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Blog - Page 1519

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  • En Tanzanie, les meurtres et mutilations d'albinos s'intensifient

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     " En Tanzanie, où les croyances sur les pouvoirs magiques dus à l’albinisme persistent, meurtres et mutilations se sont intensifiées. L’Etat tente de démanteler les réseaux qui se livrent au trafic de chair humaine.
       
    Dans la cour de récréation, la partie de foot est à peine entamée qu’un surveillant se précipite pour rajuster le chapeau d’un élève afin de mieux le protéger du soleil, très agressif à la mi-journée. Il va ensuite ouvrir la grille à un visiteur, qui, sacoche à la main, s’avance de quelques pas, visiblement mal à l’aise. «Kevin ! Ton père est là !» L’enfant de 7 ans se précipite dans les bras de son géniteur. Peinant à ouvrir ses yeux diaphanes, il colle son visage à l’homme, pour tenter d’en saisir une image floue. Kevin est albinos et vient d’arriver à l’internat Mitindo. C’est là, à une trentaine de kilomètres de Mwanza, qu’ont trouvé refuge près d’une centaine d’enfants souffrant de cette maladie génétique caractérisée par une absence de pigmentation de la peau, des yeux et des cheveux.
       
    «Il était sur le chemin de l’école, explique son père,Matela Maroua. Trois hommes l’ont aperçu et ont crié : "Deal ! Deal ! [argent]" Ils ont essayé de le kidnapper, je suis arrivé à temps pour les faire fuir.» Un enfant blanc né de deux parents noirs est un phénomène qui, en Afrique, a toujours alimenté des croyances, qui voudraient que les albinos recèlent des pouvoirs magiques. Mais depuis deux ans, ces pratiques occultes ont viré en trafic éminemment profitable, touchant la Tanzanie, le Burundi et l’est de la République démocratique du Congo. L’an dernier, une quarantaine d’albinos, y compris des enfants en bas âge, ont été atrocement mutilés dans cette région pauvre du lac Victoria, où le taux d’alphabétisation est l’un des plus bas du pays.«Ici, le seul espoir de s’enrichir réside dans le commerce de poissons ou la recherche de diamants dans les mines, explique, d’une voix un peu tremblante, Alfred Kapole, président de la Société tanzanienne des albinos de Mwanza. Des hommes d’affaires vont voir un sorcier qui leur demande d’apporter des membres d’albinos pour fabriquer leur potion. Il suffit d’engager des tueurs, qui leur livreront un bras, une jambe ou des cheveux contre des milliers de dollars.» Lui-même, âgé de 47 ans, chapeau noir vissé sur la tête et lunettes de soleil, avoue vivre dans une terreur permanente, se sachant une cible parfaite pour ces meurtres rituels. Sur le moindre trajet, de sa maison au siège de l’association, en centre-ville, Alfred Kapole est devenu attentif à chaque regard un peu appuyé d’un passant. «Imaginez que vous êtes allongé sur un lit d’hôpital, entouré de mourants. Et vous savez que vous serez le prochain», énonce-t-il d’un ton lugubre.
       
        Campagnes dans les villages
       
    Ces massacres prenant une proportion inquiétante ont fini par alerter le gouvernement, préoccupé par la mauvaise publicité faite à un pays dépendant à 40 % de l’aide extérieure. En 2008, une députée albinos, Shaymaa Kwegyir, a ainsi été chargée par le président tanzanien, de mener des campagnes de sensibilisation et elle préside une commission d’enquête sur les responsables des tueries. Ce qui n’a guère donné de résultats. «Je fais des tournées dans les villages, explique-t-elle, j’explique aux gens que ces croyances ne sont pas fondées, que les albinos sont des êtres humains comme les autres, qu’ils ont aussi le droit d’aller à l’école.»
       
    Mais de belles paroles ne sauraient remplacer la politique du bâton. Le chef de l’Etat, Jakaya Kikwete, a promis la peine de mort à toute personne reconnue coupable de trafic de membres d’albinos. Pour autant, si plus d’une centaine de personnes - dont quatre policiers - ont été arrêtées, aucune n’a été traduite en justice. «Le problème, c’est que la police est impliquée, déplore un membre de la société civile qui souhaite garder l’anonymat. Parfois, ce sont des voisins ou des membres de la famille qui servent d’informateurs contre rémunération. Tout le monde prend part à cette croyance qui rapporte beaucoup d’argent, ce discours répressif est finalement assez hypocrite.»
       
    La paranoïa a atteint un tel degré que certains enfants sont envoyés à l’école Mitindo par des parents qui ont peur d’avoir des ennuis avec les autorités. «Si mon fils se fait tuer, la police m’accusera de l’avoir vendu pour me faire de l’argent, avoue brutalement Nsojola Kaliyaya,père d’un albinos de 12 ans. Je préfère qu’il ne vive plus avec nous pour pouvoir dormir en paix et ne pas finir en prison.» Fin janvier, alors que les meurtres se poursuivaient, le Premier ministre, Mizengo Pinda, a décidé de supprimer les licences pour les guérisseurs traditionnels, ces médecins de fortune qui fabriquent leurs médicaments. «Ces sorciers ne sont que des menteurs, a-t-il déclaré devant les médias locaux. S’ils étaient de vrais guérisseurs, beaucoup de maladies seraient résorbées.» Reste à en convaincre la population…
       
