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Blog - Page 1686

  • Besson veut lutter contre les "mariages gris" au lieu de lutter contre l'immigration

    Le ministre français de l'Immigration, Eric Besson, a annoncé qu'il comptait renforcer la lutte contre les "mariages gris" conclus entre un étranger et une personne de nationalité française qui serait abusée.

    Le ministre, qui a reçu mercredi des personnes se présentant comme victimes de ce type de mariage, a chargé un parlementaire d'engager une réflexion sur le sujet, à laquelle sera associé le ministère de la Justice, afin de "lutter plus efficacement" contre ces "mariages gris", dont il n'a toutefois pas précisé le nombre.

    Ces mariages permettent au conjoint étranger d'obtenir des papiers français.

    Il a souligné au cours d'une conférence de presse que si les mariages mixtes (30% des mariages contractés en France) représentaient "un enrichissement pour notre société", leur défense devait "aller de pair avec la lutte contre les mariages de complaisance", connus sous le nom de mariages blancs, lorsque les deux conjoints sont complices ou de mariages gris, si l'un d'eux est abusé.

    Le ministre a précisé que 80% des annulations de mariage concernaient des mariages mixtes.

    Selon M. Besson, aujourd'hui 13% des enfants nés en France sont issus de couples mixtes contre 6% il y a dix ans.

    Le mariage représente aujourd'hui la principale "source" d'immigration en France. Avec 50.000 autorisations long séjour délivrées chaque année à ce titre, cela représente le double du nombre de titres de séjours délivrés à titre professionnel.
    Par ailleurs, sur 100.000 acquisitions de nationalité française en 2007, les accessions par mariage ont représenté le double du nombre de titres de séjour délivrés pour des raisons professionnelles.

    Le Figaro - 18 novembbre 2009

  • Profanation du carré juif à Lille : deux ans par contumace à un Algérien

    Un homme de 35 ans, en fuite en Algérie, a été condamné par défaut à 2 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lille pour avoir dégradé 51 tombes dans le carré juif du cimetière de Lille-Sud dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2007.

    Ce Lillois d'origine maghrébine, interpellé quelques jours après les faits, avait profité de sa libération, après trois mois de détention, pour quitter le territoire français et s'enfuir en Algérie. Il fait depuis l'objet d'un mandat d'arrêt. Confondu par la présence de son sang sur un médaillon d'une tombe démolie, le prévenu, contre qui 16 mois de prison avaient été requis, avait avoué être l'auteur des dégradations mais nié tout motif religieux ou idéologique.

    Il avait expliqué avoir agi sous le coup de l'alcool et du deuil de son frère, inhumé dans le même cimetière un mois plus tôt. Lors d'une perquisition à son domicile, les policiers avaient trouvé un morceau de la photo en médaillon d'une tombe. L'analyse de son téléphone portable avait par ailleurs permis de prouver sa présence dans les environs du cimetière la nuit des faits.
    La profanation avait provoqué un vif émoi, à la veille de la Pâque juive.

    Le Figaro - 18 novembre 2009

    Ce n'étaient pas des Néo-nazis comme on voulait le faire croire!

  • MIs au pied du mur, Obama pense à la sécurité d'Israël

    Le président américain Barack Obama a estimé que la décision d'Israël d'autoriser la construction de nouveaux logements dans Jérusalem-est était potentiellement "très dangereuse", selon des extraits d'une interview diffusés mercredi sur le site internet de la chaîne Fox News.

      "Je crois que la construction de logements supplémentaires dans les colonies ne contribue pas à la sécurité d'Israël. Je pense que cela rend plus dur le fait de faire la paix avec leurs voisins", a dit M. Obama à propos de la décision des autorités israéliennes.

    "Je crois que cela rend les Palestiniens amers, de telle manière que cela peut finir par être très dangereux", a ajouté le président américain.

    M. Obama a toutefois indiqué que cette décision n'affecterait pas le soutien américain à Israël, allié clef des Etats-Unis. "Je l'ai répété à maintes reprises et je le répèterai encore, la sécurité d'Israël est un intérêt national crucial pour les Etats-Unis et nous nous assurerons qu'ils sont en sécurité", a-t-il dit.

     Mardi, huit jours seulement après des entretiens entre MM. Obama et Netanyahu à la Maison Blanche, le ministère israélien de l'Intérieur a autorisé la construction de 900 logements dans le quartier de Gilo, dans Jérusalem-est annexée.

    La Maison Blanche a réagi mardi dans des termes vigoureux. "Nous sommes consternés devant la décision prise", a dit le porte-parole du président Barack Obama, Robert Gibbs, tandis que le porte-parole du département d'Etat Ian Kelly a de son côté indiqué que cela rendait "plus difficile" les chances de réussite des efforts américains pour ramener le paix dans la région.

    Les tentatives de l'administration Obama pour essayer de relancer les discussions entre Israéliens et Palestiniens se heurtent au refus du gouvernement israélien de geler complètement la colonisation.

