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Blog - Page 1420

  • Le beau tamaris

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    Tamaris aux Lecques - (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    (Photo EB)

    Le Tamaris de France (Tamarix gallica L.) est un arbuste ou arbrisseau de 1 à 8 m, d'aspect plumeux, et dont l'écorce est brun à pourpre foncé. Les feuilles caduques sont squamiformes, pointues, se chevauchant étroitement de 1 à 3 mm, vertes ou gris vert. Les fleurs roses en grappes serrées formant des pannicules terminales apparaissent en été.

    Le tamaris français est bien adapté au climat méditerranéen, où il pousse spontanément. Il résiste bien aux embruns et au sable. C'est une plante idéale en bord de mer ou en situation venteuse.

    30/05/11

  • Le calvaire de Laëtitia: elle a subi de nombreuses violences avant sa mort

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    La jeune fille, tuée en janvier près de Pornic (Loire-Atlantique), n'a en revanche été victime d'aucune «violence sexuelle» selon les résultats des autopsies et des expertises dévoilés mardi.

    Les circonstances de la mort de Laëtitia Perrais, la jeune femme tuée en janvier près de Pornic, en Loire-Atlantique, se précisent. La jeune fille de 18 ans a été victime «d'une part, de coups portés au visage, d'autre part, de très nombreuses blessures par arme blanche sur tout le corps, ainsi que d'une strangulation très vraisemblablement à l'origine directe du décès», a révélé le procureur de la République de Nantes, Xavier Ronsin. Les expertises ont également démontré qu'elle avait bien «chuté de son scooter qui avait été percuté par un véhicule, mais que les blessures subies à cette occasion ont été sans conséquences mortelles».

    Les analyses ont aussi «mis en évidence l'hypothèse que la découpe des membres de la victime a été opérée» avec une scie à métaux, a poursuivi Xavier Ronsin. Quelques jours après la disparition de Laëtitia, les enquêteurs avaient retrouvé plusieurs outils calcinés dans le jardin de la maison où a été interpellé le principal suspect, Tony Meilhon, à Arthon-en-Retz (Loire-Atlantique).

    «Une faible présence d'alcool»

    Par ailleurs, le procureur a indiqué qu'une faible présence d'alcool, «entre 0,16 et 0,22 gramme pour 1000», ainsi qu'une «présence de produits stupéfiants consommés dans les heures qui ont précédé le décès», ont été retrouvées dans le sang de Laëtitia. Mais «l'absence de tels produits dans les cheveux de la victime» démontre, selon l'expert toxicologue, que la jeune fille n'était pas «consommatrice habituelle de stupéfiants».

    Les résultats de ces analyses ont été communiqués mardi aux parties civiles, qui disposent désormais d'un «délai jusqu'au 20 juin 2011 pour solliciter d'éventuelles expertises ou compléments d'expertise». Les éventuelles demandes de contre-expertises «détermineront à quelle date le permis d'inhumer pourra être délivré (...) ce qui permettra ultérieurement l'organisation des obsèques», précise le procureur.

    Laëtitia avait été vue pour la dernière fois le 18 janvier 2011 au soir. Elle était alors en compagnie de Tony Meilhon. Interpellé deux jours plus tard et incarcéré depuis, ce multirécidiviste - déjà condamné pour des faits de violences, de vols, de braquages, mais aussi pour viol en 2001 - a toujours affirmé qu'il avait tué accidentellement la jeune fille, sans vouloir indiquer où il avait dissimulé le corps. Ce dernier a été retrouvé démembré en deux endroits de Loire-Atlantique. La tête et les quatre membres de la jeune fille ont tout d'abord été repêchés par des gendarmes dans un étang le 1er février. Le 9 avril, son tronc était découvert par une promeneuse sur la commune de Port-Saint-Père, entre Nantes et Pornic en Loire-Atlantique.