    A une dizaine de kilomètres de Mwanza, un village abrite les médecins traditionnels les plus puissants de la région. Malgré l’interdiction les frappant, ils continuent à recevoir discrètement leurs patients. Au milieu des cases en banco, un imposant édifice en construction signale que l’activité est rémunératrice. Cette future villa de deux étages appartient à Peter Masalu, qui se targue de voyager dans tous les pays voisins pour rendre visite à d’éminents politiciens, dont il refuse de dire le nom. «Vous venez du Kenya ? Je connais certains de vos ministres», glisse d’un air arrogant le quadragénaire au physique imposant. Sans jamais fixer son interlocuteur dans les yeux, il éructe contre les mesures du gouvernement. «Nous ne sommes pas des sorciers ! Notre pouvoir nous vient de nos ancêtres. Et nous pratiquons la médecine traditionnelle dans le respect des règles. Nous n’avons jamais utilisé d’albinos. Ceux qui le font sont des gens malhonnêtes qui ne veulent que se faire de l’argent.» Peter Masalu désigne une palette de récipients contenant des poudres de couleurs. «Mon pouvoir m’est apparu lorsque j’avais 5 ans. En rêve, m’ont été révélées des recettes de médicaments à base de plantes. Depuis, les gens me rendent visite pour toutes les maladies possibles. Récemment, j’ai guéri cette femme d’une paralysie totale !» Il fait signe d’approcher à une jeune fille, qui traverse aussitôt la pièce pour s’asseoir à ses côtés, comme hypnotisée. Elle l’écoute, baissant les yeux et le laisse répondre aux questions.
       
    Au mur, comme autant de protections contre les génies du mal, le sorcier a fixé une lance Masai et des images légendées en arabe, dont une représentant Al Buraq, la jument ailée du prophète Mahomet. Avant chaque consultation, Peter Masalu prononce des incantations censées attirer les esprits bienfaisants, propices à la guérison. Mais pour lui, ce n’est pas de la sorcellerie. «Le gouvernement ne peut pas décréter du jour au lendemain que nous n’existons plus. Les gens croient en ce que nous faisons.» Un de ses collègues, au ton plus posé, rajuste le tissu vert noué autour de sa taille, un drapeau du parti présidentiel (Chama Cha Mapinduzi, au pouvoir depuis l’indépendance), dont il se pare pour soigner, et explique doctement : «Les sorciers disent la bonne aventure, ce à quoi nous nous refusons. Je pense que les albinos sont en danger car le gouvernement n’est pas capable de les protéger. Il faudrait créer des centres pour les rassembler afin qu’ils ne se mélangent plus à la population, qui restera une menace permanente pour eux.» Les deux hommes jurent bien sûr, quant à eux, de leur innocence.
       
        Complicités au sommet
        
    La difficulté dans cette chasse aux sorciers est bien d’identifier les responsables, car beaucoup craignent de les dénoncer. «Même si une personne prend le risque d’aller voir la police, il lui est très difficile d’apporter les preuves. On ne peut se fonder que sur des témoignages, explique, fataliste, un avocat de Mwanza. D’autre part, les sorciers ont beaucoup d’argent et peuvent soudoyer les policiers afin d’être relâchés, puis se venger sur toute la famille du dénonciateur. Personne ne prendra jamais un tel risque, parce que tout le monde croit en la sorcellerie.» C’est pour tenter de contourner cet écueil que le président tanzanien vient de décider l’envoi, dès cette semaine, dans toutes les régions du pays, d’équipes de police chargées de recueillir des témoignages dans la plus stricte confidentialité. La promesse d’anonymat faite par le chef de l’Etat l’emportera-t-elle sur la peur des représailles et la méfiance de la population ? C’est loin d’être sûr, d’autant que ce sinistre trafic de chair humaine pourrait bien avoir des ramifications dans les plus hautes sphères économiques et politiques du pays.
       
    Simples pêcheurs ou pauvres mineurs de diamant n’ont en effet pas les moyens de se payer des tueurs à gages pour se procurer des membres d’albinos. «Pratiquement tous les politiciens consultent des sorciers avant une campagne électorale ou pour s’assurer du succès de leur politique, certains sont forcément impliqués», estime l’avocat rencontré à Mwanza. Des pays d’Afrique, la Tanzanie est celui qui compte le plus d’albinos, avec 170 000 cas sur 38 millions d’habitants. Suscitant répulsion et convoitise, ces «noirs blancs», qui portent malheur ou bonheur selon les superstitions, ont toujours été contraints de vivre en marge de la société. La multiplication des meurtres les visant aura-t-elle au moins le mérite de réveiller les consciences ?
       
     «Nous ne pourrons jamais vivre comme tout le monde», affirme, résignée, Angelina Chuma, la trésorière de l’association des albinos. Mère d’un enfant de 8 ans, cette femme à la silhouette élancée et à la chevelure rousse a connu l’amour une fois dans sa vie. Mais son petit ami n’a jamais voulu l’épouser, tant la pression sociale était forte. «Ses amis et ses parents m’ont toujours méprisée. Il n’a pas eu le courage de se les mettre à dos pour se marier avec moi. Non seulement on ne nous considère pas comme des êtres humains, mais en plus, maintenant, on veut nous abattre comme des animaux», conclut-elle en baissant les yeux."
       
     

     Stéphanie Braquehais.

    LIBERATION (9 mars 2009)

  • Guerlain: manifs sur les Champs-Elysées et aux Galeries Lafayette

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    «Moi non plus je ne veux plus bosser comme un nègre» ou «Le nègre vous emmerde»* pouvait-on lire ce samedi après-midi devant la luxueuse boutique Guerlain des Champs-Elysées. A l'appel du collectif Boycottez Guerlain, une centaine de manifestants ont protesté contre les propos racistes de l'ancien «nez» du parfumeur français, Jean-Paul Guerlain.

