Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1523

  • Un grand bravo pour Pharamond!

    37 - C'était le prince Valerio Borghese, qu'on avait surnommé le Prince Noir des "hommes-torpilles"! (1906 - 1974)

     http://fr.wikipedia.org/wiki/Valerio_Borghese

    Il y a d'autres sites à consulter, mieux documentés.

    Demain, d'autres personnalités à découvrir: je vous laisse un peu souffler!

    Merci à tous ceux qui ont joué à Qui est-ce? 

     

  • Un archéologue russe affirme avoir découvert un "Stonehenge du Caucase"

    Kislovodsk121010.jpg

    MOSCOU (AP)  Un archéologue russe a affirmé mardi avoir découvert dans le sud de la Russie les ruines d'un "Stonehenge du Caucase" construit par une civilisation de l'âge du bronze jusqu'ici inconnue.

    Andreï Belinskiy précise que d'étranges structures circulaires en pierres ont été trouvées sur le site de l'une des quelque 200 colonies de peuplement remontant à -1.600 avant J-C. découvertes dans le Nord-Caucase par son équipe. Il décrit ces structures comme un "Stonehenge du Caucase", en référence au mystérieux site mégalithique de Stonehenge, dans le sud de l'Angleterre.

    Ces structures de forme inhabituelle pourraient "avoir un lien avec un calendrier", a-t-il expliqué à l'Associated Press, soulignant qu'elles ne ressemblaient pas aux granges et maisons retrouvées dans d'autres colonies.

    Des objets en céramique découverts suggèrent que leurs créateurs connaissaient l'astronomie et les calendriers, note M. Belinskiy. Cette civilisation n'a laissé aucun document écrit et ses origines ethniques sont inconnues, précise-t-il.

    Valentina Kozenkova, professeure d'histoire à l'Académie russe des sciences, juge la découverte "unique et sans équivalent". Situé entre les mers Noire et Caspienne, le Nord-Caucase possède une grande diversité ethnique. La région a eu jadis des contacts avec des civilisations de Mésopotamie, d'Asie centrale et d'Iran.

    Selon M. Belinskiy, les habitants des colonies pratiquaient l'élevage et occupaient des zones montagneuses idéales pour leurs troupeaux. Les colonies possédaient des maisons conçues avec soin et des cours ovales pour le bétail. Découvertes ces cinq dernières années par l'équipe de M. Belinskiy, les colonies ont été construites sur un plateau montagneux.

    Les historiens russes et soviétiques ont déjà découvert plusieurs structures de l'âge du bronze en Russie et Asie centrale qui étaient utilisées comme calendriers. AP

    Challenges - 12/10/10

  • La joggeuse va être examinée par un psychiatre

    Marine Arcolle sans lunettes.jpg

    Marine, la joggeuse de 18 ans qui dit avoir été victime dimanche d'un enlèvement sans violence en Seine-et-Marne, devait être «examinée mardi par un psychiatre».

    Hier en début d’après-midi, après avoir entendu pour la seconde fois Marine Arcolle, 18 ans, la joggeuse retrouvée après une disparition de treize heures, les gendarmes ont procédé à une reconstitution. Car ils doutent de plus en plus de la version des faits donnée par la jeune fille. Que s’est-il passé, dimanche, entre 10 h 30 et 23 h 30, treize heures pendant lesquelles elle dit avoir été enlevée? Hier soir, il était encore bien difficile de répondre à cette question.

    Mais de sources proches de l’enquête, on assurait « qu’il était plus probable qu’il s’agisse d’une disparition volontaire que d’un enlèvement. Son emploi du temps paraissant peu crédible aux enquêteurs de la section de recherche de Paris chargée de l’enquête. » L’élève surdouée n’est peut-être pas la jeune fille tranquille que ses parents décrivent. Ce sera aux enquêteurs de le dire.


    Un témoignage contredit déjà les premières déclarations de la jeune fille. Hier, un voisin des parents de Marine, Christian Simonnet, affirme l’avoir vue près de chez lui dimanche vers 19 h 30, heure à laquelle la jeune sportive dit avoir été détenue contre son gré. « J’ai vu une jeune fille blonde avec un gros sac à dos qui descendait le chemin à pied. J’ai allumé la lumière et je me suis approché pour lui demander ce qu’elle faisait là. Mais à ce moment-là, elle a fait demi-tour et est partie en courant. Elle portait une sorte de pull-over attaché à la taille. C’est le lendemain, quand j’ai allumé ma télévision, que j’ai fait le rapprochement avec la joggeuse disparue », a-t-il raconté.

    La jeune fille disparue dimanche matin et retrouvée saine et sauve quelque treize heures plus tard, près de son domicile en Seine-et-Marne, dit pourtant avoir été victime d’un enlèvement sans violence. « Elle affirme ne pas avoir été victime de violences de quelque nature que ce soit, déclaration confirmée par les expertises effectuées cette nuit qui établissent l’absence de lésions physiques ou d’actes à caractère sexuel », a dit hier le procureur adjoint de Meaux, André Ribes.

