et 35.000 euros de dommages et intérêts, pour des agressions sexuelle. L'élu dit être victime d'un complot ourdi par un élu local de gauche, et fait appel. En 2009, sa peine est transformée en une amende de 10.000 euros. Après un ultime pourvoi en cassation, rejeté, sa condamnation devient définitive en mars 2010.

    Un soutien embarrassant pour Hollande

    Dans une lettre envoyée mi-avril à Martine Aubry, le porte-parole du PS, Benoît Hamon, et Gaëlle Lenfant, secrétaire nationale au droit des femmes, demandent l'exclusion de Jacques Mahéas du parti, estimant que ses actes et sa condamnation «sont de nature à porter préjudice au parti». Arrive l'affaire DSK, au mois de mai. Pour le PS, Jacques Mahéas devient gênant. Se voulant exemplaire, la direction du PS convoque la commission des conflits, malgré les plusieurs demandes de renvois formulées par Jacques Mahéas.

    Plusieurs personnalités du PS demandent son exclusion, notamment le député PS de l'Essonne Manuel Valls et le sénateur David Assouline, secrétaire national du PS à la communication. Le maire de Neuilly-sur-Marne continue de nier les faits, criant à «un complot politique» contre lui en raison notamment de son «soutien» à François Hollande, candidat à la primaire socialiste, dont il se dit «ami». Embarrassée, la garde rapprochée du député de Corrèze a réplique finalement par la voix de Stéphane Le Foll, affirmant n'avoir pour lui «aucune mansuétude».

    08/07/11

  • Scandaleux! Ils tuent un homme et sont remis en liberté!

     

    Roger Correia avait 57 ans. Il vivait avec son épouse et son fils dans une rue tranquille d’un petit lotissement situé à la sortie de Bar-sur-Aube où la vitesse est limitée à 30 km/h.

    Dimanche dernier,  Roger Correia était devant chez lui, disant au revoir à des membres de sa familles. Une voiture passe, « comme une flèche ». L’homme leur crie « C’est une zone à 30 ici, on roule à 30 ! »

    Que n’a-t-il fait ! Le véhicule fait marche arrière, les trois occupants en descendent et prennent à partie Roger Correia et sa famille. Quand la police arrive, le père de famille qui a été roué de coups est à terre, il décèdera à l’hôpital.

    Entre-temps, les trois occupants de la voiture, âgés de 25 à 30 ans et « issus de l’immigration », sont arrêtés et placés en garde à vue.

    L’Est-Éclair de ce jour nous apprend que « Les trois hommes interpellés après avoir frappé à mort un père de famille de 57 ans, dimanche, ont été entendus au tribunal et laissés libres » ! Y compris celui « qui serait le plus impliqué d’après les sources proches du dossier ayant été mis en examen pour coups mortels et violence en réunion », et qui répond au doux nom d’ Ibrahim Genc…

    Et le quotidien de rendre compte de certains détails sur le comportement des meurtriers : «  « C’est lui qui nous a cherchés ! », tempêtait, mardi, un des trois passagers du véhicule, entouré d’un groupe de copains sur les marches du tribunal. Il ruminait à voix haute, se plaignant de ne pas avoir « bouffé » pendant deux jours en garde à vue, fulminant contre les « keufs ». Et, au centre des allées et venues devant le palais de justice, il s’en prenait haut et fort à la mémoire de la victime en termes injurieux. »

  • Le sauvetage de l'euro nous mène tout droit à un scénario à la grecque

     

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    La multiplication des plans de « sauvetage » de la zone euro est en train de précipiter la France dans la spirale infernale de la dette, en témoigne le nouvel alourdissement du déficit de l’Etat en mai. Par idéologie, Nicolas Sarkozy, le président de la dette (+ 400 milliards depuis le début du quinquennat !), continue de plomber les finances nationales.

