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Blog - Page 1682

  • Bientôt un millier de sans-papiers régularisés?

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    Eric Besson a fait passer une circulaire aux préfets avec les consignes de régularisation...
    La circulaire indiquant aux préfets les critères à prendre en compte pour l'admission exceptionnelle au séjour des salariés étrangers pourrait déboucher sur la régularisation d’un millier de sans-papiers, a affirmé mercredi le ministre de l'Immigration Eric Besson, sur France Inter.

    La circulaire aux préfets fait suite au mouvement de grève entamé il y a plus de six semaines par des salariés sans papiers, avec le soutien d'un front de onze syndicats et associations, dont la CGT et la Cimade qui dénoncent «l'arbitraire préfectoral» dans l'examen des dossiers de régularisation par le travail.

    Au cas par cas

    Le ministre a précisé les conditions pour ces régularisations. «Les critères précis peuvent être l'ancienneté du séjour en France, qui doit être au moins égale à cinq ans, il faut exercer un métier dit en tension, soit dans le métier, soit dans la zone géographique (...) l'ancienneté dans l'entreprise qui doit être égale ou supérieur à 12 mois, la nature de la promesse d'embauche qui doit être supérieure à 12 mois, l'intégration du demandeur».

    «Au titre du travail, c'est de l'ordre de 3.000 (sans papiers) qui sont régularisés chaque année, pour les cas humanitaires, c'est un petit peu moins, empiriquement de 1.000 à 2.500», a déclaré Eric Besson.

    Le mouvement de grèves coordonnées a été rejoint par plus de 5.000 salariés sans papiers, qui ont occupé pacifiquement de nombreux locaux, dont pendant deux semaines ceux de la fédération des travaux publics FNTP.
    20minutes.fr - 25 novembre 2009

  • OM-PSG: pas de sanctions pour les banderoles de la honte?

    FOOTBALL - La Ligue se penche sur les messages provocateurs déployés au Vélodrome...

    Les messages nauséeux flottaient vendredi dernier dans le virage sud du Vélodrome, pendant le choc OM - PSG (1-0). «Trois ans sans Julien, trois ans qu'on est bien». Un peu plus loin: «Auteuil, c'est renversant». Deux références de mauvais goût qui poussent la Commission de discipline de la Ligue se réunir jeudi après midi. La première concerne la mort de Julien Quemener, abattu en marge d’un match de entre le PSG et l’Hapoël Tel Aviv il y a trois ans. La seconde est une allusion à l’accident de Thomas, le supporter parisien fauché par une voiture le 25 octobre à Marseille.
     
    Le club parisien s’est immédiatement offusqué du déploiement de tels messages dans le stade. Des éléments ont été portés à connaissance de la Ligue qui devrait dans un premier temps demander un rapport complémentaire à ses instructeurs, indique une source proche de la LFP. Concrètement cela signifie qu’il y a peu de chance que l’OM soit sanctionnée dans les jours à venir. L’éventail des peines prévues par les règlements de la Ligue est pourtant large. Il va de l’amende au retrait de points. Mais en France, les décisions de la LFP faisant suite au déploiement d’une banderole sont régulièrement contredites par les tribunaux civils.
     
    Dassier: «Une sottise innommable»
     
    Pour la banderole anti-Ch’ti du Stade de France, le PSG n’a finalement pas été exclu de la Coupe de la Ligue. Et les sanctions financières infligées à Bastia, Lyon ou Saint-Etienne pour des banderoles outrancières n’ont pas vraiment marqué les esprits. Du côté du PSG, on attend pourtant un signe fort de la part de la Ligue. Selon Bruno Skropeta, le directeur de communication du club, une plainte pourrait très être déposée dans les jours à venir. A Marseille, les Winners, le club de supporters concernés, s’est désolidarisé des messages, affirmant «ne pas s’y reconnaître». Jean-Claude Dassier, le président olympien, promet lui de retrouver les auteurs de cette «sottise innommable».
     
    En attendant, aucun représentant du club olympien ne se rendra au siège de la Ligue. Antoine Veyrat, le directeur général de l’OM s’attend à être «convoqué par la suite. Nous montrerons alors que nous faisons le maximum possible pour éviter ce genre de banderole, que des moyens énormes sont mis en œuvre, mais que, malheureusement, des choses peuvent passer entre les mailles du filet». Une manière de repasser la patate chaude à la Ligue.
    Romain Scotto
    20minutes - 25 novembre 2009
  • Lucky une très vieille dame brebis

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Sa laine était-elle encore belle ? Et son regard vif ? Le plus vieux mouton du monde, selon le Livre Guinness des records, âgé de 23 ans et cinq mois, a succombé à la forte vague de chaleur qui frappe le sud-est de l'.

