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Blog - Page 1679

  • JEUX - Question piège au sophiste

    Un sophiste clame sur l'agora qu'il est capable de répondre avec exactitude à toutes les questions qu'on pourrait lui poser.

    Quelle question un homme avisé pourrait-il lui poser pour être certain que la réponse du sophiste soit fausse?

    Un homme avisé pourrait demander au sophiste: Est-ce que le prochain mot que tu vas prononcer sera "non"?

  • Procès Demjanjuk: des récits bouleversants

    Un rescapé néerlandais des camps nazis a livré mardi en Allemagne un témoignage émouvant au deuxième jour du procès de John Demjanjuk, accusé de complicité dans le meurtre de 27.900 juifs.

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    Le 1er décembre 2009
    Rudolf Salomon Cortissos, 70 ans, a fondu en larmes en racontant comment sa mère avait été déportée puis gazée par les nazis au camp d'extermination de Sobibor, où Demjanjuk est accusé d'avoir été garde pendant six mois en 1943.

    La cour a fini par éloigner ce témoin submergé par l'émotion, qui avait apporté avec lui à Munich (sud) la dernière lettre de sa mère, écrite à la hâte peu avant de partir vers la mort. "C'est la seule chose qui me reste d'elle", a dit le retraité en luttant contre les larmes.

    La missive disait: "Nous sommes lundi soir et prêts à partir. Je te promets que je serai forte et que je survivrai sans aucun doute (...) On ne peut rien y faire, c'est comme ça". Et à la fin: "J'espère vous revoir tous bientôt".

    "Trois jours plus tard, elle était morte", a raconté son fils.

    Pendant ce témoignage, l'accusé d'origine ukrainienne est resté couché sur un brancard, sans quitter sa veste en cuir, une casquette bleue baissée sur les yeux. Il n'a pas dit mot. La défense a annoncé qu'il userait de son droit à ne pas s'exprimer.

    Un autre survivant a témoigné. "Je pensais qu'à la fin de la guerre, toute ma famille reviendrait. Personne n'avait dit que c'était un aller sans retour", a dit un autre Néerlandais David van Huiden, 78 ans, dont toute la famille est morte à Sobibor.

    Comme d'autres rescapés, il a accusé Demjanjuk d'exagérer ses ennuis de santé pour tenter de paralyser le procès, alors que l'accusé âgé de 89 ans s'est pris la tête entre les mains à plusieurs reprises en gémissant, les yeux fermés mais clairement conscient.

    Demjanjuk avait déjà passé lundi une partie de la première audience couché sur un brancard, entièrement recouvert d'une couverture, mais on avait pu le voir ensuite discuter avec animation avec son défenseur. Ce qui avait provoqué l'ire de nombreuses parties civiles, dont certaines venues de loin.

    Mardi, Demjanjuk a écouté sans broncher l'acte d'accusation, qui évoquait certaines des dizaines de milliers de personnes convoyées vers Sobibor.

    Pour l'accusation, Demjanjuk "a aidé d'autres personnes à tuer avec cruauté et sournoisement des êtres humains pour des motifs vils" et était "convaincu par l'idéologie raciste" des nazis.

    Dans un e-mail, le fils de l'accusé, John Jr. Demjanjuk, a affirmé qu'il n'y avait "pas l'ombre d'une preuve pour dire que mon père a adhéré à une telle idéologie ou qu'il a fait du mal à un seul être humain".

    Comme la veille, la défense a de nouveau réclamé en vain une suspension, en invoquant de nombreuses irrégularités dans la procédure.

    Demjanjuk risque la perpétuité si la cour décide qu'il a bien officié à Sobibor, aujourd'hui en Pologne, où environ 250.000 juifs ont péri.

    La défense a argué que Demjanjuk a été "déporté de force des Etats-Unis alors qu'il est atteint d'une maladie mortelle" et estimé qu'"il a déjà été poursuivi en Israël" pour les faits dont l'accuse la justice allemande.

    Ces deux assertions sont toutefois infirmées. Un professeur d'hématologie a démenti qu'il souffre d'une leucémie, comme l'affirme la famille.

    Et la Cour constitutionnelle allemande a jugé en juillet que les chefs d'accusation pour lesquels il comparaît diffèrent de ceux pour lesquels il a été condamné à mort en 1988 à Jérusalem: il avait alors été accusé d'être Ivan le Terrible, gardien au camp de Treblinka, un jugement cassé par la suite par la Cour suprême israélienne à cause de doutes sur son identité.

    AFP. 01.12.09

     

  • Le vote anti-minarets "met en danger notre sécurité" s'alarment les "élites" suisses

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    Minaret dans le ciel de Zurich - 30 novembre 2009
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    La ministre Calmi-Rey et le président Merz
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    "Notre sécurité n'est plus garantie" à cause du référendum anti-minarets qui a porté atteinte à la coexistence des cultures et des religions, a averti mardi la ministre suisse des Affaires étrangères, confrontée à la montée de l'indignation dans le monde musulman.

    "Chaque atteinte à la coexistence de différentes cultures et religions met aussi en danger notre sécurité", a déclaré Mme Micheline Calmy-Rey devant les ministres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) réunis à Athènes.

    Les Suisses ont approuvé dimanche à 57,5% l'interdiction de la construction de (nouveaux) minarets à l'appel de la droite populiste

    "Un des enjeux auquel le continent européen est confronté est celui de la coexistence pacifique de différentes langues, cultures et religions", a-t-elle souligné.