    Depuis 2010, notre pays a déjà versé près de 9 milliards d’euros à la Grèce. Les deux derniers versements à ce pays, effectués en janvier et en mars 2011, expliquent en large partie l’augmentation du déficit de l’Etat, porté à 68,4 milliards d’euros fin mai, soit davantage qu’en 2010, année déjà catastrophique.

    Il est grand temps que Nicolas Sarkozy s’interroge sur la politique de sauvetage « à tout prix » de l’euro qu’il impose aux Français avec la complicité du PS, sans vote ni débat.

    Les plans de sauvetage qui se succèdent depuis des mois, à destination de la Grèce, de l’Irlande, du Portugal, de l’Espagne demain, ne servent à rien. Ils sont sans fin, et ne font qu’aggraver la situation économique et sociale de ces pays en les plongeant dans la récession, la dette et le chaos social. Nous avons suffisamment de difficultés en France, de misère et de chômage, pour exiger que l’argent des Français aille aux Français, plutôt qu’à des banques et à des créanciers internationaux.

    Marine Le Pen, Présidente du Front National, juge parfaitement irresponsable la politique du gouvernement Sarkozy, soutenue par le PS, qui enferme la France dans le cercueil de l’hyper-endettement. Nos enfants et nos petits-enfants n’ont pas à payer les choix absurdes de nos dirigeants !

    La crise de la zone euro doit être traitée d’une toute autre façon, juste et efficace : cessons de déverser pour rien des dizaines de milliards dans un trou sans fond, et prenons le problème à la racine : l’euro.

    Soyons pragmatiques, acceptons la fin de l’expérience désastreuse de l’euro et rendons-nous à l’évidence : cette monnaie est vouée à disparaître. Nous ferions mieux d’anticiper cette disparition, et de préparer dans le bien de tous une transition en douceur, plutôt que de nous acharner à sauver la monnaie unique et de creuser nos dettes.

  • Air France: repas 100% halal pour le personnel salarié

     

    Un tract syndical distribué aux salariés d’Air France dénonce un véritable « apartheid religieux » dans les cantines du personnel à Orly (91) et à Roissy Charles De Gaulle (95). Selon le document « la restauration serait 100 % halal au T2F et le T2E serait réservé aux autres ».

    Le tout avec l’accord de la CGT, le syndicat majoritaire, qui a expliqué de manière « agressive » que servir des repas halal « ne gênerait pas les non musulmans, qui ne le savent pas, car cela ne change pas le goût ».

    Pour d’autres, il s’agit d’une violation de la laïcité et une dérive communautariste dangereuse qui pourrait s’avérer, à terme, « une vraie bombe à retardement » !

  • Marseille: une vingtaine de jeunes attaquent un train de marchandises après avoir bloqué un TER

    Spectaculaire attaque de train la nuit dernière, à Marseille. Après avoir bloqué les voies à l'aide de caddies et de poutres métalliques, une vingtaine de jeunes encagoulés et armés de barres de fer ont pillé un wagon de marchandises. Selon une information d'Europe 1, le convoi transportait des céréales et des meubles. Montant du butin : inconnu ce matin.

     

    "On croyait ces attaques d'un autre âge désormais révolues après la mise en place de mesures de sécurité. C'est presque le retour au temps des diligences attaquées". David-Olivier Reverdy, représentant du syndicat de police Alliance, n'y croit toujours pas! Et pourtant, la nuit dernière, à Marseille, une vingtaine de jeunes des quartiers nord de la ville ont bien interprété une scène digne d'un western spaghetti. 

    Des chariots et des poutres métalliques
    Il est 21 h, à hauteur de la cité sensible du Ruisseau Mirabeau. Le TER reliant Marseille à Miramas via la Côte Bleue percute un caddie qui avait été déposé sur la voie. D'autres chariots et des poutres métalliques composent se barrage artisanal. Le choc est brutal. La locomotive est suffisamment endommagée pour empêcher tout nouveau départ. Les 26 passagers se retrouvent bloqués et peuvent voir par la fenêtre "des individus encagoulés le long des voies" rapporte la SNCF. Ils seraient une vingtaine.