    Hier, derrière un haut portail noir, le pavillon gardé par deux gendarmes semblait endormi. Au téléphone, le père de Marine répond d’une voix lasse mais assurée « qu’il ne commentera pas le retour de sa fille ». Les Arcolle ont eu très peur dimanche. Leur fille, étudiante en classe préparatoire à HEC, partie faire un jogging à 10 h 30, n’était toujours pas rentrée à 13 heures.
    Ses parents, Pascale et Stephan, signalent alors sa disparition. Aussitôt un important dispositif se met en branle. Surtout que la jeune fille, plutôt douée, n’a pas un profil de fugueuse: bachelière S avec mention très bien, joueuse de flûte à bec à l’école de musique du Pays créçois. Bientôt, ce sont donc 150 hommes qui partent à sa recherche, appuyés par des équipes cynophiles, une équipe de plongeurs et un hélicoptère équipé d’une caméra thermique.
    Finalement, c’est une patrouille de gardes mobiles qui retrouve la jeune fille. Eprouvée mais, semble-t-il, en bonne santé, elle donne une version relativement précise de son enlèvement et de sa séquestration par un cycliste inconnu. Un récit qui pose alors plus de questions qu’il n’en résout.

    Le Parisien - 12/10/10

  • Tout le Chili a le coeur qui bat pour ses mineurs

    Nacelle.jpg

    Ultimes tests pour la nacelle qui doit ramener les mineurs à la surface

    Après plus de deux mois passés sous terre, les "33" doivent remonter à la surface à partir de ce mardi à 20h, heure locale.

      Quand sera donné le top départ?

    Le puits de secours a atteint les 33 mineurs de San José, l'équipe technique en a revêtu l'intérieur de tubes d'acier, pour consolider l'ouvrage, mais il reste encore quelques derniers préparatifs avant d'entamer le sauvetage. Fin du compte à rebours prévu pour mercredi minuit, heure locale. Ou peut-être même à 20h, toujours heure locale, affirme El Mercurio ce mardi.  

    La nacelle de 4 mètres de haut et de quelque 460 kilos qui doit les remonter à la surface, l'un après l'autre, a été testée de nombreuses fois. Mais il faut, pour la tracter sur le site du sauvetage, installer grues, treuils et poulies en surface. Ce travail devrait être terminé mardi au plus tard.  

    Pendant ce temps, au fond, les mineurs sont soumis à des tests pour appréhender leur réaction au stress physiologique auquel ils vont être confrontés durant la remontée. Et à la sortie, où les attendent une armée de plus de 1000 journalistes et un pays qui s'est passionné pour leur sort depuis deux mois.  

    Comment va se dérouler la remontée? Y a-t-il des risques?

    L'ascension sur 622 mètres pourrait prendre entre un jour et demi et deux jours, à raison d'une heure environ pour sortir chaque mineur. Pendant la remontée susceptible de provoquer des accès de panique, les "33" pourront communiquer avec l'extérieur grâce à des micros et des écouteurs fixés à leur casque, à l'intérieur de la capsule Phénix. Chacun portera un "bio-harnais" tel un spationaute, avec des électrodes suivant en permanence fréquence cardiaque, respiratoire, ventilation, consommation d'oxygène, température. Des réserves d'oxygène sont à leur disposition en cas de besoin, comme l'indique cette infographie sur le site de La Tercera.  

    Car cette étape est la phase la plus délicate du sauvetage, vu les risques d'éboulements ou d'accès de stress chez les rescapés, confinés dans une nacelle très étroite hissée le long du puits de secours. Outre des bouts de roche qui pourraient se détacher, des pièces de la nacelle pourraient aussi se désolidariser. En cas de problème, le mineur pourra détacher l'habitacle de la nacelle, et contrôler lui-même une redescente douce, aidée par des roues sur le côté.  

     

      Dans quel ordre vont sortir les "33"?

    Quand le ministre de la Santé leur a annoncé qu'un ordre de sortie serait pré-établi, les mineurs ont répondu en choeur: "Je veux être le dernier!", raconte El Mercurio. Dans le rôle du capitaine de "navire", ce sera finalement Luis Urzua, considéré depuis le début de leur enfermement forcé comme le chef du groupe. Juste avant lui, sortiront Pedro Cortez et Ariel Ticona, choisis "pour leurs compétences en matière de communication avec l'extérieur". Compétences vitales pour l'équipe en cas de problème pendant le processus.  

    Pour le reste du casting, les mineurs ont procédé à un tirage au sort... qui ne devraient pas peser grand chose dans l'ordre finalement défini sur des "critères techniques, médicaux et politiques", selon un responsable cité par El Mercurio. Oui, politiques...  

    Parmi les cinq premiers à sortir, les "plus habiles" selon les catégories évoquées dans la presse chilienne, figurera ainsi le mineur bolivien Carlos Mamani, sans doute pour soigner les relations entre les deux pays voisins, régulièrement tendues en raison d'un contentieux territorial ancien. Le président bolivien Evo Morales devrait même faire le déplacement, s'il n'a pas de match de football "amical" prévu ce mercredi... Les quatre autres membres de ce groupe sont choisis pour des raisons techniques. Du 6e au 16e, il s'agira d'évacuer ceux qui ont des soucis de santé comme José Ojeda (diabète), Jorge Galleguillos (hypertension) et Mario Gómez (silicose).  

    Qu'est-ce qui attend les mineurs à leur sortie?

    Leurs proches bien sûr! Qui s'inquiètent de la surexposition médiatique à laquelle les rescapés vont être soumis dès leur sortie. D'après un sondage réalisé par La Tercera, c'est même ce qui les soucient le plus, plus que la santé physique et mentale des "33" notamment. Quant aux mineurs, ils ont demandé "un peu de patience" aux journalistes et souhaitent d'abord "passer quelques jours en famille avant de répondre à toutes les questions des médias", selon un responsable cité par le quotidien chilien.  