    En dépit des efforts de sa propriétaire, Delrae Westgarth, pour que l'animal supporte les températures caniculaires, Lucky est morte dans la ferme de l'Etat du Victoria où elle avait vu le jour.

    Lucky avait atteint un âge inhabituel dans la mesure où l'espérance de vie moyenne de cette espèce ovine se situe entre 10 et 12 ans. Elle n'avait plus de dents et souffrait d'arthrite. 

    Lucky était entrée au Livre Guinness des records en septembre 2007, à l'âge de 21 ans, 5 mois et trois jours. Dans son village de Lake-Bolac de 250 âmes, à l'ouest de , l'animal était devenu une célébrité.

    La brebis, qui a été enterrée sous son nectarinier préféré et aura sa pierre tombale, avait été élevée au biberon dès sa naissance après avoir été abandonnée par sa mère.

    Le parisien - 24.11.09

    L'innocence même...

     

     

  • Le foulard de la discorde à l'Assemblée nationale

    "Pour être admis dans les tribunes, le public doit porter une tenue correcte. Il se tient assis, découvert et en silence." Voici l'article 8 du règlement de l'Assemblée nationale qui fait débat depuis quelques jours chez les députés. Les uns voulent l'appliquer à la lettre, les autres rappelent que la disposition est dépassée et donc devenue pour ainsi dire obsolète.

    Tout est parti de la présence le 12 novembre dans les tribunes ouvertes au public d'une jeune femme arborant un foulard islamique. Un foulard devenu incident. Car aussitôt, le député centriste François Rochebloine interpelle le président de séance. A leur tour, plusieurs députés protestent. Avant d'écrire au président UMP de l'Assemblée, Bernard Accoyer, pour que "le règlement soit appliqué" car le port d'un foulard en séance y "est formellement interdit".

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      Dans une lettre adressée à tous les députés dont TF1News a eu copie, le président de l'Assemblée répond à ses collègues qui s'en "sont émus": "Certes, l'article 8 dispose (que le public) doit se tenir ‘découvert'". Mais ajoute deux arguments l'empêchant de l'appliquer à la lettre : rien dans le règlement "n'autorise le président de séance à refuser l'accès des tribunes du public à une personne pour ce motif". Et surtout, "cette prescription, vieille de plus d'un siècle, ne saurait (...) être opposée au port du foulard".

     

    Imposé au couvre-chef des hommes

    Et le président de rappeler que ladite règle voulait seulement à l'époque qu'un "homme retire son couvre-chef" en séance publique, et qu'elle "n'a d'ailleurs jamais trouvé à s'appliquer ni aux femmes portant une coiffure, ni au port de signes religieux", comme le voile des religieuses. Le président de l'Assemblée rappelle enfin aux députés que "si le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse a été interdit par la loi, c'est dans les seuls écoles, collèges et lycées publics, ce qui signifie bien, a contrario, qu'il est autorisé dans les autres lieux publics" et que "notre institution doit satisfaire à l'exigence constitutionnelle de publicité des débats". En clair, Bernard Accoyer affirme qu'en l'état actuel il ne peut refuser le port d'un foulard dans les tribunes.
     
    Seulement voilà, l'argumentaire est retoqué par Jean-François Copé. Le président du groupe UMP s'est "joint" aux protestations de ses collègues. Et en a profité pour réaffirmer sa position en faveur d'une loi sur l'interdiction du port de la burqa. Une mission d'information a été mise en place à l'Assemblée, qui doit publier son rapport en janvier.

    "C'est faux !"

    Et la polémique s'est poursuivie mardi soir lors d'une réunion du groupe UMP à huis clos. C'est la députée UMP Françoise Hostalier, connue pour son engagement en faveur des droits des femmes et des sans-papiers, qui a pris le leadership du 'mouvement', faisant savoir qu'elle n'est pas d'accord avec l'interprétation du président de l'Assemblée devant ses collègues du groupe majoritaire, qui l'ont applaudie. Elle a réclamé la modification du règlement de l'Assemblée pour que le port du voile islamique soit interdit dans les tribunes du public dans l'hémicycle. "Alors qu'on tient un débat sur l'identité et les valeurs de la République, si on n'est pas exemplaire à l'Assemblée sur ces thèmes-là, où peut-on l'être ?", a-t-elle ensuite déclaré à l'AFP. "Ce sont les femmes musulmanes elles-mêmes qui nous demandent d'être fermes sur ces principes" face à "la montée des intégrismes", a-t-elle affirmé.