    La boutique a baissé son rideau de fer face aux manifestants.

     

    Une opération similaire a été menée aux . Une trentaine de membres du collectif ANC (Alliance noire citoyenne), cette fois, ont entouré le stand Guerlain tout l'après-midi. Vêtus de tee-shirts noirs «brigade antinégrophobie», ils sont arrivés aux alentours de 14 heures. A 19 heures, ils étaient encore sur place. La vente de cosmétiques et parfums devenue impossible, les employés ont fermé le stand en milieu d'après-midi. Lundi 18 octobre, des manifestants de ce collectif avaient occupé pendant une heure trente la boutique du 66, avenue des Champs-Elysées.

    Interrogé le 15 octobre sur la création du parfum Samsara durant le journal de 13 heures de 2, ce dernier avait répondu : «Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin...». Il avait présenté des excuses la journée-même «à tous ceux qui ont pu être blessés par les propos choquants qu'(il a) tenus». 

    Le collectif demande à de porter plainte

    Si le groupe LVMH, propriétaire de la marque de parfum, a déclaré «avoir toujours condamné vigoureusement toute forme de racisme, qu'elle qu'en soit l'expression», cela n'est pas suffisant pour le collectif. «Nous attendons une plainte de LVMH contre Jean-Paul Guerlain», a déclaré un des porte-parole, Michaël Mouity-Nzamba. «Nous appelons le groupe LVMH à une condamnation médiatique» des propos de Jean-Paul Guerlain, «à la hauteur de l'offense de ce dernier», explique un communiqué. «S'il le faut, on viendra tous les samedis», a lancé une porte-parole du collectif.

    L'intervention de Jean-Paul Guerlain,  le journaliste de TF1, Harry Roselmack, s'est déclaré choqué par «des propos qui ne peuvent pas être tenus». Sa consœur Audrey Pulvar avait violemment riposté dans son éditorial matinal sur France Inter, trois jours après les faits. Ces phrases discriminatoires ont valu à France 2 une mise en demeure du CSA tandis que SOS Racisme et le Cran ont annoncé vouloir porter plainte contre l'ancien «nez».

    Le Parisien - 23/10/10

  • WikiLeaks révèle l'horreur de la guerre en Irak

    Le site Internet vient de publier près de 400.000 documents secrets de l'armée américaine, braquant les projecteurs sur un véritable «bain de sang» en Irak.

    Après plusieurs semaines de suspense, WikiLeaks est passé à l'acte. Vendredi, le site Internet spécialisé dans le renseignement a publié près de 400.000 documents secrets de l'armée américaine sur la guerre en Irak. Et ses conclusions sont sans appel : la coalition internationale a bel et bien torturé des prisonniers irakiens et fermé les yeux sur des exactions commises par les forces irakiennes.

    Présentés comme «la plus grosse fuite de documents militaires secrets de l'Histoire», les documents mettent en évidence «de nombreux cas de crimes de guerre qui semblent manifestes de la part des forces américaines, comme le meurtre délibéré de personnes qui tentaient de se rendre». WikiLeaks évoque aussi le comportement de soldats américains «faisant sauter des bâtiments entiers parce qu'un tireur se trouve sur le toit». Les documents révèlent «plus de 300 cas de torture et de violences commis par les forces de la coalition sur des prisonniers», ajoute WikiLeaks, qui a aussi dénombré plus d'un millier d'exactions de la part des forces irakiennes.

    «On parle de cinq fois plus de morts en Irak, un vrai bain de sang comparé à l'Afghanistan», a assuré sur CNN le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, jugeant que «le message de ces dossiers est puissant et peut-être un peu plus facile à comprendre que la complexe situation en Afghanistan». Refusant d'entrer dans les détails de ces révélations, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a condamné la fuite de tout document pouvant mettre en danger «la vie des soldats et des civils des Etats-Unis et de leurs alliés».

    La même ligne a été reprise par le gouvernement britannique, qui a «condamné» une démarche pouvant «représenter un risque pour la vie des troupes britanniques et celles de nos alliés». Le ministère de la Défense s'est refusé à entrer dans les détails et la «spéculation» au motif qu'une commission indépendante est déjà en train d'enquêter sur les circonstances de l'engagement britannique en Irak. La publication des documents a par ailleurs suscité la colère du premier ministre irakien, selon qui le choix de publier les documents maintenant répond à des «objectifs politiques» dirigés contre lui. En Irak, le chef de gouvernement est aussi chef des forces armées, et Nouri al-Maliki, qui souhaite être reconduit à son poste pour un nouveau mandat, estime que ses opposants veulent utiliser les dossiers secrets pour l'accuser d'avoir laissé commettre les exactions.

     

    109.032 morts entre 2004 et 2009

     

    WikiLeaks avait remis à l'avance ses documents à plusieurs médias internationaux comme le New York Times, le Guardian, Der Spiegel ou Al-Jazira, qui a la première révélé leur contenu. Selon la chaîne de télévision du Qatar, l'armée américaine a «couvert» des cas de torture de détenus par les autorités en Irak, où des centaines de civils ont en outre été tués à des barrages tenus par les alliés. Au vu des documents, «les autorités américaines n'ont pas enquêté sur les centaines de cas de violences, tortures, viols et mêmes des meurtres commis par des policiers et des militaires irakiens», pointe pour sa part le Guardian.