    AFP. 18.11.09

     

  • Allemagne: un homme meurt dans la nuit de sa vaccination

    Selon l'agence de presse Allemande (Deutsche Presse-Agentur), un homme de l'État Fédéral Allemand du Thuringia est mort après avoir reçu le vaccin contre la grippe porcine. Le journal local « Thuringia Allgemeine » signale que l’homme de 55 ans d'Eichsfeld, a été vacciné le Jeudi 12 Novembre 2009, et est mort la nuit même. La Ministre de la Santé du Thuringia, Heike Taubert, a dit aux journaux qu’un lien possible entre la vaccination et la mort était en étude. Elle a supposé qu'une autopsie serait effectuée. Aucune information n'est actuellement disponible au sujet des maux précédents le décès ou aux incompatibilités avec les ingrédients du vaccin.

    http://www.zeit.de/newsticker/2009/11/15/iptc-bdt-20091115-557-23008178xml

    Alter Info - 17 novembre 2009

  • Les francs-maçons de Sarközy: les "frères sont nombreux autour du président...

    http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-03-13/les-francs-macons-de-sarkozy/917/0/324920

  • Sarközy obient la libération d'un Franco-Algérien à Riyad

    Les autorités saoudiennes accusaient cet ancien tech­nicien en téléphonie, emprisonné depuis treize mois, de sympathie avec al-Qaida.

    À défaut de gros contrats signés durant son séjour en Arabie, Nicolas Sarkozy a au moins réussi à faire libérer Ould-Aissa Charef, un jeune Franco-Algérien qui était emprisonné à Riyad depuis treize mois. « C'est un cadeau du roi Abdallah », souligne une source informée. Sa libération, qui n'a pas été rendue publique, a été annoncée au consulat de France à Riyad, mardi matin, quelques heures seulement avant l'arrivée du président de la République. Les autorités saoudiennes accusaient cet ancien tech­nicien en téléphonie de sympathie avec al-Qaida. Mais elles n'avaient pas été en mesure de fournir de preuve autre que des mouvements de fonds jugés suspects.

    En 2001, Charef s'était installé à Riyad, pour parfaire ses connaissances en théologie à l'université du roi Abdelaziz, avant d'enseigner dans la capitale. Chaque année, des dizaines de Français viennent étudier l'arabe ou le Coran en Arabie saoudite, au Yémen ou en Égypte. Si la plupart ne posent pas de problèmes aux services de sécurité qui les surveillent de près, quelques-uns, néanmoins, dérivent vers l'islamisme radical, dans l'espoir de partir « défendre les musulmans oppri­més » en Irak ou en Afghanistan.

     Marié et père de quatre enfants, Charef devrait bientôt rentrer en France.

    Le Figaro - 17 novembre 2009

    Quelle poubelle, la France sous Sarközy! Tous ceux dont les autres ne veulent pas... il les ramène chez nous!

    Qu'a-t-il donné en échange?

  • Pour le Parisien, les nourrisssons travaillent!

    Un nourrisson âgé de trois semaines a été renversé par un scooter dans une rue de la ville de Ronchin (), lundi soir. Le conducteur du deux-roues, un jeune garçon âgé de 11 ans, est soupçonné d'avoir foncé sur la poussette qui transportait le bébé. Il a été placé en retenue (NDLR : une procédure prévue pour entendre les jeunes mineurs en dessous de l'âge dit de responsabilité pénale fixée à 13 ans) dans les locaux du commissariat de .

     Quant au bébé, il a été placé en observation, et s'est vu prescrire trois jours d'interruption totale de travail (ITT).

    Selon la mère du nourrisson, le pilote du scooter a foncé délibérément sur la poussette. «Le conducteur de 11 ans aurait agi ainsi après une remarque de la mère lui demandant de cesser de rouler à vive allure et de manière désordonnée sur les trottoirs, indique une source proche de l'affaire. Le pilote n'aurait pas apprécié et aurait ensuite renversé la poussette».

    Les jours du nourrisson ne sont pas en danger mais il souffre de nombreuses contusions. Après avoir été entendu sur les circonstances des faits, l'enfant de 11 ans a été remis à ses parents. Les investigations se poursuivent.

    Le Parisien - 17 novembre 2009

  • JEUX - Charade 9

    Mon premier (et unique) est plutôt mince

    Mon tout est un roman étranger

  • Identité nationale: le G.O. est prêt!

    Le Grand Orient de France est prêt à participer aux débats sur l'identité nationale, a-t-il indiqué mardi dans un communiqué, en rappelant qu'il "travaille depuis longtemps" sur ce thème qui est "une des parties du socle républicain".

    "Le Grand Orient de France, profondément attaché aux valeurs de la République et en particulier à la laïcité et à la solidarité, fonde en permanence sa démarche philosophique sur l'unité de la nation dont l’identité républicaine française est illustrée par l’article 1er de la Constitution: la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale", déclare le Grand Orient.

    "En conséquence", poursuit-il, "la République n'est ni de droite ni de gauche, ses valeurs sont universelles et elles constituent le fondement du destin commun de la nation. Il n'est pas de cause ou de question qui ne soit accessible aux républicains démocrates".
    Les Loges du Grand Orient de France seront invitées "à prendre toute leur part dans le débat national en cours".

    Le Grand Orient de France "a déjà pris, et prendra encore, un certain nombre d'initiatives pour faire de l'identité nationale un espace d'ouverture et de fraternité dans lequel chacun pourra s'épanouir", conclut l'obédience maçonnique.

    Le Figaro - 17 novembre 2009

  • Fillon copieusement sifflé! Ca va mal!