    Pas mécontent de prendre le contrepied du président de l'Assemblée, Jean-François Copé a salué l'initiative de Françoise Hostalier, tandis que le député de l'Ain, Michel Voisin, répondait à l'argument avancé par Bernard Accoyer selon lequel le règlement concernait seulement les couvre-chefs et non les religieuses. "C'est faux !", a-t-il lancé, rappelant qu'en février 2000, un aumônier militaire et une religieuse qui l'accompagnaient avaient dû retirer, l'un sa croix, l'autre son voile.

    Réponse à toute cette polémique de Bernard Accoyer lors de cette réunion, selon son entourage : il fera "le point sur cette mesure ancienne".

    TF1 News - 24.11.09

  • Insécurité: Marine Le Pen demande le rétablissement de la double peine

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    La vice-présidente du Front national Marine Le Pen a réclamé mercredi le rétablissement de la "double peine" à l'égard des délinquants étrangers, afin de lutter contre l'insécurité en France.

    "Il faut renvoyer les étrangers délinquants, c'est-à-dire faire l'inverse de ce que Nicolas Sarkozy a empêché", en décidant "la suppression de la double peine", a déclaré Mme Le Pen, interrogée par i-Télé depuis Bruxelles où elle exerce un mandat de député européen.

    Le régime de la double peine, qui prévoyait l'expulsion des étrangers condamnés, a été réformé en 2003 par M. Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur.

    "Il faut rétablir la possibilité pour les Français de ne pas être soumis à la triple peine, celle qui consiste à être victime de l'infraction de la part des étrangers, à payer leur place en prison et, de surcroît, être obligé de les conserver après", a affirmé Mme Le Pen.

    Au lendemain du déplacement du chef de l'Etat en région parisienne, la vice-présidente du FN a affirmé que "la situation dans les banlieues est dramatique".

    "Il y a quasiment des zones tribales comme au Pakistan, où on est obligé de faire protéger par la cavalerie des bus pour traverser des quartiers. Et demain, on va faire quoi ? On va mettre des chars ?", a-t-elle lancé.

    Selon Mme Le Pen, "ce n'est pas en diminuant de 3.000 les policiers et les gendarmes tous les ans jusqu'en 2012, que l'on va régler le problème de la sécurité".

    "C'est bien gentil de parler de vidéo surveillance, c'est bien gentil de parler de policiers référents, mais à ce moment-là, il en faut plus, pas moins. Sinon, on est dans le mensonge total, ce qui est évidemment le cas", a-t-elle ajouté.

    AFP. 25.11.09

  • La Suisse libère Polanski contre une caution de 4,5 millions de francs

    Roman Polanski pourra sortir de prison contre le versement d'une caution de 4,5 millions de francs. Dans un arrêt rendu mardi, le Tribunal pénal fédéral (TPF) qui siège à Bellinzone a accepté le recours du cinéaste contre son maintien en détention extraditionnelle.

    «La cour a jugé que la caution offerte par le recourant, combinée à d'autres mesures telles que le dépôt des documents d'identité et l'assignation à résidence sous contrôle électronique devait être considérée comme propre à parer le risque de fuite» a estimé le TPF dans son arrêt publié mercredi. Un recours au Tribunal fédéral peut être formé contre cette décision, précise le TPF.

    Roman Polanski, 76 ans, avait été arrêté le 26 septembre dernier à son arrivée à l'aéroport de Kloten. L'auteur de «Rosemary's baby» fait l'objet d'une demande d'extradition déposée par les Etats-Unis.

    Le cinéaste avait fui ce pays en 1978 après que la justice californienne l'avait jugé coupable d'abus sexuels commis en 1977 sur une adolescente de 13 ans. M. Polanski qui avait plaidé coupable risque deux ans de prison au maximum.

    24heures CH - 25/11/09

    Ndb: 1 € = 1,51 CHF

  • VIDEO Preuves de la présence d'explosifs (nano-thermite) dans le WTC le 11 septembre 2001

    http://www.dailymotion.com/video/x92lw5_11-septembre-2001-les-preuves-dexpl_news

    vidéo danoise sous-titrée en français

     

  • Sarközy en Seine-Saint-Denis: encore de la poudre aux yeux!