    Source Le Figaro - 31/05/11

  • Précisions sur l'accrochage entre la vendeuse licenciée et Nadine Morano

    L'incident rapporté lundi sur le site d'information Rue89 remonte au 9 avril dernier. La ministre de l'Apprentissage Nadine Morano accompagnée d'un garde du corps, effectue des courses avec sa fille de 14 ans, dans une boutique de vêtements Kookaï à Nancy, sa ville d'origine. Là, une vendeuse aurait crié: "Il y a Nadine Morano dans le magasin, si quelqu'un veut aller lui casser la gueule". "Profondément choquée par cette interpellation menaçante, insultante et blessante", la ministre demande "des excuses à cette vendeuse en rappelant le droit au respect pour tout client, quel que soit son statut".

     Aujourd'hui, cette vendeuse de 36 ans affirme avoir été licenciée après cet accrochage avec la ministre.

    Nadine MORANO

     
    Selon Nadine Morano, l'employée a "reconnu la gravité de ses propos déplacés en présence de la directrice adjointe du Printemps et a fait part de ses excuses". "Les faits en sont restés là", insiste la ministre en précisant que le licenciement de la vendeuse "relève de la seule appréciation et de la seule responsabilité de son employeur", avec lequel elle n'a eu "aucun contact".
     
    La version de la vendeuse
     
    De son côté, la vendeuse, prénommée Albane, a indiqué qu'il ne s'agissait que d'une "plaisanterie" à propos du garde du corps de Nadine Morano, et assure que cette dernière a tenu à signaler l'incident à la direction. "J'étais avec deux collègues, et nous avons trouvé que la présence d'un garde du corps avec Nadine Morano était exagérée", a expliqué cette femme de 36 ans. "L'un de mes collègues, de constitution frêle, a plaisanté en affirmant qu'il pouvait mettre le garde du corps par terre en deux minutes. Je lui ai dit que pour cela, il n'y avait qu'une seule solution: qu'il fallait casser la gueule à Mme Morano", a poursuivi la vendeuse.
     
    Selon sa version, la ministre n'aurait entendu que la fin de sa phrase et se serait "énervée". "Je lui ai dit que ça n'était pas contre elle personnellement et que je tenais à mon emploi. Elle m'a répondu: 'J'en ai rien à foutre. J'en ai marre qu'à chaque fois que je me promène, on m'injurie'", affirme encore l'employée. "Mme Morano a ensuite demandé le numéro du directeur du magasin. Au départ, la responsable de secteur n'a pas voulu le faire. Elle a fini par l'obtenir en répétant: 'Je veux des suites, je veux des suites'", ajoute la vendeuse, qui a été convoquée deux jours plus tard par son employeur pour être licenciée.

     

    Source TFI News - 31/05/11
  • Licenciée après un accrochage avec Nadine Morano

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    La ministre de l'Apprentissage

    Une vendeuse affirme avoir été licenciée après un accrochage dans un grand magasin de Nancy avec . La ministre de l’Apprentissage affirme que la jeune femme lui tenu des propos « déplacés » mais elle nie être à l’origine de son renvoi, qui relève selon elle « de la seule responsabilité de son employeur ».

    L’incident, dont s’est fait l’écho hier le site « Rue 89 » remonte au 9 avril dernier, alors que Nadine Morano, accompagnée d’un garde du corps, effectuait des courses avec sa fille dans une boutique de vêtements.

     Dans un communiqué, la ministre raconte que la vendeuse aurait crié : « Il y a Nadine Morano dans le magasin, si quelqu’un veut aller lui casser la gueule ». De son côté, l‘employée a indiqué à l’AFP qu’il ne s’agissait que d’une « plaisanterie » à propos du garde du corps, et assure que la ministre a exigé le numéro du directeur du magasin, promettant qu’il y aurait « des suites ».