    Selon le communiqué de WikiLeaks, les documents secrets couvrent la période du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2009, après l'invasion américaine de mars 2003 qui a renversé le régime de Saddam Hussein. Les documents révèlent que le conflit a fait 109.032 morts en Irak, selon le communiqué, qui précise que plus de 60% sont des civils. Un bilan américain publié officiellement fin juillet faisait état de près de 77.000 Irakiens civils et militaires tués de 2004 à août 2008. Des chiffres qui montrent «que les forces américaines disposaient d'un bilan recensant morts et blessés irakiens, même si elles le niaient publiquement», a relevé Al-Jazira.

    Le Figaro - 23/10/10

  • BRAVISSIMO à Orion pour le 54 et le 55!

    55 - Charles PERRAULT  (1628-1703) - Le portrait est de 1671.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Perrault

    Reste à identifier le 54! Plus difficile mais possible! Un jeune homme riche!

    54 - 0rion vient de l'identifier: il s'agit du baron Lionel de ROTHSCHILD  (1808-1879) - Portrait par Moritz Daniel Oppenheim en 1835.

    http://en.wikipedia.org/wiki/Lionel_de_Rothschild (en anglais)

    Merci à tous d'avoir joué!

    Le jeu continue!

  • Vaudou dans les Yvelines: 11 personnes se défenestrent croyant avoir vu le "diable"

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    L'immeuble de La Verrière (Yvelines) où onze personnes se sont jetées par la fenêtre - (Cliquez sur la photo)

    Les occupants d'un même appartement se sont jetés du 2e étage d'un immeuble de La Verrière (Yvelines), samedi matin

    Blessées à des degrés divers, ces personnes ont été emmenées à l'hôpital. Elles auraient choisi de se défenestrer à la suite d'un rite vaudou qui aurait mal tourné. Selon la police, une méprise serait à l'origine du drame. Les occupants auraient pris l'un d'eux, de nuit, pour "le diable"

    Samedi matin, onze personnes se sont défenestrées du 2e étage d'un immeuble de La Verrière (Yvelines), au sud-ouest de Paris. Le drame s'est déroulé vers 5h du matin et serait parti d'une méprise. Dans l'appartement où logeait 13 personnes (8 adultes, 3 enfants et 2 bébés), l'un des occupants se serait levé vers 3h du matin pour aller s'occuper de son bébé qu'il entendait pleurer. "L'homme en question d'origine africaine, qui était tout nu, s'est levé dans l'appartement pour nourrir son enfant, tandis que les autres occupants l'ont pris pour le diable", a indiqué à l'AFP Odile Faivre, procureure adjointe au parquet de Versailles.

    Le père de famille a alors été agressé à l'arme blanche et expulsé des lieux. Nu et blessé sur le palier, il aurait tenté de rentrer dans l'appartement en vain. Il a alors averti les voisins et les secours tandis que les occupants s'enfuyaient en se jetant par la fenêtre "en ayant une peur panique du diable", ajoute la procureure adjointe.

    L'homme de 30 ans confondu avec le diable, ainsi qu'un autre homme qui s'est défenestré avec sa fille de deux ans dans ses bras, ont été interpellé par la police pour les besoins de l'enquête.

    Blessées à des degrés divers et souffrant de traumatismes multiples, les occupants ont été orientés vers les différents hôpitaux de la région. Deux enfants ont été transportés vers l'hôpital Necker de Paris.

    Les circonstances du drame restent floues pour les autorités qui, interrogées par le site du Figaro.fr, évoquent "un différend d'ordre familial". Des sources proches de l'enquête parlent d'un rite vaudou qui aurait mal tourné. Mais l'enquête se poursuit aussi pour savoir si les 11 personnes ont sauté d'elles-mêmes par la fenêtre ou ont été poussées à le faire.

    France 2.fr - 23/10/10

     

  • Réforme des retraites: après le vote au Sénat, la bataille du pétrole continue

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    Jean-Louis Borloo, Premier ministre?

    Après trois semaines de débats enflammés, les sénateurs ont voté vendredi soir la réforme des retraites qui provoque depuis septembre un massif mouvement de contestation et de grèves, constituant la plus grande crise du mandat du président Nicolas Sarkozy.

    Le vote définitif du texte devrait avoir lieu mercredi au plus tard et le président français devrait remanier le gouvernement peu après, pour redynamiser son équipe à 18 mois de la présidentielle.

    Cette réforme doit reculer de 60 à 62 ans l'âge minimal de départ à la retraite et de 65 à 67 ans l'âge auquel il sera possible de percevoir une pension complète.

    L'opposition socialiste a dénoncé un "passage en force" et les syndicats ont appelé à deux nouvelles journées d'actions nationales les 28 octobre et 6 novembre. Le gouvernement compte, lui, sur les vacances scolaires pour voir s'essoufler la mobilisation.

    Samedi matin, alors que le trafic ferroviaire s'améliorait, la circulation sur les routes était encore perturbée par les pénuries de carburant, surtout dans l'ouest du pays et autour de Paris.

    "Sur 100 départements, sept sont encore en difficulté", a déclaré le ministre de l'Energie Jean-Louis Borloo lors d'un point de presse à la mi-journée, précisant que sur les 300 stations d'autoroute du pays, tout marchait bien "sauf pour 4 à 5% d'entre elles qui attendent un approvisionnement dans la journée".

    Pour faciliter la circulation, le gouvernement a déclaré prioritaire l'approvisionnement des stations-services du réseau autoroutier, incité à la mutualisation des stocks commerciaux et autorisé les poids lourds à circuler le dimanche.

    Interrogé sur l'état d'approvisionnement de l'ensemble des 12.300 stations-service du pays dont au moins 20% étaient à sec vendredi, le gouvernement a refusé de fournir une estimation nationale ou une date précise de retour à la normale.