    Communiqué de presse d’Alexandre Simonnot

    Nicolas SARKOZY est retourné en Seine-Saint-Denis ce matin.

    Comme chaque jour, il a annoncé de nouvelles « mesures », de nouveaux « plans » pour soit-disant lutter contre l’insécurité, alors que la Loi existe et qu’il suffit de l’appliquer.

    Cette nouvelle gesticulation électoraliste du chef de l’État est de la poudre aux yeux et elle n’a qu’un seul objectif : tenter d’empêcher le retour au Front National des électeurs qui l’avaient quitté pour lui.

    Responsable de la sécurité nationale depuis 7 ans, Nicolas SARKOZY a prouvé sa totale incapacité à stopper l’immigration et l’insécurité qui en découle directement. Il avait juré de débarrasser les banlieues des « racailles », de nettoyer les cités au « kärcher » et il n’a rien fait !

    Comment ferait-il alors demain ce qu’il n’a ni su, ni pu, ni voulu faire hier ?

    Les Français ne s’y laisseront pas prendre une seconde fois, et ils porteront leurs suffrages sur le Front National, seul Mouvement capable d’assurer véritablement leur sécurité.

    Alexandre Simonnot, membre du Comité Central du FN et S.D. du FN 93

  • Anyss Arbib: "Dégage, sale Arabe!" (avec vidéo)

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    Anyss Arbib
    « Dégage, sale Arabe ». Ces mots barrent la Une de Libération ce mardi. D'après Anyss Arbib, élève de Sciences-Po, habitant de Bondy et d'origine marocaine, ce sont ceux que lui ont adressé des policiers mercredi soir à Paris, alors qu'il fêtait la qualification de l'Algérie pour la Coupe du monde de football. Peut-être pour s'en expliquer, le cabinet d'Eric Besson vient de lui proposer un rendez-vous.

    Encouragé par Richard Descoings, directeur de Sciences-Po, Anyss a d'abord raconté cette altercation sur sa page Facebook. Il y explique comment un ami algérien l'a convaincu de se rendre sur les Champs-Elysées pour célébrer la victoire de son équipe sur l'Egypte. Comment, arrivés sur les Champs-Elysées, les choses dégénèrent très vite :

    « Des jeunes lancent des bouteilles et des pétards sur les forces de l'ordre. Les habituels casseurs profitent des circonstances pour briser des vitrines et se livrer à des larcins. […] Les forces de l'ordre répliquent, ce qui est normal. »

     

    Les deux jeunes hommes décident de rentrer en voiture à Bondy. Ils stationnent Porte Maillot en attendant un ami. Des CRS sont présents. C'est alors que les choses dégénèrent :

    « Des hommes descendent et commencent à donner des coups de matraque à toute personne en dehors de sa voiture. Ils cognent sans raison et sans ménagement sur des gens qui n'ont rien à se reprocher. Ils instaurent un climat de terreur. »

     

    Suit le récit de nombreuses violences policières, auxquelles Anyss et son ami assistent médusés. Puis un CRS s'approche de leur voiture : « Qu'est-ce que tu regardes, dégage, dégage ! » Réplique de l'étudiant :

     »« Je regarde devant moi, je connais mes droits, je suis étudiant à Sciences Po. » Réponse : « J'emmerde Sciences-Po ! » Je lui fais observer que je suis poli avec lui et qu'il n'a pas à utiliser un tel langage. Il coupe court : « Ferme ta gueule ! »

    Son collègue me pulvérise sur le visage un gel lacrymogène. […] C'est une agression gratuite. […] J'ai la sensation d'agoniser. Mon ami est dans le même état. On me dit : « Dégage sale Arabe. » […] Quand il y a des manifestations de ce type on se retrouve comme un ennemi dans sa propre République. Or les seuls points communs entre un casseur et moi, c'est qu'on est tous les deux français et qu'on a tous les deux le teint bronzé. »

     


    Suite à la publication de ce témoignage à la Une de Libération, Anyss a reçu par mail le soutien de Dominique de Villepin. Il l'avait rencontré à la fin de son année de terminale, comme d'autres jeunes de banlieue reçus à Matignon. Il avait dit au Premier ministre : « Comme vous, je veux faire Sciences-Po et l'Ena. » En quatrième année à Sciences-Po, passé par la convention ZEP, il fait aujourd'hui partie du club lancé par Villepin.