    Source Le Parisien - 31/05/11

     

     

  • Séjour aux frais de Ben Ali: Gérard Longuet prêt à rembourser, pas à démissionner

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    Gérard Longuet, ministre de la défense

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    31/05/11

  • 6ème anniversaire de la victoire du NON à la Constitution européenne: l'esprit du 29 mai contre la Caste

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Le 29 mai 2005, un vent d’espérance soufflait sur la France.
    En votant massivement contre le funeste Traité européen, les Français, lucides, avaient repoussé tous les germes de la crise actuelle : le libre-échange généralisé, le carcan de l’euro, la privatisation des services publics et le démantèlement de l’Etat protecteur.
    Ils avaient montré leur soif de changement, leur aspiration aux valeurs sociales de la République et à la liberté de la Nation.

    Ils avaient mis à terre la Caste, qui tout au long de la campagne, dans tous les médias, avait préféré faire peur plutôt que de débattre. Le 29 mai 2005, le peuple reprenait le dessus sur des élites déconnectées, des élites solidaires dans leurs dogmes ultralibéraux et leur haine d’une certaine idée de la France.

    Le 29 mai, c’est aussi quelques années plus tard l’impardonnable forfaiture de Nicolas Sarkozy et de ces centaines de parlementaires UMP et PS qui, ensemble, ont fait passer par voie parlementaire le texte pourtant rejeté par le peuple souverain.
    Ce jour-là, les élites ont montré leur absolu mépris pour le peuple français et la démocratie.

    Marine Le Pen, Présidente du Front National, appelle en ce jour anniversaire les Français à s’emparer de cet esprit du 29 mai.
    Comme en 2005, ce sont deux projets parfaitement distincts qui s’opposeront en 2012 :
    - la soumission à l’idéologie mortifère de la mondialisation financière d’un côté : c’est l’UMP, le PS et le centre ;
    - le redressement national dans le cadre d’un Etat fort de l’autre : c’est la candidature de Marine Le Pen.
    Comme en 2005, il faudra passer outre les intimidations, les mensonges et les menaces de la Caste. La solidarité des élites entre elles continuera de jouer à fond, comme les affaires DSK et Tron en témoignent déjà.
    Mais le peuple uni est invincible, même face aux plus puissantes armadas de la pensée unique.
    6 ans après 2005, Marine Le Pen propose aux Français de renouer avec l’espérance !

    Nations Presse Info - 30/05/11

  • Un peu d'humour

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    (Cliquez sur l'image)

  • Mario Borghezio: "Mladic est un patriote"

    30/05/11 – 13h40
    ROME (NOVOpress) –
    Tandis que, en Italie comme en France, les grands media répètent indéfiniment les mêmes histoires sur Ratko Mladic, systématiquement présenté comme « le bourreau de Srebrenica », l’eurodéputé de la Ligue du Nord, Mario Borghezio, a eu le courage de faire entendre une autre voix. « Je n’ai pas vu les preuves », a déclaré Borghezio, interrogé en direct sur Radio 24, « les patriotes sont patriotes et pour moi Mladic est un patriote. Les accusations qu’on porte contre lui sont politiques. Il serait bien de faire un procès équitable, mais j’ai une confiance de peu supérieure à zéro dans le Tribunal de La Haye. »

    Ratko Mladic en 1993

    « Les Serbes », a ajouté Borghezio, « auraient pu arrêter l’avancée islamique en Europe, mais on ne les a pas laissés faire. Et je parle ici de tous les Serbes, y compris Mladic. En tout cas, j’irai certainement le rencontrer, où qu’il se trouvera ».

     Le responsable des Affaires étrangères du Partito Democratico (gauche), Giorgio Tonini, n’a pas manqué de protester contre ces « phrases incroyables, inacceptables, monstrueuses. » Pour Tonini, « le fait que Mladic ait été livré à la justice est un signe d’espérance pour le retour de la Serbie et des autres pays de l’ex-Yougoslavie dans l’assemblée de l’Europe unie”.  L’Europe unie… et islamique ?

