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Blog - Page 1480

  • ll n'y a pas que Paris, il n'y a pas que la rue Myrrha...

    Cette vidéo a été tournée dans une commune de l’agglomération nantaise, dont le maire est socialiste.

    Nations Presse Info - 31/01/11

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Dans la rue, elles sont de plus en plus souvent agressées

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    Car jacking, vol à l’arraché, voire tabassage gratuit… En 2010, mieux valait se promener bien accompagnée ou avoir une ceinture noire de karaté si l’on était une femme! Les chiffres de l’Observatoire national de la délinquance (OND), publiés il y a quelques jours, font en effet état d’une augmentation de 13% des agressions contre les femmes sur la voie publique l’an dernier.

    Soit 50 000 faits, contre environ 44 000 en 2009. Outre cette augmentation inquiétante, c’est l’attitude du ministre de l’Intérieur qui suscite la colère de l’association Osez le féminisme!
    Ce collectif de jeunes féministes créé en 2009 vient en effet de lancer un appel à envoyer, sur son site Web*, un « carton rouge » à Brice Hortefeux, invitant les internautes à le poster sur l’e-mail professionnel de… son directeur de cabinet. « Lors de sa présentation des chiffres de la délinquance, le ministre de l’Intérieur a totalement ignoré le volet concernant les femmes, justifie Caroline De Haas, présidente de l’association. C’est comme si toutes ces agressions n’existaient pas! Cette hausse, symboliquement, intervient en plus l’année même où la lutte contre les violences faites aux femmes a été déclarée grande cause nationale. Qui en a entendu parler? »

    Augmentation des dépôts de plainte

    Malgré le vote d’une nouvelle loi contre ces violences, en juillet dernier, Caroline De Haas estime qu’il n’y a pas de réelle volonté politique d’en venir à bout. « Mettre en place un bracelet électronique comme le prévoit la nouvelle loi ne suffit pas, analyse-t-elle. C’est en amont, dès la maternelle, qu’il faut faire de la prévention, en intervenant dans les écoles. »


    « Chaque année, on dénombre 75 000 viols et personne ne s’en émeut », s’indigne-t-elle.
    Selon une enquête de l’Insee en 2010, les femmes, même celles qui n’ont jamais été agressées, se sentent beaucoup plus souvent « en insécurité » dans les rues de leur quartier ou de leur village que les hommes (25,5% contre 14,9%).

    « Cette situation, conclut la féministe, pourrit la vie de celles qui subissent des violences, mais aussi la vie des autres, qui ont peur lorsqu’elles rentrent le soir chez elles. » Alain Bauer, président de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), redoute qu’après « des années de progrès, de remise en question des vieux critères machistes qui semblaient inscrits dans notre patrimoine culturel », les femmes soient de nouveau en voie de « chosisation ». « Ce ne sont plus des individus mais des choses qui peuvent se faire agresser et battre comme si de rien n’était », s’inquiète-t-il.

    Le Parisien- 31/01/11

  • Carla Bruni-Sarkozy: "Je n'ai jamais voté pour la gauche en France"

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    (Cliquez sur la photo)

    Son bureau, qui fut aussi celui de Bernadette Chirac, donne de plain-pied sur le parc de l’Elysée, ses grands arbres, la pelouse impeccable qui accueillait les invités de la garden-party avant que celle-ci ne soit supprimée par soucis d’économie. Dans l’aile est du palais, Carla Bruni-Sarkozy n’a presque rien changé à la décoration du salon bleu, les appartements privés réservés à la première dame.

    Sauf… un tapis qu’elle a rendu rapidement aux services du mobilier national. « Quand ma mère et ma sœur sont venues les premières fois dans ce bureau, je les ai senties crispées, raconte-t-elle en souriant. Sur ce grand tapis, il y avait des paons. Un animal qui porte malheur en Italie, même en dessin. Mais je n’ai touché à rien d’autre. » La bibliothèque qui jouxte le salon bleu sert aussi de salle à manger quand l’épouse du chef de l’Etat reçoit ses invités.

     En réalité, elle passe peu de temps à l’Elysée, préférant habiter chez elle, dans sa maison du XVIe arrondissement de Paris, à deux pas de la villa Montmorency. « C’est mieux ainsi, glisse-t-elle. Ce n’est pas forcément bien de résider à l’Elysée. Je trouve ça agréable pour mon mari de rentrer à la maison, d’avoir une vie normale. Sinon, il continue de travailler matin et soir, il n’arrête pas. Là, il y a une coupure, c’est plus sain. »


    A quinze mois de la présidentielle Carla Bruni-Sarkozy assure n’avoir aucune envie de se lancer corps et âme dans le bain politique, comme certains l’ont imaginé. Les sondages lui sont pourtant favorables : 66% des Français se disent satisfaits d’elle, selon une récente enquête de l’Ifop publiée par « France Soir », 68% pensent qu’elle donne une bonne image de la France à l’étranger.

    « Pour moi, la politique reste un monde difficile, confie-t-elle, méfiante. Ce ne sera jamais mon métier, je n’en ferai jamais. Je trouve ça très courageux, je suis admirative des gens qui en font, mais c’est comme la boxe. Je n’ai pas les os, je n’ai pas les dents. La politique, ce n’est pas mon métier, c’est parfois violent. Représenter la France à l’étranger, travailler pour les gens de ce pays, oui. C’est un honneur, cela me rend vraiment fière. Faire de la politique, c’est non et ce sera toujours non. » Sauf changement d’humeur, on ne verra donc pas Carla Bruni-Sarkozy battre les estrades ni se présenter à un mandat local comme Bernadette Chirac, élue depuis des décennies dans son canton de Corrèze.