    Pour éviter que la capitale ne soit paralysée, le pouvoir a fait intervenir les gendarmes vendredi pour débloquer la raffinerie de Grandpuits, principale source d'alimentation en carburant de la région parisienne, après un ordre de réquisition du personnel en grève.

    Samedi, le président de l'Union française des industries pétrolières (UFIP), Jean-Louis Schilansky a jugé indispensables ces réquisitions, faisant valoir que la France importe actuellement 100.000 tonnes de pétrole par jour, au lieu de 20 à 25.000 tonnes en période normale.

    A Chambéry (sud-est), une centaine de chefs d'entreprises ont manifesté samedi matin à l'appel de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), pour "alerter les syndicats" sur les contrecoups subis par les PME en raison des blocages et grèves.

    Outre les raffineries et les dépôts de carburant, les blocages ont continué au port de Marseille (sud-est), en grève depuis un mois: deux bateaux de croisière n'ont pas pu accoster samedi et leurs passagers ont dû débarquer à bord de petites embarcations. Vendredi, plus de 70 navires étaient bloqués au large du port méditerrannéen.

     

    En revanche, le trafic ferroviaire s'est légèrement amélioré, avec samedi au moins 8 trains à grande vitesse (TGV) sur 10 en circulation en France et des liaisons normales ou quasi-normales vers l'international.

    Après des semaines de mobilisation sociale largement soutenues par l'opinion publique, les Français paraissent désormais partagés selon des sondages publiés samedi: 63% d'entre eux estiment justifiée la poursuite du mouvement (selon l'Ifop) mais dans le même temps, ils sont une majorité (56%, selon Opinionway) à considérer que les syndicats devront arrêter le mouvement une fois la réforme adoptée définitivement.

    "Une fois la loi votée, elle doit s'appliquer", a prévenu le ministre du Travail Eric Woerth dans un entretien au journal Le Figaro samedi.

    AFP. 23/10/10 

  • Synode pour le Moyen-Orient: Israël ne peut pas s'appuyer sur la Bible pour justifier l'occupation

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    Clôture du Synode au Vatican le 23 octobre 2010 - (Cliquez sur la photo)

    Israël ne peut pas s'appuyer sur le terme de "Terre promise" figurant dans la Bible pour "justifier le retour des juifs en Israël et l'expatriation des Palestiniens", a déclaré samedi au Vatican l'archevêque de Newton (Etats-Unis) Mgr Cyrille Salim Bustros.

    "On ne peut pas se baser sur le thème de la Terre promise pour justifier le retour des juifs en Israël et l'expatriation des Palestiniens", a dit le président grec-melkite de la commission pour le message du synode pour le Moyen-Orient lors d'une conférence de presse.

    Dans ce message, rendu public samedi, les évêques et patriarches orientaux affirment qu'il "n'est pas permis de recourir à des positions bibliques et théologiques pour en faire un instrument pour justifier les injustices".

    "Pour nous, chrétiens, on ne peut plus parler de Terre promise au peuple juif", terme qui figure dans l'Ancien testament, car cette "promesse" a été "abolie par la présence du Christ". Après la venue du Jésus, "nous parlons de Terre promise comme étant le royaume de Dieu", qui couvre la Terre entière, et est un "royaume de paix, d'amour, d'égalité et de justice", a-t-il expliqué.

    "Il n'y a plus de peuple préféré, de peuple choisi, tous les hommes et toutes les femmes de tous les pays sont devenus le peuple choisi", a ajouté le prélat.

    Il a par ailleurs mis en avant deux problèmes dans la solution préconisée par la communauté internationale et le Vatican d'instituer un Etat juif et un Etat palestinien pour résoudre le conflit au Proche-Orient.

    Dans le cadre d'un Etat juif, il s'est inquiété du risque d'exclusion "d'un million et demi de citoyens israéliens qui ne sont pas juifs mais arabes musulmans et chrétiens". Pour lui, il vaudrait mieux parler d'"un Etat à majorité juive".

    La question du "retour des déplacés palestiniens" est "aussi très grave", a-t-il ajouté. "Quand on va créer deux Etats, il va falloir résoudre ce problème", a affirmé Mgr Bustros.

    AFP. 23/10/10

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  • Deux hommes décapités pour viol en Arabie saoudite

    Deux Pakistanais, reconnus coupables de viol, ont été décapités au sabre dans la capitale saoudienne Ryad, a annoncé le ministère de l'Intérieur. Les deux hommes avaient été condamnés à mort pour s'être infiltrés dans la maison d'une famille étrangère et y avoir violé une femme avant de voler ses bijoux, son téléphone portable et de l'argent, a ajouté le ministère dans un communiqué publié par l'agence officielle Spa

    Leur décapitation porte à 21 le nombre d'exécutions annoncées depuis le début de l'année dans le royaume, selon un décompte de l'AFP.

    En 2009, les autorités avaient annoncé 67 exécutions, contre 102 en 2008.

    Le viol, le meurtre, l'apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue sont passibles de la peine capitale dans cette monarchie ultra-conservatrice du Golfe, qui applique strictement la charia, la loi islamique.

    Le Figaro - 22/10/10

  • Vendée: un enfant de cinq ans se noie dans la piscine municipale des Herbiers

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    Abattement, incompréhension et colère, l'émotion est à son comble à la piscine municipale des Herbiers (Vendée), où Victor, un enfant de cinq ans, s'est noyé, dans le cadre d'une sortie scolaire encadrée.