    "Si nous ne pouvons vivre ensemble harmonieusement, notre sécurité n'est plus garantie" car "la provocation risque d'appeler d?autres provocations, l'outrage d'attiser l'extrémisme", a-t-elle ajouté.

    "Nous sommes préoccupés par ce vote" , a-t-elle dit, en l'expliquant par "une réaction de repli, de défense dans le contexte d'un monde globalisé, de crise économique et de montée du chômage".

    Les 400.000 musulmans de Suisse, sur une population de 7,5 millions d'habitants, "sont bien intégrés et continueront de fréquenter les 200 mosquées du pays", a-t-elle tempéré.

    En Suisse comme à l'étranger, les opposants à l'interdiction des minarets mettent désormais leurs espoirs dans un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg. L'article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme garantit en effet la "liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé".

    Un autre organe du Conseil de l'Europe, la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI), a invité les autorités suisses à "trouver une solution qui soit conforme au droit international des droits de l'homme".

    La situation est d'autant plus embarrassante pour le gouvernement helvétique que la Suisse préside pour six mois le Conseil de l'Europe.

    Le président des Verts, M. Ueli Leuenberger, a annoncé qu'il soutiendrait un recours auprès de la Cour européenne des droits de l'homme. Il a évoqué notamment la communauté musulmane de Langenthal (centre de la Suisse) qui a annoncé son intention d'aller jusqu'à Strasbourg s'il le faut pour avoir son minaret.

    "C'est extrêmement important. Pour la Suisse... mais aussi au niveau européen quand on voit les réactions des partis populistes et d'extrême-droite qui jubilent et prennent l'exemple suisse pour faire des campagnes contre les musulmans dans leurs pays", a-t-il déclaré à l'AFP.

    Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté la Suisse à "faire marche arrière dans les plus brefs délais" tandis que le grand mufti de Bosnie, Mustafa Ceric, a dénoncé "l'incapacité (de la Suisse) à faire respecter les droits de l'Homme qui sont la pierre fondatrice des valeurs européennes".

    L'ONU a également condamné l'interdiction des minarets. Cette décision est "discriminatoire et risque de mettre la Suisse en contradiction avec ses engagements internationaux", a averti la Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme Navi Pillay.

    Le parti de la droite populiste UDC a cependant prévenu que "si des tribunaux avaient l'outrecuidance de casser la décision populaire en se référant à la Convention européenne des droits de l'homme ou à la Convention de l'ONU sur les droits civiques et politiques, la Suisse doit tout simplement résilier les traités concernés".

    AFP. 01.12.09

     

  • Aïd: le mouton vivant dans le coffre de la voiture!

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    Harry Roselmack estime "ridicule" la polémique née de sa présence avec une équipe de télévision aux côtés d'un musulman tentant de faire sortir un mouton vivant d'un site d'abattage rituel à Marseille.

    "Je n'ai pas à me justifier de faire mon métier et je m'étonne que faire son métier donne lieu à des interprétations erronées", a dit samedi à l'AFP le journaliste, présentateur de l'émission "7 à 8" et "joker" du 20h00 de TF1, au sujet de ce tournage qui a eu lieu la veille.

    "Dans le cadre de la série "Harry Roselmack en immersion", on fait un sujet sur les militants de la religion, les gens qui classent les lois religieuses au dessus de celles de la République", a-t-il raconté. "C'est dans ce cadre que nous avons choisi un jeune musulman, Jamel, et on sera également avec une famille juive et une famille catholique pour une émission qui sera diffusée avant la fin du mois de février".

    "Son projet à Jamel c'était de prendre son mouton, de le mettre dans le coffre de sa voiture et de partir avec son mouton" dans l'intention de l'égorger lui-même comme le voulait la tradition, a-t-il expliqué. Le projet de Jamel n'a pas été mené à bien en raison de la présence d'une élue locale et le mouton a été ramené à l'abattoir, selon Harry Roselmack.

    "Nous n'avons dans cet épisode aucune part de responsabilité, nous suivons notre personnage comme n'importe quel journaliste le fait", a souligné M. Roselmack, déplorant que "ça devienne sur internet "Harry vole un mouton", c'est ridicule".

    "Ce qui m'inquiète, c'est que cette manipulation, puisque c'en est une, nuise à notre tournage et à notre émission", a-t-il conclu.

    Ce tournage a eu lieu vendredi sur l'un des sites d'abattage ouverts à Marseille pour la fête musulmane de l'Aïd al-Adha. La voiture dans laquelle se trouvaient le jeune musulman et l'équipe de télévision n'a pas pu quitter les lieux après que des élus se furent rendus compte de la présence d'un mouton vivant dans le coffre.

    AFP. 01.12.09

     

  • Bardot prend la défense de Roselmack et rétablit la vérité des faits

    Brigitte Bardot a pris aujourd'hui la défense d'Harry Roselmack après la polémique née de la présence du journaliste et d'une équipe de télévision aux côtés d'un musulman tentant de faire sortir un mouton vivant d'un site d'abattage rituel à Marseille.

    Harry Roselmack a été "lynché médiatiquement pour avoir tenté de lever le voile sur l'abattage clandestin
    ", écrit Brigitte Bardot dans un communiqué de sa Fondation.

     Il "est accusé d'islamophobie pour le simple fait d'avoir suivi un jeune musulman qui s'apprêtait à sacrifier un mouton hors abattoir", poursuit-elle.

    "Le transport d'un mouton dans un coffre de voiture pour être égorgé clandestinement n'est, hélas, pas un fantasme de journaliste mais une réalité atroce que je dénonce de toutes mes forces et que je dénoncerai jusqu'à mon dernier souffle", écrit encore Brigitte Bardot.