  • Problème de déconnection hier soir pour l'envoi de mes commentaires en réponse

    Hier soir, j'ai répondu à tous les commentaires, mais je n'ai pas reçu les miens en retour sur ma mesagerie. Mes commentaires en réponse aux vôtres n'ont donc pas pu vous être envoyés et s'afficher sur le blog. J'en suis désolée, mais ce problème ne dépend pas de moi. Il y a eu déconnection.

    J'espère que tout va rentrer dans l'ordre aujourd'hui.

    Merci pour votre compréhension!

    Bien cordialement à tous,

    Gaëlle Mann

    30/05/11

     

  • Selon des experts, DSK préfèrerait la confrontation à un jury plutôt qu'un plaider-coupable

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110529.OBS4137/dsk-prefererait-la-confrontation-a-un-jury-plutot-qu-un-plaider-coupable.html

    29/05/11

     

  • Quand le maire de Manhattan demande à DSK de "sortir son chéquier"

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    Un cochon sur la terrasse - (Cliquez sur la photo)


    DSK gênant pour ses nouveaux voisins par BFMTV

    29/05/11

  • Affaire DSK - Comment le grand-père d'Anne Sinclair a bâti sa fortune à New York

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    New York, 1941, 57e Rue

    C’est une vieille dame discrète qui ne sort que très rarement. Elégante, petite et fluette, comme la décrivent ses voisins, les cheveux gris tirés, elle occupe le sommet d’un immeuble luxueux de la 79e Rue, à l’angle de la célèbre Madison Avenue, à deux pas de Central Park. Belle-fille du marchand d’art Paul Rosenberg et tante d’Anne Sinclair, Elaine, dont l’âge avoisine les 80 ans, est la dernière représentante de cette célèbre famille à New York.

    Et, avec l’épouse de Dominique Strauss-Kahn, elle est l’une des héritières d’une fortune estimée à plusieurs dizaines de millions d’euros. « Malheureusement, elle ne peut pas vous recevoir », s’excuse un homme d’une cinquantaine d’années qui veille sur Elaine Rosenberg depuis la mort de son mari, Alexandre, en 1987. « Elle est actuellement en week-end sur la côte Est, à Rhode Island. Et de toute façon, avec les problèmes que connaît aujourd’hui Dominique Strauss-Kahn, elle ne voudra pas s’exprimer… » conclut-il dans la vaste entrée en marbre de l’immeuble. Là où, en 1953, Paul Rosenberg, le grand-père d’Anne Sinclair, a ouvert sa seconde galerie new-yorkaise et consolidé la fortune familiale.
    Immigré aux Etats-Unis en 1940 pour fuir les Nazis, ce collectionneur sexagénaire n’est encore qu’un étranger à New York. Mais en Europe, son nom s’est imposé dans le marché de l’art. Avant son exil, ce fils d’antiquaire, propriétaire d’une boutique rue La Boétie à Paris, depuis 1911, a travaillé avec Braque, Léger, Matisse. Et surtout Picasso, avec qui il a conclu un contrat d’exclusivité entre 1918 et 1939. En 1935, Paul a même ouvert une galerie à Londres.
    Celui qui deviendra l’un des plus grands marchands d’art et collectionneurs du XXe siècle jouit d’une très bonne réputation. « Quand il est arrivé à New York, il avait déjà beaucoup d’argent et ses valises n’étaient pas vides », observe le jeune propriétaire d’une galerie d’art de la 79e Rue, à deux pas de celle que les Rosenberg ont tenue jusqu’à la fin des années 1980. « Il a tenté de mettre des œuvres à l’abri en Europe, mais les Allemands en ont spolié un grand nombre pendant la guerre », poursuit le galeriste, dont les parents ont croisé la route des Rosenberg. A Manhattan, le grand-père d’Anne Sinclair commence par ouvrir une galerie dans la 57e Rue. Un emplacement où se dresse aujourd’hui un énorme bâtiment en verre noir qui abrite un magasin Nike. A la fin de la guerre, 300 toiles, en provenance d’Allemagne et d’Autriche, sont restituées à la famille. « Paul a donc peu à peu pu rebâtir son empire et sa réputation », poursuit un autre galeriste.