    Quand on insiste, la première dame a bien sûr ses idées. L’actualité et les débats l’intéressent. Mais elle a évolué : « J’ai fait partie d’une communauté d’artistes. On était bobo, on était de gauche mais, à ce moment-là, je votais en Italie. Je n’ai jamais voté pour la gauche en France, et je vais vous dire, ce n’est pas maintenant que je vais m’y mettre. Je ne me sens plus vraiment de gauche. Il y a eu certains faits, certains commentaires, notamment à la suite de l’affaire Polanski-Mitterrand (NDLR : le ministre de la Culture avait soutenu le cinéaste, il avait ensuite été accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs et d’en avoir fait l’apologie dans son livre « la Mauvaise Vie »). J’ai entendu des responsables socialistes dire la même chose que ceux du Front national. Ça m’a vraiment choquée. »
    Pas de politique, en tout cas pas dans une forme conventionnelle, mais davantage d’action humanitaire, notamment à travers sa fondation. Ambassadrice du Fonds mondial contre le sida, la première dame travaille en ce moment sur un programme de lutte contre l’illettrisme. « Un fléau qui touche 3 millions de personnes en France, dit-elle. J’aurai l’occasion de réunir plusieurs associations du secteur à Paris, en avril. Je suis partante pour faire de plus en plus de choses côté humanitaire. Ça me plaît beaucoup. » Mais la politique, décidément, elle prend ça avec du recul : « Je ne vais pas faire campagne, surtout quand mon mari n’est pas encore en campagne. Franchement, c’est à lui de choisir ce qu’il veut faire pour 2012. Mais je serai évidemment derrière lui, s’il se lance. »

    Le Parisien - 31/01/11

  • Cette immigration qui ruine la France: l'AME de tous les scandales

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    Le Figaro en faisait état cette semaine, « la  lutte contre la fraude est une question de bonne gestion financière, mais elle est aussi nécessaire pour préserver l’adhésion collective à notre système de sécurité sociale», a rappelé mardi le directeur de la branche famille (Cnaf), Hervé Drouet (…) Le montant des fraudes pures et dures est évalué entre 540 millions et 800 millions d’euros, soit bien plus que les 85,6 millions mis au jour. » Bonnes intentions affichées et chiffres annoncées que nos compatriotes les plus éclairés ne manquerons pas de mettre en parallèle avec le scandale de l’Aide Médicale d’Etat (AME) qui permet, aux frais des contribuables français, de soigner les immigrés clandestins.

    Selon un sondage réalisé par l’Ifop pour Dimanche Ouest France en novembre, moins d’un Français sur deux,  49% des personnes interrogées s’étaient prononcées « pour  le maintien de l’aide médicale d’Etat,  destinée à  condition qu’une participation financière leur soit demandée… » Les députés UMP se sont donc contentés  le 2 novembre de voter  un « droit d’entrée » de 30 euros  pour bénéficier de l’AME et d’exclure  du panier de soins les traitements de la stérilité et les cures thermales,  TOUT le reste est maintenu…

    AME sur laquelle s’est arrêtée Le Figaro Magazine le 9 octobre dernier dans un article sans langue de Bois. La journaliste Sophie Roquelle y rappelle que cette Aide créée « en 1999 par Bernard Kouchner, alors ministre de la Santé de Martine Aubry,  fut votée dans une belle unanimité » et que  « le système français est d’une générosité sans équivalent » dans le monde.

     Alors que nous sommes à nous serrer la ceinture et sommes matraqués fiscalement comme jamais, « le projet de budget pour 2011 prévoit même une augmentation de 10% (de l’AME). Depuis deux ans la facture de la couverture médicale s’envole. Son rythme de progression est trois à quatre fois supérieur à celui des dépenses de santé de tout le pays : + 13% en 2009 (530 millions d’euros pour 210 000 bénéficiaires et encore +17% (au début de l’année 2010 (…). » Pour 2011, « ce sont 588 millions d’euros que Bercy a mise de côté pour l’AME. Soit, à peu de choses près, le montant des recettes fiscales que le gouvernement veut récupérer sur les mariés/pacsés/divorcés, ou encore le coût global du bouclier fiscal qui fait tant couler d’encre… »

     

     Certes « les nombreuses dérives de l’AME » ont déjà été pointées  en 2003 et 2007 par l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l’Inspection générale des finances (IGF) et un nouveau rapport a été commandé,  mais  le gouvernement est « gênée » sur cette question, peu désireux de rentrer en conflit avec les associations immigrationnistes,  «déterminées à défendre jusqu’au bout l’accès aux soins gratuits et ans restrictions des sans papiers ».

    Mais l’UMP  n’a également «  visiblement aucune envie d’exacerber le ras-le-bol d’une opinion publique déjà exaspérée par la montée de la délinquance ». «Le sujet est explosif s’étrangle un haut fonctionnaire qui connait bien le dossier. Vous voulez vraiment  envoyer tout le monde chez Marine Le Pen ? »…

     Les exemples rapportés dans cet article se passent de commentaires. Comme l’histoire de cet égyptien qui avait eu le doigt coupé bien avant son arrivée en France, mais qui voulait  « une opération  de reconstruction » chez nous, « prétextant qu’il n’avait pas confiance dans la médecine de son pays » et que la facture en   Allemagne pour cette même opération était trop élevée…

     Claudine Blandine-Bardon, « spécialiste des maladies génétiques de la peau » à l’Hôpital Saint-Louis  confie de son côté : « ils tapent le nom de leur maladie sur internet au fin fond de la Chine, tombent sur mon  nom parmi d’autres et découvrent qu’en France, ils peuvent se faire soigner gratuitement. Ils arrivent clandestinement ici, se tiennent tranquilles pendant trois mois et débarquent à ma consultation avec leur attestation AME, accompagnés d’un interprète. L’interprète lui, ils le payent. »