    Ils vont aussi retrouver la lumière du jour... Ils seront équipés de lunettes spéciales pour éviter toute agression des rayons du soleil sur leurs yeux accoutumés aux boyaux sombres dans lesquels ils viennent de vivre plus de deux mois. Un dispositif spécial a été mis en place pour les prendre en charge le plus rapidement possible: hôpital de campagne, hélicoptères pour les transférer à l'hôpital de Copiapo si besoin...  

     

    Peu de temps avant l'épopée des "33", Laurence Golborne était si méconnu qu'un de ses conseillers lui suggérait de changer de prénom...  

    Enfin, aux côtés de son homologue bolivien, le président chilien Sebastian Piñera ne devrait pas rater cette occasion "dont il a rêvé si souvent" depuis deux mois. Il y a en effet de quoi faire rêver un politicien: en pleines célébrations du bicentenaire de l'indépendance chilienne, sa cote de popularité a été gonflée par l'élan patriotique nourri du drame des mineurs, prompts à entonner l'hymne national, 700 mètres sous terre. Piñera n'est pas le seul: son ministre des Mines Laurence Golborne en a largement profité également... Inconnu de la population chilienne il y a encore quelques semaines, il est devenu l'étoile montante de la politique nationale!  

    Les mineurs retrouveront un pays momentanément soudé par leur aventure, le bicentenaire, ainsi que la reconstruction post-séisme. Car Piñera, investi en mars, a hérité d'un pays en chantier, après le séisme de magnitude 8,8 et le tsunami qui ont ravagé le centre-sud, faisant 521 morts et laissant 30 milliards de dollars de dégâts. Le Chili, qui n'a pas totalement réussi l'intégration de ses minorités, à l'image des indiens Mapuche, semble uni. Mais cet élan pourrait ne pas durer.  

    L'Express - 12/10/10

     

     

  • Condamnée à vivre à deux pas de son agresseur sexuel

    charlotte-10324448lbcuo_1713.jpg

    Chaque jour, elle peut se retrouver nez-à-nez avec son agresseur. Charlotte, jeune femme de 25 ans vit dans l'angoisse. Et pour cause, l'homme reconnu coupable de l'avoir agressée sexuellement vit dans le même immeuble qu'elle, à Asnières, dans les Hauts-de-Seine. Seulement un étage plus haut sur un total de quatre niveaux...

    Retour sur les faits. Novembre 2008. Charlotte rentre chez elle. Il est 21 heures. Un homme est derrière elle, semblant la suivre. Elle ne s'inquiète pas, il "présente bien" et elle n'est qu'à 100 mètres de chez elle. Subitement, il se jette sur elle et se met à la caresser sur tout le bas du corps. Il porte des gants en cuir. Charlotte ne le voit que quelques secondes à la lumière d'un réverbère, de profil. Le lendemain, elle porte plainte mais la police ne parvient pas à identifier son agresseur. Quelques mois plus tard, Charlotte recroise plusieurs fois cet homme au regard insistant. Est-ce lui ? La jeune femme se pose des questions. Et puis elle le voit, encore et encore. Sa démarche, ses épaules voûtées, son attitude nerveuse, son regard insistant... Plus de doute, c'est bien lui.

    "Depuis, il ne s'est rien passé..."

    La police l'interpelle. Ce n'est autre que le voisin d'immeuble de Charlotte. Il reconnaît les faits. Cet homme de 34 ans a déjà été condamné à trois ans de prison dont un ferme pour des faits d'agressions sexuelles dans le métro. C'était en mars 2009 lors d'un procès auquel TF1 News assistait. (Lire : "Il mettait sa main sous les jupes des filles : 3 ans de prison".) Le 30 septembre 2010, jugé en comparution immédiate, il écope cette fois de quatre mois de prison avec sursis, l'agression de Charlotte ayant été commise avant sa première condamnation. Le tribunal ne retient aucune mesure d'éloignement. "La juge m'a expliqué cette décision en me disant : 'écoutez, ça fait deux ans que c'est arrivé et depuis, il ne s'est rien passé..., raconte Charlotte. J'étais effondrée". Elle s'arrête puis reprend : "J'ai l'impression que c'est moi que la justice a condamné, que mon drame n'a pas été pris en compte, que je n'ai pas été reconnue en tant que victime". En colère, le père de Charlotte l'est aussi. "J'ai été évacué lorsque j'ai demandé à la présidente si elle aurait pris la même décision pour sa propre fille", raconte-t-il à TF1 News.

    Vendredi soir dernier, le parquet a finalement fait appel du jugement. En attendant un nouveau procès qui n'aura pas lieu avant des mois, Charlotte, jeune assistante marketing, est condamnée à vivre à deux pas de l'homme qui l'a agressée. "Quand vient l'heure de rentrer chez moi, j'ai des crises d'angoisses, nous dit-elle. Je reste le plus longtemps possible au travail pour repousser le moment où je serai dans la rue. Près de chez moi. Près de chez lui.", explique-t-elle. Ce week-end, elle l'a encore croisé. C'était dans la rue, il ne l'a pas vue.

    LCI - 12/10/10

  • Bravo pour Tolstoï! - Un indice pour le 37

    39 - Comte Léon Tolstoï, écrivain et penseur russe (1828 - 1910)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Tolsto%C3%AF

    37: il descendait d'une grande famille italienne

    Jouez, cherchez et vous trouverez!

    Avec tous  mes encouragements!

  • 39 - Qui est-ce?

    39 - 02 - Qui est-ce.jpg

    39 Qui est ce.jpg

    (il s'agit de la même personne)

  • Un récit bizarre: la joggeuse aurait été enlevée sans violence par un cycliste...