    Filllon maires de France 17 11 09.jpg

    Le Premier ministre François Fillon a été copieusement sifflé mardi dès son arrivée au Congrès des maires de France réuni à Paris, les élus entendant ainsi manifester leur opposition à la réforme de la taxe professionnelle.

    Dans la foule des élus, on entendait crier: "Où est Sarko ? Où est Sarko ?".

    Le président de la République, en déplacement en Arabie saoudite, ne devait pas visiter le Congrès réuni jusqu'à jeudi Porte de Versailles.

    Le président UMP de l'Association des départements de France Jacques Pélissard a réclamé "du respect" et "un accueil républicain" pour le chef de gouvernement.

    Le Premier ministre François Fillon a justifié sa présence au congrès des maires, dont une partie est mécontente des très controversés projets gouvernementaux de réforme de la taxe professionnelle, par "le respect" qu'il leur doit.

    "Le respect et la vérité, c'est ce qui justifie ma participation à cette nouvelle session annuelle de votre congrès", a lancé le chef du gouvernement, peu après avoir été accueilli par des sifflets nourris à son arrivée dans le grand auditorium, porte de Versailles.

    Le Premier ministre est venu accompagné de 21 membres du gouvernement, assis derrière lui à la tribune, dont Christine Lagarde (Economie), Roselyne Bachelot (Santé), Bruno Le Maire (Agriculture), Frédéric Mitterrand (Culture), Christian Estrosi (Industrie) et Michel Mercier (Aménagement du territoire).

    "Il y a des questions, des doutes, parfois des inquiétudes ou des critiques sur les réformes en cours", a-t-il ajouté devant une salle pleine, où le public dépassait largement les quelque 4.000 places assises.

    "C'est mon rôle d'être parmi vous pour vous faire part de mes convictions et répondre aux questions légitimes que vous vous posez" (..), a-t-il poursuivi. "C'est pourquoi j'ai répondu à l'invitation de votre président", a-t-il ajouté.

    Le président Nicolas Sarkozy, qui avait clôturé le congrès en 2007 et en 2008, ne participera pas cette année au congrès. Selon une source gouvernementale, il craindrait l'hostilité des élus.

    AFP. 17.11.09

     

  • Marine Le Pen accuse Sarközy

    Marine Le Pen 17 11 09.jpg
    La vice-présidente du Front national (FN) Marine Le Pen a dénoncé aujourd'hui la "France des émeutiers", reprochant à Nicolas Sarkozy de ne pas lutter contre la "barbarie quotidienne".

    "La France de Sarkozy, c'est la France des émeutiers !", écrit-elle dans un communiqué. "Comme on a pu le voir à Marseille, Roubaix ou Paris, le moindre incident dégénère en émeutes ethniques et en guérilla urbaine", souligne Mme Le Pen.

    "En deux ans de pouvoir Sarkozy, la France est passée du sentiment d'insécurité à une insécurité endémique de plus en plus violente", accuse-t-elle. Pour la vice-présidente du FN, "cette banalisation de la violence est encouragée par l'incapacité chronique du pouvoir à s'attaquer à deux terreaux de l'insécurité : la submersion migratoire et le racisme anti-français".

    Les chiffres de l'Observatoire national de la délinquance (OND) "traduisent cette montée exponentielle de la barbarie quotidienne qui frappe les Français", ajoute Mme Le Pen.
    Publié jeudi dernier, le bilan mensuel de l'OND, fait état entre novembre 2008 et octobre 2009 d'une augmentation des violences physiques (+3,75%), tout en notant une "fin d'accentuation de la hausse". Il dénombre aussi une hausse des cambriolages (+12,60%) et des vols à main armée (+24,36%).
    Le Figaro - 17 novembre 2009

  • VIDEO Mangez du porc!

    http://www.youtube.com/watch?v=TSdmfES9bpM

    La Bible du Rabbinat Français traduit comme suit les versets 3 à 7 du chapitre 11 du Lévitique.
    "3 - Tout ce qui a le pied corné et divisé en deux ongles, parmi les animaux ruminants, vous pouvez le manger.  
    4 - Quant aux suivants, qui ruminent ou qui ont le pied corné, vous n'en mangerez point: le chameau (gamal) , parce qu'il rumine mais n'a point le pied corné (oufarsa einenou mafriss): il sera immonde pour vous;  

    5 - la gerboise (chafan), parce qu'elle rumine, mais n'a point le pied corné (oufarsa lo yafriss): elle sera immonde pour vous;  
    6 - le lièvre (arnevet), parce qu'il rumine, mais n'a point le pied corné (oufarsa lo ifrissah): il sera immonde pour vous;  
    7 le porc, qui a bien le pied corné, qui a même le sabot bifurqué, mais qui ne rumine point: il sera immonde pour vous.

    Dans le Deutéronome 14, versets 6 et 7 nous retrouverons:
    6 - Bref, tout quadrupède qui a le pied corné et divisé en deux ongles distincts, parmi les animaux ruminants, vous pouvez le manger.  
    7 - Mais vous ne mangerez point les suivants, qui ruminent ou qui ont l'ongle fendu seulement: le chameau (gamal) , le lièvre (arnevet), la gerboise (chafan) (car ils ruminent, mais n'ont pas l'ongle fendu corné (oufarsa lo ifrissou): ils seront impurs pour vous);
     8 - ni le porc, parce qu'il a l'ongle fendu, mais ne rumine point: il sera impur pour vous. Ne mangez point de leur chair, et ne touchez point à leur cadavre.