     « Un cancérologue raconte (…) : Nous avons des patients qui vivent en Algérie et qui ont l’AME. Ils viennent en France régulièrement pour leur traitement, puis repartent chez eux. Ils ne payent que l’avion… » En effet « le bénéficiaire de l’AME n’a nul besoin d’obtenir une entente préalable avant d’engager des soins importants. »

      Et cet article de  citer encore  une gérante de pharmacie dans le Xème arrondissement  de Paris : « sur 60 ordonnances par jour, je fais une vingtaine d’AME. Dans le lot figurent presque à chaque fois deux ou trois trithérapies (traitement anti-sida) et autant de Subutex (traitement de substitution à l’héroïne). (…) Il ya deux ans un vaste trafic de Subutex, via l’AME, a été démantelé entre la France et la Géorgie (…) »

     « L’AME c’est une pompe aspirante insiste un autre pharmacien, las de distribuer toute la journée gratuitement des médicaments de confort et des traitements  coûteux à des gens qui n’ont en principe pas de papiers en France, alors que les petites dames âgées du quartier n’arrivent pas à se soigner »…

     Nous ne devons pas être naïfs, avec l’UMPS il n’y a pas de raison que cela s’arrange,  et les Français seront encore et toujours plus ponctionnés du fait même de l’immigration dite « légale ». 

      Faut-il rappeler que l’année dernière, les regroupements familiaux ont augmenté de 28% ? Que le chômage ne cesse d’augmenter, qu’il il touche deux fois plus d’immigrés que de Français, et que  si les chômeurs immigrés retournaient dans leur pas d’origine les caisses des Assedic seraient presque à l’équilibre ?

      Faut-il rappeler encore que les immigrés en situation régulière  sont les principaux bénéficiaires de la CMU (gratuité totale des soins médicaux et d’une mutuelle) payés par les assurés sociaux et les mutualistes. Alors  que nous connaissons des témoignages de Français qui ne peuvent s’offrir un traitement ou un soin,  ni cotiser à une mutuelle.  Combien  de temps cela va-t-il durer ? Cette question, ce sont les Français qui y répondront dans les urnes…

    Bruno Gollnisch - 28/01/11

  • Chypre reconnaît un Etat palestinien

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    Le dirigeant de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a reçu une lettre du président de Chypre, Dimitris Christofias. Le sujet : la reconnaissance par l'île d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967.

    Christofias revient sur l'historique de leurs relations bilatérales. Et de déclarer qu'il espère que la région sera témoin d'une solution pacifique qui garantira un Etat palestinien indépendant, avec Jérusalem-Est comme capitale.

    Au cours du week-end, le ministre des Affaires étrangères de Chypre, Marcos Kyprianou, a annoncé que son pays était favorable au gel des constructions dans les implantations de Judée-Samarie. Il a choisi de réitérer son soutien à la création d'un Etat palestinien souverain, sans accepter aucune modification des frontières antérieures à 1967, ou relatives au statut des réfugiés "à moins que les deux parties n'arrivent à un accord."

    Vendredi, le Paraguay a reconnu un Etat palestinien dans les frontières de 1967, peu avant le sommet prévu pour le mois de février, au Pérou, avec les dirigeants des pays arabes et d'Amérique du Sud.

    Ces dernières semaines, la Bolivie, le Brésil, et l'Equateur avaient déjà dessiné la tendance. Le Chili et le Pérou ont également reconnu l'indépendance de l'Etat palestinien, tout en laissant ouverte la question des frontières.

    JERUSALEM POST - 30/01/11

  • Plus important que le Mediator!

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    L’Afssaps rectifie depuis quelques mois des notices de médicaments contre l’hypertension qui utilisaient le mot « race noire ». L’agence sanitaire invoque une mauvaise traduction européenne.

    « Patients de race noire ». Une formulation qui peut faire bondir puisqu’il est admis qu’il n’existe aucune autre race que la race humaine chez les hommes. L’Afssaps, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, s’emploie depuis quelques mois à corriger un problème de traduction sur la notice de médicaments contre l’hypertension, révèle vendredi le quotidien régional La Marseillaise. Il est noté que ces médicaments auraient un effet moindre « chez les patients de race noire ».

    Les médicaments concernés sont des antihypertenseurs contenant la molécule Sartan ou une autre, l’IEC. Le laboratoire Menarini France, qui commercialise l’un d’eux, affirme au quotidien que la mention des particularités ethniques du produit lui était imposée par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, Afssaps. Pour sa défense, l’agence sanitaire précise que la mention de la « race noire » dans les notices résultait de la traduction d’une procédure européenne d’autorisation de mise sur le marché. Le problème a été découvert avec l’arrivée de génériques de ces médicaments.

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    NPI - 30/01/11

  • Marine Le Pen se dit choquée par la double nationalité d'Eva Joly, candidate à la présidentielle

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    Eva Joly

    Marine Le Pen s'est déclarée dimanche une nouvelle fois "choquée" qu'Eva Joly, d'origine norvégienne, puisse défendre les couleurs d'Europe-Ecologie-Les Verts à la présidentielle de 2012 en raison de sa double nationalité, ce à quoi a répliqué l'intéressée avec mépris, en plaidant pour une "France métissée"...

    "Quand on est candidat à la présidentielle, il faut avoir un lien charnel avec notre pays, avec notre peuple. Je trouve profondément indécent que quelqu'un qui est devenu français à 20 ans, qui a la double nationalité, puisse poser sa candidature", a affirmé la présidente du Front national sur Canal+.

    "Une personne pourrait donc être candidate à la présidentielle et voter elle-même dans son autre pays pour le président de son pays d'origine. Moi ça me choque mais à un point, vous n'imaginez pas", a insisté Mme Le Pen dans l'émission "Dimanche +", réitérant une critique qui avait déclenché une polémique.