    Plus étonnant, Anyss dit avoir été contacté par le cabinet d'Eric Besson, le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale ayant exprimé son souhait de le rencontrer. Il n'a pas encore donné suite, comme il l'explique à la caméra de Sciences-Po TV. (Cliquez sur le lien en gris pour voir la vidéo)

     

    Par son témoignage, Anyss espère lancer le débat sur la discrimination dont sont victimes les jeunes de banlieue :

    « Changer le discours sur les personnes issues de l'immigration. Il y en assez que l'on parle de la burqa, du voile. Ce sont des phénomènes marginaux en banlieue qui concernent très peu de personnes. Les vrais problèmes sont la discrimination, le chômage en banlieue, l'égalité des chances […]. Il faut recentrer le débat sur l'identité sur les problèmes qui nous concernent vraiment ».

     

    Le jeune homme envisage aujourd'hui de porter plainte. Il devrait être invité du Grand Journal de Canal + ce mardi soir aux côtés de Rachida Dati et des députés devraient interpeler le gouvernement jeudi à l'Assemblée. Conclusion tout de même positive de toute cette affaire :

    « Ça m'a beaucoup motivé pour mener des combats politiques à l'avenir. J'ai toujours aimé la politique ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer. »

    Rue89  -24 novembre 2009 
  • Vaccin: des cas graves d'allergie au Canada

    SANTE - Un lot du laboratoire GlaxoSmithKline a été rappelé...

    Un nombre inhabituel de réaction allergiques «graves» au vaccin contre le virus H1N1 de la grippe pandémique a été enregistré récemment au Canada où un lot du groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline a été rappelé, a annoncé ce mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Grand flou sur le nombre et la gravité des cas

    «Les autorités canadiennes (...) mènent les recherches» nécessaires pour établir les causes de ces allergies, a annoncé Thomas Abraham, un porte-parole de l'OMS. Le nombre exact de cas graves détectés n'a cependant pas été communiqué avec précision, de même que la nature des allergies constatées. En France, une réaction à un traitement est considérée comme «grave» quand elle nécessite une hospitalisation.

    Le laboratoire a précisé que le lot contenait 172.000 doses du vaccin Arepanrix. Il n'a pas été véritablement «rappelé», mais les autorités recommandent de ne plus l'utiliser. Le groupe n'a cependant pas révélé combien de doses de ce lot avaient été injectées, et a précisé que le pourcentage d'incidents relevé n'était qu'«un peu plus élevé» que les 1/100.000 réactions fortes admises pour de tels produits.

    Pas de précaution particulière avec les vaccins

    Une tendance qui semble cependant monter en puissance, puisque la presse canadienne notait la semaine précédente que le taux de réactions graves était inférieur à celui rencontré avec les vaccins contre la grippe saisonnière.

    Thomas Abraham a assuré que l'OMS ne recommandait pas dans l'état actuel d'observer une attention particulière aux vaccins et ne changeait pas ses recommandations les concernant. «Nous devons d'abord comprendre ce qui s'est passé au Canada», a-t-il conclu.
    Avec agence
    20minutes.fr - 24.11.09
  • Génocide arménien: un élève franco-turc dérape dans sa copie...

    Un collégien de 14 ans, qui avait défendu le génocide arménien dans un devoir en écrivant qu'il était "mérité", a été sanctionné par une mesure "d’exclusion-inclusion", selon le principal de son collège, une sanction qui a provoqué le trouble en Turquie, selon une ONG.

    Dans un devoir rendu le 12 novembre, le collégien, français d'origine turque, élève du collège Jacques-Marquette de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), avait écrit que "le génocide arménien était mérité", en soulignant d'un trait le terme "mérité".

    "Nous avons alors pris une mesure d’exclusion-inclusion, c’est-à-dire que l’élève a travaillé hors de la classe, encadré par des enseignants, sur la notion de génocide et de mérite pendant deux jours", a expliqué le principal du collège.

    Les parents de l’élève, qui contestaient la sanction, ont alors contacté l’association Cojep International, qui a demandé des explications au chef d’établissement. "La famille a également envoyé le dossier à un journaliste de Turquie", précise Filiz Veysel, vice-président de l’ONG.

    "Tout le reste des médias turcs a alors suivi l’affaire. Certains titres cherchant à faire du sensationnalisme sont allés bien au-delà de la réalité des faits", déplore le responsable associatif, qui note qu’"une équipe de télévision turque s’est rendue à Pont-à-Mousson, puis a revendu les images aux autres chaînes".