    Le mystère demeure sur les circonstances de la disparition de Marine Arcolle, une jeune femme de 18 ans originaire de Saint-Germain-sur-Morin, en Seine-et-Marne. Partie faire un jogging vers 10h45, dimanche, elle a été retrouvée vivante douze heure plus tard. Entendue par les enquêteurs, elle a expliqué avoir fait l'objet d'un enlèvement, mais sans violence. Une version qu'elle a répétée lundi après-midi alors qu'elle était à nouveau interrogé par les gendarmes. Sa déclaration a également été confirmée «par les expertises effectuées cette nuit qui établissent l'absence de lésions physiques ou d'actes à caractère sexuel», a expliqué André Ribes, le procureur adjoint de Meaux. «Aucune hypothèse n'est écartée pour le moment», a toutefois précisé une source proche du dossier.

    Deux enquêteurs en civil sont venus lundi vers 14h30 au domicile familial de la jeune femme, qui est repartie avec eux la tête dissimulée par un foulard. Menée à Crécy-la-Chapelle (Seine-et-Marne), où se trouve la brigade de gendarmerie, puis sur les lieux de l'agression présumée à Saint-Germain-sur-Morin, l'audition, qui visait à «vérifier ses déclarations», a pris fin peu après 19 heures. «Elle va faire son footing, elle est abordée par un cycliste qui la menace avec un couteau et la séquestre en l'obligeant à marcher à côté de lui pendant plusieurs heures, et elle a ensuite pu s'échapper», selon la version de la jeune femme racontée par une source proche du dossier.

    A la mi-journée, le procureur adjoint de la République a de son côté précisé qu'un témoin affirmant avoir vu la jeune femme dimanche avant 20 heures, trois heures et demie avant qu'elle ne soit retrouvée, devait être entendu. «Hier (dimanche, ndlr) vers 19h45, à la tombée de la nuit, j'ai vu une jeune femme blonde avec un sac à dos (...) qui marchait seule dans un champ devant chez moi le long de mon grillage», a expliqué l'homme à l'AFP.

    Le Figaro - 11/10/10

  • Netanyahou veut échanger un "gel" des colonies contre l'allégeance à Israël "Etat du peuple juif"

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/israel-le-gouvernement-adopte-l-allegeance-a-l-etat-juif-pour-les-nouveaux-citoyens-1534869

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a publiquement proposé lundi un gel de la colonisation en échange de la reconnaissance d'Israël comme "Etat du peuple juif", un marché aussitôt rejeté par les Palestiniens comme "sans rapport avec le processus de paix.

    "Si la direction palestinienne dit sans ambiguïté à son peuple qu'elle reconnaît Israël comme l'Etat-nation du peuple juif, je serai prêt à réunir mon gouvernement pour demander un nouveau moratoire sur la construction" dans les colonies juives de Cisjordanie occupée, a déclaré M. Netanyahou devant le Parlement israélien.

    "J'ai déjà transmis ce message via des canaux discrets et maintenant je le dis en public", a précisé M. Netanyahou lors d'un discours retransmis en direct à la télévision à l'ouverture de la session parlementaire.

    Il a assuré ne pas faire de cette question "une condition aux pourparlers", mais estimé qu'il s'agirait d'une "mesure d'établissement de la confiance" envers la population israélienne, qui témoignerait de la sincérité de la volonté de paix des Palestiniens.

    "Cette question n'a pas de rapport avec le processus de paix ni avec les obligations qu'Israël n'a pas remplies. Nous la rejetons aussi bien en bloc que dans le détail", a immédiatement rétorqué le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat.

    Les Palestiniens ont rejeté à plusieurs reprises l'exigence de M. Netanyahou portant sur le caractère juif de l'Etat, arguant qu'ils reconnaissent Israël depuis un échange de lettres de reconnaissance en septembre 1993 entre le président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Yasser Arafat et le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin.

    Ils y voient également une négation du droit au retour des réfugiés palestiniens chassés de leur terre lors de la création d'Israël en 1948.

    Cette revendication israélienne est apparue récemment dans les négociations de paix, sous Ehud Olmert, le prédécesseur de M. Netanyahu, qui en a fait une des clauses fondamentales d'un éventuel accord avec les Palestiniens. L'Etat hébreu n'avait jusqu'alors jamais posé cette condition à l'établissement de relations diplomatiques avec d'autres pays, y compris avec les Etats arabes signataires auxquels il est lié par un traité de paix.

    Israël est sous intense pression internationale, en particulier américaine, pour consentir à renouveler le moratoire sur les nouvelles constructions dans les colonies de Cisjordanie qui a expiré le 26 septembre, faute de quoi le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a prévenu qu'il ne continuerait pas les négociations.

    Les Palestiniens affirment que la poursuite de la colonisation préjuge du résultat des pourparlers et compromet la viabilité de leur futur Etat.

    La Ligue arabe a avalisé vendredi la position de M. Abbas, mais accordé un délai d'un mois aux Etats-Unis pour lever cet obstacle aux négociations de paix directes lancées le 2 septembre à Washington.

    M. Abbas a déclaré aux dirigeants arabes réunis à Syrte (Libye) qu'Israël avait "abrogé de fait les accords d'Oslo" de 1993 sur l'autonomie palestinienne, a dit M. Erakat, confirmant que le président palestinien avait présenté des alternatives aux négociations directes avec Israël.

    M. Abbas a exposé plusieurs options: demander à Washington de reconnaître un Etat palestinien dans les frontières de 1967, porter la question devant le Conseil de sécurité de l'ONU, ou demander à l'Assemblée générale de l'ONU le placement des territoires occupés sous tutelle internationale.