    "Il faut supprimer la double nationalité", a-t-elle à nouveau réclamé.

    Réagissant à ces propos, Eva Joly a affirmé ne pas être "étonnée" ni "atteinte" par ces critiques.

    "Cela n'est pas étonnant venant de Marine Le Pen avec la conception qu'elle a de la citoyenneté. Pour moi, c'est encore une manifestation de l'exclusion, de la volonté de diviser", a-t-elle déclaré sur RFI/TV5Monde/Le Monde.

    "Il me semble que j'ai passé toute ma vie en France; j'ai consacré des années de travail au service des Français, d'abord à l'hôpital, ensuite pour la justice", a-t-elle expliqué.

    "J'ai choisi, moi, d'être française parce que j'aime la France et, d'une certaine façon, je témoigne de la générosité des Français envers les étrangers parce que j'ai pu devenir magistrate en France et je ne connais aucun autre pays où on peut, lorsqu'on n'est pas né dans le pays, devenir magistrat du pays et aussi concourir pour la magistrature suprême", a aussi dit Mme Joly.

    "La présidente du Front national se sert de notions comme la laïcité comme d'une machine anti-musulmans, elle dévoie les fondements de notre République et le fait de souligner ma double nationalité comme quelque chose qui serait prohibitif pour se présenter aux élections présidentielles va dans le même sens. Ca ne m'atteint pas venant d'elle", a ajouté l'eurodéputée.

    "Mon accent, il est consubstantiel à moi. Pendant des années au début de mon séjour en France, j'ai travaillé mon accent, mais je me console en me disant qu'en France, nous devons être à peu près 10 millions ou 15 millions à avoir un peu d'accent et ceux qui m'aiment ne l'entendent plus", a-t-elle conclu, plaidant pour "une France métissée où il y a de la place pour tout le monde".

     30/01/11

  • Après les cafés-philo, lancement à Lyon d'un café-maçon

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    Symboles maçonniques - (Cliquez sur la photo)

    Un bar du centre de Lyon a accueilli jeudi soir le premier café-maçon, initié par des francs-maçons mais ouvert à tous, destiné à "désacraliser" la franc-maçonnerie comme à dialoguer sur des sujets de société.

    "C'est un lieu où les gens vont pouvoir parler", a expliqué Pierre, un des francs-maçons à l'origine de cette initiative, à sa connaissance "une première en France".

    Parler mais en respectant les règles en vigueur dans les ateliers maçonniques: "On ne prend pas la parole, on la demande, on s'écoute et on ne cherche pas à avoir raison" et surtout "on ne demande pas à quelqu'un s'il est franc-maçon, il le dit s'il le souhaite", a-t-il résumé.

    Il s'agit également de "désacraliser" la franc-maçonnerie. Pour lui, il faut "simplifier les relations entre l'intérieur et l'extérieur". Mais il n'est pas question de rester focalisé sur ce thème: "On veut produire une réflexion plus générale", a précisé l'organisateur.

    A l'issue de l'exercice, dont le début et la fin ont été symbolisés par un petit coup de sonnette, Bertrand et Christophe, qui ont assisté à l'heure de débat, ont loué "la qualité de l'initiative" mais regretté "que le thème n'ait pas été assez cadré" et estimé en spécialiste que "les intervenants ne maîtrisaient pas assez leur sujet".

    Après cette première édition destinée à lever un coin de voile la pratique maçonnique, les organisateurs sont repartis avec quelques idées de thèmes proposées par le public (l'euthanasie, le religieux en franc-maçonnerie...) qui alimenteront la réunion du mois prochain.

    AFP. 27/01/11

     

  • Egypte: l'opposition charge ElBaradei de négocier avec le régime

    VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/egypte-plus-de-100-morts-depuis-le-debut-de-la-contestation-anti-moubarak-2075417/

    Les Frères musulmans et d'autres mouvements d'opposition ont chargé dimanche l'opposant Mohamed ElBaradei de "négocier" avec le régime du président Hosni Moubarak, alors que les manifestations se poursuivaient au Caire au 6e jour d'une révolte qui ne semble pas faiblir.

    En fin d'après-midi, ElBaradei est arrivé près de la place Tahrir, dans le centre du Caire, où sont massés plusieurs milliers de manifestants..

    Devant les violences qui ont fait au moins 125 morts et des milliers de blessés depuis mardi, les Etats-Unis se préparaient à évacuer leurs ressortissants d'Egypte.

    La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, tout en assurant qu'il n'était pas question de suspendre l'aide à l'Egypte, principal allié des Etats-Unis dans le monde arabe, a plaidé pour "une transition en bon ordre" et estimé que le processus en était "à peine au début".

    Sur la chaîne de télévision américaine CBS, M. ElBaradei a demandé aux Etats-Unis de se placer clairement du côté des manifestants: "Le gouvernement américain ne peut pas demander au peuple égyptien de croire qu'un dictateur qui est au pouvoir depuis 30 ans sera l'homme qui instaurera la démocratie".

    Plus de deux heures après l'entrée en vigueur du couvre-feu -en vigueur au Caire, à Alexandrie et à Suez de 16H00 (14H00 GMT) à 08H00 (06H00 GMT)- des milliers de personnes étaient rassemblées dimanche soir sur la place Tahrir, la "place de la Libération", scandant "le peuple veut la chute du régime" et "s'il doit partir, il doit partir".

    La place cernée par les chars, dans le centre de la capitale vit depuis mardi au rythme d'une contestation jamais vue en 30 ans de pouvoir du président Moubarak.

    Sur le sol, les manifestants ont peint en immenses caractères arabes: "va-t-en espèce de lâche, agent des Américains".

    En milieu d'après-midi des avions de chasse ont survolé la capitale à très basse altitude à plusieurs reprises.