    L’affaire est ensuite devenue diplomatique, lorsque l’ambassadeur de France en Turquie a appelé le vice-président de Cojep, "pour nous demander ce qui se passait".
    "Par ailleurs, le président de la commission des droits de l’Homme du Parlement turc a écrit à l’Assemblée nationale française", assure Filiz Veysel.

    Cependant, le responsable associatif estime que l’affaire est désormais close et il affirme que la sanction a été comprise par l’élève et ses parents.
    "Nous avons en outre convenu, avec le principal du collège, de réunions citoyennes au mois de janvier, pour améliorer le vivre-ensemble", a-t-il précisé.

    Le Figaro - 24 novembre 2009

  • Un hommage à Julien Quemener trois ans après sa mort

    Quemeneur.jpg
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Il y a trois ans jour pour jour, Julien Quemener, supporteur du PSG, avait trouvé la , tué par le policier Granomort, après la victoire de l'Hapoël Tev-Aviv contre le PSG (4-2). Ce lundi soir, plusieurs centaines de Parisiens lui ont rendu hommage dans le calme.

    Les supporteurs, 500 selon les organisateurs de la tribune Boulogne, 300 selon la police, étaient plus nombreux que l'an passé et se sont rendus du Parc des Princes à la Porte de Saint-Cloud, dans le XVIe arrondissement parisien, là même où le jeune homme de 25 ans avait été tué en 2006. La mémoire du jeune homme avait été douloureusement évoquée vendredi lors du match OM-PSG.

    Derrière des membres de la famille en pleurs, qui portaient des gerbes de fleurs, plusieurs centaines de personnes marchaient, tenant une banderole à fond noir sur laquelle on pouvait lire «Justice pour Julien». Sous la pluie, le cortège a ensuite déposé les fleurs au sol avant de se recueillir.

    Le parisien - 23 novembre 2009

  • A Marseille, les banderoles de la honte

    banderole de la honte à Marseille.jpg
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    STADE VELODROME , MARSEILLE (BOUCHES -DU-RHONE), VENDREDI.  Des supporteurs marseillais avaient hissé cette banderole faisant référence à la mort de Julien Quemener, il y a trois ans.

  • VIDEO Sarközy en banlieue

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafIm3_.html


    A six mois des élections régionales, Nicolas Sarkozy a effectué son retour en banlieue pour y évoquer la sécurité. Avant d'inaugurer la direction territoriale de la sécurité de proximité à Bobigny (93) et de participer à une table-ronde au Perreux (94), le président de la République a visité le commissariat d'Epinay-sur-Seine (93) où il s'est offert un petit bain de foule.

    A qui s'adresse-t-il en disant " Reste calme" ou "Restez calmes"?

    24.11.09

  • Marine Le Pen accuse Sarközy de "racisme contre les Français"

    La vice-présidente du Front national, Marine Le Pen, a accusé mardi Nicolas Sarkozy de "racisme contre les Français", réclamant l'expulsion de tous les sans-papiers et l'inscription dans la Constitution du refus de tout communautarisme.

     
    "Accorder des avantages à un certain nombre uniquement sur la couleur de leur peau, sur leur origine ou sur leur ethnie, oui, cela s'appelle du racisme", a déclaré Mme Le Pen sur RMC, en reprochant au chef de l'Etat de promouvoir la discrimination positive.

    Soulignant que la Constitution stipule "l'égalité des droits quels que soient la race, la religion ou l'origine", la vice-présidente du FN estime que "M. Sarkozy, en mettant en place la discrimination positive, fait exactement l'inverse".

    "Il fait du racisme contre les Français d'origine française", a-t-elle dit, en demandant d'"inscrire dans la Constitution que la République ne reconnaît aucune communauté".

    Mme Le Pen a également fustigé le concept de l'immigration choisie, prônée par le président. "Ce n'est pas humain de continuer l'immigration choisie et de faire venir des gens pour travailler alors qu'il y a 5 millions de Français chômeurs", a-t-elle affirmé.

    Elle s'est aussi prononcée pour l'expulsion des sans-papiers qui travaillent depuis des années et vivent en famille.

    "On peut leur dire avec respect et humanité qu'ils sont entrés sur notre territoire de manière illégale, que nous ne pouvons pas les accueillir, que nous n'avons plus les moyens", a expliqué la députée européenne, dénonçant le signal "totalement contradictoire" du gouvernement.