    La Fondation Bardot affirme que, "cette année encore, sur les plus de 200.000 moutons officiellement sacrifiés durant le sanglant Aïd-el-Kebir, 70.000 ont été égorgés clandestinement".

    Le Figaro - 01.12.09

    Harry Roselmack est né le 20 mars 1973 à Tours de parents martiniquais.

     

  • Afghanistan: Obama annonce l'envoi accéléré de 30.000 soldats supplémentaires

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    (Cliquez sur la photo)

    Le président Barack Obama devait annoncer mardi soir le déploiement accéléré en Afghanistan de 30.000 soldats de plus tout en assurant aux Américains que, s'il fait le choix de l'escalade militaire, c'est pour vite finir la guerre et ne pas s'engager dans un conflit sans fin.

    Dans un discours devant les élèves de la prestigieuse école militaire de West Point, M. Obama devait dévoiler la décision la plus attendue et peut-être la plus lourde de conséquences de sa jeune présidence: il devait préciser que le déploiement de ces troupes s'effectuera sur six mois à cadence rapide et devait insister sur le fait que cet engagement aura un terme, a dit un responsable de l'administration sous le couvert de l'anonymat.

    Ce responsable ne s'est pas montré plus précis sur la durée d'engagement de ces soldats.

    Avec ces 30.000 soldats, le contingent américain devrait atteindre environ 100.000 hommes et femmes. Il aura quasiment triplé sous M. Obama puisqu'ils étaient environ 35.000 quand il a pris ses fonctions. M. Obama a donné ses ordres de déploiement dès dimanche.

    Il aura ainsi tenu l'engagement de recentrer sur l'Afghanistan et une "guerre nécessaire" selon lui l'effort détourné à ses yeux par la guerre en Irak.

    Mais, depuis janvier, la fatigue a gagné la majorité des Américains devant une guerre lointaine, la plus longue de l'ère moderne américaine après le Vietnam. Loin de sembler toucher à sa fin après plus de huit ans, elle connaît son année la plus meurtrière pour soldats et civils.

    Pour rassurer ses compatriotes, M. Obama devait souligner qu'il "ne s'agit pas de construire un pays de toutes pièces; notre engagement n'est pas illimité; ce que nous présentons, c'est une stratégie globale pour l'Afghanistan, avec une fin de partie" en vue, a dit son porte-parole Robert Gibbs à la chaîne MSNBC.

    Personne ne s'attend à ce que les Américains aient quitté l'Afghanistan dans les prochaines années, mais M. Gibbs a insisté sur le choix stratégique de hâter le mouvement: "Nous devons être sur place rapidement, mais il faut bien comprendre que nous ne pouvons pas rester éternellement".

    Après plus de trois mois d'intenses consultations avec ses généraux, ministres et conseillers, M. Obama a conclu que prendre plus de temps condamnait à l'échec, a dit le responsable s'exprimant anonymement.

    Il s'agit de contrer rapidement la dynamique actuelle des talibans, renverser la tendance, accélérer la formation des forces afghanes afin qu'elles soient plus vite en mesure d'assumer la sécurité nationale.

    L'objectif ultime de M. Obama n'est pas l'ambitieux projet du président George W. Bush d'instaurer une nouvelle démocratie, mais d'affaiblir l'insurrection des talibans tout en renforçant le contrôle des autorités afghanes, d'empêcher qu'Al-Qaïda ne reprenne pied en Afghanistan et que le pays ne serve à nouveau à commettre des attentats comme ceux du 11-Septembre, insistent les responsables américains.

    M. Obama devrait souligner que cette guerre n'est pas seulement l'affaire des Américains, et appeler leurs alliés à dépêcher entre 5.000 et 10.000 soldats de plus selon des chiffres fréquemment avancés.

    Selon le quotidien français Le Monde, les Etats-Unis ont notamment demandé 2.000 soldats supplémentaires à l'Allemagne, 1.500 à l'Italie, 1.500 à la France et 1.000 au Royaume-Uni.

    Un haut responsable français, l'ex-envoyé spécial du président Nicolas Sarkozy Pierre Lellouche, a rappelé que M. Obama aurait fort à faire pour surmonter les réticences de ses partenaires, eux aussi confrontés à des opinions hostiles à la guerre: "Vous connaissez la réponse du président de la République, c'est non", a-t-il dit à la chaîne France 3 qui l'interrogeait sur une demande américaine de 1.500 soldats français de plus.

    M. Obama devrait aussi consacrer une bonne part de son discours au voisin pakistanais de l'Afghanistan, la puissance nucléaire qui a un rôle primordial à jouer dans le combat contre les extrémistes et dont une déstabilisation pourrait être cauchemardesque.

    AFP. 01.11.09

     

  • Disparition de Typhaine: sa mère et son concubin avouent qu'elle est morte

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    Anne-Sophie Faucheur, mère de Typhaine Taton  "disparue dans les rues de Maubeuge" le 18 juin 2009, et son concubin répondent aux questions de journalistes, le 24 juin 2009.

    Les policiers recherchaient activement mardi le corps de la petite Typhaine, cinq ans, qui avait mystérieusement disparu en juin, après des aveux de la mère et de son concubin reconnaissant sa mort, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

      Me Emmanuel Riglaire, avocat de la mère de la petite Typhaine, a évoqué mardi l'hypothèse d'un "accident" que sa cliente aurait peut-être "maquillé" pour ne pas perdre la garde de ses deux autres enfants.