    La chaîne satellitaire al-Jazira, qui fait trembler certains gouvernements arabes par sa couverture des protestations, a été interdite dimanche en Egypte.

    Dans la matinée, le président a visité le centre opérationnel de l'armée, au lendemain de la nomination d'un vice-président, le premier en 30 ans, Omar Souleimane, et d'un nouveau Premier ministre, Ahmad Chafic.

    La Coalition nationale pour le changement, qui regroupe plusieurs formations d'opposition, dont les Frères musulmans, principale force d'opposition dans le pays, a chargé M. ElBaradei, ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), de "négocier avec le pouvoir".

    Dans la nuit, des émeutes ont éclaté dans plusieurs prisons. Des milliers de détenus se sont évadés d'une prison à 100 km au nord du Caire, et des dizaines de corps gisaient sur la chaussée près d'une autre prison de l'est de la capitale. Un journaliste de l'AFP a vu 14 corps dans une mosquée proche, mais selon les habitants, il y en aurait "beaucoup d'autres".

    Pour tenter de rassurer la population, l'armée a annoncé dimanche l'arrestation de plus de 3.000 évadés et de fauteurs de troubles.

    Le mouvement a en partie paralysé le pays: de nombreux distributeurs de billets étaient vides, les banques et la Bourse, qui a enregistré de fortes baisses mercredi et jeudi avant le congé hebdomadaire, sont restées fermées.

    Après de nombreux pillages au Caire, l'armée semblait plus présente et plus ferme dimanche dans les rues.

    Des comités de citoyens armés de fusils, de gourdins ou de barres de fer patrouillaient les quartiers de cette métropole de vingt millions d'habitants.

    La révolte, qui a commencé le 25 janvier, onze jours après la fuite du président de l'ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali sous la pression de la rue, continuait à susciter l'inquiétude.

     Le Liban, la Libye et la Turquie ont mis en place des navettes aériennes.

    Ces craintes semblaient justifiées: l'Azerbaïdjan a annoncé l'évacuation de ses ressortissants après le décès d'un comptable de son ambassade au Caire, mortellement blessé samedi soir alors qu'il rentrait chez lui.

    Destination touristique très prisée en cette saison, l'Egypte voyait aussi ses sites touristiques se vider, la quasi-totalité des voyagistes ayant annulé les départs.

    A l'aéroport du Caire, des hordes de touristes, d'expatriés et d'Egyptiens angoissés ont pris d'assaut les guichets de départ, cherchant à tout prix à quitter le pays.

    En Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé que son pays voulait préserver la paix avec l'Egypte, seul pays arabe avec la Jordanie à avoir signé un traité de paix avec l'Etat hébreu.

    Le mouvement Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a annoncé la fermeture du terminal de Rafah, à la frontière avec l'Egypte, provoquant des craintes de pénuries dans le territoire palestinien.

    Au Soudan, des milliers d'étudiants ont bravé les forces de sécurité pour répondre à un appel à manifester sur le modèle de l'Egypte.

    AFP. 30/01/11

  • Le violeur d'adolescentes avait été libéré avec l'aval des psychiatres

    Le violeur présumé de deux adolescentes arrêté cette semaine par la police judiciaire des Hauts-de-Seine avait quitté librement il y a un an l’hôpital psychiatrique, où il avait été interné d’office après une tentative de viol en 2008. Cette décision, prise à l’époque par le préfet du département et qui reposait sur une série d’avis médicaux favorables, heurte les enquêteurs chargés des deux dernières agressions imputées à Yassine N.

     

    « Il y a deux victimes de trop », déplore l’un d’eux.

    Le suspect, âgé de 24 ans, avait passé onze mois en détention provisoire dans le cadre de l’enquête sur cette tentative de viol de 2008 avant de bénéficier d’un non-lieu. Deux experts psychiatres avaient ainsi conclu à « l’abolition de son discernement » en raison de désordres psychiatriques sévères. Le juge d’instruction de Nanterre l’avait déclaré pénalement irresponsable de cette agression commise à Colombes le 29 décembre 2008. Ce jour-là, il suit une mère de famille jusqu’à son pavillon. Il force la porte, saisit sa victime à la gorge et la plaque sur une table. Mais l’enfant de cette femme assiste à la scène et file chercher du secours au café voisin. Yassine est immédiatement arrêté. D’emblée, les enquêteurs le perçoivent comme « un prédateur ». Mis en examen, le suspect est placé en détention provisoire jusqu’au 8 décembre 2009, date du non-lieu. Pour la justice, l’affaire est close. Mais le préfet des Hauts-de-Seine prend le relais et ordonne l’hospitalisation d’office du jeune homme.


    Trois avis médicaux

    Dès sa sortie de prison, il est escorté dans le service psychiatrique de Louis-Mourier, à Colombes. Moins d’un mois plus tard, le 4 janvier 2010, un médecin qui en a la charge informe le préfet que le patient « va mieux ». L’évolution « favorable » de son état de santé permet « d’ordonner sa sortie ». Prudent, le préfet sollicite deux autres avis médicaux. « Il nous fallait savoir si cet homme était dangereux ou non », précise-t-on à la préfecture des Hauts-de-Seine. Les deux nouveaux experts posent le même diagnostic : le patient est « stabilisé » et « ne présente plus de trouble psychiatrique ». Le 24 février 2010, l’hospitalisation d’office est donc levée. Yassine est libre. Il a été réincarcéré jeudi soir après sa mise en examen pour les viols de deux jeunes filles de 16 ans, agressées alors qu’elles rentraient à leur domicile à Courbevoie et Colombes les 17 et 20 janvier. Le suspect a été confondu par ses empreintes génétiques. Il fera prochainement l’objet de nouvelles expertises psychiatriques.