  • Le cerveau, cause de la délinquance?

    Les jeunes enfants qui n'ont pas une réaction de peur classique face à des situations effrayantes sont prédisposés à devenir des délinquants lorsqu'ils grandissent. Dans une étude menée à l'île Maurice sur une période de 20 ans et publiée dans l'American Journal of Psychiatry, les chercheurs ont évalué les réactions de peur de près de 1.800 bambins de trois ans en mesurant leurs réactions cutanées, notamment la production de sueur, à des bruits intempestifs censés les effrayer.

    Vingt ans plus tard, les chercheurs ont examiné les casiers judiciaires de leur échantillon et ont découvert qu'à 23 ans, 137 des participants à l'étude initiale avaient commis des délits ou des crimes. Or, aucun d'entre eux n'avait montré de réaction classique de peur lors de l'expérience menée alors qu'ils avaient trois ans. A l'inverse, ceux qui, à 23 ans, n'avaient pas commis de délit, avaient manifesté de la peur lors de ces tests.

    Les auteurs de l'étude laissent entendre que la tendance à devenir un délinquant ou un criminel est due moins aux conditions économiques et sociales qu'au fonctionnement du cerveau. "Si une activité criminelle est en partie déterminée par le développement du cerveau, les efforts pour prévenir ce problème de comportement vont se focaliser de plus en plus sur la santé", indique l'étude.

    Le Figaro - 16 novembre 2009

  • La Pologne refuse les vaccins H1N1

    Vaccination contre la grippe H1N1 : Discours de la ministre polonaise de la santé devant le Parlement,
    par Dr Ewa Kopacz le 5 novembre 2009

    Vidéo: http://www.dailymotion.com/video/xb5o8d_ministre-de-la-sante-polonaise-sur_news


    « Je voudrais dire que ma priorité pendant mes 20 ans de pratique de médecine générale a été « d’abord ne pas nuire » J’ai toujours à l’esprit ce principe en tant que Ministre de la Santé. Dans ma pratique, quand je recommandais un médicament à qui que ce soit, je crois comme chaque praticien leferait, je me posais simplement la question : est-ce que je préconiserais cela pour ma vieille maman, pour mon enfant ? Ce type de pensée est révélatrice de toute la prudence que je dois avoir, des vérifications et des garanties dont je dois m’assurer en tant que Ministre de la Santé avant de préconiser un médicament à chaque citoyen polonais A des millions de Polonais qui n’ont pas de formation médicale qu’un ministre ou un expert peut avoir comme le professeur Brydack par exemple qui a, en tant qu’expert, travaillé pendant plus de 40 ans sur la grippe.


    Il travaille dans un des 189 centres de recherche sur la grippe dans le monde, un de ces centres se trouvant en Pologne. Pouvons-nous aujourd’hui être accusés d’un manque de connaissances sur la grippe ? Pouvons-nous remettre en question l’opinion d’un professeur qui travaille sur la grippe depuis plus de 40 ans et pas seulement sur un seul type de grippe ? Quelqu’un qui a publié des centaines d’articles sur le sujet ?
    Je me pose seulement une question fondamentale : voulons-nous combattre la grippe pandémique ?


    Aujourd’hui, nous savons la teneur de différentes clauses des contrats que d’autres, beaucoup de gouvernements de pays riches ont signé avec les fabricants de vaccins. Nous savons aussi ce qui a été proposé à l’état polonais. Suite aux négociations en cours, je ne peux pas tout dire aujourd’hui mais je peux dire une chose : Notre département juridique a trouvé au moins 20 points douteux dans le contrat. Or, quel est le devoir du Ministre de la Santé ? Signer des contrats qui sont dans le meilleur intérêt des Polonais ou bien signer des contrats qui sont dans le meilleur intérêt des compagnies pharmaceutiques ? Je sais qu’il y a 3 vaccins disponibles sur le marché aujourd’hui, de 3 producteurs différents. Chacun a une quantité de substance active différente et, étrangement, ils sont tous jugés équivalents ? N’est-ce pas suffisamment étrange pour que le Ministre de la Santé et les experts aient au minimum de légers doutes à ce sujet ?


    Peut-être, si ça se trouve, le produit avec très peu de substances actives n’est juste qu’une « eau miraculeuse » que nous supposons pouvoir agir sur la grippe ? Sommes-nous supposés payer pour cela ? Nous avons l’exemple de l’Allemagne qui a acheté 50 millions de doses, seulement 10% ont été utilisées jusqu’ici. 13% des Allemands sont disposés à accepter ce « remède miracle » aujourd’hui. Mais c’est vraiment peu parce qu’en Allemagne, il y a un grand pourcentage de gens favorables à la vaccination. Ainsi, en Pologne, sur 1000 personnes, 52 personnes feront le vaccin antigrippal (classique) alors qu’en Allemagne, ils sont 238 pour 1000 (23%) Donc, qu’est-ce qui fait que seulement 10% des Allemands veulent se faire vacciner contre la grippe porcine et pas 23% de la population comme pour la grippe saisonnière ?


    Leur gouvernement achète ces vaccins et les leur propose gratuitement et les gens ne les veulent pas ? Comment cela se fait-il ? Est-ce que ces faits peuvent nous donner des arrière pensées concernant le fait d’acheter ou non ces vaccins ?