    Jusqu'à présent, le couple avait toujours défendu le scénario d'un enlèvement par un inconnu le 18 juin dans les rues de Maubeuge. Les enquêteurs étudient désormais deux pistes. "On est en train de travailler pour savoir si on est sur une piste d'accident domestique ou si on est sur une affaire criminelle", a indiqué un responsable proche du dossier.

    Placée en garde à vue lundi pour la deuxième fois dans le cadre de l'enquête de la police judiciaire de Lille démarrée il y a cinq mois, la mère de Typhaine, Anne-Sophie Faucheur, 23 ans, a fini par avouer la mort de sa fille. Dans la nuit, son compagnon, Nicolas Willot, 24 ans, a été à son tour placé en garde à vue. Il est passé aux aveux lui aussi.

    "La mère et le concubin ont donné deux versions différentes: une version "soft" et une version "hard", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. Elle a souligné que la découverte du corps devrait conforter les aveux de l'un ou de l'autre. Mais, une chose semble acquise: "ils sont impliqués tous les deux dans le processus de la mort".

    En fin de matinée, les enquêteurs n'avaient toujours pas retrouvé le corps de la fillette, recherché dans la zone frontalière, du côté belge. "Un seul membre du couple connaît l'endroit où se trouve le corps et sa mémoire flanche un peu", a-t-on souligné.

    La mère de Typhaine devait être déférée dans l'après-midi au parquet de Valenciennes, alors que le concubin était toujours en garde en vue en fin de matinée.

    Selon sa mère, Typhaine aurait disparu subitement, dans l'après-midi du 18 juin alors qu'elle l'accompagnait dans le centre de Maubeuge. Aucun témoignage n'a appuyé cette version.

    La piste familiale avait retenu dès le début l'attention des enquêteurs. Les parents de Typhaine, qui n'étaient pas mariés, se sont séparés en décembre 2005, sur fond de dispute, se partageant la garde de la fillette et de sa soeur, Caroline, un an plus âgée.

    Anne-Sophie Faucheur avait obtenu la garde de Caroline et son ancien compagnon, François Taton, celle de Typhaine.

    Mais le 22 janvier dernier, la maman récupère la benjamine à la sortie de l'école - à Lille où réside le papa - en trompant les enseignants.

    Depuis, la mère vivait avec ses deux filles à Aulnoye-Aymeries (Nord), à 15 km de Maubeuge, avec son nouveau compagnon rencontré dans le fast-food où ils travaillaient tous deux.

    Un élément a intrigué par dessus tout les enquêteurs : le samedi 13 juin, soit cinq jours avant l'alerte de la disparition, Anne-Sophie Faucheur et Nicolas Willot fêtaient le baptême de leur troisième fille, Apolline, issue de leur union, avec des membres de leur famille. Mais aucun n'avait aperçu Typhaine.

    Mme Faucheur et son concubin avaient été placés en garde à vue dès le lendemain de la disparition, mais relâchés quelques heures plus tard sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux. Leur domicile avait été perquisitionné à deux reprises.

    Quelques jours après la disparition, la mère avait organisé une conférence de presse avec son concubin à Aulnoye-Aymeries. "Typhaine nous manque , le moral est à zéro", avait-elle déclaré, évoquant un enlèvement. "Elle va être retrouvée", avait-elle affirmé.

    AFP. 01.12.09

     

     

  • Renforts en Afghanistan: Obama fait pression sur Sarkozy

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    Nicolas Sarkozy, qui a parlé lundi avec Barack Obama, n'exclut pas de reconsidérer son refus d'augmenter le contingent.

    «Rien n'est exclu.» Selon l'entourage de Nicolas Sarkozy, qui s'est entretenu lundi au téléphone avec Barack Obama, la France n'écarte pas l'idée de reconsidérer à terme son refus d'envoyer des renforts en Afghanistan. À la veille de l'annonce du président américain de dépêcher des soldats supplémentaires pour lutter contre les talibans, le président de la République a conversé une quarantaine de minutes avec son homologue qui l'a «informé de ses intentions». L'Élysée se refusait à préciser si, lors de cette conversation, le chef de la Maison-Blanche a formulé une requête précise concernant l'envoi de nouvelles troupes. Nicolas Sarkozy «a confirmé que la France resterait pleinement engagée en Afghanistan aussi longtemps que nécessaire », se borne à rappeler la présidence française.

    Toutefois, autour de Nicolas Sarkozy, on est conscient qu' «après les annonces de renforts américains, Barack Obama va être confronté aux questions du Congrès qui lui demandera : “Et les alliés, que font-ils de plus ?”» Jusqu'à présent, la France a toujours refusé d'augmenter son contingent en Afghanistan, fort de quelque 3 300 militaires. «Il n'est pas question un seul instant d'augmenter les effectifs», a souligné Hervé Morin, la semaine passée.

    En tout état de cause, Paris ne se déterminera pas avant la conférence de Londres qui doit réunir, le 28 janvier, les pays présents en Afghanistan et le président Hamid Karzaï. «L'annonce du président Obama ne saurait entraîner, de façon mécanique, l'envoi de troupes supplémentaires», relève-t-on à l'Élysée. Surtout, «la décision américaine doit être suivie d'engagements beaucoup plus précis du président afghan, en terme de d'amélioration du recrutement de l'armée, de formation de la gendarmerie et de lutte contre la corruption». À Londres, «on aura une vision beaucoup plus claire de ce que Hamid Karzaï veut faire», poursuit-on à l'Élysée. «S'il a besoin de quoi que ce soit, on examinera de près sa demande.»