    Le Parisien - 29/01/11

     

  • Egypte: les pillards menacent le musée du Caire

    Samedi soir, au cinquième jour des manifestations historiques en Egypte, le centre-ville du Caire était en proie aux pillages. «La situation est extrêmement chaotique, des pillards s'emparent de tout ce qu'ils trouvent un peu partout.

    On entend des détonations dans la ville, c'est très tendu», témoigne l'envoyée spéciale du «Parisien».

    Vendredi soir déjà, des dizaines de commerces avaient été saccagés et un supermarché Carrefour pillé.

    Deux momies du musée du Caire détruites

    Dans la journée de samedi, une chaîne de jeunes volontaires s'est formée autour du musée du Caire pour protéger les trésors de l'antiquité qu'il renferme. L'initiative a été lancée après que des voleurs se sont introduits, la veille au soir, dans le bâtiment mitoyen du siège du Parti national démocrate (PND) d’Hosni Moubarak, que des manifestants venaient d'incendier.

    Le musée du Caire abrite des dizaines de milliers d'objets dont le trésor du pharaon Toutankhamon. Selon Zahi Hawass, président du Conseil des antiquités égyptiennes, deux momies ont été détruites malgré l'intervention de civils aidés par des agents de police. En revanche, tous les individus entrés dans le musée ont été interpellés. Tandis que les militaires emmenaient l'un d'eux, la foule massée à l'extérieur criait : «Voleur, voleur !» «Nous ne sommes pas à Bagdad», lançait un autre, en référence à l'intervention américaine en Irak en 2003, lors de laquelle des milliers de pièces ont été dérobées au Musée national de la capitale.

    Les Cairotes chassent les pilleurs

    Les Frères musulmans - officiellements interdits en Egypte, mais qui constituent la première force d'opposition du pays - ont appelé ce samedi à la formation de comités de quartier destinés à protéger les établissements privés et publics de la capitale. Les forces armées ont aussi exhorté «le peuple égyptien à protéger la nation, l'Egypte, à se protéger» face aux pillages.

    Dès vendredi soir, des habitants du quartier pauvre Al-Sabtia, munis de couteaux et d'armes artisanales, sont ainsi descendus dans les rues pour poursuivre des pilleurs qui avaient saccagé un centre commercial et menaçaient de s'en prendre à des commerces de luxe. Des témoins ont rapporté qu'ils avaient récupéré les biens dérobés, et les avaient entreposés dans une mosquée avoisinante en attendant de les remettre aux autorités quand l'ordre serait rétabli. «Ils nous ont protégés toute la nuit», ont témoigné des employés d'un hôtel cinq étoiles. 
     

    Le Parisien - 29/01/11

     

  • LES CHEMINS DE LA LIBERTE - bande annonce d'un film magnifique - VF

    Au cinéma le 26 janvier 2011 

    Réalisé par Peter Weir.
    Avec Jim Sturgess, Ed Harris, Colin Farrell.

    En 1940, une petite troupe de prisonniers décide de s'évader d'un camp de travail sibérien. Pour ces hommes venus de tous les horizons, s'échapper de cet enfer ne sera que le début de l'aventure...
    Ensemble, ils vont parcourir plus de 10 000 kilomètres, à travers la toundra sibérienne glacée, traversant les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi puis les sommets de l'Himalaya pour franchir la Grande Muraille de Chine.
    Certains s'arrêteront en chemin, d'autres ne survivront pas aux épreuves. L'Inde - alors sous contrôle anglais - est le but ultime.
    Mais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets...

  • RETRAITE GRATUITE - A LIRE ABSOLUMENT

    Je vous fais suivre ce message. Le contenu est exact, comme vous pouvez le lire sur le "Livret d'Accueil" destiné aux immigrés : au cas où ils ne les connaîtraient pas, notre administration leur donne tous les tuyaux !

    A CHACUN DE VERIFIER ET D'APPRECIER!
     Sujet : RETRAITE GRATUITE
     
    Je viens d’apprendre dans le milieu (politique) que de nombreux politiciens de “gauche” ou de droite auraient très peur, entre autres, de ce que les Français pourraient découvrir quant aux retraites accordées à des étrangers qui arrivent en France pour “la retraite” afin de rejoindre les leurs qui ne repartiront jamais. A partir de 60 ans s’ils ne “peuvent plus travailler”(?) et DANS TOUS LES CAS A 65 ANS , ils peuvent toucher l’ASPA soit 708 euros mois avec un simple permis de séjour, plus APL et AME que n’ont pas souvent les plus pauvres des Français et les chômeurs ! Et ce , sans jamais avoir travaillé en France ou ailleurs, et sans jamais avoir cotisé un centime. Que diraient par exemple des agricultrices ayant bossé toute leur vie, depuis l'âge de 15 ans, et qui touchent dans les 500 euros mois ! Que diraient les millions de gens qui ont défilé ??
     
    Ce qui expliquerait en partie que seules 800 000 personnes handicapées touchent l’AAH de 710 euros mois sur les 12 millions qu’elles sont !!! Et dont on ne sait pas ce qu’elles toucheront à la retraite puisque à 60 ans elles disparaissent du traitement administratif du handicap !
     
    J’ai vérifié et constaté que c’était vrai! Ouvrir le lien ci-dessous et aller page 54 . Le document du gouvernement est toujours en ligne.

    http://www.immigration.gouv.fr/IMG/pdf/livretaccueil.pdf

     
      Ceci expliquerait peut être l’afflux d’immigrés en augmentation depuis le début de l’année quant au regroupement familial, normalement non admis pour les parents.