    En 1948, sa fille, Micheline, mariée à Jean-Robert Schwartz, donne naissance à Anne-Elise Schwartz, qui prendra le nom d’Anne Sinclair. Quand la petite fille a 5 ans, la famille Rosenberg quitte la 57e Rue pour la 79e. Autant d’échelons gagnés dans la bonne société new-yorkaise. « Tout l’immeuble leur appartient toujours, déclare un voisin. Il doit valoir dans les 50 millions de dollars, c’est un des endroits les plus chers de New York. Juste en face de la maison du maire, Michael Bloomberg. »
    a déjà hérité de la fortune que Paul Rosenberg avait léguée à sa mère, décédée en 2006. Difficile de savoir à qui reviendront les biens new-yorkais de la famille. Aux enfants d’Elaine? Les voisins disent ne les avoir jamais vus. A d’autres descendants de Paul Rosenberg? Aucun n’est identifié à ce jour. Avant que n’éclate le scandale qui concerne son mari, Anne Sinclair préparait une biographie sur son grand-père, dont la vie publique comme privée, est peu connue.
     
     
    Source Le Parisien - 29/05/11 

     

  • CHIMULUS

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    (Cliquez sur le dessin)

  • Le général Mladic nie avoir commandité le massacre de Srebrenica

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    (Cliquez sur la photo)

    Les propos de l'ancien général serbe en Bosnie ont été rapportés par son fils. Une grande manifestation de soutien à «l'Attila serbe» est organisée dimanche soir à Belgrade.

    L'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, a assuré qu'il n'avait «rien à voir» avec le massacre de Srebrenica, un des épisodes les plus sanglants de la guerre en ex-Yougoslavie. Les propos de l'ancien militaire, arrête jeudi en Serbie et inculpé de crime contre l'humanité, ont été rapportés dimanche par son fils Drako qui venait de s'entretenir avec lui à l'unité de détention du Tribunal serbe pour les crimes de guerre.

    Selon son fils, l'ancien militaire a encore déclaré avoir donné pour ordre «d'évacuer d'abord les blessés, les femmes et les enfants, puis les combattants» à Srebrenica. Il a répété «qu'il n'avait rien à faire avec (le massacre)» et ce qui a «pu être fait derrière son dos». C'est la première fois depuis son arrestation que Ratko Mladic s'exprime sur le sujet.

    La justice internationale accuse «le boucher des balkans» d'avoir organisé la plus importante campagne d'épuration ethnique en Europe depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. Il aurait commandé l'exécution, la torture et le viol de dizaines de milliers de musulmans dans les années 90. Il mène alors une véritable croisade contre l'Islam en Bosnie.

    Organisateur du siège sanglant de Sarajevo, il est soupçonné d'avoir ordonné l'exécution systématique des 8000 hommes et enfants du village de Srebenica, une petite enclave bosniaque. A l'époque, il ne considère pas ses actes comme des crimes mais estime agir pour «défendre son peuple».

    «Le général Mladic est un saint»

    Son arrestation a d'ailleurs relancé une vague de nationalisme en Serbie. Une partie du peuple serbe voue en effet un culte à l'homme longtemps considéré comme le défenseur des intérêts du pays. Son arrestation a d'ailleurs été ressentie comme une «grande tragédie» dimanche par les quelque 3.000 personnes - essentiellement d'anciens militaires serbes de Bosnie - rassemblées à Kalinovic, le village natal de leur ancien chef. «Le général Mladic est un saint. C'était un sauveur des Serbes. S'il n'avait pas été là, nous n'existerions pas aujourd'hui», a expliqué Ljubisa Mandic, un ancien militaire qui dit avoir été sur «la plupart des fronts» en Bosnie pendant le conflit intercommunautaire entre 1992 et 1995.