    "On leur dit : "venez, on va vous régulariser même si vous êtes clandestins". On leur dit qu'ils sont clandestins mais que si leurs enfants sont scolarisés, ce qui est une obligation, ils ne pourront plus être expulsés. Donc, on crée des clandestins légaux", a-t-elle déclaré.

    Mme Le Pen a enfin comparé l'emploi des sans-papiers à de "l'esclavagisme moderne", qui vise à "peser à la baisse sur le salaire des Français".

    Le projet gouvernemental de sanctionner les employeurs de clandestins n'est qu'un "discours" mais "il n'y a rien derrière", a-t-elle dit, en rappelant qu'une "loi existe déjà" en la matière.

    "Nous demandons au gouvernement d'être logique avec lui-même, il faut faire appliquer la loi, y compris quand les patrons en question sont les copains de M. Sarkozy", a-t-elle affirmé.

    AFP. 24.11.09

     

  • Allemagne: un record de 1936 reconnu rétroactivement à une athlète juive

    Une championne juive privée de jeux Olympiques par les nazis, qui avait réalisé un record allemand de saut en hauteur en 1936, s'est vue reconnaître son titre par la fédération allemande d'athlétisme (DLV).

    "Lors de son 45e congrès, la DLV a décidé de reconnaître comme record allemand la performance de Gretel Bergmann", a indiqué mardi à l'AFP le président d'honneur de la fédération, Theo Rous.

    Le 30 juin 1936, l'athlète juive de 22 ans avait franchi 1,60m établissant un nouveau record d'Allemagne.

    En reconnaissant rétroactivement sa performance de l'époque, "nous savons que cela ne peut être une réparation mais c'est moralement un geste important et un acte de justice qui devraient lui faire plaisir", a indiqué M. Rous.

    La DLV va envoyer une lettre à l'athlète âgée aujourd'hui de 95 ans pour lui annoncer la nouvelle.

    "La championne avait été sélectionnée pour les jeux Olympiques de Berlin mais parce qu'elle était juive le pouvoir nazi décréta ses performances insuffisantes" et la fédération sportive du Reich avait refusé de reconnaître son record", raconte-t-il.

    Ironie du sort, "c'est une Hongroise juive qui avait gagné l'épreuve avec 1m60".

    Selon M. Rous, 'adaptation cinématographique de sa vie, "Berlin 36", de l'Allemand Kaspar Heidelbach, sorti en septembre en Allemagne "a rouvert la discussion au sein de la DLV sur le sort de Gretel Bergmann et joué un grand rôle dans la décision de faire reconnaître son titre".

    Après la promulgation des lois anti-juives en 1933, l'athlète qui avait grandi à Laupheim (sud de l'Allemagne), avait été interdite d'entraînement et d'études et s'était exilée en Grande-Bretagne.

    Elle avait été cependant contrainte par les nazis à revenir en Allemagne afin de prouver au monde, inquiet de la politique raciale allemande, que des athlètes juifs participeraient bien aux Jeux Olympiques de 1936, organisés dans la capitale du Reich.

    Depuis 1937, année où elle a remporté le titre de championne américaine de saut en hauteur, elle vit aux Etats-Unis avec son mari, sous le nom de Margaret Lambert.

    "Pendant des décennies, elle a refusé tout contact avec l'Allemagne", a affirmé M. Rous mais "au début des années 1980, les gens de son ancienne fédération avaient réussi à prendre contact avec elle".

    A la suite de cela, la DLV lui avait envoyé "une lettre et une médaille" en souvenir de l'injustice sportive dont elle fut victime.

    Puis elle fut l'invitée d'honneur du comité olympique allemand aux JO d'Atlanta en 1996.

    AFP. 24.11.09

     

  • Sarközy parle de "sécurité" pour contrer le FN

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    Sarközy au Perreux-sur-Marne le 24 novembre 2009

    A quatre mois du scrutin régional, Nicolas Sarkozy a enfilé mardi son costume de "premier flic de France" pour réaffirmer en banlieue parisienne ses priorités en matière de sécurité et d'immigration, deux des thèmes favoris de son électorat.

    Le scénario est désormais rôdé. Comme l'an dernier à l'approche des élections européennes, le chef de l'Etat a repris le chemin des commissariats et des gendarmeries pour renouveler son message de fermeté en matière de lutte contre la délinquance et rappeler à ceux qui pouvaient en douter que la "sécurité des Français" restait une priorité.