     

    A.C. - 28/01/11

  • Les Egyptiens bravent le couvre-feu, nouvelles nominations au pouvoir

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/egypte-mobilisation-toleree-par-l-armee-2073647/

    Des dizaines de milliers d'Egyptiens ont bravé le couvre-feu samedi au 5e jour de leur révolte sanglante sans précédent contre le régime dont le président Hosni Moubarak, appelé à partir après 29 ans de règne, a nommé un vice-président et un nouveau Premier ministre.

    La communauté internationale a multiplié les appels à des réformes, à la retenue et à l'arrêt des violences au cinquième jour d'un mouvement de contestation qui fait plus de 73 morts, selon le dernier bilan de sources médicales, et des milliers de blessés et ne paraît pas s'essoufler.

    M. Moubarak, 82 ans, dont l'avenir semblait sombre, donne l'impression de vouloir s'accrocher au pouvoir en procédant à de nouvelles nominations après avoir promis la formation d'un nouveau gouvernement et des réformes.

    Lors d'une réunion, il a nommé le chef des Renseignements Omar Souleimane vice-président, premier poste du genre depuis son arrivée au pouvoir en 1981, et a chargé le ministre de l'Aviation, le général Ahmad Chafic, de former le prochain gouvernement.

    M. Chafic est appréciée au sein de l'élite et l'opposition et de nombreux analystes avaient évoqué son nom pour éventuellement succéder, en cas de vacance du pouvoir, à M. Moubarak qui a dirigé l'Egypte d'une main de fer en maintenant surtout l'état d'urgence depuis 29 ans.

    Néanmoins les promesses de M. Moubarak, jugées en deçà des revendications de la population pour de meilleures conditions de vie - lutte contre le chômage et la pauvreté et la liberté d'expression -, n'ont pas entamé la détermination de la rue à le chasser.

    Présente avec ses blindés, l'armée a enjoint la population de respecter le couvre-feu.

    Mais la population est restée sourde à ses appels.

    Aux cris de "Moubarak va-t-en" ou "Celui qui aime l'Egypte ne détruit pas l'Egypte", des dizaines de milliers de manifestants, déchirant ses portraits et conspuant le nom du président, ont bravé le couvre-feu au centre du Caire.

    A Rafah, le siège de la Sûreté de l'Etat a été attaqué et des heurts ont tué trois policiers, selon les témoins. A Ismaïliya, sur le canal de Suez, des heurts violents ont éclaté entre forces de sécurité et des milliers de manifestants et à Alexandrie (nord) des milliers de personnes ont manifesté alors que plusieurs commissariats étaient en flammes.

    Selon les services de sécurité, 60% des postes de police du pays ont été incendiés, dont 17 au Caire.

    Trois personnes ont été tuées et des dizaines blessées lors des heurts au Caire selon des secouristes, portant à 51, en majorité des civils, le nombre de morts en cinq jours de contestation inspirée par la révolte ayant chassé Zine El Abidine Ben Ali du pouvoir à Tunis.

    L'armée a en outre appelé la population à se protéger face aux pilleurs, de nombreux commerces ayant été saccagés.

    "Il n'y a plus de police, les voleurs se sont échappés des prisons de quartier. Je n'ai jamais vu ça de ma vie", a dit un propriétaire d'une boutique de vêtements. Un supermarché Carrefour a été pillé.

    Des jeunes Egyptiens ont formé une chaîne humaine autour du musée du Caire et des comités de quartier se constituaient pour tenter de protéger la capitale des pilleurs.

    "Je continuerai à participer (à la contestation), peu importe ce que cela implique, pour m'assurer que le régime de Moubarak parte (...) C'est un régime dictatorial qui a échoué sur les fronts économiques et politiques", a dit M. El-Baradei, ex-chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique et prix Nobel de la paix.

    Les services de téléphonie mobile, coupés comme l'Internet pour contrecarrer les manifestations, étaient partiellement rétablis. Mais l'Internet ne semblait toujours pas accessible. Ces services ont joué un rôle-clé dans le lancement des manifestations.

    Seule note positive pour M. Moubarak, la "solidarité" exprimée par le roi saoudien Abdallah et le président palestinien Mahmoud Abbas.

    En revanche, le plus influent prêcheur du monde arabe, cheikh Youssef Al-Qardaoui, a affirmé que seul le départ de M. Moubarak pouvait régler la crise.

    Face à l'escalade, la Bourse du Caire restera fermée dimanche ainsi que les banques.

    AFP. 29/01/11

    Quelles réactions d'Israël?

  • Les Européens ont cherché à Davos à convaincre sur l'avenir de l'euro

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    Lagarde et Osborne à Davos - (Cliquez sur la photo)

    Les dirigeants européens ont cherché cette semaine à Davos à convaincre que la zone euro avait franchi le cap de la crise, en dépit des inquiétudes qui persistent et des risques auxquels l'économie mondiale fait toujours face.

    "Je ne m'attends pas à de nouveaux chocs, je pense que l'euro sera stable", a renchéri son homologue allemand Wolfgang Schaüble.

    La veille, la chancelière allemande Angela Merkel s'était montrée tout aussi déterminée à défendre "notre" monnaie, l'euro, 24 heures après le même engagement pris par le président français Nicolas Sarkozy. "Si l'euro devait échouer, alors l'Europe échouerait", avait-t-elle assuré.

    Nous n'en sommes plus là, a tenu à rassuré samedi le PDG de la banque britannique Barclays, Robert Diamond. "Je pense que la question de la force de l'Europe, la question de savoir si la zone euro allait éclater était une préoccupation de l'an dernier", a-t-il assuré. Mais la "volatilité sur les marchés" est toujours présente, a-t-il aussitôt averti.

    M. Schaüble et Mme Lagarde ont longuement insisté sur les mesures déjà prises pour sauver l'euro et celles qui le seront au printemps pour consolider le fonds d'aide créé l'an dernier au paroxysme de la crise grecque.