    Jeudi, Hillary Clinton a téléphoné à Bernard Kouchner, ainsi qu'à une dizaine de ses homologues. Selon Le Monde , la secrétaire d'État aurait réclamé 1 500 soldats français supplémentaires. Le département d'État n'a guère repris ce chiffre à son compte, lundi. Mais un de ses responsables indiquait que les efforts de la secrétaire d'État ont suscité «une réaction positive» chez ses partenaires.

    Le Figaro - 30.11.09

    Quel pantin!

  • Polanski ne sera pas libéré avant plusieurs jours

    Selon l'Express.fr, la libération sous caution du cinéaste Roman Polanski, détenu par la justice suisse depuis le 26 septembre, ne devrait pas intervenir avant plusieurs jours, selon le consul de France.

    Les autorités suisses avaient annoncé la semaine passée que cette remise en liberté contre une caution de 4,5 millions de francs suisses (3 millions d'euros) et l'obligation pour Polanski de porter un bracelet électronique ne pourrait pas intervenir avant ce lundi.

    Un porte-parole du département de la Justice suisse a refusé de fournir une date pour la libération du cinéaste franco-polonais qui sera assigné à résidence dans son chalet de Gstaad.

    Le Figaro - 30.11.09

  • VIDEO Marine Le Pen: "Minarets, les élites perdent la tête!"

    http://www.dailymotion.com/video/xbbunt_marine-le-pen-minarets-les-elites-p_news

    30 novembre 2009

  • La Russie doit livrer à l'Iran le système anti-aérien S-300 dans les deux mois

    L'envoyé de Téhéran à Moscou a indiqué que la Russie a assuré qu'elle honorera sa promesse de fournir à l'Iran le sophistiqué système antiaérien S-300. Mohammad-Reza Sajjadi a rejeté vendredi les rapports indiquant que le retard dans la livraison du système signifiaient que la Russie s’était retiré de ses engagements.

    « Nous avions entendu des rapports indiquant que la Russie ne fournirait pas ces systèmes à l’Iran, mais nous avons demandé au côté russe et ils ont démenti, » a-t-il dit aux journalistes à Moscou. « L’échéance de la livraison est déjà passée, mais le côté Russe a cité des problèmes techniques sur lesquels, disent-ils, ils sont en train de travailler, » a ajouté Sajjadi. « Nous estimons que cette question sera résolue d’ici un à deux mois. »
    Il a déclaré que ni l'Iran ni la Russie n’avait prévue de « se rétracter » du contrat, qui a-t-il dit, est « profitable » aux deux partis. La temporisation de la Russie autour de la livraison du système avancé à l'Iran a suscité de dures critiques de la part des hauts fonctionnaires à Téhéran.

    Plus tôt ce mois, le Chef d’Etat Major des forces Armées Iraniennes, Hassan Firouzabadi, s’est interrogé sur ce qui motivait le retard de Moscou. Il a indiqué que sous les termes du contrat signé entre les deux pays, le gouvernement russe se doit de fournir à l'Iran le système destiné à amplifier les capacités défensives du pays. « La livraison a plus de six mois de retard, » a déclaré le haut fonctionnaire, pressant la Russie à accélérer le processus de livraison. Le Ministre de la Défense, Ahmad Vahidi, a également indiqué que la Russie avait « une obligation contractuelle » de fournir le système à l'Iran. « Nous avons conclu un accord avec le Kremlin pour acheter des missiles de défense S-300, » a-t-il dit, se référant à un contrat signé entre Téhéran et Moscou en 2007. « Nous ne pensons pas que les hauts fonctionnaires russes voudraient être vus dans le monde comme des violateurs de contrat, » a-t-il ajouté. L'Iran essaye d'obtenir le système de défense sophistiqué pour améliorer sa puissance de dissuasion en réaction à la rhétorique de guerre Israélienne.

    Selon les experts occidentaux, le système de missile de défense S-300 serait capable de protéger les sites nucléaires Iraniens contre tout raid aérien Israélien. Le système S-300, qui peut suivre des cibles et faire feu sur des avions sur un rayon de 120 kilomètres, fournit une haute protection et peut attaquer simultanément jusqu'à 100 cibles.

    http://www.presstv.com/detail.aspx?id=112314&ionid=351020101

    Alter Info - 30.11.09

  • L'ONU étudie la conformité de l'interdiction des minarets...

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    (Cliquez sur la photo)
    L'ONU étudie la conformité de l'interdiction des minarets décidée par le peuple suisse avec le droit international, a indiqué lundi un porte-parole des Nations Unies. Des experts sont en train d'examiner le cas après l'acceptation de l'initiative.
     
    Un porte-parole du Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a précisé que l'ONU prendra position sur le résultat du scrutin. «Des experts sont en train d'examiner la question sur le plan légal», a-t-il affirmé.
     
    Il n'a pas indiqué quand la prise de position de l'ONU sera rendue publique. Lors de la campagne, des experts de l'ONU avaient mis en garde les autorités fédérales à plusieurs reprises en raison du caractère discriminatoire de l'initiative.
     
    Dans ses recommandations finales, publiées le 30 octobre, le comité des droits de l'homme de l'ONU s'était déclaré préoccupé par l'initiative anti-minarets et «la campagne d'affiches discriminatoire» qui l'accompagnait.
     
    Le comité avait demandé à la Suisse d'assurer activement le respect de la liberté de la religion et combattre fermement les incitations à la discrimination, à l'hostilité et à la violence.
    7sur7 - 1er décembre 2009

  • Les maîtres de l'Europe mettent en garde contre l'identité nationale

    L'Europe doit accepter le multiculturalisme et "éviter les définitions étriquées des identités nationales", recommande aujourd'hui le Commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, alors que s'ouvre en France un vaste débat public sur la question.