    AFP. 11/10/10

    NDB La France, Etat-nation du peuple chrétien...

     

     

  • Roger Holeindre: " Pourquoi je soutiens la candidature de Gollnisch à la présidence du Front National"

    roger_holeindre_2.jpg

    Je connais Bruno Gollnisch depuis longtemps déjà. Depuis l’époque où, avec une poignée d’étudiants, il tentait de s’opposer à la mainmise gauchiste à Nanterre-droit, y conduisant une résistance pacifique mais résolue aux violences des séides de Cohn-Bendit et de Krivine.

    Ils n’étaient pas nombreux alors, les jeunes patriotes indignés par le drame algérien. Ni les spécialistes de l’Extrême-Orient qui soutenaient mon action pour le Sud-Vietnam libre en butte à l’agression communiste.

    Il fut en 1980 mon interprète bénévole au Japon, où je préparais un livre de reportage sur l’Extrême-Orient. J’y ai apprécié ses grandes compétences et sa connaissance de ce pays.

    De retour en France, jeune doyen de faculté, il n’a pas hésité à répondre à notre appel, quelles qu’en soient les conséquences sur sa carrière.

    Avec lui, j’ai siégé à l’Assemblée Nationale, dans le groupe que présidait Jean-Marie Le Pen, dont il fut l’un des députés les plus brillants et les plus combatifs.

     Officier supérieur de réserve de la Marine, il a toujours manifesté son estime et son appui au Cercle National des Combattants que je préside. Il a aussi la confiance de nombreux responsables de la cause des Nations en Europe et même au-delà.

    Ses qualités intellectuelles et morales sont reconnues par tous. Je partage la quasi totalité de son programme qui certes, diront certains, est celui des convictions que nous avons toujours défendues. Mais je sais par expérience qu’il le défendra sans jamais dévier de la ligne droite, avec un calme et une volonté sans faille. Ce n’est pas la simple répétition de positions anciennes. Il a montré qu’il était capable d’en trouver les applications et formulations nécessaires à notre époque.

    Je souhaite que cette élection interne du Front National se passe le mieux du monde et que chacun exprime son opinion et ses idées sans anathème ni violences verbales.

    Nous sommes des hommes et des femmes de France qui n’ont qu’un seul but : sauver notre pays. Je ne suis donc pas choqué le moins du monde par ses appels à la réconciliation des patriotes, pourvu que ce soit dans un cadre précis et dans le respect d’une discipline nécessaire à notre dur combat. J’ai autant confiance à cet égard dans sa loyauté et sa détermination que dans son amitié qui n’a jamais manqué.

    Roger Holeindre

    Premier Vice-Président du Front National

    NPI - 11/10/10

     

  • Bruno Gollnisch: "Maurice Allais s'en est allé, mais se idées continueront à être portées par le Front National"

    Communiqué de Bruno Gollnisch, député européen, vice-président du Front National (Affaires étrangères & programmatiques)

    Homme de bien, toujours préoccupé par le service de la nation, et par la volonté d’améliorer le sort des hommes, Maurice Allais était le plus grand économiste de France. Il a consacré sa vie entière à la recherche ; ses travaux économiques avaient comme finalité de remettre l’économie au service de la société. Il connaissait ce bouillonnement constant commun à tous les grands esprits. Bien des années après son départ à la retraite, il enseignait avec la même passion, et poursuivait l’achèvement de sa pensée économique.

    Le Front national s’honore d’être le seul mouvement politique qui a combattu pour l’application des théories économiques de Maurice Allais. Nous saluons la mémoire du seul prix Nobel d’économie français, le courage de l’homme qui a dénoncé le mondialisme et l’ultra-libéralisme, qui a milité pour la réforme d’un système financier mondial irresponsable et qui rappelait la nécessité d’un protectionnisme moderne pour sauvegarder notre agriculture et notre industrie. Il avait pour l’Europe de Bruxelles la même aversion que nous, notamment contre le traité constitutionnel européen.

    Je n’oublie pas non plus que Maurice Allais s’était à l’époque opposé à ce « crime d’État » qu’avaient été les accords d’Evian, l’abandon de nos compatriotes d’Algérie de toutes confessions.

    Maurice Allais s’en est allé mais ses idées continueront à être portées par le Front National.

    NPI - 11/10/10

  • La joggeuse aurait été enlevée par un homme casqué... puis aidée par un gitan...

    Les enquêteurs cherchent désormais à savoir ce qu’il s’est passé.

    La jeune fille évoque un enlèvement, précise le parquet ce lundi matin, une thèse qui pourrait être infirmée par le témoignage d'un voisin.

     Selon BFM, la joggeuse aurait expliqué avoir profité du sommeil de son ravisseur pour s'échapper. La chaîne de télévision précise que l'homme était casqué. Une fois libérée, la joggeuse aurait été aidée par un gitan qui l'aurait rapprochée de son domicile, poursuit BFM.

    11/10/10

  • Félicitations pour le 35 et le 38!

    35 - Joseph Raymond McCarthy, sénateur du Wisconsin (1908-1957)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_McCarthy

    38 - Brigitte Fossey, âgée de cinq ans, dans le film de René Clément "Jeux interdits", sorti en 1952.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Brigitte_Fossey

    Un grand bravo pour vous encourager à identifier le 37! Ce fut un héros et son nom ne doit pas rester dans l'oubli!

    Bonne chance et merci à tous!