    Première étape de la tournée présidentielle de ce mardi, le siège de la police municipale d'Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) pour une rencontre avec ceux qui vivent l'insécurité au quotidien et des trafics en tous genres.

    "Je suis venu pour vous dire que nous allons prendre toutes les mesures nécessaires", promet Nicolas Sarkozy, "tous ces messieurs qui ne travaillent pas et qui ont de belles voitures devront s'expliquer". "Tous ceux qu'on prendra pas sur le fait, on les prendra par les éléments de train de vie, les voitures, les montres...", ajoute-t-il.

    La caravane présidentielle repart toute sirènes hurlantes pour Bobigny et sa direction territoriale de la sécurité de proximité. Nicolas Sarkozy y visite la salle de commandement et inspecte une dose de haschisch et quelques armes récemment saisies. "La Kalachnikov, vous l'avez trouvé où ?", s'inquiète-t-il, "c'est quand même pas mal, c'est des armes de guerre".

    Plus loin, il félicite des agents des impôts venus s'installer en banlieue pour y débusquer les signes extérieurs de richesse des trafiquants.

    "Il ne faut pas oublier qu'Al Capone est tombé par le fisc", rappellera plus tard opportunément le député-maire du Perreux-sur-Marne, Gilles Carrez.

    Le Perreux, justement. Terme de la tournée et l'occasion pour Nicolas Sarkozy de répéter ses arguments lors d'une table-ronde, devant les caméras.

    D'abord sur la nécessaire "sanctuarisation" des écoles. "Ce sera systématique, la vidéo, le policier référent, la lutte contre les décrocheurs, le fait que nous n'acceptons pas l'absentéisme", dit-il, "arrêtons le petit système qui consiste à tout vouloir expliquer, il n'y a rien à expliquer quand on vient avec une barre de fer à l'école".

    Pour protéger les commerçants, même solution, la vidéosurveillance. "Notre objectif, c'est de tripler le nombre de caméras (22.000 aujourd'hui) installées sur la voie publique d'ici 2012", annonce le président, "et désormais tout wagon acheté par la RATP ou la SNCF sera équipé de six caméras".

    Au passage, le chef de l'Etat en profite pour égratigner les "grand penseurs qui ne vont pas dans vos quartiers" et qui voient dans la généralisation de la vidéosurveillance une régression des libertés. "Ceux qui seront contre, qu'ils l'assument devant la population", lance-t-il aussi à la gauche, proposant d'en débattre d'ici aux régionales.

    Nicolas Sarkozy ne rate pas non plus l'occasion de reprendre la patronne du PS Martine Aubry, qui s'est prononcée pour une régularisation des sans-papiers. "Je ne l'accepterai jamais parce que c'est contraire à l'idée que je me fais des valeurs de la République", répond-il, tout en refusant "toute forme d'amalgame odieuse" entre délinquance et immigration.

    Avant de repartir, le président a un dernier mot pour féliciter le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux pour ses "bons résultats" d'octobre et renvoyer les socialistes à leur bilan. François Hollande (PS) lui a répondu en avance, dénonçant son "échec" en la matière.

    AFP. 24.11.09

     

  • Militaire poignardé: l'arme blanche n'était pas une arme de dotation

    Une altercation entre les deux militaires semble être à l’origine du drame, qui s’est produit dimanche, vers 6 h 30, sur un terrain militaire du fort de Montbré (Marne), à une dizaine de kilomètres au sud de Reims. Les deux militaires «bivouaquaient avec plusieurs autres de leurs camarades», selon le procureur de Reims, Fabrice Belargent. «Leurs camarades qui dormaient ont été réveillés parce qu’ils ont entendu des cris. Lorsqu’ils sont sortis de leur tente, ils ont constaté qu’un de leur camarade était blessé et ils ont vu dans le même temps un autre militaire qui prenait la fuite, sans arme de dotation», a ajouté le procureur.
    Le militaire décédé aurait reçu une dizaine de coups de couteau, selon une source judiciaire, qui indique que les deux militaires avaient été incorporés au régiment début novembre. L’arme blanche utilisée ne faisait pas partie des équipements de dotation donnés par l’armée à ces jeunes engagés, selon le lieutenant Laetitia Poulet, officier de communication du régiment. Lors du drame, la victime et son agresseur présumé étaient de faction, chargés de surveiller le campement, a indiqué l'officier.

    Le Républicain lorrain - 24.11.09