    Des arrières pensées concernant le fait d’introduire un médicament qui serait une sorte de médicament secret ?
    Il y a des sites internet sur lesquels les fabricants de vaccins ont l’obligation de publier les effets secondaires inattendus des vaccins. La vaccination en Europe a commencé le 1er octobre 2009.


    Je voudrais que vous visitiez n’importe lequel de ces sites et que vous me trouviez un seul de ces effets secondaires inattendus, ne serait-ce qu’une réaction dermatologique généralisée, ce qui peut arriver même avec des médicaments sûrs. Il n’y en a aucun sur ces sites internet. Un médicament « parfait ». Et puisque c’est si miraculeux, pourquoi la firme productrice ne veut pas introduire son produit sur le marché en acceptant d’assumer la responsabilité de celui-ci ? Pourquoi ne disent-ils pas : c’est un produit merveilleusement sûr c’est pourquoi nous prenons la responsabilité de celui-ci, nous allons le mettre sur le marché et tout est clair et transparent plutôt que de mettre la pression sur nous, les acheteurs ? Nous n’avons pas les résultats de tests cliniques, pas de détails sur les composants et pas d’informations sur les effets secondaires. Les vaccins en sont maintenant à une phase 4 de tests, des tests vraiment très courts et nous ne disposons toujours pas de ces informations. De plus, l’échantillon (de testeurs) était vraiment petit : un type de vaccins a été testé sur seulement 160 volontaires âgés de 20 à 60 ans, tous sains, pas infectés.


    Un autre type de vaccin a été testé sur 600 volontaires âgés de 18 à 60 ans, tous bien portants. Est-ce que c’est suffisamment consistant pour nous les médecins présents dans cette salle ? Ce n’est pas suffisant à mes yeux. Je veux être suffisamment sure avant de recommander cette vaccination. Nous ne sommes pas définitivement hors jeu pour l’achat de vaccins. Pendant le temps des négociations (en cours), nous voulons prendre le temps et l’utiliser à bon escient pour obtenir autant d’informations que possible sur le vaccin.


    Ensuite, si le comité de lutte anti-pandémique finit par approuver le vaccin, alors nous l’achèterons. En outre, il y a 1 milliard de gens qui font la grippe saisonnière chaque année, 1 millions en meurent chaque année. Et c’est le cas non pas depuis 1 an ou 2 mais depuis des années. Est-ce que quelqu’un a déjà annoncé une pandémie de grippe saisonnière quelque part dans le monde ? Et pourtant la grippe saisonnière est bien plus dangereuse que la grippe porcine. Il y a même des décès et de graves complications. Y a-t-il eu la moindre pandémie (de grippe saisonnière) qui ait été annoncée ? Dès lors, à celui qui me pousse à acheter des vaccins (contre la grippe pandémique), je vous demande : Pourquoi n’avez-vous pas crié ou pleuré pour qu’on en achète l’année dernière, il y a 2 ans et en 2003. En 2003, il y a eu 1, 2 millions de Polonais qui ont fait la grippe saisonnière !


    Est-ce que quiconque dans cette salle a alors crié « achetons des vaccins pour tout le monde ! » ?? Je ne peux pas ne pas rappeler cela. Et, en conclusion, je voudrais dire seulement une chose : la nation polonaise a beaucoup de sagesse. Les Polonais savent distinguer la vérité du mensonge très précisément. Ils peuvent aussi déterminer ce qui constitue une situation objective et ce qui n’est qu’un jeu.

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    Le premier ministre polonais Donald Tusk a accusé aujourd'hui les sociétés pharmaceutiques de chercher à rejeter sur les gouvernements la responsabilité pour d'éventuels effets secondaires des vaccins contre la grippe H1N1, justifiant ainsi le refus de la Pologne de les acquérir.

    "Nous savons que les sociétés qui offrent les vaccins contre la grippe H1N1 ne veulent pas prendre la responsabilité des effets secondaires de ce vaccin", a déclaré Tusk à la presse. "Elles refusent de les mettre sur le marché, parce que leur responsabilité juridique serait alors plus grande. Elles demandent des clauses qui ne sont probablement pas conformes à la législation polonaise, et qui rejettent toute la responsabilité sur le gouvernement d'un pays en ce qui concerne les effets secondaires et des indemnisations éventuelles,", a-t-il ajouté.

    La Pologne refuse pour l'instant d'acheter des vaccins contre la grippe H1N1, estimant qu'ils n'ont pas encore été suffisamment testés par les autorités médicales.

    Le Figaro - 06 novembre 2009

     

     

     

  • Quand le dauphin d'Hitler résidait près d'Angers

    Le grand amiral Dönitz avait basé le commandement de la flotte allemande à Saint-Barthélemy-d'Anjou. Le lieutenant-colonel, historien et écrivain Guy Suquet, passionné par cette période, raconte.


    C'est un bunker qui a décidé de sa passion. Un blockhaus comme on n'en voit guère que sur les côtes normandes ; mais qui paraît plus insolite à Mûrs-Erigné.

    C'est de là que la marine allemande commandait toute sa flotte de surface dans l'Atlantique, l'Arctique et l'Océan indien. Le commandement général de toute la flotte était installé à Saint-Barthélémy, au château de Pignerolles.