    "Nous voulons être ensemble, nous avons aidé ceux qui étaient en difficulté. Nous avons mis en place un fonds, et nous travaillons à l'affiner, à l'améliorer, et nous sommes certainement prêts à resserrer les rangs et à être ensemble" pour cette tâche, a martelé Christine Lagarde.

    "Ne "shortez" pas l'Europe et ne "shortez" pas l'eurozone", a-t-elle lancé. L'expression "shorter", de l'anglais to short, est utilisée dans les salles de marché et signifie que vous pariez sur la baisse de tel ou tel avoir, comme l'euro par exemple.

    Le problème, a toutefois remarqué M. Schaüble, c'est qu'en dehors de l'eurozone, "personne ne comprend réellement ce qu'est une monnaie commune européenne avec une politique monétaire commune mais sans politique économique et budgétaire commune".

    Montek Singh Ahluwalia, vice-président de la Commission indienne du Plan, présent samedi à ce débat, a d'ailleurs inscrit l'eurozone dans la liste des risques qu'il prend en compte pour cette année.

    Pour son homologue britannique George Osborne, les pays européens sont certes en train "de faire le ménage" dans leurs finances publiques, mais la zone euro en tant que telle a toujours un problème de compétitivité. "Pouvons-nous faire de l'Europe une zone compétitive", c'est cela le principal défi, a-t-il lancé.

    Mais la crise de la dette n'est pas la seule menace qui plane toujours sur l'économie mondiale, ont averti ces dirigeants. L'afflux massif de capitaux vers les pays émergents, en est une autre, a souligné le ministre indien. Ces flux de capitaux étrangers vers les marchés émergents déstabilisent les économies de ces pays et créent des tensions sur leurs taux de change.

    La volatilité des prix des matières premières, notamment agricoles, est aussi un sujet majeur de préoccupations, a relevé le président de la Banque mondiale Robert Zoellick, qui a préconisé à ce sujet une plus grande transparence sur les stocks.

    L'urgence d'une plus grande régulation financière, pourtant désignée priorité numéro un l'an dernier, a en revanche paru moins essentielle cette année à Davos.

    Robert Zoellick a un début de réponse. "Quelque soit la nouvelle régulation financière que vous mettrez en place, elle ne sera probablement pas adaptée à la prochaine crise", a affirmé sur ce point le président de la Banque mondiale, ancien dirigeant de Goldman Sachs. "Et, il y aura une autre crise", a-t-il prophétisé.

    AFP. 29/01/11

  • Retour au calme à Tunis, le nouveau gouvernement au travail

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    (Cliquez sur la photo)

    Très contesté pendant une semaine par des centaines de manifestants qui réclamaient son départ jusqu'à leur dispersion vendredi par la force, le Premier ministre tunisien Mohammed Ghannouchi a fixé le cap de sa nouvelle équipe: transition démocratique et relance économique.

    Depuis Davos (Suisse), des responsables tunisiens ont d'ailleurs martelé ce message samedi: investisseurs et touristes sont invités à revenir en Tunisie, la situation économique est "sous contrôle".

    Lors d'une conférence de presse, Mustapha Kamel Nabli, gouverneur de la Banque centrale, Yassine Brahim, ministre des Infrastructures et des Transports, et Sami Zaoui, ministre des Technologies de l'information, ont expliqué que leur présence au Forum économique mondial (Wef) visait à faire "passer le message".

    Concernant la délicate transition en cours, Mohammed Ghannouchi a expliqué sur la télévision privée Nesma que les concertations sur le gouvernement provisoire annoncé jeudi ont impliqué "toutes les parties, qu'il s'agisse de partis politiques, société civile, sensibilités politiques, compétences ou universitaires".

    La Tunisie, a-t-il concédé, n'a pas "une riche expérience en matière de transition démocratique (mais) elle est dans l'obligation de relever ce défi politique", avec en ligne de mire des élections.

    Le pays a toutefois "tous les moyens nécessaires pour réussir cette transition démocratique qui permettra à tous les Tunisiens, toutes appartenances politiques confondues, de s'exprimer en toute liberté et de choisir leur dirigeant après cette phase transitoire", a encore indiqué celui qui fut le Premier ministre pendant onze ans - et jusqu'à sa chute - le 14 janvier du président Ben Ali.

    Après les violents heurts de la veille, au cours desquelles les centaines de manifestants qui réclamaient quotidiennement le départ de M. Ghannouchi et celui des caciques du régime Ben Ali ont été dispersés sans ménagement, le calme était revenu samedi à Tunis.

    La police a seulement tiré quelques grenades lacrymogènes pour disperser quelques jeunes qui s'en prenaient à des magasins en fin de journée.

    Depuis vendredi l'esplanade de la Kasbah est totalement bouclée par des militaires, a constaté l'AFP.

    Le centre-ville, notamment l'avenue Habib Bourguiba, avait repris un aspect normal, même si des groupes de manifestants continuaient ça et là de donner de la voix.

    Des centaines de femmes ont ainsi défilé pour dire leur détermination à défendre l'émancipation acquise depuis plus d'un demi-siècle, à la veille du retour dimanche en Tunisie du chef en exil du mouvement islamiste Ennahda, Rachid Ghannouchi.

    Quelques dizaines de fonctionnaires du ministère des Affaires religieuses, ont de leur côté crié des slogans contre leur ministre (indépendant) Laroussi Mizouri.

    Et samedi, des centaines de Tunisiens ont abandonné l'espace d'un concert les manifestations-happening quotidiennes pour écouter Hamada Ben Amor, alias "El Général", "le" rappeur de la révolte tunisienne dont la chanson "Président, ton peuple est mort" a contribué à faire chuter le président Ben Ali le 14 janvier.

    AFP. 29/01/11