    Les circonstances du drame restent inexpliquées. Le corps de l'enfant a été trouvé dans l'eau alors que sa propre classe était sortie et que le groupe suivant s'apprêtait à y entrer.

    Ce sont des enfants qui ont fait la macabre découverte. Les tentatives de réanimation ont été vaines.

     

    «Les faits sont survenus alors que le groupe scolaire avait terminé ses activités aquatiques, confirme le procureur de la Roche-sur-Yon, Xavier Pavageau, interrogé sur RTL. Les investigations sont en cours pour savoir s'il est sorti du bassin et a pu y retourner pour s'y noyer ou s'il n'en est pas sorti du tout.

    Ce qui est certain, c'est que le décès est survenu alors qu'il avait dans cette piscine des groupes scolaires qui étaient présents et des moniteurs de natation qui étaient non loin de là. Toutes les vérifications sont en cours. Car on ne manque pas de se poser la question de savoir comment un enfant a pu échapper à la vigilance de tous les accompagnants,* tomber dans la piscine et s'y noyer, sans que personne ne s'en aperçoive. C'est pour cela qu'une enquête est menée, en plus bien évidemment de la cellule psychologique mise en place pour que les enfants qui ont assisté à ce drame puissent bénéficier du soutien nécessaire.»

    L'enquête a été confiée à la gendarmerie des Herbiers, qui devra déterminer les circonstances exactes du drame. Des auditions ont eu lieu jeudi soir.

    Le Parisien  - 22/10/10

    * la mère de l'enfant aurait fait partie des parents-accompagnateurs selon un commentaire posté à la suite de cet article.

     

  • Assises de Savoie: seulement 5 ans de prison pour trois bébés tués et congelés

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    La cour d'assises de Savoie a condamné à cinq ans de prison Virginie Labrosse, reconnue couplable d'avoir tué puis congelé ses trois nouveau-nés, découverts en 2007. A l'énoncé du verdict vendredi soir, après plus de trois heures de délibération, la mère au foyer de 39 ans a semblé accuser le coup avant de s'effondrer en pleurs.

    Me Nicolas Paradan, l'un de ses avocats, a regretté un verdict «profondément destructeur», estimant que le déni de grossesse diagnostiqué par les experts justifiait l'acquittement.

     

    Aujourd'hui mère d'un garçon de 2 ans et demi, qu'elle a eu avec le père d'un des bébés décédés, elle encourait la réclusion criminelle à perpétuité. N'étant pas visée par un mandat de dépôt, elle est ressortie libre et devra prendre contact avec un juge d'application des peines.

    C'est en août 2007 que l'ex-compagnon de Virginie Labrosse avait découvert dans une malle les cadavres des nourrissons à leur domicile d'Albertville, en Savoie. La mère avait rapidement avoué avoir tué les bébés en 2001, 2003 et 2006. Ayant d'abord entreposé les corps dans un congélateur, elle avait dû les sortir pour les transporter dans son nouveau logement. C'est à ce moment-là qu'ils ont été découverts.

    «Le mot clé dans ce procès, ce n'est pas le mot déni mais le mot infanticide»

    Mme Labrosse «est responsable des crimes qu'elle a commis, elle est coupable mais la condamnation doit prendre en compte et son histoire», «véritablement douloureuse», et «ses troubles de la personnalité», avait estimé l'avocat général, Philippe Drouet, qui avait requis six ans d'emprisonnement. Il avait demandé aux jurés une «sanction» devant «lui permettre de se reconnaître, se reconstruire et de voir la vie devant elle».

    «Le mot clé dans ce procès, ce n'est pas le mot déni mais le mot infanticide», avait estimé le magistrat. Pour lui, il fallait non pas «écarter» mais «remettre à sa place» la thèse du déni de grossesse, une pathologie psychique encore peu étudiée. «Déclarer Mme Labrosse irresponsable serait une erreur judiciaire. Et banaliser ses crimes par une sanction insignifiante serait aussi une erreur», avait-t-il encore lancé.

    Pour la défense, l'accusée «n'a jamais été une criminelle» car son déni de grossesse a «aboli» son discernement. «Cette femme n'a pas tué les enfants, cette femme n'a pas su, n'a pas pu leur donner la vie», a plaidé Me Paradan, soulignant qu'aucun membre de son entourage, parmi lesquels les deux pères des enfants morts, ne l'avait vue enceinte.

    Le Parisien - 22/10/10

     

  • VIDEO Violences et razzia à Lyon, 21 octobre - Qui sont les casseurs?

    http://www.dailymotion.com/video/xfba5r_violences-razia-lyon-21-0ctobre-201_news

    Voici quelques extraits de l'article de Nicolas Ballet paru, hier, dans Le Progrès (Lyon) :

    Jets de pierre contre les forces de l’ordre, vitrines brisées ou mobilier urbain détruit… Qui sont les fauteurs de troubles qui sévissent à Lyon depuis mardi ? Dans la majorité des cas jusqu’à hier soir (où la population était beaucoup plus hétérogène), il s’agissait de jeunes issus de l’immigration maghrébine, âgés entre 14 et 18 ans. Pour ceux qui ont fait l’objet d’une interpellation, certains sont déjà connus des services de police, d’autres pas du tout. Ce qui les caractérise : ils sont le plus souvent – mais pas exclusivement – scolarisés dans des lycées professionnels de l’agglomération : Oullins, Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Bron, Lyon 4e, Lyon 8e, Rillieux, Saint-Priest, Villeurbanne, Décines ou Dardilly, comme nous avons pu le constater en discutant avec plusieurs groupes, hier, et mardi, place Bellecour.