    Le débat sur l'identité nationale actuel en France et dans d'autres pays européens peut être utile "à condition de ne pas tomber dans le piège" de "privilégier une identité unique", estime-t-il. "Nous appartenons tous à plusieurs catégories qui ne se limitent pas à notre appartenance ethnique, à notre nationalité ou à nos convictions religieuses", explique Hammarberg.

    "Imposer une identité prétendument unique crée les conditions d'un affrontement sectaire", selon lui. Le commissaire recommande l'élaboration de politiques d'intégration fondées sur le pluralisme, la justice et l'égalité des chances.

    "Le système scolaire est essentiel pour construire des ponts entre les cultures. Il faut une éducation inclusive, sans ségrégation et qui enseigne le respect de la différence", a-t-il dit. Or plus généralement, "le racisme, la xénophobie et la discrimination perdurent en Europe. Les minorités sont la cible de propos haineux, de violences et de discriminations systématiques, surtout sur le marché du travail", constate encore le commissaire.

    Hammarberg demande aux responsables politiques de prendre plus au sérieux ces tendances néfastes. "Il est nécessaire d'analyser et de traiter les causes les plus profondes de cet échec humain et politique. Notre aptitude à l'échange aura des conséquences pour l'avenir de l'Europe", conclut-il.

    Le Figaro - 30.11.09

  • Le MUCEM des horreurs - Les Marseillais ruinés par des projets délirants

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    Frédéric Mitterrand pose la première pierre du MUCEM le 30 novembre 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a posé lundi à Marseille la première pierre du Mucem (Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée), dix ans après le lancement de ce projet qui doit être prêt pour 2013 quand la cité phocéenne sera capitale européenne de la culture.

    "Nous faisons beaucoup plus que poser la première pierre d'un équipement culturel, ce musée doit être le lieu-matrice d'une Méditerranée pleinement réconciliée", a déclaré M. Mitterrand aux côtés des responsables des collectivités locales dont le sénateur-maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin et le président PS du conseil régional Michel Vauzelle.

    Premier musée national décentralisé, le Mucem "sera l'une des clefs de voûte de l'Union pour la Méditerranée", lancée en juillet 2008 par le président Nicolas Sarkozy et s'inscrit en outre "résolument dans le projet du Grand Marseille", a-t-il ajouté.

    Ce sera "le coeur pensant dans ce projet de grande métropole", a insisté M. Mitterrand qui devait participer ensuite à un débat aux côtés du député UMP Renaud Muselier sur ce projet qui s'inscrit dans la réforme territoriale.

    Pour son contenu, le musée s'inscrira "dans la lignée des Arts et Traditions populaires" et "sera marqué par une grande ouverture à la réalité sociale de la Méditerranée, sans élitisme aucun", selon M. Mitterrand. "Ce sera le musée de la culture de chacun", a-t-il précisé, les nouvelles cultures de la rue, comme le hip hop, y trouveront leur place.

    Deux expositions inaugurales sont prévues pour 2013, l'une sur "Le noir et le bleu, le rêve méditerranéen", l'autre sur "Féminin-masculin, le genre en question".

    Elles "seront chacune à l'un des deux étages du musée", a expliqué à l'AFP son directeur général Bruno Suzzarelli. La première montrera les perceptions de la Méditerranée depuis le XIXe siècle, la deuxième sera "plus ethnologique", avec des artistes invités.

    De son côté, M. Gaudin a noté dans son discours que "dix ans c'est beaucoup trop long" et qu'"il a fallu pousser pour avoir le Mucem".

    "Nous avons beaucoup souffert", a-t-il insisté mais "nous sommes aujourd'hui confiants" en l'avenir du Mucem, à côté duquel doit être construit un Centre régional de la Méditerranée voulu par M. Vauzelle. Tous deux seront situés sur l'esplanade Saint-Jean ("J4"), derrière un fort datant de Louis XIV à l'entrée du Vieux-Port.

    Le Mucem sera en partie situé dans le fort, relié par une passerelle à un cube recouvert d'une résille de béton qui coûtera 55 millions d'euros hors taxes, a dit à la presse l'architecte choisi pour le projet depuis 2004, Rudy Ricciotti.

    "On va tout faire pour que ce soit prêt à temps", a poursuivi M. Ricciotti, retardé notamment par des recours administratifs de riverains, précisant que le chantier pourrait être fini en 2012.

    "Ce sera le chantier le plus sophistiqué en France aujourd'hui du point de vue constructif", a-t-il ajouté.

    Le coût total de l'investissement, y compris la réhabilitation du fort, les collections et le centre de conservation installé à la Belle-de-Mai, représente 175 millions d'euros, a souligné le député UMP Guy Teissier, président de l'établissement public Euroméditerranée qui coordonne les chantiers sur le J4. Il doit être financé à 60% par l'Etat et 40% par les collectivités locales.

    AFP. 30.11.09

  • Tous les drapeaux des pays d'Europe

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  • Un crucifix sur le drapeau italien?

    Le vice-ministre italien des Infrastructures et des Transports, Roberto Castelli, a proposé aujourd'hui d'ajouter un crucifix au drapeau national, une mesure qui affirmerait "le droit de l'Europe de retrouver sa propre identité".

    "Je crois que l'Europe a le droit de retrouver sa propre identité que nous sommes en train de perdre complètement", a-t-il affirmé. Castelli fait partie de la Ligue du Nord, un parti populiste anti-immigrés appartenant à la coalition gouvernementale dirigée par Silvio Berlusconi.