    « On ignore le rôle primordial qu'a joué l'agglomération angevine pendant la Seconde guerre mondiale », dit Guy Suquet. Ce lieutenant-colonel a fouillé l'histoire. Le grand amiral Dönitz, dauphin désigné d'Hitler, a commandé sous-marins, torpilleurs et autres forces navales, depuis la région angevine entre 1942 et 1945.

    Mais comment était-il arrivé là ? « Au début, raconte Guy Suquet, la flotte allemande était positionnée dans les fjords norvégiens. Elle avait pour mission de détruire les navires américains qui allaient fournir les bases soviétiques. »

    Oui, mais la Norvège n'était pas la panacée. De trop longues journées sans nuit, l'été ; un froid trop intense, l'hiver. La marine allemande s'est donc déplacée vers les ports français de Lorient et de Saint-Nazaire. Et Dönitz la dirigeait depuis Lorient.

    Repli vers Angers

    Mais les alliés ont commencé à pilonner les ports. Quand ils ont fait exploser un bateau bourré de dynamite en plein Saint-Nazaire, le grand amiral a senti passer d'un peu trop près le boulet. Il a donc décidé de se retirer près d'Angers.

    Son bunker, à Saint-Barthélemy-d'Anjou, ne peut pas être visité. Il a été transformé en abri antiatomique pour le général De Gaulle et, à ce titre, est toujours classé secret défense. Donitz en avait fait construire la réplique exacte à Berlin. Et partageait sa vie entre la France et l'Allemagne.

    Les alliés, bien renseignés par la Résistance, n'ont jamais pilonné ces installations. Ils ont préféré décoder, avec l'aide de Polonais, les messages envoyés depuis le commandement vers les sous-marins et torpilleurs.

    Quand Hitler se suicide, Dönitz lui succède à la tête du IIIe Reich. Il goûtera au pouvoir trois semaines, avant d'être capturé par les Alliés. Jugé à Nuremberg, il passera dix ans en prison. Il est décédé en 1980.

    Toute cette histoire, Guy Suquet va la raconter dans un livre, 1940-1945, d'Angers le danger, à paraître au printemps. Il est déjà l'auteur de Mûrs-Érigné et la Deuxième guerre mondiale. Quand il sort des salles d'archives, c'est pour aller fouiller les vieux bunkers, d'où il remonte encore d'anciennes cartouches de mitraillettes.

    Marianne DEUMIÉ.

    Ouest-France -16 novembre 2009

  • Angers submergée par des vagues de migrants!

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    Ils arrivent surtout d'Afrique de l'Est. 173, rien qu'au mois d'octobre. Attirés par la qualité de l'accueil de la ville. Une réputation qui fait redouter au maire socialiste « un nouveau Sangatte ».

    La « douceur angevine », ils en ont entendu parler jusqu'au Darfour. En octobre, 173 réfugiés, principalement originaires d'Afrique de l'Est, sont arrivés à Angers (à titre de comparaison, 80 à Nantes). Cet afflux fait sauter le dispositif mis en place en 2002.

    « C'était pourtant bien huilé », regrette Jean-François Fribault, directeur de l'Espace Accueil qui fournit une domiciliation administrative, un hébergement. Jusqu'à présent, les réfugiés étaient accompagnés par des travailleurs sociaux, des juristes et des traducteurs pour constituer leur dossier de demande d'asile. En octobre, Espace Accueil a dû en laisser 140 sur le carreau. « On est submergés par un phénomène qui nous dépasse », constate Claude Andreau, de la Pastorale des migrants.

    Une ville hospitalière

    Un squat posait problème car il empêchait le bon déroulement des travaux du tramway. À peine vingt-cinq de ses occupants ont été relogés, quinze autres se sont retrouvés à la rue. Depuis le 4 novembre, ils campent devant l'Hôtel de ville. Une centaine d'autres, rescapés de la guerre ou de la misère, vivent entassés dans deux squats en périphérie. Des célibataires et des familles qui viennent du Soudan, de Somalie, d'Érythrée mais aussi d'Arménie, de Roumanie, du Kosovo...

    En un an, les demandes d'asile ont bondi de 78 % (contre 30 %, en moyenne, en France). La raison d'un tel « succès » ? L'hospitalité ! Celle des collectivités locales, d'abord. La municipalité (de gauche) a dépensé, cette année, un demi-million d'euros : en repas, cartes de transport, secours d'urgence. Chaque jour, les squatters vont se doucher, petit-déjeuner et déjeuner dans les structures qu'elle a mises en place pour les sans-abri.

    Le conseil général (de "droite") a affecté 1,8 million dans l'Espace accueil et l'aide aux enfants. Le préfet ne cesse d'intervenir auprès du ministère de l'Intérieur. Il vient d'obtenir 380 000 €, ce qui porte la participation de l'État a un million d'euros pour les demandeurs d'asile de l'Anjou, en 2009.

    Le maire est furieux (bien fait!)

    « N'oublions pas que l'asile est un droit international garanti par la convention de Genève », rappelle Paola Dessart, du collectif de soutien aux sans-papiers. Une quinzaine de militants ouvrent les squats, livrent la nourriture, inscrivent les enfants à l'école et paient de leur poche quand c'est nécessaire. Anarchistes, Verts ou sympathisants du Nouveau parti anticapitaliste, ils tirent à boulets rouges sur la mairie pour obtenir davantage de subsides. Au grand dam du maire.