    Ces agitateurs ne sont d’ailleurs pas que de sexe masculin : tous les observateurs ont été frappés par la présence importante, dans la rue, de jeunes filles du même âge, elles aussi souvent scolarisées en lycées professionnels. Rue de la Part-Dieu (Lyon 3e), hier après-midi, nous avons pu voir l’une d’elles se saisir d’une pierre au sol, à la suite de ses acolytes masculins qui caillassaient des vitrines. Quant aux « motivations », elles sont éparses. Si la plupart aiment jouer à se faire peur et sont là pour en découdre avec la police, d’autres (comme rue Victor-Hugo) avaient l’intention de se remplir les poches en dévalisant les magasins. La réforme des retraites est évoquée – mais n’est-ce pas un prétexte? Cet apprenti plombier et ce jeune plaquiste – qui disent ne s’en prendre « qu’aux policiers ». Beaucoup préviennent : « On ne s’arrêtera pas. »

    NPI - 22/10/10

  • Félicitations pour le 52 et le 53!

    52 - Yvonne Printemps, née Yvonne Wigniolle (1894 -1977), soprano et actrice dramatique française.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Yvonne_Printemps

    53 - Jean Mermoz, l'Archange! (1901-1936) - Un Français de légende, pionnier de l'Aéropostale.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Mermoz

    http://aerostories.free.fr/pilotes/france/mermoz/index.html (nombreuses photos)

    Encore un grand bravo aux gagnants! Merci à tous ceux qui ont participé!

    Le jeu continue, si vous le voulez bien!

    A demain!

     

     

  • Fête des Patriotes avec Bruno Gollnisch

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    (Cliquez sur l'affiche)

    RAISON GARDER

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    La campagne interne au Front National pour l’investiture du nouveau président se déroule dans l’ensemble de façon très correcte, mais, comme toute compétition de ce type,  donne lieu à la marge à des excès pouvant engendrer des amertumes, des rancœurs, voire des affrontements préjudiciables à la cause que nous servons tous.

    Je condamne ces excès que je n’ai pas suscités, y compris lorsqu’ils émanent de personnes soutenant ma candidature.

     Je n’ai pas besoin pour la promouvoir de dénigrer celle de Marine Le Pen. On peut se différencier de Marine Le Pen sans être insultant à son égard.

    Le fait que je ne ferme pas la porte à une éventuelle réconciliation future avec certains de ceux qui nous ont quittés ne fait pas de moi le candidat de la dissidence.

    Le choix opéré dans cette élection par Jean-Marie Le Pen ne diminue pas l’estime et la gratitude que nous devons à son immense combat.

     J’appelle tous ceux qui ont le souci de l’intérêt du Front National à ne pas perdre de vue que cette échéance doit administrer la preuve de la maturité de notre mouvement, et le trouver le lendemain de l’élection uni pour la conquête des responsabilités qui lui permettront d’arracher notre pays à sa décadence programmée.

    20/10/10

  • Marseille: une situation catastrophique - le Préfet de région Michel Sappin fait appel à la sécurité civile

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    Marseille croule sous les ordures pour le plaisir des rats...

    Le préfet de Région Sappin, a fait appel à la sécurité civile pour assurer le ramassage des ordures qui s'entassent dans les rues de Marseille, au neuvième jour de la grève des éboueurs de la ville qui s'opposent à la réforme des retraites. 150 personnes de l'Unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile (UIISC7) de Brignoles ont commencé à être déployées dans la ville, avec des camions bennes de la Légion.

    Préfet de région, Michel Sappin a fait appel hier à la Sécurité civile et à la Légion pour nettoyer le centre de Marseille.

    - Cent cinquante personnes pour débarrasser 8000 tonnes d'ordures qui s'amoncellent. Est-ce suffisant ?
    Michel Sappin : Difficile de faire un calcul exact. On fera le bilan aujourd'hui. Il ne s'agit pas de débarrasser les containers mais de ramasser les déchets qu'il y a autour. Nous le ferons aussi longtemps qu'il le faudra sur les arrondissements touchés par la grève.

    - Pourquoi agir maintenant et pas avant ?
    M.S. : Le chiffre du bataillon des marins-pompiers, qui a recensé 120 feux de poubelles, m'a interpellé. Il se pose un vrai problème de sécurité. Je ne veux pas voir la situation déraper. L'État doit remplir son rôle.

    - Existe-t-il des risques en matière d'hygiène ?
    M.S. :
    Il n'y a pas encore de pathologie directe. Mais nous sommes dans une fourchette haute de risques en matière d'hygiène. On est dans un état pré-épidémique. Le préfet, depuis 1884, est le garant en matière d'hygiène et de sécurité. Il n'est pas question de faire le briseur de grève mais la surproduction d'ordures est dangereuse.

    - Pour quand espérez-vous une sortie de crise ?
    M.S. : Il y a bien un moment où le syndicat majoritaire (CGT)reviendra à un mode de conduite plus normal. Plus globalement, après le vote de la réforme des retraites au Sénat, les esprits s'apaiseront. Cela m'étonnerait que les Français soutiennent longtemps des conflits qui enfonceraient le pays dans la crise. On sait bien qu'à un moment, il faut savoir s'arrêter.

    - Il y a eu réquisition du personnel et renfort de forces de l'ordre pour laisser ouverts les tunnels à Marseille. Renouvellerez-vous cette opération ?
    M.S. : On le fera aussi longtemps qu'il le faut. La réquisition se fait sur demande du président de MPM. Pour une réquisition directe, il y a débat juridique. Mais les tunnels doivent rester ouverts.