  • La jeune joggeuse disparue retrouvée vivante

    Un après-midi d'angoisse pour ses parents, et puis le soulagement : Marine, 18 ans, portée disparue depuis le matin alors qu'elle faisait son jogging, a été retrouvée vivante aux alentours de 23h30, hier soir, non loin de chez elle. C'est une patrouille de gendarmes qui l'a découverte, alors qu'elle regagnait son domicile par ses propres moyens.

      Aucune hypothèse n'est à exclure, y compris celle d'un enlèvement. 

     Un vaste dispositif de recherche avait été déployé depuis le début d'après-midi, dimanche, dans le secteur de Saint-Germain-sur-Morin, en Seine-et-Marne, après que ses parents ont signalé sa disparition. Marine, étudiante en prépa HEC à Paris, avait quitté le domicile familial dans la matinée, vers 10h45, en tenue de sport.

    Inquiets de ne pas la voir revenir, vers 13 heures, ses parents avaient alerté les gendarmes de Crécy-la-Chapelle. «Avant de partir, elle a déclaré à ses parents qu'elle allait faire un jogging puis elle n'est plus revenue», avait déclaré le procureur adjoint de République de Meaux, André Ribbes.

    Le Parisien - 11/10/10

  • 38 : Qui est-ce? - 35 et 37: deux autres photos!

    35 -02 - Qui est-ce.jpg

    35 (une autre photo de la même personne)

    37 - 02 - Qui est-ce.jpg

    37 (une autre photo de la même personne)

    38 - Qui est-ce.jpg

    38

  • Décès de Maurice Allais, 99 ans, prix Nobel d'économie en 1988

    1103734_allais.jpg

    Paris, palais de l'Elysée, le 14 mars 2005. Jacques Chirac avait élevé à la dignité de Grand officier de la Légion d'honneur l'économiste Maurice Allais, prix Nobel d'Economie en 1988 et physicien de renom.

    (Cliquez sur la photo)

    Devenu en 1988 le premier lauréat français du prix Nobel d'économie, Maurice Allais, ingénieur général honoraire des mines, est décédé samedi à l'âge de 99 ans. Ce prix avait récompensé «ses travaux de pionnier sur la théorie des marchés et l'utilisation efficace des ressources», selon la Banque de Suède.

     

     

    Ses travaux ont essentiellement porté sur le développement de l'économie mathématique, notamment dans le domaine de la théorie de l'équilibre général, de la théorie du capital, de la théorie des choix, et de la théorie monétaire Pionnier des analyses monétaires macrodynamiques, l'économiste, qui dénonçait les excès du libéralisme, notamment l'endettement, a fait autorité pour ses études théoriques du risque, illustrées par son célèbre paradoxe: «moins le risque est grand, plus les spéculateurs fuient».

    Plusieurs livres sur la mondialisation et l'Europe

    Né à Paris le 31 mai 1911, major de Polytechnique (1933), ingénieur des mines et ingénieur-docteur de l'université de Paris, il avait enseigné l'analyse économique à l'Ecole nationale supérieure des mines de Paris (1944-1988). Il avait été également professeur d'économie théorique à l'Institut de statistique de l'université de Paris (1947-68), et à l'Institut des hautes études internationales de Genève (1967-1970). A partir de 1970, il avait dirigé le centre Clément-Juglar d'analyse monétaire de l'université de Paris-X. Maurice Allais avait parallèlement été directeur de recherche au CNRS à partir de 1954.

    Il était l'auteur de nombreuses études d'économie théorique et appliquée, et d'une quarantaine de livres, dont plusieurs sur la mondialisation et l'Europe, comme «Erreurs et impasses de la construction européenne» (1992), ou «Nouveaux combats pour l'Europe: 1995-2002» en 2003.

    Maurice Allais était Grand officier de la Légion d'honneur, médaille d'or du CNRS (1979), Grand officier de l'Ordre national du mérite.

    Le Parisien - 10/10/10

  • Disparition inquiétante d'une joggeuse de 18 ans en Seine-et-Marne

    la-photo-de-la-joggeuse-disparue-diffusee-par-les-enqueteurs-10323381imosy_1713.jpg

    C'est l'inquiétude à Saint-Germain-sur-Morin, en Seine-et-Marne. Une jeune joggeuse n'a pas donné signe de vie depuis le milieu de la matinée dimanche, selon le site du Parisien et plusieurs sources contactées par l'AFP. Partie vers 10 heures pour son jogging, la jeune fille de 18 ans n'était toujours pas revenue vers 13 heures. Ses parents ont alors alerté les gendarmes, selon Le Parisien. "Avant de partir, elle a déclaré à ses parents qu'elle allait faire un jogging puis elle n'est plus revenue", a déclaré le procureur adjoint de République de Meaux, André Ribbes.

    Un dispositif de 180 gendarmes a été déployé dans la soirée. Selon Le Parisien, plusieurs brigades cynophiles participent aux recherches. "Les chiens qui suivent la piste de la disparue depuis son domicile perdent sa trace au milieu d'un chemin", écrit le site du journal.

    Des plongeurs sont également en alerte dans la zone située non loin du parc Disneyland Paris, où passe un cours d'eau. Des cavaliers de la Garde républicaine se tiennent également prêts à intervenir demain matin si le jeune fille n'était pas retrouvée, a précisé la gendarmerie. Etudiante en prépa HEC à Paris, la jeune fille vit chez ses parents.