    Ils bloquent un train pour en piller un autre
    L'angoisse parcourt le wagon mais visiblement les malfaiteurs ont autre chose en tête. Ces voies sont également utilisées pour le transport de fret. Et justement, quelques minutes après le premier impact, un train de marchandises se présente sur la voie. C'est ce second convoi qui est en fait visé. Selon une information d'Europe 1, il transporte des céréales et des meubles. Plusieurs wagons sont ouverts et des cartons dérobés. Le préjudice exact devrait être déterminé en cours de matinée.

     
    La police arrive trop tard
    La police a été prévenue dès le début de ce spectaculaire braquage de train. Quand les agents sont arrivés sur place, ils n'ont pu que constater les dégâts. Pas une interpellation. Même pas une trace des malfaiteurs.

     Et les passagers ? Les 26 voyageurs ont dû cheminer le long des voies sur 500 m jusqu'à un passage à niveau où ils ont été pris en charge par des taxis, une opération qui a duré une heure et demie. Mais personne n'a été blessé.

    Source Le Télégramme - 08/07/11

  • Le bon chasseur et son amie Juliette

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    Juliette - (Cliquez sur la photo)

    Les histoires d'amour ne finissent pas toujours mal. C'est le cas de l'épisode romanesque entre Jean-Claude et Juliette. Un homme et un animal. Un ancien chasseur et une laie. 

    Elle est "heureuse"

    Il y a trois ans, Jean-Claude Martin recueille une «sanglier femelle», qui était tombée dans un trou. Il est ému par ce petit marcassin promis à une mort certaine. Le coup de foudre est alors immédiat. Encore bébé, et pesant à peine 800 grammes, Juliette, comme il l'a prénommé, était incapable de s'en sortir toute seule. L'ancien chasseur adopte la bête et la nourrit au biberon. Il la laisse vivre en propriété, et tant pis pour les usages.

    Aujourd'hui, la laie pèse plus de 100 kilos et vit dans un enclos. Jean-Claude a bel et bien rangé le fusil, et Juliette est devenue son animal de compagnie, une bête qui ne le quitte plus. « Elle me suit partout, c'est une petite femelle qui joue au ballon, elle a sa place dans la maison avec le chien » assure l'ancien chasseur qui ajoute : « Nous vivons ensemble en quelque sorte. Tous les matins, je lui donne des madeleines, deux ou trois sucres, deux pommes et le soir je lui donne de l'herbe ». Pour l'homme, aucun doute, Juliette est « heureuse ».

    Le préfet doit autoriser son client à détenir la laie

    Sauf que les autorités voulaient les séparer. Les ennuis de l'animal sauvage avaient commencé en 2010, lorsque des gardes de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage l'avaient verbalisé avant de transmettre le dossier à la justice.

    Fort heureusement, dans cette histoire originale et touchante, le tribunal correctionnel de Valence a finalement relaxé vendredi ce chasseur repenti, poursuivi pour détention d'animal sauvage. « Jean-Claude Martin est soulagé car il avait lié un lien affectif très fort avec sa laie qui aurait été vouée à une mort certaine si elle lui avait été retirée ». Le préfet de la Drôme doit désormais autoriser son client à détenir la laie. 

    Mais l'animal devrait, selon toute vraisemblance, rester avec son maître. Les deux êtres pourront continuer leurs balades. Dans la forêt et dans la vie. Et Juliette, la mascotte du village, pourra continuer à donner de l'affection à la personne qui lui a sauvé la vie. L'amour est sans limite. Dans un sketch des inconnus, il y a une vingtaine d'années, le trio d'humoristes parodiait les bons et les mauvais chasseurs. Il y a également ceux qui possèdent un grand coeur.

    Source France-Soir - 08/07/11