    Commentant le vote suisse sur l'interdiction des minarets, il a déclaré: "Malheureusement, nous faisons face à une forte attaque contre notre identité de la part d'une religion intolérante comme l'islam".

    Le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini, qui est membre du Peuple de la Liberté (PDL, droite, parti de M. Berlusconi) a qualifié cette proposition d'"attrayante". "Neuf pays d'Europe ont déjà le crucifix dans leur drapeau, il s'agit donc d'une proposition extrêmement normale", a-t-il ajouté.

    En revanche, le ministre de la Défense Ignazio La Russa (PDL) s'y est opposé: "Nous n'avons pas besoin de mettre le crucifix dans notre drapeau, nous devons le porter dans notre culture et dans notre tradition chrétienne". La fondation FareFuturo du président de la Chambre des députés Gianfranco Fini, qui représente l'aile modérée du PDL, a de son côté qualifié cette initiative de "provocatrice et démagogique".

    Le Figaro - 30 novembre 2009

  • Malaise et indignation en France après le vote suisse anti-minarets

    La classe politique française a vivement réagi lundi à l'interdiction des minarets votée dimanche en Suisse, se démarquant promptement d'une décision jugée intolérante, mais suscitant aussi un certain malaise en France, en plein débat sur l'identité nationale.

     

    Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, s'est déclaré lundi "un peu scandalisé" par le vote suisse, qui est selon lui "une expression d'intolérance" et le signe "qu'on opprime une religion".

    La construction de minarets "n'est pas grand chose. Est-ce que c'est une offense dans un pays de montagnes qu'il y ait une construction un peu plus élevée?", a demandé le ministre, souhaitant que les Suisses reviennent "assez vite" sur cette décision.

    Les Suisses ont voté lors d'un référendum dimanche à une large majorité de 57,5% l'interdiction des minarets à l'appel de la droite populiste, qui dénonce un "symbole politico-religieux".

    Dans leur ensemble, les dirigeants des grands partis républicains français se sont démarqués de ce vote, au contraire de certains ténors de droite qui se sont montrés plus évasifs ou prudents, et de l'extrême droite, qui s'est franchement réjouie.

    "Est-ce que la question nous est posée en France concernant les minarets? Bien sûr que non", a ainsi déclaré le chef du parti du président français Nicolas Sarkozy (UMP), Xavier Bertrand.

    Pour lui, le "sujet qui est posé en Suisse n'a rien à voir avec la question de la burqa qu'il faut aujourd'hui clairement interdire en France".

    Le port du voile islamique intégral, le niqab ou la burqa, fait actuellement l'objet d'un vif débat en France, pays qui compte environ 5 millions de musulmans, soit la communauté la plus nombreuse d'Europe. Une mission d'information parlementaire a été constituée pour étudier la question de son interdiction.

    Quant au ministre de l'Immigration, Eric Besson, il a mis en garde contre une "stigmatisation" de l'islam en France, tout en estimant que le débat sur la construction de minarets relevait "de l'urbanisme".

    Le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, s'est démarqué de la tonalité générale, en disant n'être "pas sûr" de la nécessité de construire des minarets en France.

    "Il y a évidemment des clochers sur les églises, mais c'est un héritage historique", a souligné M. Paillé, en opérant une distinction entre les "religions qui étaient là avant l'avénement de la République" et "celles qui sont arrivées après".

    De son côté, le porte-parole du parti socialiste (opposition), Benoît Hamon a dénoncé une "inquiétante" décision helvétique et aussitôt accusé le président Sarkozy d'introduire le même type de questions en France avec le grand débat sur l'identité nationale, lancé début novembre.

    Il a estimé que ce débat national contribuait à faire de "l'étranger ou de l'immigré un bouc-émissaire" et déploré que "le président de la République se livre à ce type de stigmatisation à l'égard des étrangers et des immigrés en associant identité nationale et immigration".

    Seule l'extrême droite s'est clairement réjouie du résultat du référendum en Suisse.

    Dès dimanche soir, la vice-présidente du Front National, Marine Le Pen, a appelé les "élites" françaises, comme suisses, à "cesser de nier les aspirations et les craintes des peuples européens qui, sans s'opposer à la liberté religieuse, rejettent les signes ostentatoires que veulent imposer des groupes politico-religieux musulmans".

    La responsable de l'extrême droite a appelé "les Français qui n'ont pas la chance de pouvoir s'exprimer par référendum à le faire, massivement, lors des élections régionales de mars prochain" en France.

    AFP. 30.11.09

  • Le chanteur britannique Peter Doherty fait scandale à Munich en chantant l'hymne nazi

    Le chanteur britannique Peter Doherty a provoqué un scandale lors d'un festival de rock à Munich en entonnant "Deutschland, Deutschland über alles", l'hymne des nazis, ont indiqué les organisateurs lundi.

    Le chanteur des Babyshambles, connu pour ses frasques, s'est fait huer par le public mais a continué de chanter jusqu'à ce qu'une animatrice de ce festival pour jeunes lui enjoigne de quitter la scène, rapporte la presse munichoise.

    "Nous avons décidé d'interrompre le passage de Peter Doherty sur scène dès que possible", ont expliqué les organisateurs dans un communiqué.

    Ce festival, organisé par la radio publique bavaroise, a également été diffusé en direct sur les ondes.

    "Deutschland, Deutschland über alles" est la première strophe du "Chant des Allemands", l'hymne national de l'Allemagne. Elle a servi d'hymne aux nazis sous Adolf Hitler qui en ont fait un chant pangermanique.