    Un avis de recherche a été lancé par la gendarmerie:

    La jeune fille, Marine, a disparu le 10/10/2010 entre 10h15 et 10h30 à Saint-Germain-sur-Morin (77). Elle mesure 1,68 m et pèse 50 kilos. Ses cheveux sont blonds, longs et attachés. Au moment de sa disparition, elle était vétue d'une veste polaire noire, d'un pantalon noir et chaussée de baskets raining. Elle portait également une paire de lunettes larges de couleur marron. Toute personne disposant de renseignements est priée de prévenir la Gendarmerie 01.64.71.71.00 .

    LCI - 10/10/10

  • Nissan: 600 manifestants pour la libération de René Galinier

    Libération Galinier.jpg

    Le 9 octobre à Nissan-lez-Ensérune

    (Cliquez sur la photo)

    C’est en désespoir de cause que j’ai demandé dans une lettre au président Sarkozy de faire ce qui est dans ses moyens pour que René Galinier soit libéré sous contrôle judiciaire. » Ainsi s’exprime Pierre Cros, maire PRG de Nissan-lez-Ensérune, lorsque s’ébranle la marche silencieuse, au départ de la cave coopérative. Deux mois après son incarcération, près de 600 personnes se sont rassemblées pour réclamer la sortie de prison du "papy tireur".

    Beaucoup de participants avaient lu, le matin même, dans Midi Libre, des éléments à charge inédits livrés par l’avocate des deux cambrioleuses roms touchées à bout portant. Pour autant, les amis de René Galinier n’en démordent pas. 

    Pour eux, c'est une cause humanitaire.« Il est vieux, malade, il a eu une vie irréprochable, il est aimé de tous, il ne mérite pas d’être en prison. Il a commis un acte de peur qu’il regrette, ça s’arrête là, maintient Jean Pons, président du comité de soutien nissanais, au bord des larmes. Ce que dit l’avocate n’engage qu’elle. Je n’ai pas à juger l’acte, ce sera à la cour d’assises de le faire. »

    De son côté, l’avocat de Galinier, Me Bousquet, s’emploie, devant les caméras, à réfuter les accusations de racisme : « Galinier n’a pas tiré sur des Roms en tant que tels. Elles auraient été norvégiennes, ce serait pareil. » Tout faire pour dépolitiser l’affaire, c’est mieux pour son client.

    « Les faits sont graves, admet Thierry, en tête du cortège, mais de là à le garder en prison, à son âge et avec un cancer. Ce qui est arrivé aux cambrioleuses, on va dire que ce sont les risques du métier. » Pour Gunther, viticulteur allemand et nissanais, le problème, c’est l’administration : « Plusieurs mois de détention pour une personne âgée sans que rien ne se passe, c’est trop long, il faut une décision claire et rapide, même s’il doit être condamné. »

    Après la traversée du village, le cortège s’arrête devant le lieu du drame, la maison de Galinier. Devant le portail, une urne collecte les dons pour assurer la défense. Le fils de René Galinier prend la parole, et excuse sa mère qui a préféré rendre visite à son époux. Il lit une lettre envoyée par son père : « Je suis bouleversé par toutes ces personnes qui me soutiennent. Je n’ai jamais été raciste, et je n’ai rien à faire de mes soi-disant défenseurs qui ne me connaissent pas, et ne font qu’affaiblir mon camp. » Me Bousquet annonce qu’il va adresser une troisième demande de libération à la chambre d’instruction. Rapidement et sans bruit, la manifestation se disperse.



    Les amis de Galinier contre la "récupération extrêmiste


    La manifestation était organisée par le comité de soutien, exclusivement composé de Nissanais. Dans le cortège, des étrangers au village n’étaient pas les bienvenus : les identitaires d’extrême-droite, qui ont fondé un comité de soutien national « parasite ». Pas nombreux (moins de 20 militants), mais visibles en queue de cortège.

    Sans autorisation des organisateurs, ils avaient leur propre banderole, tenue par de jeunes skinheads en béret basque. Quand il s’en aperçoit, Pierre Cros, maire de Nissan, dont l’oncle a été décoré de l’Ordre des Justes, veut quitter le cortège. Jean Pons le retient, puis s’énerve : « Ils s’en moquent de Galinier ! Ils veulent qu’il reste en prison pour qu’on parle d’eux ! » Il remonte le cortège et affronte verbalement Richard Roudier, président de la Ligue du Midi. Le ton monte. On ne peut les chasser, on en reste là. « Roudier, il vaut pas une merde ! », lâche plus tard le président du comité de soutien. Après la manifestation, les identitaires haranguent, sur la place du village, un public restreint. Quelques slogans sur les « victimes françaises », contre la « racaille », et puis s’en vont.

    Midi Libre - 09/10/10

     

     

  • "Galinier doit rester en prison": l'avocate de Marina explique pourquoi

    Avocate au barreau de Béziers, Me Mélanie Braudard défend Marina, 21 ans, qui a été grièvement blessée le 5 août dernier à Nissan-lez-Ensérune (Hérault), en cambriolant un retraité. L’incarcération de ce dernier, René Galinier, 74 ans, provoque la forte mobilisation d’un comité de soutien qui manifeste aujourd’hui. Pour l’avocate, qui révèle des détails inédits sur les faits, la détention du mis en examen est parfaitement justifiée.

    Qui sont les deux voleuses de René Galinier ?

    Ma cliente, Marina, est une Serbe de 21 ans, qui vivait en Italie avec ses parents. Il y a deux ans, elle est partie avec un jeune homme. La seconde, Sanela, qui n’a pas d’avocat, est une Roumaine née en Italie, qui n’a que onze ans et est toujours hospitalisée à Montpellier.