    Plusieurs rassemblements spontanés de soutien au général ont également eu lieu en Serbie et en Bosnie ces derniers jours. Les ultra-nationalistes serbes prévoit une première manifestation organisée dimanche soir à Belgrade pour dénoncer la «trahison» que représente pour eux cette arrestation. Le Parti Radical (SRS, opposition ultra-nationaliste) a assuré vouloir une «manifestation pacifique». Lee rassemblement présente toutefois des risques de débordements. Tout le monde se souvient des violences qui avaient éclaté le 29 juillet 2008 à Belgrade, au soir du transfèrement vers la Haye de Radovan Karadzic, l'ancien chef politique des Serbes de Bosnie.

     

     L'avocat de Mladic, Me Milos Saljic, a souligné pour sa part "la fragilité mentale" de son client. Selon lui, Ratko Mladic aurait exprimé l'intention de se rendre à pied à la Haye, où siège le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie, si on l'empêchait de se rendre sur la tombe de sa fille. L'ancien général devrait être transféré dès lundi ou mardi à la Haye, selon le président du Tribunal par intérim, le juge Mehmet Guney, cité dimanche par l'agence de presse turque Anatolie.

    Source Le Figaro - 29/05/11

  • Belgrade: appel à une manifestation pacifique en soutien à Ratko Mladic, "héros national"

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    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Déjà réunies en début de journée, des centaines de partisans ultranationalistes du Parti radical serbe (SRS) et d'autres organisations extrémistes avaient afflué ce dimanche dans la capitale serbe.

     Le rassemblement a été autorisé samedi par le ministre de l'Intérieur, Ivica Dacic. Pour ces manifestants, Ratko Mladic est un héros national. Ils entendent dénoncer la « trahison » du président serbe Boris Tadic qui depuis l'arrestation de l'ancien « boucher des Balkans » n'a cessé de répéter que son pays « ferm(ait) un chapitre » de son histoire troublée et en ouvrait un autre : l'ouverture à l'Union européenne.

    Samedi, les autorités serbes se sont, en effet, formellement engagées à trouver et poursuivre les personnes qui ont aidé « le boucher des Balkans » à se cacher durant seize ans. L'ancien chef militaires des Serbes durant les guerres en ex-Yougoslavie est inculpé depuis 1995 de génocide et de crimes de guerre par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) pour son rôle dans le génocide de Srebrenica, où 8.000 Bosniaques musulmans avaient été tués à l'été 1995, dans l'est de la Bosnie. Par ailleurs, d'autres exactions, pendant le siège de Sarajevo (1992-95), lui seraient également imputés.

     

    Eviter tout « bain de sang »

    Pour le moment, son arrestation n'avait provoqué que des rassemblements spontanés de quelques centaines de personnes. Mais celui, prévu pour 19 heures (heure locale) ce dimanche est, pour la première fois, organisée par le Parti Radical (SRS). Alors que le SRS appelle à une « manifestation pacifique », Ratko Mladic, par l'entremise de son avocat, a également lancé un appel au calme, demandant à ses partisans d'éviter tout « bain de sang » ou « émeute ».

    Mais le spectre des manifestations du 29 juillet 2008, lors du transfèrement vers La Haye de l'ancien chef politique des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, n'est pas loin. Des violences avaient, en effet, éclaté à Belgrade, où des centaines de jeunes gens avaient affronté les forces de l'ordre, à l'issue d'une manifestation qui avait rassemblé près de 15.000 personnes. Un manifestant avait été tué.

    Par ailleurs, pour la première fois ce même jour, l'ancien général serbe, Ratko Mladic, s'est exprimé sur les accusations qui lui sont imputées. Il a assuré qu'il n'avait « rien à voir » avec le massacre de Srebrenica, des propos rapportés par son fils Drako dimanche à la suite d'un entretien avec son père en détention au Tribunal serbe pour les crimes de guerre. Selon Ratko Mladic, le massacre a « pu être fait derrière son dos ».

    Source France-Soir - 29/05/11 

  • Qui est-ce? N° 14

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