    Cette strophe n'est pas interdite officiellement, mais n'est plus chantée depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Le troisième couplet de ce Chant des Allemands a été adopté comme hymne national après la Guerre.

     

    AFP. 30.11.09
  • Affluence au procès de John Demjanjuk

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    John Demjanjuk, 89 ans, est amené à la salle d'audience sur une civière
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    Robert Cohen, 83 ans, survivant d'Auschwitz-Birkenau, témoigne au procès
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Le procès de John Demjanjuk, 89 ans, accusé de complicité dans l'extermination de Juifs, s'est ouvert lundi à Munich après une bousculade telle que des survivants ont fondu en larmes.

    Cet apatride d'origine ukrainienne risque la perpétuité si la cour d'assises de Munich (sud de l'Allemagne) décide qu'il a bien été garde pendant six mois en 1943 dans le camp d'extermination de Sobibor, aujourd'hui en Pologne.

    Durant cette période, quelque 27.900 Juifs, notamment néerlandais, ont été gazés à Sobibor. Selon l'accusation, il a forcément participé à cette extermination.

    L'avocat du vieillard, qui a comparu, livide, en chaise roulante, a immédiatement récusé l'impartialité de la cour, reprochant à l'Allemagne de poursuivre un exécutant étranger alors que des SS allemands qui étaient à Sobibor ont été acquittés.

    "Comment se peut-il que ceux qui donnaient les ordres aient été innocentés?", a demandé Me Ulrich Busch. "Du point de vue du droit et de la morale, il y a deux poids deux mesures dans ce tribunal".

    C'est la première fois que l'Allemagne juge un étranger pour crimes commis sous le nazisme.

     L'avocat a affirmé que les gardes formés à Trawniki (Pologne), et dont Demjanjuk faisait partie d'après l'accusation, étaient des victimes au même titre que les Juifs morts dans les chambres à gaz de Sobibor.

    Il a même provoqué l'indignation dans l'assistance en comparant Demjanjuk à un survivant, l'Américain Thomas Blatt, 82 ans, une des parties civiles, qui a reconnu avoir été contraint d'aider ses tortionnaires à tuer d'autres Juifs.

    L'accusation a rejeté la motion de la défense comme sans fondement. La cour ne s'est pas encore prononcée.

    Demjanjuk, en tête sur la liste des criminels de guerre nazis encore en vie établie par le Centre Simon Wiesenthal, a suivi ces échanges par le truchement d'un interprète.

    Portant une casquette de baseball et vêtu d'une veste de cuir, une couverture bleu clair sur les genoux, il a gardé la plupart du temps les yeux fermés derrière ses lunettes épaisses.

    L'audience de ce qui devrait être un des derniers grands procès des crimes commis sous le nazisme a commencé avec plus d'une heure de retard, les autorités ayant été incapables de canaliser la foule.

    La bousculade était telle que des survivants venus demander justice ont éclaté en pleurs.

    La salle d'audience ne peut accueillir qu'environ 150 personnes, alors que des rescapés de l'Holocauste ou leurs descendants et les journalistes sont venus du monde entier pour y assister.

    "Je ne veux pas de vengeance contre Demjanjuk, je veux juste qu'il dise la vérité", a déclaré Thomas Blatt.

    "S'il (Demjanjuk) y était, il a tué plus de cent personnes par jour, par jour! Ce serait le pire des crimes", s'est exclamé Robert Cohen, un Néerlandais de 83 ans, en montrant son tatouage de déporté. Cohen a survécu aux camps mais sa famille est morte à Sobibor.

    Demjanjuk s'était établi aux Etats-Unis en 1952, après avoir vécu près de Munich, d'où la compétence du tribunal bavarois. Il a été déchu de sa nationalité américaine pour avoir caché son passé.

    Sa famille assure qu'il ne survivra pas à un procès, mais les justices américaine puis allemande l'ont estimé apte à être jugé, avec deux audiences de 90 minutes chacune par jour.

    Demjanjuk avait été condamné à mort en 1988 en Israël, où il était accusé d'avoir servi à Treblinka, un autre camp, mais acquitté en appel en raison de doutes sur son identité.

    Le chasseur de nazis français Serge Klarsfeld a minimisé l'importance du procès, soulignant que Demjanjuk faisait partie de la "piétaille du crime".

    "C'est un peu décevant, un grabataire non allemand, occupant une fonction subalterne, et qui serait mort de faim en camp de prisonnier" s'il avait refusé de servir dans un camp de la mort, a-t-il déclaré à l'AFP.

    AFP. 30.11.09

     

     

     

  • Philippe de Villiers atteint d'un cancer de l'oeil

    Philippe de Villiers, président MPF du conseil général de la Vendée, va être admis cette semaine à l'Institut Curie à Paris pour un mélanome de la choroïde, un cancer rare de l'oeil, qui lui a été diagnostiqué récemment, a-t-on appris lundi auprès du conseil général.

      M. de Villiers doit être admis cette semaine à l'Institut Curie, centre de référence pour le mélanome de la choroïde, "une forme rare de cancer, mais néanmoins le plus fréquent des cancers de l'oeil chez l'adulte dont on dénombre en France 500 à 600 nouveaux cas par an", selon le site internet de l'Institut Curie.

    Le président du MPF devra retourner mi-décembre à l'Institut Curie pour poursuivre son traitement mais "il a le moral", a-t-on assuré au conseil général de la Vendée.

     

    AFP. 30.11.09