    Furieux, le 7 novembre, de ne pas avoir été reçu par François Fillon, en visite à Angers, le socialiste Jean-Claude Antonini parlait même d'« un nouveau Sangatte ». Il est vrai que le Premier ministre est venu inaugurer une banque et lancer la campagne de l'UMP Christophe Béchu aux élections régionales. Chacun ses préocupations.
    maville.com - Ouest-France - 16 novembre 2009

  • Lâcher de billets: une étrange odeur de fric apatride

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    Jean-Baptiste Decroix-Vernier

    L’argent, dit-on, n’a pas d’odeur, et pourtant, il émane, de celui qui devait être distribué sur le Champs de Mars, le 14 novembre dernier, un parfum très particulier : celui de la super-classe, libérale et apatride.

    Mes habituels lecteurs ont sans doute vu ces scènes révoltantes, d’allogènes accourus des banlieues, le samedi 14 novembre, dans l’espoir de recevoir un ou plusieurs des billets de 5 à 500 euros dont la société Mailorama avait annoncée la distribution, se livrer à un pillage en règle des magasins du quartier (histoire de ne pas être venu pour rien…) lorsqu’ils apprirent que l’opération avait été annulée.

    Nombreux sont ceux qui se sont posé cette question bien simple : pourquoi un tel événement qui risquait, bien évidemment, de déraper, n’avait-il pas été interdit par la Préfecture de police ? L’excuse du préfet de police a été qu’il « n’avait pas la possibilité d’interdire la distribution ». Étrange… Ceux qui ont un peu de mémoire se souviendront d’un autre préfet interdisant successivement plusieurs distributions de « soupe au cochon » en raison d’éventuels troubles à l’ordre public. Or en l’espèce, le 14 novembre, le risque de trouble à l’ordre public était bien plus grand que lors des distributions de « soupe au cochon »… Les faits l’ont d’ailleurs prouvé.

    Il se pourrait bien que ce qui explique l’étonnante mansuétude de la préfecture de police soit les relations bien placées de Jean-Baptiste Decroix-Vernier, PDG de Rentabiliweb, la société mère de Mailorama.

    On dispose, concernant cet individu, d’une biographie récente. En effet, l’hebomadaire Marianne lui a consacré deux pages laudatives, voire hagiographiques, dans son numéro du 6 juillet 2009.

    Qu’y apprend-on ? Qu’à 38 ans il a construit un empire qui ne demande qu’à s’étendre… Qu’il est conseillé en matière d’image par Anne Méaux ; que parmi ses associés on compte Bernard Arnault, le PDG de LVMH, et Stéphane Courbit, l’ancien patron du groupe Endemol France ; que son conseil d’administration compte dans ses rangs Jean-Marie Messier, l’ex-PDG de Vivendi devenu banquier d’affaires, et l’ancien ministre libéral Alain Madelin ; qu’il est un ami personnel de Bernard-Henri Lévy et, last but not least, que son pôle média est dirigé par … Karl Zéro !

    Bien du beau linge donc pour fréquenter un homme qui, nous relate Marianne, a étudié en même temps le droit et la théologie, devenant un « spécialiste de l’exégèse rabbinique » qui utilise sur le web le pseudo hébraïque de Jocanaann… Quand à sa fortune, son origine repose en grande partie sur le contrôle de sites bien particuliers : jeux de grattage ou loteries en ligne et 300 sites roses (de strip tease, de chats sexuels, de rencontres, etc.)…

    Depuis quelques temps, Jean-Baptiste Decroix-Vernier s’est attaché la collaboration de Stéphane Boukris, qui s’est fait connaître dans le monde du web, il y a quelques mois, en créant faismesdevoirs.com. Un site qui permettait aux cancres de faire rédiger leurs devoirs par des professionnels contre rétribution… Au sein de Rentabiliweb, l’ami Boukris est chargé du développement « de projets liés aux services à la personne ». Des services bien étranges dont on saisi mal l’intérêt, sinon de faire cracher les naïfs au bassinet. Ainsi, palmares.com doit permettre à chacun de noter les avocats, les médecins, les hôpitaux, les fournisseurs d’accès etc., tandis que justiceprivee.com, propose « une alternative aux tribunaux et aux avocats »… C’est à Stéphane Boukris que l’on doit la géniale idée de la distribution d’argent de samedi passé. Gageons qu’il en aura vraisemblablement d’autres toutes aussi sordides et méprisables.

    L’argent n’a pas d’odeur, je le disais en ouvrant cet éditorial, mais il faut quand même bien remarquer que celui des libéraux pue…

    Source : éditorial de Christian Bouchet sur le site www.voxnr.com.

    Nations Presse infos - 16 novembre 2009

  • Le "frère chinois" d'Obama

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Mark Okoth Obama Ndesandjo, né du même père et d'une autre mère, vit à Shenzhen au sud de la Chine. Il vient de publier un roman autobiographique et sera dimanche à Pékin pour accueillir le président.

    En s'aventurant pour la première fois en terre chinoise, dimanche, Barack Obama pourra s'appuyer sur une épaule familiale s'il est pris du vertige du grand dépaysement. Son «frère chinois» devrait être là pour l'accueillir. Resté jusqu'à présent très discret sur sa parenté si intime avec le président américain, Mark Ndesandjo vient de sortir un peu de l'ombre.