    Elle mesure 1,60 m, mais comme Marina, ce sont de tout petits gabarits. On ignore tout de leur vie ici, ces filles ont été lâchées par tout le monde.


    Comment se sont déroulés les faits ?

    Elles sont entrées par effraction chez ce monsieur, après avoir sonné à plusieurs reprises : c’était pour vérifier qu’il n’y avait personne à l’intérieur, ce qui montre qu’elles n’avaient pas l’intention de s’en prendre à quiconque. M. Galinier s’est rendu compte de leur présence, il a appelé les pompiers pour les informer que deux femmes rentraient chez lui. A partir de là, au lieu de sortir et d’attendre les gendarmes, il va chercher le fusil et les cartouches, et leur tire dessus. Tout s’est joué en deux minutes : il rentre dans la première pièce, il tire, fait trois pas en arrière, et tire sur la seconde jeune fille. Puis il recharge son fusil avant de sortir en enjambant Marina.

    Dans quel état étaient-elles ?

    Les gamines étaient complètement éventrées, avec les intestins dans les mains, à ramper en dehors de la maison. Les coups de fusil ont été tirés à moins de deux mètres : elles ont été éventrées l’une et l’autre. De l’estomac au pubis, tout a été emporté. Les deux victimes disent que chacune a aussi été frappée d’un coup de crosse à la tête, ce qui a été constaté à l’hôpital pour la plus jeune. Pour quelqu’un qui affirme avoir eu très peur, le geste est significatif. Marina est sortie fin septembre de l’hôpital, et est repartie avec ses parents en Italie.

    Psychologiquement, comment réagit-elle ?

    Elle a eu très peur, elle ne s’est jamais doutée en entrant dans la maison que ça pourrait finir comme ça. Elle n’a plus du tout envie de rester dans la région. Sa plus grande peur est de revoir M. Galinier.

    Que pense-t-elle de la mobilisation en faveur de René Galinier ?

    Je ne lui en ai pas parlé, car, je pense que se dire qu’on s’est fait tirer comme un lapin et que tout le monde trouve ça légitime, c’est dur à écouter. On n’est pas au Far-West, et le droit à l’autodéfense n’existe pas. Elles n’ont jamais été menaçantes. Il n’y a pas de légitime défense dans ce dossier, car la riposte n’est pas proportionnée à l’attaque. Là, c’est un carnage.

    Le placement en détention, c’est l’application de la loi. Qui a-t-il de plus grave qu’une double tentative d’homicide volontaire ?

    On est passé tout près d’un double meurtre, et la valeur la plus protégée par la loi, c’est celle de la vie humaine. Compte tenu de la gravité des faits, c’est une évidence : il doit rester en détention.

    Comprenez-vous les réactions de soutien à René Galinier ?

    Faut-il débattre de ce que vaut la vie de deux petites Roms ? Si ça avait été celle de deux gamins du village, je suis par certaines que les déclarations n’auraient pas été les mêmes. Ce climat s’intègre dans un contexte qui dépasse ce dossier, qui entraîne énormément de dérives populistes. Je comprends qu’il soit âgé et que la détention ne soit pas facile, mais la loi s’applique à tout le monde pareil. Il y a beaucoup de gens qui sont intervenus sans avoir connaissance du dossier, et contrairement à ce pensent beaucoup de gens, le prévenu, c’est bien M. Galinier.


    Manif à Nissan. Le comité de soutien à René Galinier organise une manifestation cet après-midi, à 14 h 30, à partir de la cave coopérative de Nissan-lez-Ensérune. Par ailleurs, la Ligue du Midi a annoncé jeudi, qu’une cinquantaine de rassemblements seraient mis en place le 16 octobre en France, notamment à Nîmes, Montpellier et Béziers. Un autre rassemblement sera organisé dans un mois, lors d’une prochaine demande de libération de René Galinier.

    Midi Libre - 08/10/10



  • Salaires dans les cabinets ministériels: les plus élevés atteignent 15.117 euros par mois chez Baroin!

    Ces données chiffrées proviennent des réponses de chaque ministère aux questions écrites de l'élu de l'Aisne, René Dosière,  parues cette semaine au Journal officiel et publiées dimanche par le Journal du Dimanche et Le Parisien.

    "Ces salaires sont vraiment très élevés. C'est même plus que le ministre quand il ne cumule pas avec un mandat électif! Et c'est sans compter les avantages en nature comme la voiture de fonction et le chauffeur", déclare M. Dosière.

    Globalement, la moyenne des trois plus gros salaires s'élève à 11.235 euros par mois dans les cabinets des ministres et 9.970 euros par mois dans ceux des secrétaires d'Etat. Cela représente, souligne l'élu, une somme annuelle de 4.625.762 euros pour les 114 collaborateurs les mieux rémunérés des cabinets des 38 membres du gouvernement, Matignon compris.

    Dans le peloton de tête, le cabinet de M. Baroin devance celui du Premier ministre François Fillon (14.086 euros mensuels en moyenne) et celui de la ministre de l'Economie Christine Lagarde (13.948 euros). Loin derrière, en queue de classement, figure le cabinet du ministre des Relations avec le Parlement, Henri de Raincourt, où la moyenne est quasiment divisée de moitié (8.183 euros).

    "Bien qu'élevées, les rémunérations des conseillers du gouvernement restent très inférieures à celles accordées par l'Elysée. En 2008, la moyenne des cinq rémunérations de contractuels les plus élevées s'élevait à 16.479 euros net par mois, soit près de 50% de plus que la moyenne des ministères", note M. Dosière.

    AFP. 10/10/10