    - Quelle conséquence sur l'image de la 2e ville de France ?
    M.S. :
    Déplorable. Le préfet de la Région Paca est la risée de ses collègues. Tout le monde nous regarde avec incrédulité, incompréhension. La situation à Marseille est invraisemblable. Nous sommes ridiculisés. Cela ruine tous les efforts des Marseillais, des élus, pour développer Euroméditerranée, le Port, le projet Marseille Provence 2013 capitale de la Culture. Il y a dans cette ville des comportements qui relèvent de l'analyse psychiatrique. Les syndicats devraient se faire conseiller par des "psy"comme les footballeurs. Sinon, comment expliquer que cela se passe différemment ailleurs ?

    - Vous faites de la provocation ? Il y a l'histoire d'un rapport de force entre élus, de droite comme de gauche, et syndicats ici !
    M.S. : Cela prouve bien que ce n'est pas un problème politique. Quant au rapport de force, il existe partout ailleurs, dans les autres villes. C'est la seule ville de France où les rapports syndicaux atteignent ce degré de paroxysme.

    - Il y a 69 pétroliers en rade de Marseille. Allez-vous réquisitionner sur le port pour débloquer la situation ?

    M.S. : J'attends les instructions. Je ferai ce que le gouvernement me dira de faire et avec les moyens que l'on m'aura donnés. Le droit de grève est sacré mais le droit de paralyser un pays n'existe pas. Au-delà d'une certaine limite, certains comportements ne seront plus tolérés. Ces blocages sont insensés et ne peuvent pas durer. On fera les choses intelligemment, le but n'est pas de le faire dans la démesure.

    - Combien de stations sont en panne sèche ?

    M.S. : Nous avons une situation erratique. Quelques stations sont fermées. Mais il n'y a pas de pénurie d'essence. On note cependant des difficultés sur le gazole. Nous devrions stabiliser la situation.

    - Ne craignez-vous pas que cette stratégie de fermeté n'occasionne des incidents ?

    M.S. : Nous n'avons pas eu à déplorer de violences. On peut toujours craindre des débordements mais les forces de l'ordre font preuve de maîtrise. Nous ne sommes pas dans une logique d'affrontement mais dans une logique d'urgence. Dans l'opinion publique, il y a une lassitude. Une large partie ne comprendrait pas que les pouvoirs publics ne réagissent pas.

    - Est-ce que le gouvernement peut continuer à ne pas écouter la rue ?
    M.S. : Constitutionnellement, il en a le droit. Politiquement, il peut le faire. Il y a eu des négociations, des propositions. Ensuite, dans dix-huit mois, la démocratie permettra à chacun de se positionner. C'est dans les urnes que cela s'exprimera.

    La Provence - 21/10/10

  • Légitime défense?

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    Un homme de 21 ans a porté deux coups de couteau mercredi en début de soirée à son agresseur qui tentait de le voler dans un bus à Gennevilliers (Hauts-de-Seine).

    L'homme avait d'abord reçu deux coups de poing de la part de l'agresseur qui, accompagné de deux autres individus, cherchait à lui dérober son téléphone portable.

      L'agresseur, blessé à l'abdomen par un couteau de petite taille, a été transportée à l'hôpital Bichat à Paris mais ses jours ne seraient pas en danger.

    L'auteur du coup de couteau, agent de maintenance dans une station d'épuration, s'est rendu spontanément au commissariat de Gennevilliers, où il a été placé en garde à vue. Les deux complices de l'agresseur ont également été placés en garde à vue.

    Le Parisien - 21/10/10

     

  • Un enfant de deux ans retrouvé dans la rue à 500 mètres de son école maternelle

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    Vendredi dernier, alors qu'il était censé se trouver à la garderie de son école maternelle, à Villeneuve-d'Ascq, dans le Nord, Eliot, 2 ans et demi, a été retrouvé dans la rue, par le père d'un autre enfant... à 500 mètres de l'établissement scolaire.

    Le garçonnet avait échappé à la vigilance de l'animateur en charge de la surveillance.

    Eliot aurait passé près d'une demi-heure, tout seul, sur une passerelle.

    Personne ne s'était aperçu de sa disparition, persuadé que l'enfant était parti avec un autre parent précise RTL.

    Les parents du jeune enfant ont décidé de saisir le procureur de la République et l'inspecteur d'académie, précise Le Parisien. La mairie de Villeneuve-d'Ascq a lancé une enquête interne.

    "Je suis très en colère, j'aurais pu ne plus jamais revoir mon fils" a indiqué la maman d'Eliot.

    "On ne sait pas vers quelle heure il est sorti, combien de temps il est resté dehors. C'est ça qui est terrible. Il était en pleurs avec le doudou serré contre lui. Il était vraiment perdu", raconte la maman d'Eliot sur RTL.

    "La responsable de la garderie l'a récupéré comme ça et ne m'a même pas appelée pour que je sois là pour le rassurer. On a de la chance parce qu'il n'y a rien de grave mais cela ne devrait jamais arriver", ajoute la mère en colère.

    LE POST - 20/10/10

  • VIDEO Marine Le Pen sur l'exclusion du FN des lycées

    http://www.dailymotion.com/video/xfag3q_09-09-10-2-marine-le-pen-sur-l-excl_news

    Séance plénière du Conseil régional du Nord-Pas de Calais - 9 septembre 2010 - Groupe FN - Marine Le Pen dénonce la collusion gauche-UMP, qui s'apprêtent conjointement à exclure les élus frontistes des conseils d'administration des 200 lycées régionaux.

    NPI - 21/10/10