    Longtemps, l'homme avait tu cette prestigieuse affinité­ lignagère, y compris à ses bons amis, jusqu'à ce que la presse le débusque l'an dernier. Depuis, il avait refusé toutes les sollicitations. Aujourd'hui, c'est cependant fort opportunément que Mark Okoth Obama Ndesandjo sort un livre, à mi-chemin entre le roman et l'autobiographie, à l'aube du voyage du président américain à Pékin. Si pour Barack Obama, le chemin s'est fait de Hawaï à Washington, celui de Mark l'a conduit De Nairobi à Shenzhen, titre de son ouvrage. Le demi-frère de l'homme le plus puissant du monde, comme on le souligne ici, a fait souche depuis sept ans dans la grande ville du sud de la Chine, à un jet de pierre de Hongkong. Une ville qui reste le symbole des réformes lancées par Deng Xiaoping, le temple du capitalisme rouge, pour ne pas perdre tous ses repères américains.

    David, le nom du héros du roman, y pose son sac dans le sillage du 11 septembre 2001, après avoir perdu son travail. Il tombe sous le charme de la Chine par l'intermédiaire «d'une femme magnifique et d'un jeune orphelin». David est le fils d'une mère juive américaine, divorcée de son mari kényan. Dans la vraie vie, Obama père, divorcé en 1964 de la mère de l'actuel président, Stanley Ann Dunham, a ensuite rencontré une autre de ses quatre femmes, la jeune Ruth Nidesand, avec laquelle il est reparti l'année suivante au Kenya, où il a eu six nouveaux enfants. Ce père est au cœur du livre de Mark Ndesandjo, comme il l'était des célèbres Mémoires de Barack Obama, Les Rêves de mon père. Les deux hommes se rejoignent en peignant douloureusement le portrait d'un homme brillant, mais qui n'a jamais pu ou su tenir ses talentueuses promesses ni ses responsabilités familiales. Il disparaît dans la nature quand Barack a 2 ans, et le jeune garçon ne reverra son père que brièvement huit ans plus tard. Obama Senior est mort dans un accident de la route en 1982, à l'âge de 46 ans. Cette absence du père a été la grande blessure du président américain, en quête de cette part fuyante de son identité. Son cadet Mark, qui tait son âge, a connu les mêmes blessures. Il raconte ce père grignoté par l'alcool, battant sa mère, le frappant lui-même. De manière émouvante, il a confié combien l'élection de son demi-frère avait en ce sens transformé sa vie. La fierté ressentie devant ce succès et la liesse de millions d'Américains transfigurés par un nouvel espoir l'ont réconcilié «avec beaucoup de choses, y compris le nom d'Obama».

    Physiquement, il y a du Barack en Mark. Même silhouette longiligne et athlétique, et de vraies ressemblances dans les traits. Avec cependant plus de liberté dans le protocole vestimentaire. Il affectionne les vestes noires, les bandanas aux couleurs vives et porte un petit diamant à l'oreille gauche. Cet ancien diplômé des prestigieuses universités de Stanford et Brown est aujourd'hui «consultant en marketing stratégique», dans le domaine des nouvelles technologies notamment. Mais il se consacre surtout à la musique, «le plus universel des langages». On l'a vu il y a quelques mois faire une apparition publique en jouant du piano afin de récolter des fonds pour un orphelinat. Ses autres passions sont la calligraphie chinoise, la littérature, l'écriture. Selon la presse chinoise, il a longtemps semblé avoir des revenus très modestes, donnant des leçons de musique pour vivre.

     


      Avalanche de souvenirs familiaux

     Le «frère chinois» de Barack Obama avait fait le voyage à Washington pour l'investiture du président. Avant cela, leur dernière rencontre datait de la période électorale, quand il lui avait rendu visite à Austin à la veille d'un débat avec la candidate Hillary Clinton. «Il est venu vers moi, nous nous sommes étreints et je lui ai donné un cadeau, de la calligraphie chinoise», a-t-il raconté. Mark s'apprête à rencontrer son frère de président à Pékin, entre le 15 et le 18 novembre. «Je compte lui présenter ma femme, c'est la plus grande de ses fans», a-t-il confié. Son épouse, comme l'essentiel de sa vie désormais, est chinoise, même s'il reste citoyen américain. «Je me sens comme une personne qui a plusieurs endroits sur terre, qui a les pieds à différents endroits», dit-il. Il se garde de s'aventurer très loin sur le terrain politique. «Je pense que l'équipe de mon frère fait un travail remarquable», estime-t-il, et il ne veut pas créer de confusion. Tout juste a-t-il confié qu'il voulait dire à son aîné combien il y a à apprendre de la culture chinoise, et surtout l'importance que revêt la famille dans son pays d'accueil. Il préparerait aussi une «vraie biographie», plus détaillée. Le «Chinois» de la famille Obama n'est pas le seul à avoir pris la plume. Un autre demi-frère du président américain, George, qui vit au Kenya a écrit des mémoires qui doivent sortir chez Simon and Schuster au début de l'année prochaine. D'autres proches de Barack Obama auraient aussi la main près du plumier. Une demi-sœur, Maya Soetoro-Ng, fille de la mère du président, et Craig Robinson, frère de la première dame.

    Le Figaro - 13 novembre 2009